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Etude n°17 du Mardi 1er Novembre 2022 (Lekh Lékha)

Perle de Paracha : « Et tu seras


une bénédiction »
Une des explications de ce verset se trouve dans une
discussion entre Hachem et Avraham. « Les
bénédictions sont données dans ta main. Jusqu’à
maintenant, elles étaient dans Ma main. J’ai béni Adam
et Noa’h. Et à partir de maintenant, tu béniras celui que
tu désires. »

Le Maguid de Douvno explique ainsi : il parait normal


qu’un professionnel se munisse d’un outil approprié
pour son travail. Par exemple, le tailleur possède des
outils et des fils nécessaires à la couture. L’agriculteur
possède quant à lui une bêche et une pioche. On serait
fort étonné de trouver chez ce même agriculteur des
aiguilles ! Toutefois il est possible qu’un homme
possède toutes sortes d’outils : c’est le cas d’un
commerçant qui vend des outils pour tous types de
professions.

Il en est de même pour Avraham. Comme il était le


père de nombreuses nations, Hachem lui a donné la
capacité de bénir les hommes avec un éventail très
large de bénédictions. Il pouvait bénir chacun selon sa
demande et son besoin spécifique.

Santé selon la Torah : L’excès


alimentaire
Rabbi Na’hman de Breslev s’exprima ainsi : «
Lorsqu’un homme mange trop, il laisse dominer son
côté animal. En effet, un homme a la possibilité de
s’arrêter de manger au moment où sa raison le lui dicte
mais s’il laisse son désir le dominer, c’est un acte
purement animal… ». Le Rambam donna comme
conseil à son fils Rabbi Avraham : « Il faut manger en
quantité nécessaire pour être en bonne santé et l’excès
est à éliminer ! »

Éducation : Affection et fermeté


(1ère partie)
Il se peut que les parents n’arrivent pas toujours à
satisfaire les besoins affectifs de leurs enfants. Peu
importe la raison qui est à l’origine de ce manque, ces
enfants rechercheront à tout prix l’attention de leurs
parents et ils peuvent même en arriver à faire des
choses inacceptables.

Cacheroute : L’immersion des


ustensiles
1. En cas de doute sur un ustensile, à savoir s’il a déjà
été trempé ou pas, il faudra le tremper sans prononcer
de bénédiction au préalable. Les Sages ont interdit
l’utilisation d’ustensiles dont on n’a pas fait l’immersion.
Cette règle s’applique aussi bien à des ustensiles
utilisés pour la cuisson ou pour déposer simplement un
aliment et même pour une seule utilisation.

2. L’utilisation d’ustensiles non immergés même


pendant plusieurs années ne dispense pas pour autant
de l’obligation de les immerger. Il est permis de garder
chez soi des ustensiles qui n’ont pas encore été
trempés mais il est toutefois préférable de les immerger
dès que possible.

Lois quotidiennes : S'incliner


pendant la Téfila
1. On ne doit pas s'incliner dans la Téfila à des endroits
où les Sages n’ont pas demandé de le faire.

2. On doit s'incliner au début et à la fin des


bénédictions des « Avot » et de « Modim ».

Récit du Jour : « Des oignons en


échange d’ail... »
Le Maguid de Douvno arriva un jour dans la maison
d’un homme fortuné, qui maîtrisait également le Talmud
et qui fixait chaque jour de longs moments à son étude.
Le Maguid était venu le solliciter pour un don de
charité, pour une cause importante. Comme à son
habitude, le Maguid déploya devant son hôte, différents
commentaires de Torah, mettant en relief l’importance
de la Mitsva de Tsédaka. L’hôte ajouta lui-même de
remarquables explications à ce sujet, mais son
portefeuille, quant à lui, resta hermétiquement fermé…

Le Maguid de Douvno, voyant que la conversation


s’étendait sans qu’ils n’en viennent au fait, dit soudain
au riche personnage : « Laissez-moi vous raconter une
histoire. Dans une contrée très lointaine, la population
souffrait d’une terrible pénurie d’oignons. Un jour, un
pauvre arriva dans ce pays avec dans sa besace
quelques oignons pour son modeste repas. Lorsque les
habitants virent la précieuse denrée qu’il portait sur lui,
ils se réjouirent vivement et proposèrent à l’indigent de
fortes sommes d’argent en échange de ses oignons.
Lorsqu’ils les reçurent de sa main, ils mirent aussitôt la
plante en terre et purent ainsi cultiver cette denrée
devenue si rare chez eux.

Un autre indigent, ayant appris l’heureux sort de son


congénère, décida de l’imiter dans l’espoir de s’enrichir
: il remplit sa besace d’ail et entama la longue route.
Arrivé sur place, il présenta son ail aux habitants de la
ville, et tous se réjouirent également de cette denrée
qui, elle aussi, leur faisait défaut. Ils décidèrent donc
d’acheter l’ail à prix fort, et ils payèrent l’homme avec la
chose la plus précieuse dont ils disposaient : des
oignons… »

Le Maguid de Douvno garda le silence pendant


quelques minutes, le temps que son hôte s’imprègne
de ses paroles, et poursuivit d’une voix profonde :

« Vous aussi, mon ami, vous me payez des « oignons


en échange d’ail » ! Voilà déjà une bonne heure que
vous renchérissez sur les paroles de Torah que je cite
avec vos propres explications. Or, qu’est-il écrit dans la
Torah au sujet de celui qui s'est appauvri ? « Donne-lui
en fonction de ses besoins, de ce qui peut lui manquer

Or ce qui me manque aujourd’hui, ce ne sont pas des


commentaires en Torah mais bien de l’argent, pour les
pauvres en faveur desquels je suis venu vous
solliciter…

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