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CONCOURS 2018
MATHÉMATIQUES I - MP
Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur
d’énoncé, il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en expliquant les
raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.
Lemme de Fekete et théorème de Erdös-Szekeres
A. Préliminaires
Les deux questions de cette partie sont indépendantes.
E(X ) … m ° 1 + n P (X m).
En déduire l’inégalité ≥ n ¥n
… n!
e
1
4) Montrer que u est la plus petite suite (au sens de π) qui est décroissante
et plus grande que u. Montrer de même que u est la plus grande suite (au
sens de π) qui est croissante et plus petite que u.
Dans toute la suite du problème, on appelle limite inférieure lim et limite supé-
rieure lim les limites suivantes :
5) Si v = (v n )n2N§ est une autre suite réelle bornée plus grande que u, com-
parer les limites de u et de v.
6) Montrer que u et u sont adjacentes si et seulement si u converge. En ce
cas, que peut-on dire des limites des trois suites u, u et u ?
On dit qu’une suite réelle u = (u n )n2N§ est sous-additive si pour tous i , j dans N§ ,
on a u i + j … u i + u j .
Dans le reste de cette partie on ne suppose plus que la suite u est bornée, mais on
suppose que u est positive et sous-additive.
7) Soit m et n deux entiers naturels non nuls tels que m 2n. On note q le
quotient et r le reste de la division euclidienne de m par n. Montrer que
u m … (q ° 1)u n + u n+r
et en déduire l’inégalité
2
10) Montrer que si P (X 1 < x) = 1, alors pour tout n 2 N§ , P (Yn < x) = 1 et que
si P (X 1 x) > 0, alors pour tout n 2 N§ , P (Yn x) > 0.
11) Soit m et n deux entiers naturels non nuls. Montrer l’inclusion d’événe-
ments suivante :
≥© ™ n 1 m+n
X o¥ © ™
Ym x \ X k x Ω Ym+n x
n k=m+1
et en déduire l’inégalité
D. Le théorème de Erdös-Szekeres
Si r est un entier naturel non nul, on note ` = (`1 , . . . , `r ) une liste de nombres
réels de longueur r ; cette liste est croissante si `1 … `2 … · · · … `r , décroissante
si `1 `2 · · · `r . Une liste `0 de longueur p 2 {1, . . . , r } est extraite de ` s’il
existe p indices strictement croissants i 1 < i 2 < · · · < i p dans {1, . . . , r } tels que
`0 = (`i 1 , . . . , `i p ).
3
Par exemple, avec la liste
a = (1, 4, 2, 3, 7, 6, 5, 9, 10, 8)
dans cet ordre, on obtient de gauche à droite les trois piles suivantes :
10
9 8
7 6
4 3
1 2 5
13) À l’aide d’un raisonnement par récurrence sur le nombre s de piles, mon-
trer qu’à l’issue du processus, pour tout jeton de valeur z de la dernière
pile, il existe une liste b = (b 1 , . . . , b s ) de réels extraite de la liste a vérifiant :
• b est décroissante et de longueur s ;
• pour tout i 2 {1, . . . , s} le jeton n°i de valeur b i est dans la i -ème pile
en partant de la gauche ;
• b s = z.
Par exemple, avec la liste a = (1, 4, 2, 3, 7, 6, 5, 9, 10, 8) on a une liste extraite
b = (7, 6, 5).
14) En déduire que la liste a admet au moins une liste extraite croissante de
longueur p + 1 ou une liste extraite décroissante de longueur q + 1.
On note également, pour tout k 2 {1, . . . , n}, A k (!) = B (!)(k). Enfin, on considère
les variables aléatoires réelles C n et D n définies par :
• C n est la longueur de la plus longue liste croissante extraite de A ;
• D n est la longueur de la plus longue liste décroissante extraite de A.
15) Les variables aléatoires réelles A 1 , A 2 , . . . , A n sont-elles mutuellement
indépendantes ?
4
16) Soit k 2 {1, . . . , n} et s = (s 1 , . . . , s k ) une liste croissante de longueur k d’élé-
ments de {1, . . . , n}. On note A s l’événement : « la liste (A s1 , . . . , A sk ) est
1
croissante ». Montrer que P (A s ) = .
k!
17) Démontrer que C n et D n ont la même loi. Démontrer alors, à l’aide du
résultat de la question 14, que :
p
n
E(C n ) .
2
F IN DU PROBLÈME