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1
L’exposition Beauté Congo (1926-2015) – Congo Kitoko s’est tenue à la Fondation
Cartier à Paris de juillet 2015 à janvier 2016. Nous abrégerons le titre sous la
forme usuelle : Beauté Congo. L’exposition était accompagnée d’un catalogue :
Beauté Congo, 1926-2015 : Congo Kitoko. Exposition, Paris, Fondation Cartier pour
l’art contemporain, du 11 juillet au 15 novembre. [Catalogue dirigé par André
Magnin] [Contient des entretiens avec Chéri Samba, JP Mika, Bodys Isek Kingelez
et Kiripi Katembo]. Paris : Fondation Cartier, 2015, 380 p., ill.
2
BAWIN (Julie), « L’artiste comme scénographe ou comment réinventer
l’écriture des expositions », Textyles. Revue des lettres belges de langue française,
(Bruxelles : Éd. Le Cri), n°40, 2011, p. 55-64 ; p. 55-56.
98)
7
La catégorie « peinture moderne » renvoie, dans le contexte congolais, à deux
groupes de peintres issus de deux générations et régions différentes : ceux que
l’on a appelés les « imagiers congolais », ces peintres (Lubaki, Djilatendo...)
« découverts » par Georges Thiry et promus en Belgique par Gaston-Denys Périer
durant l’entre-deux-guerres ; et après 1950, les peintres de l’atelier du « Han-
gar » d’Élisabethville au Katanga. Par peinture moderne, nous entendons, par
opposition aux arts « traditionnels » le plus souvent anonymes, les œuvres – sur
papier, puis sur toile – signées, et par là liées à un nom d’auteur. Au sujet des
imagiers congolais, voir e.a. : HALEN (Pierre), « À propos de Gaston-Denys
Périer et de la notion d’“art vivant” », Alternatives modernistes (1919-1939). Dossier
dirigé par Pierre Halen et Anne Neuschäfer. Bruxelles : Éd. Le Cri, 2001
(Textyles, Revue des lettres belges de langue française, n°20, p. 46-56) ; disponible sur :
http://textyles.revues.org/913 [consulté le 22.05.2016] ; et ID., « Les douze
travaux du Congophile : Gaston-Denys Périer et la promotion de l’africanisme en
Belgique », Textyles, (Bruxelles), n°17-18, 2000, p. 139-150 ; en ligne :
http://textyles.revues.org/1391 [consulté le 22 mai 2016]. Voir aussi : CORNET
(Joseph-Aurélien) et al., 60 ans de peinture au Zaïre. Bruxelles : Les Éditeurs d’Art
Associés, 1989, 212 p. (et le compte rendu par Jean-Luc Vellut, dans Bulletin des
Séances de l’Académie Royale des Sciences d’Outre-Mer, t. 36, n°4, 1990, p. 633-659).
Il est à noter que, concomitamment à Beauté Congo, les peintures de Djilatendo
étaient exposées à la Kunsthalle Basel ; Patterns for (Re)cognition, une exposition du
plasticien belge Vincent Meessen en proposait une lecture personnelle par une
superposition de son propre geste artistique à celui du peintre congolais. Cette
exposition a inspiré une sévère (et à nos yeux, injuste) critique à Patrick
Mudekereza : MUDEKEREZA (Patrick), « Remixage de l’Afrique, une nouvelle
fois », Contemporaryand, le 24 décembre 2015 : http://www.contemporaryand.
com/fr/magazines/remixing-africa-again/ [consulté le 15 mai 2016].
100)
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Il est l’auteur, entre autres, des célèbres masques-bidons, largement exposés
récemment à Paris, au Musée Dapper, au moment de l’exposition Initiés : Bassin
du Congo (2013).
9
MICHEL (Serge), « La querelle du sculpteur et du milliardaire », Le Monde
Afrique. Les débats, Cahiers du « Monde », n°21973, mercredi 9 sept. 2015, p. 6.
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JACQUET (Claire), avec la collaboration d’André Magnin (conseiller artistique)
et de Florent Mazzoleni (conseiller scientifique), Folk art africain ? Créations
contemporaines en Afrique subsaharienne (catalogue d’exposition). Bordeaux : éditions
Confluences, 2015, 127 p.
11
KODJO-GRANDVAUX (Séverine), « Non, l’Afrique n’est pas folklorique ! »,
Jeune Afrique, 15 octobre 2015 : http://www.jeuneafrique.com/mag/271023/
culture/non-lafrique-nest-pas-folklorique/ [consulté le le 15 mai 2016].
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Parfois orthographié Pierre Romain-Desfossés. Peintre français, spécialisé dans
les sujets de marine, né en 1887 à Brest, mort à Lubumbashi en 1954. La Seconde
Guerre mondiale l’amène en Afrique centrale, d’abord en A.E.F., notamment à
Brazzaville, puis au Congo Belge, d’abord au Kivu, puis au Katanga où il amène
À propos de Beauté Congo (101
avec lui son « ordonnance » le peintre Bela, dit Bela Sara en raison de son origine
tchadienne (il est originaire de Fort-Archambault, aujourd’hui Sarh, et de la col-
lectivité « Sara »). En 1944, il s’installe à Lubumbashi, où il fonde et anime l’ate-
lier dit « le Hangar », qui devint ensuite l’« Académie d’art populaire congolais ».
En 1945, il est un des initiateurs de l’Union Africaine des Arts et des Lettres
(UALL). Au sujet de son œuvre, voir la contribution d’Anna Seiderer.
13
FRAITURE (Pierre-Philippe), « Les Statues meurent aussi. Resnais, the death and
the after-death of African art », International Journal of Francophones Studies, vol. 18,
n°2-3, 2015, p. 191-214.
14
HEINICH (Nathalie), Le Triple Jeu de l’art contemporain. Paris : Minuit, 1998,
380 p.
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« Reprendre » est une allusion à l’article de V.Y. Mudimbe dans lequel il ques-
tionne l’usage de la tradition dans l’art contemporain : MUDIMBE (V.Y.) « Repren-
dre : Enunciation and Strategies in Contemporary African Arts », in : OGUIBE
(O.) & ENWEZOR (O.), dir., Reading the Contemporary. African Art from Theory to
the Marketplace. London : Institute of International Visual Arts ; Cambridge (MA) :
MIT Press, 1999, 432 p. ; p. 32-47 ; ID., « “Reprendre”. Énonciations et stra-
tégies dans les arts africains contemporains », in : VAN BALBERGHE (É.) et al.,
éd., Papier blanc, encre noire. Cent ans de culture francophone en Afrique centrale (Zaïre,
Rwanda et Burundi). Bruxelles : Labor, coll. Archives du Futur, 1992, 2 vol.,
XCIV-690 p., ill. ; t. II, p. 491-517.
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L’exposition Beauté Congo (1926-2015) – Congo Kitoko s’est tenue à la Fondation
Cartier à Paris de juillet 2015 à janvier 2016 ; l’exposition Folk art africain ?
Créations contemporaines en Afrique subsaharienne s’est tenue au FRAC Aquitaine de
Bordeaux de septembre à décembre 2015. ; Body Talk : féminisme, sexualité et corps,
FRAC Lorraine de Metz (d’octobre 2015 à janvier 2016) ; Lumières d’Afriques,
Théâtre National de Chaillot (novembre 2015).
À propos de Beauté Congo (103
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LEQUEUX (Emmanuelle), « De New York à Paris, la folie des artistes afri-
cains », Beaux-Arts Magazine, mars 2016, p. 38-51.
18
Beauté Congo, 1926-2015 : Congo Kitoko, op. cit. ; JACQUET (Claire), MAGNIN
(André) et MAZZOLENI (Florent), Folk art africain ? Créations contemporaines en
Afrique subsaharienne. [catalogue d’exposition]. Bordeaux : Éd. Confluences, 2015,
127 p., ill.
19
LEQUEUX (E.), « De New York à Paris… », art. cit.
20
En 1989, Magiciens de la terre est la première exposition européenne réunissant
dans la même salle des artistes contemporains occidentaux et non occidentaux.
Magiciens de la terre. Retour sur une exposition légendaire. Sous la direction de Jean-
Hubert Martin et Annie Cohen-Solal. Paris : Éditions Xavier Barral / Centre
Georges Pompidou, 2014, 400 p. Cette exposition essuie depuis de nombreuses
critiques : on lui reproche son parti pris d’exposer surtout des artistes dits « auto-
didactes ». Voir à ce sujet : HARNEY (Elizabeth), In the Senghor’s Shadow. Art Poli-
tics, and the Avant-Garde in Sénégal. Durham / London : Duke University Press,
2004, 316 p. Ou encore : MURPHY (Maureen), « Des Magiciens de la terre à la
globalisation du monde de l’art : retour sur une exposition historique », Critique
d’art. Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain, n°41,
printemps-été 2013 [mis en ligne le 24 juin 2014, consulté le 5 mai 2016. URL :
http://critiquedart.revues.org/8307]
21
Emmanuelle Lequeux (art. cit.) cite dans le corps de son article bien d’autres
contributeurs mais ne leur accorde pas le même statut.
104)
22
(1922-2011). Spécialiste du Nigeria, de la poésie et du théâtre, également
enseignant et, plus tard, directeur-fondateur de l’Iwalewa-Haus à l’Université de
Bayreuth (1981-1997).
23
BEIER (Ulli), Contemporary Art in Africa. Londres : Frederick A. Praeger Publi-
shers, 1968, 173 p.
24
« Les œuvres de Twins Seven-Seven avaient un succès fou auprès des expatriés
américains et des expositions à l’ambassade étaient régulièrement organisées »
(entretien avec Cornélius Adepeba, professeur d’histoire de l’art, Institut of
African Studies, Université d’Ibadan (Nigeria), 12 août 2001). Voir aussi :
CROWTHER (Michael), « The Contemporary Nigerian Artist : His patrons, His
Audience and His Critics », Présence africaine, n°105/106, 1978, p. 130-145 ;
BEIER (Ulli), « Nigerian Art Patrons », African Art, (Los Angeles), août 1988,
p. 82-83 ; Wole Soyinka, dans son autobiographie fictionnelle, Ibadan. Les années
pagailles [Ibadan. The Penkelemes Years], évoque notamment Femi Johnson, directeur
d’une grande compagnie d’assurance ibadanaise. Il se décrit lui-même comme
mécène incontournable des troupes de théâtre : SOYINKA (Wole), Ibadan. Les
années pagailles. Mémoires 1946-1965. Traduit de l’anglais (Nigeria) par Etienne
Galle. Arles : Actes Sud, 1997, 499 p. ; p. 104-106 ; EDIGBE (J.O.S.), Artwork
collectors : the Art and Living 2. Lagos / London / Los Angeles / Lusaka : Artifacts
international Ltd, 1989-1990, XV-281 p.
25
MAGNIN (A.), « 90 ans d’art moderne et contemporain au Congo », dans Beauté
Congo, 1926-2015 : Congo Kitoko, op. cit., p. 22-25.
À propos de Beauté Congo (105
26
En 1986, l’historien de l’art Kojo Fosu propose une classification de l’art
contemporain africain, tout comme Cornelius Adepegba dans les années 1990 ;
cf. FOSU (Kojo), 20th Century Art of Africa. Accra : Artists Alliance, 1993, IV-
245 p. ; ADEPEGBA (Cornelius), Nigerian Art : its Traditions and Modern Tendencies.
Ibadan : Jodad Publisher, 1995, IX-168 p.
27
Voir le brillant exposé de Nathalie Heinich à propos de cette notion : HEINICH
(Nathalie), « Art contemporain et fabrication de l’inauthentique », Terrain, sep-
tembre 1999, p. 5-16 [mis en ligne le 9 mars 2007, consulté le 15 février 2016
sur le site : http://terrain.revues.org/2673].
28
C’est ce qui fait dire à Jean Pigozzi, l’un des grands collectionneurs d’art
contemporain d’Afrique : « Un art extraordinaire est en train d’émerger, créé par
des artistes aux noms étranges qui j’imagine ne connaissent ni Picasso ni Klee, ni
Michel-Ange ni Matisse... et je ne peux même pas les situer sur le globe » (cité
par Elizabeth Harney, In the Senghor’s Shadow, op. cit., p. 233).
29
À ce sujet, lire : KASFIR (Sidney), « African Art and Authenticity : A Text with
a Shadow », in : Reading the Contemporary, op. cit., p. 88-113.
30
ARAEEN (Rasheed), « Our Bauhaus, others Mudhouse », Third Text Africa, n°6,
spring 1989, p. 3-14. Ou encore : PICTON (John), « In Vogue or The Flavour of
the Month, the New Way to Wear Black », in : Reading the Contemporary, op. cit.,
p. 114-127.
106)
37
DUPRE (Georges), « La signification de la perspective dans sept tableaux de
Tshimbumba Kanda-Matulu », dans Art pictural zaïrois. Sous la direction de
Bogumil Jewsiewicki. Lille : Presses du Septentrion, 1992, p. 140 ; PICTON
(John), « Undressing Ethnicity », African Arts, vol. 34, n°3, 2001, p. 60-73, 93-
95.
38
Decolonising Archives, éd. en ligne, 2016, http://www.internationaleonline.org/
bookshelves/decolonising_archives ; Decolonising Museums, éd. en ligne, 2015,
http://www.internationaleonline.org/bookshelves/decolonising_museums ; De-
colonising knowledge and aesthetics, 2012-2014, Centre for Postcolonial Studies,
Goldsmiths University of London & Matadero Madrid ; http://www.mav.org.es
/documentos/ensayos%20nov/Decolonial%20aesthetics_MATAGOLD.pdf [sites
consultés le 15 mars 2016].
39
MAGNIN (A.), « 90 ans d’histoire de l’art au Congo », dans Beauté Congo, 1926-
2015 : Congo Kitoko, op. cit., p. 22 ; MURPHY (Maureen), « Des Magiciens de la
terre à la globalisation du monde de l’art : retour sur une exposition historique »,
Critique d’art. Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain,
108)
tion et que, une fois déconstruite, elle ouvre sur l’écriture d’une
histoire de l’art dont – à une bien plus grande échelle – l’histoire
mondiale de l’art ne peut faire l’économie.
Emmanuelle SPIESSE 40
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L’exposition fut prolongée jusqu’à fin janvier 2016.
45
MAGNIN (A.), « 90 ans d’art moderne et contemporain au Congo », dans Beauté
Congo, 1926-2015 : Congo Kitoko, op. cit., p. 25.
110)
46
BENJAMIN (Walter), L’Œuvre d’art à l’époque de la reproductibilité technique
[1955]. Paris : Gallimard, 2000, 281 p.
47
ACHEBE (Chinua), Morning Yet on Creation Day. Michigan : Heinemann
Educational, 1975, 19 p.
48
La sélection a été faite par Vincent Kenis et Césarine Sinatu Bolya.
À propos de Beauté Congo (111
53
Extrait du film d’André Scohy, Peintres bantous. Bruxelles : CID, 1952, 12’.
54
BOFANE In Koli (Jean), « Démystifier la tradition », dans Beauté Congo, 1926-
2015 : Congo Kitoko, op. cit., p. 58.
55
Expression d’André Scohy dans Peintres bantous, op. cit.
À propos de Beauté Congo (113
59
Modernités plurielles 1905-1970. Sous la direction de Catherine Grenier. Paris :
Éditions du Centre Pompidou, 2013, 256 p. ; Modernités plurielles. Album de l’ex-
position. Sous la direction de Catherine Grenier. Paris : Éditions du Centre
Pompidou, 2013, 60 p. ; Modernités plurielles 1905-1970. La nouvelle présentation des
collections du Musée National d’Art moderne. Paris : Centre Pompidou, 2013, bande-
annonce de 3,54 minutes, consultable sur le site du Centre Pompidou :
https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/ccARK9/rMdxzgK#undefined
[mis en ligne en 2013 ; consulté le 11.05.2016].
60
Marcel Gotène est décédé quelques mois auparavant, en février 2013.
61
À propos de l’École de peinture de Poto-Poto, voir : LODS (Pierre), « Les
peintres de Poto-Poto », Présence africaine, n°24-25, 1997, p. 326-330 ;
ITALIAANDER (Rolf), « Les graveurs de Poto-Poto », Journal de la Société des
Africanistes, vol.30, n°30-2, 1960, p. 229-231 ; LEBEUF (Jean-Paul), « L’École des
peintres de Poto-Poto », Africa. Journal of the International African Institute, vol. 26,
n°3, 1956, p. 277-280 ; Catalogue de la cinquième édition de la biennale du CICIBA.
Libreville : CICIBA, 1994, 128 p. ; AKA-EVY (Jean-Luc), « Les arts au creuset de
la pensée congolaise contemporaine », Cahiers d’études africaines, n°198-199-200,
2010, p. 1215-1240 ; GREANI (Nora), « Soixante ans de création à l’École de
peinture de Poto-Poto », Cahiers d’études africaines, n°205, 2012, p. 259-267.
À propos de Beauté Congo (115
Son objectif principal est de fournir aux « masses » les images d’un
futur espéré. Les artistes sont donc sommés d’exalter les progrès
(réalisés et à venir) de la technologie et de la science moderne. Usi-
nes, tracteurs, structures d’extraction de pétrole en mer, labora-
toires de recherche de pointe, mais aussi accessoires de mode et
portraits des leaders politiques ont tous leur place au sein de ce
courant artistique. Dès lors, les trois œuvres sélectionnées dans le
cadre de l’exposition Modernités plurielles apparaissent comme l’ex-
pression d’une tendance de la modernité, parmi d’autres, dans
l’histoire de l’art nationale.
Cette remarque trouve un écho avec la récente exposition Beauté
Congo à la Fondation Cartier pour l’Art contemporain, une expo-
sition consacrée spécifiquement cette fois à l’art du Congo-
Kinshasa 65. Au rez-de-chaussée, un espace entier est dévolu aux
« peintres populaires ». L’art « populaire » semble constituer ici une
catégorie clairement identifiée, réunissant les maîtres de l’exubé-
rance des couleurs : Chéri Samba, Chéri Chérin, Moké, JP Mika,
Monsengo Shula, etc. Or, dans l’usage de cette catégorie esthétique,
déjà problématique en soi 66, il règne une certaine confusion à
l’échelle nationale. En effet, il existe un autre art populaire, absent
de l’exposition, qui se caractérise par un nombre défini de chromos
articulés aux séquences de l’histoire sociale et politique locale,
comme la sirène Mami Wata, la destinée politique de Patrice
Lumumba, ou encore les scènes de punition à la chicotte 67. D’abord
65
De très nombreux comptes rendus de cette exposition sont disponibles sur la
Toile (Le Monde, Jeune Afrique, El Pais, RFI, etc.) Pour une approche critique suc-
cincte, voir : GREANI (Nora), « Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko. Ce que
“populaire” veut dire », Histoire@Politique, n°27, 2015, consultable sur le site :
Histoire@Politique. Revue électronique du Centre d’histoire de Sciences Po,
http://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=1&rub=comptes-
rendus&item=548 [mis en ligne en 2015 ; consulté le 11.05.2016].
66
À ce sujet, voir : BOURDIEU (Pierre), La Distinction. Critique sociale du jugement
[1979]. Paris : Éd. de Minuit, 2016, 686 p. ; SHUSTERMAN (Richard), « Diver-
tissement et art populaire », Mouvements, n°57, 2009, p. 12-20 ; MARTIN (Denis-
Constant), « Cherchez le peuple... Culture, populaire et politique », Critique inter-
nationale, vol. 7, n°1, 2000, p. 169-183. À propos de l’art pictural de la Répu-
blique Démocratique du Congo, voir : Art pictural zaïrois. Sous la direction de
Bogumil Jewsiewicki. Québec : Les Éditions du Septentrion, 1992, 282 p. ;
FABIAN (Johannes), Remembering the present. Painting and popular history in Zaïre.
Berkeley : University of California Press, 1996, 348 p.
67
JEWSIEWICKI (Bogumil), Mami Wata. La peinture urbaine au Congo. Paris :
Gallimard, 2003, 236 p., ill. ; ID., « Mémoires picturales et sens du présent :
peinture urbaine au Congo contemporain », dans Du musée colonial au musée des
cultures du monde. Sous la direction de Dominique Taffin. Paris : Maisonneuve et
Larose, 2000, 245 p. ; p. 127-146.
À propos de Beauté Congo (117
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Peinture populaire au Congo. Exposition temporaire du 07.10.2016 au
22.01.2017, au Musée Pop-Up (en remplacement du Musée royal de l’Afrique
centrale durant ses travaux de rénovation).
69
Chercheuse associée au LAHIC-IIAC.