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Etude n°16 du Lundi 31 Octobre 2022 (Lekh Lékha)

Perle de Paracha : « Et
J’agrandirai ton nom »
Dans son interprétation de ce verset : « Et J’agrandirai
ton nom », Rachi explique que cette promesse faite à
Avraham est à mettre en relation avec l’expression de
la Téfila : « D. de Yaakov ». Par ailleurs, le Talmud
dans le Traité Brakhot, enseigne que tout celui qui
appelle « Avraham » par « Avram », transgresse une
Mitsva positive car il est écrit : (Béréchit 17, 5) «Ton
nom ne s'énoncera plus, désormais, Avram : ton nom
sera Avraham, car je te fais le père d'une multitude de
nations ».

Toutefois, pour Yaakov, il est permis de continuer à


l’appeler « Yaakov » bien qu’Hachem lui ait aussi
changé son nom et le nomma Israël après son combat
contre l’ange d’Essav. Comment expliquer cette
différence entre Avraham et Yaakov ? Pourquoi
n’est-on pas obligé d’appeler Yaakov uniquement par
son nouveau nom : « Israël » ?
D’après le Rémez, les noms d’Avraham, Its’hak et
Yaakov comportent un total de treize lettres. De même,
les noms des Matriarches : Sarah, Rivka, Ra’hel et Léa
comportent aussi un total de treize lettres. Si on cumule
les treize lettres des Patriarches avec celles des
Matriarches, on obtient le chiffre vingt-six qui
correspond au nom d’Hachem. Si on avait conservé le
nom « Avram », il aurait manqué une lettre pour arriver
à un total de vingt-six lettres. Il aurait donc fallu pour
compenser ce manque appeler « Yaakov » (formé de 4
lettres) par le nom « Israël » (5 lettres). C’est donc là le
sens simple du verset cité au début. Si on ajoute une
lettre au nom d’Avram en l’appelant Avraham, il est
alors permis d’appeler Yaakov uniquement par ce nom
et non pas par « Israël ».

Santé selon la Torah : Qu’est-il


conseillé de manger le soir ?
Le Rambam a rapporté qu’avant d’aller dormir, il
prenait quelquefois une soupe de poulet ou quelques
pistaches ou encore des amandes : « En hiver, je me
contente de boire un verre de vin même si de manière
générale, il ne faut pas passer la nuit en ayant faim ».

Un homme en bonne santé n’a pas besoin de manger


plus de deux repas par jour. Toutefois, il est conseillé
pour les personnes malades ou les personnes âgées
de prendre des repas légers plus fréquemment.

Éducation : Les trois étapes de


l’éducation
1. Avant la naissance : c’est le moment idéal de prier
pour l’enfant afin qu’il devienne un érudit en Torah,
avec de bons traits de caractère, qu’il ait la crainte du
Ciel et qu’il suive les voies d’Hachem.

2. Au moment de la petite enfance : dès qu’il


commence à parler, le père lui enseignera le verset
suivant : « Torah Tsiva Lanou Moshé Moracha Kéhilat
Yaakov ». Il est important que l’enfant l’entende
souvent, même s’il n’est pas en âge de le comprendre.

3. Quand l’enfant est plus grand : on lui enseignera


progressivement les Mitsvot pour qu’il les connaisse et
qu’il puisse plus tard les accomplir.
Cacheroute : Lois relatives à
l’immersion des ustensiles
1. Si de la vaisselle en métal ou en verre a été
fabriquée par un non-Juif, on ne pourra s’en servir
seulement si on la trempe au préalable dans une
source d’eau naturelle ou dans un Mikvé de 40 Séa.
Cette loi est toujours valable même si les ustensiles
sont neufs et même si on les a achetés chez un Juif.

2. Un non-juif qui se convertit doit cachériser sa


vaisselle et la tremper dans une source d’eau ou dans
un Mikvé sans prononcer la bénédiction.

3. Si on souhaite s’approprier un ustensile qui avait été


déjà utilisé par un non-Juif, il faudra le tremper après
l’avoir préalablement cachérisé car il a absorbé le goût
des aliments non Cachers.

Lois quotidiennes : Une Téfila


avec ferveur
1. On doit prier en étant concentré. Par conséquent, on
veillera autant que possible à prier dans un endroit
calme, à l’écart d’éléments perturbateurs.

2. Il ne faut pas prier en face d’un miroir ou d’un portrait


accrochés au mur.

3. Si on n’arrive pas à prier avec concentration à cause


de l’agitation des enfants ou pour d’autres raisons mais
que l’on s’est au moins concentré dans le Chmoné
Essré sur la première bénédiction (des Patriarches) et
sur le paragraphe de « Modim », on sera acquitté.
Toutefois, si on n’a pas réussi à prier avec
concentration alors que d’habitude on y arrive, on
pourra alors prier une seconde fois en disant la
formulation suivante : « Si je ne suis pas astreinte à
cette seconde prière, qu’elle soit considérée comme
une prière d’offrande ».

Récit du Jour : « Utilise


beaucoup d’eau ! »
Voici l’histoire d’un couple qui avait décidé de se
rapprocher d’Hachem et de se renforcer dans la
pratique des Mitsvot. Leur situation financière étant très
précaire, l’épouse se rendit chez une Rabbanite
réputée pour ses bénédictions, avec l’espoir de
bénéficier d’une amélioration. Au lieu de lui poser
toutes sortes de questions sur son état et lui prodiguer
une longue bénédiction, la Rabbanite commença par la
réconforter puis elle lui conseilla : « Sois très large au
moment de faire Nétilat Yadaïm, ne fait pas
d’économies. Utilise beaucoup d’eau ! »

La femme prit soin de bien suivre les conseils de la


Rabbanite. Son mari ne tarda pas à trouver un travail
très bien rémunéré et ils vécurent dans l’abondance…

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