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Génie Electrique
DUT EEAIT 2ère Année
TP ELECTRONIQUE
RESUME
HISTORIQUE
Date Version Motifs
22 janvier 2009 1 CREATION
5 Mars 2015 2 MODIFICATION
GROUPE
G1 S1 S2 S3 S4 S5 S6
G2 S6 S1 S2 S3 S4 S5
G3 S5 S6 S1 S2 S3 S4
G4 S4 S5 S6 S1 S2 S3
G5 S3 S4 S5 S6 S1 S2
G6 S2 S3 S4 S2 S6 S1
TP N° 1 : Filtre 1 : Filtres Actifs du 2 nd Ordre
Introduction :
Les filtres actifs sont constitués uniquement de résistances, de condensateurs et
d’éléments actifs (amplificateurs opérationnels la plupart du temps).
Ils présentent les avantages suivants :
- encombrement réduit
- faciles à réaliser donc moins coûteux
Cependant, les composants actifs limitent leur usage aux fréquences basses
(typiquement jusqu’à quelques dizaines de MHz) et présentent les inconvénients
suivants :
- introduisent du bruit
- limitent la tension maximale filtrable
- nécessitent une alimentation
Les filtres actifs se réalisent le plus souvent par la mise en cascade de cellules
élémentaires du second ordre (plus un circuit du premier ordre pour les filtres d’ordre
impair). Cette mise en cascade impossible à réaliser avec des éléments passifs devient
très aisée dans le cas de circuits actifs, car chaque circuit élémentaire possède une
impédance d’entrée élevée et une impédance de sortie faible.
Cependant, les filtres obtenus par cette méthode sont très sensibles aux dérives des
valeurs des composants. Des filtres à hautes performances peuvent être obtenus à partir
d’un prototype LC simulé à l’aide de composants actifs de façon à faire disparaître les
inductances (filtres à gyrateur).
MANIPULATION AVEC STRUCTURES DE RAUCH et SALLEN KEY
1.1. STRUCTURE DE RAUCH
1.1.1. Préparation théorique :
Nous considérerons l’amplificateur opérationnel idéal et utiliserons le montage suivant
1. Déterminer la fonction de transfert T(p) = Vs/Ve en fonction des éléments du circuit.
1
2. Mettre la fonction de transfert sous la forme : F ( p ) = Gm ,
w w
1 + 2m. j + ( j )2
w0 w0
i. Quelle est la nature du filtre ?
ii. Procéder à l’identification de G (gain statique), ω0 (pulsation propre non amortie)
et m (facteur d’amortissement).
3. Donner l’allure de la courbe de gain.
Application numérique : ω0 = 104 rad/s, Gm = 1, R = 1kΩ.
4. Calculer C2 et C5 pour m = 0,2 et m = 0.7.
1.1.2 Manipulation :
a-Etude indicielle
Ve(t) est un signal carré d’1V crête à crête et de pulsation ω0 /10. Pourquoi un tel choix ?
Relever les signaux de sortie et commenter.
Déterminer la pulsation propre amortie ou le temps de réponse à 10%.
b-Etude harmonique
Ve(t) est un signal sinusoïdal de valeur efficace 1V et de fréquence variable.
Tracer la courbe de gain G(db)=g(f), faire les mesures pour huit valeurs bien choisies.
c-Déduire des courbes les caractéristiques suivantes (lorsqu’elles existent) :
• La fréquence de résonance
• Le coefficient de surtension
• La fréquence de coupure
• La bande passante.
d- Tracer les diagrammes d’amplitude et de phase du filtre pour m=0,2 puis m=1.
1. Etablir la fonction de transfert du filtre ; la mettre sous la forme
1
F ( p) = Gm
w w 2
1 + 2m. j +(j )
w0 w0
Quel est le type de ce filtre ?
2. Donner les expressions et la signification des termes ω0 , Gm, m
a-Etude indicielle
Ve(t) est un signal carré d’1V crête à crête et de pulsation ω0 /10. Pourquoi un tel choix ?
Relever les signaux de sortie et commenter.
Déterminer la pulsation propre amortie ou le temps de réponse à 10%.
b-Etude harmonique
Ve(t) est un signal sinusoïdal de valeur efficace 1V et de fréquence variable.
Tracer la courbe de gain G(db)=g(f), faire les mesures pour huit valeurs bien choisies.
c-Déduire des courbes les caractéristiques suivantes (lorsqu’elles existent) :
• La fréquence de résonance
• Le coefficient de surtension
• La fréquence de coupure
• La bande passante.
d- Tracer les diagrammes d’amplitude et de phase du filtre pour m=0,2 puis
m=0.7.
Figure 1 : Gabarit passe bas normalisé pour Butterworth
Les fonctions de BUTTERWORTH sont telles que leurs modules s’écrivent sous la forme
1
T ( js ) =
æ f ö
2n
ç1 + ÷
n est l’ordre du filtre ç f c ÷ø
è
Détermination de l’ordre n du filtre
Soit le gabarit ci-dessous :
L’analyse du gabarit donne :
- A la fin de la bande passante on a:
1 é fp ù fp
T ( jf p ) = = T p ou G p = 10 log ê(1 + ( ) 2 n ú soit ( ) 2 n = 10 Gp / 10 - 1
æ f ö ë c û c f f
çç1 + ( p ) 2 n ÷÷
è fc ø
Le rapport donne :
f a 2 n 10 Ga / 10 - 1
( ) = G p / 10
fp 10 -1
Prenant le logarithme des deux membres de l’équation, on obtient finalement :
n³
[ G / 10
log (10 Ga / 10 - 1) /(10 p - 1) ]
2 log( f a / f p )
On choisit l'entier n supérieur ou égal au résultat comme ordre du filtre.
Une fois l’ordre connu, on peut calculer la pulsation de coupure wc à partir d’une des
deux équations d’atténuation. Ce qui donne :
w
wc = ou w = w p ou w a
(T (w ) - 1)1 / 2 n
2
Ensuite T(s) est trouvé grâce au tableau donnant les différents dénominateurs des
fonctions de Butterworth appelés polynômes de Butterworth 1/T(s):
2. MANIPULATION
2.1. Préparation théorique :
On considère le gabarit suivant :
2.1.1. Donner les paramètres Amin, Amax, fp et fa associés aux bandes passante et
atténuée de ce filtre passe bas
2.1.2. On souhaite réaliser un filtre de Butterworth.
- Donner l’expression générale de la fonction d’approximation.
- Déterminer l’ordre du filtre
- déterminer la fréquence de coupure fc
- Donner la fonction de transfert normalisée H(s) en se référant au tableau des
polynômes puis la dénormaliser.
2.1.3. Pour la réalisation, on choisit une structure de SALLEN-KEY à gain unitaire
dont la structure est la suivante :
- Combien de structure SALLEN KEY faut-il ? Faire le schéma du filtre complet. ?
- On choisit pour la structure 1 : C1= 22nF, Calculer C2, R1 et R2.
- On choisit pour la structure 2 : C1=80nF, Calculer C2, R1 et R2.
2.2. Manipulation
2.2.1. Cellules élémentaires : Pour chaque structure élémentaire faire l’étude
Fréquentielle avec Ve=1V.
- tracer les courbes d’atténuation,
- Déterminer les atténuations extrémales et les fréquences de coupures correspondantes
2.2.1. Filtre complet :
On associe les deux cellules, faire l’étude indicielle pour 100Hz,
- Relever la forme du signal et les caractéristiques associées.
- Que nous indique l’étude indicielle.
2.2.2. Filtre complet : On associe les deux cellules, faire l’étude fréquentielle. Ve =
1V
- Tracer la courbe d’atténuation. Déterminer les atténuations extrémales ainsi
que
les fréquences correspondantes.
- Tracer la courbe de déphasage
- Interpréter les résultats.
TP N° 3 : OSCILLATEUR
Préparation
L'amplificateur :
Calculer le gain en fonction de R1 et R2.
Le pont de Wien :
La fonction de transfert opérationnelle est :
.
Figure 7 : Pont de Wien Figure 8 : courbe de gain B(f)
R = 10 kW, C=10 nF
La courbe de B a l'allure ci-dessus. Calculer B0 = B( jw )
Calculer la fréquence de résonance F0.
F
Calculer la bande passante en fréquence BP Q = 0
BP
Montage de base de l'oscillateur
Rappel des 2 conditions d’oscillation :
1. j + ψ = 0 (égalité des arguments)
La figure ci-contre décrit les valeurs de j (déphasage de l'amplificateur A) et de ψ
(déphasage du pont de Wien B). La fréquence possible d'oscillation est donc Fo.
Figure 9 : Valeurs de ϕ
II.3 Mesures sur l'oscillateur à pont de Wien
Pont de Wien
Câbler le pont de Wien ci-dessous avec R = 10 kΩ et C = 10 nF.
Appliquer une tension sinusoïdale VE (2V d'amplitude) à l'aide d’un générateur de fonctions.
Visualiser sur l'oscilloscope les 2 tensions VE et VS.
En faisant varier la fréquence entre 200 et 10 kHz, relever un tableau des mesures VS, VE et f .
Ajouter le calcul de :
Tracer alors la courbe B( f ) .
* Quelle est la fréquence f0 de résonance?
* Quel est le gain max |B0|, à cette fréquence d'accord ?
* Mesurer, en disant comment et en précisant les mesures utilisées, la bande passante à − 3dB
(B=2Df). En déduire Q.
* Mesurer le déphasage entre VS et Ve à la résonance ; un Lissajous (X-Y) entre les tensions
VS et Ve permet une détermination précise.
Montage de base
a) Constater que vous avez entre A et B le pont de Wien étudié précédemment.
Constater qu'entre C et D vous avez l'amplificateur non inverseur de gain .
Comme en préparation mais avec les résultats mesurés précédemment :
- Quelle est la fréquence possible d’oscillation F0 ?
Figure 10 : Pont de WIEN Figure 11 : Montage de base
- En déduire la valeur de R1 correspondante.
Réaliser le montage figure 11 (R1 sera une boîte à décades de résistances).
Oscillateur
Enlever le générateur et relier B et C ainsi que D et A. Observer le signal en D; en cas de
fonctionnement incorrect on découplera les alimentations de l’AOP avec un condensateur de
1µF (ou 2,2µF) placé directement sur l’arrivée du ± 15V.
Pour quelle valeur de R1 obtient-on une oscillation correcte (sans instabilité) avec le minimum
de déformation ?
Relever ce signal.
Quelle est sa fréquence d’oscillation et son amplitude crête à crête ?
Etude du trigger
Réaliser le montage figure 12. Attaquer le avec un signal sinusoïdal de fréquence 1 kHz
d'amplitude 10V.
1. Relever simultanément les signaux e(t) et s(t).
2. En déduire les niveaux de seuil V1 et V2.
3. Relever le cycle s(e) en utilisant les voies X et Y en position DC et cadrées de façon que
l'origine des axes soit au centre de l'écran. Faire apparaître les seuils et le sens de parcours.
Oscillateur Astable
Réaliser le montage astable figure 13.
1. Relever simultanément les signaux VC(t) et Vs(t).
2. Mesurer la fréquence et l'amplitude des signaux en sortie VS.
Hypothèses de départ:
• Le signal d'entrée (v14) est un signal carré (0-10V) de fréquence f14 = cte.
• La PLL est verrouillée (ou accrochée): on a donc f4 = f14
• Le VCO délivre un signal carré (0-10V) de fréquence f4=fvmin+k0*v9, j4 représente le retard
de v4 sur v14
Si l'on veut traiter u(t) par voie numérique à l'aide d'un calculateur, il faut le représenter au
préalable par une suite de valeurs numériques ponctuelles prélevées régulièrement. Un tel
prélèvement est appelé échantillonnage.
Un échantillonnage représente un signal par une suite de valeurs ponctuelles :
1.2
.2. Schéma du montage.
On peut approcher le signal échantillonné (pour le « comprendre ») par la représentation suivante
Pour que la répétition périodique de ce spectre ne déforme pas le motif répété, Il faut et il suffit
que la fréquence de répétition (la fréquence d'échantillonnage) soit égale ou supérieure à
2 fois la fréquence maximum F du signal.
1.3. Le bloqueur
1.3.1. Lors de l’acquisition :
Le bloqueur permet de maintenir la valeur d’une tension échantillonnée ue pendant une durée Te
afin d’effectuer une conversion analogique- numérique..
1.3.2. Lors de la restitution :
Le bloqueur peut jouer le rôle d’ «interpolateur» c’est à dire reconstituer un signal analogique
us(t) à partir du signal échantillonné us_n par le biais d’une conversion numérique analogique.
us_n) est maintenue égale à us_(nTe) jusqu’au prochain échantillon us_[(n+1)Te].
Nous avons pour la reconstitution ici un filtre passe bas de fréquence de coupure
1.5. Etude théorique:
une source sinusoïdale de fréquence 1 kHz, et d'amplitude proche de 2 V . L’horloge est signal
carré d’amplitude 5V et de fréquence fe=40kHz et de rapport cyclique a.
1.5.1. Exprimer le signal échantillonné ue(t) en fonction de u(t) et de h(t).
1.5.2. Pour a= ; représenté le signal échantillonné ue(t) puis bloqué
1.5.3. Pour la reconstitution, on utilise un filtre d'ordre 2 puis d’ordre 4 réalisé par une cellule
Sallen and Key coupant à 3,4 kHz ; Faire le schéma des filtres
2. Manipulation :
2.1. Echantillonnage et blocage
2.1.1. Réglage de l’échantillonneur
L’horloge a une fréquence 40 kHz. Pour chaque position du sélecteur déterminer le signal
d’horloge. En déduire le rapport cyclique correspondant.
2.1.2. Régler le sélecteur de l’échantillonneur à la position 5. Injecter à l’entrée de
l’échantillonneur une source sinusoïdale de fréquence 1 kHz, et d'amplitude proche de 2 V.
Visualiser puis représenter les signaux : - Entrée (TP7), - Sorties (TP33 et TP35).
Conclure
Manipulation
1. Alimenter le module ANACOM1/1 comme indiqué sur le schéma
2. Mettre les commutateurs du module sur les positions suivantes :
a. Audio Input Select : EXT
b. Mode : DSB
c. Output Amplifier Gain : Maximum dans le sens des aiguilles d'une montre.
d. Speaker Switch : OFF
2. Régler le signal modulant à par du GBF sur une sinusoïde de 10 kHz et d'amplitude 2 Vpp.
Le raccorder au point test TP16.
II.1. Modulation d'amplitude
3. Dans le bloc BALANCED MODULATOR AND BANDPASS FILTER CIRCUIT I
tourner le curseur de niveau "Balance dial" au maximum.
9. Relever à l'oscilloscope le signal sur le point test TP9. Déterminer le taux de modulation k.
II.2. Modulation d'amplitude à porteuse supprimée (DBSP)
10. Dans le bloc BALANCED MODULATOR AND BANDPASS FILTER CIRCUIT I
tourner le curseur de niveau "Balance dial" au milieu.
11. Eteindre l'alimentation du module et mettre le microphone. Mettre le commutateur
AUDIO INPUT SELECT sur EXT et observer à l'oscilloscope les points tests PT1 PT3.
Essayer de parler sur le microphone et déterminer alors la fréquence maximale. A quoi
ressemble la parole à l'oscilloscope.
Divers Cx
signaux s(t) C R ŝ( t )
s’(t)
Détecteur d'enveloppe
Lorsque l'enveloppe supérieure (A+m(t)) ne s'annule pas, il est possible d'utiliser un
détecteur d'enveloppe pour démoduler le signal modulant.
La diode assure le redressement du signal modulé. Le condensateur C élimine la
porteuse. A ses bornes on retrouve des calottes sinusoïdales HF. Il faut choisir R-C tel
que Tp ≪ t=RC <Tm.
CX élimine l’offset pour rendre le signal alternatif.
Démodulation synchrone
Figure 2: Récepteur superhétérodyne
Figure 3: Fréquences à la sortie du mélangeur
.
Réaliser les conditions suivantes sur le module Anacom 1/1.
- Audio Input Select : INT
- Mode : DSB
- Output Amplifier Gain : au maximum à droite
- Speaker Switch : OFF
- Antenne : totalement étendue
Réaliser les conditions suivantes sur le module Anacom 1/2.
- Rx Input Select : ANT
- AGC : IN
- Detector : Diode
- Beat Frequency Oscillator : OFF
- Antenne : totalement étendue
Relier le canal 1 de l'oscilloscope au point test PT14
Mettre à sa valeur maximum l'amplitude de l'oscillateur audio. Régler la fréquence fm de
l'oscillateur audio à 3 kHz. Relever son amplitude Vm. C'est le signal modulant.
Dans le bloc OUTPUT AMPLIFIER tourner le curseur Gain à fond à droite.
Dans le bloc BALANCED MODULATOR AND BANDPASS FILTER CIRCUIT I mettre
curseur Balance à sa position maximum.
Mesurer à l'oscilloscope (voie 1) la fréquence f0 et l'amplitude A0 de la porteuse (PT 9).
Relier l'analyseur de spectre au point test PT13. Déterminer les fréquences de la
porteuse f0, de la BLS fs et BLI fi.
En ajustant le curseur d'accord du récepteur, l'ajuster jusqu'à obtenir un son audible.
Modulation de fréquence
.
Réaliser les conditions suivantes sur le module Anacom 2.
- Curseur Mixer / Amplifier : au maximum dans le sens des aiguilles d'une montre
- Commutateur VCO : OFF
Vérifier les curseurs suivants :
V.1. Modulateur à circuit résonant
- Commutateur Modulation : Reactance
1. Relier le canal 1 de l'oscilloscope au point test PT1. Il s'agit du signal audio que l'on va
caractériser.
2. Tourner au maximum le curseur Amplitude Audio Oscillator. En faisant varier sa fréquence,
noter (PT1) la valeur minimale fmmin et la valeur maximale fmmax.
3. Relier la sortie audio à l'entrée du modulateur (Modulator Circuits).
4. Régler l'amplitude du bloc Mixer/amplitude de sorte à avoir un signal centré en 0 et d'amplitude
crête-à-crête 1.2 Vau point test PT 34.
5. Régler la fréquence de la porteuse du bloc Reactance Modulator et observer son influence sur le
signal modulé PT34. Fixer la fréquence à 455 kHz.
6. Mettre l'amplitude du signal audio au minimum et sa fréquence au maximum.
7. Visualiser les signaux aux points tests PT13 et PT 34. Quelle différence constater ? Quel est le
rôle du module Mixer/amplifier Block ?
8. En diminuant lentement la fréquence du signal modulant pour avoir une variation de la tension
continue de polarisation de la base du transistor Vb (PT 11 par pas de 0.1 V), relever cette
tension Vb et la fréquence f0 du signal modulé (PT 34). Tracer la courbe f(Vb).
9. Mettre au maximum la fréquence du signal modulant.
Modulation de fréquence
Visualiser 10 à 20 périodes du signal au point test PT 34 à l'oscilloscope. Remarquer que le
signal n'est pas modulé.
Signal Modulé FM
10. Maintenant tourner l'amplitude du signal audio au maximum et observer le signal PT 34.
Remarquer que le signal n'est plus net. Utiliser le bouton d'expansion x10 de la voie X pour
une meilleure observation du signal FM. Expliquer le phénomène observé.
En faisant varier l'amplitude puis la fréquence du signal modulant, observer le signal modulé.
Quelle est l'influence de chaque paramètre sur le signal modulé.
11. Mettre au milieu le curseur REACTANCE MODULATOR CARRIER FREQUENCY.
Mettre au maximum le curseur Audio Oscillator amplitude.
Caractériser le signal au point test PT 34 en mesurant la tension crête – à – crête Vpp et la
fréquence f0.
12. Tourner lentement dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, l’amplitude du signal
audio et observer la décroissance de la déviation en fréquence.
13. Mettre un fréquencemètre au point test PT34. En faisant varier l'amplitude du signal audio,
mesurer les valeurs minimum f0min et f0max du signal correspondant aux valeurs minimum et
maximum de la tension VB (PT11). Vérifier sur le graphe tracé précédemment f(VB).
Quelle est l'excursion en fréquence Df ? Quelle est la largeur de bande LB ?
14. On veut maintenant observer le signal de la parole. Mettre le microphone et observer au point
test PT 34, le signal à la suite de paroles au microphone. A quoi ressemble spectre de votre
parole ?
Modulation de fréquence
3. Faire le schéma de la figure 9.b. Mettre le commutateur Reactance/varactor sur Reactance.
Régler la fréquence porteuse à 455 kHz. Le signal audio est utilisé maintenant pour
moduler la porteuse.
4. Visualiser les signaux modulant TP1 et démodulé TP 52 en synchronisant sur TP1 (trigger
ext). En prenant par la suite les signaux après les filtres passe bas aux points tests PT60 et
PT 73, expliquer les résultats observés.
5. Visualiser les signaux PT 1 et PT 73. Régler le gain du filtre Low Pass Filter/Amplifier
jusqu'à ce que les amplitudes des signaux soient identiques. Noter les différences
observées.
6. Régler le signal sinusoïdal d'un GBF à 100 mV crête-à-crête et de fréquence 2 kHz. Ce
signal constitue le bruit à mettre à l'entrée Noise du bloc Modulator Circuit. Visualiser le
bruit (PT5) et le signal FM (PT 34) en synchronisant sur le bruit. Noter les remarques.
7. Visualiser le signal modulant (PT1) et la sortie du filtre Passe bas (PT 73) en synchronisant
sur PT1. Noter les remarques.
8. Maintenant visualiser le signal au point test PT 52. Relever les signaux (PT1 et PT52).
Mettre le signal audio à son amplitude minimum. Relever le signal en PT 52.
9. Connecter le boc Amplitude Limiter entre la sortie du signal FM (FM Output) et le bloc
Foster-Seeley Detector. Observer la sortie du bloc Amplitude Limiter (PT 68) en
synchronisant sur PT5. Observer le point test PT 73 puis relever les signaux modulant et
démodulé.
10. Mettre l'amplitude du signal modulant au minium et visualiser le point test PT73 en
synchronisant avec PT1.
Remarquer l'influence du bruit sur le signal FM.
I. Etude théorique
Figure 1 : Asservissement
Les oscillateurs jouent un rôle très important dans les asservissements, les systèmes
digitaux et dans les circuits à base de temps notamment dans les appareils de télévision,
postes récepteurs et télécommunications (oscillateurs synchronisés). Soit le circuit
électrique suivant :
E étant l’entrée et S la sortie. La fonction de transfert est .
Le circuit est en oscillation si pour E(p) = 0, S(p) ¹ 0 et p ¹ 0. On dira que l’on a un circuit
oscillant. Une manière d’aborder ce problème consiste à considérer le système oscillant
comme une boite noire ayant une fonction de transfert F(p) et lui appliquer la théorie des
asservissements linéaires. On peut aussi de la manière suivante : considérer la matrice
admittance du circuit et étudier le polynôme caractéristique. Cette configuration de
l’oscillateur traduit le fonctionnement physique des oscillateurs libres à réaction. A(p) est la
chaine directe qui est le gain et très souvent indépendant de la phase.
B(p) est l’élément à contre-réaction négative.
I.1. Oscillateur à pont de WIEN :
Représenté à la figure 2, il sera utilisé dans le circuit de réaction de l’oscillateur et sa
transmittance opérationnelle sera notée B(p). Sa fonction de transfert en régime sinusoïdal
peut se mettre sous les deux formes canoniques :
La 2ème forme est celle utilisée en électronique dans l’étude des circuits sélectifs du 2ème ordre.
Sous cette forme on voit que pour ω=ω0 :
Figure 4 : Oscillateur de type astable Caractéristique de l'astable
I.2.3. Montage Astable
Le montage astable consiste à créer un retour par un circuit intégrateur RC afin de faire basculer
périodiquement la tension de sortie, chaque fois que l'entrée (-) (tension Vc) de l'amplificateur
opérationnel atteint V1 ou V2.
Supposons qu'au départ nous ayons VS= +VSAT. La capacité C va se charger et VC va augmenter.
Lorsque VC atteint V2 = α VSAT avec , il y a basculement :
VS prend alors la valeur -VSAT. La capacité C va se décharger et VC va diminuer.
Lorsque VC atteint V1 = -α VSAT avec , il y a basculement : VS prend alors la valeur
+VSAT, etc.
Nous obtenons alors un oscillateur dont la fréquence est .
Figure 5 : Montage astable
La tension aux bornes du condensateur est .
Comment calculer T1?
C'est une portion d'exponentiel entre la valeur de départ Vi et la valeur finale V2, avec une valeur
au temps infinie +VSAT. :
Les boucles à verrouillage de phase (PLL en anglais pour Phase Locked Loop) sont des
circuits intégrés très utilisés en électronique. Il s'agit donc comme leur nom l'indique d'un
asservissement de phase dont le rôle est d'asservir la phase d'un oscillateur local à celle
d'un signal extérieur. Les boucles à verrouillage de phase sont au coeur de nombreux
matériels électroniques : synthétiseurs de fréquence, récepteurs de télévision, téléphones
cellulaires.
Ce qui donne .
Le gain de conversion de l'oscillateur Kf donné par FS = FS0 + Kf (vc – Vc0).
En prenant le point de l'automaticien, on obtient le schéma de la représentation symbolique avec les fonctions
de transfert.
Figure 6 : représentation
symbolique de l'asservissement dans la PLL
Ainsi,
ou .
Modulation d’Amplitude
I. Théorie
La modulation est un processus de translation de la fréquence d'un signal en base de base
(audiofréquences AF, vidéofréquences (VF)) vers les HF pour une adaptation au canal de
transmission. Les signaux en bande de base (produits par des sources d'information) ne sont pas
très souvent adaptés à une transmission directe sur un canal donné. Ils sont dès lors utilisés pour
modifier les paramètres d'un signal HF (appelé fréquence porteuse) afin de faciliter leur
transmission. Ce processus est la modulation.
La modulation est l’opération permettant la modification de l’onde H.F avant son rayonnement
dans l’atmosphère à partir de l’antenne émettrice.
L’onde H.F s’appelle la porteuse et le signal B.F, le signal modulant.
On peut modifier :
• soit l’amplitude c’est la modulation d’amplitude
• soit la phase c’est la modulation de phase si on agit directement sur la phase j.
• soit la fréquence : c’est la modulation de fréquence si on agit sur la fréquence f0 donc sur
la pulsation w0 de la porteuse.
Un autre avantage de la modulation est l'utilisation des ondes électromagnétiques permettant ainsi
l'usage d'antennes de dimensions raisonnables et aussi la possibilité de transmission de plusieurs
signaux simultanément (multiplexage).
I.1 Modulation d'Amplitude : Double Bande Avec Porteuse
p(t) = Acos2pf0t : onde porteuse.
m(t) : le message à transmettre est appelé signal modulant.
s(t) : le signal AM modulé en amplitude Double Bande Avec Porteuse (DBAP) s’écrit :
Modulation d’Amplitude
I.1.1. Détermination de l’indice de modulation k à partir de la représentation
temporelle du signal AM DBAP :
I.1.2. Représentation spectrale
On rappelle que le signal module est
kA kA
s( t ) = A cos 2pf 0 t + cos 2p(f 0 + f m ) t + cos 2p(f 0 - f m ) t pour un message ayant une
2 2
fréquence fm.
Modulation d’Amplitude
I.1.3. Puissance d’un signal AM DBAP
.
Si PBLS = PBLI alors
Modulation d’Amplitude
I.2.1. Génération de la modulation d'amplitude sans porteuse
Avec le modulateur symétrique, la porteuse est appliquée aux bases des deux transistors tandis que les
signaux modulants sont en opposition de phases.
Les deux transistors sont montés en push-pull. Après le filtrage on a à la sortie du multiplicateur :
s1 ( t ) = k 0 A m A cos w0 t cos wm t = kA m A[cos(w0 - wm ) t + cos(w0 + wm ) t ]
A la sortie du filtre passe-bande, on obtient :
s( t ) = kA m A cos(w0 + wm ) t ou kA m A cos(w0 - wm ) t
(pour pouvoir réaliser un filtre passe-bande efficace, il faut :
- que le signal BF ne contienne pas de composantes trop basses fréquences ;
- que le filtre ait un coefficient de qualité élevé : utilisation de filtre céramique.)
Modulation d’Amplitude
Schéma de la modulation BLU Représentation spectrale
Modulations angulaires
I. Caractéristiques de la modulation FM
Equation de l’onde FM
fp la fréquence porteuse, fm la fréquence du modulant et s(t) le signal modulé en FM
La fréquence f(t)=fp+am(t),
Soit q(t) la phase instantanée du signal modulé, sa pulsation w(t) est définie par :
dq( t )
w( t ) = = wp + 2pam( t ) d’où on en tire
dt
t
( ) t
q( t ) = ò wp + 2pam( t ) dt =wp t + 2pa ò m( t )dt
0 .
0
Si on considère p(t)=Apcos(wpt), une fois modulée, elle a pour expression s(t)=Apcos(q(t))
s( t ) = A p coséwp t + 2pa ò m( t )dt ù
t
êë 0 úû
Soit un signal modulant m(t)=Amcos(wmt) d’où
t t Am é A ù
ò0 m( t )dt = ò0 A m cos(wm t )dt = w sin(wm t ) alors s( t ) = A p cos êwp t + a m sin(wm t )ú
m ë fm û
[
s( t ) = A p cos 2pf p t + k sin(wm t ) ]
On appelle déviation en fréquence ou excursion en fréquence Df=aAm.
aA m Dw Df
k : indice de modulation k = = = .
fm wm f m
Df
Par analogie avec la modulation AM, on définit le taux de modulation par t = .
fp
La déviation en fréquence est telle que fp-Df<f(t)< fp+Df.
Modulations angulaires
Figure 1 : représentation temporelle du signal FM
Figure 2: Représentation spectrale du signal FM
III. Modulation FM à circuit résonant
Modulations angulaires
L'oscillateur délivre un signal RF qui est
obtenu par accord du circuit résonant LC. Le
transistor TR1 associé au condensateur C1 a
un comportement d'une capacité
commandée en tension. En effet, son
collecteur est relié à la sortie par l'oscillateur
RF de sorte que les oscillations sinusoïdales
apparaissent au collecteur. La capacité Cf
transmet ces oscillations à la base. La
variation de la tension base de TR1 entraîne
la variation de la fréquence du signal de
sortie.
Figure 3 : Modulateur à circuit résonant
Puisque Cf est faible, sa réactance à la fréquence d'oscillation est grande devant la résistance
base. Par conséquent, la tension à la base est en avance de 90° par rapport à celle du
collecteur.
Le transistor apparaît comme une capacité pour l'oscillateur. Cette capacité s'ajoute à la
capacité de l'oscillateur à circuit résonant.
La valeur de la capacité dépend des variations du courant collecteur qui apparaissent pour
des variations de la tension base. Cela donne une transconductance gm du transistor. gm
dépend des résistances R1 et R2 de polarisation et de la tension de polarisation Vb. (une
grande tension Vb donne une grande valeur de gm et aussi une grande valeur de capacité
s'ajoutant à celle du circuit résonant.
Par conséquent, le transistor et son circuit de polarisation a un comportement de capacité
variable avec la tension. La tension de polarisation appliquée à travers la résistance base
détermine la capacité totale vue par l'oscillateur et donc le fréquence des oscillations.
Lorsqu'on module la base du transistor par un signal audio, la fréquence de l'oscillateur
peut ainsi varier. On a alors une modulation de fréquence.
IV. Démodulation d'un signal FM : Détecteur de Foster-Seeley
Un des circuits les plus utilisés en démodulation FM est le détecteur de Foster-Seeley
(figure 4).
Modulations angulaires
Figure 4
Le circuit résonant constitué de l'inductance à point milieu L2 et la capacité C1 est accordé
sur les fréquences non modulées de la porteuse.
Les diodes D1 et D2 associées aux filtres passe bas (R1 – C3) et (R2 – C4) constituent des
détecteurs d'enveloppe. Les capacités C2, C3 et C4 ont des réactances négligeables au RF de
sorte que le signal FM apparaît aux bornes de L3.
Le fonctionnement du détecteur Foster-Seeley est le suivant :
Quand le signal FM entrant est à la fréquence porteuse non modulée, le circuit L2 – C1 va
résonner. A cette fréquence de résonance, la capacité C5 introduit un déphasage de 90°
entre le signal entrant FM et la tension Va aux bornes de L1.
Puisque L1 et L2 sont couplés magnétiquement, la tension Vb aux bornes de L2 est alors en
déphasage de 90° avec le signal FM. L2 étant à point milieu, il y deux tensions opposées V1 et
V2 avec la tension VFM suivant la figure 5.d.
Figure 5.
Modulations angulaires
Du fait de la capacité C2 fait apparaître la tension VFM aux bornes de L3, quand le circuit
résonant est à la résonance, les tensions VD1 et VD2 aux anodes des diodes sont représentées
suivant la figure 5.e.
Il faut noter qu'à la résonance, les tensions VD1 et VD2 sont égales du fait que les tensions
continues opposées aux cathodes des diodes. Ces tensions opposées donnent une valeur
nulle au niveau de la sortie du détecteur audio.
Supposons maintenant que le signal FM augmente au-dessus de l'onde porteuse non
modulée. Cela amène un déphasage apporté par la capacité C5 de descendre au-dessous de
90°. Cela donne V1 en avance sur VFM d'un angle inférieur à 90° et V2 en retard d'un angle de
90° (figure 5.f). Par conséquent, la tension VD1 devient supérieure à celle de VD2 du fait de
l'apparition d'une tension plus grande aux bornes de R1 qu'aux bornes de R2. Cela fait
augmenter la tension résultante positive au niveau du détecteur.
Inversement; lorsque la tension VFM descend sous le signal la porteuse non modulée, le
déphasage apporté par la capacité C5 augmente au-delà de 90°. Ceci amène V1 à être en
retard sur VFM d'un angle inférieur à 90° et V2 à être en avance (figure 5.g). Comme résultat,
VD2 devient supérieure à VD1 et la tension au niveau du détecteur devient négative.
Ainsi, la tension au niveau détecteur varie pour suivre les variations de la fréquence du
signal FM.