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Rapport final

Ces ouvrages sont constitués par :

 Les ouvrages de recharge de la nappe,
 Les digues de rétention,
 Les lacs collinaires.
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Ces ouvrages qui ont pour objectif principal la recharge de la nappe, permettent aussi la
stabilisation des lits des oueds.
Ils seront réalisés généralement en gabions au niveau des zones favorables à la recharge
identifiées pour alimenter les nappes surexploitées et celles assez exploitées (taux
d'exploitation > 70 %)
Digues (le rêtention
Ces digues d'une capacité de rétention de 5 000 à 10 000 m3 permettent la création de
points d'eau très utiles pour l'irrigation des plantations.
Elles seront réalisées en terres compactées, dans les zones assoiffées et au niveau des
petits affluents se trouvant dans des terrains argileux ou marneux.
Lacs collinaires
Ces ouvrages d'une capacité moyenne de 100 000 m3, permettent la mise en valeur locale
des terres agricoles et contribuent à la recharge de la nappe et à la protection contre les
inondations. Les sites des lacs proposés ont été identifiés de manière approximative sur la
base des cartes topographiques, compte tenu de la nécessité de créer des points au
niveau des zones à aménager, et parfois sur demande de la population.
Cependant certains sites ont été proposés dans un objectif de protection des retenues des
barrages et barrages collinaires contre l'envasement rapide ou de protection contre les
inondations.
3.3 - Contenu du plan d'amônaqement global
La superficie à aménager, couvre environ 67 000 ha, soit 96 % des zones sensibles à
l'érosion. En pratique cette superficie ne sera pas aménagée en totalité à cause de
certaines contraintes physiques et socio-économiques, ce qui donne une superficie
aménageable d'environ de 60.000 ha.
D'autre part, compte tenu de la répartition de la superficie à aménager par sous-bassins,
nous avons déterminé la répartition de la superficie aménageable par zone prioritaire :
• 19 000 ha au niveau des zones de priorité absolue.
• 21 000 ha au niveau des zones de priorité secondaire,
• 10 000 ha au niveau des zones peu prioritaires,
•
10 000 ha au niveau des zones non prioritaires.
Ainsi, la superficie à aménager effectivement au niveau des 2 premières zones prioritaires,
couvre environ 40 000 ha et celles des 2 dernières zones, couvrent 20 000 ha.
La première superficie sera traitée à court et à moyen terme, (1 à 10 ans), alors que la
deuxième superficie sera traitée à long terme (> 10 ans).
Signalons que la superficie totale à aménager est constituée par les actions qui sont
présentées dans la carte d'aménagement (voir plan N° 10) et qui sont les suivantes :
 Travaux de terrassement (banquettes mécaniques et manuelles).
 Techniques douces.
 Cordons en pierres sèches.
 Aménagement de parcours.
Pour les autres actions, nous avons estimé leur valeur en fonction de l'occupation des sols
et de la densité du réseau hydrographique.

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