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Sommaire
● Veillée de Hochaana Rabba : programme spécial sur Torah-Box
● Ségoula pour un bon accouchement : aujourd'hui, Hochaana Rabba
● Hochaana Rabba : coutumes du 7ème jour de Souccot
Durant toute la "veillée de Hochaana Rabba", depuis la sortie de Chabbath Samedi 3 au soir à 21h jusqu'à
dimanche matin 6h20, l'équipe Torah-Box vous propose 12 cours-vidéo exclusifs retransmis non-stop
depuis Jerusalem, à l'adresse : www.torah-box.com/hochaana
03h10 - Rav Itshak 'Haviv - Hochaana Rabba : L'aboutissement des fêtes : l'humilité
04h35 - Rav Moché Kaufmann - Gog OumaGog : se repentir avant la fin du jeu
Aujourd'hui, jour de Hochaana Rabba, les femmes enceintes peuvent appliquer une Ségoula importante de Rabbi
'Haim Falaggi [Moèd léKol 'Hay 24-25] pour obtenir un bon accouchement en son temps, une délivrance facile
d'enfants qui vivront longtemps, avec l'aide d'Hachem :
« Maître du monde, il est clair et révélé devant Toi que parce que ‘Hava a mangé de l’arbre de la connaissance,
elle a provoqué par sa faute la venue de la mort dans le monde et les douleurs de l’enfantement, et si j’avais été là
à ce moment-là, je n’en aurais pas mangé, et je n’en aurais profité d’aucune manière, de même que je n’ai pas
voulu rendre ce etrog impropre à la mitsva pendant tous les jours de la fête qui sont passés. Et maintenant, je l’ai
rendu impropre parce que sa mitsva est terminée, et je n’ai pas transgressé Tes mitsvot. Accepte avec faveur ma
prière et ma supplication que je ne meure pas à cause de mon enfant et à cause de la naissance. Sauve-moi, que
je donne naissance facilement et tranquillement, sans douleur et sans difficulté, et qu’il ne m’arrive rien de mal ni à
moi ni à l’enfant, car Tu es un D. sauveur. »
Pniné haTorah
Commentaires sur les 5 livres de la Torah. Chaque paracha éclairée par des histoires, paraboles et
midrachim captivant, issues des enseignements de nos Maîtres.
Le septième jour de Souccot est appelé Hocha'ana Rabba. Ce jour-là, on abonde en étude de la Torah et en
supplications.
Il est dit dans le Midrach : « Hachem a dit à Avraham Avinou : Je suis unique dans Mon monde et tu es unique
dans ton monde. Dans le futur, Je donnerai à tes enfants un jour spécial afin de réparer leurs fautes, c’est
Hocha’ana Rabba. Si les fautes de tes enfants n’ont pas été réparées pendant Roch Hachana, elles le seront à
Yom Kippour. Et sinon, elles le seront à Hocha’ana Rabba ».
Le Peuple saint d’Israël a pour coutume de rester toute la nuit éveillé pendant Hocha’ana Rabba. Ils étudient la
Torah, en suivant l’ordre "Krié Mo’ed" et lisent le ‘Houmach Dévarim, le Midrach Rabba sur la Paracha"Vézot
Habérakha" et après le milieu de la nuit, tout le livre des Téhilim avec quelques paragraphes des supplications
jusqu’au petit matin.
Les textes qu’il est important de lire cette nuit-là se situent dans la première moitié de la nuit. Ainsi, il sera
préférable d’organiser la venue des fidèles au Beth Haknesset au moins deux heures et demie avant le milieu de la
nuit. Ceci, afin qu’à ‘Hatsot(milieu de la nuit), ils aient déjà terminé de lire le ‘Houmach Dévarim. Et non, comme
dans certaines communautés, où l’on commence tardivement et l’on rate ainsi le principal du "Tikoun" de la nuit.
Si l’on sait qu’on ne pourra pas rester éveillé toute la nuit, l’attitude correcte à adopter sera la suivante : on devra
lire, au début de la nuit, tous les textes mentionnés sauf les Téhilim, puis on ira un peu se reposer, sur son lit, dans
la Soucca. Quand on se lèvera, on fera les ablutions des mains, on dira la bénédiction sur celles-ci et les
bénédictions de la Torah. Puis, on lira les Téhilim avec l’assemblée et le matin avant la prière, on ne redira pas les
bénédictions de la Torah.
Si on mange un peu de gâteau pendant cette nuit d’étude, on prendra soin de ne pas en manger une quantité de
Celui qui a veillé toute la nuit récitera au lever du jour les bénédictions du matin et les bénédictions de la Torah,
excepté la bénédiction "'Al nétilat yadaim". Il fera les ablutions des mains sans bénédiction. Il ne dira pas non plus
la bénédiction "Acher yatsar", sauf s’il a satisfait ses besoins. Cependant, il y a certaines personnes, parmi les
achkénazes, qui ont l’usage d’écouter les bénédictions du matin et les bénédictions de la Torah de quelqu’un qui a
vraiment dormi, qui aura l’intention de les acquitter de l’obligation. En tous cas, l’habitude des séfarades est
différente, chacun dit les bénédictions, et même les achkénazes seront autorisés à les dire eux-mêmes.
Le moment de l’aube est fixé 72 minutes temporaires avant le lever du soleil (Nets ha’hama), et celui qui dit les
bénédictions de la Torah avant ce moment, prononce des bénédictions inutiles, d’après le Choul’han ‘Aroukh et la
majorité des décisionnaires. Cependant, il sera permis, selon la loi stricte, de dire les bénédictions du matin à partir
du milieu de la nuit (‘Hatsot).
La prière du matin
Il sera fort comme le lion et ne s’endormira pas pendant la lecture du Chém’a et de la ‘Amida, afin de ne pas perdre
son mérite. Il sera bon que l’officiant ne récite pas la prière sur des airs qui risqueraient d’en allonger la durée, mais
qu’il prie mot à mot, légèrement rapidement, afin que les fidèles ne s’endorment pas.
Après la récitation du Hallel, il est d’usage que les fidèles tournent autour de la Téva sept fois avec leur Loulav. En
faisant ces Hakafot autour de la Téva qui ressemble au Mizbéa’h, nous pourrons faire tomber les murailles de nos
ennemis et les éliminer, de la même manière que les Bné Israël firent sept fois le tour de Jéricho jusqu’à en faire
tomber les murailles. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.436)
Après la prière de Moussaf, on prendra cinq ‘Aravot attachées ensemble, dont la longueur est au moins de trois
téfa’him (24 cm), et on les frappera cinq fois, et pas plus, sur un sol non carrelé, afin de perpétrer l’usage que les
Néviim ont instauré pour le peuple.
A chaque coup donné contre le sol, on pensera à l’une des cinq lettres suivantes, dans l’ordre :
Mém-Noun-Tsadik-Fé-Khaf(sofit).
Dans la mesure où certains disent que les Mitsva des ‘Aravot s’accomplit en les agitant, et d’autres qu’il faut
frapper le sol avec, il est bien d’être rigoureux et de l’accomplir des deux manières.
L’usage est qu’après cette Mitsva, on retourne dans la synagogue ouvrir le Heikhal et entonner ensemble le
passage "Nichmat Kol ‘Haï" jusqu’à « Ou mé’olam vé’ad ‘olam ata Kel ». Ensuite, on prononce la phrase suivante :
« Haréi ana’hnou mékablim ‘aléinou bli néder kabalat guémoura lomar ‘nichmat kol ‘haï’ béyom hocha’ana raba
léchana habaa, baèt hazot a’har téfilat cha’harit ou moussaf. Véyéhi ratson milifnéi Avinou chébachamaïm
chéya’htom otanou béssefer ‘haïm tovim, vénizké véni’hié chanim rabot né’imot, vénaguila vénismé’ha
biyéchou’atékha », « Voici nous prenons sur nous, sans promesse, la charge importante de dire "Nichmat Kol ‘Haï"
le jour de Hocha’ana Rabba pour l’année à venir, à ce moment-là après la prière du matin et de Moussaf. Que ce
soit la volonté de notre père qui est dans les cieux, qu’Il nous inscrive dans le livre de la vie et que nous méritions
de vivre de longues et bonnes années, que nous nous réjouissions lors de Ta délivrance ».
Le jour de Hocha’ana Rabba, on lira deux fois le Mikra (c’est-à-dire les versets de la Torah) et une fois le
Targoum(partie traduite du texte, écrite en marge de la Paracha, appelée Targoum Onkélos) de la Paracha"Vézot
Habérakha". Si on a oublié ou que l’on n’a pas eu la possibilité de le faire, on les lira la nuit de Sim’hat Torah ou le
matin avant la prière.
Se séparer de la Soucca...
Avant d’aller à la synagogue pour la prière, le soir de Sim’hat Torah, on rentrera dans la Soucca et on dira : « Yéhi
ratson miléfanékha Hachem Elokaï vElokéi avotaï chébizkhout kioum mitsvat Soucca zot chékiamnou ni’hié
vénizké léchana habaa léchev bé Souccat ‘oro chel Léviathan ». « Que ce soit Ta volonté Hachem notre D.ieu et
D.ieu de nos pères que par le mérite de l’accomplissement de cette Mitsva de Soucca que nous avons réalisée,
nous vivions et nos méritions l’année à venir de nous asseoir dans la Soucca faite de peau du Léviathan(La
Soucca du Machia’h) ». Comme il est dit (Yiov 30, 21) : « Cribleras-tu sa peau de dards et sa tête de harpons
barbelés ».(Kol Bo ; Rama Chap. 667)