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Révolutions
L’OCEANIE
Penda Dieye Jean Dieye
CEM de Meckhé village CEM Lamine Gueye
Édition 2015
PROGRAMME HISTOIRE 4e
PREMIERE PARTIE :
LE MONDE AU XVIème SIÈCLE
Leçon 1 : L’Afrique au XVI ème siècle : 2H
L’arrivée des Européens.
Le déclin du commerce transsaharien.
La réorientation du commerce.
Leçon 2 : L’Asie et le Nouveau Monde au XVI ème siècle : arrivée des Européens, 2H
implantation et organisation
Leçon 3 : A.C. : Initiation à la dissertation 2H
DEUXIEME PARTIE :
LA TRAITE NÉGRIÈRE ET SES CONSÉQUENCES
Leçon 4 : Naissance, mécanisme et évolution 2H
Leçon 5 Les conséquences de la traite en Afrique 2H
Leçon 6 : Les conséquences de la traite en Europe, en Amérique et en Asie 2H
Leçon 7 : La traite au Sénégal 2H
Leçon 8 : Le mouvement abolitionniste 1H
Leçon 9 : A.C. : Visite de la maison des esclaves et/ou confection de dossier sur Gorée dans 2H
la traite
TROISIEME PARTIE :
L’ESPACE SENEGAMBIEN DU VIIème AU XIXème SIÈCLE
Leçon 10 : La Sénégambie : la dislocation du Jolof et l’émergence de nouveaux royaumes 2H
Leçon 11 : L’évolution du Fouta du XVIIèmeau XIXème siècle 2H
Leçon 12 : Les entités politiques nées du déclin du Gaabu : 2H
le royaume du Fouladou
les entités politiques mandingues
les entités politiques diolas (insister sur les faits de civilisation)
Leçon 13 : A.C. : Exposé sur l’unité et la diversité des institutions sociales, politiques et 2H
économiques de l’espace sénégambien
QUATRIEME PARTIE :
L’AFRIQUE DU XVIIème AU XIXème SIÈCLE
Leçon 14 : L’Afrique Occidentale : les empires peuls du Sokoto et du Macina 2H
Leçon 15 : L’Afrique Occidentale : l’empire toucouleur d’El Hadji Omar Tall 2H
Leçon 16 : L’Afrique méridionale : Tchaka et le mouvement Zoulou 2H
Leçon 17 : Madagascar : de la formation des royaumes au milieu du XIXème siècle 2H
Leçon 18 : A.C. : Initiation au commentaire de documents 2H
CINQUIEME PARTIE :
L’EUROPE DU XVIIème AU XIXème SIÈCLE
Leçon 19 : La première Révolution Industrielle : les transformations techniques, 2H
économiques et sociales
Leçon 20 : Le mouvement des idées au XVIIIème siècle 2H
Leçon 21 : La révolution française de 1789 et ses conséquences 2H
SIXIEME PARTIE :
L’AMERIQUE ET L’ASIE DU XVIIème AU XIXème SIECLE
Leçon 22 : L’Amérique du Nord : naissance des Etats-Unis 2H
Leçon 23 : L’empire ottoman 2H
Leçon 24 : Initiation au commentaire de texte historique 2H
Le monde au XVIème siècle
Depuis l’antiquité, des relations commerciales existaient entre les différents peuples
du monde. Au XVe siècle, les grandes explorations ont permis aux Européens de
découvrir l’Afrique. Leur arrivée va favoriser le déclin du commerce transsaharien et
la réorientation du commerce.
Histoire Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~4~
L’AFRIQUE AU XVIème SIECLE : SUPPORTS DE COURS
Source : http://socialsciences.lbpsb.qc.ca/hist_cycle_1/essor_urbain.htm
Au VIIIe siècle, les Arabes échangent l'or du Ghana contre du sel produit dans le Sahara
central. Ce flux commercial est repris au siècle suivant par les Berbères Zénètes et Sanhadja.
Des puits sont creusés le long des pistes. Ce fructueux trafic entraîne l'éclosion de cités
comme Sijilmassa et Aoudaghost.
Le commerce entraîne la prospérité des transporteurs nomades mais aussi des États du Sud
du Sahara : ce que l'historien Bernard Lugan appelle « l'âge d'or du Sahel ».
Au XVIe siècle, face à la concurrence des navigateurs européens sur la côte atlantique puis
à l'abolition de l'esclavage et de la traite, l'activité décline à l'Ouest entraînant un
appauvrissement des caravansérails, oasis et cités caravanières auparavant « brillantes et
prospères ». Le trafic caravanier s'oriente alors vers l'Est de la Méditerranée, la mer Rouge et
l'océan Indien par Zanzibar, le commerce est encore actif au XIXe siècle et particulièrement
florissant dans les années 1860 et 1870.
In www.wikipedia.org
Le Monde au XVIe siècle
Histoire Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~6~
L’ASIE ET LE NOUVEAU MONDE AU XVIe SIECLE : SUPPORTS DE COURS
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartes/monde/c000979-les-grandes-decouvertes-et-le-
premier-partage-du-monde-au-xvie-siecle
Questions de cours
Quelles sont les terres découvertes au cours des XVIe et XVIIe siècles ?
Comment s’appelle l’Empire conquis par Cortès ?
Comment s’appelle l’autre grand conquérant espagnol de l’Amérique du Sud ?
Quel empire conquiert-il ?
Exploitation d’image
I. La démarche
A- Compréhension du sujet
Pour comprendre un sujet de dissertation il faut :
Lire attentivement plusieurs fois le sujet
Souligner les mots clés
Connaître le sens de ces mots
Se poser la question suivante : de quoi s’agit-il dans le sujet ? Afin de
déterminer l’idée générale.
L’introduction
Dans l’introduction, nous devons :
Amener le sujet : c’est-à-dire évoquer les faits les plus immédiats ;
Poser le problème : c'est-à-dire remplacer l’idée générale dans l’introduction ;
Enfin annoncer le plan : il s’agit de décomposer l’idée générale en question.
Dans le corps du devoir on doit développer les points soulevés dans l’introduction.
Dans chaque partie. Présenter au début l’idée principale et terminer par une phrase
de transition c’est-à-dire une conclusion partielle permettant de passer à la partie
suivante.
La Conclusion
Elle représente la fin de l’analyse. Elle apporte la réponse a la question posée dans
le sujet non pas en prenant partie mais en faisant la synthèse des arguments
développés. Enfin ouvrir la conclusion par une question qui l’élargit dans le temps.
II. La présentation
Il faut :
Rendre le plan apparent et sauter une ou deux lignes entre les grandes
articulations du devoir ;
Développer un paragraphe par idée dans le corps du devoir ;
Éviter de numéroter les parties et de mettre des titres et des sous-titres.
La traite négrière et ses conséquences
L’esclavage est une pratique ancienne en Afrique. Cependant à partir du XVIe siècle les
Européens vont développer le commerce des noirs ou Traite Négrière qui se caractérise par
son ampleur, par des mécanismes particuliers et par sa durée.
III. Évolution
Commencée au début du XVIe siècle la traite va s’intensifier au XVIIe siècle et se prolonge
jusqu’au XIXe siècle date de son abolition en 1848 par Victor Schœlcher.
Au début, le commerce des esclaves était l’œuvre des Portugais et des Espagnols, ensuite
le monopole passe aux Hollandais puis aux Anglais et ensuite aux Français. D’abord les
gouvernements européens se montrent hostiles au commerce des esclaves, ensuite à cause
des intérêts économiques de la traite, ils l’encouragent et ils y participent même
activement.
Ainsi des comptoirs sont installés le long des côtes africaines (Gorée, Accra, Ouidah, Sao
Tomé, Fernando Po, Malindi…). Au XVIe siècle ils mettent en place des compagnies
exemple : Compagnie du Cap-Vert, du Sénégal, Compagnie des Indes orientales.
L’Afrique a été profondément marquée par la traite négrière. En effet, le trafic négrier a
eu des conséquences démographiques, sociales, politiques et économiques
désastreuses sur le continent.
La traite négrière peut être considérée comme l’un des plus grands fléaux de
l’Afrique. Elle est la cause de son sous développement et a aussi préparé la
conquête de l’Afrique par les Européens.
Textes à trou
Les motivations pour l'esclavage
Les Européens ont pratiqués avant tout pour des raisons : les esclaves ont servi
l'esclavage: Les se croient meilleurs que les et les hommes meilleurs que les
Noirs qu'ils ont considéré comme des et qu'ils ont voulu . En 1999, 151 ans après
de l'esclavage par la France, l'Assemblée nationale a voté une loi reconnaissant que
Les esclaves ont subi des violences et des violences . La violence morale commençait tout
d'abord par déracinement. On le nom des esclaves, souvent on ne leur qu'un simple
surnom. De plus, on les baptisait deux fois : une première fois dans le bateau pour qui ne survivraient pas
au et une seconde fois individuellement pour attribuer un nom. Par cet acte, les esclavagistes
La violence physique s'exprimait dans les mauvaises conditions de vie et de , sans oublier la
. Les esclavagistes ne donnaient aux esclaves que le strict pour qu'ils puissent
réaliser leur travail quotidien. Les châtiments et la répression pouvaient se présenter sous différentes
Par son ampleur, la traite négrière a eu des conséquences économiques, démographiques et surtout
culturelles dans les autres continents.
Pendant deux siècles, la France fut donc le point de départ d’environ 4 220 expéditions négrières et
80 % d’entre elles eurent lieu au XVIII e siècle. Sur le plan national, Nantes occupe la première place
des ports négriers, et sur le plan international, la France, le troisième rang des nations négrières
derrière la Grande-Bretagne et le Portugal. (…)
Au total, des centaines de milliers de Français ont participé de façon directe et indirecte à la traite.
(…)
Au XIXe siècle, les armateurs négriers, plutôt que de favoriser le développement de leur ville en créant
un nouveau dynamisme économique, ont persévéré dans un modèle d’Ancien Régime qui avait fait
son temps.
Ce bilan montre que les ports français se sont longtemps et consciencieusement livrés à l’activité
négrière. A l’époque de la traite, les négriers œuvraient pour leur bien propre et celui de la nation
tout entière, pensaient-ils. Du bien fondé sur un crime. S’en souvient-on aujourd’hui ?
Eric Saugera, La traite des Noirs en 30 questions, La Crèche, dimanche 5 janvier 2003
[...] p s. je ne sais pas si le café et le sucre sont nécessaires au bonheur de l’Europe, mais je
sais bien que ces deux végétaux ont fait le malheur de deux parties du monde. On a
dépeuplé l’Amérique afin d’avoir une terre pour les planter ; on dépeuple l’Afrique afin
d’avoir une nation pour les cultiver [...] Ces belles couleurs de rose et de feu dont s’habillent
nos dames ; le coton dont elles ouatent leurs jupes ; le sucre, le café, le chocolat de leurs
déjeuners, le rouge dont elles relèvent leur blancheur : la main des malheureux noirs a
préparé tout cela pour elles. Femmes sensibles, vous pleurez aux tragédies, et ce qui sert à
vos plaisirs est mouillé des pleurs et teint du sang des hommes [...]
Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Voyage à l’Isle de France, Lettre 12, Au Port-Louis de l’Île-de-France, ce 25 avril 1769
Maison des esclaves Cellule des hommes Cellule des jeunes filles
A la fin du 18ème siècle, le commerce des esclaves a baissé d’intensité. Des mouvements
humanitaires et la révolution industrielle vont accélérer le processus abolitionniste. La
traite négrière va être supprimée définitivement au milieu du 19ème siècle.
I. Les Causes
1. Les facteurs démographiques
Au XVIIIe siècle il devenait de plus en plus difficile de trouver des esclaves en Afrique à
cause du déplacement continu des populations qui fuyaient l’intérieur du continent et du
vieillissement des populations. Il s’y ajoute que le nombre d’esclaves étaient assez élevé en
Amérique pour alimenter la main d’œuvre.
Commentaire
Le commerce triangulaire
Questions
1. Présentez le document.
2. Définissez les mots ou groupes de mots soulignés.
3. Dans le cadre du commerce transatlantique, un échange de produits se faisait entre
l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. À travers le document et vos connaissances,
rappelez les produits fournis par chaque continent. Puis montrez le grand bénéficiaire
et le grand perdant de ce trafic.
4. L’Afrique a fourni au cours de la traite négrière ses hommes les plus valides. A
combien sont évaluées ses pertes humaines ? Puis montrez l’impact de ces pertes.
Leçon 9 :
Compétence(s)
Exploiter des documents pour caractériser et déterminer la place de
Gorée dans le commerce atlantique
Objectifs spécifiques
Indiquer la place de Gorée dans la traite des esclaves
Communiquer à propos du rôle de Gorée dans le commerce des
esclaves du XVIe au XIXe siècle
Contenus
Position privilégiée qui la rendait accessible, qui en faisait une des
têtes de pont du commerce des esclaves du XVIe au XIXe siècle
Lieu de mémoire et de transit vers les Amériques
L’espace Sénégambien du VIe au XIXe siècle
L’empire du Djolof est fondé par Ndiadiane Ndiaye au XIVe siècle. Il s’étendait entre
la vallée du fleuve Sénégal au nord et la Gambie au sud. Il se disloque au milieu du
XVIe pour donner naissance à des royaumes indépendants.
A la fin du XVe et au début du XVIe le Djolof est secoué par des querelles de
succession, des conflits internes et l’invasion des Peuls dirigés par Kolly Tenguella.
1. Le Cayor et le Baol
Le Cayor profite de la situation de faiblesse pour occuper le Djolof après la victoire
d’Amary Ngoné Sobel sur le Bourba Djolof Lélé Fouli Fak à la bataille de Danki en
1549.
Le Cayor dont la capitale était Mboul était divisé en plusieurs provinces : le Guet, le
Sagnakhor, le Djender, le Gandiol.
Amary Ngoné Sobel devient Damel du Cayor après la mort de son père Déthié Fou
Ndiogou Fall. À la mort de son oncle Niokhor Ndiaye il prend le titre de Teigne au
Baol. À sa mort les deux royaumes se séparent. Le Cayor sera dirigé par son fils
Massamba Tacko et le Baol par son neveu Malick.
2. Le Walo
Cette défaite entraîne l’indépendance du Walo et des royaumes sérères. Le Walo
qui est localisé dans la basse vallée du Sénégal s’étendait sur les deux rives.
Son histoire est marquée par l’existence de trois familles régnantes rivales : Loggar,
Dieuss, Tediek. Le Brak issu de la dynastie des Mbodj est assisté par un conseil de
sages appelés Seb-ak-baor détenant l’essentiel des pouvoirs.
3. Le Fouta-Toro
Il est entre les mains des Peuls animistes dirigés par Koli Tenguéla qui fonde la
dynastie des Deniankés. Celle-ci domine le Fouta jusqu’à la révolution Torodo
dirigée par Thierno Souleymane Ball en 1776.
4. Le Sine et le Saloum
Au sud de la Sénégambie les Guelewars mandingues originaires du Gabou forment
une aristocratie dans les royaumes sérères. Au XVIe siècle Meïssa Wali Dione forme le
royaume du Sine et son neveu Mbengane Ndour fonde au XVe siècle celui du
Saloum.
« Vous savez tous que nous sommes un pays assujetti (…) au Bourba Djoloff. Vous savez
aussi que nous n’avons jamais cessé de souffrir et que nos souffrances sont dures. Je ne
citerai pour exemple, que le fait de porter du sable sur la tête et de marcher du Cayor au
Djoloff en signe de soumission. Et bien, cela suffit pour nous indigner, et partant nous révolter.
(…) Il faut que nous nous levions comme un seul homme pour briser à tout jamais ces
chaînes qui nous accablent. (…) Quant à moi, mon parti est pris ! Lutter et mourir s’il le faut,
mais mourir dans l’honneur et debout… »
El Hadji Assane Marokhaya Samb, Cadior Demb, Dakar, N.E.A., 1981, pp. 10-11.
« Le roi de la région du Cayor a été le premier à se révolter contre son souverain prenant les
armes et se faisant reconnaître roi. D’autres suivirent son exemple. Le Bourba fut obligé de
n’avoir de l’autorité que sur la partie de ses territoires à l’intérieur. »
Père Labat, Relation de voyage, 1728.
L’espace Sénégambien du VIe au XIXe siècle
Le Fouta (ancien Tekrour) est situé sur la rive gauche du fleuve Sénégal. Il a connu une
évolution entre le XVIIe et le XIXe siècle marquée par l’invasion des peuls Deniankés et la
révolution Torodo faite par les toucouleurs.
Extrait de la "Carte du voyage de Mr Mage de St-Louis à Ségou. Sénégambie. Niger", dans Voyage dans le Soudan
occidental, p. 8 (Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, sous la direction de Edouard Charton)
1- Présente ce document
Le Gabou était dès le XVe siècle l’un des plus puissants royaumes mandingues
vassaux du Mali. Il impose sa domination à plusieurs États de la Sénégambie. A son
déclin ces derniers s’émancipent et forment de petites entités indépendantes.
I. La dislocation du Gabou
Le Gabou exerçait sur certains Etats de la Sénégambie une influence plus culturelle que
politique. Le Gaabu aurait été fondé au XIIIe siècle par Tiramagan Traoré et représente à
ses débuts une grande province de l’empire du Mali sous le règne de Soundjata Keïta. A
la décadence de l’empire du Mali au XVIé siècle, le Gaabu devient indépendant. Il est
alors dirigé par la dynastie matrilinéaire des Nyanthio dont le roi était obligatoirement
issu des familles paternelles Sane et Mane. Le Gaabu était une confédération de 45
provinces dont les plus importantes sont Sama, Timara, Pacana, Mana, Sankolla, Bajar….
Ces provinces sont habitées par des mandingues, mais certaines comportent une forte
proportion de peuls dont l’installation remonte à l’époque de Koli Tenguela
Au XIVe siècle des rivalités à l’intérieur de la famille Nyanthio entraînent une guerre dont
la conséquence fut le départ des Guelewars du Bajar vers le Sine et le Saloum : c’est le
début de l’effritement du Gaabu. Mais les causes de la dislocation sont de plusieurs
ordres.
Alpha Molo a reçu une solide éducation islamique auprès de l’Almamy Alpha Yaya.
Il fut l’âme de la résistance peule contre les exactions des Mandingues et le
fondateur du royaume. Il établit sa capitale à Ndorma .Son fils Mansa prit le pouvoir
et s’allie aux français ce qui facilite leur pénétration.
4. Le pays Diola
C’est le Fogny. La population en majorité diola, est aussi composée de bainouks. La
société est égalitaire et l’économie est dominée par la « civilisation du riz ».
L’organisation politique est marquée par l’absence de structures étatiques.
Yves Person, Les États ou provinces manden de la côte, in Histoire générale de l’Afrique, vol4
L’Afrique du XVIe au XVIIIe siècle, chapitre 12 Pp340 pdf.
L’espace Sénégambien s’étend du fleuve Sénégal au fleuve Casamance. Il peut être divisé
en deux régions : la Sénégambie du nord et la Sénégambie du sud. Cependant les
différents royaumes qui ont évolué en Sénégambie avaient une unité sociale, politique,
économique malgré certaines différences.
A la fin du XVIIIe siècle on assiste à la montée de l’islam chez les peuls ce qui a permis la
naissance de deux états théocratiques : le Khalifat de Sokoto et l’empire peul du
Macina.
I. Le Khalifat de Sokoto
L’empire de Sokoto est situé en pays Haoussa dans le Gobir au nord-ouest du Nigéria actuel.
Ousman Dan Fodio (1754-1817), issu d’une famille toucouleur torobé, vivait en pays Haoussa.
Fervent musulman de la secte Khadrya, il s’opposait au souverain de Gobir, Youmfa qui
opprimait les musulmans surtout les femmes porteuses de voile ; celui-ci va l’exiler. Ousman
Dan Fodio rassembla de nombreux disciples et en 1804 il proclama le Jihad. La guerre
devint rapidement un conflit entre musulmans et haoussas païens. Ousman Dan Fodio prend
le titre d’Emir el mouminin. En 1808 les peuls fondèrent Sokoto capitale du khalifat.
L’expansion fut arrêtée à l’Est par le Bornou mais se poursuivit au sud et au sud ouest avec la
conquête de l’Adamaoua.
Mouhamed Bello, le fils et successeur d’Ousman Dan Fodio se chargea d’organiser le
khalifat de Sokoto et en fit un véritable empire. L’empire connu un grand essor économique.
Le commerce avec l’Afrique du nord progressa tout au long du XIXe siècle. L’artisanat et
l’industrie se développèrent. Des routes furent construites et les villes se multiplièrent. Son
frère Abdallâh hérite de l’ouest tandis que l’Adamaoua revient à Adama. L’esclavage et les
problèmes internes entraînent l’éclatement de l’empire à la veille de la conquête coloniale.
Les empires peuls du Sokoto et du Macina furent créés grâce à l’action d’illustres marabouts
qui ont fait de l’islam une religion guerrière ciment des peuples, et qui l’ont consolidé en
Afrique Occidentale au XIXe siècle.
Histoire Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~ 33 ~
LES EMPIRES PEULS DU SOKOTO ET DU MACINA : SUPPORTS DE COURS
Document n°1 : le Sokoto et le Macina
El HadjI Omar Talla est un marabout toucouleur qui va former au XIXe siècle un
empire qui s’étendait de la Falémé à la Boucle du Niger. Par la guerre sainte, il va
imposer la Tidjaniyya en Afrique Occidentale. Il va se heurter aux Bambaras, aux
peuhls et à la conquête coloniale française.
L’empire d’el Hadji Omar couvrait un espace très vaste avec une administration
décentralisée. La province la plus importante était Dinguiraye suivit de Nioro jusqu’à
1864 Ségou était une simple capitale et devient sous le règne de son fils Ahmadou la
capitale de l’empire.
L’armée, composée de plusieurs ethnies, comprenait des contingents du Fouta Jalon du
Khasso, du Kaarta et de Ségou. Elle était équipée d’armes légères qui étaient l’œuvre
des forgerons locaux. Le courage et la détermination dans le djihad étaient marqués
par le degré de leur foi.
El Hadji Omar Talla fut une des plus grandes figures du XIXe siècle africain. Sa doctrine
religieuse gagne très vite une grande popularité parmi les humbles.
Umar Saydu (al-Hadjdj Umar) est né vers 1796 à Halwar, près de Podor, dans le Fouta Toro. Issu d’une
famille qui avait participé activement à la grande révolution islamique de la fin du XVIIIe siècle, toute son
enfance baigne dans la culture islamique. Son intelligence exceptionnelle et sa perspicacité lui font
assimiler et approfondir très tôt toutes les sciences islamiques. Il ne tarda pas à rejeter la vieille confrérie
Qadirīyya, derrière laquelle s’étaient créées un peu partout, en Sénégambie, de véritables féodalités
maraboutiques. Initié à la jeune confrérie tijāni, il quitta le Fouta en 1826 pour aller approfondir, à sa
source, les principes de sa nouvelle confrérie. Il ne sera de retour dans son village natal qu’au début de
1847 où il revint avec le titre de calife de la Tijāniyya –auprès de Mohamed Al Ghali-, avec la mission
d’achever l’islamisation de l’Afrique noire.
À Sokoto, où il séjourna de 1830 à 1838, il fit auprès de Muhammad Bello l’apprentissage de la guerre
sainte. En 1838, rappelé par les siens, il se dirigea vers son pays. Le Fouta Toro, affaibli par les interventions
de plus en plus fréquentes des Français (…), ne pouvait plus être une base solide pour le déclenchement
d’un djihad. Umar se fixa donc au Fouta-Djalon, où la Tijāniyya comptait de nombreux adeptes (…),
accélère les préparatifs et transfère sa capitale à Dinguiraye. Il fut repoussé et, après plusieurs succès sur
de petits villages voisins, les mudjāhidūn s’emparèrent, en 1852, de la redoutable forteresse de Tamba, la
capitale du pays jalonke.
Source : Histoire Générale de l’Afrique, Volume n°6, PP. 659-660.
Les tribus bantoues sont menacées par la conquête des Boers au XIXe siècle, sous le regard
des Européens qui continuaient de s’installer dans la région. C’est dans ces conditions que
s’affirme Tchaka qui va fonder l’empire Zoulou ce qui va entraîner un profond
bouleversement dans le Natal actuel.
Chaka ne devait être vaincu que par lui-même. En effet ce héros se mua en un cruel mythomane
aussi dangereux pour les siens que pour ses adversaires. Et ce furent ses proches qui l’assassinèrent.
Lylian Kesteloot et Bassirou Dieng, Les Epopées d’Afrique noire, Paris, Karthala, 1997, p. 576.
Madagascar est une grande île de l’océan indien qui a été tardivement peuplée par des
populations venus d’Asie et d’Arabie. Ces populations vont d’abord s’organiser en clans
avant de constituer de puissants royaumes. Ils vont connaître une évolution au cours du 19e
siècle avec l’arrivée des Européens.
I. Présentation générale
Madagascar a un peuplement aux origines diverses : Noirs venus d’Afrique orientale,
Arabes et Indonésiens d’Asie, Polynésiens venus de l’Océanie. Le métissage va
donner une multitude de groupes ethniques. Ces peuples vont parvenir grâce à leur
organisation à former de grands royaumes.
2. Le regroupement Betsimisaraka
Ratsimilaho édifie le royaume betsimisaraka à l’est en regroupant les tribus
morcelées, cependant le royaume sera envahi par le roi de Merina.
3. Le Betsileo
Le peuple Betsileo sous la conduite de Kahasanarivo, fonde le royaume de
Lalangina qui va par la suite, se morceler en deux entités avant d’être conquis par le
Merina.
4. Le royaume Mérina
Son premier roi fut Andrianmanélo qui installa sa capitale à Alasoara. Au XVIIe
siècle son fils Ralambo agrandit le royaume vers l’est et le nord son successeur et
fils AndrianJaka qui est le fondateur de Tananarive entre en contact avec les
européens et leur achète des armes. Au XVIIIe siècle quand l’unité du royaume est
établie, c’est un prince qui prend le pouvoir sous le nom d’Andrianampoinimérina
(Nampoïna), sous son règne le royaume de Mérina s’étend sous un rayon de 30 Km
autour de Tananarive. Nampoïna affermit la puissance royale entretiennent un solide
armée et lutte contre la famine en encourageant le travail. Cependant il pratique la
traite négrière à sa mort en 1810, son fils Radama lui succéda. C’est l’apogée de l’ile qui
sera freiné par Ranavalona 1er.
L’histoire de Madagascar est marquée par l’existence de plusieurs royaumes
indépendants qui vont opérer une évolution politique. Le contact avec les
commerçants Européens aggrave la traite négrière. Cependant Madagascar s’enrichit
de nouvelles techniques et de nouvelles idées.
Histoire Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~ 40 ~
MADAGASCAR : DE LA FORMATION DES ROYAUMES AU MILIEU DU XIXe SIECLE : SUPPORTS DE COURS
ANDRIANAMPOINIMERINA (le prince au Sous RANAVALONA Ière, reine réputée Avec RADAMA II, roi éphémère qui
coeur de l’imerina) par sa cruauté, ce qui a été construit aura régné 2 ans, l’espoir renaît avec
Souverain du royaume Mérina puis de toute avec tant de détermination et de une impulsion libérale sans
l’île. constance va être remis en cause de précédent. Mais la barre n’est pas
Initiateur du projet et bâtisseur des structures façon implacable durant son long… redressée faute d’actions en
nouvelles de la société malgache, il trop long règne de 33 ans. Sous profondeur.
déclarait que « la mer sera la limite de (sa) couvert « d’authentification malgache (Le prince Rakoto est couronné roi
rizière », c’est-à-dire la limite extérieure de » Madagascar campe dans le repli sur sous le nom de RADAMA II)
son royaume de son royaume. soi, la fermeture voire la xénophobie.
Productions ouvertes
Lequel ?
« A partir du dernier tiers du XVIIIe siècle, un certain nombre de pays ont connu la plus
profonde mutation qui ait jamais affecté les hommes depuis le néolithique: la révolution
industrielle. Pour la première fois dans l’histoire, le pouvoir humain de production y est libéré,
les économies peuvent désormais fournir, en les multipliant sans cesse jusqu’à nos jours, des
biens et des services mis à disposition d’hommes toujours plus nombreux. (…)On passe du
vieux monde rural à celui des villes « tentaculaires », du travail manuel à la machine-outil, de
l’atelier ou la manufacture à l’usine. (…) Peu à peu, tous les domaines de la vie sont atteints
et transformés : travail quotidien, mentalités, cultures. »
Jean-Pierre Roux, La révolution industrielle, Seuil, 1989.
En Angleterre, la mécanisation
des industries au xviii e siècle a
touché, en premier lieu, l''industrie
textile. Sur cette photographie
plus contemporaine, des femmes
travaillent dans une filature du
Lancashire, au nord-ouest de
l'Angleterre.
Hulton Getty Picture Collection
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Il y avait soixante, ou quatre-vingts ans ,l’Angleterre était un pays comme tous les autres ,avec
de petites villes ,un industrie peu importante et élémentaire ,une population rurale clairsemée,
mais relativement importante ;et c’est maintenant un pays sans pareil avec une capitale de
deux million et demi d’habitants, des villes industrielles colossales, une industrie qui alimente le
monde entier et qui fabrique presque tout à l’aide de machine les plus complexes ,une
population dense ,laborieuse et intelligente ,dont les deux tiers sont employés par l’industrie ,et
qui se compose de classes toutes différentes de celles d’autrefois ,qui même ,constitue une
autre nation avec d’autres mœurs et même d’autres besoins qu’autrefois.
Le fruit le plus important de cette révolution industrielle c’est le prolétariat anglais (…) né de
l’introduction du machinisme ; la rapide explosion de l’industrie exigeait des bras ; le salaire
monta en conséquence, des troupes compactes de travailleurs venus des régions agricoles
émigrèrent vers les villes(…)
La nouvelle industrie n’a pris de l’importance que du jour ou elle a transformé les outils en
machines, les ateliers en usines, et, par là, la classe moyenne en prolétariat ouvrier, les
négociants d’autrefois en industriels (…) Et la population ramenée à la seule opposition entre
capitalistes et ouvriers.
Friedrich. Engels, La Situation des classes laborieuses en Angleterre, 1845
Questions de cours
Pourquoi parle-t-on de révolution industrielle ?
Quels sont les changements majeurs qui se sont opérés durant cette période ?
Commentaire dirigé
La naissance de l’industrie
La machine à vapeur permet de faire fonctionner plusieurs machines en même
temps ou d’équiper des machines nouvelles, plus puissantes. On peut donc produire
plus et en plus grandes quantités - par exemple on peut faire remonter plus
facilement le charbon des puits de mine.
Mais les machines sont très encombrantes et réclament beaucoup de main-
d’œuvre. On construit donc, près des villes ou des mines de charbon, de grands
bâtiments où les machines et les ouvriers sont rassemblés : ce sont les usines. Peu à
peu, ces usines se multiplient et s’agrandissent : c’est la naissance de l’industrie.
Vers 1840 la sidérurgie prend son essor : le fer, la fonte, l’acier sont produits en
grande quantité.
D’autres industries qui n’utilisent pas la machine à vapeur voient aussi le jour : ainsi,
l’industrie textile.
L’essor de l’industrie est rapide et transforme profondément le travail des hommes.
C’est pourquoi l’on parle de révolution industrielle.
Anonyme
Questions
1- Définis : Sidérurgie -Industrie textile
2- Que signifie le mot « main-d’œuvre »
3- Qu’est ce qu’une usine ?
4- Où s’installent les premières usines ? Pourquoi ?
5- Pourquoi parle-t-on de naissance de l’industrie ?
L’Europe du XVIIe au XIXe siècle
L'Europe connaît au XVIIIe siècle un renouveau intellectuel majeur. Pour les contemporains,
la pensée des philosophes permet de sortir enfin des « ténèbres » de l'ignorance, d'où le
nom de « philosophie des Lumières ». Qui sont ces penseurs ? Quelle a été leur influence
politique ?
I. La pensée des Lumières
Les philosophes des Lumières veulent étudier le monde concret et tout examiner à la
lumière de la raison. Le maître mot de ces philosophes est « l'entendement », qui désigne la
faculté de connaissance de l'homme.
Ce rationalisme les conduit à développer une pensée laïque. La plupart d'entre eux sont
déistes, c'est-à-dire qu'ils croient en l'existence d'un dieu en dehors de toute religion, et
critiquent la superstition et l'intolérance religieuse.
La philosophie des Lumières s'intéresse à tous les domaines de la connaissance : elle est
encyclopédiste. Ses deux principaux objets d'étude sont le monde et l'homme. Pour saisir le
premier, il n'est plus question d'élaborer de grands « systèmes » censés expliquer le visible et
l'invisible. Il faut, de manière plus modeste, observer, mesurer, décrire et classer. Cela
marque le triomphe des sciences expérimentales.
L'Encyclopédie ou Dictionnaire
raisonné des sciences, des arts et
des métiers de Denis Diderot et de
Jean Le Rond d’Alembert est
publiée entre 1751 et 1772. Ce vaste
projet empreint de l'esprit des
Lumières comprend au total
28 volumes, dont 11 tomes
d'illustrations. Cent cinquante
rédacteurs ont participé à
l’aventure, dont les plus grands
scientifiques et hommes de lettres
de l’époque tels que Charles de
Montesquieu, Voltaire ou Jean-
Jacques Rousseau.
Questions
1- Présente ce document
2- Qui en sont les auteurs ?
3- De quel ouvrage est tiré ce texte ?
4- De quelle philosophie s’inspire leur ouvrage ?
5- Qui étaient les philosophes des Lumières ?
6- Quelles furent leurs idéologies ?
7- Comment ont-ils traduit leurs idées ?
8- Qu’est ce qui a permis la diffusion de leurs idées ?
Étude de documents
A l’aide des documents ci-dessous, compléter le tableau en indiquant pour chaque thème,
les principes de l’absolutisme et les idées des Lumières qui s’y opposent
« Il y a dans chaque état, trois sortes de pouvoirs : la puissance législative, la puissance exécutrice et la
puissance de juger. (..) Chez les Turcs où ses trois pouvoirs sont réunis sur la tête du sultan, il règne un affreux
despotisme ».
Montesquieu, De l’esprit des lois, 1748
« Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr et des mains pour nous égorger (…) Que faut-il pour être
heureux dans la vie à venir ? Etre juste. Pour être heureux dans celle-ci que faut-il ? Etre indulgent ».
Voltaire, Traité sur la tolérance, 1763
« En France, un noble méprise souverainement un négociant. Je ne sais pourtant lequel est le plus utile à un
état : ou un seigneur bien poudré qui sait précisément à quelle heure le roi se lève, à quelle heure il se couche
(…) ou un négociant qui enrichit son pays ».
Voltaire, Lettre philosophique, 1734
Religion
Société
L’Europe du XVIIe au XIXe siècle
Inspirée par l’esprit des Lumières, une Révolution, qui remet en cause l’Ancien Régime,
éclate en France en 1789. Cette révolution va répandre dans le monde les idées de liberté
et d’égalité.
La séance solennelle d'ouverture Dix-sept heures le 14 juillet 1789, la Bastille a Piques, faisceaux et bonnet phrygien
des États généraux, le 5 mai 1789, enfin capitulé après plusieurs heures de s’inscrivent dans la symbolique
réunit à l'hôtel des Menus-Plaisirs négociations et de fusillades (une centaine révolutionnaire, qui multiplie les
de Versailles les députés des trois de morts). Le gouverneur de la forteresse, références à l’Antiquité. Au sommet
ordres élus à travers tout le Bernard Jordan de Launay, entouré par le du tableau, la figure de la France
royaume. Face au roi Louis XVI, qui détachement de la garde française venu en brisant les chaînes de l’oppression
préside l'assemblée, sont assis les renfort avec des canons et commandé par répond à la Liberté ailée dont le
représentants du tiers état le comte Pierre Hulin (scène en bas à droite) sceptre est pointé vers le triangle
(comptant autant de députés que sort indemne, protégé par ce dernier et le rayonnant de l’Égalité, au centre
les deux autres ordres réunis). À la sous-lieutenant Élie. Les assaillants ont duquel l’œil incarne la Vigilance.
gauche du roi, les représentants de envahi la prison qui est mise à sac ; les Jean-Jacques François Le Barbier
la noblesse et, à sa droite, ceux du armes et la poudre sont saisies. Amené à (attribué à), Déclaration des droits de
clergé. La séance, ouverte par un l’Hôtel de Ville, de Launay, blessé, est tué. l’homme et du citoyen [1789], « La
bref discours du roi suivi d'un long Les vainqueurs de la Bastille, Monarchie, tenant les chaînes
exposé de son ministre Necker majoritairement des artisans de ses brisées de la Tyrannie, et le génie de
portant uniquement sur les faubourgs, fêtent leur victoire réellement la Nation, tenant le spectre du
difficultés financières du royaume, héroïque sur un symbole puissant de leur pouvoir, entourent le préambule de
déçoit les députés du tiers état oppression, en exhibant sur des piques, à la déclaration », fin du xviii e siècle.
désireux de voir aborder la travers les rues de Paris, les têtes de De Huile sur bois, 71 × 56 cm.
question de la réforme des Launay et de Flesselles, prévôt des
institutions, ainsi que celle des marchands. Scène terrible qui apparaît
modalités de vote (par ordre ou comme le pendant de la violence et de
par tête).Isidore Helman d'après l’arbitraire de l’Ancien Régime Anonyme,
Charles Monnet, Ouverture des Prise de la Bastille. Huile sur toile, 58 × 73 cm.
États généraux, 1790. Gravure. Musée national du château de Versailles.
Bibliothèque nationale de France,
Questions de cours
1- Quelle est la situation économique de la France à la veille de la Révolution ?
2- Quels sont les changements (les réformes) qui interviennent en 1792 ?
3- Qu’est ce qu’un “Sans-culotte” ?
Étude de document
LA DECLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN 26 AOUT 1789
PREAMBULE
Les représentants du peuple français constitués en assemblée nationale , considérant que l’ignorance , l’oubli ou le mépris des
droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements , ont résolu d’exposer
dans une déclaration solennelle , les droits naturels , inaliénables et sacrés de l’homme ; afin que cette déclaration ,
constamment présente à tous les membres du corps social , leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les
actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant à chaque instant être comparés avec les buts de toute
institution politique , en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens , fondés désormais sur des principes
simples et incontestable, tournent toujours au maintien de la constitution et du bonheur de tous.
En conséquence, l’Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les hospices de l’Etre suprême les droits
suivants de l’homme et du citoyen.
ART 1 – Les hommes naissent libres et égaux en droits ; les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité
commune.
ART 2 - Le but de tout Etat est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme ; ces droits sont la liberté, la
propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
ART 3 – Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, nul corps nul individu ne peut exercer
d’autorité qui n’en émane expressément.
ART 4 – La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit à autrui. Ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a
de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits ; bornes fixées par la loi.
ART 5 – La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être
empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
ART 6 – La loi est l’expression de la volonté générale ; tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs
représentants à sa formation ; elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant
égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autres
distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.
ART 7 – Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les ca déterminés par la loi et selon les formes qu’elle a
prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout
citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant ; il se rend coupable par la résistance.
ART 8 – La loi ne doit établir que des peines strictement nécessaires et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et
promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
ART 9 – Tout homme étant présumé innocent jusqu’à preuve du contraire, s’il est jugé indispensable de l’arrêter toute rigueur
qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être puni par la loi.
ART 10 – Nul ne doit être inquiété pour ses opinions même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre
public établi par la loi.
ART 11 – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut
donc parler, écrire, imprimer librement mais cette liberté ne doit pas être utilisée contre le bien de la société.
ART 12 – La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc au service de
tous et non au service seul de ceux à qui elle est confiée.
ART 13 – Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses de l’administration, une contribution commune est
indispensable, elle doit être également répartie entre tous les citoyens en raison de leurs moyens.
ART 14 – Les citoyens ont le droit par eux même de constater la nécessité de la contribution publique, de la consentir
librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
ART 15 – La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
ART 16 – Toute société, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée n’à
point de constitution.
ART 17 – La propriété étant un droit inviolable et sacré nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique
légalement constatée l’exige, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité compensant le préjudice subi.
QUESTIONS :
1) Présentez ce document, sa nature, ses auteurs, les circonstances historiques et les raisons de la rédaction de ce texte
(pourquoi est-il nécessaire de déclarer ces droits et devoirs de l’homme et du citoyen le 26 août 1789 ? Cherchez dans le
préambule et dans vos connaissances)
2) Dans les articles 1 et 2 : a) Qu’affirme l’article 1 ? En quoi est ce nouveau ? A quoi cette affirmation met –elle fin ?
b) Peut –on encore faire des différences entre les hommes ? Est ce juste ? Pourquoi ?
c) Sur quoi est basée la nouvelle hiérarchie sociale ? Quel principe définissait celle de l’ancien régime ?
d) Quels sont les droits imprescriptibles de l’homme ?
e) Quelle limite donne t on à la liberté dans les articles 4 et 5 ?
f) Est ce que la liberté donne le droit de tout faire ? Justifiez votre réponse.
3) article 3 : qui détient la souveraineté désormais ? Qui la détenait avant l’été 1789 ? D’après l’article 6 pourquoi désormais la
loi est –elle juste et doit être acceptée de tous ?
4) Quel est d ‘après l’article 2 le second droit naturel de l’homme ? Par qui et par quoi est –il protégé ?
5) SYNTHESE : Dans un court paragraphe, vous expliquerez en quoi cette déclaration pose les bases d’une nouvelle société.
L’Amérique et l’Asie du XVIIe au XIXe siècle
Les colonies britanniques installées sur la côte Est de l’Amérique du Nord se sont développées depuis
le XVIIe siècle. À partir de 1775 ces colonies se révoltent contre la métropole pour former après leur
victoire, les États Unis d’Amérique.
Érigé sur les ruines de l’Empire byzantin, l’Empire osmanli (ou ottoman) a couvert à son
apogée trois continents, s’étendant de l’Europe jusqu’aux frontières austro-hongroises et en
Asie jusqu’à la Perse, s’étirant sur les côtes occidentales et orientales de la mer Rouge et sur
les côtes méditerranéennes de l’Afrique du Nord. L’empire ottoman qui a élaboré une
brillante civilisation, a atteint son apogée sous le règne de Soliman le Magnifique.
Osman I fondateur de l’empire Murat I premier sultan Sultan Mehmet II Soliman le Magnifique
Dissertation
Qu’est ce qui fait l’originalité du peuple américain au regard de leur histoire ?
Apres avoir démontré la grandeur de l’empire ottoman, expliquez les raisons de son
déclin.
Qui étaient-ils ?
Sultan
Calife
Divan
Vizir
Pachas
Ghazis
Janissaires
En matière de recherches historiques, le commentaire de documents occupe une place
incontournable. Parmi ces documents on peut noter le texte historique, qui figure aux épreuves du
Baccalauréat, et dont l’exploitation judicieuse et objective permet de savoir beaucoup de choses
sur l’histoire de l’humanité. En conséquence, le commentaire historique revêt une grande
importance ; ce qui justifie amplement l’intérêt de la maîtrise de sa méthodologie.
I. Généralités
Définition
Le commentaire de texte historique est un exercice qui consiste à étudier un texte historique en vue
d’en tirer le maximum de connaissances. Le commentaire de texte n’a rien à voir avec une récitation
de leçon ou une simple paraphrase du texte, mais il s’agit plutôt, de faire preuve d’une aptitude
intellectuelle à travers une analyse objective, logique et cohérente du document.
Il existe deux types de commentaire :
le commentaire dirigé : le texte est suivi de questions ; il suffit de répondre aux questions posées ;
le commentaire libre : le texte n’est pas suivi de questions.
Le travail préparatoire
Lire attentivement le titre qui indique l’idée principale mais aussi l’approche selon laquelle le
texte doit être étudié.
Procéder à plusieurs lectures du texte car il est impératif de l’avoir bien compris.
Numéroter les lignes du texte, cela permet de faire référence au texte.
L’EUROPE
L’AMERIQUE
L’ASIE
L’OCEANIE
Penda Dieye Jean Dieye
CEM de Meckhé village CEM Lamine Gueye
Édition 2015
PROGRAMME GEOGRAPHIE 4e
THEME :
L’Afrique et le Monde
CHAPITRE I :
L’AFRIQUE DE L’OUEST
Leçon 1 : Étude de situation : localisation-carte (notions d’orientation et de 1H
représentation)
Leçon 2 : Les problèmes de développement 3H
Leçon 3 : Les problèmes d’intégration 2H
CHAPITRE II:
L’AFRIQUE
Leçon 4 : Étude de situation : localisation-carte (notions d’orientation et de 1H
représentation)
Leçon 5 La diversité physique et humaine 3H
Leçon 6 : La pauvreté et la dépendance : facteurs, manifestations et conséquences 4H
Leçon 7 : La coopération internationale et l’aide au développement 3H
CHAPITRE III :
LES AUTRES ESPACES REGIONAUX DU MONDE
I. L’EUROPE
Leçon 8 : Étude de situation : localisation-carte (notions d’orientation et de 1H
représentation)
Leçon 9 : Le relief et le climat 1H
Leçon 10 : La population 1H
Leçon 11 : Les problèmes d’intégration 1H
II. L’AMERIQUE
Leçon 12 : Étude de situation : localisation-carte (notions d’orientation et de 1H
représentation)
Leçon 13 : Les unités naturelles 1H
Leçon 14: La diversité des peuples 1H
Leçon 15 : Les disparités économiques et sociales 1H
Leçon 16: Les problèmes d’intégration 1H
III. L’ASIE
Leçon 17 : Étude de situation : localisation-carte (notions d’orientation et de 1H
représentation)
Leçon 18 : Les contrastes naturels 2H
Leçon 19: Les populations de l’Asie 2H
Leçon 20 : Les disparités économiques et sociales et les problèmes d’intégration 2H
IV.L’OCEANIE
Leçon 21 : Étude de situation : localisation-carte (notions d’orientation et de 1H
représentation)
Leçon 22 : Les disparités économiques et sociales et les problèmes d’intégration 2H
L’Afrique de l’Ouest
L’Afrique de l’Ouest a un climat marqué par des nuances entre deux régions climatiques :
- L’Afrique Occidentale humide localisée autour du Golfe de Guinée, au climat très
pluvieux qui détermine l’existence d’une forêt dense ;
- L’Afrique Occidentale sahélienne localisée au nord en bordure du Sahara ; elle a un
climat marqué par de fortes températures et par une saison des pluies courte et
irrégulière.
Dans l’ensemble, l’Afrique de l’Ouest se dessine comme un immense plateau au relief
monotone. Les basses plaines se réduisent en une étroite bande littorale, élargie seulement
au Sénégal, au Ghana et au Nigeria. Ces plaines sont bornées à l’intérieur par un front de
relief un peu élevé : hauteur du Fouta-Djalon, de l’Atakora (nord du Bénin), et de
l’Adamaoua (Cameroun).
Les plateaux au relief lourd plongent doucement vers les cuvettes intérieures (cuvettes du
Niger et du Tchad).
L’Afrique occidentale est la partie du continent la plus avancée dans l’océan Atlantique.
Cette position lui confère un rôle stratégique, en effet l’Afrique occidentale est une zone de
convergence de civilisations. Elle a été très tôt en contact avec l’islam. C’est aussi une porte
ouverte sur l’Europe et l’Amérique. Elle constituait le point départ de la conquête coloniale.
Berceau des empires du Ghana, du Mali et Songhaï, l'Afrique de l’Ouest est formée par les
cultures de différents pays qui possèdent des influences et un héritage communs.
1. Naturel
3. Économique
L’Afrique de l’Ouest est confrontée à des problèmes sur le plan :
Agricole : 70 % de la population active travaille dans l’agriculture ; la mécanisation
est faible car elle coûte chère. Les techniques de culture sont archaïques. Cela
entraîne la faiblesse de la production agricole et des problèmes d’autosuffisance
alimentaire ;
Industriel : les ressources énergétiques et minières sont assez importantes (fer, bauxite,
or, diamant, phosphate, pétrole etc.). Malgré ce potentiel, l’industrialisation est très
faible et son essor est gêné par le manque de moyens techniques, et de capitaux ;
des échanges : le commerce intra africain est faible car les réseaux de
communication sont peu denses. D’autres problèmes se posent comme la
détérioration des termes de l’échange et le déficit de la balance commerciale
entraînant un endettement massif.
4. Politique
L’Afrique de l’ouest est balkanisée en 16 états de tailles variables. Certains sont des micro-
états (Cap vert, Gambie, Togo), d’autres sont très vastes (Mauritanie, Mali, Niger). Certains
états sont enclavés (Mali, Burkina, Niger). On note des problèmes de mal gouvernance,
d’instabilité politique, une fréquence des guerres civiles.
Pour freiner ces problèmes, plusieurs solutions ont été envisagées par les États africains.
Face à ces nombreux problèmes, les États de l’Afrique de l’Ouest ont tenté par une
démarche solidaire, pour s’affirmer économiquement dans un monde globalisation.
Mais ces tentatives d’intégration se heurtent à plusieurs problèmes.
L’insécurité alimentaire sévit dans les pays du Sahel, où la population est exposée à la
malnutrition. Mais quand la nature se rebelle et qu’une période de sécheresse est suivie
d’une invasion de criquets, comme en 2004, la production de céréales chute, les réserves
sont vite épuisées et la menace de famine devient réelle.
Dès fin 2004, l’Organisation des Nation Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait
pourtant donné l’alerte. Puis le programme alimentaire mondial avait réclamé des fonds
supplémentaires pour ses interventions sur le terrain. Mais la communauté internationale a
attendu jusqu’à fin juillet pour réagir. « C’est bien pire qu’un tsunami, mais il n’y a pas de
touristes blancs pour attirer les télévisions », a constaté froidement Bernard Kouchner. Si tous
les pays de la bande sahélienne – Mauritanie, Sénégal, Mali, Burkina, Niger et Tchad – ont
enregistré des déficits céréaliers, c’est le Niger, pays enclavé le plus pauvre, qui a connu la
plus grave crise alimentaire, avec 3,5 millions de personnes touchées, soit plus du quart de la
population. Ce sont les très jeunes enfants qui ont été les premières victimes.
Le gouvernement nigérien a tenté d’agir en subventionnant le prix du mil, la denrée de
base, mais l’urgence est devenue telle que les ONG ont distribué gratuitement des vivres.
Pour sa part, Médecins sans frontières s’est très tôt mobilisé en installant des centres
nutritionnels pour les enfants gravement atteints, tandis que, dans les sites itinérants, ses
équipes réalimentaient les petits malnutris avec un mélange à base de pâte d’arachide.
Brigitte Breuillac. P92. Le Monde. Hors série.
Bilan du Monde 2006. L’Atlas de 173 pays. Situation économique internationale
Analyse
Partir des deux textes suivants pour cerner les limites de la prise en charge des problèmes de
développement.
Texte 1 :
(…). « Les nombreux chevauchements entre les organismes d’intégration – sur les 53 pays
africains, 26 sont membres de 2 communautés économiques régionales différentes, et 20 de
trois d’entre elles. L’un des pays appartient à 4 communautés et seuls 6 pays sont membres
d’une seule communauté. Il s’ensuit des répétitions inutiles d’activités, des charges plus
lourdes pour les États membres et des chances plus réduites que les efforts collectifs soient
couronnés de succès ». (…)
Source : http://doc.abhatoo.net.ma/doc/IMG/pdf/Chap3.pdf
Texte 2 :
(…). On s’accorde généralement à reconnaître que les problèmes de financement sont le
principal obstacle à l’intégration de l’Afrique. Les communautés économiques régionales
tirent l’essentiel de leurs ressources financières des contributions de leurs membres, mais leurs
opérations sont financées avant tout par l’assistance extérieure. Les contributions acquittées
ont décliné au fil du temps et l’aide extérieure fait parfois défaut ou ne suffit pas pour
répondre aux besoins des communautés économiques régionales. (…)
Source : http://doc.abhatoo.net.ma/doc/IMG/pdf/Chap3.pdf
Questionnaire
1- Identifiez les différentes langues officielles de l’Afrique de l’ouest.
2- Classez les pays en fonction des langues officielles.
Rédaction
Rédige en dix lignes les problèmes d’intégration en Afrique de l’ouest et propose des
solutions.
Définition
CEDEAO
UEMOA
OMVS
ADRAO
BOAD
PNUD
FAO
Enquête
1) En quelle année chacune de ces organisations a été créée ?
Le continent africain est limité à l’Est par l’océan Indien et la mer Rouge,
au Nord par la mer Méditerranée, à l’Ouest par l’océan Atlantique ; la
pointe Sud du continent marque la séparation entre les océans Indien et
Atlantique. L’Afrique est séparée de l’Asie par l’isthme de Suez et de
l’Europe par le détroit de Gibraltar.
Questions
1) Quelle est l’ensemble sous-régional comptant le plus de pays ? Le moins de pays ?
2) Combien de pays compte l’Afrique ?
3) Quelle est la superficie du continent africain ?
4) Quelles sont les coordonnées géographiques de l’Afrique ?
5) Quelles sont les dimensions de l’Afrique : Nord-Sud ; Est-Ouest ?
6) Quelles sont les limites naturelles de l’Afrique : continents et océans, mers ?
7) Qu’est ce qui relie l’Afrique à l’Asie ?
8) Qu’est ce qui sépare l’Afrique de l’Europe ?
9) Quelles sont les différentes langues officielles de l’Afrique ?
10) Sur le plan économique, avons-nous la même monnaie dans chaque espace sous-régional ?
11) Que révèle cet état de fait ?
12) Quels sont les problèmes de développement de l’Afrique ?
13) Proposez des solutions à la pauvreté du continent africain.
L’Afrique est un vaste continent. Cette immensité lui confère une grande diversité
physique et humaine.
Le climat équatorial
On le rencontre de part et d’autre de l’équateur dans les pays de l’Afrique centrale ;
Gabon, Congo RDC, Cameroun, RCA. D’une manière générale, fortes précipitations,
chaleur et humidité caractérisent le climat équatorial. Dans cette zone, les pluies sont
continues et peuvent atteindre plus de 2m/an. La végétation est composée par la forêt
dense sempervirente.
Le climat tropical
Il concerne les régions situées entre les deux tropiques. Le climat tropical peut être humide
ou sec et se caractérise par des températures élevées et par l’alternance d’une saison des
pluies et d’une saison sèche. La pluviométrie varie entre 1500 et 2 000 mm/an en fonction
Le climat aride
Il se caractérise par une faiblesse et une grande variabilité des pluies qui peuvent atteindre
moins de 500 mm/an et par de fortes températures. La végétation typique est la savane
boisée et la steppe. Il peut être désertique se caractérisant par la rareté des pluies (moins
de 100 mm/an) ce qui entraîne la rareté des végétaux.
Le climat méditerranéen
On le rencontre aux extrémités nord et sud. Il se caractérise par un été chaud et par un
hiver frais. Les pluies sont rares mais parfois violentes. La végétation se compose de maquis
(association végétale touffue et dense composée d’arbustes) et de garrigue (formation
végétale secondaire composée de chênes verts mélangés à des buissons et à des plantes
herbacées).
Classement
Trouve les composantes de chaque groupe de races
Groupes Composantes
Paléoafricains
Mélano-africains
Métis et blancs
Questions de cours
L’Afrique est le continent le plus pauvre de la planète. Cette situation est due à
plusieurs facteurs à la fois conjoncturels et structurels et a contribué à rendre l’Afrique
fortement dépendante du monde occidental et asiatique.
II. La dépendance
Avec moins de 2 % du commerce mondial, une dette élevée, près de 900 millions
d’habitants, une faiblesse de production de richesses, un échec des politiques
agricoles et industrielles, une fuite des capitaux et des cerveaux, l’Afrique,
notamment celle au sud du Sahara est un continent extrêmement pauvre avec 49
états du continent qui font partie du groupe peu enviable des Pays les Moins
Avancés (PMA).
Cette pauvreté oblige les pays africains à subir la dépendance économique,
technique et culturelle.
Sur le plan économique, les états africains dépendent de l’aide financière des pays
occidentaux comme les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, le
Japon, le Canada, dans le cadre de l’aide au développement. Par ailleurs les
institutions financières internationales notamment le Fonds Monétaire International
(FMI) et la Banque Mondiale prêtent de l’argent aux pays africains pour leur
permettre de réaliser leurs projets de développement.
Sur le plan technique, la dépendance se manifeste par le fait que le nombre
d’écoles techniques et professionnelles est insuffisant. Ainsi la plupart des pays
africains envoient leurs étudiants dans les écoles européennes, américaines ou
asiatiques. En outre, les pays africains consomment les technologies des pays
développés, mais ils n’en créent pas.
Sur le plan culturel, dans le domaine des médias, la dépendance se manifeste par le
fait que les radios et télévisions africaines réalisent leurs journaux grâce à l’aide des
médias occidentaux (CFI, RFI, AFP, BBC, CNN, France 24, Al Jazira) qui leur envoient
des images par satellites. Les films et documentaires des télévisions africaines
proviennent aussi dans leur grande majorité des pays occidentaux. Dans le domaine
littéraire, les états africains consomment plus la littérature occidentale.
L’Afrique est le continent dont la pauvreté est de plus en plus inquiétante. Les états
doivent donner la priorité à l’agriculture surtout après la crise alimentaire de 2008 afin
de permettre au continent d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Dans cette
perspective, les initiatives régionales et sous-régionales comme l’Union africaine ou le
NEPAD, la coopération internationale et l’aide au développement sont vivement
louables.
Dans un monde qui ne cesse de s’enrichir, l’Afrique continue de s’appauvrir. De 1975 à 2002, le
PIB de l’Afrique subsaharienne, c’est-à-dire l’ensemble de ses richesses nationales, a diminué
chaque année de 0,8 %, alors que celui de l’ensemble des pays en développement progressait
de 2,3 %. La moitié de sa population vit avec moins de 0,6 dollar par jour. En trente ans de recul,
(parmi) les causes profondes de cette misère, (on peut noter) la criminalité et sa complice
inséparable, la corruption.
Mots croisés
1 4 5
D 2 I D
A E P
3
B N A
C T
Verticalement Horizontalement
1. Forme de rapport d’un pays pauvre à l’égard d’un pays riche A. Moyenne d’âge à vivre pour une
2. Précarité des conditions de vie population
3. Forme de soutien au développement B. Il définit une certaine qualité de vie
4. Critère de synthèse qui indique le niveau de vie d’une population C. Partie du monde la plus pauvre
5. Les pays industrialisés sont aussi appelés, pays…
Signification de
PIB – PNB – IDH – Valeur ajoutée – Malnutrition –Tiers Monde – « Triade » - PNA – NPI.
Questionnaire
Pays Nature coopération Date et lieu
29/03/1974 à Paris
Accord Culture
29/03/1974 à Paris
Accord de coopération en matière de défense
France 29/03/1974 à Paris
Convention d’assistance en matière de douane
29/03/1974 à Paris
Accord de coopération en matière d économique et financière
Accord concernant les garanties d’investissements privés
Etats-Unis 12/06/1962 à Dakar
américains
Chine Accord de coopération médicale 3/01/1996 à Taipei
Accord bilatéral relatif au projet de construction de la route
Taiwan 15/07/1996 à Dakar
Tambacounda
Maroc Accord de coopération en matière de tourisme 03/07/1967 à Rabat
Protocole relatif (Pêche) aux modalités pratiques de 17/11/1994 à Dakar
Cap-Vert coordination des opérations de surveillance
Accord en matière de marine marchand 12/03/1998 à Dakar
Questions
Sur ce tableau, combien de pays entretiennent une coopération avec le Sénégal ?
Quelle est la nature de cette coopération : bilatérale ou multilatérale ?
Quelles sont les différents domaines de coopération ?
Quel est, parmi ces partenaires, le plus ancien ? Le plus récent ?
Qu’est ce qu’un Accord, Protocole, Convention, Aide public au Développement, Coopération
Bilatérale.
À travers quelles structures la France et les USA coopèrent avec le Sénégal ?
Pour résoudre leurs problèmes de développement, les pays africains doivent faire
appel à l’aide internationale avec des résultats mitigés malgré l’intervention
énergique de l’ONU.
Les efforts des pays africains pour le développement s’appuient donc sur la
coopération internationale et l’aide des pays développés. Mais il est évident que le
progrès économique et social dépendent des efforts que les Africains auront fournis
eux-mêmes.
Le Monde Hors
série, Bilan du Monde 2006
“ L’aide alimentaire constitue (…) un véritable fléau pour les paysans du Tiers Monde,
et ce d’abord en concurrençant doublement leur production. Le volume des denrées
importées diminue d’autant les possibilités de vente de produit autochtones ; de plus, les prix
généralement peu élevés rendent la production locale difficilement compétitive. L‘exode
rural s’en trouve ainsi entretenu. D’ailleurs, il ne faut pas croire que l’aide alimentaire soit
réservée par priorité aux paysans mal nourris ; généralement vendue, elle est inaccessible
aux insolvables.“
Tiré d’Histoire-Géographie 3e Coll. Knafou-Zanghellini, Paris, Belin, 1993, P.158
Dissertation
Sujet : « Doubler l’aide à l’Afrique et la maintenir à ce niveau pendant dix ans, afin
d’accroître l’épargne et l’investissement intérieur et de créer un cercle vertueux de
croissance et de développement »
« Juste à l’annulation de la dette, cette mesure devrait imprimer aux pays d’Afrique
l’élan nécessaire pour briser le cercle vicieux d’une croissance molle et de
l’augmentation de la pauvreté ».
Pensez-vous que ces deux solutions de la CNUCED à elles seules suffiront à lutter
efficacement contre la pauvreté et aideront l’Afrique à se développer.
Elle se situe entre les latitudes 35° Nord (Norvège) et 71° Sud (Espagne), et entre les
longitudes 25° Ouest (Islande) et 60° Est (Oural).
L’Europe s’étire sur près de 4300 Km du Nord au Sud et sur près de 6000 Km d’Ouest
en Est.
Elle apparaît comme la partie occidentale d’un bloc continental appelée Eurasie.
Le continent européen est limité au Nord par l’océan Arctique, au Sud par la mer
Méditerranée, à l’Est par l’Oural et à l'Ouest par l’océan Atlantique.
Des îles ou archipels de l’Atlantique sont rattachés à l’Europe : l’Islande, les Açores
(Portugal), les Canaries (Espagne) ou encore le Svalbard (Norvège).
L’Europe est profondément pénétrée par la mer qui la découpe en golfes, en baies,
en péninsules (ibérique, italienne, scandinave….), en îles (Islande, Angleterre, Corse,
Sicile, Crête….).
Elle occupe une place modeste par sa superficie (7 % des terres émergées) soit 1/3
de l’Afrique. Cependant, si l’Europe est modeste par ses dimensions, c’est par son
histoire le que continent a joué le rôle le plus important dans l’évolution du monde.
a- Superficie : ……………………………………………………………………...…………………………...……………………..……………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………….………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Questions :
I. La simplicité du relief.
De grands ensembles s’organisent du Nord au Sud.
1. L’Europe du Nord.
Se caractérise par des massifs aux formes arrondies, parsemés de lacs. Les côtes sont
découpées en fjord.
L’Europe de l’Ouest et l’Europe centrale sont celles des plateaux et des plaines. Une
vaste plaine s’étend de la Belgique à la Russie. Les fleuves qui y coulent sont de
grands axes de circulation (Rhône, Rhin, Danube).
L’Europe se caractérise par une disposition très simple de son relief. Cependant, son
climat est complexe et contrasté.
II. Interprétation
Dans l’interprétation ou le commentaire d’une courbe d’évolution, il s’agit pour
l’élève essentiellement d’analyser et d’expliquer une évolution. C’est pourquoi il faut
impérativement :
Commencer par décrire l’allure générale de la courbe :
- l’allure peut être régulière (ascendante, stationnaire ou constante,
descendante).
- l’allure peut être irrégulière : on parle dans ce cas d’une évolution en dents de
scie.
NB : il faut éviter les expressions du genre « la courbe monte », « la courbe descend ».
passer ensuite aux détails, c’est-à-dire les ruptures d’évolution
Dans les deux étapes de cette démarche, il faut proposer des explications.
I. Le peuplement de l’Europe
De nombreux vestiges préhistoriques attestent l’ancienneté de la présence humaine
en Europe. Un grand brassage de peuples s’est ensuite réalisé à cause des invasions,
mais aussi des migrations parties de l’Europe centrale et orientale. Il n’y a pas de
type racial proprement européen, les savants parlent plutôt d’ethnies ayant comme
caractéristiques communes la couleur blanche de la peau.
L’Europe est aujourd’hui un grand foyer de peuplement de la planète : elle est au
troisième rang derrière la Chine et l’Inde.
Au XVIIIe siècle, la transition démographique s’affirme dans les pays les plus avancés
d’Europe, avant de se généraliser au XIXe siècle. La baisse générale de la fécondité
et le vieillissement accentué des populations sont les signes d’une transition
démographique partout achevée.
Si les progrès techniques ont permis de diminuer les taux de mortalité ; c’est
l’évolution des mentalités qui a entraîné la baisse des taux de natalité. Mieux soignés,
les Européens vivent plus vieux. Ainsi la durée moyenne de vie est passée à plus de
70 ans partout en Europe. Mais dans cette Europe qui semble assez homogène, on
distingue des nuances notables.
donnez un exemple)
B. L'Union Européenne
En 1992, le traité de Maastricht prévoit que les pays membres devront respecter des
critères politiques, économiques, financiers pour permettre une plus grande unité: la
création d'une Union européenne qui prévoit une monnaie unique : l’EURO.
Le 1er janvier 1993 l’Union européenne est née et se fixe pour objectifs :
- la suppression totale de toutes barrières au commerce ;
- la libre circulation des produits et des hommes.
En 1949, pour répondre au plan Marshall ; l’URSS crée le CAEM conseil d’assistance
économique mutuelle qui regroupe les pays de l’Europe centrale et orientale ;il va
disparaître en 1989 avec la faillite du système socialiste.
Géographie Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~ 46 ~
III. Les problèmes d’intégration
L'élargissement de l'Union Européenne au continent européen est une condition sine
qua non à l'unité de l'Europe. Pour l'instant, cet élargissement se heurte à des
difficultés financières et institutionnelles : l'intégration de nouveaux États a un coût
financier et risque d'accentuer la paralysie des institutions européennes. La décision
de voter à la majorité qualifiée semble aller dans le bon sens pour débloquer le
système politique de l'Union Européenne. Mais l'U.E semble aujourd'hui entre crises et
doute. Toute la question est de savoir si les citoyens sont prêts à basculer dans une
autre logique que celle de l'État-nation ?
L'unité de l'Europe est une idée, un mythe, mais non une réalité. L'Union Européenne
reprend le projet de construire une communauté européenne, unie par des liens
économiques et culturels. L'Europe serait donc une idée d'avenir, un projet à réaliser.
En ce sens, le passage à l'Euro est un enjeu politique qui dépasse la création d'une
monnaie : il s'agit de façonner une fédération États européens longtemps divisés par
l'histoire.
Depuis 1991 la Russie tente de créer la CEI communauté des états indépendants
sans résultats ; ainsi la plupart des PECO tournent le regard vers l’ouest, l’Union
Économique a accepté l’adhésion de 12 d’entre eux.
Capitales
Questionnaire
1) Combien de pays compte l’Union Européenne en 2013 ?
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3) Quels sont les pays qui ont en commun la monnaie EURO dans l’Union Européenne ?
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Ce vaste continent isolé héberge près de 800 millions d’habitants, ce qui en fait le
deuxième foyer de peuplement du monde.
En raison de son allongement Nord –Sud, l’Amérique offre une grande variété d’unités
naturelles. A la diversité du relief disposé en trois bandes, s’oppose la variété des milieux.
I. Relief et Hydrographie
1. Le relief
Le relief du continent américain est disposé selon la direction nord-sud :
o La façade pacifique est dominée par de hautes chaînes montagnes qui
surplombent une étroite plaine côtière et qui encadrent de larges vallées
(Californie) et de hauts plateaux comme l’Altiplano du Pérou ;
o Sa partie nord la plus large, est constituée par les Montagnes Rocheuses qui
comportent des sommets de plus de 6 000 m : Mont McKinley 6187 m) et de
nombreux autres autour de 4 000 m (Mont Rainer, Whitney…) ;
o L’Isthme central est formé de montagnes jeunes (La Sierra Madré), volcaniques
(Popocatépetl). Ces hautes montagnes sont instables avec des séismes fréquents;
o Sa partie sud, la Cordillère des Andes est plus élevée (Aconcagua : 6959 m, Mont
Psis : 6850 m…) ; C’est aussi une zone d’instabilité "Ceinture de feu du Pacifique";
2. L’hydrographie
L’Amérique possède les plus grands lacs et plus grands fleuves du monde.
En Amérique du Nord, les lacs Supérieur, Michigan, Huron, Erié et Ontario forment la
plus grande nappe lacustre du monde ; ils sont dus aux anciens glaciers. Le Mississipi
constitue la plus grande artère fluviale : 7.200km dont 6.800km sont navigables.
L’Amérique du Sud possède aussi de grands fleuves comme le Rio de la Plata mais
aussi l’Amazone (5.500km²) fleuve très puissant. Il existe plusieurs autres cours d’eau :
le Fraser, la Columbia le Colorado, le Mackenzie etc.
I. Le diagramme en barres
C’est un graphique qui matérialise en barres verticales ou horizontales les données statistiques d’un phénomène
économique ou social.
Comment construire un diagramme en barres ?
Il faut tracer :
Tracer deux axes perpendiculaires :
L’axe des abscisses, on y représente le critère d’observation (pays, années,…..)
L’axe des ordonnés, on y représente le phénomène étudié (effectifs, fréquences….). Ici, l’échelle est de rigueur.
Représenter chaque individu par un rectangle dont la longueur est proportionnelle à la valeur
correspondante.
NB : les barres ont la même largeur. Elles ne sont pas collées et les écarts entre les barres sont invariables. Donner
un titre souligné en dessous du graphique.
Exemple :
Le PNB par habitant en dollar de pays ouest africains en 2006
Pays Bénin Côte d’Ivoire Ghana Libéria Niger Sénégal Togo
PNB/hbt 540 870 520 140 260 750 350
Sources : Atlas éco 2006 et État du monde 2007
L’Amérique a été peuplée tardivement par des populations venues d’autres régions du
monde notamment d’Europe, et d’Afrique. Cette population très composite forme un
melting-pot c'est-à-dire un mélange de races, de cultures et de religions.
Pays Capitales
Argentine Buenos Aires
Bolivie Sucre
Brésil Brasilia
Chili Santiago
Colombie Santa Fe de Bogota
Équateur Quito
Guyana Georgetown
Paraguay Asunción
Pérou Lima
Suriname Paramaribo
Uruguay Montevideo
Venezuela Caracas
Pays Capitales
Antigua-et-Barbuda Saint John's
Bahamas Nassau
Barbade Bridgetown
Belize Belmopan
Canada Ottawa
Costa Rica San José
Cuba La Havane
Dominique Roseau
États-Unis Washington
Grenade Saint George's
Guatemala Guatemala
Haïti Port-au-Prince
Honduras Tegucigalpa
Jamaïque Kingston
Mexique Mexico
Nicaragua Managua
Panamá Panamá
République dominicaine Saint-Domingue
Saint-Christophe-et-Niévès Basseterre
Sainte-Lucie Castries
Saint-Vincent-et-les-Grenadines Kingstown
Salvador San Salvador
Trinité-et-Tobago Port d'espagne
Production ouverte
La diversité des races, des langues et de religions du continent américain est-elle un
avantage ou un inconvénient ?
Face aux enjeux et défis de la mondialisation, les pays américains tentent à travers diverses
formes de coopération de gagner le pari de l’intégration.
Cette entreprise de solidarité est cependant confrontée à de sérieux obstacles dont les
inégalités de développement croissantes, les intérêts économiques divergents, la multiplicité
des organismes.
Commentaire
La question mexicaine au sein de l’ALENA
Pour le Mexique, le résultat n’est guère brillant. […] Au cours de la seule année 2000,
ce sont 200 000 emplois qui ont disparu. Certes, le 11 avril 2002, à San Cristobal de la
Casas, le président Vicente Fox a inauguré la première maquiladora du Chiapas, la
Tran Textel International, installé grâce à 162 millions de dollars de fonds publics. Un
an plus tard, elle ne compte plus que 450 travailleurs, qui pour 384 dollars par jour,
travaillent 45 heures par semaine, plus de dimanches par mois. […]
Au premier rang des perdants, les agriculteurs […] Le 31 janvier 2003, Mexico a
connu la plus importante marche paysanne des 50 dernières années. Au cri « Zapata
est vivant », 100 000 personnes ont exigé la révision de l’ALENA. Avant l’entrée en
vigueur de ce traité, le Mexique importait 2 millions de tonnes de maïs, ce volume est
passé à 148 millions de tonnes en 2001. […] Depuis le 1er janvier 2003, le Mexique doit
permettre la circulation de 93 % des produits agricoles et forestiers en provenance
des Etats-Unis.
QUESTIONS
L'Asie est l’un des cinq continents de la Terre. C’est en effet un sous-continent. Elle
s'étend sur 75° de latitude et elle couvre 164° de longitude.
L'Asie forme le plus vaste (30 % des terres émergées) et le plus peuplé (près de 60 %
de la population mondiale) des continents. Les limites sont nettes au nord (océan
Arctique), à l'est (océan Pacifique) et au sud (océan Indien). En revanche, elles le
sont moins à l’ouest et au sud-ouest ; par convention, on considère que l'Oural
sépare l'Asie de l'Europe (à l'ouest) et que l'isthme de Suez la sépare de l'Afrique (au
sud-ouest). Toute la partie continentale est dans l'hémisphère Nord (entre 1° et 77°
de latitude) ; seules des îles d'Indonésie sont situées au sud de l'équateur. De l'ouest à
l'est, le continent s'étire sur 164° de longitude.
l'Asie centrale ;
l'Asie du Sud-Est ;
Sa superficie est de 44 millions Km2 et sa population est estimée à 4 298 723 000
habitants en 2013. L'Asie est plus un concept culturel qu'une entité physique
homogène.
L'Asie est le plus vaste des continents. Le continent asiatique est bordé par l'Europe à
l'ouest, l'Océan Indien au sud, l'Océan Pacifique à l'est et l'Océan Arctique au nord.
L’Asie n’est pas un continent isolé car à l’Ouest, elle est reliée à l’Europe par l’Oural
et se rattache à l’Afrique par l’isthme de Suez.
I. Le relief de l’Asie
L’Asie un relief contrasté marqué par deux grands ensembles : des montagnes et des
plaines alluviales.
2. L’Asie froide
Le climat est continental avec des hivers très rigoureux et devient polaire près de
l’Arctique. Le centre de cette partie de l’Asie est occupé par une grande forêt, la
taïga, qui laisse place près de l’océan Arctique à une végétation de mousses et
d’arbustes, la toundra.
3. L’Asie sèche
L'ouest du continent asiatique est beaucoup plus aride et les déserts sont nombreux :
déserts d'Arabie, de Syrie ou d'Irak, désert iranien, désert du Thar au Pakistan (où les
hivers sont chauds), déserts du Karakoum, du Takla-Makan, de Gobi en Asie centrale
(où les hivers sont froids). Mais que l'hiver soit chaud ou froid, les précipitations restent
toujours très faibles.
Pour autant, la vie dans ces régions n'est pas impossible : on peut en effet cultiver la
terre, à condition de l'irriguer. Le principal problème est donc celui de l'eau. C'est
pourquoi les villes et les villages sont généralement situés près des sources ou des
grands fleuves, comme par exemple Bagdad qui longe le Tigre.
L'Asie est le plus vaste et le plus peuplé des continents. Son extension en latitude
favorise l’existence de plusieurs formes de relief, de divers types de climats qui offrent
une mosaïque de milieux. Sa population est aussi très diverse.
Un désert La taïga
Paysage du Népal
Questions de cours
1) Quelles sont les différentes formes de relief de l’Asie ? (Précisez des exemples)
2) À combien de mètres culmine le mont Everest ?
3) Sur quelle montagne se trouve le mont Everest ?
4) Quelles sont les différentes zones climatiques de l’Asie ?
Réponses argumentées
L’Asie est un continent marqué par de fortes disparités socio-économiques : y cohabitent les
pays les plus riches et les pays les plus pauvres du monde. Sa division en plusieurs blocs n’a
pas permis la mise en place d’un mécanisme continental d’intégration.
L’IDH
Les pays de l’Asean ont beaucoup à gagner en coopérant avec la Chine et en assurant leur
place dans la chaîne de valeur de sorte que la division du travail asiatique (et, partant,
internationale) représente un continuum. Puisqu’ils se situent déjà aujourd’hui entre les NPI et
la Chine, il leur suffirait de préserver leur position pour que l’intégration soit un succès. (…)
Les enjeux pour l’Asean sont d’une importance majeure, mais, compte tenu de
l’hétérogénéité de ce groupement et de sa faiblesse vis-à-vis de ses voisins, il faut distinguer
trois sous-groupes : tout d’abord Singapour, dont le niveau de développement est
équivalent à celui des NPI ; ensuite les pays à revenu et développement intermédiaire, tels
que l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines et la Thaïlande ; enfin les pays les plus pauvres : le
Cambodge, le Laos et le Vietnam. (…)
En ce qui concerne les pays les moins développés de l’Asean, des inconnues subsistent. (…)
Diana Hochraich, L’intégration régionale en Asie depuis l’entrée de la Chine dans l’OMC, juillet 2004
ANZUS :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………...……………………………………………………………
OTASE :
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……………………………………………………………………………...……………………………………………………………
ANZCERTA :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………...……………………………………………………………
NEI :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………...……………………………………………………………
OPEP :……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………...…………………………………………………
Correspondance
Correspondance entre les espaces sous régionaux et les pays
A- Asie occidentale 1- Russie
B- Asie sud est 2- Bahreïn
C- Asie centrale et continentale 3- Indonésie
D- Asie orientale 4- Singapour
Questions de cours
1) Quel est le pays leader en Asie ?
L’Océanie est un continent, situé dans l’hémisphère Sud. Il donne sur l’océan Indien
à l’ouest et sur l’océan Pacifique à l’est. L’Océanie est composée de plusieurs milliers
d’îles, parfois éloignées de milliers de kilomètres les unes des autres. L’Océanie
le moins peuplé) pour une superficie de 8,5 millions de km² environ, soit une densité
de population de moins de 4 habitants au km² (la plus faible de tous les continents
habités). Sydney (en Australie) est la plus grande ville d’Océanie avec environ 3,6
millions d’habitants
Vanuatu.
Plus petit des cinq continents avec, l’Océanie présente des particularités qui la
archipel), ses limites imprécises, sa position latitudinale entre les domaines tropical et
austral.
Pays Capitales
Australie Canberra
Belau Koror
Fidji Suva
Kiribati Tarawa
Îles Marshall Majuro
Micronésie Palikir
Nauru Yaren
Nouvelle-Zélande Wellington
Papouasie-Nouvelle-Guinée Port Moresby
Îles Salomon Honiara
Samoa Apia
Tonga Nuku'alofa
Tuvalu Funafuti
Vanuatu Port-Vila
Questionnaire
1) Qu’est ce qu’une île ? Un archipel ?
2) Quels sont les différents archipels qui forment l’Océanie ?
3) Quelle est la plus grande île de l’Océanie ? (Précisez sa superficie)
4) Dans quels océans se trouve l’Océanie ?
5) De quelle superficie est l’Océanie ?
Mots croisés
A C D
1
B
2
3
4
Horizontalement Verticalement
1- La plus grande île de l’Océanie de km2 A- Le plus grand océan du monde (176 M)
2- Le tropique Nord B- La capitale de l’Australie
3- L’Océan du sud de l’Australie C- La mer au sud-est de l’Australie
4- Une des archipels océaniens D- Ile dont la capitale est Wellington
Dans l’ensemble sous développée, l’économie insulaire de l’Océanie s’affirme difficilement grâce au
tandem Australie – Nouvelle Zélande.
Bien que géographiquement morcelée, cette région stratégique affiche une sérieuse volonté
d’intégration.
L’Océanie est un continent insulaire marqué par une diversité d’îles. Les plus grandes d’entre elles,
l’Australie et le Nouvelle-Zélande. Il existe de forts clivages entre les îles et les efforts d’intégration n’ont
pas permis d’unifier tous les pays du continent.
Nouvelle Papouasie –
Australie Fidji
Zélande Nouvelle Guinée
Ratu Josefa
Chef d’Etat Elisabeth II Elisabeth II Elisabeth II
Iloïlovatu Uluïvuda
Franck
Premier Ministre Kevin Rudd Helen Clark Michael Soumare
Bainimarama
Dollar Dollar
Dollar fidjien Kina
Monnaie australien néozélandais
(0,44074 euro) (0,52175 euro) (0,25074 euro)
(0,59749 euro)
Commentaire
Correspondance
Quelle capitale correspond à chacun de ces pays ?
1- Australie A- Wellington
LA PLANETE TERRE
LE MONDE
Penda Dieye Jean Dieye
CEM de Meckhé village CEM Lamine Gueye
Édition 2015
PROGRAMME EC 4e
CHAPITRE I :
CHAPITRE II :
CHAPITRE III :
l’Enfant
Le Sénégal : une Nation, un Etat
Éducation Civique Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~4~
Le Sénégal : une Nation, un Etat
1. Au plan politique
2. Au plan social
La paix au Sénégal repose en grande partie sur le dialogue entre les différentes
religions. L’islam et le christianisme continuent de réunir les Sénégalais à l’occasion
des fêtes religieuses comme la Tabaski, la Korité, Noel, Pâques, les Pèlerinages).
La nation n’est pas cependant une idée et une création figées. C’est un processus
dynamique, un projet en perpétuelle évolution à travers le renforcement les valeurs
de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance, de justice sociale, de
solidarité, etc.
La nation sénégalaise est indivisible. Ses racines sont ancrées dans sa culture. Ce
trésor culturel est légué par les anciens royaumes de la Sénégambie. La construction
de notre nation se consolide grâce aux défis que le pays doit relever.
Éducation Civique Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~5~
Le Sénégal : une Nation, un Etat
Au Sénégal il y a, certes, une diversité culturelle, mais cette pluralité n’empêche pas
le respect de la différence et l’unité dans la diversité.
Éducation Civique Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~6~
LA NATION SENEGALAISE : UNITE ET DIVERSITE : SUPPORT DE COURS
La Devise
La devise de la République du Sénégal est : " Un Peuple – Un But – Une Foi ".
Elle traduit notre volonté de vie commune, c’est-à-dire notre volonté (Une Foi), d’Unité (Un Peuple),
pour la Construction nationale (Un But).
Le Drapeau
Le drapeau de la République du Sénégal est composé de trois bandes verticales et égales, de
couleur verte, or et rouge. Il porte, en vert, au centre de la bande or, une étoile à cinq branches.
Le Vert, pour les Musulmans, est la couleur du drapeau du Prophète. Pour les Chrétiens, il est le
symbole de l’espérance. Pour les Animistes, il est le symbole de la fécondité. L’Or est signe de richesse,
il représente le fruit du travail pour un peuple qui a donné la priorité aux problèmes économiques, dont
seule la solution permettra l’élévation du niveau de culture. C’est le second objectif de la nation
sénégalaise. Or l’Or — le Jaune — est, en même temps, couleur des Arts et des Lettres ; couleur de
l’Esprit. le Rouge rappelle la couleur du sang, couleur de la vie, donc du sacrifice consenti par toute la
Nation, mais aussi la détermination ardente et la force résolue qui anime chacun de ses fils dans la
lutte contre le sous développement..
L’Etoile est un signe assez fréquent dans la symbolique négro-africaine. Elle a cinq branches pour
marquer l’ouverture du Sénégal aux cinq continents. Elle représente le ciel et partant les valeurs
spirituelles, singulièrement chez un peuple qui ne vit pas seulement de riz et de pain. Elle est verte pour
signifier, plus particulièrement, l’espoir qu’exprime la Jeune Indépendance de la République du
Sénégal
Éducation Civique Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~7~
Le Sénégal : une Nation, un Etat
L’Etat est une entité politique constitué d’un territoire bien délimité, d’une population
et d’un pouvoir politique. Il existe plusieurs types d’états qui jouent plusieurs rôles et
assurent diverses fonctions.
2. L’expression de l’Etat
L’État est invisible. Il est impersonnel et impérissable. Pourtant il manifeste son autorité
par le pouvoir politique et le pouvoir administratif.
a) Le pouvoir politique
Dans un état, les populations obéissent aux autorités politiques qui sont investies aux
missions d’ordre général sans qu’ils aient le droit de refuser. C’est le pouvoir politique.
Pour exercer ce pouvoir, l’État s’appuie sur les forces de l’ordre (la police, l’armée, la
gendarmerie). Cependant l’autorité ne doit pas être fondée sur la répression mais sur
le consentement de tous.
b) Le pouvoir administratif
L’autorité centrale ne pouvant gouverner de loin, il délègue son pouvoir à des
Éducation Civique Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~8~
Le Sénégal : une Nation, un Etat
2) l’Etat fédéral
L’Eta fédéral est un regroupement de plusieurs États dont les populations
hétérogènes partagent la même nationalité et sont soumises à une même autorité.
Les États fédérés ont en commun des institutions communes comme le
gouvernement fédéral, une Assemblée fédérale, une police fédérale, etc. Chaque
État fédéré a aussi ses propres institutions qui s’occupent des affaires locales propres.
C’est l’exemple des Etats-Unis, du Nigeria, de l'Allemagne, de la Belgique, la Russie,
l'Inde, le Brésil, l'Australie, etc. Ils n'ont généralement pas le droit de
faire sécession unilatéralement.
3) L’Etat confédéral
La confédération est une association entre plusieurs états indépendants qui décident
d’unir leurs forces et leurs moyens pour poursuivre des objectifs communs.la
confédération est une fédération limitée, car chaque état confédère sa souveraine.
Exemple : Suisse.
L’état est donc un appareil structuré reconnu et accepté de tous sur lequel le
pouvoir s’appuie pour exercer son autorité et assurer l’organisation collective de la
société. C’est une réalité abstraite qui a commencé à s’affirmer dès que les
communautés humaines ont éprouvé le besoin de s’organiser pour sortir de la
barbarie. Il s’appuie toujours sur un certain nombre de critères pour exister et
s’exprime à travers plusieurs pouvoirs.
Éducation Civique Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~9~
Les institutions de la République
Dans un état, le pouvoir exécutif désigne le pouvoir chargé d’exécuter les lois, de
définir les règles nécessaires à leur application et de gérer les affaires courantes de
l’Etat. Avec le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire il est l’un des trois pouvoirs
constituant un état.
2) Le gouvernement
Il est dirigé par le Premier ministre. Ce dernier est nommé par le président de la
république selon l’article 49 de la Constitution. Le Premier ministre propose la liste des
membres de son gouvernement au président de la République qui nomme les
ministres par décret.
Le fonctionnement désigne la manière dont le pouvoir exécutif fait son travail. Ainsi il
dépend des pouvoirs et des attributs qui lui confèrent la Constitution. Chacune des
deux institutions a des pouvoirs bien déterminés. C’est l’exercice de ces pouvoirs qui
fait fonctionner l’exécutif.
Les pouvoirs du gouvernement sont ceux qui sont conférés au Premier ministre et aux
ministres. Exemple le Premier ministre nomme aux emplois civils déterminés par la loi. Il
assure l’exécution des lois et dispose du pouvoir réglementaire. Il préside le conseil
interministériel. Certains pouvoirs du président peuvent être délégués au premier
ministre. Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la
direction du Premier Ministre. Il est responsable devant le Président de la République
et devant l’Assemblée Nationale qui peut provoquer la démission du Gouvernement
par le vote d’une motion de censure.
Le pouvoir exécutif est le plus important des pouvoirs dans le fonctionnement d’un
Etat. Au Sénégal, il est à la base du fonctionnement de l’État et son chef est
considéré comme le moteur des institutions.
I. L’Assemblée Nationale
L’Assemblée Nationale du Sénégal a été instituée le 20 Août 1960. Le nombre des
députés était de 80 députés en 1960. L’effectif est passé de 100 en 1978, 120 en 1983,
en 140 en 1998 et 150 depuis 2002.
Les 150 députés de l’Assemblée Nationale sont aussi élus au suffrage universel direct
pour un mandat de cinq ans selon deux modes de scrutin :
a- 90 députés sont élus au scrutin de liste départementale majoritaire. Dans chaque
département, la liste qui a la majorité prend l’ensemble des postes de députés.
b- 60 députés sont distribués sur une liste nationale proportionnelle selon un quotient
obtenu par le rapport du nombre de votants sur le nombre de postes (60). Chaque
liste obtient autant de postes que de nombre de fois le quotient. Les postes restants
sont distribués aux listes qui ont les plus forts restes.
Le parlement a un rôle législatif. Il vote et discute les propositions de loi ainsi que les
projets de loi présentés par le gouvernement. Les députés votent la loi de finance
c’est-à-dire le budget de l’Etat.
Les députés peuvent poser des questions écrites ou orales aux membres du
dans notre pays les pouvoirs du parlement ne sont pas étendus. Le président de la
être saisi d’un recours visant à faire déclarer une loi anticonstitutionnelle.
des présidents. Ils dressent les procès verbaux et inscrivent les noms des
députés qui demandent la parole et constatent les votes. Ils font aussi le
dépouillement du scrutin.
lois.
La loi
La loi est votée par l’Assemblée nationale. L’initiative des lois appartient concurremment au
président de la République, au Premier ministre, aux députés.
La loi fixe les règles concernant :
les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour
l’exercice des libertés publiques, les sujétions imposées par la Défense nationale aux
citoyens en leur personne et en leurs biens,
le statut de l’opposition,
la nationalité, l’état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux, les
successions et libéralités,
la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables, la
procédure pénale, l’amnistie, la création de nouveaux ordres de juridictions et le
statut des magistrats,
l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures,
le régime d’émission de la monnaie,
le régime électoral de l’Assemblée nationale et des assemblées locales,
les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l’Etat,
les nationalisations d’entreprises et les transferts de propriété d’entreprises du secteur
public au secteur privé.
La loi détermine les principes fondamentaux :
de l’organisation générale de la Défense nationale,
de la libre administration des collectivités locales, de leurs compétences et de leurs
ressources,
de l’enseignement,
du régime de la propriété, des droits réels et des obligations civiles et commerciales,
du droit du travail, du droit syndical et de la sécurité sociale,
du régime de rémunération des agents de l’Etat.
Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l’Etat dans les conditions et
sous les réserves prévues par une loi organique. Les créations et transformations d’emplois
publics ne peuvent être opérées que par les lois de finances.
Les lois de programme déterminent les objectifs de l’action économique et sociale de l’Etat.
Le plan est approuvé par la loi.
Après son adoption par l’Assemblée nationale, la loi est transmise sans délai au Président de
la République pour promulgation.
Le Président de la République promulgue les lois définitivement adoptées dans les huit jours
francs qui suivent l’expiration des délais de recours visés à l’article 74 de la Constitution.
Le délai de promulgation est réduit de moitié en cas d’urgence déclarée par l’Assemblée
nationale.
Dans le délai fixé pour la promulgation, le Président de la République peut, par un message motivé,
demander à l’Assemblée une nouvelle délibération qui ne peut être refusée. La loi ne peut être votée
en seconde lecture que si les trois cinquièmes des membres composant l’Assemblée nationale se sont
prononcés en sa faveur.
Le Conseil constitutionnel peut être saisi d’un recours visant à faire déclarer une loi inconstitutionnelle :
- par le Président de la République dans les six jours francs qui suivent la transmission à lui faite de
la loi définitivement adoptée,
- par un nombre de députés au moins égal au dixième des membres de l’Assemblée nationale,
dans les six jours francs qui suivent son adoption définitive.
Le délai de la promulgation est suspendu jusqu’à l’issue de la seconde délibération de l’Assemblée
nationale ou de la décision du Conseil constitutionnel déclarant la loi conforme à la Constitution.
Dans tous les cas, à l’expiration des délais constitutionnels, la promulgation est de droit ; il y
est pourvu par le Président de l’Assemblée nationale.
2) La Cour d’Appel
C’est une juridiction de second degré. Elle examine les affaires déjà jugées par les
tribunaux départementaux et régionaux.
a) La Cour de Cassation
Elle détient des pouvoirs formés contre les décisions de la Cour d’Appel. Elle se
prononce par la voie du recours en cassation sur les jugements rendus en dernier
ressort par les juridictions subordonnées.
b) Le Conseil d’Etat
Il juge de l’excès de pouvoir des autorités exécutives. Il est compétent dans le
contentieux des inscriptions sur les listes électorales et des élections aux conseils des
collectivités territoriales.
c) Le Conseil Constitutionnel
Il connait la constitutionnalité des lois et des engagements internationaux, des conflits
de compétence entre l’exécutif et le législatif, des conflits de compétence entre le
Conseil d’Etat et la Cour de Cassation ainsi que les exceptions d’inconstitutionnalité
soulevés devant le Conseil d’Etat ou la Cour de Cassation.
Ses décisions s’imposent aux pouvoirs publics et aux administratifs. En revanche il ne
contrôle pas la loi issue d’un referendum car elle est l’expression directe de la
souveraineté nationale.
Elle juge les comptes des comptables publics. Elle vérifie la régularité des recettes et
des dépenses et s’assure du bon emploi des crédits, fonds, et valeurs gérées par les
services de l’Etat ou par les autres personnes morales de droit public. Elle assure la
vérification des comptes et la gestion des entreprises publiques et organismes à
participation financière publique. Elle sanctionne les fautes de gestion commises à
l’égard de l’Etat, des collectivités locales et des organismes soumis à son contrôle.
Le pouvoir judicaire garantit les libertés publiques et les droits fondamentaux. En effet,
cela ne servirait à rien si les magistrats réellement indépendants ne pouvaient
défendre les individus contre les violations et les abus des pouvoirs publics. Au terme
de l’article 98 de la Constitution, « les juges ne sont qu’à l’autorité de la loi dans
l’exercice de leurs fonction ». Les principales garanties de l’indépendance des juges
résident dans leur inamovibilité et l’institution d’un Conseil supérieur de la
magistrature.
Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il est exercé par le
Conseil constitutionnel, le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation, la Cour des Comptes et les Cours et
Tribunaux.
La loi prévoit aussi un Conseil supérieur de la magistrature, une Haute Cour de justice devant laquelle
les membres de l’exécutif répondent de leurs actes. Le Conseil d’Etat est juge en premier et dernier
ressort de l’excès de pouvoir des autorités exécutives. La Cour de cassation se prononce par voie du
recours en cassation sur les jugements rendus en dernier ressort par les juridictions inférieures. Le
pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il est exercé par le
Conseil constitutionnel, le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation, la Cour des Comptes et les Cours et
Tribunaux.
Dans les détails, le pouvoir judiciaire est organisé comme suit : Le Conseil constitutionnel comprend
cinq membres dont un président, un vice-président et trois juges. La durée de leur mandat est de six
ans. Le Conseil est renouvelé tous les deux ans à raison du président ou de deux membres autres que
le président, dans l’ordre qui résulte des dates d’échéance de leurs mandats. Les membres du Conseil
constitutionnel sont nommés par le Président de la République. Les conditions à remplir pour pouvoir
être nommé membre du Conseil constitutionnel sont déterminées par la loi organique Le mandat des
membres du Conseil constitutionnel ne peut être renouvelé. Il ne peut être mis fin aux fonctions des
membres du Conseil constitutionnel avant l’expiration de leur mandat que sur leur demande ou pour
incapacité physique, et dans les conditions prévues par la loi organique. Les magistrats autres que les
membres du Conseil constitutionnel et de la Cour des Comptes sont nommés par le Président de la
République après avis du Conseil supérieur de la Magistrature. Les magistrats de la Cour des Comptes
sont nommés par le Président de la République après avis du Conseil supérieur de la Cour des
Comptes. Les juges ne sont soumis qu’à l’autorité de la loi dans l’exercice de leurs fonctions. Les
magistrats du siège sont inamovibles. La compétence, l’organisation et le fonctionnement du Conseil
supérieur de la Magistrature ainsi que le statut des magistrats sont fixés par une loi organique. Cette
disposition est valable pour l’organisation de la Cour des Comptes. Le pouvoir judiciaire est gardien
des droits et libertés définis par la Constitution et la loi. Le Conseil constitutionnel connaît de la
constitutionnalité des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre
l’exécutif et le législatif, des conflits de compétence entre le Conseil d’Etat et la Cour de Cassation,
ainsi que des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant le Conseil d’Etat ou la Cour de
Cassation. Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles
s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.
Le Conseil d’Etat est juge en premier et dernier ressort de l’excès de pouvoir des autorités exécutives. Il
connaît des décisions de la Cour des Comptes par la voie du recours en cassation. Il est compétent en
dernier ressort dans le contentieux des inscriptions sur les listes électorales et des élections aux conseils
des collectivités territoriales. Il connaît, par la voie du recours en cassation, des décisions des Cours et
Tribunaux relatives aux autres contentieux administratifs, à l’exception de ceux que la loi organique
attribue expressément à la Cour de Cassation. En toute autre matière, la Cour de Cassation se
prononce par la voie du recours en cassation sur les jugements rendus en dernier ressort par les
juridictions subordonnées. La Cour des Comptes juge les comptes des comptables publics. Elle vérifie
la régularité des recettes et des dépenses et s’assure du bon emploi des crédits, fonds et valeurs gérés
par les services de l’Etat ou par les autres personnes morales de droit public. Elle assure la vérification
des comptes et de la gestion des entreprises publiques et organismes à participation financière
publique. Elle déclare et apure les gestions de fait. Elle sanctionne les fautes de gestion commises à
l’égard de l’Etat, des collectivités locales et des organismes soumis à son contrôle. Sauf cas de flagrant
délit, les membres du Conseil constitutionnel ne peuvent être poursuivis, arrêtés, détenus ou jugés en
matière pénale qu’avec l’autorisation du Conseil et dans les mêmes conditions que les membres du
Conseil d’Etat, de la Cour de Cassation et de la Cour des Comptes. De même, sauf cas de flagrant
délit, les membres du Conseil d’Etat, de la Cour de Cassation et de la Cour des Comptes ne peuvent
être poursuivis, arrêtés, détenus ou jugés en matière pénale que dans les conditions prévues par la loi
organique portant statut des magistrats. Des lois organiques déterminent les autres compétences du
Conseil constitutionnel, du Conseil d’Etat, de la Cour de Cassation et de la Cour des Comptes ainsi
que leur organisation, les règles de désignation de leurs membres et la procédure suivie devant elles.
libertés fondamentales)
électoral
L’Etat de droit est un concept désignant tout État qui s’applique à garantir le respect des
libertés publiques. Ce concept s’accompagne du principe de bonne gouvernance qui est
de nos jours nécessaire pour les États face aux défis du développement et pour leur stabilité
politique.
I. L’Etat de droit
L’État de droit est un concept désignant tout État qui s’applique à garantir le respect
des libertés publiques, c’est-à-dire le respect des droits de l’homme et des libertés
fondamentales, par la mise en place d’une protection juridique. Dans un État de
droit, les autorités politiques elles-mêmes sont soumises au respect du droit.
De nos jours, l’acception d’État de droit tend à faire davantage référence à un État
garantissant, par l’intermédiaire de son système juridique et constitutionnel, les droits
individuels de ses citoyens contre l’arbitraire du pouvoir. Dans son acception
courante, cette définition dissocie donc d’un côté les démocraties, assimilées à des
États de droit et, de l’autre, les États totalitaires, qui nient les libertés individuelles
élémentaires.
C’est la Déclaration de 1789 qui affirme ce rôle de l’État, en affirmant que « le but de
toute association politique est la conservation de ces droits ». L’État n’est légitime que
s’il préserve les droits de l’homme. On parle d’État de droit.
L’État lui-même est donc soumis au droit. Il doit lui obéir. Dans un État de droit, le
gouvernement ne peut pas prendre pour prétexte l’intérêt supérieur de la patrie pour
justifier une injustice individuelle. Il n’y a pas de place pour la « raison d’État ».
Le respect des droits de l’homme dans un État se traduit par des lois qui garantissent
les libertés fondamentales. On parle de libertés publiques pour désigner l’ensemble
des droits et des libertés individuelles et collectives qui sont reconnus et garantis par
l'État. Si l’on dresse aujourd’hui la liste de ces libertés, on aboutit à une définition de la
démocratie.
Ainsi, la loi garantit :
– la liberté d’aller et venir, la sûreté, la protection de la vie privée, le droit de
propriété ;
– l’égalité d’accès à la justice, le droit pour toute personne à un défenseur, le libre
accès à son dossier, la présomption d’innocence ;
– les libertés de pensée et d’expression : la liberté d’opinion, la liberté religieuse, la
liberté de l’expression artistique, etc. ;
– les libertés collectives: la liberté d’association, de réunion, de manifestation, de la
presse, syndicale, le droit de grève, etc.
Éducation Civique Classe de 4e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~ 21 ~
Démocratie et Droits de l’homme
II. la bonne gouvernance
La bonne gouvernance se définit comme la manière dont les autorités en exercice
gèrent les ressources économiques et sociales d'un pays, d’une communauté ou
d’une institution en faveur de son développement, à travers un ensemble de
principes :
• le respect du droit et des droits humains,
• la transparence et l’efficacité de la gestion des affaires,
• la lutte contre la corruption,
• la promotion de la démocratie et le développement participatif et durable.
La bonne gouvernance met en exergue la capacité des pouvoirs publics à
normaliser les rapports de l’État avec ses membres en vue de promouvoir une
dynamique adhésive plus soutenue de ces derniers à ses actions dans la mesure où ils
y trouvent le cadre de leur épanouissement effectif et durable.
La bonne gouvernance constitue aujourd’hui le seul système politique dont la
rationalité est capable de viabiliser l’espace public de l’Etat de droit.
L’instauration d’un État de droit et la pratique d’une bonne gouvernance sont les
seuls gages pour le décollage économique d’un pays. Dans notre pays, certes l’Etat
de droit est instaurée, mais la bonne gouvernance n’est pas effective.
II. Historique
C’est d’abord en Angleterre que les idées sont développées : dès 1689, le Parlement
adopte une Déclaration des droits, qui limite les pouvoirs du roi et reconnaît un
certain nombre de libertés pour ses sujets. En France, elles sont exposées par les
philosophes des Lumières : Jean-Jacques Rousseau, Montesquieu ou encore Voltaire.
Ces principes fondent aussi la Déclaration d’Indépendance américaine de 1776.
C’est l’ensemble de ces textes qui inspire en 1789 les rédacteurs de la Déclaration
des droits de l’homme et du citoyen.
Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de
conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente
Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion,
d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance
ou de toute autre situation.
2. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du
pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant,
sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Article 4
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous
toutes leurs formes.
Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Article 6
Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.
Article 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit
à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute
provocation à une telle discrimination.
Les droits des femmes sont les prérogatives appartenant aux femmes en tant que telles, de
tous les âges, qui existent indépendamment de leur institution ou leur interdiction par la loi ou
la coutume dans une société particulière. Les droits des femmes font partie de la notion plus
générale de droits de l'homme.
Pendant des siècles, dans presque toutes les sociétés, les femmes n’ont pas bénéficié
des mêmes droits que les hommes. Considérées par les hommes comme inférieures à
eux, elles ont dû se battre pour obtenir l’égalité des sexes dans les domaines de
l’éducation, du travail, de la politique et de la famille.
Ce combat, principalement initié par les femmes occidentales, s’est étendu dans les
dernières décennies au monde entier. Il n’est pas terminé : des millions de femmes
doivent encore lutter pour pouvoir étudier et travailler, défendre leur place dans la
famille et dans la société et participer à la vie politique.
Outre les femmes dont les droits sont protégés, il existe d’autres couches a la société
appelé personnes vulnérables au rang desquelles figurent les enfants et les personnes
handicapés. Ces derniers ont des droits qui doivent être promus et protégés par les
états.
A l’instar de tous les êtres humains, les enfants possèdent des droits qui doivent être
respectés par tous. Il en va de même pour les personnes vulnérables comme les
handicapés qui ne doivent souffrir que d’une discrimination positive. La prise en
charge de ces droits et leur promotion sont du ressort de l’Etat. Ce dernier doit veiller
à l’application des conventions internationales ratifiées.