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LOI DE FINANCES

POUR 2023

Loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania


1444 correspondant
au 25 décembre 2022 portant loi de
finances pour 2023
République Algérienne Démocratique et Populaire

LOI DE FINANCES
POUR 2023
SOMMAIRE

PREMIERE PARTIE :
DISPOSITIONS RELATIVES A L’AUTORISATION ANNUELLE DE PERCEPTION DES RESSOURCES
PUBLIQUES ET LEUR AFFECTATION, AINSI QUE LE MONTANT DES RESSOURCES PREVUES PAR
L’ETAT.................................................................................................................................................................. 4
CHAPITRE I : AUTORISATION ANNUELLE DE PERCEPTION DES RESSOURCES PUBLIQUES
ET LEUR AFFECTATION.................................................................................................................. 5
CHAPITRE II : MONTANT DES RESSOURCES PRÉVUES PAR L’ETAT..............................6
DEUXIEME PARTIE :
BUDGET GENERAL DE L’ETAT...................................................................................................... 8
CHAPITRE I : BUDGET GÉNÉRAL, PAR MINISTÈRE ET INSTITUTION PUBLIQUE, LE
MONTANT DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT ET DES CRÉDITS DE PAIEMENT 9
CHAPITRE II : MONTANT DES CRÉDITS DE PAIEMENT ET DES AUTORISATIONS
D’ENGAGEMENTS, POUR CHACUN DES COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE 11
CHAPITRE III : PLAFOND DES DÉCOUVERTS APPLICABLES AUX COMPTES DE COMMERCE
................................................................................................................................................................ 12
TROISIEME PARTIE :
DISPOSITIONS RELATIVES A L ‘EXECUTION DES BUDGETS ET AUX OPERATIONS FINANCIERES DU
TRESOR.............................................................................................................................................................. 13
CHAPITRE I : AUTORISATION D’OCTROI DES GARANTIES DE L’ETAT ET FIXATION DE
LEUR RÉGIME................................................................................................................................... 14
CHAPITRE II : AUTORISATION DE PRISE EN CHARGE DES DETTES DE TIERS ET LA
FIXATION DE LEUR RÉGIME......................................................................................................15
CHAPITRE III : DISPOSITIONS RELATIVES À L’ASSIETTE, AU TAUX ET AUX MODALITÉS
DE RECOUVREMENT
DES IMPOSITIONS DE TOUTE NATURE.................................................................................... 16
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS RELATIVES À LA COMPTABILITÉ PUBLIQUE ET À
L’EXÉCUTION ET AU CONTRÔLE DES RECETTES ET DES DÉPENSES PUBLIQUES 101
QUATRIEME PARTIE : ETATS DE LA LOI DE FINANCES................................................... 107
ETAT «A» RELATIF AUX RECETTES, DÉCOMPOSÉ RECETTE PAR RECETTE...........108
ETAT «B» RELATIF AUX CRÉDITS OUVERTS POUR L’ANNÉE RÉPARTIS PAR MINISTÈRE
OU INSTITUTION PUBLIQUE ET PAR PROGRAMME ET PAR DOTATION, RETRAÇANT LES
AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT ET LES CRÉDITS DE PAIEMENT OUVERTS...... 109
ETAT «C» RETRAÇANT LA LISTE ET LE CONTENU DES COMPTES SPÉCIAUX DU TRÉSOR
PAR CATÉGORIE 114
ETAT « D » RETRAÇANT L’ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE, FINANCIER ET ÉCONOMIQUE 116
ETAT « E » RETRAÇANT LA LISTE DES IMPÔTS ET AUTRES IMPOSITIONS, ET LEURS
PRODUITS, AFFECTÉS À L’ETAT ET AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES AINSI QUE
CEUX AFFECTÉS INDIRECTEMENT À CES DERNIÈRES PAR LE BIAIS DES ORGANISMES
VISÉS À L’ARTICLE 13 DE LA LOI ORGANIQUE 18-15, MODIFIÉE ET COMPLÉTÉE 117
ETAT « F » RELATIF AUX TAXES PARAFISCALES............................................................... 124
ETAT « G » RELATIF AUX PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES AUTRES QUE FISCAUX
DESTINÉS AU FINANCEMENT DES ORGANISMES DE SÉCURITÉ SOCIALE............... 125
ETAT « H» RETRAÇANT LES PRÉVISIONS DES DÉPENSES FISCALES.......................... 126
DISPOSITIONS FINALES................................................................................................................127
Loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant
au 25 décembre 2022 portant loi de finances pour 2023
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 139, 141, 143 (alinéa 2) et 148 ;
Vu la loi n° 84-17 du 07 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances ;
Vu la loi organique n° 18-15 du 22 Dhou El Hidja 1439 correspondant au 2 septembre 2018,modifié, relative aux lois
de finances.
Après avis du Conseil d’État ;
Après adoption par le parlement ;
Promulgue la loi dont la teneur suit :

PREMIÈRE PARTIE
DISPOSITIONS RELATIVES À
L’AUTORISATION ANNUELLE DE PERCEPTION DES RESSOURCES PUBLIQUES ET LEUR
AFFECTATION, AINSI QUELE MONTANT DES RESSOURCES PRÉVUES PAR L’ÉTAT
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE I
Autorisation annuelle de perception des ressourcespubliques et leur affectation

Article 1er :
Sous réserve des dispositions de la présente loi, la perception des impôts directset taxes assimilées, des impôts indirects,
des contributions diverses, ainsi que tous autres revenus et produits au profit de l’Etat continuera à être opérée pendant
l’année 2023 conformément aux lois et textes d’application en vigueur à la date de publication de la présente loi au
Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Continueront à être perçus en 2023, conformément aux lois, ordonnances, décrets législatifset textes d’application en
vigueur à la date de publication de la présente loi au Journal officielde la République algérienne démocratique et
populaire, les divers droits, produits et revenusaffectés aux comptes spéciaux du Trésor, aux collectivités territoriales,
aux établissements publics et organismes dûment habilités.

PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE II :
Montant des ressources prévues par l’État

Article 2
Conformément à l’état « A » annexé à la présente loi, les recettes, produits etrevenus applicables aux dépenses
définitives du budget général de l’Etat pour 2023, sont évalués à sept mille neuf cent un milliards
neuf cent quinze millions cent dix-huit mille dinars (7.901.915.118.000 DA).

DEUXIÈME PARTIE
BUDGET GÉNÉRAL DE L’ÉTAT
CHAPITRE I :
Budget général, par ministère et institution publique,
lemontant des autorisations d’engagement et des crédits de paiement.

Article 3
Il est ouvert pour l’année 2023, pour le financement des charges définitives dubudget général de l’Etat au titre des
ministères et des institutions publiques, conformément à l’état « B » de la présente loi:
1)- Un plafond d’autorisation d’engagement de treize mille deux cent soixante milliards soixante-huit millions douze
mille dinars (13 260 068 012 000 DA), réparti par portefeuille deprogramme et par programme et dotations.
2)- Un crédit de paiement de treize mille cinq cent cinq milliards huit cent soixante-dix-sept millions trois cent sept
mille dinars (13 505 877 307 000 DA), réparti par portefeuille deprogramme et par programme et dotations.
Les modalités de répartition sont fixées, par voie réglementaire.
Article 4
La contribution des organismes de sécurité sociale aux budgets des secteurssanitaires et des établissements hospitaliers
spécialisés (y compris les centres hospitalo - universitaires) est destinée à la couverture financière de la charge médicale
des assurés sociaux et de leurs ayants droit.
La mise en œuvre de ce financement sera réalisée sur la base des informations relatives aux assurés sociaux pris en charge
dans les établissements publics de santé et ce, dans le cadre de relations contractuelles liant la sécurité sociale et le
ministère de la santé, de la population etde la réforme hospitalière.
Les modalités de mise en œuvre de cette disposition seront précisées par voie réglementaire.
A titre prévisionnel et pour l’année 2023, cette contribution est fixée à cent vingt-deux milliards dix-huit millions huit
cent quatre-vingt-neuf mille dinars (122 018 889 000 DA).
Sont à la charge du budget de l’Etat, les dépenses de prévention, de formation, de recherche médicale et les soins
prodigués aux démunis non assurés sociaux.

CHAPITRE II :
Montant des crédits de paiement et des autorisations
d’engagements, pour chacun des comptes d’affectation spéciale.
(Pour mémoire)

Le montant des crédits de paiement et, le cas échéant, des autorisations d’engagement, pourchacun des comptes
d’affectation spéciale conformément aux dispositions de l’article 73 de laloi organique n°18-15 du 2 septembre 2018,
modifiée et complétée, relative aux lois de finances.
U: En Milliers de DA
N° compte Intitulé Montant des Crédit

Caisse de solidarité et de garantie des


302 020 000 collectivités locales 340.000.000
302 061 000 Dépenses en capital 327.500.000
302 145 000 Compte gestion des opérations
d'investissement publics inscrites au titre 3.376.004.000
du budget d'équipement de l'Etat

CHAPITRE III :
Plafond des découverts applicables aux comptes de
commerce
(Pour mémoire)

TROISIÈME PARTIE :
DISPOSITIONS RELATIVES À L‘EXÉCUTION DES BUDGETS
ET AUX OPÉRATIONSFINANCIÈRES DU TRÉSOR

CHAPITRE I :
Autorisation d’octroi des garanties de l’État et fixation deleur régime
(Pour mémoire)

CHAPITRE II :
Autorisation de prise en charge des dettes de tiers et lafixation de leur régime
(Pour mémoire)

CHAPITRE III
Dispositions relatives à l’assiette, au taux et auxmodalités de recouvrement des impositions de toute nature

Section 1 :
Dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 1 :
Impôts directs et taxes assimilées
Article 5 LF 2023
Les dispositions de l’article 104 du code des impôts directs et taxes assimiléessont modifiées et rédigées comme suit :
Article 104 du CIDTA
I)- IMPOSITION DU REVENU GLOBAL:
(sans changement)……..
II)- IMPOSITION DES REVENUS NETS CATEGORIELS :
1)- Les bénéfices industriels et commerciaux, les bénéfices des professions non commerciales etles revenus
agricoles : ………….…..(sans changement)……………………...
2)- Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties :
Les revenus provenant de la location, à titre civil, ……………………. (sans changement)……….
au lieu de situation de l‘immeuble bâti ou non bâti loué.
- Les loyers bruts annuels dont le montant est inférieur ou égal à 1.800. 000 DA, sont soumis àune imposition
libératoire au taux de :
- 7 %, ……………….. (sans changement)…………………………………………………
- 15 %, ………………. (sans changement) …………………………………………………
- 15 %, …………….… (sans changement jusqu’à) …………. à 10 % pour les locations à usageagricole.
- Les loyers bruts annuels dont le montant est supérieur à 1.800.000 DA, sont soumis à une imposition provisoire au
taux de 7 % qui s’impute sur l’imposition définitive du revenu global, établie par les services fiscaux dont dépend le
domicile fiscal du contribuable.
3)- Les traitements, indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères....................................... (sans
changement)………………….. .
4)- Les revenus des capitaux mobiliers : ……….( sans changement)…………………..
5)- Les plus-values de cession à titre onéreux ……….( sans changement)…………………..
III)- POUR LES REVENUS REALISES PAR LES PERSONNES PHYSIQUES N’AYANT PASLEUR
DOMICILE FISCAL EN ALGERIE : ……….(le reste sans changement)...............................................»
Précision :
La loi de finances pour 2022, a modifié le mode d’imposition, au titre de l’IRG, des revenus provenant de la
location à titre civil des propriétés bâties et non bâties, en soumettant ces revenus à :
- Une imposition libératoire d’impôt, aux taux proportionnels, payable au lieu de situation du bien loué, lorsque le
montant du loyer est inférieur ou égal à 600.000 DA ;
- Une imposition provisoire (lieu de situation du bien loué), qui s’impute sur l’imposition définitive du revenu global
(lieu du domicile fiscal du contribuable), pour les loyers excédant les 600.000 DA.
Toutefois, l’application de ce nouveau mode d’imposition s’est heurtée à des difficultés de miseen œuvre, notamment
au regard du seuil fixé à 600.000 DA, au-delà duquel le revenu foncier estsoumis à une imposition provisoire au lieu
de situation de l‘immeuble bâti ou non bâti loué et, par la suite, à une imposition définitive au titre du revenu global,
qui devrait être établie par lesservices fiscaux, dont dépend le domicile fiscal du contribuable.
Ceci étant, le faible montant de ce seuil, aura pour conséquence un accroissement de l’assiette fiscale soumise à une
imposition provisoire, qui est actuellement, en inadéquation avec les moyens nécessaires pour la gestion efficace de
l’assiette imposable en termes de recoupement de l’information et de recouvrement des droits dus.
Laquelle gestion ne peut être mise au pointen absence d’un système d’information totalement déployé, ce qui n’est pas
toujours le cas.
Pour remédier à cette situation, il est proposé de fixer l’imposition libératoire des revenus locatifs à un niveau de
loyers plus élevé, par le rehaussement dudit seuil à 1.800.000 DA.
Ce qui permettra la gestion d’une bonne partie de l’assiette imposable au titre du revenu foncier au niveau du lieu de
situation du bien et ce, en attendant la réception définitive système d’information « Jibaya’tic ».
Exemple
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties. < 1 800 000 DA 15 %(lieux d situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux de situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole > 1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 1
Cas d'un local à usage d’habitation dont les loyers bruts annuels dont le montant est inférieure à 1 800 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, son local pour usage d’habitation pour un montant annuel de 1 500.000
DA, soit 125.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 500.000 DA.
IRG dû 1 500.000 x 7 % = 105 000 DA.
A régler au lieu de situation du bien
Suivant l’article 44 dépôt de la déclaration annuelle G n°16.
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties. < 1 800 000 DA 15 %(lieux d situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux de situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole >1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 2
Cas d'un local à usage commercial dont les loyers bruts annuels dont le montant est inférieure à 600 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, son local pour usage commercial pour un montant annuel de 1 500.000
DA, soit 125.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 500.000 DA.
IRG dû 1 500.000 x 15 % = 225 000 DA.
A régler au lieu de situation du bien
Suivant l’article 44 dépôt de la déclaration annuelle G n°16.
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties. < 1 800 000 DA 15 %(lieux d situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux de situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole > 1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 3
Cas d'un terrain non bâtis dont les loyers bruts annuels dont le montant est inférieure à 1 500 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, son terrain non bâtis pour un montant annuel de 600.000 DA, soit
125.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 500.000 DA.
IRG dû 1 500.000 x 15 % = 225 000 DA.
A régler au lieu de situation du bien
Suivant l’article 44 dépôt de la déclaration annuelle G n°16.
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties. < 1 800 000 DA 15 %(lieux d situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux de situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole > 1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 4
Cas d'un terrain à usage agricole dont les loyers bruts annuels dont le montant est inférieure à 1 500 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, son terrain non bâtis pour un montant annuel de 1 500.000 DA, soit
125.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 600.000 DA.
IRG dû 1 500.000 x 10 % = 150 000 DA.
A régler au lieu de situation du bien
Suivant l’article 44 dépôt de la déclaration annuelle G n°16.
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties.< 1 800 000 DA 15 % (lieux de situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux d situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole > 1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 5:
B)- Habitation
Bénéficient d‘un abattement de 25 %, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.
Cas de la location à usage d‘habitation dont les loyers bruts annuels est supérieur à 600 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, un local à usage d‘habitation pour un montant annuel de 2 100.000 DA,
soit 175.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 2 100.000 DA.
IRG imposition provisoire dû 2 100.000 x 7 % = 147 000 DA. (A)
A régler au lieu de situation du bien
A ce titre il est dans l’obligation de déposer la déclaration G N°1 ou ce que décide la DGI au lieu de son domicile
Et l’imposition est établi comme suit:
IRG barème
Abattement 25 %
2 100.000 DA X 25 % = 525 000 DA
Base imposable = 2 100 000 DA - 525 000 DA = 1 575 000 DA
Base taxable = 1 575 000 DA
N’excédant pas 240.000 DA 0 DA
480.000 DA - 240.001 = 240 000 DA X 23 % = 55 200 DA
960 000 DA - 480.001 DA = 480 000 DA X 27 % = 129 600 DA
1 575 000 DA - 960 000 DA = 615 000 DA X 30 % = 184 500 DA
Total =369 300 DA (B)
IRG due = 369 300 DA - 147 000 DA.= 222 300 DA
Article 104 suivant lf 2023
Modifié par les articles 15/LFC 1992, 11/LF 1993, 9, 10 et 11/LF 1994,10/LF 1995, 10/LF 1996, 9/LF 1997,6, 10 et 11/LF
1998, 10/LF 1999, 8 et 10/LF 2001, 14 à 17/LF 2003, 5 , 7 et 8/LF 2005, 3 /LF 2006, 4/LF 2007, 5/LF 2008, 7/LF 2009,
6/LF 2010, 2 /LFC 2010, 8/LF 2015, 2/LF 2017, 5/ LF 2018, 17/LF 2020 et 5, 9/LFC 2020, 12/LF 2021 et 31/LF 2022 et
modifié par l’article 7 de la LFC 2022 et modifié par l’article 5 de la lf 2003
I)- IMPOSITION DU REVENU GLOBAL :
Le revenu net annuel tel que déterminé par les dispositions de l‘article 85 du présent code est soumis à l‘impôt sur le revenu
global au lieu du domicile fiscal, suivant le barème progressif ci- après:

FRACTION DU REVENU TRANCHE TAUX DROIT CUMUL


IMPOSABLE EN DA TAXABLE D’IMPOSITION
N’excédant pas 240.000 DA 0 0 0 0
de 240.001 DA à 480.000 DA 240 000 DA 23 % 55 200 55 200
de 480.001 DA à 960.000 DA 480 000 DA 27 % 129 600 184 800
de 960.001 DA à 1.920.000 DA 960 000 DA 30 % 288 000 472 800
de 1.920.001 DA à 3.840.000 DA 1 920 000 DA 33 % 633 600 1 106 400
Supérieure à 3.840.000 DA 35 %
II)IMPOSITION DES REVENUS NETS CATEGORIELS :
1)- Les bénéfices industriels commerciaux, les bénéfices des professions noncommerciales et les revenus agricoles :
Les revenus visés aux articles 11, 22 et 35 du présent code, sont imposables suivant le barème ci- dessus, au lieu de
l‘exercice de l‘activité.
Cette imposition constitue un crédit d’impôt qui s‘impute sur l‘imposition du revenu global, établie par les services fiscaux
dont dépend le domicile fiscal du contribuable.
2)- Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties :
Les revenus provenant de la location, à titre civil, de biens immeubles à usage d‘habitation ou professionnel, visés à l‘article
42, sont soumis à l‘impôt sur le revenu global, au lieu de situation de l‘immeuble bâti ou non bâti loué.
Les loyers bruts annuels dont le montant est inférieur ou égal à 1 800 000 DA, sont soumis à une imposition
libératoire au taux de :
- 7 %, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant de la location à usage d‘habitation ;
- 15 %, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant de la location de locauxà usage commercial ou
professionnel, non munis du mobilier ou du matériel nécessaire à leur exploitation.
Ce taux est également applicable aux contrats conclus avec les sociétés ;
- 15 %, calculé sur le montant des loyers bruts des propriétés non bâties.
Ce taux est ramené à 10 % pour les locations à usage agricole.
- Les loyers bruts annuels dont le montant est supérieur à 600 000 DA, sont soumis à uneimposition provisoire au taux de
7 % qui s‗impute sur l‗imposition définitive du revenu global, établie par les services fiscaux dont dépend le domicile fiscal
du contribuable.
Voir exemple ci-dessus
3)- Les traitements, indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères :
a)- Les revenus mensuels :
La retenue à la source de l‗impôt sur le revenu global, au titre des traitements, salaires, pensions et rentes viagères, au sens
de l‘article 66, est calculée par mensualisation des revenus, sur la base du barème ci-dessus.
Ces revenus bénéficient d‘un abattement proportionnel sur l‘impôt global égal à 40 %.
Cet abattement ne peut être inférieur à 12.000DA /an ou supérieur à 18.000DA/ an (soit entre 1000 et 1.500DA /mois).
Bénéficient d‘une exonération totale de l‘IRG, les revenus qui n‘excèdent pas 30.000 dinars.
Les revenus supérieurs à 30.000 et inférieurs à 35.000 dinars bénéficient d‘un deuxième abattement supplémentaire.
L‘IRG dû est déterminé, pour cette catégorie de revenu, selon laformule suivante :
IRG = IRG (selon le premier abattement) * (137/51) – (27 925/8)
Pour les revenus supérieurs à 30.000 et inférieurs à 42.500 dinars des travailleurs handicapés moteurs, mentaux, non-
voyants ou sourds-muets, ainsi que les travailleurs retraités du régime général, bénéficient d‘un abattement supplémentaire
sur le montant de l‘impôt sur le revenu global, non cumulable avec le deuxième abattement suscité.
Précision
Exemple pour un salaire imposable 32000 on le calcul comme suit:
(32 000 - 20 000 ) x 0.23 = 2 760
Le premier abattement : 2 760 x 0.4 = 1104
IRG selon premier abattement 2760 - 1104 = 1 656
IRG selon le deuxième abattement :
(1 656 x 137/51) - (27 925/8)
4 448,47 - 3 490,63 = 957,85
L‘IRG dû est déterminé, pour cette catégorie de revenu, selon la formule suivante :
IRG = IRG (selon le premier abattement) * (93/61) – (81 213/41)
Le même mode de prélèvement s‘applique aux pensions et rentes viagères payées à des personnes dont le domicile fiscal
est situé hors d‘Algérie. 1
b)- Les revenus d’une périodicité autre que mensuelle :
Les rémunérations, indemnités, primes et allocations visées au paragraphe 4 de l‘article 67 du présent code, ainsi que les
rappels y afférents, sont considérées comme une mensualité distincte etsoumises à la retenue à la source de l‘impôt sur le
revenu global au taux de 10 %.
c)- Les revenus tirés des activités occasionnelles à caractère intellectuel :
Les activités de recherche et d‘enseignement, de surveillance ou d‘assistanat à titre vacataire, prévues par l‘article 67-5 du
présent code, donnent lieu à une retenue à la source au taux de 10% libératoire d‘impôt.
Pour les rémunérations provenant de toutes autres activités occasionnelles à caractère intellectuel, le taux de la retenue est
fixé à 15 % libératoire d‘impôt.
Précision
IRG - salariés :
Qu’est-il proposé dans le PLF pour 2022
Notre propos ne concerne que les titulaires de traitements, salaires, pensions et rentes viagères que sont les salariés et
assimilés.
Il faut savoir que l’IRG (Impôt sur revenu global) a été institué par la LF n° 90-36 du 31/12/1990 en remplacement de l’ITS
(Impôt sur les traitements et salaires).
L’ IRG est un impôt annuel déclaratif (art.99) et ne concerne que les personnes physiques.
Mais s’agissant des salariés et assimilés, l’IRG est retenu mensuellement à la source.
Il intéresse ceux disposant d’un seul salaire (voir barème ci-dessous) et/ou ceux exerçant en plus de leur activité principale
de salarié une activité d’enseignement, de recherche ou de surveillance ou d‘assistanat à titre vacataire (10 % sans
abattement), ainsi que les rémunérations provenant de toutes activités occasionnelles à caractère intellectuel (15% sans
abattement).
Le projet de loi de finances pour 2021 apporte des changements significatifs tant au niveau du barème de calcul que pour les
abattements octroyés en faveur des traitements, salaires, pensions et rentes viagères.
Dans l’exposé des motifs du PLF pour 2022, nous relevons le souci du gouvernement d’assurer une certaine équité fiscale
par une répartition plus juste de la charge fiscale et de réduire la pression fiscale sur les revenus des ménages et des
personnes à moyens et faibles revenus.
Voyons d’abord ce qui n’a pas changé :
1)- L’exonération totale de l’IRG pour les revenus n’excédant pas 30.000,00 DA (en vigueur depuis la LFC 2020)
2)- L’abattement sur IRG de 40 % pour les salariés et assimilés uniquement, cet abattement de doit pas être inférieur à
1000,00 DA ni supérieur à 1500,00 DA par mois (en vigueur depuis la LF pour 2008).
Ce qui a changé :
1)- La formule de calcul du second abattement sur impôt pour certaines catégories de revenus :
a)- pour les revenus supérieurs à 30.000,00 DA et inférieurs à 35.000,00 DA:
IRG=IRG (diminué du 1er abattement) *(137/51)-(27925/8).
b)- Pour les revenus supérieurs à 30.000,00 DA et inférieurs à 42.500,00 DA des travailleurs handicapés moteurs, mentaux,
non-voyants ou sourds et muets ainsi que pour les retraités du régime général :
IRG=IRG (diminué du 1er abattement) *(93/61)-(81213/41).
L’application des cette nouvelle méthode de calcul va générer une diminution de l’impôt
2)- Le barème progressif de l’IRG (comparatif mensualisé)
Quelques simulations :
Procédons à des simulations et comparons les retenues au titre de l’IRG des deux législations.
Nous constatons un taux de diminution de l’IRG substantiel des bas revenus.
Osons, modestement, quelques remarques et suggestions :
1)- L’article 104 stipule que les revenus ne dépassant pas 30.000 DA (juin 2020) sont exonérés de l’IRG, alors qu’au niveau
du barème, la non imposition ne concerne que la tranche inférieure à 20 000 DA.
2)- l’abattement de 40 % ainsi que les niveaux minimum (1000 DA) et maximum (1500 DA) est appliqué depuis 2008,
aucun changement n’a été proposé à ce niveau malgré la modification des taux d’imposition du barème.
L’abattement de 1000 DA ne s’applique qu’aux revenus compris entre 30.010 DA et 30.870 DA. A 36.300 DA de revenus
et au-delà, il reste plafonné à 1500 DA.
Dans l’intervalle, ce sont les 40 % qui sont appliqués.
3) - Un deuxième abattement est accordé (depuis juin 2020) à certaines catégories de salariés et retraités comme expliqué
ci-dessus en a) et b), il est censé répondre au souci de soulager la pression fiscale sur ces catégories de personnes.
Mais son application nécessite le recours à une formule tarabiscotée.
Pourquoi deux abattements ?
N’est-il pas possible de les regrouper en un seul abattement et au besoin, en réaménageant le barème de l’IRG.
Enfin, s’agissant d’une même catégorie de contribuables, celle des salariés et assimilés, le fait de prévoir des niveaux
d’exonération et d’abattements différenciés, ne va-t-il pas à l’encontre du principe constitutionnel «d’égalité devant
l’impôt» ?
3)- Les revenus des capitaux mobiliers :
a)- Les produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés :
Le taux de la retenue à la source applicable aux produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés, visés aux articles
45 à 48 du présent code, est fixé à 15%, libératoire d‘impôt.
b)- Les revenus des créances, dépôts et cautionnements :
Le taux de la retenue à la source est fixé à 10 %, pour les revenus des créances, dépôts et cautionnements.
La retenue y relative constitue un crédit d‘impôt qui s‘impute sur l‘imposition définitive.
Ce taux est fixé à 50%, libératoire d‘impôt, pour les produits des titres anonymes ou au porteur.
Pour les intérêts produits par les sommes inscrites sur les livrets ou comptes d‘épargne desparticuliers, le taux de la
retenue à la source est fixé à :
- 1%, libératoire de l‘impôt, pour la fraction des intérêts inférieure ou égale à 50.000 DA ;
- 10 %, pour la fraction des intérêts supérieure à 50.000 DA. La retenue afférente à cette fraction de revenu constitue un
crédit d‘impôt qui s‘impute sur l‘imposition définitive.
4)- Les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis et des droits réels immobiliers, ainsi
que celles résultant de la cession d’actions, de parts sociales ou de titres assimilés:
a)- Les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles bâtis ou non bâtis et des droits réels immobiliers visées à
l‘article 77 du présent code, sont soumises à l‘impôt sur le revenu global au taux de 15 %, libératoire d‘impôt.
Bénéficient d‘une réduction d‘impôt de 50%, les cessions de logements collectifs constituant l‘unique propriété et
l‘habitation principale.
b)- Les plus-values de cession d‘actions, de parts sociales et titres assimilés, visées à l‗article 77 bis du présent code,
donnent lieu à une imposition au taux de 15%, libératoire d‘impôt sur le revenu global.
Un taux réduit de 5 % est applicable en cas de réinvestissement du montant de la plus-value.
Par réinvestissement, il est entendu la souscription des sommes équivalentes aux plus-values générées par la cession
d‘actions, de parts sociales et titres assimilés, au capital d‘une ou de plusieurs entreprises et se traduisant par l‘acquisition
d‘actions, de parts sociales et titres assimilés.
Précision
Comment déterminée la plus-value ?
En Février 2021 vous vendez au prix de 15 000.000 DA un logement acheté en février 2009 au prix de 6 000.000 DA ,vous
justifiez de:
- Taxes et frais de vente pour 850.000 DA
Prix de cession :
- Prix de cession 15 000.000.00
- Taxes et frais de vente - 850.000.00 = 14 150 000.00 (1)
Actualisation du prix d'acquisition :
Prix d'acquisition 6 00.000 (a)
Frais d’actualisation (entretien et réparation justifiés par facture) = 1 500 000 DA
Rapport = 1 500 000 DA / 6 000 000 DA = 25 %
- Prix d'acquisition
actualisé (a) = 6 000 000.00 + 1 500 000 DA = 7 500 000 DA (2)
Plus-value réalisée (1) - (2) = 14 150 000.00 - 7 500 000 DA
Plus-value imposable (3) = 6 650 000 DA
De 2009 A 2021 = 12 - 3 = 9 ans x 5 % + 45 %
Plus-value taxable = 6 650 000 DA - (6 650 000 DA X 45 %= 3 657 500 DA
Taux d'imposition 15 %
IRG à Payer 3 657 500 DA X 15 % = 548 625 DA
Que le contribuable va régler auprès de la recette de lieu de situation du bien.
Remarque
Réaménagement des règles de détermination de la plus-value de cession imposable :
En vertu des dispositions de l'article 24 de la loi de finances pour 2022, modifiant et complétant l'article 78 du
CIDTĄ, il est accordé au vendeur la faculté de déduire du prix de cession du bien immeuble bâti ou non bâti, les
charges reprises ci-après : .
- les droits et taxes acquittés et les frais dûment justifiés liés directement à l'opération de vente, à
l'exemple des droits d'enregistrement pour la partie supportée par le vendeur à la cession;
- les frais d'acquisition, d'entretien et d'amélioration dûment justifiés qui viendront en majoration
du prix d'acquisition, dans la limite de 30% du montant de ce prix ou de la valeur de création de bien immeuble cédé.
3)- Réduction de l'IRG sur les cessions de logements collectifs :
L'article 31 de la loi de finances pour 2022 a introduit de nouveaux aménagements, au sein des dispositions de l'article 104
du CIDTA, par le regroupement des différents revenus imposables à l'IRG, sous un seul sous-titre dénommé «Il-
IMPOSITION DES REVENUS NETS CATEGORIELS»; reprenant en son point «5-a» le taux applicable, au titre de l'IRG,
aux plus-values de cession, à titre onéreux, des immeubles bâtis ou non bâtis et des droits réels immobiliers, lequel demeure
fixé à 15%.
Par ailleurs, l'article 31. de la loi de finances pour 2022, a également modifié et complété l'article 104 sus visé, à l'effet de
prévoir une réduction de l'impôt de 50%, applicable en matière de plus-values de cession à titre onéreux, des immeubles
bâtis portant sur le logement collectif.
Le bénéfice de la réduction de l'IRG de 50% sur la cession, à titre personnel (ou par les particuliers), d'un logement
collectif est octroyé sous réserve de la satisfaction simultanée des deux (02) conditions suivantes :
- le bien bâti crée, doit être un logement situé dans un bâtiment collectif;
- le logement vendu doit constituer la principale et l'unique propriété du cédant.
4)- Illustration de cas pratiques :
Exemple 1
Cas de cession d une habitation individuelle.
Soit une personne physique qui a cédé, à titre particulier, en date du 25 janvier 2022, une habitation individuelle, pour un
montant global de 50.000.000 DA.
Les renseignements relatifs à ce bien sont repris ci-après :
- Date d'acquisition du bien : 15 mai 1997;
- Prix d'acquisition du bien : 8.000.000 DA;
- Frais entretien (élection de la toiture, construction d'un mur de clôture, autres travaux d'aménagement) du bien dûment
justifies: 4.000.000 DA
Pour ce qui est des frais acquittes a l'occasion de la conclusion de la vente, ces derniers se
Quote-part des droits d'enregistrement supportés par le vendeur :
(50,00.000 DA X 5 %)/2 = 1,250,000
DA Quotte part des droits de timbre supportes par le vendeur : 200 DA
Majoration accordée du prix d'acquisition du bien (Art. 78 du CIDTA):
8.000.000 DA X 30 % = 2,400,000 DA
A ce titre, est il important de souligner que les frais d'entretien et d'aménagement de l'habitation, d'un montant de 4.000.000
DA, ne peuvent être ajoutés t totalité sur le prix d'acquisition du bien, car dépassant le seuil de 30 % de ce prix, légalement
autorisé en majoration de ce dernier.
Ainsi, la différence de l'ordre de 1.600.000 DA (4.000.000 DA- 2.400.000 DA), ne peut être rajoutée au prix d'achat de ce
bien.
Détermination de la plus-value de cession brute (avant abattement)
(50.000.000 DA - 1.250.000 DA - 200 DA) - (8.000.000 DA + 2.400.000 DA) = 38.349.800 DA
Calcul des annuités d'abattement de 5% par an (Art. 79 du CIDTA):
Le calcul des annuités d'abattement s'effectue de date à date. Elles sont décomptées à partir de la troisième année d'entrée en
possession du bien,
Calcul des annuités :
- du 15 mai 1999 au 14 mai 2021 22 ans.
22 ans x 5 % = 110%
- du 15 mai 2021 au 25 janvier 2022 - 8 mois.
(8 mois x 5 %) /12 = 3,33%
- Pourcentage total de l'abattement : 110% +3,33% = 113,33%.
Le taux calculé dépasse le plafond d'abattement fixé par l'article 79 du CODTA.
Le vendeur ne peut bénéficier, dans ce cas, que d'un abattement de 50 % sur le revenu brut imposable.
Calcul du montant de l'abattement :
38.349.800 DA X 50 % = 19,174,900 DA
Montant de la de la plus-value de cession nette imposable :
38.349.900 DA - 19,174.900 VA = 19.194.900 DA
IRG dû : 19.174.900 DA X 15% = 2.876,235 DA
Exemple 2 :
Cas de cession habitation Immeuble collectif
Soit une personne physique qui a cédé, à titre particulier, en date du 15 février 2022, un logement dans un bâtiment collectif,
pour un montant global de 16.000.000 DA.
Les renseignements relatifs à ce bien sont repris ci-après :
- Date d'acquisition du bien : 11 mars 2014
- Prix d'acquisition du bien: 10.000.000 DA - Frais d'entretien (réfection de la toiture, construction d'un mur de clôturé,
d’autres travaux d'aménagement du bien dûment justifiés : 700.000 DA
Quote-part des droits d'enregistrement supportés par le vendeur :
(16.000.000 DA x 5%) / 2 = 400.000 DA
Quote-part des droits de timbre supportés par le vendeur : 200 DA
Majoration accordée du prix d'acquisition du bien (Art. 78 du CIDTA):
10.000.000 DA X 30 % = 3.000.000 DA
À ce titre, est important de souligner que les frais d'entretien et d'aménagement de l'habitation, d'un montant de 700.000 DA,
peuvent être ajoutés en totalité sur le prix d'acquisition du bien.
Détermination de la plus-value de cession brute (avant abattement) :
(16.000.000 DA - 400.000 DA - 200 DA) - (10.000.000 DA + 700.000) = 4.899.800 DA
Calcul des annuités d'abattement de 5% par an (Art. 79 du CIDTA):
Le calcul des annuités d'abattement s'effectue de date à date.
Elles sont décomptées à partir de la troisième année d'entrée en possession du bien.
Calcul des annuités :
- du 11 mars 2016 au 10 mars 2021 → 5 ans
5 ans x 5 % = 25 %
- du 11 mars 2021 au 15 février 2022 — 11 mois
(11 mois x 5%)/12 = 4,58 %
Pourcentage total de l'abattement :
25% + 4.58 % = 29,58 %
Le taux calculé ne dépasse pas le plafond d'abattement fixé par l'article 79 du CIDTA.
Le vendeur peut bénéficier, dans ce cas, de l'abattement de 29.58% sur le revenu brut imposable.
Calcul du montant de l'abattement :
4.899.800 DA x 29,58 % = 1.449.360,84 DA
Montant de la plus-value de cession nette imposable:
4.899.800 DA - 1.449.360,84 DA = 3.450.439,16 DA
Montant de l'IRG: 3.450.439,16 DA x 15% = 517.565,87 DA
Montant de l'IRG dû (après réduction de 50 %): 517.565,87 DA x 50 % = 258.783 DA
5)- Date d'effet :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Article 6
Les dispositions de l’article 129 du code des impôts directs et des taxes assimiléessont modifiées, complétées et
rédigées comme suit :
Article 129
1) -Les retenues au titre d‘un mois déterminé doivent être versées dans les vingt (20) premiers jours
(sans changement jusqu’à) …diverses.
Toutefois, les contribuables soumis au régime simplifié des professions non commerciales et durégime de
l‘impôt forfaitaire unique sont tenus de verser les sommes dues, au plus tard le vingt (20) du mois qui suit le
trimestre civil échu, au titre duquel les retenues ont été effectuées.
Exceptionnellement…...( sans changement jusqu’à)..............................du mois suivant le décès.
2) et 3) …………..…sans changement)……»
Précision :
A la faveur des dispositions de la loi de finances complémentaire pour 2022, notamment en sonarticle 17, il a été prévu,
pour les titulaires des professions libérales, la faculté de déclarer et des’acquitter de la TVA, suivant une échéance
trimestrielle.
Aussi, dans un souci d’allègement des formalités et d’alignement des délais, tant en matière d’impôts directs que de
TVA , impartis à l’accomplissement par cette catégorie de contribuablesde leurs obligations fiscales, il est proposé
d’amender les dispositions de l’alinéa « 1 » del’article 129 du CIDTA, à l’effet de fixer le délai légal pour le
versement de l’IRG/Traitements , salaires, pensions et rentes viagères, au plus tard le vingt (20) du mois qui suit le
trimestre civilvenant à échéance, au titre duquel les retenues ont été effectuées.
Article 129 après l’intervention de la lf 2023
Article 129
Modifié par les articles 22/LF 1992, 27 de la LF 1995, 12 de la LF 2009 et 7 et 16 de la LF 2017.
1)- Les retenues au titre d‘un mois déterminé doivent être versées dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le mois
ou le trimestre, à la caisse du receveur des contributions diverses.
Toutefois, les contribuables soumis au régime simplifié des professions non commerciales et durégime de
l‘impôt forfaitaire unique sont tenus de verser les sommes dues, au plus tard le vingt (20) du mois qui suit le
trimestre civil échu, au titre duquel les retenues ont été effectuées.
Exceptionnellement, les retenues opérées au titre des mois du premier trimestre 1992 continuerontà être effectuées sur la
base de la législation fiscale antérieure.
Dans le cas de transfert de domicile, d‘établissement ou de bureaux hors du ressort de la circonscription de la recette ainsi
que dans le cas de cession ou de cessation d‘entreprise, l‘impôt sur le revenu exigible à raison des traitements et salaires doit
être immédiatement versé.
En cas de décès de l‘employeur ou du débirentier, l‘impôt doit être versé dans les vingt (20)premiers jours du mois
suivant le décès.
2)- Chaque versement est accompagné d‘un bordereau−avis daté et signé par la partie versante et sur lequel les indications
suivantes doivent être portées :
- période au cours de laquelle les retenues ont été faites ;
- désignation, adresse, profession, numéro de téléphone, numéro et libellé du compte courant - postal ou du compte courant
bancaire, numéro d‘identification à l‘article principal de l‘impôt de l‘employeur ou du débirentier ;
- numéro de la fiche d‘identité fiscale ;
- montant des salaires qui ont donné lieu à la retenue.
3)- En cas de cessation de versement de l‘impôt sur le revenu assis sur les traitements et salaires, les employeurs ou
débirentiers sont tenus de faire parvenir à l‘inspection des impôts directs du lieu d‘imposition au cours du mois suivant la
période considérée, une déclaration motivant la cessation des versements.
Article 7
Les dispositions de l'article 138 de la loi Impôts Directs et Taxes Similaires sont complétées et rédigés comme suit :
Article 138
Exonération de l'impôt sur les sociétés :
I)- A titre permanent :
1)- à 7- …………………………………………………………………… ...sans changement ............. .......................
8) - Les coopératives de pêche et d'aquaculture maritimes, et leurs fédérations qui bénéficient du crédit perçu par les intérêts
qualifiés du ministère chargé de la pêche maritime et de l'aquaculture et fonctionnent conformément aux dispositions légales
et réglementaires qui les régissent, à l'exception de transactions avec des utilisateurs non partenaires.
II)- Temporairement :
1- à 3) - aucun changement
Précision :
Cette mesure intervient dans le sillage de la mutation et du développement du secteur de la pêche et de l'aquaculture, qui
vise notamment à relancer et développer ce secteur et à soutenir ses activités.
En effet, les activités de ce secteur revêtent un caractère stratégique dans le développement de l'économie nationale, compte
tenu des ingrédients dont il regorge dans le domaine de la création de richesses et contribuant à la fourniture de la sécurité
alimentaire nationale, ce qui lui permet de contribuer à accroître la production et sa disponibilité et la réduction des coûts
ainsi que l'amélioration de la qualité de la commercialisation des produits de la pêche et de l'aquaculture marines.
L'accompagnement de la relance de ce secteur passe par la mise en place de certaines entités qui devraient mieux encadrer
les activités de pêche et d'aquaculture en mer en étant des fronts œuvrant pour la défense des intérêts des pêcheurs et des
pêcheurs aquacoles, à travers la création de coopératives de pêche et d'aquaculture en mer.
A cet égard, et après la modification de la loi n° 01-11 du 03 juillet 2001 relative à la pêche et à l'aquaculture en mer,
instituant un délai 11 bis permettant aux professionnels de la pêche et de l'aquaculture de constituer des coopératives de
pêche et d'aquaculture en mer, et pour encourager et soutenir la création de ces coopératives dans le domaine du
financement et de la réduction des charges fiscales, il est proposé d'étendre l'exonération de ces coopératives de l'impôt sur
les bénéfices des sociétés, à l'instar des coopératives agricoles.
Exonérations
L‘intitulé de la section 4 du titre II « Exonérations » : modifié par l‘article 35/LF 2022.
Article 138
Modifié par les articles 25/LF 1992, 14/LF 1993, 14/LF 1994, 13/LF 1995, 12/LF 1996, 11,12 et 13/LF 1997, 9/LF
2001, 6/LF 2006, 6/LF 2008, 7/LF 2010, 10/LF 2011, 5/LFC 2011, 4/LF 2014, 6/LF 2018 et 36/LF 2022 et mmodifiié
par l’article 7 de la lf 2023
Sont exonérées de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés :
I)- A titre permanent :
1)- Les coopératives de consommation des entreprises et organismes publics ;
2)- Les entreprises relevant des associations de personnes à besoins spécifiques agréées ainsi que les structures qui en
dépendent ;
3)- Les caisses de mutualité agricole au titre des opérations de banques et d‘assurances réalisées exclusivement avec leurs
sociétaires ;
4)- Les coopératives agricoles d‘approvisionnement et d‘achat ainsi que leurs unions bénéficiantd‘un agrément délivré
par les services habilités du ministère chargé de l‘agriculture et fonctionnant conformément aux dispositions légales et
réglementaires qui les régissent, sauf pour les opérations réalisées avec des usagers non sociétaires ;
5)- Les sociétés coopératives de production, transformation, conservation et ventes de produits agricoles et leurs
unions agréées dans les mêmes conditions que celles visées ci-dessus et fonctionnant conformément aux dispositions
légales ou réglementaires qui les régissent, sauf pour les opérations désignées ci-après :
a)- les ventes effectuées dans un magasin de détail distinct de leur établissement principal;
b)- les opérations de transformation portant sur les produits ou sous-produits autres que ceux destinés à l‘alimentation
humaine et animale ou pouvant être utilisés à titre de matière première dans l‘agriculture ou l‘industrie ;
c)- les opérations effectuées avec des usagers non sociétaires que les coopératives ont été autorisées ou astreintes à accepter.
Cette exonération est applicable aux opérations effectuées par les coopératives de céréales et leursunions avec l‘office
algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) relativement à l‘achat, la vente, la transformation, ou le transport de
céréales ; il en est de même pour les opérations effectuées par les coopératives de céréales avec d‘autre coopératives de
céréales dans le cadre de programmes élaborés par l‘office ou avec son autorisation.
6)- Les revenus issus des activités portant sur le lait cru, destiné à la consommation en l‘état.
7)- Les opérations d‘exportation de biens et de services à l‘exception de celles réalisées par les entreprises de transports
terrestres, maritimes, aériens, les réassurances, les banques, ainsi queles opérateurs de téléphonie mobile, les titulaires
d‘autorisation d‘établissement et d‘exploitation de service de transfert de la voix sur IP (internet) et les entreprises
intervenant en amont ou en aval dans le domaine minier par rapport aux opérations d‘exportation des produits miniers en
l‘état brut ou après transformation.
Le bénéfice exonéré est déterminé sur la base des chiffres d‘affaires réalisés en devises.
Le bénéfice des dispositions du présent alinéa, est subordonné à la présentation par la société aux services fiscaux
compétents, d‘un document attestant du versement de ces recettes auprès d‘une banque domiciliée en Algérie dans les
conditions et les délais fixés par la règlementation envigueur.
8) - Les coopératives de pêche et d'aquaculture maritimes, et leurs fédérations qui bénéficient du crédit perçu par les intérêts
qualifiés du ministère chargé de la pêche maritime et de l'aquaculture et fonctionnent conformément aux dispositions légales
et réglementaires qui les régissent, à l'exception de transactions avec des utilisateurs non partenaires.
Deuxièmement - Temporairement :
II)- A titre temporaire :
1)- Les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements éligibles à l‘aide de
«l‘Agence nationale d‘appui et de développement de l‘Entreprenariat » ou du « Fonds national de soutien au micro-crédit »
ou de la « Caisse nationale d‘assurance-chômage », pour une période de trois (3) années, à compter de leur mise en
exploitation.
Si les activités sont exercées dans une zone à promouvoir, la période d‘exonération est portée à six
(6) années et ce, à partir de la date de mise en exploitation.
Cette période d‘exonération est prorogée de deux (2) années lorsque les promoteurs d‘investissements s‘engagent à recruter
au moins trois (3) employés à durée indéterminée.
Le non-respect de l‘engagement relatif au nombre de postes d‘emploi créés entraîne le retrait de l‘agrément et le rappel des
droits et taxes qui auraient dû être acquittés.
Lors qu‘une entreprise dont l‘activité est déployée par ces jeunes promoteurs, exerce concurremment une activité dans les
zones à promouvoir, dont la liste est fixée par voie réglementaire et en dehors de ces zones, le bénéfice exonéré résulte du
rapport entre le chiffre d‘affaires réalisé dans les zones à promouvoir et le chiffre d‘affaires global.
Si les activités exercées par les jeunes promoteurs d‘investissements, éligibles à l‘aide de «l‘Agence nationale d‘appui
et de développement de l‘Entreprenariat», de la «Caisse nationale d‘assurance-chômage» ou du «Fonds national de
soutien au micro-crédit», sont implantées dans une zone du Sud bénéficiant de l‘aide du « Fonds de gestion des opérations
d‘investissements publics inscrites au titre du budget d‘équipements de l‘État et de développement des régions duSud
et des Hauts-Plateaux», la période de l‘exonération est portée à dix (10) années à compter de la mise en exploitation.
2)- Les entreprises touristiques créées par les promoteurs nationaux ou étrangers à l‘exception des agences de tourisme et de
voyage, pour une période de dix (10) ans.
3)- Les agences de tourisme et de voyage ainsi que les établissements hôteliers, pour une période de trois (03) années à
compter du début d‘exercice de l‘activité.
Le bénéfice exonéré est déterminé sur la base des chiffres d‘affaires réalisés en devises.
Le bénéfice des dispositions du présent alinéa, est subordonné à la présentation par la société aux services fiscaux
compétents, d‘un document attestant du versement de ces recettes auprès d‘une banque domiciliée en Algérie dans les
conditions et les délais fixés par la règlementation envigueur.
Précision
Il est proposé par la même mesure, de supprimer l‘alinéa 3 dudit article, prévoyant l‘exonération de cinq (05) années, au
titre des bénéfices réalisés par les sociétés capital risque, au motif que cet alinéa fait double emploi avec les dispositions de
l‘article 27 de la loi n 06-11 du 24 Juin 2006, modifiée et complétée, relative à la société de capital investissement, qui
prévoient la même exonération.
Article 8
Les dispositions de l'article 141 de la loi Impôts Directs et Taxes Similaires sont complétées et rédigés comme suit :
Article 141
Le résultat fiscal est établi sous déduction de toutes charges, celles-ci comprenantnotamment :
1)- …………(sans changement)……………
2)- …………(sans changement)…………….
3)- les amortissements pratiqués conformément aux dispositions de l’article 174 du présent code,dont les durées sont
fixées par arrêté du Ministre chargé des finances.
Les éléments de faible valeur ………..…(sans changement jusqu’à)................................................... pratiquer
l‘amortissement dégressif ou l‘amortissement progressif.
Dans le cadre de contrat de crédit-bail et du contrat d’Ijara, l’amortissement est calculé sur unepériode égale à la durée
du contrat de crédit-bail et du contrat d’Ijara.
4)- ……………(sans changement)……………
5)- ……………(sans changement)……………
6)- Abrogé.
7)- Abrogé. »
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 141-3 du code des impôts directs et des taxes
assimilées, relative à la déduction, au plan fiscal, des amortissements.
En l’état actuel de la législation fiscale, il est prévu que les montants de l’amortissement admis en déduction pour la
détermination du résultat fiscal imposable, doivent être calculés dans la limite de ceux qui sont généralement admis
d’après les usages de chaque nature d’industrie, decommerce ou d’exploitation.
A ce titre, la référence aux usages entraîne une divergence dans la détermination de l’amortissement fiscal, d‘une
entreprise à une autre, et pour la même catégorie de biens amortissables.
La présente proposition vise à harmoniser les durées de l’amortissement fiscal, qui seront fixéespar arrêté du Ministre
chargé des finances et d’éviter, ainsi, toute divergence en la matière susceptible de générer des redressements fiscaux
et des contentieux.
Par ailleurs, et dans le cadre de l’encouragement des produits bancaires issus de la finance islamique, il est proposé
également de compléter le dernier alinéa du paragraphe 3 de l’article 141, en précisant que l’amortissement des biens
acquis, dans le cadre d’un contrat d’ijara est calculé sur une période égale à la durée du contrat d’Ijara, et ce, à l’instar
de ce qui est prévu pour les contrats de crédit-bail.
Le résultat fiscal est établi
sous déduction de toutes charges
Article 141
Modifié par les articles 26 et 27/LF 1992, 15/LF 1993, 12/LF 1998, 2/LFC 2001,2/LF 2004, 7/LF 2007, 8/LF
2008,13/LF 2009, 5/LFC 2009, 8/LF 2010, 8/LF 2018, 2/LF 2019, 4/LFC 2021 et 43/LF 2022
Le résultat fiscal est établi sous déduction de toutes charges, celles-ci comprenantnotamment :
1)- Les frais généraux de toute nature, le loyer des immeubles dont l‘entreprise est locataire, lesdépenses de
personnel et de main d‘œuvre, sous réserve des dispositions de l‘article 169.
Les sommes destinées à rémunérer les services rendus, à titre de frais d‘assistance technique, financière ou
comptable, par une entreprise installée à l‘étranger, ne sont admises en déduction du bénéfice imposable que dans la
limite de :
- 20 % des frais généraux de l‘entreprise débitrice et 5 % du chiffre d‘affaires ;
- 7 % du chiffre d‘affaires pour les bureaux d‘études et d‘ingénieurs-conseils.
Cette limitation ne s‘applique pas aux frais d‘assistance technique et d‘études relatives aux installations lourdes dans le
cadre d‘une activité industrielle, notamment le montage d‘usines.
Les intérêts servis aux associés à raison des sommes qu'ils laissent ou mettent à la disposition dela société en sus de leurs
parts de capital, quelle que soit la forme de la société, sont déductibles dans la limite des taux d‘intérêts effectifs moyens
communiqués par la Banque d‘Algérie.
Toutefois, cette déduction est subordonnée à la double condition que le capital ait été entièrement libéré et que les sommes
mises à la disposition de la société, n‘excèdent pas 50% du capital.
Pour l‘établissement de l‘impôt, les sommes mises à la disposition des associés, par la société, sontréputées distribuées
conformément à l‘article 46-4.
Les intérêts des prêts consentis entre entreprises apparentées sont admis en déduction dans la limite des taux d‘intérêts
effectifs moyens communiqués par la Banque d‘Algérie.
Pour l‘établissement de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés, le produit des prêts consentis entre entreprises sans intérêts ou à
intérêts minorés, est déterminé par application, aux sommes prêtées, de taux d‘intérêts effectifs moyens communiqués par la
Banque d‘Algérie.
Pour les intérêts, agios et autres frais financiers, relatifs à des emprunts contractés hors d‘Algérie, ainsi que pour les
redevances exigibles pour brevets, licences, marques de fabrique, les frais d‘assistance technique et les honoraires payables
en monnaie autre que la monnaie nationale, leur déductibilité est, pour les entreprises qui en effectuent le paiement,
subordonnée à l‘agrément de transfert, délivré par les autorités financières compétentes.
Pour ces mêmes entreprises, les frais de siège sont déductibles dans les limites de 1% du chiffre d‘affaires au cours de
l‘exercice correspondant à leur engagement.
S‘agissant des autres contribuables, la déductibilité des frais susvisés ainsi que les frais de siège, est subordonnée à
leur paiement effectif au cours de l‘exercice.
1)- La valeur des biens d‘équipement, pièces de rechange et matières importées sans paiement, en dispense des formalités de
contrôle de commerce extérieur et des changes d‘une part, et d‘autre part, la valeur des produits importés sans paiement,
dans les conditions précitées, destinés à des activités autorisées par le Conseil de la Monnaie et du Crédit et exercées par des
grossistes ou des concessionnaires, peuvent être enregistrées en comptabilité pour la détermination du bénéfice soumis à
l‘impôt.
Les importations visées à l‘alinéa premier du présent paragraphe sont déclarées par l‘importateur pour leur contre-valeur
réelle en dinars.
Les pièces justificatives y afférentes doivent être représentées à toute réquisition des services fiscaux et conservées dans les
documents comptables de l‘importateur pour une durée de dix (10) ans, conformément aux dispositions du code de
commerce.
2)- Les amortissements réellement effectués dans la limite de ceux qui sont généralement admis d‘après les usages de
chaque nature d‘industrie, de commerce ou d‘exploitation, conformément aux dispositions de l‘article 174 du présent code.
Les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe n‘excède pas 60.000 DA peuvent être constatés comme charge
déductible de l‘exercice de leur rattachement.
Les biens acquis à titre gratuit sont inscrits à l‘actif pour leur valeur vénale.
Toutefois, la base de calcul des annuités d‘amortissement déductibles est limitée pour, ce qui est des véhicules de tourisme à
une valeur d‘acquisition unitaire de 3.000.000 DA.
Ce plafond de 3.000.000 DA ne s‘applique pas lorsque le véhicule de tourisme constitue l‘outil principal de l‘activité de
l‘entreprise.
La base d‘amortissement des immobilisations ouvrant droit à déduction de la T.V.A et servant à une activité admise à la
T.V.A est calculée sur le prix d‘achat ou de revient hors T.V.A.
Celle des immobilisations servant à une activité non assujettie à la T.V.A est calculée T.V.Acomprise.
L‘amortissement des immobilisations est calculé suivant le système linéaire. Toutefois, les contribuables peuvent, dans les
conditions fixées par l‘article 174 paragraphes 2 et 3, pratiquer l‘amortissement dégressif ou l‘amortissement progressif.
Dans le cadre de contrat de crédit-bail et du contrat d‘Ijara, l‘amortissement est calculé sur une période égale à la durée du
contrat de crédit-bail.
Précision
Amortissement des immobilisations corporelles :
A)- Définition :
L’amortissement correspond à la consommation des avantages économiques liée à un actif corporel est comptabilisé en
charge, l’amortissement est obligatoire pour donner le caractère de sincérité aux états financiers (article 718 du code du
commerce).
B )- Le montant amortissable :
Le montant amortissable et le coût historique ou la valeur réévaluée d’un actif diminué de sa valeur résiduelle, le
montant amortissable d’une immobilisation corporelle doit être réparti de façon systématique sur la durée d’utilité
selon un plan défini, la dotation aux amortissements est calculée en fonction de la durée et la méthode choisie est
comptabilisée en charge de l’exercice.
C )- Mode d’amortissement :
Les trois modes d’amortissement autorisés sont
- L’amortissement linéaire
- L’amortissement dégressif
- L’amortissement progressif (la loi des finances complémentaire2008)
Remarque :
Le mode d’amortissement linéaire reste privilégié (voir les dispositions de l’article 174 du code des impôts Directs.
1)- Amortissement linéaire :
Exemple :
Soit une machine acquis en janvier 2007 pour un prix de 200.000DA sa durée d’utilisation est fixé à de 04 ans.
- Le taux d’amortissement est égal à 100/4 = 25 %
Le Tableau d’amortissement
Année Montant Taux Dotation
1ere année 200.000 25 % 50.000
2em année 200.000 25 % 50.000
3em année 200.000 25 % 50.000
4em année 200.000 25 % 50.000
Totaux 100 % 200.000
Écriture comptable :
Janvier 2017
Débit Crédit Libellé Mt Crédit Mt Débit
2154 Matériel industriel 200.000
404 Fournisseur d’immobilisation 200.000
Acquisition de machine
Au 31/12/2017
Débit Crédit Libellé Mt Crédit Mt Débit
68121 Dotations aux amortissements 50.000
2815 Amortissement matériel industriel 50.000
Dotation amortissement
3)- les amortissements pratiqués conformément aux dispositions de l’article 174 du présent code,dont les durées sont
fixées par arrêté du Ministre chargé des finances.
Les éléments de faible valeur ………..…(sans changement jusqu’à)................................................... pratiquer
l‘amortissement dégressif ou l‘amortissement progressif.
Dans le cadre de contrat de crédit-bail et du contrat d’Ijara, l’amortissement est calculé sur unepériode égale à la durée
du contrat de crédit-bail et du contrat d’Ijara.
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 141-3 du code des impôts directs et des taxes
assimilées, relative à la déduction, au plan fiscal, des amortissements.
En l’état actuel de la législation fiscale, il est prévu que les montants de l’amortissement admis en déduction pour la
détermination du résultat fiscal imposable, doivent être calculés dans la limite de ceux qui sont généralement admis
d’après les usages de chaque nature d’industrie, decommerce ou d’exploitation.
A ce titre, la référence aux usages entraîne une divergence dans la détermination de l’amortissement fiscal, d‘une
entreprise à une autre, et pour la même catégorie de biens amortissables.
La présente proposition vise à harmoniser les durées de l’amortissement fiscal, qui seront fixéespar arrêté du Ministre
chargé des finances et d’éviter, ainsi, toute divergence en la matière susceptible de générer des redressements fiscaux
et des contentieux.
Par ailleurs, et dans le cadre de l’encouragement des produits bancaires issus de la finance islamique, il est proposé
également de compléter le dernier alinéa du paragraphe 3 de l’article 141, en précisant que l’amortissement des biens
acquis, dans le cadre d’un contrat d’ijara est calculé sur une période égale à la durée du contrat d’Ijara, et ce, à l’instar
de ce qui est prévu pour les contrats de crédit-bail.
4)- Les provisions constituées en vue de faire face à des charges et des pertes de valeurs sur compte de stocks et de tiers
nettement précisées et que des événements en cours rendent probables, à condition qu‘elles aient été effectivement
constatées dans les écritures de l‘exercice et figurent au relevé des provisions prévu à l‘article 152.
Les établissements de banque ou de crédit effectuant des prêts à moyen ou à long terme, ainsi que les sociétés autorisées à
faire des opérations de crédit foncier sont admis à constituer, en franchise d‘impôt sur les bénéfices des sociétés, une
provision destinée à faire face aux risques particuliers afférents à ces prêts ou opérations et dont la dotation annuelle ne peut
excéder 5% du montant des crédits à moyen ou à long terme utilisés.
Les entreprises consentant des crédits à moyen terme pour le règlement des ventes ou des travaux qu‘elles effectuent à
l‘étranger, sont admises à constituer, en franchise d‘impôt sur les bénéfices des sociétés, une provision destinée à faire face
aux risques particuliers afférents à ces crédits et dont la dotation annuelle, pour chaque exercice, ne peut excéder
2% du montant des crédits à moyen terme figurant au bilan de clôture de l‘exercice considéré et afférents àdes opérations
effectuées à l‘étranger dont les résultats entrent dans les bases de l‘impôt sur les bénéfices des sociétés.
Les provisions qui, en tout ou partie, reçoivent un emploi non conforme à leur destination ou deviennent sans objet
au cours de l‘exercice suivant celui de leur constitution, sont rapportées aux résultats dudit exercice. Lorsque le rapport n‘a
pas été effectué par l‘entreprise elle-même, l‘administration procède aux redressements nécessaires. 1
Dans le cas de transformation d‘une société par actions ou à responsabilité limitée en une société de personnes, les
sommes antérieurement admises en franchise d‘impôt sous forme de provisions sont, lorsqu‘elles n‘ont pas reçu un emploi
conforme à leur destination, réintégrées dans le bénéfice de l‘exercice au cours duquel s‘est produite la transformation de la
société.
Les provisions destinées à faire face aux risques particuliers afférents aux opérations de crédit à moyen ou à long terme ne
sont pas cumulables avec les autres formes de provisions.
Précision
Les conditions de déductions des provisions
Une provision peut être résumée en une charge que l’entreprise anticipe.
La loi prévoit la déductibilité de ces provisions sous certaines conditions.
Il s’agit par exemple ,des provisions pour risques et charges et les dépréciations d’actifs.
D’autre part, certains types de provisions sont régies par des textes de loi spécifiques, on parle alors de provisions
réglementées.
Sous quelles conditions peut-on déduire des provisions?
Selon les règles fiscales, les provisions que l’entreprise souhaite déduire doivent obéir à ces quatre conditions :
- L’objet de la perte ou charge, qui implique la provision, doit être clairement défini.
- La perte ou charge, doit être probable et justifiée.
- La cause de la perte ou charge, doit être en lien direct avec des événements en cours à la clôture de l’exercice.
- Si cette perte ou charge était intervenue au cours de l’exercice, cette somme aurait été déductible du résultat imposable.
Pour être déductible, la provision doit apparaître dans les écritures comptables de l’exercice en cours (avant la clôture).
Précision de l’évaluation des charges provisionnées
Mode de calcul de la provision :
Il faut évaluer avec précision le montant probable de la charge : un calcul global, ou sous forme de forfait, serait insuffisant
pour répondre aux critères de déductibilité.
Chaque perte ou dépréciation prévue, doit être traitée séparément en prenant en compte des éléments concrets, propres à
l’entreprise et aux années d’exploitation antérieures.
Des méthodes statistiques peuvent être adaptées, si elles permettent l’obtention de résultats précis, mais l’administration
conseille de ne s’en servir que de façon exceptionnelle.
Il faut de toute façon, exclure les références statistiques trop générales, concernant le secteur d’activité de l’entreprise par
exemple.
D’un point de vue fiscal, l’évaluation des provisions pour risques et charges est faite en prenant en compte les événements
en cours au moment de la clôture de l’exercice, et en aucun cas les éléments postérieurs.
D’un point de vu comptable, le calcul du montant de la provision doit tenir compte des éléments postérieurs à la clôture de
l’exercice, jusqu’à la date d’arrêt des comptes.
On ne prend pas en compte les actifs à percevoir en contrepartie de la sortie de ressources de la provision. Votre expert
comptable s’en chargera et assurera le suivi.
Critère de probabilité de la perte
Si l’entreprise constitue une provision, la perte ou charge ne peut être qu’une simple éventualité, mais doit résulter
d’événements et de circonstances bien particuliers.
Si la perte est non plus probable, mais certaine, et chiffrée à la clôture de l’exercice, on considère que cette perte est déjà
effective à la clôture : elle ne justifie donc pas la création d’une provision et cette charge est alors déductible.
Enfin, si la charge est inexistante ou simplement éventuelle, il n’y a pas de provision à comptabiliser.
Exemple:
- Une possibilité de licenciement, pour anticiper les charges,
- Un litige, alors qu’aucune action en justice n’a encore été intentée à la date de clôture de l’exercice.
La perte ou charge doit être déductible fiscalement
Une provision ne peut être déductible, que si elle anticipe des charges ou des dépréciations d’actifs, qui auraient été elles-
mêmes déductibles des bénéfices de l’entreprise, si elles étaient survenues au cours de l’exercice.
5)- Abrogé.
6)- Abrogé.
Précision
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l‘article 141 du code des impôts directs et des taxes
assimilées, en vue de réviser les seuils de déduction de certaines charges, dans le but de tenir compte de la réalité
économique et permettre ainsi aux entreprises d‘augmenter leurs capacités d‘autofinancement.
Cette révision concerne les seuils :
- des éléments de faible valeur dont le seuil déductible est porté 60.000 DA au lieu de 30.000 DA ;
- du plafond servant de base pour le calcul des annuités d‘amortissement des véhicules de tourisme, lequel est porté de
1.000.000 DA à 3.000.000 DA.
Par ailleurs, pour plus de clarté dans la lecture des dispositions de l‘article susvisé, il a été procédé à l‘abrogation des alinéas
6 et 7 de cet article, lesquels sont transférés à l‘article 169 du même code.
Mise au point
La comptabilisation des petits équipements et du matériel de faible valeur
En comptabilité, les biens qui sont destinés à être conservés durablement par une entreprise doivent être enregistrés dans
des comptes d’immobilisations.
Il existe toutefois une exception à ce principe qui permet à toute entreprise, sous certaines conditions, de comptabiliser des
biens de faible valeur en compte de charges alors même qu’ils devraient être comptabilisés en immobilisations corporelles.
Cette faculté est prévue par le SCFA.
Matériels et petits équipements pouvant être comptabilisés en charges
Le SCFA indique que certains éléments d’actifs non significatifs sont considérés comme consommés dans l’exercice de leur
mise en service et donc comptabilisés immédiatement en charges.
Il ne donne cependant pas plus de précisions.
Dans la pratique, il est d’usage de se référer à la tolérance fiscale :
Fiscalement, les entreprises peuvent comptabiliser en charges les matériels et mobiliers suivants, dont la valeur unitaire hors
taxes n’excède pas 30 000.00 (et sous réserve que le bien en question en constitue pas l’objet même de l’activité de
l’entreprise) :
- matériels industriels et outillages industriels,
- matériels informatiques et mobiliers de bureau.
Les matériels et outillages industriels pouvant être comptabilisés en charges
Ce sont l’ensemble des biens qui peuvent être comptabilisés dans les comptes 2154 « Matériel industriel » et 2155
« Outillage industriel ».
Il s’agit donc de machines et d’objet qui permettent d’extraire, de transformer et de façonner des matériaux et fournitures ou
encore de fournir des services.
Précision :
La limite de 60 000.00 hors taxes s’apprécie par rapport au prix unitaire de chaque élément pris séparément.
Les matériels et mobiliers de bureau pouvant être comptabilisés en charges
Il s’agit qui des biens susceptibles de figurer dans les comptes 2183 « Matériel de bureau et matériel informatique » et 2184
« Mobilier ».
Citons, par exemple, des corbeilles à papier, des agrafeuses, des pèse-lettres ou des petits ordinateurs portables.
Attention toutefois, la tolérance s’agissant du mobilier ne concerne que le renouvellement courant de meubles meublant de
bureau et de mobilier de magasins commerciaux dont les achats sont limités à un petit nombre d’unités.
Elle ne s’applique pas au mobilier initial, ni au renouvellement complet de ce mobilier, même si la valeur unitaire de chaque
meuble est inférieur à 60 000.00 hors taxes.
De plus, lorsque le matériel ou le mobilier de bureau se compose de plusieurs éléments qui peuvent être achetés séparément,
la limite de 60 000.00 hors taxes s’apprécie par rapport au prix global (et non par rapport à la valeur unitaire de chaque
élément).
S’agissant du matériel informatique, et plus particulièrement du renouvellement d’un parc informatique, il convient de
procéder à l’immobilisation des postes (quand bien même leur valeur unitaire est inférieure à la somme de 60 000.00 hors
taxes).
La dépense doit être analysée comme un réseau informatique dans son ensemble.
Exemple :
Une entreprise achète un ordinateur fixe composé d’une tour (45 000.00 HT) et d’un écran (20 000.00 HT).
Bien que la valeur de chaque élément, pris séparément, soit inférieure à 60 000.00 HT, l’ensemble excède 60 000.00 HT.
L’entreprise est donc dans l’obligation de porter à l’actif ce bien (en immobilisations corporelles) et de procéder, chaque
année, à un amortissement comptable.
Comptes à utiliser pour enregistrer les matériels et petits équipements
Un sous-compte du compte 606 « Achats non stockés de matériels et fournitures » peut être utilisé.
Dans la pratique, sont utilisés :
Le compte 6063 « fournitures d’entretien et de petit équipement »,
Ou le compte 6068 « Autres matières et fournitures ».
Conclusion :
Cette mesure de simplification comptable est calquée sur une tolérance fiscale.
Pourtant simple et claire, elle est souvent déformée et mal utilisée en pratique.
En effet, seul les biens exposés ci-dessus peuvent échapper au principe de comptabilisation à l’actif et bénéficier d’une
comptabilisation en charges.
Tous les autres biens (matériel de transport, travaux, aménagements, agencements) doivent obligatoirement être immobilisés,
quel que soit leur montant.
Question:
SVP, dans quel compte enregistrer les immobilisations de faible valeur ?
J'hésite entre les comptes 605 et 607.
Réponse :
Le compte 605 « Achats de matériels, équipements et travaux » est destiné à l'enregistrement des travaux et d'équipement
qui s'intègrent directement dans le cycle de production de l'entreprise.
Exemple : l'achat de caméras destinées à être incorporées dans le système de surveillance à livrer à un client sera
comptabilisé dans ce compte.
Le compte 607 « Achats non stockés de matières et fournitures » est quant à lui réservé pour l'achat de matières et
fournitures non stockées (fournitures de bureau) ou non stockables (Eau, énergie).
Ce compte est accessoirement utilisé pour recevoir les immobilisations qui répondent aux conditions d'activation mais dont
la faible valeur leur confère le caractère de charges.
Le compte 605 n'est pas indiqué dans la mesure où les éléments de faible valeur sont destinés à une utilisation en interne et
non pas à être intégrés dans le processus de production.
Référence: $ 121-4 de l'arrêté comptable du 26 juillet 2008.
Article 9
Les dispositions de l’article 142 du Code des Impôts directs et Taxes Assimilées sont modifiées et rédigées
comme suit :
Article 142
Les contribuables qui bénéficient ………(sans changement jusqu’à)réinvestir 30 % du montant de ces exonérations ou
réductions dans un délai de quatre (04) ans à compterde la date de clôture de l’exercice dont les résultats ont été
soumis au régime préférentiel.
Le montant à réinvestir, déterminé conformément au paragraphe ci-dessus, est prélevé du montant du bénéfice distribuable
de l’exercice concerné, dans la limite de 30% de ce denier.
Ce montant constaté à la clôture de chaque exercice de la période d’exonération, peut être réinvesti durant la ou les année(s)
qui suivent son exercice de rattachement, dans la limite du délai fixé dans le paragraphe premier ci-dessus.
En cas de cumul des montants des avantages fiscaux à réinvestir se rapportant à plusieurs exercices, le
décompte du délai quadriennal est calculé séparément pour chaque exercice.
Le réinvestissement s’effectue sous forme :
- d’acquisition d’actifs, matériels ou immatériels, entrant directement dans les activités de production de biens et de
services ;
- d’acquisition des titres de placements ;
- d’acquisition d’actions, de parts sociales ou de titres assimilés, permettant la participation dans le capital d’une autre
société de production de biens, de travaux publics et de bâtiment ou de services, sous réserve de la libération de la totalité du
montant de l’avantage à réinvestir ;
- participation dans le capital d’une entreprise disposant du label « start up » ou « incubateur », sous réserve de la libération
de la totalité du montant de l’avantage à réinvestir ;
- sont exclus du réinvestissement, les avantages fiscaux des sociétés créées en partenariat entre les sociétés publiques ou
privées avec des sociétés étrangères lorsque ces crédits sont comptabilisés dans le prix final des biens ou des services
produits par les sociétés ».
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 142 du code des impôtsdirects et des taxes
assimilées relatives à l’obligation de réinvestissement d’une proportion desavantages fiscaux accordés durant la phase
d’exploitation, dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement, et vise à clarifier et à simplifier les
modalités de son application.
Cette modification vise également à se conformer aux dispositions de la Loi n° 22-18 du 24 juillet 2022, relative à
l’investissement, qui prévoit une période d’exonération pouvant s’étaler de 03 ans à 10 ans, selon les régimes
d’incitation prévus par cette loi.
Aussi, la mesure proposée a également pour objet :
- de définir la notion et les formes de réinvestissement ;
- d’apporter des modifications se rapportant aux conditions et modalités de réinvestissement, notamment pour ce qui
concerne le décompte du délai de réinvestissement.
Ainsi, le réinvestissement des avantages accordés au titre d’un exercice dont l’entreprise a bénéficié du régime
préférentiel, doit être réalisé dans un délai de quatre (04) ans à compter dela date de sa clôture, étant précisé que
l’accomplissement de l’acte de réinvestissement doit êtreréalisé au titre d’un seul exercice ou échelonné sur plusieurs
exercices, dans la limité du délai dequatre (04) années fixé par cet article.
A ce titre, il est à préciser que le réinvestissement doit être réalisé exercice par exercice, durant toute la période
d’exonération et il ne peut y avoir de traitement cumulé des avantages à réinvestir. Il en est de même pour ce qui concerne
le rappel des droits correspondants aux avantages non réinvestis dans le délai requis, dont l’action de contrôle des services
fiscaux ne commence à courir qu’à compter de la clôture du dernier exercice de la période de réinvestissement, d’où une
disposition du code procédure fiscal, fixant le délai de prescription en la matière est parallèlement proposée.
Pour ce qui concerne les modes de réinvestissement, la présente disposition prévoit plusieurs formes à savoir :
- d’acquisition d’actifs, matériels ou immatériels, entrant directement dans les activités de production de biens et de
services ;
- de placements financiers ;
- d’acquisition d‘actions, de parts sociales ou de titres assimilés, permettant la participation dans le capital d‘une autre
société de production de bien, de travaux ou de services, sous réserve de la libération de la totalité du montant de
l’avantage à réinvestir ;
- de prise de participation dans le capital d’une entreprise disposant du label « Start up » ou
« incubateur », sous réserve de la libération de la totalité du montant de l’avantage àréinvestir.
Enfin, en cas de non-respect de l’obligation de réinvestissement, telle que prévue par l’article 142 du CIDTA, il est
prévu le rappelle des droits correspondant au montant de l’avantage fiscal accordé au titre de chaque exercice
considéré.
Réinvestissement de 30 %
Article 142 LF 2023
Modifié par les articles 28/LF 1992, 19/LFC 1992, 2/LFC 1994, 15/LF 1997, 4/LFC 2008, 57/ LFC 2009, 40/LF 2013,
5/LF 2014 et 2/LF 2016 et modifié par l’article 9 LF 2023
Les contribuables qui bénéficient d‘exonérations ou de réductions d‘impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur
l‘activité professionnelle, accordées dans la phase d‘exploitation dans le cadre des dispositifs de soutien à
l‘investissement sont tenus de réinvestir 30 % des bénéfices correspondants à ces exonérations ou réductions dans un délai
de quatre (04) ans à compter de la date de clôture de l‘exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel.
Le montant à réinvestir, déterminé conformément au paragraphe ci-dessus, est prélevé du montant du bénéfice distribuable
de l’exercice concerné, dans la limite de 30% de ce denier.
Ce montant constaté à la clôture de chaque exercice de la période d’exonération, peut être réinvesti durant la ou les année(s)
qui suivent son exercice de rattachement, dans la limite du délai fixé dans le paragraphe premier ci-dessus.
En cas de cumul des montants des avantages fiscaux à réinvestir se rapportant à plusieurs exercices, le
décompte du délai quadriennal est calculé séparément pour chaque exercice.
Le réinvestissement s’effectue sous forme :
- d’acquisition d’actifs, matériels ou immatériels, entrant directement dans les activités de production de biens et de
services ;
- d’acquisition des titres de placements ;
- d’acquisition d’actions, de parts sociales ou de titres assimilés, permettant la participation dans le capital d’une autre
société de production de biens, de travaux publics et de bâtiment ou de services, sous réserve de la libération de la totalité du
montant de l’avantage à réinvestir ;
- participation dans le capital d’une entreprise disposant du label « start up » ou « incubateur », sous réserve de la libération
de la totalité du montant de l’avantage à réinvestir ;
- sont exclus du réinvestissement, les avantages fiscaux des sociétés créées en partenariat entre les sociétés publiques ou
privées avec des sociétés étrangères lorsque ces crédits sont comptabilisés dans le prix final des biens ou des services
produits par les sociétés ».
Précision
Exemple 1
Soit une société ayant réalisé un projet dans le cadre de l’ANADE pour un montant global de 200.000.000.00.
Mise en œuvre des avantages d'exploitation
Réinvestissement des bénéfices exonérés
Exonération 100 %
La date d’entrée en exploitation est le 01/01/2014.
Au titre de l’exercice 2015, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 400.000.000.00 et un bénéfice de 60.000.000.00.
La société est exonérée de la TAP et IBS pendant une période de 3 ans.
Quel est le montant à réinvestir au titre de l'exercice 2015 ?
Considérons que l'exercice concerné est 2014, déterminer le montant à réinvestir ?
Exonération TAP
400 000 000.00 X 70 % X 2 % = 5 600 000.00
Exonération IBS
60 000 000.00 X 19 % = 11 400 000.00
Montant à réinvestir = 5 600 000.00 + 11 400 000.00 = 17 000 000.00 X 30 % = 5 100 000.00
2)- Avant 2014 on exigé le réinvestissement de tous les avantages accordées c'est-à-dire voue allez ajouter au montant de
17 000 000.00
La TVA = 200 000 000.00 X 17 % = 34 000 000.00
Le droit de douane = 200 000 000.00 X 5 % = 10 000 000.00
Montant à réinvestir = 17 000 000.00 + 34 000 000.00 + 10 000 000.00 = 61 000 000.00 X 30 % = 18 300 000.00
Ce qui n’est pas logique et qui alourdissez la trésorerie de l’entreprise, cette lacune fut corrigée par l’article 5 de la loi de
finances pour 2014 en la limitant uniquement au bénéfice et la TAP..
Un arrêté vient d’être publié dont voici le texte
Arrêté interministériel du 28 Safar 1438 correspondant au 28 novembre 2016 fixant les modalités d’application des
dispositions des articles 2 et 51 de la loi de finances pour 2016, relatifs à l’obligation de réinvestissement de 30% de la part
des bénéfices correspondant aux exonérations ou réductions d’impôts accordés dans le cadre des dispositifs de soutien à
l’investissement.
Le ministre des finances,
Le ministre de l’industrie et des mines,
Vu la loi n° 90-36 du 31 décembre 1990 portant loi de finances pour 1991, notamment son article 38 ;
Vu l’ordonnance n° 01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422 correspondant au 20 ao t 2001, modifiée et complétée, relative
au développement de l’investissement ;
Vu la loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437 correspondant au 30 décembre 2015 portant loi de finances pour 2016,
notamment ses articles 2 et 51 ;
Vu la loi n° 16-09 du 29 Chaoual 1437 correspondant au 3 nov 2016 relative à la promotion de l’investissement ;
Vu le décret présidentiel n° 15-125 du 25 Rajab 1436 correspondant au 14 mai 2015, modifié, portant nomination des
membres du Gouvernement ;
Vu le décret exécutif n° 95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995 fixant les attributions du ministre
des finances ;
Vu le décret exécutif n° 07-08 du 22 Dhou El Hidja 1427 correspondant au 11 janvier 2007, complétée, fixant la liste des
activités, biens et services exclus des avantages fixés par l‘ordonnance n° 01-03 du Aouel Joumada Ethania 1422
correspondant au 20 aout 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement ;
Vu le décret exécutif n° 14-241 du Aouel Dhou El Kada 1435 correspondant au 27 aout 2014 fixant les attributions du
ministre de l’industrie et des mines ;
Arrêtent :
Article 1er.
En application des dispositions des articles 2 et 51 de la loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437 correspondant au 30
décembre 2015 portant loi de finances pour 2016, qui ont modifié les dispositions des articles 142 du code des impôts
directs et taxes assimilées et 57 de la loi de finances complémentaire pour 2009, le présent arrêté a pour objet de fixer les
modalités d’application de l(obligation de réinvestissement de 30 de la part des bénéfices correspondant aux exonérations ou
réductions d’impôts accordées dans le cadre des dispositifs de soutien à l’investissement.
Article 2.
Les contribuables qui bénéficient d’exonération ou de réductions disputas, accordées dans la phase d’exploitation dans le
cadre des dispositifs de soutien ‡ l’investissement, sont tenus de réinvestir 30 % de la part des bénéfices correspondant à ces
exonérations ou réductions dans un délai de quatre (4) ans, à compter de la date de culture de l’exercice dont les résultats ont
été soumis au régime préférentiel
Article 3
Les exonérations et réductions d'impôts concernées par l'obligation de réinvestissement sont celles appliquées au titre de
l'imputa sur le bénéfice des sociétés et de la taxe sur l'activité professionnelle.
Article 4.
Par réinvestissement, il y'a lieu d'entendre, l'investissement dans les activités, les biens et services Eligibles aux avantages
de la loi n° 16-09 du 29 Chaoual 1437 correspondant au 3 ao t 2016 et non exclus par le décret exécutif n° 07-08 du 22
Dhou El Hidja 1427 correspondant au 11 janvier 2007, susvisés.
Le réinvestissement concerne :
- les acquisitions d'actifs entrant dans le cadre de création d'activités nouvelles d'extension de capacités de production et de
réhabilitation ;
- la participation dans le capital d'une société.
Article 5.
Le réinvestissement doit être réalisé au titre de chaque exercice ou au titre de plusieurs exercices consécutifs.
En cas de cumul des exercices, le délai de quatre (4) ans cité à l'article 2 ci-dessus, est décompté à partir de la date de culture
du premier exercice.
Article 6.
Le montant du bénéfice devant être réinvesti dans le cadre des dispositions de l'article 142 cités à l’article 1er ci-dessus, ne
peut faire l'objet de distribution.
Article 7.
Dans le cas d'un déficit enregistré durant un exercice, l'obligation de réinvestissement ne trouve plus à s'appliquer.
Article 8
Les dispositions de l'article 2 suscité, ne s'appliquent pas lorsque le conseil national de l'investissement se prononce par
décision dérogatoire de dispense, au profit de l'investisseur, de l'obligation de réinvestissement.
Article 9.
En cas de partenariat entre les opérateurs étrangers et les sociétés nationales (publiques ou privées), l'obligation de
réinvestissement ne s'applique pas lorsque les avantages consentis ont été injectés en totalité dans le prix des biens et
services finis produits par la société.
Les sociétés concernées doivent, en vue de bénéficier du transfert des dividendes, appuyer leur demande, en sus des
documents exigés par la règlementation en vigueur, par un Etat justificatif précisant les montants et les périodes de
réalisation des bénéfices en cause.
Article 10
L'obligation de réinvestissement à hauteur de 30 % des bénéfices correspondant aux exonérations ou réductions d'impôts
s'applique aux bénéfices devant être réinvestis à compter du 1er janvier 2016.
L'obligation de réinvestissement à hauteur de 30 % est étendue aux bénéfices cumulés, non encore atteints par la
prescription prévue aux articles 2 et 5 du présent arrêté, et qui n'ont pas fait l'objet de réinvestissement au 31 décembre 2015.
Article 11.
En cas de constat du non-respect des dispositions de l’article 142 cité à l’article 1er ci-dessus, les bénéfices atteints par la
prescription au 31 décembre 2015 qui n’ont pas fait l’objet de réinvestissement doivent être réinvestis à hauteur de 30 %,
dans un délai qui ne peut dépasser la date du 31 décembre 2016.
Au-delà du délai accordé, les régularisations et sanctions prévues par la législation en vigueur, seront appliquées aux
entreprises n’ayant pas procédé au réinvestissement de ces bénéfices.
Pour le montant du réinvestissement correspondant aux dividendes ayant fait l’objet de distribution, ce dernier est prélevé à
due concurrence sur les dividendes à distribuer.
Article 12.
Nonobstant les dispositions de l’article 11 ci-dessus, le non-respect de l’obligation de réinvestissement entraine le
reversement de l’avantage fiscal, majoré des pénalités prévues par la législation en vigueur.
Article 13.
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 28 Safar 1438 correspondant au 28 novembre 2016.
Remarque
Ces deux articles c’est une sonnette d’alarme pour les contribuables, pour leur dire que le bénéfice de 2012 il ne lui reste
qu’un mois, comment faires, donc obligatoirement au-delà du délai accordé, les régularisations et sanctions prévues par la
législation en vigueur, seront appliquées aux entreprises n’ayant pas procédé au réinvestissement de ces bénéfices, ce qui
veut dire le reversement de l’avantage fiscal, majoré des pénalités prévues par la législation en vigueur.
Article 10
L'obligation de réinvestissement à hauteur de 30 % des bénéfices correspondant aux exonérations ou réductions d'impôts
s'applique aux bénéfices devant être réinvestis à compter du 1er janvier 2016.
L'obligation de réinvestissement à hauteur de 30 % est étendue aux bénéfices cumulés, non encore atteints par la
prescription prévue aux articles 2 et 5 du présent arrêté, et qui n'ont pas fait l'objet de réinvestissement au 31 décembre 2015.
Article 11.
En cas de constat du non-respect des dispositions de l’article 142 cité à l’article 1er ci-dessus, les bénéfices atteints par la
prescription au 31 décembre 2015 qui n’ont pas fait l’objet de réinvestissement doivent être réinvestis à hauteur de 30 %,
dans un délai qui ne peut dépasser la date du 31 décembre 2016.
Au-delà du délai accordé, les régularisations et sanctions prévues par la législation en vigueur, seront appliquées aux
entreprises n’ayant pas procédé au réinvestissement de ces bénéfices.
Pour le montant du réinvestissement correspondant aux dividendes ayant fait l’objet de distribution, ce dernier est prélevé à
due concurrence sur les dividendes à distribuer.
Enfin, bonjour, les rôles.
NB
Disposition diverses
Article 77 de la loi de finances pour 2017
Les dispositions de l’article 57 de la loi de finances complémentaire pour 2009 sont abrogées.
Article 57
Outre les dispositions de l'article 142 du code des impôts directs et taxes assimilées, les contribuables qui bénéficient
d'exonérations ou de réductions en matière de tous impôts, taxes, droits de douanes et taxes parafiscales et autres dans le
cadre des dispositifs de soutien à l'investissement, sont tenus de réinvestir la part des bénéfices correspondant à ces
exonérations ou réductions dans un délai de quatre ans à compter de la date de la clôture de l'exercice dont les résultats ont
été soumis au régime préférentiel.
Le réinvestissement doit être réalisé au titre de chaque exercice ou au titre de plusieurs exercices consécutifs.
En cas de cumul des exercices, le délai ci-dessus est décompté à partir de la date de clôture du premier exercice.
Nonobstant toutes dispositions contraires, les prescriptions du présent article s'appliquent aux résultats dégagés au titre des
exercices 2010 et suivants, ainsi qu'aux résultats en instance d'affectation à la date de promulgation de la loi de finances
complémentaire pour 2009.
Le non-respect des présentes dispositions entraîne le reversement de l'avantage fiscal et l'application d'une amende fiscale
de 30 %.
Cette obligation ne s'applique pas lorsque le conseil national de l'investissement se prononce par décision dérogatoire de
dispense au profit de l'investisseur de l'obligation de réinvestissement.
Remarque
Cette proposition est une mesure d’ordre supprime les dispositions de l’article 57 de la loi de finances complémentaire pour
2009, prévoient l’obligation faite aux sociétés qui bénéficient d’exonérations ou de réductions de l’impôt sur les bénéfices
des sociétés et de la taxe sur l’activité professionnelle, dans le cadre du dispositif de soutien à l’investissement, de réinvestir
la part des bénéfices correspondant à 30 % de ces exonérations ou réductions dans un délai de quatre ans, à compter de la
date de la clôture de l‘exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel.
S’agissant d’un article qui fait double emploi avec l’article 142 du CIDTA, il est supprimé.
Exemple 2
Soit une société ayant réalisé un projet dans le cadre de l’ANDI pour un montant global de 200.000.000.00.
Mise en oeuvre des avantages d'exploitation
Réinvestissement des bénéfices exonérés
Exonération 70 %
La date d’entrée en exploitation est le 01/01/2019.
Au titre de l’exercice 2020, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 400.000.000.00 et un bénéfice de 60.000.000.00.
La société est exonérée de la TAP et IBS pendant une période de 3 ans.
Taux = 70 %
Quel est le montant à réinvestir au titre de l'exercice 2020 ?
Considérons que l'exercice concerné est 2019, déterminer le montant à réinvestir ?
Exonération TAP
400 000 000.00 X 70 % X 1 % = 2 800 000.00 (A)
Exonération IBS
60 000 000.00 X 70 % X 19 % = 7 980 000.00 (B)
Montant à réinvestir
A + B = 2 800 000.00 + 7 980 000.00 = 10 780 000.00 X 30 % = 3 234 000.00
Article 10
Les dispositions de l’article 169 du code des impôts directs et taxes assimilées sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 169
1)- Ne sont pas déductibles pour la détermination du résultat fiscal :
- les dépenses, charges ….. (sans changement)………;
- les cadeaux de toute autre nature, ….. (sans changement)………;
- les subventions et les dons ….. (sans changement)………;
- les frais de réception, ….. (sans changement)………;
- les charges, remplissant les conditions de déductibilité, dont le paiement est effectué en espèces, lorsque le montant
de la facture excède un million de dinars (1.000.000 DA).
Toutefois, la déduction est admise lorsque le paiement est effectué par un versement en espèces dans un compte
bancaire ou postal ;
- les frais pris en charge ….. (sans changement)……….
- 2) à − 5)………………………….. (sans changement).................... »
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions du premier paragraphe del’article 169 du
code des impôts directs et taxes assimilées, à l’effet :
- D’harmoniser le seuil de déductibilité des charges payées en espèces, prévu par l’article en question avec celui prévu
par l’article 30 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, en matière d’exercice du droit à déduction de la TVA et de
fixer un nouveau seuil de 1.000.000 DA, et ce, par référence à celui prévu par les dispositions des articles 2 et 3 du
décret exécutif n° 15-153 du 16 juin 2015, fixant le seuil applicable aux paiements devantêtre effectués par les
moyens de paiements scripturaux à travers les circuits bancaires et financiers.
Il est rappelé, que le décret exécutif n° 15-153 du 16 juin 2015, cité ci-dessus est pris en application des dispositions de
l’article 6 de la loi n° 15-01 du 06 Février 2005, modifiée et complétée, relative à la prévention et à la lutte contre le
blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, aux termes desquels « tout paiement d'un montant supérieurà un
seuil fixé par voie réglementaire doit être effectué par les moyens de paiement à travers les circuits bancaires et financiers
»;
- De relever de 300.000 DA à 1.000.000 DA, le seuil de déductibilité des charges dont lepaiement est effectué en
espèces ;
- admettre la déduction des charges dont le paiement s’effectue par versements en espècedans un compte bancaire ou
postal, et ce, sans aucune limitation.
Cette mesure a pour objectifs de :
- favoriser l’inclusion financière et fiscale par la bancarisation de l’argent qui circule endehors du circuit bancaire;
- permettre de réduire le risque d’utilisation des faux billets d’argent et de contribuer àl’absorption des billets
d’argents usés;
- offrir des garanties en termes de traçabilité des flux financiers, ce qui permettra de mieuxappréhender l’assiette
fiscale ;
- renforcer les efforts de l’administration en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.
En effet, l’outil fiscal est fortement recommandé pour l’atteinte de ces objectifs, et ce, par l’adoption de mesures de
cette nature, dont la mise en œuvre requièrent, la consolidation des efforts et la coopération avec les banques
commerciales.

Ne sont pas déductibles


Article 169 CIDTA
Modifié par les articles 24/LFC 1992, 19/LF 1993, 13/LF 1996, 18/LF 1997, 13/LF 1998, 3/LF 2004,13 et 16/LF 2007,
8/LFC 2009, 11/LF 2010, 9/LF 2014, 10/LF 2018, 22/LF 2020, 11/LFC 2020, 17/LF 2021 et 50/LF 2022.
1)- Ne sont pas déductibles pour la détermination du résultat fiscal :
- les dépenses, charges et loyers de toutes natures afférents aux immeubles qui ne sont pas directement affectés à
l‘exploitation ;
- les cadeaux de toute autre nature, à l‘exclusion de ceux ayant un caractère publicitaire lorsque leur valeur unitaire ne
dépasse pas 1.000 DA, dans la limite d‘un montant global de cinq cent mille dinars (500.000 DA) ;
- les subventions et les dons à l‘exception de ceux consentis au profit des établissements et associations à vocation
humanitaire, lorsqu‘ils ne dépassent pas un montant annuel de quatre millions de dinars (4.000.000 DA) ; 1
- les frais de réception, y compris les frais de restaurant, d‘hôtel et de spectacle, à l‘exception de ceux dont les montants
engagés sont dûment justifiés et liés directement à l‘exploitation de l‘entreprise ;
- les charges, remplissant les conditions de déductibilité, dont le paiement est effectué en espèces, lorsque le
montant de la facture excède un million de dinars (1.000.000 DA).
Toutefois, la déduction est admise lorsque le paiement est effectué par un versement en espèces dans un compte
bancaire ou postal ;
2)- Toutefois, les sommes consacrées au sponsoring, patronage et parrainage des activités sportives et de la promotion des
initiatives des jeunes sont admises en déduction pour la détermination du bénéfice fiscal, sous réserve d‘être dûment
justifiées à hauteur de 10% du chiffre d‘affaires de l‘exercice des personnes morales et/ou physiques et dans la limite d‘un
plafond de trente millions de dinars (30.000.000 DA).
Bénéficient également de cette déductibilité, les activités à vocation culturelle ayant pour objet :
- la restauration, la rénovation, la réhabilitation, la réparation, la consolidation et la mise en valeur des monuments et sites
historiques classés ;
- la restauration et la conservation des objets et collections de musées ;
- la vulgarisation et la sensibilisation du public par tous supports sur tout ce qui se rapporte au patrimoine historique
matériel et immatériel ;
- la revivification des fêtes traditionnelles locales.
- les festivals culturels institutionnalisés ou dans le cadre des activités concourant à la mise en valeur du patrimoine culturel,
à la diffusion de la culture et à la promotion des langues nationales. Les modalités d‘application de la dernière disposition
sont fixées par voie réglementaire.
3)- Abrogé.
4)- Les dépenses liées à la promotion médicale des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, ne sont déductibles
au plan fiscal, qu‘à concurrence de 1 % du chiffre d‘affaires annuel.
Rentrent notamment, dans la catégorie des dépenses de la promotion médicale, celles liées à la publicité sous toutes ses
formes et les frais de lancement des produits.
5)- Ne sont pas admises en déduction :
- Les transactions, amendes, confiscations, pénalités, de quelle que nature que ce soit, mises à la
charge des contrevenants aux dispositions légales, ainsi que les pénalités contractuelles lorsqu‘elles sont versées à des
personnes non imposables en Algérie;
- La fraction des loyers des véhicules de tourisme supérieure à 200.000 DA par année, ainsi que celle des dépenses
d‘entretien et de réparation des véhicules de tourisme ne constituant pas l‘outil principal de l‘activité, supérieure à 20.000
DA par véhicule ;
- La taxe de formation professionnelle et la taxe d‘apprentissage.
Précision
La présente mesure a pour objet de proposer la modification des seuils de déduction de certaines charges supportées par les
entreprises pour la détermination de leur résultat fiscal, à savoir la révision à la hausse du seuil de déduction:
- des charges relatives aux cadeaux publicitaires, lequel est porté à 1 000 DA l‘unité au lieu et place de 500 DA dans la
limite d‘un montant global de cinq cent mille dinars (500.000 DA) ;
- des subventions et des dons effectués au profit des établissements et associations à vocation humanitaire, porté à 4.000.000
DA au lieu et place de 2.000.000 DA.
Par ailleurs, il est suggéré de compléter cet article, par l‘alinéa 5 consécutivement à la proposition d‘abrogation des
alinéas 6 et 7 de l‘article 141 du code des impôts directs et taxes assimilées, traitant respectivement :
1)- de l‘exclusion du droit à déduction des transactions, amendes, confiscations, pénalités, de quelle que nature que ce soit,
mises à la charge des contrevenants aux dispositions légales, étant précisé qu‘il est proposé, l‘intégration parmi ces charges,
des pénalités contractuelles lorsqu‘elles sont versées à des personnes non imposables en Algérie.
2)- des charges de loyer et aux frais d‘entretien et de réparation des véhicules de tourisme, tout en prévoyant, de
nouveaux seuils de déduction desdites charges, jusque-là non admises en déduction, lesquels, sont fixé comme suit:
- 200.000 DA au titre des loyers ;
- 20.000 DA par véhicule, au titre des frais d‘entretien et de réparation.
D‘autre part, il est proposé également de créer au niveau de cet article un 7e alinéa afin de consacrer la non déductibilité sur
le plan fiscal de la taxe de formation professionnelle continue et la taxe d‘apprentissage.
Article 11
Les dispositions de l’article 171 du code des impôts directs et taxes assimilées sontmodifiées, complétées et rédigées
comme suit :
Article 171
Sont déductibles du revenu ou du bénéfice, jusqu’à concurrence de 30 % du montant de ce revenu ou bénéfice, dans
la limite d’un plafond de deux cents millions de dinars (200.000.000 DA) :
- les dépenses engagées dans le cadre de la recherche et développement au sein de l’entreprise ;
- les dépenses engagées dans le cadre des programmes d’innovation ouverte, réalisés avec les entreprises
disposant du label « start-up » ou « incubateur ».
Lorsque les dépenses engagées concernent simultanément la recherche et développement et l’innovation
ouverte, le montant total des dépenses ne peut être supérieur à deux cents millions de dinars (200.000.000 DA).
Les activités de recherche développement en entreprise, les dépenses en recherche et développement
considérées comme éligibles ainsi que les dépenses engagées dans le cadre des programmes d’activités
d’innovation ouverte sont définies par un arrêté conjoint du ministre chargé des finances, du ministre chargé
de la recherche scientifique et du ministre chargé de l’économie de la connaissance ».
Précision :
La recherche et développement est un facteur clé de l’économie de la connaissance, il est également important de
noter que l’Algérie s’est engagée à augmenter ses dépenses en recherche et développement dans le cadre des objectifs
de développement durable.
Dans ce contexte, la mesure proposée vise à encourager les entreprises à investir dans la recherche et développement,
ce qui leur permettrait de gagner en compétitivité en investissantsur le développement de produits plus innovants et
concurrentiels, avec des taux d’intégration plus importants.
Ainsi, il est proposé d’augmenter le taux de réduction de l’IBS des montants investis sur la recherche et
développement de 10 à 30% et le seuil de 100 000 000 DA à 200 000 000 DA.
Cette mesure vise également à simplifier la procédure en limitant le nombre d’intervenants administratifs pour les
entreprises souhaitant investir dans la recherche et développement.
Enfin, la mesure introduite vise en outre, l’extension de l’octroi de cet avantage aux entreprisesqui externalisent leurs
travaux de recherche et développement dans le cadre de l’innovation ouverte (open innovation) au profit des startups
ou des incubateurs.
L’open innovation est une tendance mondiale, qui s’explique par le fait que les grandes entreprises gagneraient en
flexibilité et auraient plus de retours sur investissement en redirigeant leurs dépenses recherche et développement vers
des startups, qui profiteraient de laproximité avec les grandes entreprises pour développer des solutions innovantes
répondant à leurs besoins.
Article 12
Les dispositions des articles 217 et 221 bis du code des impôts directs et des taxesassimilées sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
Article 217
La taxe est due à raison du chiffre d’affaires ….. (sans changement jusqu’à) …..desadministrations publiques et des
collectivités locales.
Des opérations bénéficiant du régime de la marge réalisées par les marchands … (sanschangement jusqu’à) …
convenue d’avance dans le contrat. »
Article 221bis
Le fait générateur de la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP) est constitué :
a)- ……………………(sans changement ).................................................... ;
b)- Pour les prestations de services et les travaux immobiliers, par l‘encaissement total ou partieldu prix.
Toutefois, en ce qui concerne les entreprises étrangères et pour le montant de la taxe encore exigible à l‘achèvement
des travaux, après celle payée à chaque encaissement, le fait générateurest constitué par la réception définitive de
l‘ouvrage réalisé.
Pour ce qui est des opérations de promotion immobilière, le fait générateur est constitué par lalivraison juridique ou
matérielle du bien au bénéficiaire.
En ce qui concerne les spectacles, jeux et divertissements de toute nature … (sans changement jusqu’à)… est
constitué par le débit lui-même. »
Précision :
A travers cette mesure, il est proposé de supprimer le paragraphe de l’article 217 du CIDTA, prévoyant que, pour les
entreprises effectuant conjointement des travaux publics et de bâtiments et des opérations de promotion immobilière,
la base imposable à la taxe sur l’activitéprofessionnelle ne peut être constituée par l’encaissement.
En effet, les promoteurs immobiliers ne sont pas autorisés à réaliser des opérations de construction, conformément à la
loi n° 11-04 du 17-02-2011, fixant les règles régissant l’activitéde promotion immobilière.
Ainsi, suivant cette proposition, la base imposable à la taxe sur l’activité professionnelle, au titredes opérations de
vente réalisées par ces promoteurs immobiliers, doit être constitué par le montant facturé.
Dans la même optique, il est proposé de modifier les dispositions de l’article 221bis-b du CIDTA, à l’effet de ne plus
faire référence aux travaux de construction réalisées par les promoteurs immobiliers, dans la mesure où ces derniers ne
sont pas autorisés à effectuer des opérations d’espèces.

Taxe sur l’activité professionnelle


Section 1
Champ d’application
Article 217 CIDTA
Modifié par les articles 21/LF 1996, 15/LF 1998, 24/LF 2003, 11 et 16/LF 2017, 7/LFC 2021 et 57/LF 2022.
La taxe est due à raison du chiffre d‗affaires réalisé en Algérie par les contribuables qui exercent une activité dont les
profits relèvent de l‘impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ou de l‘impôt sur
les bénéfices des sociétés.
Toutefois, sont exclus du champ d‘application de la taxe, les revenus des personnes physiques provenant de l‘exploitation de
personnes morales ou sociétés, elles−mêmes soumises en vertu du présent article, à la taxe.
Le chiffre d‘affaires s‘entend du montant des recettes réalisées sur toutes opérations de vente, de service ou autres entrant
dans le cadre de l‘activité précitée.
Toutefois, lesdites opérations réalisées entre les unités d‘une même entreprise sont exclues du champ d‘application de la
taxe visée dans le présent article.
Pour les unités des entreprises de travaux publics et de bâtiments, le chiffre d‘affaires est constitué par le montant des
encaissements de l‘exercice. Une régularisation des droits dus sur l‘ensemble des travaux doit intervenir au plus tard à
la date de la réception provisoire, à l‘exception des créances auprès des administrations publiques et des collectivités
locales.
Les dispositions du paragraphe précédent ne sont pas applicables dans le cas des entreprises de travaux effectuant
conjointement les opérations de promotion immobilière.
Des opérations bénéficiant du régime de la marge réalisées par les marchands de biens meubleset assimilés visés à
l‘article 83 bis du code des taxes sur le chiffre d‘affaires.
Pour les opérations bancaires portant commercialisation du produit de la finance islamique Mourabaha, l‘assiette de la taxe
sur l‘activité professionnelle est constituée par la marge bénéficiaire convenue d‘avance dans le contrat.
Précision
Cette mesure vise à exclure du champ d‘application de la Taxe sur l‘activité professionnelle les professions non
commerciales.
Section 2 bis
Fait générateur
Article 221bis LF 2023
Créée par l‘article 11/LF 2012 et modifié par les articles 8/LF 2019 et 23/LF 2021.
Le fait générateur de la taxe sur l‘activité professionnelle (TAP) est constitué :
a)- Pour les ventes, par la livraison juridique ou matérielle de la marchandise ;
Toutefois, en ce qui concerne la vente de l‘eau potable par les organismes distributeurs, le faitgénérateur est constitué
par l‘encaissement partiel ou total du prix.
Le fait générateur est constitué par l‘encaissement total ou partiel du prix pour les ventes réalisées dans le cadre de marchés
publics.
A défaut d‘encaissement, la TAP devient exigible au-delà du délai d‘un (1) an à compter de la date de livraison juridique ou
matérielle de la marchandise.
b)- Pour les prestations de services et les travaux immobiliers, par l‘encaissement total ou partieldu prix.
Toutefois, en ce qui concerne les entreprises étrangères et pour le montant de la taxe encore exigible à
l‘achèvement des travaux, après celle payée à chaque encaissement, le fait générateurest constitué par la
réception définitive de l‘ouvrage réalisé.
Pour ce qui est des opérations de promotion immobilière, le fait générateur est constitué par lalivraison juridique ou
matérielle du bien au bénéficiaire.
En ce qui concerne les spectacles, jeux et divertissements de toute nature, le fait générateur est constitué, à défaut
d‘encaissement, par la délivrance du billet.
Toutefois, les entrepreneurs de travaux et les prestataires de services peuvent être autorisés à reverser la TAP d‘après les
débits, auquel cas, le fait générateur est constitué par le débit lui- même.
Précision
Le fait générateur en matière de TVA, pour les promoteurs immobiliers, est constitué par la livraison juridique ou matérielle
du bien, alors que la rédaction de l’article 221 bis du CIDTA, traitant du fait générateur de la TAP, fait référence à
l’encaissement total ou partiel du prix.
Cette situation a engendré des difficultés pour les entreprises en matière de respect de leurs obligations fiscales et de la
liquidation des montants de la TAP et de la TVA dus, compte tenu de l’hétérogénéité des faits générateurs de ces deux taxes.
L’alignement du fait générateur en matière de TAP à celui de la TVA vient, de ce fait, faciliter le respect des obligations
déclaratives en la matière.
En l‘état actuel de la législation fiscale, le fait générateur de la TAP et de la TVA coïncident pour la majorité des opérations.
Ainsi, l‘encaissement est retenu comme fait générateur pour les activités de prestation de services et les travaux immobiliers
et la livraison juridique ou matérielle est applicable, comme fait générateur, pour les activités de livraison de biens.
Cependant, il est constaté que les dispositions de l‘article 14 du Code des Taxes sur le Chiffre d‘Affaires prévoient certaines
exceptions en matière de fait générateur de la TVA qui ne sont, cependant, pas reprises au niveau de l‘article 221 bis du
Code des Impôt Directs et Taxes Assimilées, traitant du fait générateur de la TAP.
A titre d‘exemple, pour les opérations réalisées par les promoteurs immobiliers, le fait générateur en matière de TVA est
constitué par la livraison juridique ou matérielle au lieu de l‘encaissement total ou partiel du prix, alors que la rédaction
actuelle de l‘article 221 bis du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées, traitant du fait générateur de la TAP, fait
référence à l‘encaissement total ou partiel du prix.
Cette situation a engendré des difficultés pour les entreprises en matière de respect de leurs obligations fiscales et de la
liquidation des montants de la TAP et de la TVA dus, compte tenu de l‘hétérogénéité des faits générateurs de ces deux taxes.
Afin de parer à ces difficultés, il est proposé de modifier les dispositions de l‘article 221 bis du CIDTA à l‘effet d‘aligner,
pour tous les cas, le fait générateur de la TAP sur celui de la TVA.
Article 13
Les dispositions de l’article 261-f bis, 261-l, 261-s et 263 du code des impôtsdirects et taxes assimilées sont
modifiées et rédigées comme suit :
Article 261-f bis
La valeur locative fiscale est pondérée par des coefficients fixés par zone et sous zone.
Le classement des propriétés non bâties, par zone et sous zone, et les coefficients quiy sont applicables sont fixés par
un arrêté conjoint du Ministre chargé des Finances et du Ministre chargé de l’Intérieur et des Collectivités Locales.
La révision des coefficients de pondération fixés, au titre de la zone et de la sous zone, ne doit pas générer une
augmentation supérieure à 50 % du montant de la taxe foncière due au titre del’année précédente. »
Article 261- l
La taxe foncière ……(sans changement jusqu’à)……des biens imposables.
Le recouvrement de cette taxe est assuré par le receveur des impôts du lieu de situation du bien. »
Article 261-s
Pour la première année d’application de la taxe foncière, …. (sans changementjusqu’à)…..services des impôts
territorialement compétents.»
Article 263
Il est établi au profit des communes dans lesquelles fonctionne……(sans changementjusqu’à)………les propriétés
bâties.
Le recouvrement de cette taxe est assuré par le receveur des impôts du lieu de situation du bien.»
Précision :
La taxe foncière est assise aussi bien sur les propriétés bâties que sur celles non bâties. Dans ce cadre, la loi de finances pour
2022 a introduit une série de mesures concernant cette taxe, en procédant, notamment, à la révision du mode de calcul de la
taxe foncière et ce, par l’introduction d’un système de coefficients à appliquer sur la valeur locative fiscale et ce, en
fonction des zones et sous zones, à fixer par un arrêté interministériel (Ministre chargé des Finances et du Ministre chargé
de l’Intérieur et des Collectivités Locales).
Aussi, la présente mesure a pour objet de compléter les dispositions des articles :
256 et 261-f bis) du code des impôts directs et taxes assimilées, à l’effet de fixer un plafond d’augmentation de la taxe
foncière sur les propriétés bâties et non bâties, à hauteur d’un taux maximal de 50%, par rapport à celle due au titre de
l’année précédente et ce, dans le cas de révision des coefficients par voie d’arrêté interministériel.
Cette démarche est dictée par le souci de maintenir la charge fiscale à un niveau raisonnable pour les
contribuables ;
- 261-l) et 263 du code des impôts directs et taxes assimilées, à l’effet de confier la missionde recouvrement des taxes
foncières et d’enlèvement des ordures ménagères, au receveur des impôts du lieu de situation du bien ;
- 261-s) du code des impôts directs et taxes assimilées, à l’effet d’harmoniser la procédurede déclaration du bien
soumis à la taxe foncière pour l’ensemble des contribuables, y compris pour les biens appartenant à des contribuables
soumis au régime du réel, en retenant comme lieu de déclaration du bien et de paiement de la taxe y afférente, le lieu
de situation du bien.
Article 14
Les dispositions des articles 266 septies et 266 octiès du code des impôts directset taxes assimilées sont modifiées et
rédigées comme suit :
Article 266septies
Les établissements hôteliers sont tenus de procéder à la déclaration et au paiement de la taxe de séjour collectée, au
moyen d’un bordereau avis de versement, auprès de la recette des impôts dont ils relèvent, au plus tard le 20 du mois qui
suit sa collecte.
En cas de pluralités des établissements, la taxe de séjour est déclarée et reversée, auprès de la recette des impôts de
rattachement du siège social de la société ou de l‘établissement principalexploitant ces hôtels.
Le bordereau avis de versement mensuel souscrit, doit être appuyé, dans ce cas, d’un état établisuivant le
modèle fourni par l’administration fiscale, reprenant par commune :
- Le nombre, la dénomination, la classification touristique et l’adresse exacte du ou desétablissements hôteliers
rattachés à chaque commune ;
- Le chiffre d’affaires réalisé, le nombre de personnes et des journées de séjour, ainsi quele montant de la taxe collectée
par chaque établissement hôtelier.»
Article 266octies
Les cas d’insuffisances de déclaration ou de manœuvres frauduleuses, constatées au titre de la taxe de séjour sont
passibles des sanctions prévues par les dispositionsde l’article 193 du présent code. »
Précision :
Dans un souci de simplification des obligations déclaratives en matière de taxe de séjour, la présente mesure a pour
objet de réaménager les dispositions des articles 266septiès et 266octiès du code des impôts directs et taxes assimilées, à
l’effet de :
- préciser que la taxe de séjour collectée, est reversée mensuellement au moyen d’unbordereau avis de versement;
- supprimer l’obligation faite aux établissements disposant de plusieurs hôtels, de souscrireune déclaration spéciale
du montant de la taxe collectée au niveau de chaque commune.
Par ailleurs, et suite à la proposition de suppression de l’obligation citée ci-dessus, il s’avère nécessaire de supprimer le
2èmealinéa de l’article 266 octiès susmentionné, portant l’applicationdes sanctions prévues à l’article 192 du CIDTA, à
l’encontre des établissements disposant de plusieurs hôtels, ne souscrivant pas ladite déclaration.
Article 15
Les dispositions de l’article 282 quater du code des impôts directs et des taxes assimilées sont modifiées, complétées
et rédigées comme suit :
Article 282 quater
Les contribuables soumis à l‘impôt forfaitaire unique, ayant souscrit la déclaration prévue à l‘article premier du code
des procédures fiscales, …… (sans changement jusqu’à) ………..
S‘agissant des contribuables commercialisant des produits de large consommation, dont le prixou la marge sont
réglementés ou plafonnés, la base imposable à retenir pour cet impôt, est constituée par la marge réalisée.
Les contribuables soumis à l‘imposition à la marge ………………. (Le reste sans changement) ».
Précision:
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 282 quater du code desimpôts directs et des
taxes assimilées, à l’effet d’élargir le mécanisme d’imposition, au titre de l’IFU, à la marge, à l’ensemble des
opérations de commercialisation des produits de largeconsommation et dont les prix ou les marges sont réglementés
ou plafonnés et ce, quel que soitle niveau de la marge réalisée.
Dans ce cadre, il est proposé la suppression de la condition prévoyant, en l’état actuel de la législation, que le bénéfice
de ce mécanisme est appliqué uniquement quand la marge est inférieure aux taux de l’IFU.
En effet, il a été constaté que certaines opérations de vente de produits de large consommation,tel que le lait et l’huile
de table, se trouvent exclus de l’application de ce mécanisme d’imposition, dans la mesure où le taux de marge
excède le taux de l’IFU.
A titre illustratif, la marge au détail, au titre de la commercialisation du lait pasteurisé, fixée à
0.9 DA/L, conformément aux dispositions du décret exécutif n°01-50 du 12 février 2001,modifié et complété, portant
fixation des prix à la production et aux différents stades de la distribution du lait pasteurisé conditionné en sachets, est
passée à 2 DA/L, à la faveur des dispositions du décret exécutif n°22-186 du 15 Mai 2022.
A ce titre, la révision de la marge, sur lait pasteurisé a eu pour effet d’exclure les opérations de de vente de ce produit,
du mécanisme d’imposition, au titre de l’IFU sur la marge.
De ce qui précède, il est proposé d’amender les dispositions de l’article 282 quater du code des impôts directs et des
taxes assimilées.

Détermination de l’impôt forfaitaire unique


Article 282 quater LF 2023
Créé par l‘article 2/LF 2007 modifié par les articles 23/LFC 2015, 13/LF 2017, 8/LF 2020, 14/LFC 2020, 27/LF 2021
et 74/LF 2022 et modifié par l’article 26 de la LFC 2022 et modifié par l’article 15 LF 2023
Les contribuables soumis à l‘impôt forfaitaire unique, ayant souscrit la déclarationprévue à l‘article premier du code des
procédures fiscales, doivent procéder au calcul de l‘impôt dû et le reverser à l‘administration fiscale suivant la périodicité
prévue à l‘article 365 du présent code.
S‘agissant des contribuables commercialisant des produits de large consommation, dont le prixou la marge
sont réglementés ou plafonnés, la base imposable à retenir pour cet impôt, est constituée par la marge réalisée.
Les contribuables soumis à l’imposition à la marge, doivent faire ressortir distinctement sur leur déclaration le chiffre
d'affaires afférent aux produits, dont la marge bénéficiaire est règlementée, etcelui relatif aux autres produits commercialisés.
Les contribuables soumis à l‘IFU sont, également tenus de souscrire, au plus tard, le 20 janvier de l‘année N+1, une
déclaration définitive.
Dans le cas où le chiffre d‘affaires réalisé dépasse celui déclaré au titre de la déclaration prévisionnelle, le contribuable doit
payer l‘impôt complémentaire y relatif, au moment de la souscription de la déclaration définitive.
Lorsque le chiffre d‘affaires réalisé excède le seuil de huit millions de dinars (8.000.000 DA), la différence entre le chiffre
d‘affaires réalisé et celui déclaré est soumise à l‘impôt forfaitaire unique (IFU) au taux correspondant.
Lorsque l‘administration fiscale est en possession d‘éléments décelant des insuffisances de déclaration, elle rectifie les bases
déclarées suivant la procédure prévue par l‘article 19 du code desprocédures fiscales.
Les redressements opérés au titre de l‘impôt forfaitaire unique (IFU) sont établis par voie de rôle avec application des
sanctions fiscales pour insuffisance de déclaration prévues par l‘article 282undeciès du code des impôts directs et taxes
assimilées.
Cette rectification ne peut être opérée qu‘après l‘expiration du délai de souscription de la déclaration définitive.
Les contribuables ayant réalisé un chiffre d’affaires excédant le seuil d’imposition à l’impôt forfaitaire unique, à la clôture
de l’année suivant celle du dépassement du seuil cité ci-dessus, sontversés, selon le cas, au régime du bénéfice du réel ou au
régime simplifié.
Les contribuables versés au régime du bénéfice réel ou au régime simplifié doivent être maintenus dans l’un de ces deux
régimes d’imposition, selon le cas, et ce, quel que soit le montant du chiffre d’affaires annuel réalisé au titre des exercices
ultérieurs.
Précision
1)- La suppression de la condition de l’exclusivité pour la détermination de l’IFU à lamarge :
L’article 27 de la loi de finances pour 2021 a modifié et complété l'article 282 quater du CIDTA, en prévoyant une
imposition à la marge, au titre de l’IFU, pour les contribuables commercialisant exclusivement des produits dont la marge
bénéficiaire réglementée est inférieure au taux de l’IFU.
Cependant, en pratique, il a été constaté que la majorité des contribuables se trouvent exclus de l’application de ce mode
d’imposition assis sur la marge, du fait qu’il soit impossible de satisfaire cette condition d’exclusivité, dans la mesure où ces
mêmes contribuables commercialisent, d’autresproduits dont les prix sont libres.
Ainsi, en vue de lever toute contrainte dans l’application de ce mode d’imposition à l’endroit des contribuables
commercialisant des produits soutenus par le budget de l’Etat (pain, lait en sachet, l’huile...etc) il est proposé dans le cadre
du présent avant-projet de loi de finances, de supprimer lacondition de l’exclusivité pour l’application de l’imposition à la
marge au titre de l’IFU.
Aussi, il est également proposé pour l’application de cette disposition, de porter sur la déclaration de l’IFU de manière
distincte le chiffre d’affaires afférent à la commercialisation des produits dont la marge bénéficiaire réglementée et celui des
autres produits commercialisés.
2)- Le versement des professions non commerciales, au régime simplifié en cas dedépassement du seuil de l’IFU:
La deuxième modification proposée au sein des dispositions de l’article 282 quater sus cité, s’inscrit dans le cadre du
réaménagement du champ d’application de l’IFU, proposé dans le présent avant- projet de loi de finances complémentaire,
dont la teneur porte sur le versement dans le régime de l’IFU, des contribuables exerçant une profession non commerciale,
lorsque leurs recettes annuellesne dépassent pas le seuil de l’IFU fixé à 8.000.000 DA/an.
Aussi, il est proposé de compléter lesdites dispositions, à l’effet de prévoir le versement de ces contribuables
Remarque
Il est rappelé que toutes les activités non commerciales seront exclues du champ d‘application de l‘IFU, nonobstant le
montant des recettes professionnelles réalisées, celles-ci, seront soumises systématiquement à l‘IRG catégorie des bénéfices
des professions non commerciales.
Ces modifications auront pour incidence l‘élargissement de l‘assiette de l‘IRG et TVA et par voie de conséquence, générées
des recettes supplémentaires, permettant d‘atténuer la moins-value induite par la révision du barème de l‘IRG.
Les contribuables commercialisant, exclusivement, des produits dont la marge bénéficiaire réglementée est inférieure au
taux de l’IFU, telle que la commercialisation du lait pasteurisé dont la marge bénéficiaire réglementée est fixée à 0.9 DA/L
et soumis à l‘IFU au taux de 5 %, la base imposable à retenir pour cet impôt, est constituée par la marge bénéficiaire globale
relative à ces produits au lieu du Chiffre d’Affaires.
Article 16
Les dispositions de l’article 282 sexies du code des impôts directs et des taxesassimilées sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
Article 282 sexies
Le taux de l‘impôt forfaitaire unique est fixé comme suit :
- 5 %,.…….... (sans changement)............................ ».
- 12 %, …….... (sans changement)............................ ».
Toutefois, les activités exercées sous le statut d’auto-entrepreneur sont soumises au taux de 5%.
Précision :
La présente mesure a pour objet de préciser le taux préférentiel applicable, en matière d’IFU, auxactivités exercées
sous le statut d’auto-entrepreneur, tel que prévu par l’article… de la loi n°…. du ………. ,portant statut d’auto-
entrepreneur.
En effet, le marché du travail a connu ces dernières années l’éclosion de nouvelles activités en liennotamment avec
l’économie numérique, telles que les développeurs web, les conducteurs devoitures de transport avec chauffeur,
infographes, etc, rendant ainsi nécessaire la mise en placed’un cadre légal adapté aux spécificités de ces activités, et
ce, en vue d’encourager l’esprit entrepreneurial.
Aussi, dans le souci d’adapter le système fiscal à ces évolutions, il est proposé de modifier les dispositions de l’article
282 sexies du CIDTA, à l’effet de soumettre les chiffres d’affaires issus de l’exercice de ces activités à l’IFU au taux
de 5%, lorsque le montant annuel de ce chiffre d’affaires n’excède pas cinq millions de dinars algériens (5.000.000 D

Taux de l’impôt
Article 282sexies LF 2023
Créé par l‘article 2/LF 2007 et modifié par les articles 10/LFC 2008, 12LF 2012 et 13/LF 2015 et modifié par l’article
16 LF 2023
Le taux de l‘impôt forfaitaire unique est fixé comme suit :
- 5 %, pour les activités de production et de vente de biens.
- 12 %, pour les autres activités.
Toutefois, les activités exercées sous le statut d’auto-entrepreneur sont soumises au taux de 5%.
Précision
Loi n° 22-23 du 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022 portant statut de l’auto-entrepreneur.
————
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 61, 141 (alinéa 2), 143, 144 (alinéa 2), 145, 148 et 198 ;
Vu l’ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée, portant code civil ;
Vu la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux assurances sociales ;
Vu la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative à la retraite ;
Vu la loi n° 83-14 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux obligations des assujettis en matière de
sécurité sociale ;
Vu la loi n° 08-09 du 18 Safar 1429 correspondant au 25 février 2008, modifiée et complétée, portant code de
procédure civile et administrative ;
Vu la loi n° 09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 février 2009, modifiée et complétée, relative à la protection
du consommateur et à la répression des fraudes ;
Après avis du Conseil d’Etat ;
Après adoption par le Parlement ;
Promulgue la loi dont la teneur suit :
CHAPITRE 1er
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er
La présente loi portant statut de l’auto-entrepreneur a pour objet de définir les règles et les conditions applicables à
l’exercice de l’activité de l’auto-entrepreneur.
Article 2
Il est entendu par auto-entrepreneur, toute personne physique exerçant à titre individuel une activité lucrative figurant dans
la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas un seuil fixé
conformément à la législation en vigueur.
Sont exclues de la liste des activités prévue à l’alinéa ci-dessus, les fonctions libérales, les professions et les activités
réglementées et artisanales.
La liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur, est fixée par voie réglementaire.
Article 3
Est éligible au statut de l’auto-entrepreneur, toute personne physique remplissant les conditions suivantes :
- atteindre l’âge légal du travail ;
- être de nationalité algérienne et résidant en Algérie, ou étranger résidant, conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur ;
- exercer une activité inclue dans la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur.
Article 4
Toute personne physique ayant répondu aux conditions fixées par l’article 3 ci-dessus, doit présenter une demande
d’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 5
Le registre national de l’auto-entrepreneur est tenu par un établissement public, désigné ci-après l’ « établissement»
L’établissement est chargé, notamment de tenir ledit registre, du suivi et du contrôle des activités de l’auto-entrepreneur.
L’organisation et le fonctionnement de l’établissement sont fixés par voie réglementaire.
Article 6
« Une carte de l’auto-entrepreneur » portant un numéro d’immatriculation national unique, est délivrée à l’auto-entrepreneur
par l’établissement.
Le modèle de la carte de l’auto-entrepreneur est fixé par voie réglementaire.
Article 7
L’auto-entrepreneur peut domicilier son activité dans son lieu de résidence ou dans des espaces de travail communs.
Article 8
Lorsqu’elle sert de domicile à l’activité de l’auto-entrepreneur, la résidence personnelle et familiale ne peut faire l’objet de
saisie, en raison des dettes ou despréjudices liés à ladite activité
CHAPITRE 2
DES AVANTAGES ACCORDES A L’AUTO-ENTREPRENEUR
Article 9
L’auto-entrepreneur bénéficie des avantages suivants :
- de la tenue d’une comptabilité simplifiée sur un registre coté et paraphé par les services des impôts, territorialement
compétents, retraçant les recettes et les dépenses liées à l’activité ;
- de la dispense de l’obligation d’inscription au registre du commerce ;
- d’un régime fiscal préférentiel ;
- de l’ouverture d’un compte bancaire commercial.
CHAPITRE 3
DES OBLIGATIONS DE L’AUTO-ENTREPRENEUR
Article 10
L’auto-entrepreneur est soumis à l’obligation d’obtention d’un numéro d’identification fiscale et de déclaration auprès de
l’organisme de sécurité sociale des non-salariés.
Article 11
Tout auto-entrepreneur est dans l’obligation :
- de déposer auprès de l’établissement ou à travers la plate-forme électronique de l’auto-entrepreneur créée à cet effet par
l’établissement, une demande d’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur ;
- d’effectuer une déclaration d’existence auprès des services fiscaux, territorialement compétents, pour l’obtention d’un
numéro d’identification fiscale dans les trente (30) jours suivant l’obtention de la carte de l’auto-entrepreneur ;
- de déposer, annuellement, auprès de l’établissement un certificat administratif délivré par le service de l’administration
fiscale comportant le chiffre d’affaires annuel réalisé, conformément au spécimen défini par la direction générale des
impôts ;
- de déclarer auprès des services fiscaux le chiffre d’affaires et d’effectuer le versement des droits y afférents, conformément
à la législation et à la réglementation fiscales en vigueur.
Article 12
Dans l’exercice de ses activités, l’auto-entrepreneur est soumis aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Article 13
En cas de dépassement du chiffre d’affaires annuel défini par la législation en vigueur durant trois (3) années de suite,
l’auto-entrepreneur est tenu de s’inscrire au registre du commerce, s’il souhaite poursuivre l’exercice de son activité.
CHAPITRE 4
DE LA RADIATION DU REGISTRE NATIONAL DE L’AUTO-ENTREPRENEUR ET DE LA REINSCRIPTION
Article 14
L’auto-entrepreneur est radié du registre national de l’auto-entrepreneur par l’établissement, notamment dans les
cas suivants :
- sur sa demande déposée auprès de l’établissement ou à travers la plate-forme électronique ;
- en cas de non déclaration du chiffre d’affaires ou de déclaration d’un chiffre d’affaires néant, durant les trois (3) années
suivant l’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur ;
- en cas de dépassement du seuil du chiffre d’affaires annuel défini par la législation et la réglementation en vigueur, durant
trois (3) années de suite ;
- en cas d’empêchement légal ou judiciaire à l’exercice de cette activité ;
- en cas de décès de l’auto-entrepreneur.
Article 15
La décision de radiation est notifiée par l’établissement par tout moyen possible, dans un délai de quinze (15) jours, à
compter de la date de radiation à l’auto-entrepreneur, aux services fiscaux, à l’organisme de sécurité sociale et à
l’établissement bancaire et/ou postal concerné(s).
La radiation du registre national de l’auto-entrepreneur entraîne l’annulation de la carte de l’auto-entrepreneur.
Article 16
L’auto-entrepreneur peut demander sa réinscription au registre national de l’auto-entrepreneur après la levée des motifs à
l’origine de la radiation et le paiement de la dette fiscale et parafiscale, le cas échéant.
Article 17
La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022.
CHAPITRE III
Section 1
dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 2
Enregistrement
Enregistrement

Article 17
Les dispositions de l’article 258-V du code de l’enregistrement sont complétéeset rédigées comme suit :
Article 258
I. - ………………….. (sans changement) ………..…..………..……..
II. - ………. .. ……………….. (sans changement) …..………………………..
III. - ……….………………….. (sans changement) …….………….…………..
IV. - ……………..……………. (sans changement) ………..…………………..
V)- Sont, par ailleurs, exemptés dudit droit de mutation...............................................................................(sans
changement jusqu’à)............................................... réalisés au titre des opérations de promotion immobilière
susvisées.
Sont exclus du bénéfice de cette exemption, les actes portant vente de locaux à usage commercial ou professionnel se
rattachant aux opérations de promotion immobilière citées ci- dessus.
VI. - ………. .. ……………….. (sans changement) …..………………………..
VII. - ………. .. ……………….. (sans changement) …..………………………..
VIII. - ………. .. ……………….. (sans changement) …..………………………..
IX.- - ………. .. ……………….. (sans changement)..............................................»
Précision :
En l’état actuel de la législation fiscale, les actes portant vente d’immeubles ou fractions d’immeubles à usage
principal d’habitation réalisés au titre d’opérations de promotion immobilière, suivant les conditions définies par la
réglementation relative à cette activité sont exemptés du droit de mutation prévu à l’article 252 du code de
l’enregistrement.
A cet égard, il signalé que l’exemption en question concerne uniquement, les locaux à usage principal d’habitation,
réalisés au titre d’opérations de promotion immobilière.
Cependant, au terme de cette législation aucune disposition ne prévoit expressément, l’exclusion du bénéfice de
l’exemption de ce droit au profit des actes de vente de locaux à usagecommercial et professionnel, se rattachant aux
immeubles ou fractions d’immeubles à usage principal d’habitation, réalisés dans le cadre des opérations suscitées.
Cette situation a créé en pratique, certaines divergences ayant entrainé des litiges et des contentieux entre les contribuables
et l’administration fiscale.
Ainsi et afin de lever toutes confusion ou équivoque pour les cas d’espèce, la présente mesure apour objet de
compléter les dispositions de l’article 258- V du code de l’enregistrement, à l’effetd’exclure expressément du bénéfice
de l’exemption en matière de droits d’enregistrement, les actes de vente de locaux à usage commercial et
professionnel, se rattachant aux immeubles ou fractions d’immeubles à usage principal d’habitation, réalisés dans le
cadre des opérations de promotion immobilière, suivant les conditions définies par la réglementation relative à cette
activité.

Article 258 CE
Modifié pour les articles 59 et 60/LF 1986, 44/LF 1991, 51/LF 1994, 33/LF 1995, 35/LF 1997, 32/LF 1999, 26/LF 2000,
8/LF 2011 et 24/LF 2018.
I)- Sont exemptés du droit de mutation prévu à l’article 252 du présent code, les acquisitions immobilières effectuées par les
jeunes promoteurs d’investissements éligibles à l’aide du « Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes » ou du « Fonds
national de soutien au micro - crédit » ou de la « Caisse nationale d’assurance chômage », en vue de la création d’activités
industrielles.
Bénéficient également de cette exonération et dans les mêmes conditions, les acquisitions immobilières faites par les
organismes publics habilités en matière d’aménagement foncier.
II)- Sont exemptées du droit de mutation prévu aux articles 252 et 253 du présent code, les acquisitions par les sociétés
mutualistes, par les associations culturelles et par les associations reconnues d’utilité publique ayant pour objet
l’assistance, la bienfaisance ou de l’hygiène socialedes immeubles nécessaires au fonctionnement de leurs services ou de
leurs œuvres sociales.
III)- Sont exemptés du droit de mutation prévu aux articles 252 et 253 du présent code, les opérations immobilières d’achat
effectuées en vue de l’aménagement des zones à urbaniser par priorité par les collectivités locales.
IV)- Sont également exemptés du droit de mutation susvisé, les actes portant vente aux épargnantspar l’office de promotion
et de gestion immobilière de Wilaya, d’appartements compris dans les immeubles collectifs et construits dans le cadre de
l’épargne-logement.
V)- Sont, par ailleurs, exemptés dudit droit de mutation susvisée, les actes portant vente d’immeubles ou fractions
d’immeubles à usage principal d’habitation réalisés au titre d’opérations de promotion immobilière suivant les conditions
définies par la réglementation relative à la promotion immobilière.
Cette exonération ne bénéficie pas plus d’une seule fois à la même personne sauf lorsque le produit de la vente fait l’objet
d’un réemploi dans l’acquisition d’un immeuble ou fraction d’immeuble à usage principal d’habitation réalisé au titre des
opérations de promotion immobilière susvisées.
Sont exclus du bénéfice de cette exemption, les actes portant vente de locaux à usage commercial ou
professionnel se rattachant aux opérations de promotion immobilière citées ci - dessus.
VI)- Sont exemptées du droit de mutation, prévu à l’article 252 du présent code les ventes de terrains provenant d’une
opération de lotissement, aménagés et aptes à recevoir une construction à usage principal d’habitation.
Cette exonération ne s’applique qu’à l’occasion de la première opération de cession du lot en cause.
VII)- créé par l’article 20/LF 2005.
Sont exemptées du droit de mutation prévu à l’article 252 du code de l’enregistrement, les ventes d’immeubles à usage
principal d’habitation cédés par l’Etat et les organismes publics d’habitat selon la procédure de la location-vente, du
logement social, du logement social participatif du logement rural.
VIII)- créé par l’article 19/LF 2006 et modifié par l’article 13/LFC 2021
Sont exemptées du droit de mutation prévu à l’article 252 du présent code :
1)- les mutations opérées par les banques et les établissements financiers de biens immeubles à usage d’habitation acquis en
leur nom en garantie d’opérations de financement pour l’acquisition de logements au profit de particuliers.
2)- les banques et établissements financiers pour tous les actes portant mutation de biens immeubles à usage d’habitation
acquis en leur nom dans le cadre d’opérations de financement
«Mourabaha» et d’«Ijara Mountahia Bitamlik», pour l’acquisition de logements au profit des particuliers.1
IX)- créé par l’article 14/LF 2008 et modifié par l’article 13/LFC 2021
Sont exemptés des droits d’enregistrement :
1)- les mutations de biens d’équipement ou d’immeubles professionnels rétrocédés par le crédit - bailleur au profit du
preneur lors de la levée d’option d’achat par ce dernier au titre de cette rétrocession.
2)- les mutations de biens d’équipement ou d’immeubles professionnels cédés par les banques et établissements financiers
au profit du preneur dans le cadre du contrat de « Mourabaha » et d’«IjaraMountahia Bitamlik ».
Section 1
dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 3
Timbre

Article 18
Les dispositions de l’article 100 du Code de timbre sont modifiées et rédigéescomme suit :
Article 100
I)- Les Titres de quelque nature qu’ils soient, ……..(sans changementjusqu’à)………, sans que le montant du droit
dû ne puisse être inférieur à 5 DA ou supérieur à 10.000 DA.
Les sommes dont le montant ……..( sans changement jusqu’à)……. à l’application du droit.
II)- Sont frappés d’un droit ……..(sans changement jusqu’à)…….ou d’une personnephysique.
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 100-I du code de timbreà l’effet de réviser à la
hausse, de 2 500 DA à 10 000 DA, la limite supérieur des droits de timbrede quittance devant être acquittés sur les
titres de quelque nature qu’ils soient, signés ou non signés, faits sous signatures privées, qui comportent libération ou
qui constatent des paiementsou des versements de sommes.
Cette proposition de modification est introduite consécutivement à aux propositions de mesures de modifications de
l’article 30 du Code des taxes sur le chiffre d’affaire (CTCA), relatifau seuil de déduction de la TVA afférentes aux
factures d’achat réglées en espèces et de l’article169 du code des impôts directs et taxes assimilées (CIDTA), relatif à
la déductibilité des chargespayées en espèces.
Ainsi, il est devenu nécessaire d’harmoniser le seuil prévu par cet article par référence à celui prévu par les
dispositions des articles 2 et 3 du décret exécutif n° 15-153 du 16 juin 2015, fixantle seuil applicable aux paiements
devant être effectués par les moyens de paiements scripturauxà travers les circuits bancaires et financiers, de telle sorte
à ce que la nouvelle limite de 10.000 DA en matière de droits de timbre soit en adéquation avec le seuil de 1.000.000
DA prévu par les articles 30 du CTCA et 169 du CIDTA.
En effet, en application des dispositions de l’article 100-I du Code de Timbre, les droits de timbre devant être acquittés
sure une facture d’un montant de 1.000.000 DA, réglée en espèces,est de 10.000 DA.
Enfin, il est à préciser que conformément aux dispositions de l’article 258 quater du code de timbre, les quittances de
sommes réglées par un dépôt d’espèces effectué auprès d’une banque ou d’un établissement assimilé, sont dispensées
du droit de timbre, prévu à l’article 100–du même code.

Timbre de quittances
Section 1
Généralités, tarifs
Article 100 CT
Modifié par les articles 78 /LF1986, 41 /LF1993, 59 /LF1994, 63 /LF1996,29 /LF2000, 2 /LFC 2000, 27 /LF2002 et 36
/LF2003 et modifié par l’article 18 LF 2023
I)- Les Titres de quelque nature qu’ils soient, signés ou non signés, faits sous signatures privées, qui comportent libération
ou qui constatent des paiements ou des versements de sommes, sont assujettis à un droit de timbre dont la quotité est
fixée à raison de un (1) Dinar par tranche de cent (100) Dinars ou fraction de tranches de 100 Dinars, sans que le montant du
droit dû ne puisse être inférieur à 5 DA ou supérieur à 10.000 DA.
Les sommes dont le montant n’excède pas 20 DA ne donnent pas lieu à l’application du droit.
II)- Sont frappés d’un droit de timbre de quittance uniforme de 20 DA :
1°)- les pièces comportant reçu pur et simple, libération ou décharge de Titres, valeurs ou objets, exception faite des reçus
relatifs aux chèques remis à l’encaissement ;
2°)- les reçus constatant un dépôt d’espèces effectué auprès d’une entreprise, ou d’une personne physique.
Section 1
dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 4
Taxes sur le chiffre d’affaires

Article 19
Les dispositions de l’article 2 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sont modifiées et rédigées comme suit
Article 2
Sont obligatoirement soumis à la taxe sur la valeur ajoutée :
1) à 6)…….(sans changement)……
7 a) ….(sans changement)……
b) …….(sans changement)……
c) …….(sans changement)……
d)- les opérations de vente d’immeubles à usage d’habitation ou destinés à abriter une activitéprofessionnelle ou
commerciale, réalisées dans le cadre de l’activité de promotionimmobilière telle que définie par la législation en
vigueur, ainsi que celles relatives à la vente de locaux à usage industriel ;
8) à 14)...........(sans changement)……»
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 2-7- d du Code des Taxes sur le Chiffre
d’Affaires (CTCA), dont la rédaction n’est pas en adéquation avec la loi n°11-04 du 17-02-2011 fixant les règles
régissant l’activité de promotion immobilière, notamment son article 16.
En effet, cet article prévoit que toute personne physique ou morale entreprenant un projet immobilier destiné à la vente
ou la location, est tenue de faire appel à un entrepreneur.
Or, la rédaction actuelle de l’article 2-7-d intègre, en matière de TVA, les opérations de construction dans le domaine
d’activité de la promotion immobilière.
Aussi, la nouvelle rédaction proposée dans le présent projet de loi de finances, vise à distinguer,en matière de TVA, les
opérations de construction de celles relatives à l’activité de promotion immobilière, en vue de se conformer à la loi
régissant l’activité de promotion immobilière.
Il va sans dire que les opérations de ventes de locaux à usage industriel, mentionnées à la fin decet alinéa suite à sa
reformulation, demeurent également soumises à la TVA.

Section 1
Opérations Imposables
A)- Opérations obligatoirement imposables :
Article 2 CTCA
Modifié par les articles 61 /LF 1993, 66 /LF 1994, 38 /LF 1995, 70 /LF 1996, 21 /LF 2001, 10 /LFC 2001, 39 /LF 2020
et 89/LF 2022
Sont obligatoirement soumis à la taxe sur la valeur ajoutée :
1)- les ventes et les livraisons faites par les producteurs tels que définis à l’article 4 ;
2)- les travaux immobiliers ;
Pr@cision
Les travaux immobiliers
Ce sont des actes de production effectués sur des biens immeuble par destination.
Les travaux d'entreprises sont soumis à la T.V.A sur l'ensemble du mémoire délivré par l'entrepreneur.
Les règles applicables aux producteurs en matière de déduction s'appliquent également aux entrepreneurs.
La notion de livraison à soi-même est de droit pour les travaux d'entreprises.
En conséquences, les entrepreneurs sont imposables non seulement sur les travaux qui l'objet de mémoire, mais également
sur ceux-ci exécutés par eux-mêmes ou par les sous-traitants, ainsi que sur les travaux qu'il exécuter pour eux-mêmes.
3)- les ventes et les livraisons en l’état de produits ou marchandises imposables importées,réalisées dans les conditions de
gros par les commerçants–importateurs ;
Pr@cision
Les ventes et livraisons en état de produits ou marchandises importées, réalisée dans les conditions de gros par les
commerçants importateurs:
Les importations sont imposables en douane (droit de douane et T.V.A perçu par
l'administration des douanes)quelque soit la qualité de l'importateur.
Les produits étrangers subissent à l'entrée du territoire Algérien la même imposition qu'un produit Algérien sortant d'une
fabrique en vertu du principe de la neutralité fiscale.
Par conséquent les produits exonérés à l'intérieur n'acquittent aucune taxe à l'importation.
4)- les ventes faites par les commerçants-grossistes tels que définis à l’article 5 ;
Précision
Régularisation en matière de TVA d'un débitant de tabac.
Vous demandez à connaître la position de l'administration Centrale concernant la régularisation d'un débitant de tabac en
matière de TVA.
A ce titre, en vous référant aux dispositions des articles 2 et 5 du code des TCA, vous assimilez ledit contribuable à un
grossiste eu égard au montant Important des achats qu'il a effectué, à savoir 222.956.068,00DA, dont la vente ne peut être
réalisée qu'avec des revendeurs
Par ailleurs, vous précisez que l'intéressé est en situation irrégulière par rapport à ses obligations fiscales et comptables.
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître qu'effectivement eu égard à l'importance des achats effectués, qui ne
peuvent être revendus qu'à d'autres commerçants, ce contribuable est considéré comme grossiste conformément aux
dispositions de l'article 2-4 du CTCA prévoyant que les ventes faites par les commerçants grossistes, telles que définies à
l'article 05 du même code, sont soumises à la TVA.
En effet, suivant les dispositions de l'article 5 du code des TCA, par vente en gros il y a lieu d'entendre, entre autre, les
opérations de ventes de produits destinés à la revente.
S'agissant du droit à déduction de la TVA, il est rappelé que, l'imputation de la TVA supportée sur les achats revendus dans
les conditions de gros, n'est pas admise dans la mesure où l'état client prévu à l'article 224-1 du CTCA n'a pas été produit.
Enfin, il est utile de vous rappeler que, conformément aux dispositions de l'article 36 du code des procédures fiscales, les
opérations d'achats et de ventes sans factures sont considérées comme des actes de manœuvres frauduleuses passibles de
sanctions fiscales et pénales.
5)- les livraisons à eux–mêmes :
a)- d’immobilisations par les assujettis,
b)- de biens autres qu’immobilisations que les assujettis se font à eux-mêmes pour leurs propres besoins ou ceux de leurs
diverses exploitations, dans la mesure où ces biens ne concourent pas à la réalisation d’opérations passibles de la taxe sur la
valeur ajoutée ou exonérées en vertu de l’article 9 ;
Précision
Qu’est ce qu’une livraison à soi-même ?
Les livraisons à soi-même, consiste en l’opération par laquelle une personne obtient un bien ou une prestation de service à
partir de biens, d’éléments ou de moyens lui appartenant.
Le mécanisme des livraisons à soit même vise à assurer le principe de neutralité qui se trouve à la base du mécanisme de la
TVA et auquel est associé le régime des déductions.
Exemple :
Imaginons une entreprise assujettie à la TVA qui décide de réaliser un investissement dans une machine qu’elle destine à
son exploitation.
Deux possibilités s’offrent à elle :
Elle peut décider d’acheter cette machine auprès d’un fournisseur :
La livraison est soumise à la TVA si bien que mon entreprise peut déduire la TVA sous réserve des éventuelles interdictions,
ou restrictions imposées par la loi.
L’entreprise peut décider de fabriquer elle même la machine en ayant recours à ses propres moyens.
En l’absence de dispositions spécifique, cette opération (fabrication) ne serait pas soumise à la TVA.
L’entreprise ne paierai aucune TVA d’amont et ne déduirai aucune TVA d’aval.
Dans l’hypothèse ou l’entreprise ne pourrait récupérer qu’une fraction de la TVA d’amont, elle consommera ainsi un bien
sans supporter de TVA, alors que dans la première hypothèse, elle pourrait être conduite à supporter une fraction de TVA,
correspondant à la TVA non déductible.
Les livraisons à soi-même se rencontrent
Lorsqu’un assujetti a pour une même opération à la fois la qualité de fournisseur et celle de consommateur.
Pour les présenter, un auteur a distingué les opérations d’auto fabrication des opérations d’auto consommation.
Selon cet auteur, l’auto consommation désigne ainsi l’hypothèse dans laquelle des biens de l’entreprise sont utilisées pour
des besoins autres que ceux de l’entreprise.
Tel est le cas lorsqu’un entrepreneur prélève des biens parmi ses stocks ou ses immobilisations.
Exemple :
Un grossiste a des salariés qui mangent le midi à l’entreprise.
Il est convenu que l’entreprise nourrisse les salariés ou bien l’entreprise achète les fruits et légumes qu’il remet aux salariés
ou bien il prélève parmi les stocks.
Il y a auto fabrication quand l’entreprise fabrique elle même des biens matériels, des immobilisations ou des stocks avec
l’aide de son personnel et grâce a ses matériaux.
Le CTCA distingue selon que la livraison à soi même porte sur des biens ou sur des services.
A)- Les livraisons à soi-même de biens.
1)- les biens affectés aux besoins de l’entreprise.
Il s’agit des stocks et des immobilisations qui donnent lieu à une livraison à soi-même lorsqu’ils sont fabriqués par
l’entreprise ou bien en cas de changement de leurs activités.
Aux termes de CTCA, la taxation de la livraison à soi-même s’applique au jour de la mise en service des biens par
l’entreprise.
Concernant le changement d’affectation, il y a lieu d’imposer une livraison à soi-même lorsque des biens sont initialement
acquis pour les besoins d’une activité imposable et sont affectés par la suite à une activité hors du champ de la TVA ou
exonérées de TVA.
A l’inverse, il n’y aura pas de livraison imposable lorsque les biens ne sont pas initialement affectés à une activité taxable et
y sont par la suite affectés.
Dans ce cas, il y a lieu d’appliquer une régularisation de TVA.
Une entreprise peut exercer à la fois des activités imposables et des activités non imposables. Non imposable soit car hors
champ, soit car exonérés.
Dans cette hypothèse, l’entreprise peut acquérir un bien qui pourra être affecté à l’activité imposable ou non imposable.
Si le bien est affecté à l’activité imposable on pourra déduire la TVA d’amont.
Si pas affecté à l’activité imposable, on ne pourra pas déduire la Tva d’amont.
Or un même bien peut dans un premier temps être utilisé pour réaliser une opération imposable et quelques années après
servirent pour effectuer une activité non imposable.
Et inversement.
Le changement d’affectation du bien entraine des conséquences au niveau de la TVA et notamment en cas de passage d’une
activité imposable à une activité non imposable, il faut constater une livraison à soi-même.
L’inverse ne constitue pas une livraison à soi-même, cela donnera lieu à régularisation de TVA.
Deux types de livraison à soit même :
Fabrication du bien :
TVA au jour de la mise en service du bien
Changement d’activité :
L’imposition a lieu au jour du changement d’activité.
En matière de livraison à soi-même, la base d’imposition est constituée par le prix de revient du bien.
2)- les biens affectés à des besoins autres que ceux de l’entreprise.
Hypothèse dans laquelle un assujetti prélève un bien de son entreprise pour ses besoins privés ou pour ceux de son
personnel.
Le bien est alors transmis à titre gratuit ou bien est affecté à des fins étrangères à ceux de l’entreprise.
Exemple :
Un commerçant vend des salades :
Soit il achète des salades :
Il paie la TVA d’amont, soit il décide de prélever la salade des stocks :
Cette salade a donné lieu à une déduction de TVA d’amont, il doit alors constater une livraison à soi-même.
Il y a taxation lorsque l’opération porte sur un bien qui a ouvert droit à déduction totale ou partielle de la TVA lors de son
acquisition.
A titre d’exemple, donne lieu à taxation, tout prélèvement pour des besoins autres que ceux de l’entreprise portant sur des
biens compris dans les stocks ou dans l’actif immobilisé.
Exemple actif immobilisé :
Un commerçant propriétaire d’un ordinateur portable.
L’ordinateur portable a été inscrit en comptabilité, il est donc la propriété de l’entreprise commerciale.
Son acquisition a donné lieu à déduction de la TVA.
Le commerçant offre à son fils l’ordinateur usagé.
Ca sort de l’entreprise donc sort de l’actif de la société et est affecté à une autre fonction que celle de l’entreprise.
La sortie de l’actif doit donner lieu à facturation de TVA eu terme d’une livraison par soi-même.
S’agissant des stocks, il existe une exception au principe de l’imposition des livraisons à soi-même.
Cette exception concerne les prélèvements effectués pour les besoins privés normaux des exploitants d’entreprise
individuelle.
Cette exception permet de ne pas imposer la livraison à soi-même, mais nécessite de pratiquer une régularisation de TVA.
A)- les livraisons à soi même de service
Les livraisons à soi-même de service correspondent aux opérations pour lesquelles une personne obtient une prestation de
service à partir de biens, d’éléments ou de moyens lui appartenant.
La livraison est alors imposable que la personne fasse ou non appelle à des tiers pour toute ou partie de l’élaboration de la
prestation.
Exemple :
Une société qui a pour objet la location de bateaux de plaisance, lorsque les bateaux sont loués à des clients, il y a
facturation de TVA.
Un mois dans l’année cependant, la société met son bateau gratuitement à la disposition de son dirigeant.
(C’est un avantage en nature imposable en tant tel).
Au regard de la TVA, la société est un assujetti qui effectue un service au profit de son dirigeant sans contrepartie.
Tout se passe comme si la société versait une rémunération au dirigeant dont ce dernier se servirait pour louer le bateau.
Si on procèderait de la sorte il y aurait TVA.
Et aussi afin d’assurer une égalité de traitement, entre ces deux cas de figure, il convient de taxer la livraison à soi-même de
service.
La livraison à soi-même de service n’est pas toujours exigée.
Elle le sera uniquement si deux conditions sont remplies cumulativement :
- Il faut que les prestations soient faites pour des besoins autres que ceux de l’entreprise.
Tel est notamment le cas s’agissant de la satisfaction des besoins privés de l’exploitant, des associés, du personnel ou encore
de tiers.
- Il faut que la taxe qui a grevée les biens ou les éléments utilisés pour la réalisation de la prestation ait été totalement ou
partiellement déduite.
Concrètement, les deux conditions précitées aboutissent à n’imposer les livraisons à soit même que dans deux cas de
figure :
- en cas d’utilisation d’un bien de l’entreprise pour des besoins autres que ceux de l’entreprise.
- En présence de prestation de service effectué par l’assujetti pour des fins étrangères à l’entreprise.
Et notamment pour les besoins privés de l’exploitant.
Sur quoi établir l’impôt ?
La base d’imposition est constituée par le prix de revient du service c’est-à-dire par les dépenses qui sont engagées pour
l’exécution du service.
L’exigibilité de la TVA intervient au fur et à mesure de la réalisation de la prestation.
6)- les opérations de location, les prestations de services, les travaux d’études et de recherches ainsi que toutes opérations
autres que les ventes et les travaux immobiliers.
- Villages de vacances ou villages résidentielles de tourisme
TVA :
Les locations
Elles constituent des prestations de services qui sont soumises par principe à la TVA et ce, quelque soit leur objet.
Autrement dit, elles sont imposables dans tous les cas, qu’elles portent sur des biens meubles corporels ou sur des
immeubles.
Ce principe est cependant partiellement remis en cause s’agissant des locations immobilières.
En la matière, le législateur a posé plusieurs exonérations.
Le régime des locations immobilières repose sur une distinction fondamentale.
Nous avons tout d’abor les locations d’immeubles aménagées qui constituent des opérations par nature commerciale au sens
du droit fiscal et qui sont normalement soumises à la TVA.
A coté de cela, nous avons les locations de terrains non aménagés et les locations portant sur des locaux nus.
En droit fiscal, il s’agit d’opérations ayant un caractère civil et qui sont donc exonérés de TVA.
A cette distinction de base, viennent se greffer des dispositions spécifiques.
Les locations d’immeubles aménagés.
Les locations aménagées à usage professionnel.
Les locations portant sur des locaux à usage professionnel muni du mobilier, du matériel ou des installations nécessaire à
l’exercice professionnel constituent des prestations de service soumises à la TVA.
Le fait de savoir si un local est ou non aménagé a donné lieu à un abondant contentieux aux solutions parfois contradictoires.
Il ressort de notre analyse qu’il n’est pas nécessaire que la location porte sur un local entièrement aménagé.
Il suffit ainsi que le bail comprenne l’essentiel des équipements et du matériel nécessaire à l’exploitation.
Exemple :
Il a été retenu que des locations à usage de bureaux dans lesquels se trouvent les bureaux (mobilier : bureau,
photocopieuse…) constitue des locaux aménagés imposable à la TVA.
Locaux à usage de clinique ou encore la sous location d’un local aménagé par le locataire.
Il peut s’agir de baux commerciaux, professionnels, civils ou encore agricoles.
Les terrains aménagés.
Ils sont soumis à la TVA.
C’est le cas par exemple des terrains de camping dans la mesure où ces terrains sont pourvus d’emplacement, de sanitaires.
Constitue également un terrain aménagé, les terrains de sport tel qu’un terrain de golf.
Les locaux non aménagés, nus et les terrains non aménagées.
Sont exonère de TVA les locations de terrains nus.
Ce principe connait toutefois deux exceptions qui portent sur les locations de parking et sur certaines locations pouvant être
qualifié de commerciale au sens du droit fiscal.
Les locations exonérées
Par principe, l’exonération concerne toutes les locations de locaux nus et de terrains non aménagés dans la mesure où ils
peuvent être qualifiés de civil en droit fiscal.
L’exonération concerne ainsi les locations portant sur des locaux à usage industriel et commercial dès lors qu’ils sont
dépourvus de matériel ou de mobilier.
Il en va de même concernant les locations portant sur des logements nus à usage d’habitation.
La qualité d’une loi n’a aucune incidence.
L’exonération de TVA concerne aussi bien les loueurs personnes privées que les sociétés commerciales.
L’exonération s’applique également en matière de sous location
Les locations imposables.
Locations de parking
Les locations d’emplacement destiné au stationnement des véhicules sont en principe obligatoirement imposables à la TVA.
Cette règle est toutefois écartée lorsque la location du parking est étroitement liée à celle d’un immeuble destiné à un autre
usage dans la mesure où la location de cet autre bien est exonérée de TVA. Lorsque le parking est l’accessoire d’un autre
immeuble alors il suit le sort du principal.
Exemple :
Si accessoire d’un immeuble à usage d’habitation : pas de TVA.
Dans quelles hypothèses le parking est l’accessoire d’un immeuble ?
Il a été jugé qu’ainsi exonéré de TVA la location d’un parking et d’un immeuble à usage d’habitation dans la mesure où le
parking et l’immeuble à usage d’habitation font partis d’un même ensemble immobilier.
Les deux biens étaient loués par le même propriétaire au même locataire dans cet exemple.
Trois critères ici :
Même ensemble immobilier, même propriétaire, même locataire.
Si un des critères n’est pas rempli ?
La location d’immeubles nus réputés commerciales (au sens du droit fiscal).
Une location d’immeuble peut être considéré comme commerciale.
Sont exclus de l’exonération afférente aux locations d’immeubles nus l’ensemble des opérations réputées commerciales au
sens du droit fiscal.
Une location est qualifiée de commerciale en droit fiscal lorsqu’elle relève de l’un des trois cas de figue suivants :
Les locations d’immeubles nus qui constituent pour le bailleur un moyen de poursuivre sous une autre forme
l’exploitation d’un actif commercial..
Son application est exceptionnelle et ne se rencontre que dans les hypothèses d’abus de droit.
L’abus de droit est un fondement particulier qui permet de réprimer des fraudes fiscales.
Les locations qui constituent pour le bailleur un moyen d’accroitre ses débouchés.
Ces locations correspondent notamment aux locations portant sur des locaux nus dans une galerie commerciale.
Dans cette hypothèse, les locataires bénéficient de l’apport de clientèle découlant de la proximité du bailleur.
En raison de cette proximité, leurs loyers sont plus élevés que ceux afférent à des locaux commerciaux ordinaires.
Parallèlement, le bailleur bénéficie en retour d’un apport de clientèle de la part de ses locataires si bien que l’ensemble
commercial intégré ainsi crée, lui permet d’accroitre ses débouchés.
Ce sont les locations consenties par un bailleur qui participe au résultat de l’entreprise exploité par le locataire.
Ce cas de figure correspond à l’hypothèse dans laquelle le bailleur est associé aux profits ou aux aléas de la gestion
commerciale du locataire.
Et ce notamment en raison des modes de détermination des loyers.
Le bail commercial :
Le bailleur met à disposition du preneur dans lequel il doit exercer son activité commerciale.
En contrepartie, il paie un loyer, soit fixe, soit qui dépend des résultats de l’entreprise notamment par le biais d’une clause
qui indexe en partie les loyers sur les recettes générées :
La clause recette.
Dès lors qu’on insère une clause recette dans un bail commercial, ce bail constituera un acte de commerce qui sera soumis à
la TVA.
Les locations meublées à usage d’habitation.
Les locations permanentes ou saisonnières de logement meublé ou garni à usage d’habitation sont par principe exonérées de
TVA.
Ce principe connait toutefois quelques exceptions qui sont relatives à des
- Prestations hôtelières
7-a)- les ventes d’immeubles ou de fonds de commerce effectuées par les personnes qui, habituellement ou
occasionnellement, achètent ces biens en leur nom en vue de leur revente;
b)- les opérations d’intermédiaires pour l’achat ou la vente des biens visés à l’alinéa
précédent ;
c)- les opérations de lotissement et de vente faites par les propriétaires de terrains dans lesconditions prévues par la
législation en vigueur.
Précision
Objet : Régime fiscal applicable aux opérations de lotissements de propriété immobilière
Référence: Votre envol " 42/DIVVK/SOCF/2014
Par envoi cité en référence, vous demandez connaître le régime fiscal applicable aux opérations de morcellement de
propriétés foncières en lots réalisées par des particuliers en vue de leur revente des auto-constructeurs
Vous précisez à cet égard, que los procédures d'acquisition s'effectuent souvent par voie d'héritage et la revente de ces
propriétés s'établit par acte notarié en appliquant les droits d'enregistrement correspondants à chaque mutation
Aussi, posez-vous la question de savoir si les transactions décrites ci-dessus entrent dans le cadre de l'article 2-7-c du code
des taxes sur le chiffre d'affaires et par conséquent, soumises à la TVA
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître que par opérations de lotissement et de ventes faites par les propriétaires
de terrains telles que prévues par les dispositions de l'article suscité, il est entendu les opérations d'achat de grandes
propriétés non bâties (terrains) destinées à la revente en parcelles constructibles, réalisées par un opérateur immobilier ayant
la qualité de lotisseur, qui a la charge de réaliser les études techniques nécessaires à leur viabilisation ainsi que les travaux
de voiries et de réseaux divers afin de les vendre, soit à la personne construisant pour son compte, soit à des promoteurs
immobiliers.
Autrement dit, les dispositions suscitées concernent les opérations de lotissement réalisées à titre habituel et revêtant ainsi
un caractère purement commercial.
Concernant les propriétés transmises par voie d'héritage et destinées à la revente en lots, celles-ci ne sont normalement pas
concernées par lesdites dispositions du fait qu'elles n'ont pas un caractère professionnel
Par conséquent, les transactions qui en découlent, supportent uniquement les droits d'enregistrement qui sont applicables à
chaque cession
d)- les opérations de vente d’immeubles à usage d’habitation ou destinés à abriter une activitéprofessionnelle ou
commerciale, réalisées dans le cadre de l’activité de promotionimmobilière telle que définie par la législation en
vigueur, ainsi que celles relatives à la vente de locaux à usage industriel ;
Précision
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 2-7- d du Code des Taxes sur le Chiffre
d’Affaires (CTCA), dont la rédaction n’est pas en adéquation avec la loi n°11-04 du 17-02-2011 fixant les règles
régissant l’activité de promotion immobilière, notamment son article 16.
En effet, cet article prévoit que toute personne physique ou morale entreprenant un projet immobilier destiné à la vente
ou la location, est tenue de faire appel à un entrepreneur.
Or, la rédaction actuelle de l’article 2-7-d intègre, en matière de TVA, les opérations de construction dans le domaine
d’activité de la promotion immobilière.
Aussi, la nouvelle rédaction proposée dans le présent projet de loi de finances, vise à distinguer,en matière de TVA, les
opérations de construction de celles relatives à l’activité de promotion immobilière, en vue de se conformer à la loi
régissant l’activité de promotion immobilière.
Il va sans dire que les opérations de ventes de locaux à usage industriel, mentionnées à la fin decet alinéa suite à sa
reformulation, demeurent également soumises à la TVA.
8)- le commerce des objets d’occasion, autres que les outils, composés en tout ou partie de platine, d’or ou d’argent, de
pierres gemmes naturelles et repris sous les numéros 71–01 et 71–02 du tarif douanier, ainsi que des œuvres d’art originales,
objets d’antiquité et de collections reprises aux numéros 99–06 et 99–07 du tarif douanier ;
9)- les opérations effectuées dans le cadre de l’exercice d’une profession libérale ;
En ce qui concerne les opérations à caractère médical, para–médical et vétérinaire, leur assujettissement est différé au 1er
Janvier 1997.
Toutefois, demeurent soumises à la taxe, les prestations relatives à l'hébergement et la restauration fournie par les
établissements de soins autres que ceux relevant de la santé publique ;
Remarque
Cet alinéa doit être redéfini
9)- les opérations effectuées dans le cadre de l‘exercice d‘une profession libérale réalisée, par les personnes physiques et les
sociétés ainsi que des opérations à caractère médical, paramédicale et vétérinaire.
10)- les spectacles, jeux et divertissements de toute nature organisés par toute personne même agissant sous le couvert
d’associations régies par la législation en vigueur ;
11)- les prestations relatives au téléphone et au télex rendues par les services des postes et télécommunications;
Pr@cision
Ces opérations relèvent de la T.V.A
En effet, ces opérations sont de nature commerciale quand bien mêmes elles sont effectuées par l'administration des postes
et télécommunications.
Il en est de même des opérations de prestations de téléfax.
12)- les opérations de vente réalisées par les grandes surfaces, les activités de commerce multiple, ainsi que le commerce de
détail, à l’exclusion des opérations réalisées par des contribuables relevant de l’impôt forfaitaire unique.
Précision
Le champ d'application de la T.V.A exclut les reventes en l'état effectuées par les détaillants, par dérogation à ce principe,
les ventes au détail effectuées par les grandes surfaces sont imposables à la T.V.A
Lors de l'entrée en vigueur de la T.V.A les grandes surfaces étaient représentées essentiellement par les entreprises relevant
du secteur public, telles que les Galeries
Algériennes (EDGA), les Souks-el-Fellahs, etc.
La réalisation ces dernières années d'une multitude de commerces similaires par le secteur privé a élargi considérablement le
nombre de ces redevables.
13)- Les opérations réalisées par les banques et les compagnies d’assurances.
Précision
Ces opérations qui étaient soumises à la TOBA sont imposables à compter du 01/01/1995 à la T.V.A les affaires imposables
sont les suivantes:
a)- Secteur des assurances
Les affaires réalisées par les organismes d'assurances et consistant en la conclusion de tout contrat d'assurance et de
réassurance contre les risques de toutes nature, matériels ou corporels.
Les opérations de commission, courtages ou autres rémunérations similaires réalisées par tout agent démarcheur ou courtier,
à contrat apportés par lui a son entreprise d'assurances, de capitalisation d'épargne ou a son agence.
Les contrats d'assurances de crédit à l'exportation
Les contrats d'assurances situés hors d'Algérie.
b.)- Secteur bancaire
Les affaires réalisée par les organismes bancaires et portant sur les opérations de crédit, commissions, intérêts des emprunts,
agios, escomptes divers.
Les intérêts pour paiement à terme du prix d'un bien meuble ou immeuble versées à une personne physique ou morale
étrangère non résidente en
Algérie.
Les opérations réalisées dans le cadre des professions se rapportant au commerce de valeurs et d'argent.
14)- Les opérations de ventes réalisées par voie électronique.
Précision
Consacrer le principe de l‘assujettissement à la TVA des opérations de l‘exercice d‘une profession libérale, suite à la
modification du régime d‘imposition de cette activité (lf 2022)
Précis (lf 2020)
Avec la généralisation de l’internet, favorisée d’un coté par la prolifération des micro ordinateurs et de l’autre, par
l’apparition d’outils de navigation, le commerce électronique est entrain de connaitre un essor sans précédent, bouleversant
sur son passage les vieilles habitudes du commerce national et international, favorisant de nouveaux métiers, de nouveaux
modes d’organisations, de nouveaux comportements du consommateur, de nouveaux produits.
Comme le commerce électronique concerne à la fois des produits matériels et immatériels, et que les systèmes d’impositions
classiques connaissent une limite lorsqu’il s’agit de les appliquer sur des produits numérisés vendus par la voie électronique,
et devant l’obligation de disposer d’un système fiscal qui devrait viser à assurer la neutralité et l’équité entre les différentes
formes de commerce, il est proposé l’assujettissement des opérations de ventes réalisées par voie électronique à la TVA.
Cette proposition a pour objet d’adapter le système fiscal algérien face au bouleversement que connait la société de
consommation actuellement et le rendre adéquat par rapport à la réalité du commerce électronique dans le but de résorber
les risques inhérents à la non fiscalisation optimale de ce commerce.
Aussi, la mesure préconisée vise à soumettre, les ventes en ligne de biens numérisés applicables à certains services fournis
par voie électronique, à la TVA à l’effet d’être utilisées et exploitées en Algérie.
Cette disposition s’applique également lorsque la livraison est effectuée par un assujetti établi hors d’Algérie.
Article 20
Les dispositions de l’article 9 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 9
Sont exemptés de la taxe sur la valeur ajoutée
1) à 5) ……………………..….(sans changement) ……………………..……
6)- Les voitures ………….…..(sans changement jusqu’à)……………..., ainsi que les véhicules touristiques tout terrain
(4x4) d’une cylindrée inférieure ou égale à 1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à
allumage par étincelle (essence) et inférieure ou égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston
alternatif, à allumage par compression (diesel) acquis par les moudjahidine……………….(sans changement
jusqu’à).................................... à leur taux d’invalidité.
Les voitures ………….…..(sans changement jusqu’à)…………….par les services techniques compétents.
7) et 8) …….(sans changement) ……………………..……
8)- Les biens, services et travaux acquis ou réalisés dans le cadre de l’exercice des activités des hydrocarbures,
conformément à la législation y relative, et dont la liste est fixée par la réglementation y afférente.
Ces biens, services et travaux doivent être affectés et utilisés exclusivement dans le cadre de l’exercice des activités
susvisées.
9) … (sans changement)…
10)- Les opérations de dons consentis au profit :
- du Croissant Rouge algérien et des associations ou œuvres à caractère humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à être
distribués gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux ou autres catégories de personnes dignes d’être secourues, ou
utilisés à d’autres fins humanitaires ;
- des institutions et établissements publics.
Sont également exonérés, les biens acquis par le Croissant Rouge algérien et les associations ouœuvres à caractère
humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à être distribués gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux ou autres
catégories de personnes dignes d’être secourues, ou utilisés à d’autres fins humanitaires.
Les modalités d‘application du présent alinéa sont fixées par voie réglementaire.12) à
30) ……………………..….(sans changement)................................................................. ».
Précision :
1)- La présente mesure vise à modifier les dispositions de l’article 9 alinéa 6 l’effet de supprimerla discordance
existante entre les dispositions de l’article 9 alinéa 6 du code des taxes sur le chiffre d’affaires et celles de l’article 112
de la loi de finances pour 2020, concernant la cylindrée
des véhicules touristiques tout terrain (4x4), acquis en exonération de la TVA, par les moudjahidine et les invalides de
la guerre de libération nationale.
Aux termes de l’article 9-6 du CTCA, l’exemption en matière de TVA des véhicules touristiques tout terrain (4X4),
importés par les moudjahidine et les invalides de la guerre de libération nationale, concerne les véhicules dont la
cylindrée n’excède pas 2000 cm 3 que ce soit pour les véhicules essence ou diesel.
Cependant, en application des dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour 2020, l’exemption en
question concerne les véhicules importés dont la cylindrée est fixée comme suit :
- Inférieure ou égale à 1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à pistonalternatif, à allumage par étincelles
(essence) ;
- Inférieure ou égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à pistonalternatif, à allumage par
compression (diesel).
Aussi, et dans l’optique de lever cette contradiction, il est proposé de modifier les dispositions de l’article 9-6 précité,
à l’effet, de s’aligner sur les dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour 2020, en prévoyant que pour
l’acquisition des véhicules touristiques tout terrain(4X4) en exonération de la TVA, la cylindrée est fixée comme suit :
- Inférieure ou égale à 1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à pistonalternatif, à allumage par étincelles
(essence) ;
- Inférieure ou égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à pistonalternatif, à allumage par
compression (diesel).
2)- La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions des alinéas 9 et 11 de l’article 9du CTCA, à l’effet de :
- reformuler les dispositions de l’alinéa 9 en tenant compte de l’exonération, en matière deTVA, des activités
d’hydrocarbures, tel que prévue par le dispositif légal et règlementaire spécifique les régissant ;
- exclure de l’application de l’alinéa 9, les sous-traitants intervenants dans la construction des infrastructures de raffinage,
étant précisé que ces derniers bénéficient du régime des achats en franchise prévu à l’article 42-1 du CTCA ;
- reformuler l’alinéa 11 de manière à éviter toute confusion, quant à son application, en prévoyant expressément
l’exonération des opérations de dons destinés au croissant rouge algérien, aux associations et œuvres à caractère
humanitaire et aux institutions publiques, au lieu de l’exonération des marchandises offertes à titre de don.
Il estégalement proposé d’exonérer, au même titre que les opérations de dons, achats réalisés par les associations ou
œuvres à caractère humanitaire, destinés à être distribués dans lecadre des actions de solidarité ;
- compléter la rédaction en langue officielle, de l’article, par l’expression «‫»الهيئات العمومية‬.

Article 9
Modifié par les articles 72/LFC 1991,39/LFC 1992, 62, 63, 64, 65, 66,67 et 68 /LF 1993,67/ LF 1994, 6, 7 et 9/LFC 1994,
41/LF 1995, 72/LF 1996, 48/LF 1997, 31, 32 et 33/LF 1998, 35/LF 1999, 39/LF 2000, 21/LF 2001, 11/LFC 2001, 40 et
41 LF 2003, 17/LF2004, 26/LF 2005, 24/LF 2006, 7/LF 2008, 16/LFC 2009, 14/LFC 2010, 28/LF 2011, 31/LFC 2015,
23/LF 2017, 30/LF 2018, 38/LF 2021, 17/LFC 2021 et 90/LF 2022.. et modifi# par l article 20 LF 2023
Sont exemptés de la taxe sur la valeur ajoutée :
1)- Les opérations de vente portant sur le pain, les farines panifiables utilisées à la fabricat ion de ce pain et les céréales
utilisées à la fabrication de ces farines, ainsi que celles portant sur les semoules ;
2)- Les opérations de vente portant sur les :
- lait et crème de lait non concentrés, ni additionnés de sucre ou d’autres édulcorants (n° 04-01 du TDA) ;
- lait et crème de lait concentrés, ou additionnés de sucre ou d’autres édulcorants (n° 04-02 du TDA), y compris les laits
infantiles (n° 19-01 du TDA);
3)- les opérations de vente portant sur les produits pharmaceutiques figurant dans la nomenclature nationale du médicament ;
4)- Les opérations effectuées par les œuvres ayant pour but l’organisation de restaurants pour servir des repas gratuits ou à
bon marché réservés aux nécessiteux et aux étudiants à condition que l’exploitation de ces restaurants ne donne lieu à aucun
bénéfice.
5)- Les opérations ayant pour objet exclusif la réalisation de monuments aux martyrs de la Révolution de libération
nationale ou à la gloire de l’Armée de Libération Nationale, conclues avec une collectivité publique ou un groupe
régulièrement constitué.
6)- modifié par les articles 39/LFC 1992, 70/LF 1996, recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par les articles
11/LFC 2001, 26/LF 2005, 30/LF 2018 et 90/LF 2022.
Les voitures de tourisme neuves, ou d’une ancienneté de trois (03) ans maximum d’une cylindrée n’excédant pas 1800 cm3
pour les véhicules automobiles moteur à piston à allumage par étincelles (essence) et 2000 cm3 pour les véhicules
automobiles à moteur à piston à allumage par compression (diesel), ainsi que les véhicules utilitaires neufs, ou d’une
ancienneté n’excédant pas trois (03) ans d’âge d’un poids en charge total inférieur ou égal à 3.500 Kg, acquis tous les cinq
(05) ans par les invalides de la guerre de libération nationale dont le taux d’invalidité est supérieur ou égal à soixante pour
cent (60%), ainsi que les véhicules touristiques tout terrain (4x4) d’une cylindrée inférieure ou égale à 1800 cm3
pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) et inférieure ou
égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par compression
Les autres invalides dont le taux d’invalidité est inférieur à soixante pour cent (60%) bénéficient d’un abattement des taxes
dues égal à leur taux d’invalidité.
Les voitures de tourisme neuves ou usagées, d’une ancienneté de trois (03) ans maximum d’une cylindrée n’excédant pas
1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston àallumage par étincelles (essence) et 2000 cm3 pour les
véhicules automobiles à moteur à piston à allumage par compression (diesel) acquis tous les cinq (05) ans par les enfants
dechouhada handicapés atteints d’une maladie incurable, titulaires d’une pension.
Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas pour les voitures excédant les cylindréescitées aux paragraphes ci-
dessus ;
Les véhicules susvisés peuvent être cédés, après reversement de l’avantage fiscal accordéà cette catégorie de
bénéficiaires, dans les conditions suivantes :
a)- reversement de la totalité de l’avantage fiscal octroyé, lorsque le véhicule est cédé dansun délai ne dépassant pas deux
(02) ans à compter de sa date d’acquisition ;
b)- reversement de la moitié de l’avantage fiscal octroyé, lorsque le véhicule est cédé dans undélai supérieur à deux (02) ans
et inférieur ou égal à trois (03) ans ;
c)- aucun reversement n’est exigé après trois (03) ans.
Toutefois, en cas de décès du propriétaire pendant la période d’incessibilité conditionnelle précitée, les véhicules visés ci-
dessus peuvent être hérités ou cédés après héritage, sans paiement de taxes.
La condition de cinq (05) ans, visée par les dispositions des paragraphes 1 et 3 du présent article, n’est pas exigée lorsque la
réforme totale et définitive du véhicule est constatée, après accident ou toute autre cause, par les services techniques
compétents.
7)- recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par l’article 11/LFC 2011.
Les véhicules spécialement aménagés, d’une ancienneté de trois (03) ans maximum et d’une puissance n’excédant pas 2000
cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston à allumage par étincelles (essence) et 2500 cm3 pour les véhicules
automobiles à moteur à piston à allumage par compression (diesel) acquis tous les cinq (05) ans par les personnes atteintes à
titre civil d’une paraplégie ou celles ayant subi l’amputation des deux membres inférieurs, ainsi que par les handicapés
moteurs titulaires du permis de conduire de la catégorie «F» quel que soit le ou les membre (s) handicapé (s);
8)- Les biens, services et travaux acquis ou réalisés dans le cadre de l’exercice des activités des hydrocarbures,
conformément à la législation y relative, et dont la liste est fixée par la réglementation y afférente.
Ces biens, services et travaux doivent être affectés et utilisés exclusivement dans le cadre de l’exercice des
activités susvisées
9)- recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par l’article 28/LF 2011.
Les biens, services et travaux acquis ou réalisés dans le cadre de l’exercice des activités des hydrocarbures, conformément à
la législation y relative, et dont la liste est fixée par la réglementation y afférente.
Ces biens, services et travaux doivent être affectés et utilisés exclusivement dans le cadre de l’exercice des activités
susvisées.
11)- Les opérations de dons consentis au profit :
- du Croissant Rouge algérien et des associations ou œuvres à caractère humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à
être distribués gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux ou autres catégories de personnes dignes d’être
secourues, ou utilisés à d’autres fins humanitaires ;
- des institutions et établissements publics.
Sont également exonérés, les biens acquis par le Croissant Rouge algérien et les associations ouœuvres à
caractère humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à être distribués gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux
ou autres catégories de personnes dignes d’être secourues, ou utilisés à d’autres fins humanitaires.
11)- Les marchandises expédiées, à titre de dons, ainsi que les dons adressés sous toutes formes :
- au Croissant Rouge algérien et aux associations ou œuvres à caractère humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à être distribués
gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux ou autres catégories de personnes dignes d’être secourues, ou utilisés à des
fins humanitaires ;
- aux institutions et établissements publics.
Les modalités d‘application de la présente mesure sont fixées par voie réglementaire.
12)- recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par les articles 62/LF 1993, 41/LF 2003, 38/LF 2021 et 90/LF 2022.
Les manifestations sportives, culturelles ou artistiques et, d’une manière générale, tous les spectacles organisés dans le cadre
des mouvements nationaux ou internationaux d’entraide.
L’exemption de la T.V.A, est octroyée par décision du Directeur Général des Impôts.
13)- Sous réserve de la réciprocité :
- les opérations d’acquisition de terrains destinés à la construction par les Etats étrangers de sièges de leurs représentations
diplomatiques ou consulaires ;
- les opérations de travaux immobiliers, de prestations relatives aux télécommunications, à l’eau, au gaz et à l’électricité, de
location de locaux meublés ou non, ainsi que des services portant sur l’assurance, la maintenance et la réparation des
véhicules, destinés à l’usage officiel des missions diplomatiques ou consulaires, organisations internationales régionaleset
sous-régionales accréditées en Algérie ;
- les frais de réception et de cérémonies engagés par les missions diplomatiques ou consulaires accréditées en Algérie, à
l’occasion de la célébration de leurs fêtes nationales ;
- les opérations de prestations relatives aux télécommunications, à l’eau, au gaz et àl’électricité, destinées à l’usage
personnel des agents des missions diplomatiques ou consulaires, des organisations internationales régionales et sous-
régionales accréditées en Algérie ;
- Les produits, y compris les carburants, acquis localement pour l’usage officiel des missionsdiplomatiques ou consulaires et
les organisations internationales, régionales et sous- régionales bénéficiant du statut diplomatique, et pour l’usage personnel
de leurs agents diplomatiques ou consulaires ;
- les prestations de services et acquisitions locales effectuées par les organisations internationales, destinées ou utilisées à
des fins humanitaires.
Les modalités d’octroi de cette exemption ainsi que la détermination du seuil minimal du montant des opérations des
travaux immobiliers et du seuil à partir duquel l’exemption est accordée pour les services et les produits acquis, destinés à
l’usage officiel ou personnel, seront fixées par un arrêté conjoint des ministres chargés respectivement des affaires
étrangères et des finances.
13)- recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par les articles 17/LF 2008, 38/LF 2021 et 90/LF 2022.
Les livraisons de biens destinés à l‘avitaillement des navires nationaux et étrangers armés en cabotage international et des
aéronefs des compagnies de navigation aérienne assurant des parcours internationaux.
14)- modifié par les articles 72/LFC 1991, 21/LF 2001, 30/LF 2018 et 39/LF 2020.
Les contrats d’assurances de personnes tels que définis par la législation relative aux assurances.
15)- modifié par les articles 48/LF 1997, 35/LF 1999 et 21/LF 2001.
Les opérations de crédits bancaires accordés aux ménages pour l’acquisition ou la construction de logements individuels.
Les dispositions de ce cas s’appliquent également pour les opérations bancaires de la finance islamique « Mourabaha », «
Istisna’a » et « l’Ijara Mountahia Bitamlik ».
16)- modifié par les articles 69/LF 1994, 21/LF 2001 et 17/LFC 2021.
Abrogé ;
17)- créé par l’article 63/LF 1993, modifié par l’article 21/LF 2001 et abrogé par l’article 23/LF 2017.
Les opérations de vente portant sur les poches pour stomisés, relevant de la sous position tarifaire n° 90.21.90.00.
18)- Les opérations de réassurance.
19)- Les contrats d’assurances relatifs aux risques de calamités naturelles.
20)- créé par l’article 63/LF 1993, modifié par l’article 21/LF 2001 et abrogé par l’article 23/LF 2017.
Les camélidés.
21)- créé par l’article 72/LF 1992 et recréé par l’article 26/LF 2005.
Les intérêts moratoires résultant de l’exécution des marchés publics nantis au profit de lacaisse de garantie des marchés
publics.
22)- créé par l’article 72/LF 1992, modifié par l’article 32/LF 1998 et recréé par l’article 24/LF 2006
Les opérations d’acquisition effectuées par les banques et les établissements financiers dans le cadre des opérations de
crédit–bail et d’« Ijara Mountahia Bitamlik ».
23)- créé par l’article 72/LF 1992 ,recréé par l’article 17/LF 2008 et modifié par l’article 17/LFC 2021.
Les moissonneuses batteuses fabriquées en Algérie.
24)- créé par l’article 72/LF 1992 et recréé par l’article 16/LFC 2009.
Le papier destiné exclusivement à la fabrication et à l’impression du livre dont les caractéristiques sont définies par arrêté
conjoint du ministre chargé des finances et du ministre chargé de la culture.
25)- créé par l’article 72/LF 1992, modifié par l’article 72/LF 1996 et recréé par l’article14/LFC2010.
La création, la production et l’édition nationale d’œuvres et de travaux sur supports numériques.
26)- créé par l’article 64/LF 1993, modifié par l’article 72/LF 1996 et recréé par l’article 14/LFC 2010
La partie correspondant au remboursement des crédits dans le cadre des contrats des crédits immobiliers à moyen et à long
termes y compris celle rattachée au crédit-bail
immobilier.
Ces dispositions s’appliquent également pour les opérations bancaires de la finance islamique « Mourabaha » et « Ijara
Mountahia Bitamlik ».
27)- créé par l’article 64/LF 1993, modifié par l’article 33/LF 1998, recréé par l’article 31/LFC 2015 et modifié par
l’article 17/LFC 2021.
Les opérations de vente de l’orge et de maïs, relevant respectivement des positions tarifaires 10-03 et 10-05, ainsi que des
matières et produits relevant des positions tarifaires 23-02, 23-03, et 23-09, destinés à l’alimentations du bétail et de volaille.
Et également exempté de la TVA, l’alimentation destinée au bétail et à la volaille produite localement .
Les modalités d’application de ce paragraphe, sont fixées, en tant que de besoin, par voie réglementaire.
28)- créé par l’article 64/LF 1993, recréé par l’article 30/LF 2018 et modifié par les articles 38/LF 2021 et 90 /LF
2022.
Les cessions d’objets d’art, de collection ou d’antiquité, de manuscrits du patrimoine national aux musées, aux bibliothèques
publiques et aux services manuscrits et d’archives. La liste des objets d’art, de collection ou d’antiquité, de manuscrits du
patrimoine national et les modalités d’octroi de l’exonération de la TVA sont définies par voie réglementaire.
29)- créé par l’article 90/LF 2022.
Les billets de transports aériens des voyageurs en provenance ou à destination du grandsud.
30)- créé par l’article 90/LF 2022.
Les billets de transports aériens des voyageurs en provenance ou à destination du grand sud.
Précision
Réaménager les dispositions traitant des exonérations en matière de TVA pour apporter plus de clarification et
d‘harmonisation au regard de la législation douanière et les règles de réciprocité dans le cadre des relations diplomatiques
Remarque
i)- étendre l‘exonération de la TVA accordée par les dispositions de l‘article sus-évoqué aux dons reçus localement, dès lors
que l‘objet statutaire de ces associations, dans l‘esprit de la loi, est d‘apporter un soutien matériel et moral aux populations
les plus vulnérables de nature à améliorer les conditions de leur existence, à la condition que ces dons soient, bien entendu,
distribués gratuitement.
ii)- ces associations sont tenues, pour la mise en œuvre de l‘avantage suscité, de se faire délivrer auprès des services
concernés du ministère chargé de l‘intérieur et des collectivités locales, une attestation justifiant le caractère humanitaire du
don, accompagnée de l‘accord de réception du don en question et ce, tel qu‘il est édicté d‘application des dispositions de
l‘article 9-11 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires.
iii)- prise en charge des dispositions de l‘exemption en matière de la TVA prévue au paragraphe 13 de cet article, lesquelles
ont été modifiées à plusieurs reprises, par mesures de lois de finances, il est proposé de réaménager sa rédaction.
iv)- la nécessité d‘annoter le tiret n°28 de l‘article 9 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires par l‘expression « …et
de volailles ».
Mise au point
1)- Les dispositions actuelles de l‘article 9.11 prévoient une exonération de la TVA pour les dons uniquement importés, par
le Croissant Rouge Algérien et les associations au profit des sinistrés, des nécessiteux ou autres catégories de personnes
dignes d‘être secourues, ou utilisés à des fins humanitaires lorsqu‘ils sont distribués gratuitement et pour ceux destinés aux
institutions publiques sous toutes leurs formes.
Par contre, pour les dons reçus localement, lesdites associations ne bénéficient pas de cette exonération, ce qui les amène à
solliciter constamment le bénéfice de l‘exonération de la TVA pour pouvoir acquérir les dons qui leur sont octroyés
localement par les entreprises et qui leur demande de s‘acquitter en contrepartie de ces dons, de la TVA correspondante.
Cette situation ne leur permet pas de recevoir, par manque de financement, en temps opportun, les dons devant être
distribuées aux personnes nécessiteuses particulièrement lorsqu‘il s‘agit de circonstances et d‘événements exceptionnels
(séismes, inondations, épidémies, etc…).
Aussi, la présente mesure vise à étendre l‘exonération de la TVA accordée par les dispositions de l‘article sus-évoqué aux
dons reçus localement, dès lors que l‘objet statutaire de ces associations, dans l‘esprit de la loi, est d‘apporter un soutien
matériel et moral aux populations les plus vulnérables de nature à améliorer les conditions de leur existence, à la condition
que ces dons soient, bien entendu, distribués gratuitement.
Il va sans dire que ces associations sont tenues, pour la mise en œuvre de l‘avantage suscité, de se faire délivrer auprès des
services concernés du ministère chargé de l‘intérieur et des collectivités locales, une attestation justifiant le caractère
humanitaire du don, accompagnée de l‘accord de réception du don en question et ce, tel qu‘il est édicté d‘application des
dispositions de l‘article 9-11 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires.
2)- Les privilèges diplomatiques sont prévus par les dispositions de la Convention de Vienne sur les Relations
Diplomatiques de 1961 et la Convention de Vienne sur les Relations
Consulaires de 1963.
Ces conventions définissent les types d‘exemptions à accorder ainsi que les personnes qui y ouvrent droit. Les franchises
diplomatiques et consulaires désignent le privilège reconnu aux missions diplomatiques, aux postes consulaires et aux
organisations internationales accréditées ou ayant leur siège en Algérie ainsi qu'aux membres de leur personnel.
Les dispositions de l‘article 9-13 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires ont institué le cadre légal de l‘exemption de la
TVA, au titre des opérations de travaux immobiliers, de certaines opérations de prestations de services et d‘acquisitions
réalisées par des missions diplomatiques et consulaires accréditées en Algérie.
La présente a pour objet de compléter les dispositions du paragraphe 13 de l‘article 9 du Taxes sur le Chiffre d‘Affaires à
l‘effet d‘étendre, sous réserve de la réciprocité, le bénéfice de cette exemption aux opérations d‘acquisition de terrains
destinés à la construction par les États étrangers de sièges de leurs représentations diplomatiques ou consulaires.
Aussi, pour une meilleure prise en charge des dispositions de l‘exemption en matière de la TVA prévue au paragraphe 13 de
cet article, lesquelles ont été modifiées à plusieurs reprises, par mesures de lois de finances, il est proposé de réaménager sa
rédaction.
Enfin, les modalités d‘octroi de cette exemption ainsi que la détermination du seuil minimal du prix unitaire desdits produits
seront fixées, par un arrêté conjoint des ministres chargés respectivement des finances et des affaires étrangères.
3)- La modification des dispositions de l‘article 9 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires, modifié par l‘article 30 de la loi
de finances pour 2018 et ce, pour permettre d‘intégrer dans les cas d‘exonération de la TVA, les opérations de vente de
l‘orge et du maïs, relevant respectivement des positions tarifaires 10-03 et 10-05, ainsi que des matières et produits relevant
des positions tarifaires 23-02, 23-03 et 23-09, destinés à l‘alimentation de volailles ou plus de celles destinés à
l‘alimentation de bétails.
En effet, cette proposition est justifiée par la confusion relevée au niveau des services opérationnels des douanes pour
l‘interprétation de la notion « aliments de bétails » devant accéder à l‘exonération de la TVA, qui ne devrait pas concerner «
les aliments de volailles ».
Toutefois, les programmes prévisionnels d‘importation délivrés par les services du Ministère de l‘agriculture font également
référence aux aliments de volailles, d‘où la nécessité d‘annoter le tiret n°28 de l‘article 9 du code des taxes sur le chiffre
d‘affaires par l‘expression « …et de volailles ».
D‘ailleurs, les services du Ministère de l‘agriculture ont déjà fait part que l‘avantage fiscal ainsi prévu concerne également
les opérations de vente de l‘orge et du maïs destinés à l‘alimentation de volailles au même titre que l‘alimentation de bétails
Remarque LF 2019
I)- Exclusion des véhicules excédant 2500 cm3, acquis par les moudjahidines et les invalides de la guerre de libération
nationale, du bénéfice de l’exonération de la TVA :
La présente mesure a pour objet de préciser que le bénéfice de l’exonération de la TVA est accordé uniquement pour les
voitures de tourisme neuves, ou d’une ancienneté de trois (03) ans maximum d’une cylindrée n’excédant pas 2000 cm3 pour
les véhicules à moteur essence et 2500 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur diesel ainsi que pour les véhicules tout
terrain (4x4) d’une cylindrée n’excédant pas 2500 cm3, acquis par les moudjahidines et les invalides de la guerre de
libération nationale dont le taux d’invalidité est égal ou supérieur à 60%et pour les voitures acquises par les enfants de
Chouhada handicapés.
En effet, l’insertion d’un nouveau paragraphe devrait permettre dorénavant, d’éviter toute confusion dans la mise en
application des dispositions de l’article 9-6 suscité qui accordait le bénéfice de l’exonération au prorata du nombre de
cylindrée du véhicule et par conséquent, tous les véhicules de tourisme excédant 2000 cm3 pour les voitures (essence) et
2500 cm3 pour les véhicules (diesel) , acquis au titre de ce régime supporteront la TVA au taux normal de 19%.
II)- Exclusion de l’exonération de la TVA des prestations de services effectuées pour les besoins directs des navires et
aéronefs et de leur cargaison :
Les dispositions de l’article 9-14 du code des taxes sur le chiffre d’affaires ont prévu l’exonération de la TVA, à titre
de réciprocité, aux opérations de :
1)- Livraisons de biens et marchandises destinées à l’avitaillement des navires nationaux et étrangers armés en cabotage
international et des aéronefs des compagnies de navigation aérienne assurant des liaisons sur des parcours internationaux ;
2)- Prestations de services réalisées au profit des navires et aéronefs en cause, pour leur besoins directs ainsi que pour les
besoins de leur cargaison.
Or, il s’avère que les services des douanes et des impôts rencontrent des difficultés de gestion et de contrôle de la régularité
des opérations suscitées parfois douteuses, d’autant plus qu’il s’agit de dépenses faites dans les ports algériens par des
auxiliaires de transport pour le compte des armateurs/transporteurs étrangers et qui sont remboursables en devises ou en
dinars algériens à vocation transférable.
La mesure préconisée vise à supprimer l’exonération de la TVA des prestations de services réalisées au profit des navires et
aéronefs en cause, pour leur besoin directs ainsi que pour les besoins de leur cargaison et de maintenir l’exonération pour les
opérations d’avitaillement.
Etant une exonération qui était accordée à titre de réciprocité, les autres pays soumettront à leur tour, les navires et aéronefs
algériens à la TVA.
Quant aux opérations d’avitaillement des navires et aéronefs qui sont assimilées à de l’exportation et pour éviter de recourir
à chaque fois aux interprétations de l’article 07 du code des taxes sur le chiffre d’affaires ayant trait aux règles de
territorialité, ces prestations doivent être exonérées de cette taxe.
III)- Exonération de la TVA des ventes portant sur l’orge, le maïs, ainsi que les matières et produits destinés à
l’alimentation du bétail :
La filiale de l’aliment de bétail est confrontée, les dernières années, à d’énormes difficultés se rapportant d’une part, à la
demande croissante des éleveurs sur l’aliment de bétail et d’autre part, à la cherté des prix de ce dernier.
Une telle situation a réduit considérablement l’accès des éleveurs aux aliments et détermine la tension qui prévaut dans le
secteur
Afin de faire face à ces difficultés, la présente mesure a pour objet d’exempter de la TVA les principaux produits et matières
entrant dans la fabrication des aliments de bétail pour assurer une relative stabilité des prix.
En pratique, elle permet d’une part de maintenir la dynamique de croissance de l’offre et d’autre part, d’encourager la
production nationale.
Article 21
Les dispositions de l’article 14 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 14
Le fait générateur de la taxe sur la valeur ajoutée est constitué :
a)- Pour les ventes……. (sans changement jusqu’à)…au-delà du délai d’un (1) an àcompter de la date de livraison
juridique ou matérielle de la marchandise.
Concernant les opérations de vente d’immeubles à usage d’habitation, commercial ou professionnel, réalisées par les
promoteurs immobiliers dans le cadre de leur activité oucelles relatives à la vente de locaux à usage industriel, le fait
générateur est constitué parla livraison juridique ou matérielle du bien au bénéficiaire.
b)- Pour les travaux immobiliers, par l’encaissement total ou partiel du prix.
Toutefois, en ce qui concerne les entreprises étrangères (…sans changement jusqu’à…) réception définitive de
l’ouvrage réalisé.
c)- … (sans changement)…
d)- … (sans changement)…
e)- … (sans changement) …
f)- … (sans changement… »
Précision :
A travers cette mesure, il est proposé :
- d’une part , d’insérer dans l’alinéa « a » de l’Article 14 du CTCA, le fait générateur applicable aux opérations de
vente d’immeubles à usage d’habitation, commercial ou professionnel, réalisées par les promoteurs immobiliers dans
le cadre de leur activité, ainsi que celles relatives à la vente de locaux à usage industriel ;
- et de supprimer, d’autre part, dans l’alinéa « b », du même article , le volet traitant du fait générateur relatif à la
promotion immobilière pour être dédié exclusivement aux travaux immobiliers qui est constitué de l’encaissement
total ou partiel du prix, dans lamesure où l’activité de travaux d’entreprises ne peut être exercée, au plan légal, par les
promoteurs immobiliers, dans le cadre de l’activité de promotion immobilière.

II Règles d’assiette et taux


Section 1
Fait générateur
Article 14 CTCA
Modifié par les articles 70/LF 1994 , 34/LF 1998, 6 /LFC2006 et 92/LF 2022 etv modifié par l’article 21 LF 2023
Le fait générateur de la taxe sur la valeur ajoutée est constitué :
a)- pour les ventes, par la livraison juridique ou matérielle de la marchandise ;
Toutefois, en ce qui concerne la vente au-delà du délai d’un (1) an àcompter de la date de livraison juridique ou
matérielle de la marchandise.
Concernant les opérations de vente d’immeubles à usage d’habitation, commercial ou professionnel, réalisées
par les promoteurs immobiliers dans le cadre de leur activité oucelles relatives à la vente de locaux à usage
industriel, le fait générateur est constitué parla livraison juridique ou matérielle du bien au bénéficiaire.
b)- pour les travaux immobiliers, par l’encaissement total ou partiel du prix.
Concernant les travaux immobiliers réalisés par les promoteurs immobiliers dans le cadre exclusif de leur activité, le fait
générateur est constitué par la livraison juridique ou matérielle du bien au bénéficiaire.
Toutefois, en ce qui concerne les entreprises étrangères et pour le montant de la taxe encore exigible à réception définitive
de l’ouvrage réalisé.
c)- pour les livraisons à soi-même de biens meubles fabriqués et de travaux immobiliers, par la livraison;
d)- pour les importations, par l’introduction de la marchandise en douane. Le débiteur de cettetaxe est le déclarant en
douane ;
e)- pour les exportations de produits imposables en vertu de l’article 13- III par leur présentation en douane. Le débiteur de
la taxe est le déclarant en douane;
f)- pour les prestations de services en général, par l’encaissement partiel ou total du prix. En ce qui concerne les spectacles,
jeux et divertissements de toute nature, le fait générateur peut être constitué, à défaut d’encaissement, par la délivrance du
billet.
Toutefois, les entrepreneurs de travaux et les prestataires de services peuvent être autorisés à se libérer d’après les débits,
auquel cas, le fait générateur est constitué par le débit lui- même.
Précision
Corriger une erreur matérielle au niveau de l‘article 14 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires, dans sa version en langue
nationale à l‘effet de remplacer :
L‘expression « ‫ » ةمومععل اووالا‬par celle de « ‫( ةمومععل اواصال‬lf 2022}
Article 22
Les dispositions de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sontmodifiées, complétées et rédigées
comme suit :
Article 25
Il est institué une taxe intérieure de consommation composée d’une part fixe et d’untaux proportionnel
applicable aux produits suivants et selon les tarifs ci-après :
Produit Tarif
I- Bières
- Inférieures ou égales à 5° 4368 DA/HL
- Supérieures à 5° 5560 DA/HL
II-Produits tabagiques etallumettes Part fixe Taux proportionnel (sur
DA/KG la valeur du produit)
1- Cigarettes :
a) de tabacs bruns 1.640 15 %
b) de tabacs blonds 2.250 15 %
2- Cigares 2.600 15 %
3- Tabacs à fumer (y compris à 682 10 %
narguilé)
4- Tabacs à priser et à mâcher 781 10 %
5-Cigarette électronique

Liquides pour charger ou recharger des appareils 40%


électroniques dits « cigarettes électroniques » et appareils
similaires

6- Allumettes et briquets 20 %
La part fixe, est assise sur le poids net de tabac contenu dans le produit finiLe taux proportionnel est assis sur le prix de
vente hors taxes.
………..Le reste sans changement........................................... ».
Précision :
La présente mesure vise à soumettre la cigarette électronique à la Taxe Intérieure de Consommation (TIC) au même
titre que les autres produits tabagiques classiques (tabacs à fumer et tabacs à priser).
A cet égard, la proposition de soumettre ce produit à la TIC réside :
- d’une part, dans sa qualification comme étant un produit tabagique, conformément auxdispositions de l’article 54
de la loi n°18-11 du 2 juillet 2018 relative à la santé qui énoncent que
Sont considérés comme produits du tabac, les produits destinés à être fumés, y compris la cigarette électronique,
prisés, chiqués, mâchés ou sucés dès lors qu’ils sont, même partiellement, constitués de tabac » ;
- Et d’autre part, dans le gisement fiscal qu’il renferme susceptible d’augmenter les recettes fiscales de l’Etat de
manière à réduire la consommation de tabacs pour préserver la santé publique des citoyens, étant signalé que la non
imposition de ce type de cigarettes à la TIC a engendré des moins-values importantes au détriment du Trésor public.
A cet effet, il est proposé de modifier les dispositions de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, à l’effet
d’imposer ce produit à la TIC au titre des opérations d’importation et de vente de la cigarette électronique à un taux
proportionnel de 40%, applicable sur :
- le prix hors taxes pour les ventes locales ;
- la valeur en douane pour ce qui est des importations.

Taxe intérieure de consommation


Article 25
Modifié par les articles 77/LF1992, 77/LF 1993, 81/LF 1994,49/LF 1995, 81/LF 1996, 52/LF 1997, 40/LF 1999, 44/LF
2000, 27/LF 2001, 16/LFC 2001, 29/LF 2002, 19/LF 2004, 3/LFC 2007, 33/LF 2015 ,28/LF 2017, 32/LF 2018, 43/LF 2020
et 41/LF 2021et modifié par l’article 16 de la LFC 2022.
Il est institué une taxe intérieure de consommation composée d’une part fixe et d’un taux proportionnel applicable aux
produits suivants et selon les tarifs ci-après :
Produit Tarif
I-Bières
- Inférieures ou égale à 5° 4368 DA/HL
- Supérieures à 5° 5560 DA/HL

II-Produits tabagiques et Part fixe Taux proportionnel


allumettes (DA/KG) (sur la valeur du produit)
1- Cigarettes :
a) de tabacs bruns 1.640 15 %
b) de tabacs blonds 2.250 15 %
2- Cigares 2.600 15 %
4- Tabacs à priser et à mâcher 781 10 %
5-Cigarette électronique

Liquides pour charger ou recharger des appareils 40%


électroniques dits « cigarettes électroniques » et
appareils similaires

6- Allumettes et briquets 20 %
La part fixe, est assise sur le poids net de tabac contenu dans le produit fini.
Le taux proportionnel est assis sur le prix de vente hors taxes.
Pour les produits constitués partiellement de tabac, la TIC est applicable sur la totalité duproduit.
Pour les cigarettes et produits à fumer ne contenant pas de tabac, seul le taux proportionnelest applicable sur le prix des
produits hors taxes.
Pour les allumettes et briquets, la TIC due est assise sur le prix sortie usine.
A l’importation,elle est applicable sur la valeur en douane.
Sont également soumis à la taxe intérieure de consommation les produits et biens, ci-après désignés :
N° du Tarif Douanier Désignation des produits Taux
Ex chapitre 3 Saumon 30%
08.03.90.10.00 Bananes fraiches 30%
08.04.30.10.00 Ananas frais 30%
08.10.50.00.00 Kiwis 30%
8531.10.11.00 - - - - Détecteur de fumé à batterie 30%
09.01.11 non décaféiné 10%
8531.10.99.00 - - - Autres 30%
09.01.12.00.00 décaféiné 10%
09.01.21 non décaféiné 10%
09.01.22 décaféiné 10%
09.01.90 Autres 10%
16.04 Caviar et ses succédanés 30%
21.05.00.10.00 Glaces de consommation même contenant du cacao 30%
21.05.00.20.00 Glaces de consommation ne contenant pas ducacao 30%
28.43.30.10.00 - - - Auro-cyanure de potassium 60%
28.43.30.90.00 - - - Autres composés d’or 30%
63.09 Articles de friperie. 30%
87.03.23.92.21 - - - - - - Blindés 60%
87.03.23.92.29 - - - - - - Autres 60%
87.03.23.92.31 - - - - - - Blindés 60%
87.03.23.92.39 - - - - - - Autres 60%
- - - - - D'une cylindrée excédant 1800 cm3 maisn'excédant
87.03.23.93.20 60%
pas 2000 cm3
87.03.24.93.30 - - - - - D'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
60%
pas 3000 cm3
87.03.24.94.21 - - - - - - Blindés 60%
87.03.24.94.29 - - - - - - Autres 60%
87.03.24.94.31 - - - - - - Blindés 60%
87.03.24.94.39 - - - - - - Autres 60%
87.03.24.91.10 - - - - - Blindés 60%
87.03.24.91.90 - - - - - Autres 60%
87.03.24.99.10 - - - - - Blindés 60%
87.03.24.99.91 - - - - - - Véhicules de camping (caravanesautomotrices) 60%
87.03.24.99.99 - - - - - - Autres 60%
Ex 87.03.32.91.10 Blindés, d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
60%
pas 2500 cm3)
Autres, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.32.91.90 60%
pas 2500 cm3)
d'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais n'excédantpas 2100
Ex 87.03.32.93.10 60%
cm3)
- - - - - D'une cylindrée excédant 2100 cm3 maisn'excédant
87.03.32.93.90 60%
pas 2500 cm3
Blindés (D'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 8703.32.99.11 60%
pas 2100 cm3)
Ex 87.03.32.99.19 Autres, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant 60%
pas 2100 cm3)
87.03.32.99.21 - - - - - Blindés 60%
87.03.32.99.29 - - - - - - Autres 60%
87.03.33.91.10 - - - - - Blindés 60%
87.03.33.91.90 - - - - - - Autres 60%
87.03.33.99.10 - - - - - Blindés 60%
87.03.33.99.91 - - - - - - Véhicules de camping (caravanesautomotrices) 60%
87.03.33.99.99 - - - - - - Autres 60%
87.03.40.39.31 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.39.39 - - - - - - Autres 60%
87.03.40.39.41 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.39.49 - - - - - - Autres 60%
- - - - - - D'une cylindrée excédant 1800 cm3 mais
87.03.40.39.52 60%
n'excédant pas 2000 cm3
- - - - - - D'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais
87.03.40.39.53 60%
n'excédant pas 3000 cm3
87.03.40.39.71 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.39.79 - - - - - - Autres 60%
87.03.40.39.81 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.39.89 - - - - - - Autres 60%
87.03.40.49.11 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.49.19 - - - - - - Autres 60%
- - - - - Véhicules de camping (caravanes
87.03.40.49.30 automotrices) 60%
87.03.40.49.91 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.49.99 - - - - - - Autres 60%
Blindés, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.50.29.11 60%
pas 2500 cm3)
Ex 8703.50.29.19 Autres, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant 60%
pas 2500 cm3)
d'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais n'excédantpas
Ex 87.03.50.29.31 60%
2100 cm3)
- - - - - - D'une cylindrée excédant 2100 cm3 mais
87.03.50.29.32 60%
n'excédant pas 2500 cm3
Blindés, d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.50.29.41 60%
pas 2100 cm3)
Autres, d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.50.29.49 60%
pas 2100 cm3)
87.03.50.29.51 - - - - - - Blindés 60%
87.03.50.29.59 - - - - - - Autres 60%
87.03.50.39.11 - - - - - - Blindés 60%
87.03.50.39.19 - - - - - - Autres 60%
- - - - - Véhicules de camping (caravanes
87.03.50.39.30 automotrices) 60%
87.03.50.39.91 - - - - - - Blindés 60%
87.03.50.39.99 - - - - - - Autres 60%
87.03.60.39.31 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.39.39 - - - - - - Autres 60%
8703.60.39.41 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.39.49 - - - - - - Autres 60%
- - - - - - D'une cylindrée excédant 1800 cm3 mais
87.03.60.39.52 60%
n'excédant pas 2000 cm3
- - - - - - D'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais
87.03.60.39.53 60%
n'excédant pas 3000 cm3
87.03.60.39.71 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.39.79 - - - - - - Autres 60%
87.03.60.39.81 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.39.89 - - - - - - Autres 60%
87.03.60.49.11 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.49.19 - - - - - - Autres 60%
87.03.60.49.30 - Véhicules de camping (caravanesautomotrices) 60%
87.03.60.49.91 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.49.99 - - - - - - Autres 60%
Blindés d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.70.29.11 60%
pas 2500 cm3
Autres, d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.70.29.19 60%
pas 2500 cm3
d'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais n'excédantpas
Ex 87.03.70.29.31 60%
2100 cm3
- - - - - - D'une cylindrée excédant 2100 cm3 mais
87.03.70.29.32 60%
n'excédant pas 2500 cm3
Blindés d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.70.29.41 60%
pas 2100 cm3
Autres, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.70.29.49 60%
pas 2100 cm3
87.03.70.29.51 - - - - - - Blindés 60%
87.03.70.29.59 - - - - - - Autres 60%
87.03.70.39.11 - - - - - - Blindés 60%
87.03.70.39.19 - - - - - - Autres 60%
- - - - - Véhicules de camping (caravanes
87.03.70.39.30 automotrices) 60%
87.03.70.39.91 - - - - - - Blindés 60%
87.03.70.39.99 - - - - - - Autres 60%
Ex87.03 Quad avec dispositif de marche arrière 30%
Ex87.11 Quad sans dispositif de marche arrière 30%
89.03.99.91.00 Scooter de mer jet-ski 30%
Ex 89.03 Yachts et bateaux de plaisance 30%
0801.32.00.00 Noix de cajou sans coques 30%
0802.12.10.00 - - - Amendes sans coques amères 30%
0802.12.20.00 - - - Amendes sans coques douces 30%
0806.20.10.00 - - - Raisin de Corinthe 30%
0806.20.20.00 - - - Sultanine 30%
0806.20.90.00 - - - Autres 30%
0813.20.00.00 - Pruneaux secs 30%
0904.11.00.00 - - Poivre non broyé ni pulvérisé 30%
1704.90.10.00 - - - Bonbons (y compris ceux contenant de l'extraitde malt) 30%
1704.90.20.00 - - - Pastilles pour la gorge et bonbons contre la toux 30%
1704.90.30.00 - - - Caramels 30%
1704.90.40.00 - - - Massepain 30%
1704.90.50.00 - - - Préparation dite Chocolat blanc 30%
1704.90.60.00 - - - Extrait de réglisse sous toutes ses formes 30%

1704.90.70.00 - - - Dragées et sucreries similaires dragéifiées 30%


1704.90.80.00 - - - Halwat turque 30%
1704.90.91.00 - - - - Pâtes de fondant préparées avec dusaccharose 30%
1704.90.92.00 - - - - Pâtes de nougat 30%
1704.90.93.00 - - - - Pâte d'amande 30%
1704.90.99.00 - - - - Autres 30%
- - - Préparations à base d'extraits, essences ouconcentrés ou
2101.12.10.00 à base de café (liquides) 30%
- - - Autres préparations à base d'extraits, essencesou
2101.12.90.00 concentrés ou à base de café 30%
8517.62.91.00 - - - - Modulateurs-démodulateurs (modems) 30%
8517.62.92.00 - - - - Décodeurs numériques 30%
8517.62.93.00 - - - - Multiplexeurs numériques et remultiplexeurs 30%
8517.62.99.00 - - - - Autres 30%
8531.10.11.00 - - - - Détecteur de fumé à batterie 30%
8531.10.12.00 - - - - Autres détecteur de fumé 30%
8531.10.19.00 - - - - Autres appareils avertisseurs d'incendie 30%
8531.10.20.00 - - - Avertisseurs électriques, pour la protectioncontre le vol 30%
8531.10.99.00 - - - Autres 30%
- - - Comportant uniquement une centrale de traitement, un
8471.49.10.00 clavier, une souris et un moniteur 30%
8471.49.20.00 - - - Autres, avec imprimante ou scanner 30%
8471.49.90.00 - - - Autres 30%
Mesure visant à :
i)- rehausser les tarifs de la taxe intérieure de consommation (TIC), applicables pour les bières et ce, tout en distinguant ce
produit en fonction de sa teneur en alcool.
Ii)- augmentation du taux proportionnel de la TIC applicable sur les cigares et les cigarettes, de 10 % à 15 %.
iii)- à limiter la consommation des bières fortes et l'utilisation du taux d'alcool comme argument de vente dans le commerce
de ces produits.
Précision
La présente mesure vise à rehausser les tarifs de la taxe intérieure de consommation (TIC), applicables pour les bières et ce,
tout en distinguant ce produit en fonction de sa teneur en alcool.
Aussi, cette proposition de mesure prévoit une augmentation du taux proportionnel de la TIC applicable sur les cigares et les
cigarettes, de 10 % à 15 %.
De même, cette proposition vise, également, à limiter la consommation des bières fortes et l'utilisation du taux d'alcool
comme argument de vente dans le commerce de ces produits.
En ce qui concerne l‘auro-cyanure de potassium, il y a lieu de se rapporter à l‘exposé des motifs ayant abrogé les
dispositions de l‘article 104 de la loi de finances pour 2020.
Précis LF 2020
La modification de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d’affaires vise à relever la taxe intérieure de consommation
applicable aux véhicules de grosses cylindrées, de 30% à 60% ainsi que l’extension du champs d’application de cette taxe
afin de couvrir les véhicules à moteur à piston à allumage par étincelle (essence) d’une cylindrée excédant 1800 cm3 et les
véhicules à moteur à piston à allumage par compression (diesel) d’une cylindrée excédant 2000 cm3.
Cette taxe constitue un gisement fiscal intéressant pour alimenter le budget l’Etat.
Cette taxe affecte des particuliers à revenus conséquents.
La TIC est fixée selon la cylindrée de sorte à ne pas toucher les catégories citées dans la proposition visant à réduire la
cylindrée de véhicules éligibles au bénéfice des avantages fiscaux accordés à certaines catégories de personnes
(moudjahidines, CCR, invalides de la guerre de libération nationale, etc.).
Remarque LF 2019
I. Augmentation des tarifs de la taxe intérieure de consommation de 10% sur les tabacs.
Dans le cadre de la poursuite de la politique de lutte contre la consommation du tabac pour des raisons de santé publique et
du cout très élevé de la prise en charge par l’Etat des maladies dues au tabagisme, il est proposé de réviser notre système de
taxation des tabacs vers la hausse .
La présente proposition vise à augmenter la partie fixe de la TIC de 1.240 DA/Kg à 1.640 DA/Kg pour le tabac brun et de
1.760 DA/Kg à 2.250 DA/Kg pour le tabac blond et 2.470 DA/Kg à 2.600 DA/Kg pour le cigare, en maintenant le taux
proportionnel à 10% pour chaque paquet de cigarettes. Ainsi, le prix du paquet de cigarettes à titre d’exemple du Marlboro
fabriqué par la STAEM connaitra une augmentation qui avoisinera les 11 DA.
Aussi, L’incidence fiscale en matière de TIC pour la seule marque de Marlboro est de 5.167.111.871 DA et en matière de
TVA de 1. 138.769.658 DA.
Enfin, à titre indicatif, l’incidence fiscale en matière de TIC pour les seules trois marques de cigarettes les plus vendus dans
notre pays est de l’ordre de douze (12) Milliards de DA et pour la TVA de l’ordre de deux et demi (2,5 Milliards de DA).
II)- Elargissement de la taxe intérieure de consommation au taux de 30% à certains produits (10 nouveaux produits).
Le présent article, vise également à compléter les dispositions de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d’affaires par
une liste complémentaire de produits soumis à la TIC, en complément de la liste prévue par l’article 28 de la loi de finances
pour 2017.
Il s’inscrit dans le cadre de la série de mesures d’encadrement du commerce extérieur incluse dans l’avant projet de loi de
finances.
Remarque LF 2017
Le mode de calcul actuel de la taxe intérieure de consommation (TIC) introduit par la loi des finances pour 2015 modifiant
les dispositions de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d’affaires applicable au tabac et aux produits tabagiques est
assis à la fois sur le poids net de tabac contenu dans le produit fini (part fixe) et sur le prix de vente hors taxes (Taux
proportionnel).
Toutefois, pour des raisons de santé publique et du cout très élevé de la prise en charge par l’Etat des maladies dues au
tabagisme , une révision vers la hausse des taxes applicables à ce type de produits est de rigueur.
En effet, l’OMS considère que l’interventionnisme fiscal demeure le moyen le plus utilisé en termes de lutte contre le
tabagisme.
C’est justement dans le souci de respecter les engagements de l’Algérie dans sa politique de lutte anti-tabac, puisqu’elle est
signataire de la convention cadre de l’OMS de lutte anti-tabac, qu’il est proposé de revoir notre système de taxation des
produits tabagiques légèrement vers la hausse et ce, à l’effet de ne pas encourager le marché parallèle.
La présente proposition vise donc à :
- Augmenter le montant de la TIC pour la partie fixe de 1.260 DA/KG à 1760 DA/KG pour le tabac blond et de 2470
DA/Kg pour les cigares, en maintenant le taux proportionnel à 10% pour chaque paquet de cigarettes ;
- Augmenter les tarifs de certains produits figurant au deuxième tableau de l’article 25 du code des TCA en élargissant le
champ d’application de la TIC à certains produits dits de luxe.
Il est signalé que les Véhicules tous terrains produits localement peuvent bénéficier de cinq années d’exonération tel que
prévu par la législation en vigueur et ce, en faveur des industries naissantes.
Enfin, l’incidence fiscale de cette mesure est de l’ordre de 20 Mds de DA.
Article 23
Les dispositions de l’article 30 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 30
La déduction est opérée ………..(sans changement jusqu’à)............................................. exigible.
Elle ne peu être effectuée lorsque le montant de la facture excédant un million dinars (1.000.000 DA) entoutes
taxes comprises, par opération taxable, est réglé en espèces.
Toutefois, la déduction peut être effectuée lorsque le règlement du montant de la facture esteffectué par un
versement en espèce dans un compte bancaire ou postal.
La taxe qui n’a pas été déduite …….(le reste sans changement)........................................................................ »
Exposé des motifs :
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions du premier paragraphe de l’article30 du code des taxes sur
le chiffre d’affaires (CTCA) à l’effet :
- D’harmoniser le seuil de déductibilité de la TVA concernant les factures d’achat réglées en espèces, prévu par
l’article en question avec celui prévu à l’article 169 du code des impôts directs et taxes assimilées, relatif à la
déductibilité des charges payées en espèces et de fixerun nouveau seuil de 1.000.000 DA, et ce, par référence à celui
prévu par les dispositions des articles 2 et 3 du décret exécutif n° 15-153 du 16 juin 2015, fixant le seuil applicable
aux paiements devant être effectués par les moyens de paiements scripturaux à travers les circuits bancaires et
financiers.
Il est rappelé, que le décret exécutif n° 15-153 du 16 juin 2015, cité ci-dessus est pris en application des dispositions de
l’article 6 de la loi n° 15-01 du 06 Février 2005, modifiée et complétée, relative à la prévention et à la lutte contre le
blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, aux termes desquels « tout paiement d'un montant supérieur àun
seuil fixé par voie réglementaire doit être effectué par les moyens de paiement à travers les circuits bancaires et
financiers » ;
- De relever de 100.000 DA à 1.000.000 DA, le seuil relatif à l’exercice du droit à déduction de la TVA afférente à
une opération taxable, lorsque le montant de la facture est effectué en espèces ;
- admettre l’exercice du droit à déduction de la TVA, lorsque le paiement s’effectue parversements en espèce dans
un compte bancaire ou postal, sans aucune limitation.
Cette mesure a pour objectifs de :
- favoriser l’inclusion financière et fiscale par la bancarisation de l’argent qui circule en dehorsdu circuit bancaire;
- permettre de réduire le risque d’utilisation des faux billets d’argent et de contribuer àl’absorption des billets
d’argents usés;
- offrir des garanties en termes de traçabilité des flux financiers, ce qui permettra de mieuxappréhender l’assiette
fiscale ;
- renforcer les efforts de l’administration en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.
En effet, l’outil fiscal est fortement recommandé pour l’atteinte de ces objectifs, et ce, par l’introduction et l’adoption
des mesures de cette nature, dont la mise en œuvre d’une telle mesure requièrent, la consolidation des efforts et la
coopération avec les banques commerciales.

Article 30 CTCA
La déduction est opérée au titre du mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible. Elle ne peut être effectuée
lorsque le montant de la facture excédant cent mille dinars (100.000 DA), par opération taxable, est acquitté en espèces.
La taxe qui n’a pas été déduite dans le délai fixé ci-dessus, pourra être portée sur les déclarations ultérieures jusqu’au 20
décembre de l’année qui suit celle de l’omission.
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
Remarque lf 2017
Les dispositions actuelles du code des taxes sur le chiffre d’affaires prévoient que la TVA sur achats est déduite au titre du
mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible.
Ainsi, suivant la législation en vigueur, l’assujetti ne peut exercer son droit à déduction au delà de cette date.
Pour remédier à cette situation et renforcer les garanties du contribuable une mesure est proposée pour permettre à un
assujetti de conserver la possibilité de récupérer la TVA/achats non déduite lors de la souscription de la déclaration.
Cette TVA omise pourra valablement figurer sur les déclarations ultérieures jusqu’au 31 décembre de l’année qui suit celle
de l’omission.
Aussi, au-delà de ce délai, le droit à déduction sera définitivement perdu.
Remarque LF 2019
La présente mesure a pour objet de faire coïncider la date limite de l’imputation de la TVA sur achats omise d’être portée
sur la déclaration mensuelle correspondante, avec la date de souscription de la dernière déclaration G n° 50 à déposer avant
le 20 décembre de l’année qui suit celle de l’omission en question.
Exemple
Article 30 du CTCA
La déduction est opérée au titre du mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible.
Elle ne peut être effectuée lorsque le montant de la facture excédant cent mille dinars (100.000 DA), par opération taxable,
est acquitté en espèces.
La taxe qui n’a pas été déduite dans le délai fixé ci-dessus, pourra être portée sur les déclarations ultérieures jusqu’au 20
décembre de l’année qui suit celle de l’omission.
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
Remarque
Les comptables et le fisc, sont en infraction, lors de l’établissement des G N°50 ou lors de contrôle de celui-ci !
Exemple
Déclarer sur le G N° 50 Mois d’avril 2022

Date de la facture Achat TVA Observation


20/01/2022 100 000 DA 19 000 DA Hors délai
26/03/2022 100 000 DA 19 000 DA Hors délai
18/02/2022 100 000 DA 19 000 DA Hors délai
15/12/2021 100 000 DA 19 000 DA Hors délai
13/04/2022 100 000 DA 19 000 DA Dans les délais
21/04/2022 100 000 DA 19 000 DA Dans les délais
15/04/2022 100 000 DA 19 000 DA Dans les délais
Tout le monde croit que la TVA des mpis de décembre, janvier février et mars, sont portés automatiquement et deduite sur
G N°50 ! sur le meme etats et sur la déduction de mois d’avril
Eh bien, non, la déduction de la TVA est subordonée à :
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
En autre, il demeure entendu que cette tolérance n'est admise que lorsque le défaut de déclaration de la TVA résulte d'une
erreur ou d'une omission involontaire de la part du redevable, relative à quelques factures seulement.
Autrement dit, si l'absence de déclaration de la TVA déductible est commise d'une manière répétitive sur un ou plusieurs
mois et qu'elle porte sur toutes les factures, elle est, de ce fait, considérée comme un acte volontaire qui justifie l'exclusion
de la déduction
Cette approche adoptée par la DGI a pour objectif d'éviter les situations irrégulières où les contribuables tentent de gonfler
leur précomptes en intégrant, dans le calcul du montant à rembourser d'un exercice, la TVA qui n'a pas été déclarée sur les
relevés G n°50 correspondant ou bien se rapportant à des mois antérieurs à celui de la facturation.
C’est ainsi que l’administration oblige l’assujetti à inscrire distinctement sur le relevé G n°50 car elle est sujette à un
contrôle systématique, a ne pas oublier. !
Enfin cette mesure est une dérogation à la règle principale, et suivant l’exemple la TVA des mois de décembre, janvier
février et mars, peuvent etres remises en cause, alors si vous faites cela chaque mois, eh bien en cas de vérification vous
allez avoir des surprises !

Article 30 CTCA
La déduction est opérée au titre du mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible. Elle ne peut être effectuée
lorsque le montant de la facture excédant cent mille dinars (100.000 DA), par opération taxable, est acquitté en espèces.
La taxe qui n’a pas été déduite dans le délai fixé ci-dessus, pourra être portée sur les déclarations ultérieures jusqu’au 20
décembre de l’année qui suit celle de l’omission.
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
Remarque lf 2017
Les dispositions actuelles du code des taxes sur le chiffre d’affaires prévoient que la TVA sur achats est déduite au titre du
mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible.
Ainsi, suivant la législation en vigueur, l’assujetti ne peut exercer son droit à déduction au delà de cette date.
Pour remédier à cette situation et renforcer les garanties du contribuable une mesure est proposée pour permettre à un
assujetti de conserver la possibilité de récupérer la TVA/achats non déduite lors de la souscription de la déclaration.
Cette TVA omise pourra valablement figurer sur les déclarations ultérieures jusqu’au 31 décembre de l’année qui suit celle
de l’omission.
Aussi, au-delà de ce délai, le droit à déduction sera définitivement perdu.
Remarque LF 2019
La présente mesure a pour objet de faire coïncider la date limite de l’imputation de la TVA sur achats omise d’être portée
sur la déclaration mensuelle correspondante, avec la date de souscription de la dernière déclaration G n° 50 à déposer avant
le 20 décembre de l’année qui suit celle de l’omission en question.
Exemple
Article 30 du CTCA
La déduction est opérée au titre du mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible.
Elle ne peut être effectuée lorsque le montant de la facture excédant cent mille dinars (100.000 DA), par opération taxable,
est acquitté en espèces.
La taxe qui n’a pas été déduite dans le délai fixé ci-dessus, pourra être portée sur les déclarations ultérieures jusqu’au 20
décembre de l’année qui suit celle de l’omission.
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
Remarque
Les comptables et le fisc, sont en infraction, lors de l’établissement des G N°50 ou lors de contrôle de celui-ci !
Exemple
Déclarer sur le G N° 50 Mois d’avril 2022

Date de la facture Achat TVA Observation


20/01/2022 100 000 DA 19 000 DA Hors délai
26/03/2022 100 000 DA 19 000 DA Hors délai
18/02/2022 100 000 DA 19 000 DA Hors délai
15/12/2021 100 000 DA 19 000 DA Hors délai
13/04/2022 100 000 DA 19 000 DA Dans les délais
21/04/2022 100 000 DA 19 000 DA Dans les délais
15/04/2022 100 000 DA 19 000 DA Dans les délais
Tout le monde croit que la TVA des mpis de décembre, janvier février et mars, sont portés automatiquement et deduite sur
G N°50 ! sur le meme etats et sur la déduction de mois d’avril
Eh bien, non, la déduction de la TVA est subordonée à :
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
En autre, il demeure entendu que cette tolérance n'est admise que lorsque le défaut de déclaration de la TVA résulte d'une
erreur ou d'une omission involontaire de la part du redevable, relative à quelques factures seulement.
Autrement dit, si l'absence de déclaration de la TVA déductible est commise d'une manière répétitive sur un ou plusieurs
mois et qu'elle porte sur toutes les factures, elle est, de ce fait, considérée comme un acte volontaire qui justifie l'exclusion
de la déduction
Cette approche adoptée par la DGI a pour objectif d'éviter les situations irrégulières où les contribuables tentent de gonfler
leur précomptes en intégrant, dans le calcul du montant à rembourser d'un exercice, la TVA qui n'a pas été déclarée sur les
relevés G n°50 correspondant ou bien se rapportant à des mois antérieurs à celui de la facturation.
C’est ainsi que l’administration oblige l’assujetti à inscrire distinctement sur le relevé G n°50 car elle est sujette à un
contrôle systématique, a ne pas oublier. !
Enfin cette mesure est une dérogation à la règle principale, et suivant l’exemple la TVA des mois de décembre, janvier
février et mars, peuvent etres remises en cause, alors si vous faites cela chaque mois, eh bien en cas de vérification vous
allez avoir des surprises !
Article 24 LF 2023
Les dispositions de l’article 42 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 42
Sous réserve de se conformer aux dispositions des articles 43 à 49, du présent codepeuvent bénéficier de la franchise
de la taxe sur la valeur ajoutée :
1)- Les biens, services et travaux dont la liste est fixée par la réglementation relative aux activités des hydrocarbures,
destinés à être affectés exclusivement à ces dernières, acquis par les fournisseurs et sous-traitants des entreprises
exerçant ces activités, dans le cadre dela législation y relative.
En cas de non-utilisation exclusive… (sans changement jusqu’à)…de l’article 39 du présentcode, selon le cas.
De 2) à 4) … (sans changement)…»
Expose des motifs :
L’article 42 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, objet de modification traite du régime desachats en franchise
octroyé aux fournisseurs des personnes exerçant les activités d’hydrocarbures.
A travers cette mesure, il est proposé sa modification, pour le mettre en cohérence avec la nouvelle rédaction de
l’article 9-9 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, proposée dans le présent projet de loi de finances.

Achats en franchise
Article 42 CTCA
Sous réserve de se conformer aux dispositions des articles 43 à 49, du présent codepeuvent bénéficier de la
franchise de la taxe sur la valeur ajoutée :
1)- Les biens, services et travaux dont la liste est fixée par la réglementation relative aux activités des
hydrocarbures, destinés à être affectés exclusivement à ces dernières, acquis par les fournisseurs et sous-traitants
des entreprises exerçant ces activités, dans le cadre dela législation y relative.
En cas de non-utilisation exclusive desdits biens, services et travaux aux opérations entrant dans le cadre des activités
susvisées, il est fait application des dispositions de l’article 30 ou de l’article 39 du présent code, selon le cas;
2)- Les achats ou importations de marchandises, réalisés par un exportateur, destinés soit à l’exportation ou à la
réexportation en l’état, soit à être incorporés dans la fabrication, la composition, le conditionnement ou l’emballage des
produits destinés à l’exportation ainsi que les services liés directement à l’opération d’exportation.
3)- abrogé.
4)- Les acquisitions des biens d’équipement et services entrant directement dans la réalisation de l’investissement de
création ou d’extension lorsqu’elles sont effectuées par desentreprises exerçant des activités réalisées par les promoteurs
soumis à cette taxes et éligibles au « Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes » ou au « Fonds national de soutien au
micro-crédit » ou à « la caisse nationale d’assurance-chômage ».
Les véhicules de tourisme ne sont concernés par cette disposition que lorsqu’ils représententl’outil principal de l’activité.
Section 1 :
Dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 5 :
Impôts indirects

Article 25 LF 2023
Les dispositions des articles 47 et 176 du code des impôts indirects sont modifiéeset rédigées comme suit :
Article 47
Le tarif du droit de circulation sur les alcools prévu à l’article 2 du présent code, estfixé comme suit:
DESIGNATION DES PRODUITS Tarif du droit de circulation par
hectolitre d’alcool pur
1) Produit à base d’alcool ayant un caractère exclusivement
médicamenteux et impropres à la consommation de bouche, 60 DA
figurant sur liste établie par
voie réglementaire
2) Produits de parfumerie et de toilette. 1.200 DA
3) Alcools utilisés à la préparation de vins mousseux et de 5.000 DA
vins doux naturels bénéficiant du régime fiscal des vins.
4) Apéritifs à base de vins, vermouths, vins de liqueur et
assimilés, vins doux naturels soumis au régime fiscal de
l’alcool, des vins de liqueur d’origine étrangère bénéficiant 150.000 DA
d’une appellation d’origine ou contrôlée ou
réglementée et crème de cassis.
5) Whiskies et apéritifs à base d’alcools tels que bitters, 300.000 DA
amers, goudrons, anis
6) Rhums et produits autres que ceux visés aux numéros 150.000 DA
1) à 5) ci-dessus.
Article 176
Le tarif du droit de circulation sur les vins est fixé à dix milles dinars (50.000 DA)l’hectolitre.
Précision :
Cette mesure qui modifie les dispositions des articles 46 et 176 du Code des Impôts Indirects (CII)intervient dans
l’objectif d’assurer à titre compensatoire, les ressources financières au budget del’Etat, suite à la proposition de
suppression dans le présent avant-projet, de la taxe additionnellesur les droits de circulation sur les alcools et les vins,
instituée par les dispositions de l’article 48de la loi de finances pour 2012, modifiées par celles de l’article 69 de la loi
de finances pour 2018et ce, par l’augmentation des tarifs :
- Des droits de circulation des alcools, prévus par les dispositions de l’article 47 ducode des impôts indirects ;
- Du droit de circulation sur les vins, prévu par l’article 176 du même code.
Cette mesure vise à supprimer une superposition de taxes sur un même produit tout en veillantà assurer des recettes
supplémentaires au profit du budget de l’Etat.
Article 26
Les dispositions des articles 267, 271, 289, 290 et 292 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme
suit :
Article 267
Nul ne peut détenir du tabac en feuilles s’il n’est planteur, fabricant ou exploitant d’une entreprise de collecte, de
traitement et de vente de tabacs bruts citée à l’article 290 ci- dessous.
Hormis les fabricants….…….(sans changement jusqu’à)…………… pour les tabacs à priser et à mâcher. »
Les dispositions de l’article 271 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 271
Les tabacs en feuilles ….…….(sans changement jusqu’à)……… qu’accompagnés d’acquis à caution.
Toutefois, les tabacs transportés directement de la plantation au séchoir et du séchoir au magasindu planteur ou à la
société coopérative des planteurs ou à l’entreprise de collecte, de traitement etde vente de tabacs bruts, ne sont pas
soumis à cette formalité.
Une tolérance en moins est admise, ….…….(sans changement jusqu’à ).......................................et de 2 % pour
les autres. »
Les dispositions de l’article 272 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 272
Les titres de mouvement délivrés ….…….(sans changement jusqu’à )……………
l’année de la récolte.
L’indication du poids n’est pas exigée sur les acquits-à-caution accompagnant les tabacs en feuilles à la sortie des
magasins ou coopératives des planteurs ou des entreprises de collecte, detraitement et de vente de tabacs bruts qui,
dans le cas où ils usent ….…….(sans changement jusqu’à ) d’un nombre uniforme de feuilles.
A partir de l’époque ….…….(sans changement jusqu’à )……………, ainsi que du numéro d’expédition. »
Les dispositions de l’article 289 du code des impôts indirects sont modifiées etcomplétées comme suit :
Article 289
Sauf autorisation spéciale de l’administration fiscale, les tabacs existants dans les magasins de la société coopérative
des planteurs doivent être emballés le 1er avril au plus tard. Cette obligation est étendue aux entreprises de collecte, de
traitement et de vente de tabacs bruts citées à l’article 290 ci-dessous.
Chaque balle ……………………….(sans changement jusqu’à )..................espèce de tabacs.»
Les dispositions de l’article 290 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 290
Les planteurs ………(sans changement jusqu’à)……. agréées ou aux fabricants du tabac ou aux entreprises de
collecte, de traitement et de vente de tabacs bruts, dûment autorisées par l’administration fiscale.
Cette………(le reste sans changement).........................................»
Les dispositions de l’article 292 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 292
Les agents des impôts sont autorisés ….…….(sans changement jusqu’à ).............................................................. à
leur exploitation, ainsi que ceux appartenant aux entreprises de collecte, de traitement et de ventede tabacs bruts.»
Article 27
L’intitulé de la section 4 du chapitre II du titre IV du code des impôts indirects estmodifié comme suit :
Sociétés coopératives des planteurs et entreprises autorisées ».

Article 28
Les dispositions de l’article 294 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 294
Les sociétés coopératives des planteurs, ainsi que les entreprises citées à l’article 290 ci- dessus, sont ….…….(sans
changement jusqu’à).................................................................................... et pour le tabac à priser.
Ce compte est chargé :
1) à 3) ………………….……………… (sans changement).................................... ;
Il est déchargé :
1) à 3) ………………….……………… (sans changement)....................................;
Les dispositions de l’article 295 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit:
Article 295
Il est accordé aux sociétés coopératives des planteurs et aux entreprises de collecte,de traitement et de vente de tabacs
bruts pour déchets de magasins des tabacs :
a) et b)………………….……………… (sans changement) »
Précision:
En l’état actuel de la législation fiscale régissant l’activité de collecte, de traitement et de vente des feuilles de tabacs
bruts, seules les sociétés coopératives de planteurs légalement constituéeset agréées et les fabricants de tabacs, peuvent
acheter les produits des planteurs, tant en ce qui concerne les tabacs à fumer, que ceux à priser et à mâcher.
Cette limitation des intervenants dans le cadre de ces activités empêche la réalisation d’investissements dans ce
créneau, ayant induit à une situation d’importation importante de ces produits et ce, au détriment d’une production
locale.
Ainsi, et afin de libérer cette activité, en donnant la possibilité de réaliser les investissements quidevraient créer des
postes d’emplois et de la richesse et par voie de conséquence, des recettes supplémentaires pour le budget de l’Etat, il
est proposé de réaménager le dispositif fiscal régissant ces activités.
Le réaménagement a pour objet de compléter les dispositions des articles 267, 271, 272, 289, 290, 292 294 et 295 du Code
des Impôts Indirects (CII), à l’effet de donner la faculté aux entreprisesrégulièrement inscrites au Registre du
Commerce à exercer l’activité de collecte, de traitement etde vente des feuilles de tabacs bruts et ce, après autorisation
accordée par l’administration fiscale.
Ce faisant, les objectifs escomptés de ce réaménagement visent, notamment à :
- offrir aux producteurs de tabacs une meilleure disponibilité de la matière première auniveau local, à travers leur
rapprochement des collecteurs de ces produits ;
- améliorer et organiser le circuit de collecte et de distribution de ces matières premières ;
- réduire le volume des importations des matières premières et, par voie de conséquence,la préservation des réserves
de change ;
- encourager la production nationale et la création de richesses et d’emplois, etl’engrangement de recettes fiscales
supplémentaires pour le Trésor-public ;
- assurer un meilleur contrôle de la circulation des tabacs bruts.Enfin, il est signalé que les modifications de ces articles
portent sur :
- la détention des tabacs bruts (Art. 267 CII) ;
- le transport et le déplacement des tabacs bruts (tabacs en feuilles) (Art. 271 CII) ;
- les indications à faire mentionner sur les acquis à caution, à savoir l’exclusion de cesentreprises de cette obligation (Art.
272 CII) ;
- l’emballage des tabacs bruts (Art. 289 CII) ;
- la commercialisation (les ventes) de ces produits (Art. 290 CII) ; ;
- le contrôle des services fiscaux (Art. 292 CII) ;
- la comptabilité matière liée aux quantités de tabacs qu’elles détiennent (Art. 294 CII) ;
- la déduction des charges accordées pour les déchets de magasins des tabacs (Art. 295CII).
Article 29
Les dispositions de l’article 298 du code des impôts indirects sont modifiées et complétées comme suit :
Article 298
Il est créé, auprès …….(sans changement jusqu’à)…. le ministre des finances.
Ne peuvent être agréées en qualité de fabricants de tabacs à fumer y compris la cigarette électronique et le narguilé et
de tabacs à priser ou à mâcher, …….(sans changement jusqu’à)…. au nom de la société.
Pour les fabricants, ……..(le reste sans changement)……. »
Précision :
La mesure proposée a pour objet de compléter les dispositions de l’article 298 du Code des Impôts Indirects à l’effet
d’étendre la délivrance de l’agrément de fabricant du tabac aux nouveaux produits tabagiques émergents, notamment,
la cigarette électronique et le narguilé, au même titre que les autres types de tabacs manufacturés (tabacs à fumer,
tabacs à mâcher et àpriser), étant signalé à toutes fins utiles que la cigarette électronique est qualifiée comme étantun
produit tabagique au sens de l’article 54 de la loi n°18-11 du 2 juillet 2018 relative à la santé.
A ce titre, il est jugé indispensable de prévoir un ancrage juridique permettant l’agrément des sociétés désirant investir
dans la fabrication de ces produits émergents, au niveau local.
A travers cette mesure, il est visé également l’encadrement de cette activité à l’effet de :
- sauvegarder la santé publique, par un meilleur contrôle de ces produits notamment en termes de normes de
fabrication ;
- réduire l’importation de ces produits pour préserver les réserves de change ;
- créer de nouvelles activités permettant la création de richesses et d’emplois, pourvoyeuses par excellence de recettes
fiscales substantielles au profit du budget de l’Etat.
Article 30
Les dispositions des articles 523 et 524A-1 et A-2du Code des Impôts Indirects sont modifiées et rédigées comme
suit :
Article 523
Sans préjudice................................................... (sans changement jusqu’à), sont punies d’une amende fiscale
de 10.000,00 DA à 30.000,00 DA.
Toutefois....................... (le reste sans changement) »
Article 524
A-1) En cas de droits éludés, ……..(sans changement jusqu’à)……., sans que lemontant puisse être inférieur à
30.000,00 DA .
1)- En cas de manœuvres frauduleuses …….( sans changement jusqu’à), …………..,sanspouvoir être
inférieur à 70.000,00 DA .
2)- ……..(le reste sans changement)........................»
Précision :
La présente mesure a pour objet d’actualiser les seuils, inférieur et supérieur, des pénalités fixesprévues par les
dispositions de l’article 523 du code des impôts indirects, et les seuils inférieursdes pénalités proportionnelles prévues
par les dispositions de l’article 524 du Code des ImpôtsIndirects, applicables pour toutes infractions aux dispositions
légales ou réglementaires relatives aux impôts indirects.
Avec cette actualisation, le montant des pénalités fiscales, en cas d’infractions aux dispositions légales ou réglementaires
relatives aux impôts indirects, est porté de 10.000 DA à 30.000 DA aulieu de 5.000 à 25.000 DA tel que prévu par les
dispositions de l’article 523 du Code des impôts indirects. Celle applicable, en cas de droits éludés est portée à 30.000
DA au lieu de 25.000 DA,et en cas de manœuvres frauduleuses, le montant est porté de 50.000 à 70.000 DA, tel que
prévupar les dispositions de l’article 524A1et 2.
Parmi les cas de ces infractions, on peut citer :
- La non détention de l’opérateur agréé, d’un registre coté et paraphé par l’administrationfiscale ;
- Le non tenue de la comptabilité matière par l’opérateur agréé ;
- La détention ou vente par un fabricant, marchand ou importateur d’ouvrages deplatine, d’or ou d’argent, non
marqués.
L’objectif de ces mesures est de relever d’une part, les sanctions prévues en la matière et ainsi, renforcer leur caractère
dissuasif et de tenir compte, d’autre part, des effets de l’inflation de la monnaie, étant rappelé que la dernière révision des
montants des pénalités fixes et proportionnels remonte à la loi de finances pour 2003.
Article 31
Les dispositions des articles 526 et 527 du Code des Impôts Indirects sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 526
Sans préjudice.............................................................. (Sans changement jusqu’à) est punie :
1)- d’une amende fiscale de 500.000,00 DA.
2)- de la confiscation…… (Le reste sans changement)…. »
Article 527
Toute plantation …….(Sans changement jusqu’à).............................................est punie :
1)- d’une amende fiscale de 10,00 DA par pied................................... (Sans changement jusqu’à). puisse être
inférieur au minimum de 10.000, 00 DA prévu à l’article 523 ci-dessus.
2)- de la Confiscation….. (le reste sans changement)…. »
Précision :
La présente mesure a pour objet d’actualiser :
- le montant de l’amende fiscale prévue par les dispositions de l’article 526 du code des impôts indirects, en cas de
détention d’un appareil ou d’une partie d’appareil distillatoire, en contravention avec les dispositions, prévues en la
matière, par le Code des Impôts Indirects ;
- le montant de l’amende fiscale prévue par les dispositions de l’article 527 du code des impôts indirects, en cas de
plantation de tabac non conforme aux dispositions du le Code des Impôts Indirects.
Il est à noter que le montant des pénalités fiscales en vigueur, est porté à 500.000 DA au lieu de
10.000 DA, en cas de détention d’un appareil ou d’une partie d’appareil distillatoire, en contravention avec les dispositions
du présent code tel que édicté par les dispositions de l’article 526 du code des impôts indirects.
Aussi, il est proposé de relever le montant de l’amende fiscale de 0.5 DA à 10.00 DA, par pied planté irrégulièrement et
d’harmoniser le seuil minimum, auquel il est fait référence dans l’article 527 en renvoyant à l’article 523 du code cité ci-
dessus, lequel est proposé pour être fixé à 10.000 DA (Cf. Exposé des Motifs relatif à la proposition de modification de
l’article 523 du CII)
L’objectif étant de renforcer le caractère dissuasif de la sanction, et de tenir compte, d’autre part,des effets de l’inflation
de la monnaie.
Il est à noter que les montants des amendes fiscales en vigueur, ont été fixés en 1976 par les dispositions de
l’ordonnance n°76-104 du 9 décembre 1976 portant Code des Impôts Indirects.
Article 32
Les dispositions des articles 537 et 538 du Code des Impôts Indirects sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 537
Est puni d’une amende fiscale de 50.000,00 DA à 200.000,00 DA quiconque ….(Lereste sans changement) ».
Article 538.
Est puni d’une amende de 10.000,00 DA a 100.000,00 DA (Sans changement jusqu’à)...............................fixés pour leur
conservation.
Cette infraction donne, en outre, lieu à l’application d’une astreinte de 5.000, 00DA, auminimum (le reste sans
changement) ».
Précision :
La présente mesure a pour objet d’actualiser les seuils, inférieur et supérieur, des amendes fiscales prévues par les
dispositions des articles 537 et 538 du Code des Impôts Indirects, pour respectivement, empêchement au control fiscal
et au refus de communication, ainsi que le montant minimum de l’astreinte prévue en cas de refus de communication.
Dans ce cadre, il est proposé de porter les seuils pour varier de 50.000 DA à 200.000 DA au lieude 10.000 à 100.000
DA, en cas d’empêchement au contrôle fiscal et de 10.000 à 100.000 DA aulieu de 1.000 à10.000 en cas de refus de
communication, de même que l’application d’une astreinte de 5.000 DA au lieu de 50 DA, par jour de retard.
L’objectif étant de renforcer le caractère dissuasif de la sanction, d’une part et d’autre part, tenircompte des effets de
l’inflation de la monnaie.
Il est à noter que les montants des amendes fiscales en question ont été fixés par la loi de finances pour 2003 pour ce
qui est de l’article 537 et de en 1976 par les dispositions de l’ordonnance n°76-104 du 9 décembre 1976 portant Code des
Impôts Indirects pour ce qui est de l’article 538.
In fine, la révision des amendes fiscales aura pour effet de générer des recettes supplémentairesau profit du Trésor
public.
Section 1
Dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 6
Procédures fiscales

Article 33
Les dispositions des articles 3 et 3 bis du Code des Procédures Fiscales sont modifiées, complétées et rédigées comme
suit :
Article 3
Les contribuables relevant du régime de l’impôt forfaitaire unique peuvent opter, selon le cas, pour l’imposition
d’après le régime du bénéfice réel ou le régime simplifié des professions non commerciales.
L’option est notifiée …. (sans changement jusqu’à)…le régime du bénéfice réel ou le régime simplifié des professions
non commerciales.
L’option à ces régimes d’imposition est irrévocable.
Article 3bis
Les nouveaux contribuables … (sans changement jusqu’à) …leur activités.
Les nouveaux contribuables peuvent opter, selon le cas, pour l’imposition d’après le régime du bénéfice réel ou le
régime simplifié…….(le reste sans changement) ... »
Précision:
Les dispositions de l’article 8 de la loi de finances complémentaire pour 2022 ont modifié les dispositions de l’article
282 ter du CIDTA, à l’effet d’une part, d’élargir le champ d’application de l’IFU, aux titulaires des professions non
commerciales, et d’autre part, de prévoir la faculté d’option de cette catégorie de contribuables au régime simplifié
des professions non commerciales.
Il s’en suit que les dispositions des articles 3 et 3 bis du CPF doivent être modifiées en conséquence, afin de prévoir
expressément, les modalités d’option au régime simplifié des professions non commerciales.
Article 34
Les dispositions de l’article 21 du code des procédures fiscales sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 21
1)- Les agents de l’Administration fiscale peuvent procéder à la vérification approfondie de la situation fiscale
d’ensemble des personnes physiques ayant leur domicile fiscal en Algérie, au regard de l’impôt sur le revenu global
et/ou de l’impôt sur la fortune, qu'elles y aient ou non des obligations au titre de ces deux impôts.
Peuvent également être soumises à cette vérification, les personnes n’ayant pas leur domicile fiscal en Algérie,
lorsqu'elles ont des obligations au titre de ces mêmes impôts.
A l’occasion de cette vérification, les agents vérificateurs contrôlent, la cohérence entre :
- d’une part, les revenus déclarés et la situation patrimoniale, la situation de trésorerie etles éléments du train de vie
des membres du foyer fiscal;
- et d’autre part, les éléments constitutifs de sa fortune.
Lorsque la situation patrimoniale ……..(sans changement jusqu’à)….. peut être entreprise.
2)_ ……..(sans changement jusqu’à)…...
3)- Une vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble d’une personne physique au regard de l’impôt sur
le revenu et/ou de l’impôt sur la fortune ne peut être........................................................................... (sans
changement jusqu’à)........................à compter de la date de réception.
L’avis de vérification ……..(sans changement jusqu’à)....................... de son choix.
4)- ……..(sans changement )…...
5)- Lorsque à la suite d’une vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble d’une personne physique au
regard de l’impôt sur le revenu et/ou de l’impôt sur la fortune, l’agent vérificateur ……..(sans changement jusqu’à)
contre accusé de réception.
La notification de redressement ……..(sans changement jusqu’à)...........................son acceptation.
Le contribuable dispose ……..(sans changement jusqu’à).........................au contribuable pour faire parvenir
ses observations.
6)- Sous réserve des dispositions de l’article 96 ci-dessous, lorsqu’une vérification approfondie de situation fiscale
d’ensemble au regard de l’impôt sur le revenu et/ou l’impôt sur la fortune est achevée, l’Administration
fiscale ……..(sans changement jusqu’à)........................................................................................manœuvres
frauduleuses. »
Précision
La présente mesure a pour objet d’étendre la vérification approfondie de la situation fiscale d’ensemble à l’impôt sur
la fortune.
Elle s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Administration Fiscale visant à identifier les personnes éligibles à l’impôt
sur la fortune et à appréhender la matière imposable servant pourle calcul de cet impôt.
Article 35
Les dispositions de l’article 39 bis du code des procédures fiscales sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 39 bis
Prolongation de la duré générale ………………………………………………… ……………… à compter de la date
d'envoi.
Le délai de prescription est prorogé en cas de force majeure légalement constatée, qui empêche le déclenchement ou la
conduite des opérations de contrôle, jusqu'à ce que l'événement à l'origine de cet empêchement ait cessé d'exister.
La force majeure s'entend de la survenance d'un événement légalement prouvé, imprévisible ou déviable, indépendant de la
volonté de la partie concernée et ayant un lien de causalité direct avec les faits invoqués.
Précision
Cette mesure a pour objet de modifier et de compléter les dispositions de l'article 39 bis du code de procédure pénale, afin
d'instaurer la possibilité de proroger le délai de prescription en cas d'accident légalement constaté lié à un cas de force
majeure qui empêche l'ouverture ou la conduite d'opérations de contrôle, jusqu'à ce que l'événement à l'origine de cet
empêchement soit levé.
En effet, selon la législation fiscale actuellement en vigueur, il n'est possible de faire cesser la prescription qu'en notifiant
l'avis de calendrier au contribuable soumis au contrôle, toutefois, en cas de force majeure, cet avis ne peut être signifié pour
faire cesser la prescription. .
Cette situation entraîne l'obsolescence de l'année concernée, le niveau d'avancement des travaux de contrôle ne permettant
pas de communiquer les résultats du contrôle au contribuable soumis à la surveillance.
En surmontant cet obstacle, il est proposé, par cette mesure, de prolonger le délai de prescription jusqu'à la disparition de
l'incident ayant empêché le déclenchement ou le déroulement du processus de contrôle.
Il en est de même lorsque le processus de contrôle ne peut être engagé du fait de la survenance d'un cas de force majeure, ce
qui entraîne automatiquement l'obsolescence d'un an ou de plusieurs années, c'est pourquoi cette mesure a été proposée, qui
prévoit la possibilité de proroger le délai de prescription jusqu'à ce que l'événement qui a causé cet empêchement cesse
d'exister.
Cette mesure vise également à déterminer les critères sur lesquels se fonde l'appréciation des cas de force majeure, à savoir
la survenance d'un accident juridiquement prouvé, imprévisible, inpayable et indépendant de la volonté du contribuable et
ayant une incidence directe lien de causalité avec les faits cités
Article 36
Il est créé au sein du code des procédures fiscales un article 41bis, rédigé commesuit :
Article 41 bis
En cas de retrait total ou partiel des avantages fiscaux accordés dans le cadre desdifférents régimes privilégiés, le délai
de prescription prévu à l’article 39 du présent code, commence à courir à compter de la date de l’établissement de la
décision d’annulation des avantages fiscaux.
Précision :
La présente mesure a pour objet de créer un article 41bis au sein du code des procédures fiscales, à l’effet d’encadrer
les modalités de décompte du délai de prescription applicable, et degarantir les droits des contribuables en matière de
suivi et de contrôle du respect des obligations découlant des dispositions législatives en vigueur et ce, en fixant les
modalités de décompte du délai de prescription applicable dans le cas d’espèce.
Ainsi, dans le cadre de la mise en application des dispositions des différents régimes privilégiés, il est proposé de
retenir la date de l’établissement de la décision de retrait de ces avantages comme date de début de décompte du délai
de la prescription.
Article 37
Les dispositions de l’article 77 du Code des Procédures Fiscales sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 77
1) – (sans changement).
2)- Sous réserve …………(sans changement jusqu’à)................................relevant de son centre.
Le pouvoir du chef du centre des impôts s’exerce pour prononcer des décisions contentieusesportant sur des affaires
dont le montant est inférieur ou égal à soixante-dix millions de Dinars Algériens (70.000.000 DA).
3)- Sous réserve …………………..(sans changement jusqu’à)……………….... relevant de soncentre.
Le pouvoir du chef du centre de proximité des impôts s’exerce pour prononcer des décisions contentieuses portant
sur des affaires dont le montant est inférieur ou égal à trente millions de Dinars Algériens (30.000.000 DA).
4)– (sans changement).
5)– (sans changement).»
Précision :
Les dispositions de l’article 77 du code des procédures fiscales, définissant les règles de compétence en matière
contentieuse, prévoient que le Chef du Centre des Impôts (CDI), le Chefdu Centre de Proximité des Impôts (CPI), sont
compétents pour le traitement des recours contentieux portant sur des montants de droits, amendes et pénalités d’assiette,
respectivement inférieurs ou égaux à 50.000.000 DA et à 20.000.000 DA
Cependant, et consécutivement à la proposition du relèvement du seuil de compétence de la Direction des impôts de
Wilaya, il est également suggéré de réviser celui dévolu au CDI et au CPI, à l’effet de le relever respectivement à
soixante-dix millions de Dinars Algériens (70.000.000 DA) et à trente millions de Dinars Algériens (30.000.000 DA).
Article 38
Les dispositions de l’article 79 du Code des Procédures Fiscales sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 79
L’avis conforme de l’administration centrale est requis, sur saisine du directeur des impôts de wilaya, à l’égard
de toute réclamation contentieuse dont le montant excède trois cents millions de Dinars Algériens (300.000.000 DA).
Le seuil de compétence…………….(sans changement jusqu’à) ………..de l’article 77-4 ci- dessus ».
Précision :
En l’état actuel de la législation fiscale en vigueur, le directeur des impôts de wilaya est compétent pour le traitement
des recours contentieux, portant sur des montants de droits, amendes et pénalités d’assiette inférieurs ou égaux à
200.000.000 DA.
Cependant, dans le cadre de la poursuite du processus de déconcentration des décisions contentieuses, pour lesquelles
l’administration centrale est compétente, et eu égard à la dépréciation de la valeur de la monnaie nationale, il est
proposé le relèvement du seuil à partir duquel elle se prononce, par avis conforme, sur les recours contentieux, en le
portant de 200.000.000 à 300.000.000 DA.
Ainsi, en vue de préserver les garanties des contribuables dans le traitement de leurs dossiers contentieux et afin de
sauvegarder les intérêts du Trésor public, en ce qui concerne les affaires les plus importantes par leurs enjeux financiers,
l’administration centrale demeure compétente.
Article 39
Les dispositions de l’article 82 du code des procédures fiscales sont modifiéeset rédigées comme suit :
Article 82
1)- ............................................ (sans changement)
2)- Le recours n’est pas suspensif …….( sans changement jusqu’à)…….. aux dispositions de l’article 836 du code de
procédure civile et administrative.
Ladite ordonnance est susceptible d’appel devant le tribunal Administratif d’appel territorialement compétent dans un
délai de quinze (15) jours à dater de sa notification. »
Article 40
Il est créé l’article 89 bis au sein du code des procédures fiscales, rédigé commesuit :
Article 89 bis
Les jugements et les ordonnances rendus par les tribunaux administratifs, peuventêtre attaqués devant le tribunal
administratif d’appel par voie d’appel, dans les conditions et suivant les procédures prévues par les dispositions des
articles de 900 bis à 900 bis 9 et les articles de 949 à 952 du code de procédures civile et administrative.
L’appel produit un effet dévolutif et suspensif de l’exécution du jugement.
Le délai d’appel imparti pour saisir le tribunal administratif d’appel court, pour l’administration fiscale, à compter du
jour de la notification faite au service fiscal concerné. »
Article 41
Les dispositions des articles 90 et 91 du code des procédures fiscales sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 90
Les arrêts définitifs rendus par les tribunaux administratifs d’appel, sont susceptiblesde cassation devant le conseil
d’Etat dans les conditions et suivant les procédures prévues par les dispositions des articles de 956 à 959 du code de
procédures civile et administrative.
Le pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat n’est pas suspensif. »
Article 91
Le directeur chargé des Grandes Entreprises et le directeur des impôts de wilaya, dansleur domaine de compétence
respectif, peuvent faire cassation contre les arrêts définitifs renduspar le tribunal administratif d’appel en matière
fiscale.
Le délai imparti pour saisir le Conseil d’Etat court, pour l’administration fiscale, à compter du jour de la notification
faite au service fiscal concerné. »
Précision
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles dispositions de l’article 179 de la
Constitution relatives aux Tribunaux Administratifs d’appel et des dispositions de l'article 08 de la loi n° 22-07 du 5
mai 2022 portant découpage judiciaire, qui énoncent l’institution de six (06) cours administratifs d'appel ayant leur
siège en Alger, Oran, Constantine, Ouargla, Tamenghasset et Bachar.
Ces mesures ont pour objet, d’harmoniser les dispositions des articles du code des procédures fiscales aux celles
prévues par la loi n° 22-13 du 12 juillet 2022, modifiant et complétant la loi n°08-09 du 25 février 2008, portant le code
de procédures civile et administrative, instituant les tribunaux Administratifs d’appel comme instances d’appel et le
Conseil d'État comme instance de cassation.
En effet, ces amendements portent sur :
- L’institution des tribunaux Administratifs d’appel statuant en appel contre les ordonnances et les jugements rendus en
premier ressort par les tribunaux administratifs.
- La détermination du champ de compétence du Conseil d’Etat comme juridiction de cassation statuant contre les
arrêts rendus définitivement par les tribunaux administratifs d’appel.
A cet effet, il est proposé ce qui suit :
Remplacer l'expression « Conseil d ’ É t a t » contenue dans le dernier alinéa de l'article 82 du code des procédures
fiscales par l'expression «tribunal administratif d’appel territorialement compétent» dans la mesure où ces derniers
s’approprient désormais les compétences à connaître les recours en appel en lieu et place du Conseil d'Etat, érigé en instance
de pourvoi en cassation.
- Créer un article 89 bis du CPF instituant les procédures d’appel à suivre devant les tribunaux administratifs d’appel.
- Modifier les articles 90 et 91 du CPF en introduisant le dispositif régissant le pourvoi encassation devant le Conseil
d’Etat.
Article 42
Les dispositions de l’article 95 du Code des Procédures Fiscales sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 95
1)- Le directeur des impôts de wilaya…….... (sans changement jusqu’à)........................................................au
nom des débiteurs réels de ces droits.
Le directeur des impôts de wilaya, le chef du centre des impôts et le chef du centre de proximité des impôts, peuvent
déléguer, dans les conditions fixées par les dispositions de l’article 78 du présent code, leurs pouvoirs de décisions aux
agents placés sous leur autorité, pour dégrever d’office les impôts et taxes formant surtaxe, issus de doubles emplois ».
2- (sans changement).
3- (sans changement).
4- (sans changement).
5- (sans changement).
6- (sans changement).
Précision :
Dans sa version présente, l’article 95-1 du code des procédures fiscales ne confère pas aux autorités habilitées à
déléguer leur signature en matière contentieuse, la possibilité d’exercer cedispositif pour les cas éligibles à la
procédure de dégrèvement d’office, mise en œuvre par l’administration fiscale pour la restitution d’un trop versé ou
pour la décharge d’imposition formant surtaxe due à des erreurs manifestes.
Dans un souci de déconcentration du traitement de ces réclamations, par la prise de décision, auplus près du
contribuable et de faciliter ainsi le règlement rapide de ces recours, il est proposé d’élargir le champs d’application de
la délégation de signature à ce type de contentieux, à l’effetde permettre, selon le cas, au DIW et aux Chefs du CDI ou
CPI, de déléguer sa signature, à des agents placés sous son autorité, afin de se prononcer sur des dégrèvements
d’office se rapportant exclusivement à des situations de doubles emplois.
Article 43
Les dispositions de l’article 153 ter du code des procédures fiscales, sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 153ter
Le directeur.............................................................(sans changement jusqu'à) …… au paragraphe ci-dessus.
Les jugements rendus par les tribunaux administratifs peuvent être attaqués devant le tribunaladministratif d’appel par
voie d’appel dans les conditions et suivant les procédures prévues parle code de procédures civile et administrative.
Ces recours ……( sans changement jusqu'à)............................de paiement. »
Les dispositions de l’article 154 du code des procédures fiscales, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 154
Lorsque ………….. (sans changement jusqu'à).............................................. Pour statuer est irrecevable.
Les jugements rendus par les tribunaux administratifs peuvent être attaqués devant le tribunaladministratif d’appel par
voie d’appel dans les conditions et suivant les procédures prévues parle code de procédures civile et administrative.
Le receveur ……( sans changement jusqu'à)............................la demande de revendication. »
Précision:
Cette mesure a pour objet d’harmoniser les dispositions du code des procédures fiscales avec celles prévues par le
code de procédures civile et administrative, relatives à la compétence d’attribution des juridictions administratives
statuant en matière d’appel et de cassation, et ce par le remplacement de l’expression « Conseil d’Etat » prévue
respectivement aux articles 153 ter et 154 du code des procédures fiscales, par l’expression « le tribunal administratif
d’appel »
Article 44
Les dispositions de l’article 172 du Code des Procédures Fiscales sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 172
1)- (sans changement).
2)- (sans changement).
3)- (sans changement).
4)- (sans changement).
5)- Le directeur des grandes entreprises…………..(sans changement jusqu’à)...................................... de leur
présentation.
Lorsque ces réclamations portent sur des affaires dont le montant total des droits et pénalités excède six cents millions
de Dinars Algériens (600.000.000 DA), le directeur des grandes entreprises est tenu de requérir l’avis conforme de
l’administration centrale (direction générale des impôts). Dans ce cas, ……………….(sans changement
jusqu’à)………. huit (08) mois.
6)- (sans changement).
7)- Le directeur des grandes entreprises peut, sur le fondement des dispositions de l’article 95 ducode des procédures
fiscales, prononcer d’office le dégrèvement ou la restitution d’impositionsrésultant d’erreurs matérielles ou de double
emploi.
Pour les situations formant surtaxe issues de doubles emplois, le Directeur des Grandes Entreprises, peut déléguer son
pouvoir de décision, dans les conditions fixées à l’alinéa 6 du présent article.
8)- (sans changement).
9)- (sans changement). »
Précision:
Les dispositions de l’article 172-5 et 7 du code des procédures fiscales, telles qu’elles sont actuellement rédigées
prévoient que le directeur des grandes entreprises, est compétent pour statuer sur les recours contentieux portant sur
des montants de droits, amendes et pénalités d’assiette inférieurs ou égaux à 400.000.000 DA.
Dans le cadre de la poursuite du processus de déconcentration des décisions contentieuses, il est suggéré le relèvement
du seuil à partir duquel le DGE, est tenu de requérir l’avis conforme de l’administration centrale, en le portant à six
cents millions de dinars algériens (600.000.000DA).
Concernant la délégation de signature, la disposition proposée vise à élargir les prérogatives conférées au DGE en la
matière, en lui accordant la faculté de recourir à ce dispositif, pour le traitement des seuls cas inhérents à des doubles
emplois, dans le cadre de l’application de la procédure de dégrèvement d’office.
La mise en œuvre de cet outil de gestion, permettra de réaliser des progrès dans le traitement des réclamations
contentieuses, portant sur des doubles emplois.
Article 45 LF 2023
Les dispositions de l’article 74 du code des procédures fiscales sont modifiées et rédigées commet suit :
Article 74
Le contribuable peut .............. ( sans changement jusqu’à) recouvrement des droits contestés.
A défaut de constitution de garantie, le contribuable peut surseoir au paiement de la partie contestée en s’acquittant auprès
du receveur des impôts compétent d’un montant égal à 20 % des impositions objet du litige.
(2) à (5) ....................................................... (sans changement) ........................................................ ».
Article 46
Les dispositions de l’article 81 bis du code des procédures fiscales sont modifiées et complétées comme suit :
Article 81 bis
Il est institué les commissions de recours suivantes :
1)- Il est institué, auprès de chaque wilaya .................... (sans changement jusqu’à) prévues par l’article 65 du code des
procédures fiscales.
En cas de conflit d’intérêts, les commissaires aux comptes ne doivent pas participer aux débats et aux délibérations en
plénière, lors de l’examen des dossiers de recours de leurs clients.
Lorsque le retrait des débats et des délibérations concerne le président, la présidence de la commission est conférée à un
membre désigné par vote à la majorité des membres présents.
La commission est appelée à émettre un avis ............................ (sans changement jusqu’à) la date de clôture des travaux de
la commission.
2)- Il est institué, auprès de chaque région .................... (sans changement jusqu’à) prévues par l’article 65 du code des
procédures fiscales.
En cas de conflit d’intérêts, les experts-comptables ne doivent pas participer aux débats et aux délibérations en plénière, lors
de l’examen des dossiers de recours de leurs clients.
Lorsque le retrait des débats et des délibérations concerne le président, la présidence de la commission est conférée à un
membre désigné par vote à la majorité des membres présents.
La commission est appelée à émettre un avis .................. (sans changement jusqu’à) la date de clôture des travaux de la
commission.
3)- Il est institué, auprès du ministère chargé des finances .................... (sans changement jusqu’à) composée comme
suit :
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- un (1) représentant de l’ordre national des experts-comptables ;
- le directeur des grandes entreprises ou son représentant ayant rang de sous-directeur.
En cas de .......................................................... (sans changement jusqu’à) une nouvelle désignation.
En cas de conflit d’intérêts, l’expert-comptable ne doit pas participer aux débats et aux délibérations en plénière, lors de
l’examen des dossiers de recours de ses clients.
La commission peut s'adjoindre ................... (sans changement jusqu’à) le directeur général des impôts.
Les membres de la commission sont soumis aux obligations du secret professionnel prévues par l’article 65 du code des
procédures fiscales.
La commission centrale de recours est appelée ..................... (le reste sans changement) .................. »
Sous-section 7
dispositions fiscales diverses

Article 47
Les dispositions de l’article 81 de la loi n° 20-16 du 16 Joumada El Oula 1442 correspondant au 31 décembre 2020
portant loi definances pour 2021. sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 81
Il est institué une taxe sur la consommation des carburants............................................................................... (sans
changement jusqu’à).........................................................et bus.
Sont exonérées de cette taxe :
- les véhicules appartenant aux administrations et établissements publics ;
- les véhicules et camions appartenant à une société, à un organisme ou à établissement établi en Algérie, lorsqu’ils se
rendent, par voie terrestre, aux chantiers de réalisation de ses projets implantés dans les pays limitrophes.
Le produit de cette taxe est affecté au budget de l’Etat. »
Précision :
La politique engagée par l’Algérie visant à renforcer la solidarité avec les pays voisins, en entreprenant des
programmes d’aide au développement socio-économique, scientifique, et cultuel en leur faveur, doit être accompagnée
par un ensemble de mesures, entre autres, fiscales.
Dans ce contexte et afin de concrétiser sur le terrain cette solidarité, la présente mesure a pourobjet de modifier et de
compléter les dispositions de l’article 81 de la loi de finances pour 2021,afin d’exempter de la taxe sur la
consommation des carburants des véhicules et camions, applicable à chaque sortie aux frontières du pays, les véhicules
et les camions appartenant à unesociété, organisme ou établissement établi en Algérie, lorsqu’ils se rendent, par voie
terrestre, aux chantiers de réalisation de ses projets implantés dans des pays limitrophes.
En effet, les véhicules et camions sus visés, qui devront franchir fréquemment les frontières dupays, se trouvent
astreint à chaque sortie au paiement de cette taxe, ce qui constitue une chargefinancière et une gêne procédurale pour
les entités en question.
Ainsi, cette mesure permettra d’accompagner le déploiement économique de ces entités à traversl’allégement des
procédures administratives et des charges fiscales.
Article 48
Les dispositions de l’article 26 de l’ordonnance n° 10-01 du 16 Ramadhan 1431 correspondant au 26 août 2010
portant loi de finances complémentaire pour 2010, modifiéeset complétées, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 26
Les véhicules immatriculés ………... (sans changement jusqu’à)..................................................... de cinq (05)
années d’âge, et moins de neuf (09) places figurant dans le bilan des sociétés................................. (le reste sans
changement).......................................»
Précision :
En vertu de l’article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010, une taxe annuelle est applicable aux véhicules
de moins de cinq (05) années d’âge figurant dans le bilan des sociétés établies en Algérie, acquis ou loués pour une
période cumulée égale ou supérieure à trois mois,immatriculés dans la catégorie des voitures particulières. Il s’agit
faut-il le signaler de voitures de luxe et de hautes gammes.
A titre, de rappel, cette mesure a été introduite dans le but de limiter le recours abusif de certains responsables de ces
sociétés à l’acquisition de véhicules de tourisme au nom de leur société, pour les utiliser à des fins personnelles, et
bénéficier de certains avantages accordés parla loi fiscale, notamment la déduction de certaines charges tels que les
amortissements.
Les dispositions de l’article 26 susvisé, telles qu’elles sont rédigées actuellement, concernent toutes les voitures
particulières (dites de tourisme), y compris celles contenant neuf (09) places(pour chauffeurs et passagers),
généralement utilisées pour le transport de personnel, oumissionnaires.
Ainsi, à l’effet de ne pas affecter les trésoreries des sociétés concernées par cette taxe, et réduirepar voie de
conséquence, leurs charges fiscales, il est proposé à travers la présente mesure d’exclure de l’application de cette taxe,
les voitures particulières de neuf places, considérées comme voitures particulières qui servent d’assurer le transport de
leurs personnels.
Article 49
Le résultat fiscal des pharmaciens d’officine est déterminé au titre des opérations de vente de médicaments à usage humain
sur la base d’un taux de marge commerciale fixé par arrêté conjoint du ministre chargé des finances, du ministre chargé du
commerce et du ministre chargé de l’industrie pharmaceutique.
Les conditions et modalités d’application du présent article, sont fixées par l’arrêté interministériel susvisé.
Précision :
Aux termes des dispositions prévues par le décret n° 98-44 du 1er février 1998, des mesures d’accompagnement
relatives aux marges plafonds applicables à la production, au conditionnement et à la distribution des médicaments à
usage de la médecine humaine, notamment la marge bénéficiaire relative à l’activité des pharmaciens (vente au
détail ), ont étéconcrétisées .
Néanmoins, il est indiqué que la marge citée supra, applicable depuis 1998, et qui ne correspond pas aux prix
réglementés, applicables à la vente des médicaments, n’est plus adaptée aux conditions économiques liées à
l’évolution du secteur pharmaceutique, ce qui a induit une situation financière et économique difficile pour les
pharmaciens, qui se résume comme suit :
- réalisation de marges bénéficiaires réelles dont les pourcentages varient entre 20 % et 25 %, depuis l’année 1998,
lesquelles sont inférieures à celle fixée par le décret exécutif cité supra qui s’élève à un pourcentage moyen de 31,5 % ;
- baisse continue et d’une manière remarquable des marges bénéficiaires des pharmaciens, depuis l’année 2014 ;
- situation financière difficile que rencontrent les officines depuis que les modalités derèglement de leurs ventes ont
changé, en passant d’un encaissement immédiat au comptant, au paiement différé ;
- diminution du Tarif de Référence (TR) appliqué en 2005, ce qui a conduit à la baisse directe du Prix Public Appliqué
(PPA) du médicament ;
- lourde charge social en termes d’engagement, supportée par les pharmaciens au titre du système du tiers payant ainsi
que celui de la carte Chifa, qui peut y aller jusqu'à 90 % du chiffred’affaires des officines (dépendance des officines
au conventionnement, CNAS, CASNOS, Caisses d’assurances relevant du secteur militaire, etc...).
Aussi et à la lumière de ce qui précède, il est proposé la fixation d’une marge bénéficier moyenne applicable a cette
catégorie.
Enfin, et à l’effet de rendre ce dispositif opérationnel et viable, les conditions et les modalités d’application du présent
article, seront fixées par un arrêté interministériel des ministres en charge des finances, du commerce et de l’industrie
pharmaceutique).
Article 50
Les dispositions de l’article 48 de la loi la loi n°11-16 du 15 Safar 1443 correspondant au 28 décembre 2011 portant loi de
finances pour 2012, modifiées et complétées, sont abrogées.
Précision :
La suppression des dispositions de l’article 48 de la loi de finances pour 2012 modifiées par celles de l’article 69 de la
loi de finances pour 2018, ayant institué la taxe additionnelle du droit de circulation sur les alcools et les vins fixée à 5%,
est dictée par la nouvelle démarche adoptée, consistant en l’augmentation des tarifs des droit de circulation des alcools et
des vins, prévus respectivement aux articles 47 et 176 du Code des Impôts Indirects, par l’inclusion de la charge fiscale
découlant de l’application de la taxe additionnelle sur les alcools et les vins proposée à la suppression.
Ainsi, cette démarche évitera la superposition de taxes, préjudiciables tant à l’administration fiscale qu’aux opérateurs
économiques concernés.
Article 51
Outre les conditions fixées par la Loi n° 22-23 du 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022
portant statut de l’auto-entrepreneur.
Perchés sur la loi fondamentale de l'auto-entrepreneur, les contribuables qui réalisent un chiffre d'affaires annuel n'excédant
pas cinq millions de dinars algériens (5 000 000 DA).
Précision :
La loi n°...., qui comprend la loi fondamentale sur l'auto-entrepreneur, prévoit des critères pour bénéficier de ce cadre, y
compris un plafond
Le chiffre d'affaires est fixé par la loi de finances.
A cet effet, il est proposé dans le cadre de cette mesure de fixer ce plafond à cinq millions de dinars (5.000.000 de dinars).
Loi n° 22-23 du 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022 portant statut de l’auto-entrepreneur.
————
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 61, 141 (alinéa 2), 143, 144 (alinéa 2), 145, 148 et 198 ;
Vu l’ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée, portant code civil ;
Vu la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux assurances sociales ;
Vu la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative à la retraite ;
Vu la loi n° 83-14 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux obligations des assujettis en matière de
sécurité sociale ;
Vu la loi n° 08-09 du 18 Safar 1429 correspondant au 25 février 2008, modifiée et complétée, portant code de
procédure civile et administrative ;
Vu la loi n° 09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 février 2009, modifiée et complétée, relative à la protection
du consommateur et à la répression des fraudes ;
Après avis du Conseil d’Etat ;
Après adoption par le Parlement ;
Promulgue la loi dont la teneur suit :
CHAPITRE 1er
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er
La présente loi portant statut de l’auto-entrepreneur a pour objet de définir les règles et les conditions applicables à
l’exercice de l’activité de l’auto-entrepreneur.
Article 2
Il est entendu par auto-entrepreneur, toute personne physique exerçant à titre individuel une activité lucrative figurant dans
la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas un seuil fixé
conformément à la législation en vigueur.
Sont exclues de la liste des activités prévue à l’alinéa ci-dessus, les fonctions libérales, les professions et les activités
réglementées et artisanales.
La liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur, est fixée par voie réglementaire.
Article 3
Est éligible au statut de l’auto-entrepreneur, toute personne physique remplissant les conditions suivantes :
- atteindre l’âge légal du travail ;
- être de nationalité algérienne et résidant en Algérie, ou étranger résidant, conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur ;
- exercer une activité inclue dans la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur.
Article 4
Toute personne physique ayant répondu aux conditions fixées par l’article 3 ci-dessus, doit présenter une demande
d’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 5
Le registre national de l’auto-entrepreneur est tenu par un établissement public, désigné ci-après l’ « établissement»
L’établissement est chargé, notamment de tenir ledit registre, du suivi et du contrôle des activités de l’auto-entrepreneur.
L’organisation et le fonctionnement de l’établissement sont fixés par voie réglementaire.
Article 6
« Une carte de l’auto-entrepreneur » portant un numéro d’immatriculation national unique, est délivrée à l’auto-entrepreneur
par l’établissement.
Le modèle de la carte de l’auto-entrepreneur est fixé par voie réglementaire.
Article 7
L’auto-entrepreneur peut domicilier son activité dans son lieu de résidence ou dans des espaces de travail communs.
Article 8
Lorsqu’elle sert de domicile à l’activité de l’auto-entrepreneur, la résidence personnelle et familiale ne peut faire l’objet de
saisie, en raison des dettes ou despréjudices liés à ladite activité
CHAPITRE 2
DES AVANTAGES ACCORDES A L’AUTO-ENTREPRENEUR
Article 9
L’auto-entrepreneur bénéficie des avantages suivants :
- de la tenue d’une comptabilité simplifiée sur un registre coté et paraphé par les services des impôts, territorialement
compétents, retraçant les recettes et les dépenses liées à l’activité ;
- de la dispense de l’obligation d’inscription au registre du commerce ;
- d’un régime fiscal préférentiel ;
- de l’ouverture d’un compte bancaire commercial.
CHAPITRE 3
DES OBLIGATIONS DE L’AUTO-ENTREPRENEUR
Article 10
L’auto-entrepreneur est soumis à l’obligation d’obtention d’un numéro d’identification fiscale et de déclaration auprès de
l’organisme de sécurité sociale des non-salariés.
Article 11
Tout auto-entrepreneur est dans l’obligation :
- de déposer auprès de l’établissement ou à travers la plate-forme électronique de l’auto-entrepreneur créée à cet effet par
l’établissement, une demande d’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur ;
- d’effectuer une déclaration d’existence auprès des services fiscaux, territorialement compétents, pour l’obtention d’un
numéro d’identification fiscale dans les trente (30) jours suivant l’obtention de la carte de l’auto-entrepreneur ;
- de déposer, annuellement, auprès de l’établissement un certificat administratif délivré par le service de l’administration
fiscale comportant le chiffre d’affaires annuel réalisé, conformément au spécimen défini par la direction générale des
impôts ;
- de déclarer auprès des services fiscaux le chiffre d’affaires et d’effectuer le versement des droits y afférents, conformément
à la législation et à la réglementation fiscales en vigueur.
Article 12
Dans l’exercice de ses activités, l’auto-entrepreneur est soumis aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Article 13
En cas de dépassement du chiffre d’affaires annuel défini par la législation en vigueur durant trois (3) années de suite,
l’auto-entrepreneur est tenu de s’inscrire au registre du commerce, s’il souhaite poursuivre l’exercice de son activité.
CHAPITRE 4
DE LA RADIATION DU REGISTRE NATIONAL DE L’AUTO-ENTREPRENEUR ET DE LA REINSCRIPTION
Article 14
L’auto-entrepreneur est radié du registre national de l’auto-entrepreneur par l’établissement, notamment dans les
cas suivants :
- sur sa demande déposée auprès de l’établissement ou à travers la plate-forme électronique ;
- en cas de non déclaration du chiffre d’affaires ou de déclaration d’un chiffre d’affaires néant, durant les trois (3) années
suivant l’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur ;
- en cas de dépassement du seuil du chiffre d’affaires annuel défini par la législation et la réglementation en vigueur, durant
trois (3) années de suite ;
- en cas d’empêchement légal ou judiciaire à l’exercice de cette activité ;
- en cas de décès de l’auto-entrepreneur.
Article 15
La décision de radiation est notifiée par l’établissement par tout moyen possible, dans un délai de quinze (15) jours, à
compter de la date de radiation à l’auto-entrepreneur, aux services fiscaux, à l’organisme de sécurité sociale et à
l’établissement bancaire et/ou postal concerné(s).
La radiation du registre national de l’auto-entrepreneur entraîne l’annulation de la carte de l’auto-entrepreneur.
Article 16
L’auto-entrepreneur peut demander sa réinscription au registre national de l’auto-entrepreneur après la levée des motifs à
l’origine de la radiation et le paiement de la dette fiscale et parafiscale, le cas échéant.
Article 17
La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022.
Section 1
Dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 8
taxes parafiscales
(Pour mémoire)

Section 2
Autres dispositions relatives aux ressources
Sous-section 1
Dispositions douanières

Article 52
Il est inséré un nouvel article 210 bis au niveau de la loi 79-07 du 21 juillet 1979, modifié et complété, portant
code des douanes rédigé comme suit :
Article 210 bis
A l’expiration du délai légal de séjour des marchandises en dépôt et sur demande de leur propriétaire,
l’administration des douanes peut accorder la main levée, sous réserve :
- que les marchandises ne font l’objet d’actions en revendication de propriété notifiée au receveur des douanes après
la mise en dépôt desdites marchandises ;
- que la mainlevée n’entrave pas les enquêtes entamées et portées à la connaissance du receveur,par les services de
contrôles compétents ;
- de s’acquitter des frais engagés par l'administration des douanes pour la constitution et le séjour des marchandises en
dépôt, et ceux relatifs à la préparation de l’opération de leur vente.
Dans tous les cas, l’administration des douanes est tenue de réserver une suite motivée à la demande de main levée.
Si la mainlevée est accordée, le bénéficiaire de cette mesure doit assigner à cette marchandise unrégime ou une
destination autorisée conformément à la législation et la réglementation en vigueur, dans un délai de dix (10) jours à
compter de la date de notification de l’autorisation demainlevée.
Passé ce délai, les marchandises sont aliénées conformément aux dispositions de l'article 210 ci-dessus ».
Précision
La création de cet article vise à asseoir un ancrage juridique pour la main levée des marchandises en dépôt sur requête
du propriétaire de la marchandise.
Elle vise également à accorder des facilitations aux opérateurs économiques et les investisseursqui ont enregistré un
retard dans l’accomplissement des procédures de dédouanement, pour des considérations indépendantes à leur volonté
de disposer de la main levée de leurs marchandises afin de leur éviter les dommages qu'ils pourraient subir.
En la consacrant légalement, cette mesure vise à faciliter la gestion des dépôts des douanes d’une part, et d’éviter des
dépenses supplémentaires qui incombent au Trésor Public, d’autre part.
Article 53
Il est inséré un nouvel article 341 bis au niveau de la loi 79-07 du 21 juillet 1979, modifié et complété, portant code
des douanes rédigé comme suit :
Article 341 bis.
L’administration des douanes peut procéder à la vente des marchandises par tous les moyens garantissant la
concurrence y compris la vente aux enchères par voie de soumissions sous plis cachetés ou la vente aux enchères
électroniques.
Les conditions et les modalités d’application du présent article sont fixées par un arrêté du Ministre chargé des
Finances ».
Précision :
Le présent amendement vise l’introduction d’autres procédés complémentaires de vente tels que la vente par voie de
soumissions sous plis cachetés et la vente électronique et ce pour pallier aux contraintes rencontrées par les receveurs
lors de l’organisation des ventes aux enchères publiques verbales où il a été enregistré des plaintes et des
dépassements durant chaque opération de vente.
L’amendement vise également la modernisation des procédés d’aliénation de marchandises entenant compte du
développement technologique en la matière.
CHAPITRE III
Section 2
Autres dispositions relatives aux ressources
Sous-section 3
Dispositions domainiales

Article 54
Les dispositions de l’article 91 de l’ordonnance n° 68-654 du 30 décembre 1968portant loi de finances pour 1969
sont modifiées et rédigées, comme suit :
Article 91
Cette redevance est déterminée proportionnellement au montant de la valeur vénaleou de la valeur locative de ces
biens et droits tel qu’il résulte de l’estimation.
Elle est calculée pour chacune des deux zones, d’après les barèmes suivants :
1)- Estimation en zone rurale :
……………………..sans changement…………………………………………………….
2)- Estimation en zone urbaine :
Jusqu’à 10.000.000 DA : 1,00 %
Sur la tranche de 10.000.001 DA à 20.000.000 DA : 0,80 % Sur la tranche de 20.000.001 DA à 30.000.000 DA : 0,60 % Sur
la tranche de 30.000.001 DA à 40.000.000 DA : 0,40 % Sur la tranche de 40.000.001 DA à 100.000.000 DA : 0,20 %Au-
delà de 100.000.000 DA................................................................0.10℅
Avec un minimum de perception de 10.000 DA. ».
Précision :
Les articles de 90 à 97 de l’ordonnance 68-654 du 30 décembre 1968 portant loi de finances pour 1969 modifiés et
complétés par l’art 145 de la loi de finances pour 1996, par l’art 81 de la loi definances pour 2003 et par l’art 82 de la
loi de finances pour 2018, ont soumis au payement d’uneredevance les travaux effectués par l’administration des
domaines dans le cadre des opérationsd’évaluation des biens ou droits immobiliers de toute nature, situés en zones
rurales ouurbaines.
Cette tarification a été fixée sur la base d’un barème à taux dégressif variant entre 1% et 0,20%par tranche de valeur
allant de 1 à 4 millions de DA en zone rurale et de 10 à 40 millions de DA en zone urbaine et avec un minimum de
perception de 5000 DA.
A cet égard, il a été constaté que l’administration des domaines est appelée au jour d’aujourd’hui à procéder à
l’évaluation d’immeubles de très grande valeur, compte tenu du fait que certains de ces immeubles sont des ensembles
immobiliers contenant une superficie développée très importante, avec une très haute valeur urbaine et construits avec
des matériaux nobles etc……), ce qui amène les évaluateurs à dégager des valeurs dépassant parfois largement les 10
milliards de DA.
A titre d’exemple, les travaux d’estimation immobilière y afférents, effectués récemment par lesexperts de
l’administration des domaines, concernant des immeubles dont la valeur commerciale dégagée est supérieure à 10
milliards de DA, font ressortir après application des barèmes suscités, des redevances domaniales au titre de
l’estimation, égales ou supérieures à un montant de 20.000.000 DA
Montant de la
TRANCHE TAUX redevance à payer par VALEUR RESTANTE
tranche de valeur
1ère tranche de 1,00% 100.000 DA
10.000.000 DA
2ème tranche de
10.000.001 à 0,80% 80.000 DA
20.000.000 DA
2ème tranche de
20.000.001 à 0 ,60% 60.000 DA
30.000.000 DA
3ème tranche de 40.000 DA
30.000.001 à 0,40%
40.000.000 DA
4ème tranche : au-delà 10.000.000.000 –
40.000.000 DA 0,20% 19.920.000 DA 40.000.000 DA =
9.960.000.000 DA
Total de la redevance 20.200.000 DA
à payer
De la lecture du tableau de calcul de la redevance domaniale devant être acquittée par le demandeur des travaux
d’estimation immobilière, il apparaît clairement que le montant global de la redevance est de : 20.200.000 DA.
En conséquence le montant dégagé est évidemment très excessif et partant, les établissements demandeurs d’estimations
(banques assurances etc…) sont de nature à rechigner à payer les montants mis à leurs charge au titre des travaux
d’estimations immobilières effectués.
C’est pourquoi, il est opportun aujourd’hui d’introduire dans le cadre du projet de la loi de finances pour 2023, un
projet d’article qui vise à introduire un taux de 0,10 tout en insérant une nouvelle tranche de valeur (5ème tranche)
avec modification de la 4ème tranche de valeurs comme suit :
Montant de la redevance à
TRANCHE TAUX payer par VALEUR RESTANTE
tranche de valeur
1ère tranche de 10.000.000 1,00% 100.000 DA
DA
2ème tranche de 10.000.001 à 0,80% 80.000 DA
20.000.000 DA
2ème tranche de 20.000.001 0 ,60% 60.000 DA
à 30.000.000 DA
3 ème tranche de 30.000.001 0,40% 40.000 DA
à 40.000.000 DA
4ème tranche de 40.000.001 0,20% 120.000 DA
à 100.000.000 DA
5ème tranche : au-delà 10.000.000.000 –
100.000.000 DA 0,10 % 9.900.000 DA 100.000.000 DA =
9.900.000.000 DA
Total de la redevance à 10.300.000DA
payer
Compte tenu donc de l’introduction d’un nouveau taux de 0,10 % comme illustré dans le tableau ci-avant, qui doit
être appliqué pour la tranche de valeur qui va au-delà de 100.000.000 de DA, la redevance domaniale devant être
acquittée par le demandeur des travaux d’estimation immobilière, est de : 10.300.000 DA.
Cette dernière valeur (10.300.000 DA) est nettement inférieure par rapport à celle dégagée dansle 1er exemple.
Cette manière de procéder est de nature à amener les établissements publics demandeurs (banques assurances etc…) à
s’acquitter des montants au titre de la redevance d’estimation mise à leur charge dans des conditions nettement plus
avantageuses par rapport à ce qui est appliqué aujourd’hui et partant, permettre au Trésor Public d’engranger des
recettes supplémentaires.
Enfin, et s’agissant du minimum de perception, il est proposé de d’augmenter son montant fixé actuellement à 5000
DA pour passer à 10.000 DA.
CHAPITRE III
Section 2
Autres dispositions relatives aux ressources
Sous-section 3
Fiscalité pétrolière
(Pour mémoire)

CHAPITRE III
Section 2
Autres dispositions relatives aux ressources
Sous-section 4
Dispositions diverses

Article 55
Il est institué au profit du budget général de l’Etat, un droit dû sur chaque demande d’autorisation de mise sur le
marché d’un médicament à usage vétérinaire conformément au cadre suivant :
- Demande d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinaire chimiqueimporté en l’état : 1.000.000
DA ;
- Demande d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinaire biologiqueimporté en l’état : 800.000
DA ;
- Demande d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinaire chimiqueou biologique fabriqué
localement : 300.000 DA ;
- Demande de modification d’autorisation de mise sur le marché d’un médicamentvétérinaire chimique ou
biologique: 200.000 DA ;
- Demande de renouvellement d’autorisation de mise sur le marché d’un médicamentvétérinaire chimique ou
biologique : 300.000 DA ;
- Demande de transfert d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinairechimique ou biologique entre
établissements pharmaceutiques : 200.000 DA.
Lorsque les demandes concernent un médicament vétérinaire importé, le règlement de ce droitest effectué par le
versement d’un montant équivalent en devises étrangères convertibles.
Ce droit est acquitté auprès du receveur des impôts territorialement compétent. Les modalités d’application du présent
article sont fixées par voie réglementaire.
Précision :
Le médicament à usage vétérinaire occupe une place importante en médecine vétérinaire. Il estrégit principalement
par les dispositions de la loi n° 88-08 du 26 janvier 1988, modifiée et complétée, relative aux activités de médecine
vétérinaire et à la protection de la santé animale ainsi, que du décret exécutif n°90-240 du 4 août 1990, fixant les
conditions de fabrication de mise en vente et de contrôle des médicaments vétérinaires, du décret exécutif n°09-102 du
10 mars 2009, fixant les mesures applicables lors d’importation et d’exportation des médicamentsà usage vétérinaire,
du décret exécutif n°09-261 du 24 août 2009, relatif à l’exemption des droitset taxes des produits chimiques et
organiques importés par les fabricants de médicaments à usage vétérinaire et des textes pris pour leurs applications.
Ainsi, aucun médicament vétérinaire ne peut être mis sur le marché s’il n’a reçu au préalable une autorisation de mise
sur marché (AMM) délivrée par le ministre chargé de l’autoritévétérinaire pour une durée de cinq (5) ans,
renouvelable par période quinquennale.
Pour l’année 2021, le marché des produits vétérinaires a été estimé à environ 115.382.229 Dollars US avec
84.248.130 Dollars US couvert par l’importation et 31.134.099 Dollars US parla production nationale.
A noter qu’à ce jour, 91 laboratoires pharmaceutiques vétérinaires détiennent des AMM avec unnombre actuel de 1 134
spécialités vétérinaires enregistrées.
A ce titre, il est proposé l’instauration au profit du budget général de l’Etat, un droit dû surchaque demande
d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament à usage vétérinaire.
Article 56
Sont exonérés des droits et taxes, les opérations d’acquisition sur le marché local ou d’importation d’équipements, de
biens et de services, effectuées par une entreprise établie en Algérie, et destinés à la réalisation, en faveur d’un pays
tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de la coopération et de la solidarité internationales, exécutées par
l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le Développement.
Les modalités d’application du présent article sont définies par voie règlementaire.
Précision :
La présente mesure a pour objet d’instituer l’exonération des droits et taxes, des opérations d’acquisition sur le marché
local ou d’importation d’équipements, de biens et de services, effectuées par une entreprise établie en Algérie,
lorsqu’ils sont destinés à réaliser, en faveur d’unpays tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de la
coopération et de la solidarité internationales, de l’Etat Algérien.
En effet, la création en 2020 de l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour laSolidarité et le
Développement, ci-après désignée « Agence », traduit la volonté politique des hautes autorités de l’Etat à développer
les relations d’amitié et d’entre-aide avec, en premier lieu,les pays limitrophes de l’Algérie. Cette politique, qui
démontre la solidarité de l’Algérie envers ses voisins, s’appuie sur des programmes d’aide au développement socio-
économique, scientifique, et cultuel en faveur de ces régions.
Dans ce contexte, et en vue de mettre en place les conditions optimales nécessaires à la sécurisation des frontières de
l’Algérie, l’Agence, sur instruction des hautes autorités de l’Etat, estappelée à déployer un ensemble de projets de
développement, dans les pays limitrophes, visant l’amélioration des conditions de vie dans ces régions pour la
stabilisation de leurs populations etune meilleure maîtrise des flux migratoires vers l’Algérie.
Ainsi, les exonérations sus visées, permettront d’une part, d’alléger les charges fiscales et douanières des entreprises
établies en Algérie auxquelles sera confiée la réalisation des projets enquestion, lorsqu’elles acquièrent sur le marché
national ou importent des équipements, biens et services y destinés, et d’autre part, d’accompagner leur déploiement
économique dans ces régions, sous l’égide de l’Agence.
Article 57
Les dispositions de l’article 2 de la loi n° 18-13 du 27 Chaoual 1439 correspondantau 11 juillet 2018 portant loi de
finances complémentaire pour 2018, modifiées et complétées, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 2
Il est institué un droit additionnel provisoire de sauvegarde.......................................................................... (sans
changement jusqu’à).......................... sont étendues au droit additionnel provisoire de sauvegarde.
Aucune exonération ne peut être accordée au titre du droit additionnel provisoire de sauvegardeà l’exception :
- Des importations régies par les dispositions particulières, prévues dans les accords ou accords commerciaux
préférentiels conclus par l'Algérie ;
- Des importations destinées à être consenties à titre de dons, bénéficiant d’exemption des droits et taxes et les importations
effectuées par les représentations diplomatiques ou consulaires étrangères et les représentations des organisations
internationales accréditées en Algérie, ainsi que leurs agents, dans le respect du principe de réciprocité;
- Des importations de marchandises effectuées par une entreprise établie en Algérie, destinées à la réalisation, en
faveur d’un pays tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de coopération, de solidarité et de développement
internationales, exécutées par l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le
Développement ;
- Des importations de marchandises dans le cadre du troc frontalier.
La liste des biens soumis au ……….(sans changement jusqu’à)................................. l'étude du projet de loi de
finances. ».
Précision:
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 2 de la loi de finances complémentaire pour
2018, modifiées et complétées, à l’effet d’exonérer du droit additionnel provisoire de sauvegarde :
I)- Les marchandises importées par une entreprise établie en Algérie, lorsqu‘elles sont destinées à réaliser, en faveur
d’un pays tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de lacoopération et de la solidarité et développement
internationales de l’Etat Algérien, ainsi que les importations de marchandises dans le cadre du troc frontalier :
En effet, le développement des relations d’amitié et d’entreaide avec, en premier lieu, les pays limitrophes de
l’Algérie, constitue un des principaux axes de la politique des hautes autorités de l’Etat, en matière de solidarité de
l’Algérie, envers ses voisins, qui s’appuie sur des programmes d’aide au développement socio-économique,
scientifique, et culturel en faveur de ces régions.
Pour traduire cette volonté politique, l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le
Développement a été créée en 2020, pour prendre en charge son exécution
Dans ce contexte, et en vue de mettre en place les conditions optimales nécessaires à la sécurisation des frontières de
l’Algérie, l’Agence sus citée, sur instruction des hautes autorités del’Etat, est appelée à déployer un ensemble de
projets de développement, dans les pays limitrophes. L’Etat vise aussi l’amélioration des conditions de vie dans ces
régions pour lastabilisation de leurs populations et une meilleure maîtrise des flux migratoires vers l’Algérie.
Ainsi, les exonérations sus visées, permettront :
- l’allégement des charges fiscales et douanières des entreprises établies en Algérie, lorsqu’elles importent des
marchandises destinées à la réalisation de leurs projets, ainsi que l’accompagnement de leur déploiement économique
dans ces régions, sous l’égide del’Agence ;
- l’encadrement des opérations de troc.
II)- Les dispositions particulières prévues dans les accords ou accords commerciaux préférentiels conclus par
l'Algérie, ainsi que les importations effectuées par les représentations diplomatiques ou consulaires étrangères et les
représentations des organisations internationales accréditées en Algérie, ainsi que leurs agents, dans le respect du
principe de réciprocité :
Dans le cadre des mesures prises par l'Algérie pour réduire le déficit de la balance commerciale, d'une part, et protéger
et promouvoir la production nationale d'autre part, un droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) a été mis en
place en janvier 2019.
La liste des marchandises soumises au droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) et lespourcentages y
afférents ont été déterminé par l’arrêté ministériel du 8 avril 2019 modifiant l'arrêté du 26 janvier 2019.
Cependant, cette mesure demeure non conforme aux engagements internationaux signés par l'Algérie avec ses
partenaires commerciaux, notamment l’Accord d’Association avec l'Union européenne, la Grande zone arabe de libre-
échange (GZALE) et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
La mise en place du droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) n'est pas conforme aux engagements
internationaux signés par l'Algérie avec ses partenaires commerciaux, notammentl'Union Européenne, la Grande Zone
Arabe de Libre Echange (GZALE) et la Zone de libre- échange continentale africaine (ZLECAf).
Ce droit additionnel a soulevé de sérieuses réserves de la part de l'Union européenne et du Conseil économique et
social de la Ligue des États arabes, qui ont menacé de prendre un traitement réciproque sur le plan commercial et de
recourir à l'arbitrage international conformément aux accords conclus, qui ont mis notre pays dans une situation
inconfortable avec ces partenaires.
En conséquence, et à travers une série de consultations avec ces partenaires, il a été convenu d'exclure les pays ayant
conclu accords commerciaux avec l'Algérie de l’application de cette mesure (DAPS), comme indiqué dans le présent
projet de modification de l'article 2 de la loi de finances pour l'année 2021.
Cette proposition intervient parallèlement avec les nouvelles mesures non tarifaires instaurées,à l’effet d’encadrer les
importations par les dispositions du décret exécutif n° 21-94 du 9 mars 2021, modifiant et complétant, le décret
exécutif n° 05-485 du 30 novembre 2005, qui définit lesmodalités de réalisation des activités d'importation des
matières premières, produits et biens
destinés à la revente en l'état, ainsi que la mise en place de la plateforme numérique deprotection du produit national,
en plus de toutes les mesures liées au renforcement du contrôleà l'importation au niveau des points frontaliers
Article 58
Nonobstant des dispositions légales et réglementaires en vigueur, les véhicules légers tous terrains, les motos et les
moyens de productions de l’énergie, saisis dans le cadre dela lutte contre la contrebande et du terrorisme au niveau des
régions du sud du pays, sont remis contre décharge au profit des services compétents du Ministère de la Défense
Nationale, pour une cession gracieuse.
Toutefois, la cession gracieuse ne peut être opérée qu’une fois que les marchandises citées ci- dessus soient
définitivement acquises au Trésor Public, en application de la législation et de la réglementation douanières en
vigueur.
Les conditions et les modalités d’application du présent article, ainsi que la liste des marchandises et moyens de
transports susceptibles d’être cédés à titre gracieux, sont fixés par arrêté interministériel des ministres chargés de la Défense
Nationale, de la Justice et des Finances.
Précision :
La présente mesure vise à répondre à la demande formulée par les services concernés du Ministère de la Défense nationale
ayant trait au bénéfice des moyens non sensibles saisis dans le cadre de la lutte contre la contrebande et du terrorisme, tels
que les véhicules légers tous terrains, les motos et les moyens de production d'énergie, et leurs cessions définitive au
profitde l’Armée Nationale Populaire.
Il est à noter que ce type de véhicule est utilisé dans la contrebande, les véhicules en question sont rachetés parfois par les
contrebandiers lors des opérations de ventes aux enchères publiques.
Article 59
Les dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour 2020 sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 112
La cylindrée …(sans changement jusqu’à)…. fixée comme suit :
- inférieure ou égale à 1800 cm3…(sans changement jusqu’à) à allumage par étincelle (essence) ou hybrides (essence et
électrique) ;
- inférieure ou égale à 2000 cm3…(sans changement jusqu’à) à moteur à piston alternatif, à allumage par compression
(diesel) ou hybrides (diesel et électrique).
Les avantages fiscaux cités dans cet article sont également accordés aux véhicules électriques.
Lorsque la cylindrée des véhicules importés dans le cadre des avantages fiscaux suscités dépasse les volumes
fixés dans le premier alinéa de cet article, leur dédouanement s’effectue avec payement partiel ou total des
droits et taxes exigibles, comme suit :
- Pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle(essence) ou hybrides (essence et
électrique) :
- D’une cylindrée supérieure à 1800 cm3 et inférieure ou égale à 2000 cm3,payement de vingt pour cent (20%) du
montant des droits et taxes exigibles.
- D’une cylindrée supérieure à 2000 cm3 et inférieure ou égale à 2500 cm3,payement de cinquante pour cent (50%)
du montant des droits et taxes exigibles.
- D’une cylindrée supérieure à 2500 cm3 payement de la totalité du montant desdroits et taxes exigibles.
- Pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par compression(diesel) ou hybrides (diesel et
électrique) :
- D’une cylindrée supérieure à 2000 cm3 et inférieure ou égale à 2500 cm3,payement de vingt pour cent (20%) du
montant des droits et taxes exigibles.
- D’une cylindrée supérieure à 2500 cm3 et inférieure ou égale à 3000 cm3,payement de cinquante pour cent (50%)
du montant des droits et taxes exigibles.
- D’une cylindrée supérieure à 3000 cm3, payement de la totalité du montant desdroits et taxes exigibles. »
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier et compléter les dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour
2020 afin de définir explicitement tous les types de véhicules ouvrant droitaux bénéfice aux exonérations fiscales
citées dans cet article et ce, à travers l’extension de ce bénéfice pour les véhicule à moteur hybrides utilisant deux
types de moteurs : motorisation thermique et motorisation électrique, ainsi que les véhicules à moteur électrique.
Aussi la présente mesure vise à autoriser le dédouanement des véhicules importés dans le cadredes avantages fiscaux
dont la cylindrée dépasse les volumes tolérés, mais avec payement partielou total des droits et taxes exigibles, et ce,
afin d’une part, permettre aux citoyens algériens habitants dans des régions dont le relief est difficile tels que les hauts
plateaux et le désert, bénéficiaires des avantages fiscaux cités dans l’article 112 en question, d’importer des véhicules
mieux adaptés aux spécificités de ces régions, et d’autre part, afin de ne pas pénaliser les nationaux résidents à
l’étranger dans des pays ou les modèles de véhicules disponibles dépassent la cylindrée autorisée, dans le cadre du
changement de résidence à l’occasion de leurretour définitif en Algérie.
Article 60
L’article 109 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017 portant loi de finances
pour 2018, est modifié et rédigé comme suit :
Article 109
Il est institué une contribution de solidarité au taux de 4 % applicable
...............................(le reste sans changement).............................. »
Précision:
Cette mesure a pour objet l’augmentation du taux de la contribution de solidarité applicable aux opérations
d’importation de marchandises, mises à la consommation en Algérie de 2% à 4%, dans le but d’augmenter les recettes
de la Caisse nationale des retraites (CNR) provenant deladite contribution de solidarité.
Les recettes provenant de cette contribution, diminuent l’impact du déficit financier chronique de la CNR, qui était de
l’ordre de 589 milliards DA au titre de l’exercice 2020.
Le déficit financier que connait la CNR remonte à l’exercice 2013, étant de l’ordre de 75milliards DA, ce déficit a pris
une courbe ascendante, comme précisé, ci-dessous, dans le tableau n°1 :
Tableau (1) Unité : milliard DA.
Exercice Recettes globales Dépenses globales Solde financier
2013 604 679 -75
2014 685 802 -117
2015 644 909 -265
2016 724 1037 -313
2018 699 1185 -486
2019 713 1306 -593
2020 763 1352 -589
2021 (*) 817 1377 -560
(*) Données extra comptables.
Le tableau n°2, montre le rôle de la contribution de solidarité nationale dans la diminution de l’impact du déficit
financier de la CNR.
Tableau (2) Unité : Milliard DA.
Désignation/ exercice 2018 2019 2020 2021 2023
Montant de la contribution et son taux 34,4 (1%) 53,6 (1%) 69,5 (2%) 108,1 (2%) 160 (4%)
Recettes globales (sans la contribution) 680,6 659,4 693,5 708,9 803
Recettes globales (avec la contribution) 715 713 763 817 963
Dépenses globales 1270 1306 1352 1377 1554
Dépenses de prestations (retraite) 1109 1164,7 1191,6
Déficit financier (sans la contribution) -589,4 -646,6 -658,5 - 668,1 -751
Déficit financier (avec la contribution) -555 -593 -589 - 560 -591
N.B.: Les recettes de la contribution de solidarité au titre de l’exercice 2022 sont d’un montant de 62,6 milliards de
DA au 31 juillet 2022.
Cette mesure a pour objet l’augmentation du taux de la contribution de solidarité prévu par l’article 109 de la loi de
finances pour 2018, modifié et complété, applicable aux opérations d’importation de marchandises, mises à la
consommation en Algérie de 2% à 4%, dans le but d’augmenter les recettes de la caisse nationale des retraites (CNR)
provenant de ladite contribution de solidarité.
En effet, les recettes provenant de cette contribution, diminuent l’impact du déficit financier chronique de la CNR, qui
était de l’ordre de 589 milliards DA au titre de l’exercice 2020.
Pour rappel, le déficit financier que connait la CNR remonte à l’exercice 2013, le quel était de l’ordre de 75 milliards
DA.
Il est proposé également de compléter les dispositions de l’article 109 sus vise, afin de prévoir l’exonération de la
contribution de solidarité, des marchandises importées par une entreprise établie en Algérie, lorsqu‘elles sont destinées à
réaliser, en faveur d’un pays tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de coopération et de solidarité
internationales de l’Etat Algérien.
En effet, le développement des relations d’amitié et d’entre-aide avec, en premier lieu, les pays limitrophes de
l’Algérie, constitue un des principaux axes de la politique des hautes autorités de l’Etat, en matière de solidarité de
l’Algérie, envers ses voisins, qui s’appuie sur un programme d’aide au développement socio-économique, scientifique,
et culturel en faveur de ces régions. Pour traduire cette volonté politique, l’Agence Algérienne de Coopération
Internationale pour la Solidarité et le Développement a été créée en 2020, ci-après désignée « Agence », pour prendre
encharge son exécution.
Dans ce contexte, et en vue de mettre en place les conditions optimales nécessaires à la sécurisation des frontières de
l’Algérie, l’Agence, sur instruction des hautes autorités de l’Etat, estappelée à déployer un ensemble de projets de
développement, dans les pays limitrophes, visant l’amélioration des conditions de vie dans ces régions pour la
stabilisation de leurs populations etune meilleure maîtrise des flux migratoires
Ainsi, l’exonération sus visée, permettra :
- d’une part, l’allègement des charges fiscales et douanières des entreprises établies en Algérie, lorsqu’elles importent
des marchandises destinées à la réalisation des projets en question ;
et d’autre part, lors de leur accompagnement de leur déploiement économique dans ces régions, sous l’égide de
l’Agence
Article 61
Tout établissement pharmaceutique de droit algérien de fabrication, d’exploitation,d’importation et de distribution en
gros des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux destinés à la médecine humaine, agrée conformément à la
réglementation en vigueur, est tenu de:
1)- par la plateforme numérique mise en place par le ministère chargé de l’industriepharmaceutique, les états de stocks
des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux ettoutes les informations prévues par la réglementation en
vigueur ;
2)- d’assurer la disponibilité des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux conformément aux programmes
prévisionnels de fabrication et d’importation validés par lesservices compétents du ministère chargé de l’industrie
pharmaceutique.
Sans préjudice des dispositions législatives en vigueur et sauf cas de force majeure dument établi, tout
manquement de l’établissement pharmaceutique aux obligations prévues aux alinéas ci- dessus, est passible des
sanctions reprises ci-après :
- une amende d’un montant d’un million de dinars (1 000 000 DA), pour les manquements aux obligations de
transmission des informations prévues à l’alinéa 1 du présent article ;
- Une pénalité fixée à 10 % du chiffre d’affaires prévisionnel du produit concerné, calculée sur labase du/ou des
programme(s) prévisionnel(s) d’importation ou de fabrication, cité (s) à l’alinéa 2, validé (s) par les services
compétents du ministère chargé de l’industrie pharmaceutique pour l’exercice en cours, sans que ce montant ne puisse
être inférieur à un million de dinars (1.000.000 de DA).
Cette amende et/ou pénalité, sont acquittées auprès du receveur des impôts de rattachement de l’établissement
pharmaceutique concerné.
Les modalités d’application du présent article seront fixées par voie réglementaire.
Exposé des motifs :
L’Etat veille à la disponibilité des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux et doitgarantir l’accès aux
produits, notamment essentiels en tout temps et en tout lieu du territoire national et ce, conformément aux dispositions
des articles 205 et 219 de la loi n° 18-11 du 18
Chaoual 1439 correspondant au 2 juillet 2018 relative à la santé, modifiée et complétée.
A ce titre, il est proposé à travers ce projet d’article de fixer les obligations à l’indicatif des établissements
pharmaceutiques en matière de transmission d’informations au ministère chargéde l’industrie pharmaceutique par la
plateforme numérique mise en place à cet effet ,notamment les états de stocks , ainsi que les obligations d’assurer la
disponibilité des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux, conformément aux programmes prévisionnels de
fabrication et d’importation validés par les services du ministère de l’industrie pharmaceutique.
Egalement, sauf en cas de force majeure dument établi, le projet d’article prévoit l’institution d’une amende et d’une
pénalité, acquittées auprès du receveur des impôts de rattachement, à l’encontre des établissements pharmaceutiques
pour tout manquement à ces obligations, fixée comme suit :
- Une amende d’un million (1 000 000) de DA pour les manquements aux obligations de transmission des
informations citées au 1er alinéa du présent projet d’article :
- Une pénalité de 10 % du chiffre d’affaires prévisionnel du produit concerné calculé sur la basedu ou des
programme(s) prévisionnel(s) d’importation ou de fabrication validés par lesservices compétents du ministère chargé
de l’industrie pharmaceutique pour l’exercice en cours, sans que ce montant ne puisse être inférieur à un million
(1.000.000) de DA.
Ces nouvelles dispositions sont de nature à renforcer le dispositif juridique en vigueur relatif à ladisponibilité des
produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux et à pallier à l’absence de sanctions financières à l’encontre des
établissements pharmaceutiques défaillants en termes notamment, d’exécution des programmes d’importation et de
fabrication des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux pour lesquels ils s’engagent et ce, à l’instar des
dispositions législatives similaires instaurées à l’échelle internationale.
Il importe de rappeler que le Ministère de l’Industrie Pharmaceutique, a mis en place la politique nationale
pharmaceutique visant la promotion de la fabrication locale à même de garantir la sécurité pharmaceutique nationale,
la réduction de la facture d’importation par la régulation des produits importés en complément à ceux issus de la
fabrication nationale, et ce, sans atteinte à la disponibilité.
Ainsi, le projet d’article proposé vise à compléter le dispositif législatif et réglementaire relatif à laveille à la
disponibilité des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux, dont l’application relève des attributions du
ministère chargé de l’industrie pharmaceutique.
Article 62
Le recouvrement de la taxe foncière et de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères constatées, au titre des quatre
exercices antérieurs à l’année 2023, est pris en chargepar le receveur des impôts du lieu de situation du bien.
Exposé des motifs :
La mission de recouvrement de la taxe foncière et de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères était assurée avant
l’année 2023 par les trésoriers communaux, alors que l’établissement de ces deux taxes est assuré par les services
fiscaux.
Dans le cadre de l’unification des missions d’assiette et de recouvrement de ces deux taxes, il estproposé de transférer
la compétence de recouvrement des taxes en question, au receveur des impôts du lieu de situation des biens.
Cette mesure s’inscrit, par ailleurs, dans le cadre des mesures de simplification de déclaration etde paiement de ces
deux taxes.
De même, il est proposé dans le cadre de cette mesure, le transfert au receveur des impôts la compétence de recouvrement
des rôles relatifs aux quatre années antérieures à l’année 2023.
Article 63
Les dispositions de l’article 51 de la loi n° 04-21 du 29 décembre 2004 portant loi de finances pour 2005, modifiées
et complétées par l’article 109 de la loi n° 20-16 du 31 décembre 2020, portant loi de finances pour l’année 2021 sont
modifiées et rédigées commesuit :
Article 51
La redevance …. (sans changement jusqu’à)…. est affecté à hauteur de 20 % au profitde la chambre algérienne de la
pêche et de l’aquaculture et les chambres de pêche et d’aquaculture de wilayas et inter-wilayas.
Les montants alloués à cette redevance …. (sans changement jusqu’à)…. comme suit :
- 2,5 % au profit de la chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture ;
- 1% au profit de chaque chambre de pêche et d’aquaculture de wilaya;
- 0,5% au profit de chaque chambre de pêche et d’aquaculture inter wilaya. »
Exposé des motifs :
Cette proposition de mesure vise la modification des dispositions de l’article 51 de la loi n° 04-21 du 29
décembre 2004 portant loi de finances pour 2005, modifiées et complétées, à l’effet de :
- lever l’ambigüité concernant la rédaction en langue nationale ou l’erreur s’est glissée, et ceen supprimant le terme
« ‫» التمنة الحمراء‬, du fait que dans la version française il a été mentionné « grands migrateurs halieutiques », et que
la redevance due au titre de la pêcheau thon rouge est fixée et encadrée par les dispositions de l’article 55 de la loi de
finances pour 2006, modifié et complété ;
- modifier la dénomination des chambres (la forme seulement et non pas la répartition de laquote-part).
Article 64
Il est autorisé au Trésor, la prise en charge des intérêts pendant la période de différé et la bonification à hauteur de
100% du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques publiques dans le cadre de la réalisation d’une tranche
supplémentaire de 15.000 logements detype location-vente au titre de 2023.
Exposé des motifs:
Dans le sillage des dispositions de la loi de finances consacrant la prise en charge du taux d’intérêt ainsi que la
bonification de ce taux par le Trésor, pour les programmes de logements de type location-vente, dont la dernière en
ligne, celle de 2022 à travers son article 171, le présent projet s’inscrit dans le cadre d’une poursuite régulière des
financements temporaires garantis par l’Etat, rendant nécessaire l’introduction de la disposition susvisée au titre de la
loi de finances pour 2023 et ce, au profit d’une tranche additionnelle d’une consistance de 15.000.
Pour rappel, ces tranches s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du Gouvernement au titre
quinquennat 2020-2024, qui a prévu, dans la composition du un (01) million de logement, un programme additionnel
de logement en location-vente d’une consistance de 40.000 unités pour la résorption d’un besoin enregistré et non
encore satisfait auprofit de souscripteurs retenus mais n’ayant toujours pas pu payer la 1ère tranche, faute de
programme, dans le cadre de la réalisation de la 4ème tranche de 120.000 logements de type location-vente (AADL).
Article 65
Les dispositions de l’article 57 de la loi n° 20-07 du 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article. 57
Est autorisé le dédouanement …..(sans changement jusqu’à)…….. à usages spéciaux.
Est autorisé également, le dédouanement pour la mise à la consommation, des chaines et équipements de production
utilisés, ainsi que des équipements et matériels agricoles de moins de cinq (05) ans.
Les modalités d’application du dernier alinéa sont définies par voie réglementaire.»
Exposé des motifs :
La modification de ce dispositif intervient dans le cadre de la simplification des conditions et modalités d’octroi de
l’autorisation de dédouanement des chaines et équipements de production.
A cet égard, la présente proposition de mesure vise à autoriser l’importation des chaines et équipements de production
utilisés au lieu de ceux rénovés, tels que prévu actuellement par la législation en vigueur.
Par ailleurs, il est proposé, également, d’autoriser l’importation des équipements et matériels agricoles de moins de cinq
(05) ans, à l’effet de satisfaire les besoins du marché local, répondreà la politique de mécanisation agricole et relever les
défis qu’impose la conjoncture internationale en matière de sécurité alimentaire.
Toutefois, cette proposition de mesure nécessite, pour sa mise en œuvre et pour un meilleur encadrement du dispositif, le
recours à un texte règlementaire
Article 66
Les dispositions de l’article 110 de la loi n° 19-14 du 14 Rabie Ethani 1441 correspondant au 11 décembre 2019
portant loi de finances pour 2020, modifiées, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 110.
Est autorisé le dédouanement pour la mise à la consommation, des véhicules de tourisme d’occasion et utilitaires électriques
et ceux à moteur à piston à allumage par compression (essence) ou hybrides (essence et électrique) de moins de trois (3) ans
importés par les particuliers résidant, une (1) fois tous les trois (3) ans pour leur usage personnel, sur leur devise propre.
Le dédouanement de ces véhicules est effectué avec paiement de la totalité des droits et taxes exigibles, en vertu du
droit commun comme suit :
- pour les véhicules électriques, avec réduction de 80% du montant total de ces droits et taxes ;
- pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) ou hybrides (essence et
électrique) ;
- d’une cylindrée n’excédant pas 1800 cm3 avec réduction de 50% du montant total de ces droits et taxes ;
- d’une cylindrée supérieure à 1800 cm3 avec réduction de 20% du montant total de ces droits et taxes.
Les véhicules importés à l’état usagé ............................. (le reste sans changement) ............................ ».
Exposé des motifs :
La présente mesure vise à simplifier la procédure d’importation des véhicules de tourisme de moins de trois (3) ans,
en supprimant la condition de limitation de cette importation, une (1) fois tous les trois (3) ans et celle relative au
paiement au débit d’un compte devises, ouvert en Algérie.
Ainsi, il est proposé l’autorisation de dédouanement pour la mise à la consommation, avec paiement des droits et taxes
relevant du régime de droit commun, des véhicules de tourisme demoins de trois (3) ans, importés par les particuliers
résidents, pour leur usage personnel, sur leurs devises propres.
Article 67 LF 2023
L’article 94 de la loi n° 08-15 du 17 Rajab 1429 correspondant au 20 juillet 2008 fixant les règles de mise en
conformité des constructions et leur achèvement, est modifié et rédigé comme suit :
Article 94
Sont prorogées les procédures de réalisation de mise en conformité des constructions en vue de leur achèvement,
conformément aux dispositions de l’article 94 (alinéa 1er) de la loi n° 08-15 du 17 Rajab 1429 correspondant au 20 juillet
2008 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur
achèvement au 31 décembre 2023 ».
Article 68 LF 2023
Conformément à la législation et à la réglementation en vigueur il est fait cession, au profit des administrations et
établissements publics en vue de l’exploitation, des véhicules confisqués en bon état de circulation, et ce, en application des
décisions judiciaires définitives et dont l’année de mise en circulation a été définie par l’expert des mines.
Lorsque ces véhicules sont hors d’usage, ils sont envoyés à la casse. En aucun cas ils ne peuvent être vendus.
Il est procédé à la vente des véhicules qui s’avèrent hors d’usage au profit des sociétés de récupération dans le but de les
détruire.
TROISIÈME PARTIE
CHAPITRE IV
Dispositions relatives à la comptabilité publique et à
l’exécution et au contrôle des recettes et des dépenses publiques
(Pour mémoire)

CHAPITRE IV
Section 1
Comptes spéciaux du Trésor

Article 69
L’annexe I de l’article 21 de la loi n° 82-14 du 30 décembre 1982 portant loi de finances pour 1983, modifiée et
complétée, est modifiée, complétée et rédigée comme suit :
L’intitulé du compte spécial du trésor n° 304-404 devient « Prêts aux entreprises et organismespublics » au lieu de «
Prêts aux entreprises économiques ».
Les modalités d’application du présent article seront précisées, en tant que de besoin, par voie réglementaire. »
Exposé des motifs :
Le Trésor, et conformément à la législation en vigueur, est habilité à accorder des prêts et avances au profit de divers
et à certains secteurs tel que prévu par la nomenclature des comptesdu Trésor en vigueur.
Il s’agit notamment des prêts à l’habitat, des prêts au secteur économique, des prêts au secteur agricole, ainsi que des
prêts aux gouvernements étrangers.
Cependant, et dans le cadre de ses interventions financières, le Trésor se trouve confronter à laprise en charge, sur le
plan comptable, des décisions des pouvoirs publics portant l’octroi des prêts sur ressources du Trésor à certaines entités à
l’instar de la Caisse Nationale des Retraites (CNR), dont les activités ne sont pas prévues par la nomenclature des comptes
du Trésor suscitée.
A cet effet, pour permettre aux services du Trésor de prendre en charge le financement de ces activités, conformément
à l’article 42 de la loi organique n° 18-15 du 2 septembre 2018 relativeaux lois de finances, il est proposé d’insérer
dans l’APLF 2023, un projet d’article portant modification de l’intitulé du compte spécial du Trésor n° 304-404 intitulé
« Prêts aux entrepriseséconomiques » qui deviendra « Prêts aux entreprises et organismes publics ».
Ce projet d’article est de nature à permettre une certaine flexibilité et souplesse dans l’imputation comptable des prêts
accordés par le Trésor aux entreprises et organismes publics.
Article 70
Les dispositions de l’article 120 de la loi n°16-14 du 28 Rabie El Aouel 1438 correspondant au 28 décembre 2016
portant loi de finances pour 2017, modifiées et complétées par les dispositions de l’article 180 de la Loi n° 21-16 du
25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
Article 120
Il est ouvert dans les écritures du trésor un compte d’affectation spéciale n°302-145intitulé « Fonds de gestion des
opérations d’investissements publics ».
Ce compte retrace (sans changement jusqu’à) la loi de finances complémentaire pour 2000.Les ministres et les
responsables des institutions publiques sont ordonnateurs de ce compte.
Les Walis demeurent, à titre exceptionnel et dérogatoire, ordonnateurs de ce compte pour lesopérations lancées, inscrites à
leur indicatif antérieurement au 31/12/2022 jusqu’à leur clôture.
Les ordonnateurs des dépenses d’investissement doivent………………. (Le reste sanschangement).
Le paiement des dépenses des opérations d’investissements publics est pris en charge dans lalimite des crédits de
paiement disponibles.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire. »
Exposé des motifs :
L’article 89de la loi organique n°18-15 du 22 Dhou El Hidja 1439 correspondant au 2 septembre 2018, modifiée et
complétée, relative aux lois de finances a stipulé que « la loi de finances afférente à l’année 2023 est la première
préparée et exécutée conformément aux dispositions de la présente loi organique ».
Pour rappel, cette nouvelle loi organique, qui a introduit le principe de la budgétisation par programme, confère la
responsabilité de la gestion des portefeuilles de programmes aux ministres et responsables des institutions publiques
qui seront désormais les seuls chargés de l’exécution des opérations d’investissement de l’Etat.
Par ailleurs et au plan conceptuel, il est fait désormais référence, aux termes de cette nouvelle loi organique, au
concept de « dépenses d’investissement », objet du titre 3 de la classification par nature économique des dépenses.
Sur un autre chapitre, il subsiste un programme en cours « PEC » conséquent, inscrit antérieurement au 31/12/2022 à
l’indicatif des walis au titre du programme sectoriel déconcentré -PSD-, dont les modalités de prise en charge ont été
fixées par les textes régissant la transition vers l’entrée en vigueur, dès le 1er janvier 2023, de la nouvelle loi organique.
Il s’agit, en particulier, de la circulaire n°5959 du 07aout 2022 expliquant les conditions et modalités de gestion des
crédits du programme en cours (PEC) arrêté au 31/12/2022 au titre duPSD, qui a donné la possibilité aux wali d’assurer
la poursuite de l’exécution des opérations inscrites à leur indicatif qui ont connu un début d’exécution (opérations
lancées).
A cet effet, il parait opportun d’apporter des modifications aux dispositions de l’article 120 de laloi de finances
pour 2017, modifié et complété, régissant le compte d’affectation spéciale n°302-145 intitulé « Fonds de gestion
des opérations d’investissements publics inscrites au titre du budget d’équipement de l’Etat et de
développement des régions du Sud et des Hauts-Plateaux »en vue de :
- les mettre au diapason de la nouvelle logique édictée par la loi organique n°18-15 du 22 Dhou El Hidja 1439
correspondant au 2 septembre 2018, modifiée et complétée, relativeaux lois de finances, notamment au plan des concepts
(investissement au lieu de budget d’équipement de l’Etat) ;
- instituer une dérogation aux walis afin de leur permettre d’achever les opérationsinscrites à leur indicatif qui ont déjà
connu un début d’exécution (opérations lancées), avant l’entrée en vigueur de cette nouvelle loi organique.
Aussi, le présent projet d’article a pour objet de modifier et de compléter les dispositions de l’article 120 de la
loi de finances pour 2017, modifié et complété par les dispositions de l’article180 de la Loi de Finances pour
2022 régissant le CAS n°302-145 suscité à l’effet de :
- Modifier la dénomination de ce CAS, qui portera désormais l’intitulé de « Fonds de gestion des opérations
d’investissements publics » ;
- Conférer, en règle générale, la qualité d’ordonnateur de ce CAS aux Ministres et responsables des institutions
publiques, chargés des portefeuilles de programmes ;
- Garder, à titre exceptionnel et dérogatoire, la qualité d’ordonnateur du compte en question pour les Walis au titre des
opérations inscrites à leur indicatif antérieurementau 31/12/2022 qui ont connu un début d’exécution jusqu’à leur
achèvement et clôture.
Article 71
Les dispositions de l’article 183 de la loi n° 21-16 du 25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30 décembre 2021
portant la loi de finances pour 2022, sont modifiées et rédigées commet suit :
Article 183
Continueront à fonctionner, les comptes d’affectation spéciale désignés ci-après
............................ (sans changement jusqu’à)
- Compte d’affectation spéciale n° 302-150 intitulé « Fonds d’appui et de développement de l’écosystème « start-up » ;
- Continuera à fonctionner le compte d’affectation spéciale n° 302-138 intitulé « Fonds de lutte contre le
cancer » jusqu’au 31 décembre 2023 ;
.................................................... (le reste sans changement)........................................................... »
Article 72 LF 2023
Les dispositions de l’article 92 de la loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437 correspondant au 30 décembre 2015
portant loi de finances pour 2016, modifiée, conformément aux dispositions de l’article 129 de la loi n° 16-14 du 28
Rabie El Aouel 1438 correspondant au 28 décembre 2016 portant loi de finances pour 2017, modifiée, conformément
à l’article 71 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441 correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances
complémentaire pour 2020, modifiée, conformément aux dispositions de l’article 165 de la loi n° 20-16 du 16
Joumada El Oula 1442 correspondant au 31 décembre 2020 portant loi de finances pour 2021, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
Article 92
Il est ouvert dans les écritures du Trésor public un compte d’affectation spéciale n° 302-144 intitulé « Fonds de solidarité
pour les ressortissants décédés à l’étranger ».
Le compte retrace :
En recettes :
................................................................ (sans changement) ......................................................
En dépenses :
- La prise en charge des frais de rapatriement des corps des ressortissants décédés à l’étranger.
.................................................... (le reste sans changement)...........................................................
CHAPITRE IV
Section 2
Dispositions diverses applicables aux opérations financières de
l’Etat
(Pour mémoire)

QUATRIÈME PARTIE
ÉTATS DE LA LOI DE FINANCES

Etat « A » relatif aux recettes, décomposé recette par recette


En milliers de DA APLF 2023 2 024 2 025
1-Impositions de toute nature 6 529 208 630 6 783 819 473 7 018 146 141
A- Recettes fiscales 3 230 729 944 3 374 251 461 3 515 936 737
1.1 Impôts sur le revenu 1 437 754 596 1 512 729 824 1 580 895 831
1.2 Impôts sur le capital 48 498 574 49 953 532 51 452 138
1.3 Impôts sur la consommation 1 333 841 498 1 392 276 095 1 450 679 428
1.4 Droits de douanes et assimilés 356 276 355 361 328 830 371 359 624
1.5 Autres impositions et taxes 51 730 870 55 282 569 58 815 493
1.6 Produits des amendes 2 628 050 2 680 611 2 734 224
B-Fiscalité des hydrocarbures : 3 298 478 686 3 409 568 013 3 502 209 404
2-Revenus des domaines de l'Etat 63 399 215 64 033 207 64 673 539
2.1 Droits et redevances 14 852 248 15 000 770 15 150 778
2.2 Revenus de location et d'exploitation 18 209 805 18 391 903 18 575 822
2.3 Produit de cession d'actifs mobiliers et 14 301 802 14 444 820 14 589 268
immobiliers
2.4 Produit des prestations administratives 550 834 556 342 561 905
2.5 Autres droits et revenus 15 484 526 15 639 372 15 795 765
3-Revenus des participations financières 1 111 400 000 1 130 450 000 1 141 450 000
de l'Etat
3.1 Produit des dividendes des banques etdes 871 400 000 890 450 000 901 450 000
établissements financiers
3.2 Produit des dividendes des 150 000 000 150 000 000 150 000 000
établissements non financiers
3.3 Autres prélèvements et revenus desactifs 90 000 000 90 000 000 90 000 000
financiers
4-Rémunération de services rendus par 0 0 0
l'Etat et les redevances
5-Produits divers du budget 130 000 000 130 000 000 130 000 000
6- Produits exceptionnels divers 0 0 0
7- Fonds de concours, dons et legs 50 000 50 000 50 000
8-Intérêts et produits provenant de 7 500 000 7 500 000 7 500 000
prêts, avances et placements de l'Etat
Total des recettes 7 841 557 845 8 115 852 681 8 361 819 680
Etat « B » relatif aux crédits ouverts pour l’année répartis par ministère ou institution publique et par programme et
par dotation, retraçant les autorisations d’engagement etles crédits de paiement ouverts
En Milliers DA
Portefeuille de programme/ programme AE CP

Présidence de la République 88 442 286 57 482 286


Activité de la Présidence de la République 8 180 477 8 154 677
Coordination de l'Activité Juridique et 772 389 772 389
Gouvernementale
Médiation de la République 1 125 245 1 125 245
Coopération Internationale 69 156 000 36 156 000
Administration Générale 9 208 175 11 273 975
Services du Premier Ministre 42 081 123 64 534 123
Activité du Premier Ministre 32 858 980 32 960 980
Activité spatiale 7 394 000 29 728 000
Fonction publique et réforme administrative 1 828 143 1 845 143
Défence Nationale 3 186 000 000 3 186 000 000
Finances 2 781 323 797 2 777 408 634
Tresor et gestion comptable 904 966 843 902 996 501
Impôts 68 781 361 68 294 822
Budget 16 709 716 16 184 097
Domaine national 21 895 880 20 231 244
Douanes 26 331 390 26 100 863
Inspection des finances 1 038 269 1 038 269
Administration generale 65 600 338 66 562 838
Montant non assigné 1 676 000 000 1 676 000 000
Affaires Etrangères et Communauté Nationale àl'Etranger 50 524 254 49 759 254

Activité diplomatique et consulaire 35 226 794 34 176 794


Administration générale 15 297 460 15 582 460
Intérieur, Collectivités Locales et Aménagement du 1 002 290 929 1 006 766 129
Territoire
Circulation des personnes et des biens 4 579 253 5 940 053
Soutien aux Collectivités locales 450 129 074 450 129 074
Aménagement du Territoire 399 688 617 688
Sûreté Nationale 373 595 080 375 627 180
Protection Civile 76 688 737 79 262 337
Transmissions Nationales 8 770 932 10 670 932
Administration Générale (MICLAT) 88 128 165 84 518 865
Justice 130 183 381 128 210 881
Activité judiciaire 79 627 421 72 958 421
Administration Penitentiaire 49 902 411 53 745 911
Repression de la corruption 164 630 164 630
Administration generale 488 919 1 341 919
Energie et Mines 269 772 883 182 314 313
Electricité, gaz et énergies nouvelles 194 512 045 107 053 475
Mines 3 710 422 3 710 422
Compensation au titre du dessalement de l'eau de mer 63 155 530 63 155 530
Maitrise de l'Energie et Energies Renouvelables 5 740 350 5 740 350
raccordées au réseau électrique national
Administration Générale 2 654 536 2 654 536
Moudjahidine et Ayants Droit 231 866 156 232 523 056
Patrimoine historique et culturel 1 186 282 1 602 282
Pensions 193 878 290 193 878 290
Protection sociale 35 565 556 35 765 556
Adminstration générale 1 236 028 1 276 928
Affaires Religieuses et des Wakfs 39 999 125 42 137 228
Orientation religieuses et culture islamique 27 896 329 29 434 423
Formation et enseignement coranique 8 799 824 8 931 816
Administration générale 3 302 973 3 770 990
Education Nationale 1 183 869 274 1 170 069 685
Enseignement de base 873 252 557 868 379 144
Enseignement secondaire 297 447 435 285 750 190
Formation 7 919 831 8 020 831
Vie scolaire et transferts sociaux 3 281 602 6 818 784
Administration générale 1 967 850 1 100 737
Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique 493 693 133 536 493 133
Enseignement et formation supérieurs 325 292 824 350 957 739
Recherche scientifique et développement 21 982 366 24 872 366
technologique
Vie estudiantine 145 747 014 159 772 100
Administration générale 670 929 890 929
Formation et Enseignement Professionnels 86 931 697 91 711 697
Formation Professionnelle 80 490 029 83 326 529
Enseignement Professionnel 1 799 855 2 025 855
Administration Générale 4 641 813 6 359 313
Culture et Arts 23 263 291 26 933 801
Arts et Lettres 15 998 991 18 181 854
Patrimoine culturel 6 151 114 7 504 617
Administration générale 1 113 185 1 247 329
Jeunesse te des Sports 82 712 017 85 382 633
Jeunesse 22 846 335 22 777 464
Sports 36 029 522 39 807 993
Administration Générale 23 836 160 22 797 176
Numérisation et Statistiques 1 077 420 4 395 420
Développement de la Numérisation 76 014 76 014
Système national statistique 865 322 4 183 322
Administration Générale 136 085 136 085
Poste et Télécommunications 15 229 217 14 579 217
Développement des services postaux 8 790 137 8 790 137
Développement des télécommunications 443 398 1 143 398
Edification de la société algérienne de l'information 78 617 78 617
Administration Générale 5 917 065 4 567 065
Solidarité Nationale, Famille et condition de la Femme 143 093 626 143 420 326
Personnes Handicapées 56 679 501 56 979 501
Famille et condition de la femme 10 258 230 10 258 230
Développement social et action humanitaire 68 897 632 68 899 632
Administration générale 7 258 263 7 282 963
Industrie 4 249 898 7 796 748
Compétitivité et Développement Industriels 1 313 982 1 709 582
Appui à l'investissement 1 274 817 4 426 067
Administration Générale 1 661 100 1 661 100
Agriculture et Développement Rural 617 991 827 618 172 610
Agriculture et développement rural 588 375 889 589 523 431
Forêts 24 171 183 22 413 448
Administration Générale 5 444 755 6 235 731
Habitat, Urbanisme et Ville 471 677 575 461 785 441
Logement 313 298 697 283 378 902
Urbanisme et aménagement 77 419 951 70 656 851
Ville et Villes nouvelles 2 916 526 42 131 288
Equipement public 77 070 717 64 088 717
Administration générale 971 683 1 529 683
Commerce et Promotion des Exportations 59 717 071 63 838 071
Régulation et Promotion de la Concurrence 39 839 000 39 839 000
Protection du Consommateur 14 897 665 14 608 665
Encadrement des Echanges Commerciaux etPromotion 1 392 000 1 392 000
des Exportations
Administration Générale 3 588 406 7 998 406
Communication 20 482 859 22 642 859
Médias et Communication institutionnelle 20 195 175 22 095 175
Administration Générale 287 684 547 684
Travaux Publiques, Hydraulique et Infrastructures deBase 282 251 780 464 254 107

Infrastructure routière et autoroutière 140 349 254 197 733 055


Infrastructures aéroportuaires 2 284 914 8 042 914
Infrastructures maritimes 2 030 973 6 390 973
Mobilisation des ressources en eau et de la sécurité 39 089 068 76 709 380
hydrique
Approvisionnement en eau potable te industrielle 59 208 033 94 895 096
Hydraulique agricole 6 370 116 9 532 673
Assainissement et protection du milieu naturel 21 036 695 58 479 277
Administration générale 11 882 727 12 470 738
Transports 103 334 548 206 771 913
Mobilite et logistique 95 527 823 193 167 473
Marine marchande et ports 389 602 459 602
Aéronautique et météorologie 5 695 545 11 351 356
Administration générale 1 721 579 1 793 483
Tourisme et Artisanat 4 375 926 4 678 926
Tourisme 1 636 648 1 899 648
Artisanat et métiers 862 747 882 747
Administration générale 1 876 531 1 896 531
Santé 672 240 259 681 339 676
Prévention et soins 658 091 461 659 855 878
Formation dans le domaine de la santé 6 642 164 11 305 164
Administration générale 7 506 634 10 178 634
Travail de l'Emploi et de la Sécurité Sociale 1 021 416 351 1 021 557 583
Inspection Générale du Travail 2 384 076 2 467 952
Soutien et promotion de l’emploi 692 673 092 692 730 448
Système de protection sociale 325 849 123 325 849 123
Administration générale 510 060 510 060
Relations avec le Parlement 467 504 467 504
Renforcement des relations entre le Gouvernement etle 81 912 81 912
Parlement
Administration générale 385 592 385 592
Environnement et Energies Renouvelables 6 695 212 9 880 212
Environnement et développement durable 1 556 985 4 741 985
Energies renouvelables 3 157 363 3 157 363
Administration Générale 1 980 865 1 980 865
Pêche et Productions Halieutiques 6 676 999 4 834 560
Pêche maritime 642 334 584 331
Aquaculture 378 788 326 886
Contrôle des activités et de la qualité des produits dela 2 599 181 778 647
pêche et de l’aquaculture
Administration générale 3 056 696 3 144 696
Industrie Pharmaceutique 453 594 453 594
Dévloppement et Promotion de l'Industrie 255 702 255 702
Pharmaceutique en Algerie
Administration Générale 197 892 197 892
S/Total Portefeuilles de programmes des Ministères 13 124 385 012 13 368 595 621
Académie Algérienne des Sciences et des Technologies 166 400 166 400
Promouvoir le développement national durable par les 166 400 166 400
sciences et les technologies
Cour Constitutionnelle 977 000 1 002 416
Cour Constitutionnelle 977 000 1 002 416
Conseil National Economique, Social etEnvironnemental 800 000 800 000

Dialogue, concertation et évaluation dans le domaine 800 000 800 000


Economique, Social et Environnemental
Conseil National de la Recherche Scientifique et des 145 000 145 000
Technologiques
Développement de la recherche scientifique et 145 000 145 000
technologique
Conseil d'Etat 1 282 000 1 282 000
Régulation de l'activité des juridictions administratives 1 282 000 1 282 000
et compétences consultatives
Cour Suprême 3 419 000 3 819 000
Contrôle et évaluation des décisions judiciaires et 3 419 000 3 819 000
l'unification de la jurisprudence
Conseil Supérieur de la Langue Arabe 160 000 160 000
Promotion et généralisation de la langue Arabe 160 000 160 000
Conseil Supérieur de la Magistrature 102 200 102 200
Indépendance de la justice 102 200 102 200
Haute Autorité de Transparence, de Prévention et deLutte 162 000 162 000
Contre la Corruption
Prévention et lutte contre la corruption 162 000 162 000
Organe National de la Protection et de la Promotion de 122 000 122 000
l'Enfance
Protection et promotion des droits de l'enfant 122 000 122 000
Autorité Nationale Indépendante des Elections 1 653 000 1 653 000
Organisation et contrôle du processus électoral et 1 653 000 1 653 000
référendaire.
Cour des Comptes 1 385 000 1 409 129
Contrôle du patrimoine et des fonds publics 1 385 000 1 409 129
Haut Conseil Islamique 165 000 165 000
Promotion des prescription religieuses islamiques 165 000 165 000
Observatoire National de la Société Civile 197 000 235 700
Promotion de la société civile. 197 000 235 700
Conseil National des Droits de l'Homme 237 000 237 000
Droits de l'Homme 237 000 237 000
Conseil de la Nation 3 500 000 4 110 441
Législation et contrôle de l'action du Gouvernement. 3 500 000 4 110 441
Assemble Populaire Nationale 7 500 000 8 000 000
Législation et contrôle de l'action du Gouvernement. 7 500 000 8 000 000
Conseil Superieur de la Jeunesse 150 000 150 000
Promotion de la jeunesse 150 000 150 000
Commission de Contrôle des Opérations dePrivatisation 35 000 35 000

Administration générale
Portefeuilles de programmes des InstitutionsPubliques 22 157 600 23 756 286

TOTAL 13 146 542 613 13 392 351 907


MONTANT A REPARTIR 113 525 400 113 525 400
TOTAL GENERAL 13 260 068 013 13 505 877 307
Etat « C » retraçant la liste et le contenu des comptes spéciaux du Trésor par catégorie

1. Comptes de commerce

N° Compte Intitulé
301005/000 Parcs à matériels des directions des travaux publics
301006/000 Parcs à matériels des directions de L'hydraulique
301011/000 Acquisition de biens immobiliers et fonds de commerce préemptés par L'Etat

2. Comptes d'affectation spéciale

302 020 000 Fonds de solidarité des collectivités locales


302 041 000 Fonds de compensation des frais de transports
302 042 000 Fonds de calamités naturelles et de risques technologiques majeurs
302 050 000 Fonds national du logement
302 061 000 Dépenses en capital
302 069 000 Fonds spécial de solidarité nationale
302 078 000 Fds de revenus complémentaires en fav du personnel de l'administration fiscale(FRC)
302 079 000 Fonds national de l'eau potable
302 087 000 Fonds national de soutien à l'emploi des jeunes
302 096 000 Fonds pour les urgences et les activités de soins médicaux
302 103 000 Fonds de régulation des recettes
302 122 000 Fonds de revenus complémentaires en faveur du personnel des enquêteséconomiques et
de la répression des fraudes
302 125 000 Fonds spécial pour le développement des transports publics
302 131 000 Fonds national pour les énergies renouvelables
302 137 000 Fonds national de soutien à l’investissement pour l'électrification et la distribution
publique du gaz
302 138 000 Fonds de lutte contre le cancer
302 139 000 Fonds national de développement agricole
302 140 000 Fonds national de développement rural
302 144 000 Fonds de solidarité pour la communauté algérienne
302 145 000 Compte de gestion des opérations d'investissement publics incrites au titre du budget
d'equipement de l'Etat
302 147 000 Amelioration des moyens de recouvrement des frais de justice et des amendes pénales
302 148 000 Fonds national pour la préparation des athlètes d'élite et de haut niveau en prévisiondes
dix-neuvième jeux méditerranées d'Oran prévus en 2021
302 151 000 Fonds national d'aide au développement de la pêche et de l'aquaculture
302 152 000 Fonds des avoirs et bien confisqués ou récupérés dans le cadre des affaires de lutte
contre la corruption
3. Comptes prêts et avance

N° Compte Intitulé
303006/001 Avances aux services d'assistance médico-social
303503/000 Avances sans intérêts au profit de divers
303508/001 Avances au compte P et T ( convention de lausane )
303508/002 Avances au trésor francais ( convention du 08/08/1974 )
304005/005 Prêts à la C.N.L ( programme location - vente )
304007/004 Fonds mis à la disposition de la CNEP pour le financement rétrocédés sous forme deprêts
aux OPGI
304403/001 Prêts directs
304403/002 Prêts intergouvernementaux
304404/000 Prêts aux entreprises économiques
304408/000 Restructuration financière des entreprises publiques et autogérées
304410/000 Prêts pour le financement des investissements planifiés des unités économiques
locales
304603/000 Prêts aux fonctionnaires pour achat de véhicules
304609/001 Algérie poste
304609/002 Algérie télécom
304900/000 Prêts aux gouvernements étrangers
304902/001 Prêts au gouvernement de la République du Soudan ( Accord : 02/11/1967 ) , Prêt en
espèce
304904/002 Prêts au gouvernement de la République du Guiné ( Accord : 15/05/1965 ), Prêt en
nature
304907/001 Prêts à la République Malgache , Prêt en espèce
304916/001 Prêts à la République Démocratique de Somalie( Accord : 13/09/1977 ) , Prêt en
espèce
304920/001 Prêts à la République Démocratique Malgache ( Accord : 04/11/1979 ) , Prêt en
espèce
Etat « D » retraçant l’équilibre budgétaire, financier et économique
(Pour mémoire)
Etat « E » retraçant la liste des impôts et autres impositions, et leurs produits, affectés àl’Etat et aux collectivités
territoriales ainsi que ceux affectés indirectement à ces dernières par le biais des organismes visés à l’article 13 de la
loi organique 18-15, modifiée et complétée

I
LES IMPOTS ET TAXES AFFECTES PARTIELLEMENT AUX COLLECTIVITESLOCALES
En millions de DA
Taux et montant d’Affectation
Produit
Etat et Commu Wilaya CSGCL Total
Fonds ne
TVA intérieure hors DGE 75% 10% 15% 100%
Réalisations 2021 99 031 13 204 19 806 132 041
Prévisions de clôture 2022 108 723 14 496 21 745 144 964
Prévisions 2023 110 897 14 786 22 180 147 863
TVA intérieure DGE 75% 25% 100%
Réalisations 2021 239 379 79 793 319 172
Prévisions de clôture 2022 276 885 92 295 369 180
Prévisions 2023 282 423 94 141 376 564
TVA douane hors postes frontaliers 85% 15% 100%
terrestres
Réalisations 2021 477 140 83 375 560 815
Prévisions de clôture 2022 520 177 91 796 611 973
Prévisions 2023 530 581 93 631 624 212
TVA douane postes frontaliers 85% 15% 100%
terrestres
Réalisations 2021 4624 816 5440
Prévisions de clôture 2022 5123 904 6027
Prévisions 2023 5 225 923 6 148
Impôt Forfaitaire Unique (IFU) 49,75% 40,25% 5% 5% 100%
Réalisations 2021 13 230 10 704 1330 1330 26 594
Prévisions de clôture 2022 13 986 11 315 1406 1406 28 113
Prévisions 2023 14 266 11 541 1 434 1434 28 675
IRG /Revenu Foncier 50% 50% 100%
Réalisations 2021 5294 5294 10 588
Prévisions de clôture 2022 5 231 5231 10 462
Prévisions 2023 5 283 5 283 10 566
Taxe Sanitaire sur les 15% 85% 100%
Viandes (intérieur)
Taxe Sanitaire sur les 100% 100%
Viandes (importation)
Impôt sur la fortune 70% 30% 100%
Réalisations 2021 22 10 32
Prévisions de clôture 2022 7 3 10
Prévisions 2023 7 3 10
Vignette sur les Véhicules 20% 80% 100%
Automobiles
Réalisations 2021 1689 6754 8443
Prévisions de clôture 2022 2 705 10 820 13 525
Prévisions 2023 2 705 10 820 13 525
Taxe chargements prépayés (art 99% 1% 100%
70 LF 2018)
Réalisations 2021 15 460 156 15 616
Prévisions de clôture 2022 16 242 164 16 406
Prévisions 2023 16 258 164 16 422
II
LES IMPOTS ET TAXES AFFECTES EN TOTALITE AUX COLLECTIVITESLOCALES

En millions de DA
Produit Taux et montant d’Affectation
Communes wilaya CSGCL Total
Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP) 66% 29% 5% 100%
Réalisations 2021 136 541 59 995 10 344 206 880
Prévisions de clôture 2022 114 200 50 179 8 651 173 030
Prévisions 2023 115 342 50 680 8 738 174 760
Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties et 100% 100%
Non Bâties (TFPB et NB)
Réalisations 2021 2257 2257
Prévisions de clôture 2022 1266 1266
Prévisions 2023 1 291 1 291
Taxe d’Enlèvement des Ordures 100% 100%
Ménagères (TEOM)
Réalisations 2021 635 635
Prévisions de clôture 2022 302 302
Prévisions 2023 308 308
Taxe d’Habitation 100% 100%
Réalisations 2021 / /
Prévisions de clôture 2022 7976 7976
Prévisions 2023 8 096 8 096
Taxe de Séjour 100% 100%
Réalisations 2021 / /
Prévisions de clôture 2022 314 314
Prévisions 2023 319 319
III
PRODUITS DE LA FISCALITE MINIERE AFFECTES AUXCOLLECTIVITES LOCALES
En millions de DA
Produit Taux et Montant d’Affectation
Etat CommuneWilaya CSGCL Total
Taxes minières
Droit d'établissement d'acte autorisation de 100% 100%
wilaya
Réalisations 2021 69 69
Prévisions de clôture 2022 38 38
Prévisions 2023 39 39
Droit d'établissement d’acte produits miniers 100% 100%
Réalisations 2021 74 74
Prévisions de clôture 2022 80 80
Prévisions 2023 81 81
Taxe superficiaire annuelle autorisation de 30% 70% 100%
wilaya
Réalisations 2021 6 13 19
Prévisions de clôture 2022 37 85 122
Prévisions 2023 38 86 124
Taxe superficiaire annuelle produits miniers 50% 50% 100%
Réalisations 2021 23,5 23,5 47
Prévisions de clôture 2022 44 44 88
Prévisions 2023 45 45 90
Redevance d’extraction 80% 20% 100%
Réalisations 2021 3340 835 4175
Prévisions de clôture 2022 3404 852 4256
Prévisions 2023 3456 864 4320
Droit d’adjudication 60% 40% 100%
Réalisations 2021 572 581 953
Prévisions de clôture 2022 1018 678 1696
Prévisions 2023 1033 688 1721
IV
IMPOSITIONS FISCALES ECOLOGIQUES AFFECTEES AUX COLLECTIVITESLOCALES

En millions de DA
Produit Taux et Montant d’Affectation
Etat Commune Wilaya CSGCL CAS * Total
Taxe sur les huiles, lubrifiants et 42% 34% 24% 100%
préparations lubrifiantes
Réalisations 2021 1560 1263 891 3714
Prévisions de clôture 2022 1364 1104 780 3248
Prévisions 2023 1385 1121 791 3297
Taxe d'incitation au déstockage 46% 16% 38% 100%
des déchets industriels
Réalisations 2021 1002 349 827 2178
Prévisions de clôture 2022 432 150 357 939
Prévisions 2023 438 152 363 953
Taxe d’incitation au déstockagedes
déchets issus des soins 30% 20% 50% 100%
médicaux et vétérinaires
Réalisations 2021 3 2 4 9
Prévisions de clôture 2022 4 3 7 14
Prévisions 2023 5 3 7 15
Taxe complémentaire sur la
pollution atmosphérique d'origine 50% 17% 33% 100%
industrielle

Réalisations 2021 33 11 22 66
Prévisions de clôture 2022 46 16 30 92
Prévisions 2023 47 16 30 93
Produit de la taxe complémentaire 34% 34% 32% 100%
sur les eaux usées industrielles
Réalisations 2021 6 6 5 17
Prévisions de clôture 2022 10 10 10 30
Prévisions 2023 11 11 10 32
*Compte d’affectation spéciale
V
LISTE RECAPITULATIVE DES IMPOTS ET AUTRES IMPOSITIONS AFFECTES PAR L’ETAT AUX
COLLECTIVITES TERRITORIALES ET A LA CAISSE DE SOLIDARITE ET DE GARANTIE DES
COLLECTIVITES LOCALES CSGCL
En millions de DA
Produit Taux et montant d’Affectation
Etat Commun Wilaya CSGCL CAS Total
e
TVA 75% 10% 15% 100%
Prévisions 2023 929 126 15 709 209 952 1 154
787
Impôt Forfaitaire Unique (IFU) 49,75% 40,25% 5% 5% 100%
Prévisions 2023 14 266 11 541 1 434 1 434 28 675
IRG /Revenu Foncier 50% 50% 100%
Prévisions 2023 5 283 5 283 10 566
Taxe Sanitaire sur les 15% 85% 100%
Viandes (intérieur)
Prévisions 2023 / / /
Taxe sur l’Activité 66% 29% 5% 100%
Professionnelle(TAP)
Taxe Sanitaire sur les 100% 100%
Viandes (importation)
Prévisions 2023 / / /
Impôt sur la fortune 70% 30% 100%
Prévisions 2023 7 3 10
Vignette sur les Véhicules Automobi 20% 80% 100%
Prévisions 2023 2 705 10 820 13 525
Taxe chargements prépayés (art 99% 1% 100%
70 LF 2018)
Prévisions 2023 16 258 164 16 422
Prévisions 2023 115 342 50 680 8 738 174 760

Taxe Foncière sur les Propriétés


Bâties et Non Bâties(TFPB et NB) 100% 100%

Prévisions 2023 1 291 1291


Taxe d’Enlèvement des Ordures 100% 100%
Ménagères (TEOM)
Prévisions 2023 308 308
Taxe d’Habitation 100% 100%
Prévisions 2023 8 096 8 096
Taxe de Séjour 100% 100%
Prévisions 2023 319 319
Taxes minières (01) 73% 27% 100%
Prévisions 2023 4 653 1 722 6 375
Taxes écologiques (02) 33% 33% 34% 100%
Prévisions 2023 1 449 1 449 1 492 4390
01- taux moyens
02 taux moyens
Etat « F » relatif aux taxes parafiscales
(Pour mémoire)
Etat « G » relatif aux prélèvements obligatoires autres que
fiscaux destinés aufinancement des organismes de sécurité sociale

Unité: En DA
CAISSE/Nature de prélèvement 2023
Caisse Nationale des Assurances Chômage (CNAC) 54 815 962 986

* Assurance Chômage 54 815 962 986

Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) 580 436 542 742

* Assurances sociales 534 756 573 602

* Accidents de travail et maladies professionnelles 45 679 969 140

Caisse Nationale des Retraites (CNR) 845 199 537 104

* Retraite normale 666 927 549 448

* Retraite anticipée 18 271 987 656

* Contribution de solidarité de 2% applicable aux opérations


d’importation de la marchandise mise à la consommation en Algérie 160 000 000 000

Caisse Nationale des Assurances Sociales des travailleursnon Salariés 94 690 000 000
(CASNOS)
* Assurances sociales 47 345 000 000

* Retraite 47 345 000 000

Caisse Nationale des Congés Payés et du Chômage- Intempéries des


Secteurs du Bâtiment, des Travaux Publics etde l'Hydraulique « 27 200 000 000
CACOBATPH »

* Congés payés et indemnité chômage-intempéries 27 200 000 000

Fonds National de péréquation des ouvres sociales (FNPOS) 18 271 987 656

* Logement social 18 271 987 656

Total général 1 620 614 030 488


Etat « H» retraçant les prévisions des dépenses fiscales

Unité: Mrds DA 2021 2022 (p)2023


Domaines 73,47 41,23 56,46
1-Concessions des terrains domaniaux destinés à 29,04 29,94 32,41
l'investissements
2-Cession des biens immobiliers du secteur public 1,13 1,25 3,16
3-Concessions des terrains domaniaux dans le cadre de la 43,30 10,04 20,90
réalisation du programme de logement aidé
Douanes 278,73 316,72 307,65
1-DD 188,63 208,86 203,12
2-TVA/import 90,10 107,86 104,53
Impôts 70,19 85,82 84,38
Dispositifs de promotion d'investissement et 70,19 85,82 84,38
d'encouragement à l'emploi
Total Dépenses Fiscales 422,40 443,77 448,49
DISPOSITIONS FINALES

Article 73
La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25 décembre 2022.
‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬
‫وزارة المالية‬
‫المديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتنظيم الدبائيين والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع و التنظيم الجبائيين‬
14/12/2022
CIRCULAIRE N°15/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 14 DECEMBRE 2022
A
-MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
- MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS -MESDAMES ET
MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DEWILAYA
En communication à :
- MONSIEUR L'INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
-MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
-MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE -MESSIEURS
LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet: Dispositions relatives à la détermination du résultat fiscal/Régime du réel.
Références:- Articles 40, 41, 42, 43 et 50 de la loi n° 21-16 du 25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30
décembre 2021 portant loi de finances pour 2022;
- Articles 140, 140 bis, 141 et 169 du Code des impôts directs et taxes assimilées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les dispositions des articles 40, 41,
43, 50 et 42 de la loi de finances pour 2022, ayant consécutivement, porté sur la modification des dispositions des
articles 140, 141 et 169 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), ainsi que la création d'un nouvel
article 140 bis au sein du même code, lesquelles dispositions ont trait à la détermination du résultat fiscal servant de
base au calcul de l'impôt sur les bénéfices des sociétés ou de l'impôt sur le revenu global/BIC.
I)- ECONOMIE DE LA MESURE:
Les articles 40, 41, 42 et 43 de la loi de finances pour 2022, ont introduit des dispositions tendant à réaménager
les modalités de détermination du résultat fiscal et ce, à travers, notamment :
- Le remplacement du concept « bénéfice imposable » par « résultat fiscal
- La définition du « résultat fiscal » ;
- La valorisation des charges et produits libellés en monnaies étrangère
- La clarification des conditions générales (de forme et de fond) de déductibilité des charges;
- Le réaménagement des seuils ou plafonds de déductibilité de certaines charges.
II)- DETERMINATION DU RESULTAT FISCAL:
L'article 41 de la loi de finances pour 2022 a modifié les dispositions de l'article 140 du CIDTA, en remplaçant le
concept du « bénéfice imposable» par celui du « résultat fiscal », tout en précisant que ce dernier est déterminé à partir
du résultat comptable.
Ce faisant, l'article 40 de la loi de finances pour 2022, a réaménagé la section 5 du titre II du code des impôts directs et
taxes assimilées, intitulée « Bénéfices imposables », qui devient désormais, section 6 intitulée « Détermination du
résultat fiscal».
1)- Résultat comptable:
Le résultat comptable est celui déterminé conformément à la législation et réglementation comptables, notamment, la
loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier (SCF).
2)- Résultat fiscal:
En vertu des dispositions de l'article 140 cité supra, le résultat fiscal servant de base au calcul de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés, est obtenu à partir du résultat comptable des opérations de toute nature, tenant compte de la
législation et de la réglementation fiscales en vigueur, réalisées par chacun des établissements, unités ou exploitations
dépendant d'une même entreprise y compris, notamment les cessions d'éléments de l'actif soit en cours soit en fin
d'exploitation.
Autrement dit, le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable, auquel il y a lieu d'ajouter des «<
réintégrations» et de soustraire des « déductions », y compris les reports déficitaires déductibles en vertu des
dispositions de l'article 147 du CIDTA.
Il s'agit de retraitements extracomptables.
Résultat fiscal = Résultat comptable + Réintégrations - Déductions
Est-il rappelé que, le bénéfice net est constitué, en vertu des dispositions de l'article 140-2 du CIDTA, par la différence
entre les valeurs de l'actif net à la clôture et à l'ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à l'impôt,
diminuée des suppléments d'apport et augmentée des prélèvements effectués au cours de cette période par l'exploitant
ou par les associés.
Cette différence doit faire l'objet de correction en extracomptable, compte tenu des règles fiscales régissant les
conditions de déductibilités des charges dont celles-ci sont développées ci-dessus.
3)- Retraitement extracomptable:
Une opération consistant à déduire des produits (produits non imposables ou bénéficiant de régime de faveur, ou
étalement d'une imposition dans le temps...etc.) et à réintégrer des charges (charges non déductibles ou partiellement
déductibles au plan fiscal, ou déductibles l'année du règlement, ...etc.) qui ont été comptabilisés.
a)- Les réintégrations:
Sont les montants qui doivent être réintégrés au résultat comptable, servant de base pour la détermination du résultat
fiscal.
Il s'agit de l'application des règles fiscales à certaines charges déjà comptabilisées et prises en compte dans le résultat
comptable.
Elles correspondent aux :
- Charges dont la déductibilité est remise en cause au motif de non-respect des conditions générales de déductibilité des
charges, telles que prévues par les dispositions de l'article 140 bis du CIDTA;
- Charges comptabilisées dont les montants sont déductibles partiellement et ce, conformément aux seuils fixés,
notamment, par les dispositions des articles 141, 169 et 171 du CIDTA;
- Charges comptabilisées dont les montants ne sont pas déductibles en totalité, en application des dispositions des
articles 168 et 169 du CIDTA ainsi que certaines dispositions fiscales prévues par les différentes lois de finances
(dispositions non codifiées).
b)- Les déductions:
Sont les montants devant être déduits du résultat comptable, servant de base à la détermination du résultat fiscal et ce,
en application des règles de la législation fiscale en vigueur à certains produits déjà comptabilisés.
- Produits comptabilisés dont les montants ne sont imposables que partiellement et ce, conformément, notamment, aux
dispositions des articles 143 (alinéa 3) 172 et 173 (alinéa 1) du CIDTA et de certaines dispositions fiscales prévues par
les différentes lois de finances (dispositions non codifiées);
- Produits comptabilisés dont les montants ne sont pas imposables en totalité, en application notamment, des
dispositions des articles 143 (alinéas 1 à 2) et 173 (alinéas 2 à 6) du CIDTA et de certaines dispositions fiscales prévues
par les différentes lois de finances (dispositions non codifiées);
III)- INTRODUCTION DE CERTAINES REGLES RELATIVES A LA DETERMINATION DU RESULTAT
FISCAL:
Les dispositions des articles 41, 42 et 43 de la loi de finances pour 2022, ont apporté certains réaménagements aux
dispositions fiscales traitant de la détermination du résultat fiscal, lequel constitue la base de calcul de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés.
1)- Valorisation des charges et produits libellés en monnaies étrangères:
Les dispositions de l'article 41 de la loi de finances pour 2022, ont introduit l'alinéa 4 au niveau de l'article 140 du
CIDTA, à l'effet de prévoir le traitement fiscal devant être réservé aux opérations libellées en monnaies étrangères, tout
en précisant le taux de change à retenir pour la valorisation des produits et charges y afférents.
En effet, la conversion en monnaie nationale de ces opérations, requière la fixation du taux de change à retenir lors de
la réalisation de l'opération, de son règlement et, le cas échéant, lors de la clôture de l'exercice.
a)- Valorisation des charges et des produits libellées en devises:
En vertu des dispositions de l'article 140-4 du CIDTA, les produits et les charges libellés en monnaies étrangères sont
valorisés sur la base du taux de change en vigueur à la date de leur réalisation.
Aussi, la conversion en monnaie nationale des produits et charges libellées en monnaies étrangères, doit initialement se
faire sur la base du taux de change en vigueur à la date de la réalisation de l'opération, matérialisé par un document
dûment établi (facture ou document tenant lieu de factures).
b)- Évaluation des créances et des dettes libellées en devises à la clôture de l'exercice:
Les créances et les dettes libellées en monnaies étrangères, sont évaluées à la clôture de chaque exercice, sur la base du
dernier taux de change.
En effet, il s'agit des créances et des dettes libellées en monnaies étrangères afférentes aux produits et des charges
constatés initialement, non encore réglées (payées) durant l'exercice de leur constations.
Ces créances et dettes doivent faire l'objet d'une évaluation à la date de la clôture de chaque exercice, sur la base du
dernier taux de change connu de l'exercice concerné.
A ce titre, l'écart de conversion résultant des fluctuations du taux de change des monnaies étrangères, entre la
date de comptabilisation initiale et la date de clôture, donnera lieu durant l'exercice concerné à la constatation,
soit :
- d'un gain de change (produit financier), en cas d'une appréciation de la monnaie nationale par rapport à la monnaie
étrangère; ou
- d'une perte de change (charge financière), en cas d'une dépréciation de la monnaie nationale par rapport à la monnaie
étrangère.
Aussi, aux termes des dispositions de l'article 140-4 sus cité, les gains et les pertes de changes constatés ne sont pas
compris dans la détermination du résultat fiscal, à ce titre, il y a lieu d'effectuer des corrections extracomptable, par la
réintégration des montants des pertes de changes et la déduction des gains de changes.
c)- Les gains et les pertes de changes réalisés à l'occasion des paiements des créances et des dettes:
- Paiement des dettes et encaissement des créances intervenant au cours de l'exercice de leur constatation: les gains ou
pertes de changes qui en découlent sont rapportés au résultat fiscal dudit exercice, sur la base du taux de change en
vigueur à la date de leur règlement.
- Paiement des dettes et encaissement des créances intervenant au-delà de l'exercice de leur constatation: les gains et les
pertes de change qui en découlent sont rapportés au résultat fiscal de l'exercice de leur réalisation, à savoir la date du
règlement, sur la base du taux de change en vigueur à cette date.
Nota benne 1:
La date du règlement est la date à laquelle les créances sont encaissées ou les dettes sont payées.
Nota benne 2:
Il est utile de rappeler, que pour les contrats soumis au régime de la retenue à la source, dont les sommes sont facturées
par des entreprises étrangères n'ayant pas d'installation professionnelle permanente en Algérie, le taux de change
servant pour le calcul de la retenue à opérer sur les sommes versées en monnaies étrangères, est celui en vigueur à la
date de signature du contrat ou de l'avenant au titre duquel sont dues lesdites sommes, et ce, conformément aux
dispositions de l'article 156-2 du CIDTA.
2)- Conditions générales de déduction des charges:
Les dépenses engagées par l'entreprise constituent en principe des charges déductibles pour la détermination du résultat
fiscal soumis à l'impôt sur les bénéfices des sociétés, dès lors qu'elles ne sont pas exclues, entièrement ou partiellement,
par une disposition fiscale particulière.
L'article 42 de la loi de finances pour 2022, a créé l'article 140 his au sein du CIDTA, dont les dispositions ont porté sur
les conditions générales, de forme et de fond, de déduction des charges, pour la détermination du résultat fiscal.
Aussi, pour être admises en déduction au plan fiscal, conformément aux dispositions de l'article 140 bis sus cité,
les charges doivent satisfaire aux conditions suivantes :
- Être exposées dans l'intérêt direct de l'exploitation et se rattacher à la gestion normale de l'entreprise.
Dans le cas contraire, leur déductibilité est remise en cause, il s'agit notamment : des dépenses à usage personnel,
dépenses afférentes à des biens meubles ou immeubles non affectés à l'exploitation... etc.
- Être effectives et appuyées de pièces justificatives dûment établies.
Ce qui implique que la dépense ou la charge doit être constatée en comptabilité et appuyée de pièces comptables telles
que la facture ou un document tenant lieu de facture prévues conformément à la réglementation en vigueur.
- Se traduire par la diminution de l'actif net.
Elle doit amener une diminution de l'actif de l'entreprise et être justifiée par une facture ou un document qui en tienne
lieu.
- Être comptabilisées et comprises dans le résultat de l'exercice de leur engagement.
Ainsi, ne sont pas déductibles les dépenses afférentes à des exercices antérieurs.
Il importe de souligner par ailleurs, qu'outre les conditions particulières prévues par la législation fiscale,
l'administration fiscale est en meure de remettre en cause la déductibilité des charges ne remplissant pas les conditions
susmentionnées, par la réintégration de celles-ci au résultat fiscal.
3)- Méthode comptable à l'avancement (contrat à long terme):
Aux termes des dispositions de l'article 140-3 du CIDTA, le bénéfice imposable pour les contrats à long terme, s'étalant
sur au moins sur deux (02) périodes comptables ou exercices, est acquis exclusivement suivant la méthode comptable à
l'avancement.
Cette méthode est déterminée indépendamment de la méthode adoptée par l'entreprise.
Pour rappel cette méthode consiste en une comptabilisation des produits et des charges au rythme de l'avancement des
travaux de façon à dégager un résultat comptable au fur et à mesure de la réalisation de l'opération.
L'obligation de suivi des contrats à long terme selon la méthode comptable à l'avancement a été étendue aux sociétés de
promotion immobilière, en vertu des dispositions du même article 140-3 en vigueur au 31/12/2021.
L'article 41 de la loi de finances pour 2022, a modifié l'article 140-3 du CIDTA, à l'effet d'exclure les sociétés de
promotion immobilière de l'obligation de déterminer leurs bénéfices imposables, suivant la méthode comptable à
l'avancement.
En effet, les sociétés de promotion immobilière n'ont plus la qualité d'entrepreneur, depuis la promulgation de la loi n°
11-04 du 17 février 2011 fixant les règles régissant l'activité de promotion immobilière.
Remarque importante:
Il est important de signaler que conformément au principe de la permanence des méthodes, cette mesure ne s'applique
que pour les nouveaux contrats de réalisation d'un projet immobilier, conclus à compter du 1er janvier 2022.
IV)- REAMENAGEMENT DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX CHARGES NON DEDUCTIBLES OU
PARTIELLEMENT DEDUCTIBLES:
Conformément à la législation fiscale en vigueur, certaines charges peuvent être déduites du résultat fiscal par
l'entreprise et d'autres charges peuvent ne pas l'être, si elles sont considérées comme excessives, c'est-à-dire dépassant
certains seuils ou ne remplissant pas certaines conditions.
Celles-ci sont réintégrées, dans ce cas, au résultat fiscal, pour qu'elles soient imposables en matière d' IBS ou
d'IRG/BIC, selon le cas.
Les articles 43 et 50 de la loi de finances pour 2022, ont modifié les dispositions des articles 141 et 169 du CIDTA,
à l'effet de:
- Remplacer le concept du « bénéfice net » par celui du « résultat fiscal » ;
- Revaloriser les seuils de déductibilité de certaines charges pour les besoins de détermination du résultat fiscal.
1)- Éléments de faible valeur et amortissements de véhicules de tourisme :
L'article 43 de la loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 141 du CIDTA, à l'effet de
réviser à la hausse les seuils de déductibilité inhérents aux :
- Éléments de faible valeur ;
- Amortissements de véhicules de tourismes
- Biens acquis à titre gratuit.
a)- Éléments de faible valeur:
Par souci de simplification, la législation fiscale admet que certains éléments de faible valeur peuvent être constatés
comme charges de l'exercice, c'est le cas notamment de certains matériels, outillages, matériels de bureau et
mobiliers, ... etc.
Aussi, conformément aux dispositions de l'article 141 du CIDTA, modifiées, les entreprises sont autorisées à inscrire
parmi leurs charges déductibles au titre de l'exercice considéré, le prix d'acquisition des éléments d'une valeur unitaire
hors taxes n'excédant pas 60.000 DA.
b)- Amortissements de véhicules de tourisme :
En application des dispositions de l'article 141 du CIDTA en vigueur au 31/12/2021, la déductibilité des
amortissements des véhicules de tourisme ne constituant pas l'outil principal de l'activité de l'entreprise, est limité à
1.000.000 DA.
L'article 43 de la loi de finances 2022 a modifié également l'article 141 sus cité, à l'effet de relever le plafond servant de
base pour le calcul des amortissements des véhicules de tourisme ne constituant l'outil principal de l'activité à
3.000.000 DA.
Par conséquent, l'entreprise doit réintégrer au résultat fiscal, d'une manière extracomptable, la différence positive
constatée entre l'annuité d'amortissement comptable effectuée sur la base du coût d'acquisition et celle résultant de
l'application de l'amortissement à un coût d'acquisition plafonné à 3.000.000 DA.
c)- Biens acquis à titre gratuit:
Sont inscrit à l'actif pour leur valeur vénale.
2)- Revalorisation des seuils de déductibilité fiscale de certaines charges:
L'article 50 de loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 169'du CIDTA, à l'effet de revaloriser
les seuils de déduction de certaines charges supportées par les entreprises, pour détermination de leur résultat fiscal.
Cette revalorisation concerne:
Les cadeaux:
Le seuil unitaire de déduction des charges relatives aux cadeaux à caractère publicitaire, a été porté de 500 DA à 1.000
DA l'unité, et ce, dans la limite d'un montant global de 500.000 DA.
Il s'agit de cadeaux d'affaires ayant un caractère publicitaire (agendas, stylos, ... etc.) offerts par l'entreprise à ses clients
ou fournisseurs, dans le cadre de leurs relations d'affaires.
Aussi, si la valeur unitaire d'acquisition dépasse le montant de 1.000 DA et/ou la valeur globale excède 500.000 DA,
cette dépense ne peut être déduite entièrement. La différence doit être réintégrée dans le résultat fiscal de l'entreprise.
Les subventions et dons:
Il s'agit des dons et des subventions accordés au profit des établissements et associations à vocation humanitaire, dont
le seuil a été relevé de 2.000.000 DA à 4.000.000 DA.
Les subventions et les dons effectués par des entreprises imposables en Algérie, peuvent être :
- en numéraires, c'est-à-dire un versement d'un don financier à un établissement et une association;
- en nature, c'est-à-dire des dons sous forme de biens matériels à un établissement et une association.
La déduction dont il s'agit est accordée lorsque ces dons et subventions sont consentis aux établissements ou
associations reconnues d'intérêt général ayant un caractère humanitaire, constitués conformément à la législation et
réglementation en vigueur.
Aussi, la fraction dépassant le plafond fixé ci-dessus, doit faire l'objet de réintégration lors de la détermination du
résultat fiscal.
S'agissant des dons consentis en nature, les biens concernés sont évalués comme suit:
- Pour les biens achetés, évalués à leur coût d'acquisition ou d'achat;
- Pour les biens produits par l'entreprise, évalués au coût de production;
- Pour les immobilisations, évaluées à leur valeur vénale à la date où le don a été effectué.
3)- Limitation de la déduction des dépenses inhérentes aux véhicules de tourisme :
Aux termes des dispositions de l'article 141, alinéa 7 du CIDTA en vigueur au 31/12/2021, les loyers et les dépenses
d'entretien et de réparation des véhicules de tourisme ne constituant pas l'outil principal de l'activité, n'étaient pas admis
en déduction des bénéfices soumis à l'impôt.
L'abrogation dudit alinéa 7 par les dispositions de l'article 43 de la loi de finances pour 2022, a eu pour effet l'octroi
d'un droit à déduction du résultat fiscal, d'une fraction de dépenses relatives aux loyers et aux frais d'entretien et de
réparation des véhicules de tourisme et ce, à la faveur des nouvelles dispositions introduites par l'article 50 de la même
loi de finances.
Ainsi, en vertu des dispositions de l'article 169 du CIDTA, modifiées et complétées par l'article 50 sus cité, les loyers et
les dépenses d'entretien des véhicules de tourisme ne constituant pas l'outil principal de l'activité, sont admis en
déduction du résultat fiscal imposable à l'IBS, à hauteur de :
- 200.000 DA par année, pour les loyers;
- 20.000 DA par véhicule, au titre des frais d'entretien et de réparation.
4)- Charges non déductibles:
Pénalités contractuelles:
Aux termes de l'article 141 alinéa 6 du CIDTA en vigueur au 31/12/2021, n'étaient admises en déduction pour la
détermination du résultat fiscal, les charges afférentes aux sanctions pécuniaires et pénalités de toute nature infligées
sur le fondement des dispositions légales, c'est-à-dire des dispositions législatives et réglementaires fiscales, douanières,
commerciales, de droit de travail,...etc.
En revanche, les pénalités contractuelles dues dans le cadre de relations commerciales (paiement tardif d'un fournisseur,
par exemple), étaient entièrement déductibles, dès lors qu'elles ne sanctionnent pas des manquements à des obligations
légales.
Les dispositions des articles 43 et 50 de la loi de finances pour 2022, ont respectivement abrogé et transféré l'alinéa 6
sus visé à l'article 169 - alinéa 5 du même code, tout en modifiant les termes dudit alinéa, à l'effet d'exclure la
déductibilité au plan fiscal, les montants des pénalités contractuelles, lorsqu'ils sont versés à des personnes non
imposables en Algérie.
Sans que ça soit exhaustive, sont ainsi non déductibles, en vertu des nouvelles dispositions de l'article 169-5 du CIDTA,
les charges de surestaries, lorsqu'ils sont payés aux sociétés de transport maritime non soumises à imposition en Algérie.
Taxe de formation professionnelle et taxe d'apprentissage:
L'article 50 de la loi de finances pour 2022, a complété les dispositions de l'article 169 sus cité, par un nouveau
paragraphe, prévoyant la non déductibilité de la taxe de formation professionnelle continue et de la taxe d'apprentissage
pour la détermination du résultat fiscal.
Il est à préciser, que par taxe de formation professionnelle continue et taxe d'apprentissage, il y a lieu d'entendre celles
prévues par les dispositions des articles 196 bis à 196 octies du CIDTA.
V)- DISPOSITIONS GENERALES:
Les dispositions de la présente, concernent aussi bien les sociétés imposables à l'IBS que celles imposables à
l'IRG/Bénéfice industriels et commerciaux.
VI)- DATE D'EFFET:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1 janvier 2022.
Elles s'appliquent à compter de l'exercice de 2022, imposable au titre des exercices 2023/2022 et suivants.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre destinataire des
difficultés éventuellement rencontrées.

CIRCULAIRE N° 04/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 10 MARS 2022


A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet: - Dispositions relatives aux droits de timbre.
Références: - Articles 85, 86, 87 et 88 de la loi n° 21-16 du 30 décembre 2021, portant loi de finances pour 2022,
modifiant les articles 136, 136 bis, 138,140 bis et 142 bis du Code de Timbre;
Article 14 de la loi n° 14-03 du 24 février 20-14 relative aux titres et documents de voyage.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les modifications apportées par les
dispositions des articles 85, 86, 87 et 88 de la loi de finances pour 2022, respectivement aux dispositions des articles
136, 136bis,138,140 bis et 142bis du Code du Timbre, relatives à l'application du droit de timbre sur le passeport, sur le
permis de chasse, ainsi que sur la carte nationale d'identité.
I)- DROIT DE TIMBRE APPLICABLE AU RENOUVELEMENT DU PASSEPORT :
Les dispositions de l’article 85 de la loi de finances pour 2022, ont modifié et complété les dispositions des
articles 136 et 136 bis du Code du Timbre, à l'effet de prévoir:
- d'une part, l'extension au cas de détérioration, l'application des taxes perçues sous forme de timbre fiscal, à la
délivrance d'un nouveau passeport ;
- et d'autre part, l'application du double des droits de timbre dus lors de la demande d’un nouveau passeport par une
personne n’ayant pas procédé au retrait du passeport initialement établi sur sa demande.
Extension au cas de la détérioration, l'application des taxes perçues à la délivrance d’un nouveau passeport :
L'article 85 de la loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions des articles 136 et 136bis du Code de Timbre, à
l'effet d'étendre au cas de la détérioration du passeport, l'application des taxes perçues, en sus du droit de timbre dû
selon le type de ce document, à la délivrance d'un nouveau passeport.
Il est rappelé que le tarif des taxes sus citées, applicable en sus du droit de timbre dû selon le type de ce document, est
fixé comme suit :
Pour le nouveau passeport délivré en Algérie :
- 10.000 DA, perçus sous forme de timbre fiscal ;
- 5.000 DA à la délivrance d’un nouveau passeport au mineur, perçus sous forme de timbre fiscal.
Pour le nouveau passeport délivré aux membres de la communauté algérienne établie à l'étranger:
- 10.000 DA, conformément au cours du dinar face aux devises étrangères ;
- 5.000 DA, conformément au cours du dinar face aux devises étrangères, à la délivrance d'un nouveau passeport à un
mineur et à un étudiant membres de la communauté algérienne établie à l'étranger.
1)- Application du double des droits de timbre dus, lors de la demande d’un nouveau passeport par une
personne n'ayant pas procédé au retrait du passeport initialement établi sur sa demande:
L'article 85 de la foi de finances pour 2022, a complété également les dispositions des articles 136 et 136 bis précités, à
l'effet de prévoir l'application du double des droits de timbre dus, lors de la demande d'un nouveau passeport, par une
personne n'ayant pas procédé, antérieurement, au retrait du passeport initialement établi sur sa demande, et détruit après
le dépassement du délai de six (06) mois à compter de la date de l'avis de retrait qui lui a été adressé.
À ce titre, il est précisé, que l'application de cette disposition ne s'étend pas aux:
Cas de renouvellement du passeport:
- à l'expiration de sa durée de validité ;
- au cours des six (6) mois qui précèdent l'expiration de sa durée légale de validité fixée à dix (10) ans, et mentionnée
sur ce document de voyage ;
- lorsqu'il est constaté l'impossibilité d'apposer de nouveaux visas sur les feuillets prévus à cet effet.
- Cas de force majeure.
2)- DROIT DE T IMBRE APPLICABLE AU PERMIS DE CHASSE:
Les dispositions de l'article 86 de la loi de finances pour 2022, ont apporté des modifications aux dispositions de
l'article 138 du Code de Timbre, à l'effet:
- de relever de 500 DA à 1000 DA, le tarif du timbre applicable à l’occasion de la délivrance du permis de chasse.
Ce droit est acquitté auprès d’une recette des impôts, et peut être effectué par apposition de timbre mobile;
de soumettre la validité du permis de chasse, à un droit de timbre de 500 DA.
Ce droit est acquitté annuellement.
Il est précisé que pour être valide, le permis de chasse, à quelle qu’époque qu'il soit délivré, est soumis au droit de
timbre de 500 DA, dû au titre de chaque année. Autrement dit, dès la première

année de sa délivrance, et continuera d’être acquitté annuellement, jusqu’à l'expiration de la durée légale de sa validité.
II)- DROIT DE TIMBRE APPLICABLE AU RENOUVELEMENT DE LA CARTE NATIONALE D'IDENTITE :
L'article 87 de la loi de finances pour 2022, à introduit une modification au niveau des dispositions de l'article 140 bis
du Code de Timbre, à l'effet de dispenser, en cas de vol de la carte nationale d'identité, le demandeur de son
renouvellement, du paiement du droit de timbre de 1.000 DA.
Il demeure entendu que le renouvellement de la carte nationale d'identité, à la suite de sa perte ou de sa détérioration,
reste soumis à ce droit.
III)- DROIT DE TIMBRE APPLICABLE A LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION DE TRAVAIL
TEMPORAIRE ET DU PERMIS DE TRAVAIL:
L'article 88 de la loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 142 bis du Code de Timbre, à
l'effet :
- de relever les tarifs du droit de timbre perçu lors de la délivrance de l'autorisation de travail temporaire et du permis
de travail dans le cadre de la loi n° 81-10 du 11 juillet 1981, relative aux conditions d'emploi des travailleurs étrangers,
comme suit :
- à 20.000 DA au lieu de 10.000 DA, pour l'autorisation et le permis de travail ;
- à 2.000 DA au lieu de 1.000 DA, dans le cas où le travailleur étranger est un conjoint, féminin ou masculin, d’un
citoyen algérien.
- de relever de 50 % à 100 %, la majoration applicable aux tarifs ci-dessus, en cas de renouvellement des titres y
afférents ou en cas de délivrance de tout duplicata de titre de travail perdu, volé ou détruit.
IV)- DATE D'EFFET:
Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me faire part des difficultés
éventuellement rencontrées lors de son application.

CIRCULAIRE N° 06/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 17 MARS 2022


A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet : Exonération de l'IRG, des dépôts en comptes d'investissement ,effectués dans le cadre des opérations de
banque relevant de la finance islamique
Référence :
-Articles 18 et 19 de la loi n°21-16 du 25 Joumada EI Oula 1443 correspondant au 30 décembre 2021 portant loi
de finances pour 2022 ;
-Articles 55 et 56 bis du code des impôts directs et taxes assimilées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux les modifications apportées par
l'article 18 de la loi de finances pour 2022 au sein de l'article 55 du code des impôts directs et taxes assimilées
l'institution de l'article 56bis du code des impôts directs et taxes assimilées par l'article 19 de la loi de finances pour
2022.
I)- ÉCONOMIE DE LA MESURE :
Dans le cadre de l’inclusion financière, la loi de finances pour 2022 a introduit de nouvelles dispositions fiscales ,au
sein du code des impôts directs et taxes assimilées (CIDTA) lesquelles ont porté sur l'exonération de l'IRG, des profits
issus des dépôts en comptes d’investissement effectués dans le cadre des opérations de banque relevant de la finance
islamique.
II)- INTEGRATION DES DEPOTS EN COMPTES D'INVESTISSEMENT, DANS LA CATEGORIE DES
REVENUS DES CREANCES, DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS SOUMIS A L’IRG:
L'article 18 de la loi de finances pour 2022 a modifié et complété les dispositions de l'article 55 du CIDTA, à l'effet de
considérer comme revenus des créances, dépôts et cautionnements, les profits générés par les dépôts en comptes
d'investissement, effectués dans le cadre des opérations de banque relevant de la finance islamique.
Par dépôts en comptes d'investissement, effectués dans le cadre de la finance islamique, il est entendu les opérations de
placement à terme laissés à la disposition de la banque par le déposant dans le but d'être investis dans des financements
islamiques et d'en générer des-profits, tels que prévus par le règlement n° 2020-02 du 15 mars 2020, définissant les
opérations de banque relevant de la finance islamique et les conditions de leur exercice, par les banques et
établissements financiers.
III)- EXONERATION DES DEPOTS EN COMPTES D'INVESTISSEMENT DE I'IRG:
L'article 19 de la loi de finances pour 2022 a créé les dispositions de l'article 56 bis au sein du CIDTA, à l'effet
d'exonérer de l’impôt sur le revenu global, les profits des dépôts en comptes d'investissement effectués par des
personnes physiques, dans le cadre des opérations de banque relevant de la finance islamique.
Cette exonération s'applique aux revenus ou profits générés par les dépôts en comptes sus visés, distribués et/ou versés
par la banque au profit du déposant (la personne physique) à compter du 1er janvier 2022, quand bien même les
contrats relatifs à ces dépôts ont été conclus avant cette date.
Étant qualifiés comme revenus des créances, dépôts et cautionnements, dont l’imposition est déclarative (article 104 du
CIDTA), il en résulte que l'exonération accordée au profit des dépôts en comptes d'investissement sus visés, ne trouve
pas à s’appliquer aux comptes anonymes (au porteur).
IV)- OBLIGATIONS DES BANQUES :
II est fait obligation à la banque procédant à la distribution et au versement des profits générés par les dépôts en
comptes d'investissement susmentionnés, d'adhérer à toutes les dispositions édictées par l'article 61du CIDTA,
notamment, la tenue d'un registre spécial reprenant toutes les informations relatives aux dépositaires (déposants) et les
montants concernés par l'exonération, ainsi que la date de leur enregistrement au compte.
V)- DATE D'EFFET:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me faire part des difficultés
éventuellement rencontrées lors de de sa mise en œuvre.

CIRCULAIRE N°149 MF/DGI/DCEF/CD DU 17 NOVEMBRE 2023 A


MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES MESDAMES ET MESSIEURS LES
DIRECTEURS DES IMPTOTS DE WILAYA
En communication a :
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
Objet : - Lutte contre la fraude fiscale ;
Exploitation des informations de recoupements extraites des états clients.
Références : Note n°920/MF/DGI/DRV/SDREF/BR du 04/08/2016.
Note circulaire n°370/MF/DGI/DRV/SDERF du 14 Mai 2014.
Note n°1167/MF/DGI/DRV du 03/06/2007.
Note n°772/MF/DGI/DRV du 03/04/2005.
Circulaire n°05/MF/DGI/DLRF/LF 2019 du 25/04/2019.
La présente note a pour objet de porter à la connaissance de l’ensemble des services fiscaux, les conditions de prise en
charge des bulletins de recoupement échangés entre les différentes structures fiscales, notamment, ceux se rapportant
aux données extraites des états clients, produits par les contribuables soumis à cette obligation déclarative.
I)- RAPPEL DU DISPOSITIF LEGAL :
Suivant les dispositions de l’article 224 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), les contribuables
réalisant des opérations de vente dans les conditions de gros et assimilés (producteur, importateur, grossiste), passibles
ou non de la taxe sur l'activité professionnelle, sont tenus d'annexer à leurs déclarations prévues aux articles 18 et 151
du même code, un état de leurs clients (y compris sur support informatique et par voie de télédéclaration).
L'état en question qui constitue une source d'informations pour l'administration fiscale est structuré de manière à faire
ressortir l'ensemble des données nécessaires à l'identification des clients à leur localisation ainsi quelles celles relatives
aux valeurs des transactions.
Sous peine d'application des sanctions prévues à l'arc 28 du CIDTA, l'état des clients doit comporter les
informations suivantes:
- Le nom et prénom ou raison sociale;
- le numéro d'identification fiscale (NIF) ;
- le numéro de l'article d'imposition ;
- le numéro du registre de commerce
- adresse du client;
- Le montant des opérations de ventes (H,T) effectuées au cours de l'année civile;
- Le montant de la TVA facturée.
S'agissant de l'état produit par vois dématérialisée, celui-ci, doit être fourni exclusivement sous format Excel, à l’effet
de permettre le traitement automatique des informations y contenues et leur exploitation dans les meilleurs conditions,
notamment de délais.
Aussi, en application des dispositions de l'article 09 de la loi de finances pour 2019, ayant modifié les dispositions de
l'article 24 du CIDTA, les fournisseurs ont pour obligation de procéder l'authentification A références fiscales et
commerciales de leurs clients, sur les sites internet de la Direction Générale des impôts et du Centre National du
Registre du Commerce, et ce, préalablement à la conclusion des transactions commerciales, dont les modalités
d'application ont été explicitées par les termes de la circulaire n°05/ME/DGI/DLRF/LF 2019 du 25/03/2019, relative à
l'obligation de production des états clients et d’authentification des références fiscale t commerciales.
Pour précision, les sites dédiés à l'authentification des références fiscales ct commerciales sont les suivants :
- Site d'authentification du NIF: http://nifmfdgi.gov.dz/nif.asp et https://nifenligne.mfdgi.gov.dz/ ou, directement en
accédant au site Internet de la DGI « authentifier votre NIF » ;
- Site d'authentification du numéro du registre de commerce: https://sidjilcom.cnrc.dz/.
Le non-respect de cette obligation entraine l'application de l'amende fixée par l'article 194-4 du CIDTA.
Aussi, les entreprises soumises à l'obligation de production de l'état de leurs clients conformément aux dispositions de
cet article, peuvent en cas d'erreurs apparentes commises lors de la confection de cet état, fourmi en marge des
déclarations prévues aux articles 11, 18 et 151 de ce même code, présenter un état des clients rectificatif dans la limite
du délai fixé à l'article 151-1, régissant les modalités de souscription de la déclaration fiscale rectificative.
L'état des clients rectificatif doit être d'une part présenté dans les mêmes conditions que l'état initial y compris sous
format dématérialisé et d'autre part appuyé impérativement par des justifications utiles à la vérification des
modifications apportées.
2)0- EXPOSE DES FAITS :
Durant les dernières années, l'attention de l'administration centrale a été attirée, sur l'établissement d'impositions à
partir d'informations incomplètes et erronées, extraites des états clients.
Cette situation a conduit les services fiscaux à exploiter des bulletins de recoupement comportant des informations soit
erronées soit insuffisantes, ne permettant pas l'identification des clients concernés, ce qui a engendré la constatation
d'impositions dont la mise en recouvrement est rendue fortement compromise, nonobstant l'enregistrement de plusieurs
dossiers contentieux, pendants.
Certains bulletins de recoupement qui parviennent aux services ne comportent pas l'ensemble des informations
permettant l'identification des clients, ou comportent des informations insuffisantes ou erronées.
Il y a lieu de citer à titre d'exemple les cas ci-après :
- Bulletins de recoupement comportant le noms et prénom du client avec indication seulement de la wilaya de
résidence ;
- Bulletins de recoupement comportant de fausses identités ;Bulletins de recoupement comportant de fausses références
fiscales et commerciales (NIF et RC) ;
- Bulletins de recoupement dont les montants sont totalement ou partiellement contestés par les clients.
Aussi, en dépit de l'obligation d'authentification des références fiscales et commerciales instituée suivant les
dispositions de la loi de finances pour 2019, les entreprises fournisseuses ont continué à produire des états clients
renfermant des informations erronées et/ou incomplètes dont la prise en charge au plan fiscal, s'est avérée contraignante,
voire impossible.
III)- DEMARCHE PRECONISEE POUR LE TRAITEMENT DE CES CAS :
En application des dispositions fiscales susmentionnées, notamment, celle relative à l'obligation d'authentification des
références fiscales et commerciales des clients, les entreprises fournisseuses sont tenues, personnellement responsables,
des informations qu'elles déclarent dans leurs états des clients.
Ainsi, tous manquements ou insuffisances relevés dans le cadre de l'exploitation des informations déclarées doivent être
confirmés auprès des entreprises les ayant déclarées, y compris en recourant à la procédure de droit d'enquête.
A cet égard, les services fiscaux doivent veiller à la vérification de la fiabilité des informations extraites des états
clients aussi bien au niveau des structures émettrices des bulletins de recoupement qu'au niveau des structures
réceptrices comme suit :
Au niveau des structures émettrices :
Les structures émettrices doivent s'assurer, dans le cadre de l'opération de traitement des états clients reçus que les
bulletins de recoupements établis comportent l'ensemble des informations obligatoires prévues par l'article 224 du
CIDTA.
Ainsi, aucun bulletin de recoupement ne doit faire l'objet de restitution aux structures de rattachement des clients
concernés si ne comporte pas la totalité des informations requises.
Aussi, les clients pour lesquels, il est relevé un manque ou des erreurs de données doivent être traités à part, en invitant
les entités fournisseuses à produire toutes justifications se rapportant aux transactions déclarées.
En cas d'absence de réponse, il y a lieu de les soumettre à la procédure de droit d'enquête visant à obtenir
l'ensemble des justifications susceptibles de permettre la vérification de l'authenticité des transactions
commerciales déclarées et permettant de s'assurer, notamment de :
- L’existence de l'ensemble des documents devant être versés dans le dossier du client susceptibles de justifier la
réalisation de ces opérations de vente et d'en vérifier leur authenticité (copies de la carte fiscale, du registre de
commerce, de la pièce d'identité, du bon de commandes, des factures, des bons de livraisons …) ;
- Des conditions de paiement des factures (mode de règlement, références des chèques, n° des virements bancaires ou
postaux.) ;
- Des conditions de livraison des marchandises objet de ces transactions, notamment, l'identité de la personne ayant
procédé à l'enlèvement des marchandises sur place ainsi que les numéros d’immatriculation des véhicules utilisés pour
le transport ;
- Des enregistrements comptables effectués au titre de la comptabilisation des factures, des paiements et des livraisons
y compris les extraits des grands livres tenus aux noms des clients concernés.
A ce titre, importe-t-il de faire préciser que l'exercice du droit d'enquête ne doit pas se limiter uniquement à la réception
des pièces présentées par l'entité concernée dès lors que le recours à cette procédure exige à ce que les enquêteurs
examinent eux-mêmes sur place les documents devant constituer des supports abritant les renseignements et
justifications relatives aux opérations ciblées et ce, conformément aux dispositions édictées par la note n°670/MF/ DGI/
DRV/SDERIF du 13 Mars 2005 et la note circulaire n°370/MF/DGI/DRV/SDERF du 14 Mai 2014.
En effet, selon les deux notes ci-avant citées, il est tout à fait possible pour l'agent enquêteur de procéder dans le cadre
de l'exercice d'un droit d'enquête, à la consultation sur place, de toutes les pièces, documents comptables et tous
supports ou registres professionnel liés à des opérations ayant donné ou devant donner lieu à facturation, d'en faire les
vérifications et reconnaissance nécessaires pour s'assurer de la réalité des transactions commerciales réalisées et de
l'authenticité des justifications en possession de l'entité soumise à cette procédure et d'en faire copies de l'ensemble des
justifications relevées y compris, celles des extraits du journal général et du grand livres faisant ressortir les
enregistrements opérés au titre de la comptabilisation des factures objet de l'action menée, de a livraison des
marchandises vendues et des paiements y afférents.
Cette procédure devra également être appliquée à l'encontre des contribuables fournisseurs, en réaction aux bulletins de
recoupements restitués pour tout manquement ou erreur relevé, ou pour contestation des informations par les clients
concernés,
Cette démarche permettra à vos services de s'assurer de la réalité des transactions commerciales réalisées avec les
clients dont le complément d'informations est sollicité, et de restituer aux services fiscaux de leur rattachement, des
informations fiables et facilement exploitables au plan fiscal.
À défaut, l'entreprise fournisseuse concernée devra faire l'objet des sanctions applicables en la matière y compris celle
relative aux cas d'absence d'authentification des références fiscale et commerciale.
Au niveau des structures réceptrices :
Les structures réceptrices doivent s'abstenir d'établir des impositions sur la base des bulletins de recoupements
comportant des manquements ou des erreurs d'informations, et ce, dans le cas où, ils les reçoivent dans de telles
conditions.
A ce tire il est à préciser que la constatation d'une créance fiscale ne peut être envisagée que lorsqu'elle peut être
rattachée à une personne effectivement identifie et localisée, qui doit avoir une existence réelle et dont les éléments
d'identification portés sur le bulletin de recoupement correspondent à ses données réelles.
À défaut il y a lieu de procéder :
- à la restitution aux structures émettrices des informations jugées erronées, incomplètes ou celles qui concernent des
clients inconnus et qui n'ont aucune existence réelle, pour confirmation et complément d'information ;
- à l'envoi à ces dernières des demandes de confirmation et de complément de renseignements au sujet des informations
totalement ou partiellement contestées.
Cette manière de faire est préconisée eu égard au fait que les structures à l'origine de la transmission des bulletins de
recoupement doivent s'assurer de la conformité des données en recourant à la démarche développée dessus, dans la
mesure où, les entreprises fournisseuses sont tenues responsables des informations déclarées dans leurs états des clients.
IV)- CONSEQUENCES INDUITES PAR LES ERREURS ET LES MANQUEMENTS
D'INFORMATIONS : Les erreurs et les manquements confirmés entraînent des conséquences fiscales et des
sanctions à l'égard des contribuables concernés par les états des clients traités.
En effet, les valeurs des ventes établies aux noms des clients inconnus ou celles ayant été contestées, doivent, dès
l'épuisement des démarches de vérification de la fiabilité des données, entrainer des actions de régularisation
comme suit :
- Rappel de la réfaction dont ont bénéficié les entreprises fournisseuses ;
- Application de la marge de détail pour les opérations de ventes dont il s'agit ;
- Application des sanctions prévues par les dispositions de l’article 228 du CIDTA ;
- Application de l'amende prévue par l’article 194-4 du CIDTA, pour défaut d’authentification des références fiscales et
commerciales des clients déclarés.
Par ailleurs, la constatation de l'existence de ces erreurs constitue un motif valable pouvant être retenu pour
alimenter les différents programmes de contrôle pour :
- Soumettre les entreprises concernées à la procédure de contrôle sur pièces (CSP), de vérification ponctuelle ou de
vérification générale de comptabilité ;
- Soumettre les exploitants, les associés et les gérants des entreprises concernées à la procédure de vérification
approfondie de situation fiscale d'ensemble (VASFE).
A titre exceptionnel pour ce qui concerne l'exploitation des informations de recoupement se rapportant à l’exercice
2018, en voie d'être touché par la prescription quadriennale, les structures émettrices doivent s'abstenir d'exploiter les
informations erronées, jugées insuffisantes, celles concernant des clients inconnus et celles contestées, et de procéder à
leur restitution aux structures émettrices, pour complément d'information et/ou pour application des sanctions prévues
en la matières à l'encontre des entités fournisseuses.
V)- MESURES DE SERVICES :
Pour la mise en application des recommandations de la présente note, les services fiscaux impliqués doivent procéder
au traitement, en temps utile, des états clients déposés par les contribuables soumis à cette obligation.
Cette réactivité conditionne dans une très large mesure, voire impérativement, l'engagement par l'administration fiscale
de toutes les diligences se rapportant à la démarche préconisée, à l'effet de mettre en évidence l’ensemble des cas ne
répondant pas aux exigences de conformité, qui mettent en péril l’action de l'administration tendant à asseoir et à
recouvrer les droits qui lui sont dus.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente, accompagner les services concernés par l'exploitation des
informations de recoupement et de me faire part, de toute difficulté rencontrée.
NOTE N°212 /MF/DGI/DCVF/DCEF/SDSCFE DU 06 OCTOBRE 2022 A
LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
Pour diffusion à:
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYAS
Objet: -Imposition à la marge - Régime de l'impôt forfaitaire unique (IFU).
Référence:
- Article 282 quater du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA).
La présente note a pour objet d'apporter des éclaircissements quant au mode d'imposition à la marge au titre de l'Impôt
Forfaitaire Unique (IFU), prévu par les dispositions de l'article 282 quater du CIDTA, applicable aux contribuables
commercialisant des produits de large consommation, dont les prix ou les marges de vente au détail sont fixés ou
plafonnés par voie réglementaire.
Aussi, dans la mesure où la condition de la vente exclusive a été levée, à la faveur des dispositions de l’article 8 de la
Loi de Finances Complémentaire pour 2022, ayant modifié et complété celles de l'article 282 quater du CIDTA, les
contribuables commercialisant concomitamment des produits dont les prix ou les marges de vente au détail sont fixés
ou plafonnés par voie réglementaire et d'autres produits dont les prix de vente sont libres, peuvent prétendre à ce mode
d'imposition.
I)- PRODUITS CONCERNES PAR L’IMPOSITION A LA MARGE :
Aux termes de la réglementation en vigueur, les produits dont les prix ou les marges de vente au détail sont fixés
ou plafonnés, sont énumérés ci-après:
- Le pain courant ;
- La farine courante conditionnée en paquets de 1, 2,5 et 10 kg, destinée au consommateur;
- Les semoules courantes de blé dur et des semoules extra de blé dur, destinées au consommateur;
- Le lait pasteurisé conditionné en sachet;
- L'huile alimentaire raffinée ordinaire, destiné au consommateur;
- Le sucre blanc, destiné au consommateur;
- Le gaz butane en bouteille destiné au consommateur.
II)- BASE D’IMPOSITION ET MODALITES DE DECLARATION :
La base imposable à I'IFU, pour les contribuables commercialisant concomitamment les produits cités supra
ainsi que d'autres produits dont les prix de vente sont libres, est déterminée comme suit:
- Pour les produits cités ci-dessus : par le montant de la marge réalisée;
- Pour les autres produits : par le montant du chiffre d’affaires réalisé.
Il demeure entendu que les contribuables concernés doivent souscrire leurs déclarations prévisionnelles ( série G n°12)
et définitives (série G n°12 Bis), en distinguant la base d’imposition, constituée par le montant de la marge réalisée, au
titre de la vente des produits dont les prix ou la marges de vente au détail sont fixés ou plafonnés par voie réglementaire
et celle afférente à la commercialisation des produits dont les prix sont libres, constituée par le montant du chiffre
d'affaires réalisé.
Il s'ensuit que pour des fins d'imposition, les contribuables concernés sont tenus de renseigner leurs déclarations comme
suit :
Volet «II-CHIFFRE D’AFFAIRES/RECETTES PROFESSIONNELLES PREVISIONNELLES»: Indiquer le
montant du chiffre d'affaires afférent à la vente des produits dont les prix de vente sont libres, étant rappelé que pour ce
cas d'espèce, la base imposable à retenir est constituée du chiffre d'affaires en question;
Volet « III-MARGE » :
Indiquer le montant du chiffre d'affaires issu de la commercialisation des produits dont les prix ou les marges de vente
au détail sont fixés ou plafonnés par voie réglementaire , ainsi que le montant correspondant à la marge y afférente,
laquelle, faut-il également rappelé, constitue la base imposable, pour ce cas de figure.
III)- Contrôle des déclarations :
En application des dispositions de l'article 282quater du CIDTA, les services fiscaux procède au contrôle des
déclarations prévisionnelles et définitives souscrites par les contribuables concernés par le mode d'imposition à la
marge au titre de l'IFU, conformément à la procédure prévue à l’article 19 du code des procédures fiscales.
Enfin, il est précisé que la procédure de contrôle de cette catégorie de contribuable sera détaillée dans le cadre d'une
instruction dédiée au contrôle sur pièces qui sera incessamment diffusée.
IV)- DATE D'EFFET :
L'IFU étant un impôt annuel, les prescriptions de la présente note prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente note, veiller à son application et rendre
l’administration centrale destinataire, des difficultés éventuellement rencontrées.

CIRCULAIRE N° 03/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 07 MARS 2022


A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet :- Indication du Numéro d'identification National Unique (NIN) dans les actes notariés et extrajudiciaires ;
- Changement d'appellation du «Répertoire National des Agents Economiques et Sociaux».
Références :
Articles 78 de la loi n° 21-16 du 30 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, modifiant et complétant,
l'article 15 bis du Code de l'Enregistrement (CE).
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les modifications apportées par les
dispositions de l’article 78 de la loi de finances pour 2022, aux dispositions de l’article 15 bis du Code de
l'Enregistrement (CE), à l'effet de prévoir :
- d'une part, l'indication du Numéro d'Identification National Unique, désigné (NIN), lors de l’établissement des actes
notariés ct extrajudiciaires:
- et d'autre part, la substitution de l'appellation « Répertoire National de la Population Fiscal », (RNPF), à celle de
Répertoire National des Agents Économiques et Sociaux.
I)- INDICATION DU NUMERO D'IDENTIEICATION NATIONAL UNIQUE (NINL DANS LES ACTES
NOTARIES ET EXTRAJUDICIAIRES:
Aux termes des dispositions de l'article 15 bis du Code de l'Enregistrement, en vigueur au 31/12/24, les actes notariés et
extrajudiciaires devaient indiquer, en sus de l’état civil de chaque partie en cause, son numéro d'acte de naissance
inscrit au registre, ad hoc de la commune de naissance ou son Numéro d'identification Fiscale (NIF), il s’agit de
personne inscrite au répertoire national des agents économiques et sociaux.
L'article 78 de la loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 15 bis précité, à l’effet de prévoir
l'indication du Numéro d'Identification National Unique (NIN) comme éléments d'information pouvant être requis par
le rédacteur de l'acte des parties concernées, afin de cerner leur identité.
Le Numéro d'Identification National Unique (NIN) est mentionné sur les documents officiels d'identité, de circulation
et de voyage, en l'occurrence, la Carte Nationale d'Identité Biométrique, le Permis de Conduire Biométrique et le
Passeport Biométrique Électronique.
Cependant, il convient de préciser que l'absence de la mention du Numéro d'Identification National Unique (NIN) sur
les actes notariés et extrajudiciaires, ne peut constituer un motif de refus par les services fiscaux de l'accomplissement
de la formalité d'enregistrement , dans la mesure où, en sus des éléments d'état civil, il est mentionné également dans
ces derniers, le numéro de l’acte de naissance ou le Numéro d'Identification Fiscale (NIF), considérés comme éléments
d'identification de la personne partie à l'acte.
Néanmoins, il y a lieu de signaler que la mention du Numéro d'Identification Fiscale (NIF) demeure obligatoire, dans
les cas ci-après :
Pour la personne morale:
La rédaction des actes la concernant, autres que ceux relatifs à sa création statutaire.
Pour la personne physique:
Lorsque l'acte fait ressortir sa qualité de personne inscrite au Répertoire National de la Population Fiscale (RNPF), au
titre de l'exercice d'activités professionnelles, commerciales, artisanales, agricoles ou autres.
En d'autres termes, il s'agit de personne physique ayant déjà été recensée par un service fiscal habilité. Son numéro
d'Identification Fiscale (NIF) doit obligatoirement être mentionné, lors de la rédaction d'un acte entrant dans le cadre
de sa ou ses activités professionnelles, quelle que soit leur nature.
II)- SUBSTITUTION DE L’APPLICATION « REPERTOIRE NATIONAL DE LA POPULATION FISCALE »
A CELLE DE « REPERTOIRE NATIONAL DES AGENTS ECONOMIQUES ET SOCIAUX :
Les dispositions de l’article 78 de la loi de finances pour 2022, ont également modifié l'article 15 bis du Code de
l'Enregistrement, à l'effet de remplacer l'appellation : « Répertoire National des Agents Economiques et Sociaux » par
l'appellation: « Répertoire
National de la Population Fiscale (RNPF)», pour désigner le fichier répertoriant les personnes physiques et morales
immatriculées au Numéro d'identification Fiscale (NIF).
III)- DATE D'EFFET:
Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me faire part des
difficultés éventuellement rencontrées lors de son application.

‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬


‫وزارة المالية‬
‫المديرية العامة للضرائب‬
‫قسم التشريع والتنظيم الدبائيين والشؤون القانونية‬
‫مديرية التشريع و التنظيم الجبائيين‬
14/12/2022
CIRCULAIRE N°15/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 14 DECEMBRE 2022
A
-MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
- MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS -MESDAMES ET
MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DEWILAYA
En communication à :
- MONSIEUR L'INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
-MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
-MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE -MESSIEURS
LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet: Dispositions relatives à la détermination du résultat fiscal/Régime du réel.
Références:- Articles 40, 41, 42, 43 et 50 de la loi n° 21-16 du 25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30
décembre 2021 portant loi de finances pour 2022;
- Articles 140, 140 bis, 141 et 169 du Code des impôts directs et taxes assimilées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les dispositions des articles 40, 41,
43, 50 et 42 de la loi de finances pour 2022, ayant consécutivement, porté sur la modification des dispositions des
articles 140, 141 et 169 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), ainsi que la création d'un nouvel
article 140 bis au sein du même code, lesquelles dispositions ont trait à la détermination du résultat fiscal servant de
base au calcul de l'impôt sur les bénéfices des sociétés ou de l'impôt sur le revenu global/BIC.
I)- ECONOMIE DE LA MESURE:
Les articles 40, 41, 42 et 43 de la loi de finances pour 2022, ont introduit des dispositions tendant à réaménager
les modalités de détermination du résultat fiscal et ce, à travers, notamment :
- Le remplacement du concept « bénéfice imposable » par « résultat fiscal
- La définition du « résultat fiscal » ;
- La valorisation des charges et produits libellés en monnaies étrangère
- La clarification des conditions générales (de forme et de fond) de déductibilité des charges;
- Le réaménagement des seuils ou plafonds de déductibilité de certaines charges.
II)- DETERMINATION DU RESULTAT FISCAL:
L'article 41 de la loi de finances pour 2022 a modifié les dispositions de l'article 140 du CIDTA, en remplaçant le
concept du « bénéfice imposable» par celui du « résultat fiscal », tout en précisant que ce dernier est déterminé à partir
du résultat comptable.
Ce faisant, l'article 40 de la loi de finances pour 2022, a réaménagé la section 5 du titre II du code des impôts directs et
taxes assimilées, intitulée « Bénéfices imposables », qui devient désormais, section 6 intitulée « Détermination du
résultat fiscal».
1)- Résultat comptable:
Le résultat comptable est celui déterminé conformément à la législation et réglementation comptables, notamment, la
loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier (SCF).
2)- Résultat fiscal:
En vertu des dispositions de l'article 140 cité supra, le résultat fiscal servant de base au calcul de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés, est obtenu à partir du résultat comptable des opérations de toute nature, tenant compte de la
législation et de la réglementation fiscales en vigueur, réalisées par chacun des établissements, unités ou exploitations
dépendant d'une même entreprise y compris, notamment les cessions d'éléments de l'actif soit en cours soit en fin
d'exploitation.
Autrement dit, le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable, auquel il y a lieu d'ajouter des «<
réintégrations» et de soustraire des « déductions », y compris les reports déficitaires déductibles en vertu des
dispositions de l'article 147 du CIDTA.
Il s'agit de retraitements extracomptables.
Résultat fiscal = Résultat comptable + Réintégrations - Déductions
Est-il rappelé que, le bénéfice net est constitué, en vertu des dispositions de l'article 140-2 du CIDTA, par la différence
entre les valeurs de l'actif net à la clôture et à l'ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à l'impôt,
diminuée des suppléments d'apport et augmentée des prélèvements effectués au cours de cette période par l'exploitant
ou par les associés.
Cette différence doit faire l'objet de correction en extracomptable, compte tenu des règles fiscales régissant les
conditions de déductibilités des charges dont celles-ci sont développées ci-dessus.
3)- Retraitement extracomptable:
Une opération consistant à déduire des produits (produits non imposables ou bénéficiant de régime de faveur, ou
étalement d'une imposition dans le temps...etc.) et à réintégrer des charges (charges non déductibles ou partiellement
déductibles au plan fiscal, ou déductibles l'année du règlement, ...etc.) qui ont été comptabilisés.
a)- Les réintégrations:
Sont les montants qui doivent être réintégrés au résultat comptable, servant de base pour la détermination du résultat
fiscal. Il s'agit de l'application des règles fiscales à certaines charges déjà comptabilisées et prises en compte dans le
résultat comptable.
Elles correspondent aux :
- Charges dont la déductibilité est remise en cause au motif de non-respect des conditions générales de déductibilité des
charges, telles que prévues par les dispositions de l'article 140 bis du CIDTA;
- Charges comptabilisées dont les montants sont déductibles partiellement et ce, conformément aux seuils fixés,
notamment, par les dispositions des articles 141, 169 et 171 du CIDTA;
- Charges comptabilisées dont les montants ne sont pas déductibles en totalité, en application des dispositions des
articles 168 et 169 du CIDTA ainsi que certaines dispositions fiscales prévues par les différentes lois de finances
(dispositions non codifiées).
b)- Les déductions:
Sont les montants devant être déduits du résultat comptable, servant de base à la détermination du résultat fiscal et ce,
en application des règles de la législation fiscale en vigueur à certains produits déjà comptabilisés.
- Produits comptabilisés dont les montants ne sont imposables que partiellement et ce, conformément, notamment, aux
dispositions des articles 143 (alinéa 3) 172 et 173 (alinéa 1) du CIDTA et de certaines dispositions fiscales prévues par
les différentes lois de finances (dispositions non codifiées);
- Produits comptabilisés dont les montants ne sont pas imposables en totalité, en application notamment, des
dispositions des articles 143 (alinéas 1 à 2) et 173 (alinéas 2 à 6) du CIDTA et de certaines dispositions fiscales prévues
par les différentes lois de finances (dispositions non codifiées);
III)- INTRODUCTION DE CERTAINES REGLES RELATIVES A LA DETERMINATION DU RESULTAT
FISCAL:
Les dispositions des articles 41, 42 et 43 de la loi de finances pour 2022, ont apporté certains réaménagements aux
dispositions fiscales traitant de la détermination du résultat fiscal, lequel constitue la base de calcul de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés.
1)- Valorisation des charges et produits libellés en monnaies étrangères:
Les dispositions de l'article 41 de la loi de finances pour 2022, ont introduit l'alinéa 4 au niveau de l'article 140 du
CIDTA, à l'effet de prévoir le traitement fiscal devant être réservé aux opérations libellées en monnaies étrangères, tout
en précisant le taux de change à retenir pour la valorisation des produits et charges y afférents.
En effet, la conversion en monnaie nationale de ces opérations, requière la fixation du taux de change à retenir lors de
la réalisation de l'opération, de son règlement et, le cas échéant, lors de la clôture de l'exercice.
a)- Valorisation des charges et des produits libellées en devises:
En vertu des dispositions de l'article 140-4 du CIDTA, les produits et les charges libellés en monnaies étrangères sont
valorisés sur la base du taux de change en vigueur à la date de leur réalisation.
Aussi, la conversion en monnaie nationale des produits et charges libellées en monnaies étrangères, doit initialement se
faire sur la base du taux de change en vigueur à la date de la réalisation de l'opération, matérialisé par un document
dûment établi (facture ou document tenant lieu de factures).
b)- Evaluation des créances et des dettes libellées en devises à la clôture de l'exercice:
Les créances et les dettes libellées en monnaies étrangères, sont évaluées à la clôture de chaque exercice, sur la base du
dernier taux de change.
En effet, il s'agit des créances et des dettes libellées en monnaies étrangères afférentes aux produits et des charges
constatés initialement, non encore réglées (payées) durant l'exercice de leur constations. Ces créances et dettes doivent
faire l'objet d'une évaluation à la date de la clôture de chaque exercice, sur la base du dernier taux de change connu de
l'exercice concerné.
A ce titre, l'écart de conversion résultant des fluctuations du taux de change des monnaies étrangères, entre la
date de comptabilisation initiale et la date de clôture, donnera lieu durant l'exercice concerné à la constatation,
soit :
- d'un gain de change (produit financier), en cas d'une appréciation de la monnaie nationale par rapport à la monnaie
étrangère; ou
- d'une perte de change (charge financière), en cas d'une dépréciation de la monnaie nationale par rapport à la monnaie
étrangère.
Aussi, aux termes des dispositions de l'article 140-4 sus cité, les gains et les pertes de changes constatés ne sont pas
compris dans la détermination du résultat fiscal, à ce titre, il y a lieu d'effectuer des corrections extracomptable, par la
réintégration des montants des pertes de changes et la déduction des gains de changes.
c)- Les gains et les pertes de changes réalisés à l'occasion des paiements des créances et des dettes:
- Paiement des dettes et encaissement des créances intervenant au cours de l'exercice de leur constatation: les gains ou
pertes de changes qui en découlent sont rapportés au résultat fiscal dudit exercice, sur la base du taux de change en
vigueur à la date de leur règlement.
- Paiement des dettes et encaissement des créances intervenant au-delà de l'exercice de leur constatation: les gains et les
pertes de change qui en découlent sont rapportés au résultat fiscal de l'exercice de leur réalisation, à savoir la date du
règlement, sur la base du taux de change en vigueur à cette date.
Nota benne 1:
La date du règlement est la date à laquelle les créances sont encaissées ou les dettes sont payées.
Nota benne 2:
Il est utile de rappeler, que pour les contrats soumis au régime de la retenue à la source, dont les sommes sont facturées
par des entreprises étrangères n'ayant pas d'installation professionnelle permanente en Algérie, le taux de change
servant pour le calcul de la retenue à opérer sur les sommes versées en monnaies étrangères, est celui en vigueur à la
date de signature du contrat ou de l'avenant au titre duquel sont dues lesdites sommes, et ce, conformément aux
dispositions de l'article 156-2 du CIDTA.
2)- Conditions générales de déduction des charges:
Les dépenses engagées par l'entreprise constituent en principe des charges déductibles pour la détermination du résultat
fiscal soumis à l'impôt sur les bénéfices des sociétés, dès lors qu'elles ne sont pas exclues, entièrement ou partiellement,
par une disposition fiscale particulière.
L'article 42 de la loi de finances pour 2022, a créé l'article 140 his au sein du CIDTA, dont les dispositions ont porté sur
les conditions générales, de forme et de fond, de déduction des charges, pour la détermination du résultat fiscal.
Aussi, pour être admises en déduction au plan fiscal, conformément aux dispositions de l'article 140 bis sus cité, les
charges doivent satisfaire aux conditions suivantes :
- Etre exposées dans l'intérêt direct de l'exploitation et se rattacher à la gestion normale de l'entreprise. Dans le cas
contraire, leur déductibilité est remise en cause, il s'agit notamment : des dépenses à usage personnel, dépenses
afférentes à des biens meubles ou immeubles non affectés à l'exploitation... etc.
- Etre effectives et appuyées de pièces justificatives dûment établies.
Ce qui implique que la dépense ou la charge doit être constatée en comptabilité et appuyée de pièces comptables telles
que la facture ou un document tenant lieu de facture prévues conformément à la réglementation en vigueur.
- Se traduire par la diminution de l'actif net. Elle doit amener une diminution de l'actif de l'entreprise et être justifiée par
une facture ou un document qui en tienne lieu.
- Etre comptabilisées et comprises dans le résultat de l'exercice de leur engagement.
Ainsi, ne sont pas déductibles les dépenses afférentes à des exercices antérieurs.
Il importe de souligner par ailleurs, qu'outre les conditions particulières prévues par la législation fiscale,
l'administration fiscale est en meure de remettre en cause la déductibilité des charges ne remplissant pas les conditions
susmentionnées, par la réintégration de celles-ci au résultat fiscal.
3)- Méthode comptable à l'avancement (contrat à long terme):
Aux termes des dispositions de l'article 140-3 du CIDTA, le bénéfice imposable pour les contrats à long terme, s'étalant
sur au moins sur deux (02) périodes comptables ou exercices, est acquis exclusivement suivant la méthode comptable à
l'avancement.
Cette méthode est déterminée indépendamment de la méthode adoptée par l'entreprise.
Pour rappel cette méthode consiste en une comptabilisation des produits et des charges au rythme de l'avancement des
travaux de façon à dégager un résultat comptable au fur et à mesure de la réalisation de l'opération.
L'obligation de suivi des contrats à long terme selon la méthode comptable à l'avancement a été étendue aux sociétés de
promotion immobilière, en vertu des dispositions du même article 140-3 en vigueur au 31/12/2021.
L'article 41 de la loi de finances pour 2022, a modifié l'article 140-3 du CIDTA, à l'effet d'exclure les sociétés de
promotion immobilière de l'obligation de déterminer leurs bénéfices imposables, suivant la méthode comptable à
l'avancement. En effet, les sociétés de promotion immobilière n'ont plus la qualité d'entrepreneur, depuis la
promulgation de la loi n° 11-04 du 17 février 2011 fixant les règles régissant l'activité de promotion immobilière.
Remarque importante:
Il est important de signaler que conformément au principe de la permanence des méthodes, cette mesure ne s'applique
que pour les nouveaux contrats de réalisation d'un projet immobilier, conclus à compter du 1er janvier 2022.
IV)- REAMENAGEMENT DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX CHARGES NON DEDUCTIBLES OU
PARTIELLEMENT DEDUCTIBLES:
Conformément à la législation fiscale en vigueur, certaines charges peuvent être déduites du résultat fiscal par
l'entreprise et d'autres charges peuvent ne pas l'être, si elles sont considérées comme excessives, c'est-à-dire dépassant
certains seuils ou ne remplissant pas certaines conditions.
Celles-ci sont réintégrées, dans ce cas, au résultat fiscal, pour qu'elles soient imposables en matière d'IBS ou d'IRG/BIC,
selon le cas.
Les articles 43 et 50 de la loi de finances pour 2022, ont modifié les dispositions des articles 141 et 169 du CIDTA,
à l'effet de:
- Remplacer le concept du « bénéfice net » par celui du « résultat fiscal » ;
- Revaloriser les seuils de déductibilité de certaines charges pour les besoins de détermination du résultat fiscal.
1)- Eléments de faible valeur et amortissements de véhicules de tourisme :
L'article 43 de la loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 141 du CIDTA, à l'effet de
réviser à la hausse les seuils de déductibilité inhérents aux :
- Eléments de faible valeur ;
- Amortissements de véhicules de tourismes
- Biens acquis à titre gratuit.
a)- Eléments de faible valeur:
Par souci de simplification, la législation fiscale admet que certains éléments de faible valeur peuvent être constatés
comme charges de l'exercice, c'est le cas notamment de certains matériels, outillages, matériels de bureau et
mobiliers, ... etc.
Aussi, conformément aux dispositions de l'article 141 du CIDTA, modifiées, les entreprises sont autorisées à inscrire
parmi leurs charges déductibles au titre de l'exercice considéré, le prix d'acquisition des éléments d'une valeur unitaire
hors taxes n'excédant pas 60.000 DA.
b)- Amortissements de véhicules de tourisme :
En application des dispositions de l'article 141 du CIDTA en vigueur au 31/12/2021, la déductibilité des
amortissements des véhicules de tourisme ne constituant pas l'outil principal de l'activité de l'entreprise, est limité à
1.000.000 DA.
L'article 43 de la loi de finances 2022 a modifié également l'article 141 sus cité, à l'effet de relever le plafond servant de
base pour le calcul des amortissements des véhicules de tourisme ne constituant l'outil principal de l'activité à
3.000.000 DA.
Par conséquent, l'entreprise doit réintégrer au résultat fiscal, d'une manière extracomptable, la différence positive
constatée entre l'annuité d'amortissement comptable effectuée sur la base du coût d'acquisition et celle résultant de
l'application de l'amortissement à un coût d'acquisition plafonné à
3.000.000 DA.
c)- Biens acquis à titre gratuit:
Sont inscrit à l'actif pour leur valeur vénale.
2)- Revalorisation des seuils de déductibilité fiscale de certaines charges:
L'article 50 de loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 169'du CIDTA, à l'effet de revaloriser
les seuils de déduction de certaines charges supportées par les entreprises, pour détermination de leur résultat fiscal.
Cette revalorisation concerne:
Les cadeaux:
Le seuil unitaire de déduction des charges relatives aux cadeaux à caractère publicitaire, a été porté de 500 DA à 1.000
DA l'unité, et ce, dans la limite d'un montant global de 500.000 DA.
Il s'agit de cadeaux d'affaires ayant un caractère publicitaire (agendas, stylos, ... etc.) offerts par l'entreprise à ses clients
ou fournisseurs, dans le cadre de leurs relations d'affaires.
Aussi, si la valeur unitaire d'acquisition dépasse le montant de 1.000 DA et/ou la valeur globale excède 500.000 DA,
cette dépense ne peut être déduite entièrement. La différence doit être réintégrée dans le résultat fiscal de l'entreprise.
Les subventions et dons:
Il s'agit des dons et des subventions accordés au profit des établissements et associations à vocation humanitaire, dont
le seuil a été relevé de 2.000.000 DA à 4.000.000 DA.
Les subventions et les dons effectués par des entreprises imposables en Algérie, peuvent être :
- en numéraires, c'est-à-dire un versement d'un don financier à un établissement et une association;
- en nature, c'est-à-dire des dons sous forme de biens matériels à un établissement et une association.
La déduction dont il s'agit est accordée lorsque ces dons et subventions sont consentis aux établissements ou
associations reconnues d'intérêt général ayant un caractère humanitaire, constitués conformément à la législation et
réglementation en vigueur.
Aussi, la fraction dépassant le plafond fixé ci-dessus, doit faire l'objet de réintégration lors de la détermination du
résultat fiscal.
S'agissant des dons consentis en nature, les biens concernés sont évalués comme suit:
- Pour les biens achetés, évalués à leur coût d'acquisition ou d'achat;
- Pour les biens produits par l'entreprise, évalués au cout de production;
- Pour les immobilisations, évaluées à leur valeur vénale à la date où le don a été effectué.
3)- Limitation de la déduction des dépenses inhérentes aux véhicules de tourisme :
Aux termes des dispositions de l'article 141, alinéa 7 du CIDTA en vigueur au 31/12/2021, les loyers et les dépenses
d'entretien et de réparation des véhicules de tourisme ne constituant pas l'outil principal de l'activité, n'étaient pas admis
en déduction des bénéfices soumis à l'impôt.
L'abrogation dudit alinéa 7 par les dispositions de l'article 43 de la loi de finances pour 2022, a eu pour effet l'octroi
d'un droit à déduction du résultat fiscal, d'une fraction de dépenses relatives aux loyers et aux frais d'entretien et de
réparation des véhicules de tourisme et ce, à la faveur des nouvelles dispositions introduites par l'article 50 de la même
loi de finances.
Ainsi, en vertu des dispositions de l'article 169 du CIDTA, modifiées et complétées par l'article 50 sus cité, les loyers et
les dépenses d'entretien des véhicules de tourisme ne constituant pas l'outil principal de l'activité, sont admis en
déduction du résultat fiscal imposable à l'IBS, à hauteur de :
- 200.000 DA par année, pour les loyers;
- 20.000 DA par véhicule, au titre des frais d'entretien et de réparation.
4)- Charges non déductibles:
Pénalités contractuelles:
Aux termes de l'article 141 alinéa 6 du CIDTA en vigueur au 31/12/2021, n'étaient admises en déduction pour la
détermination du résultat fiscal, les charges afférentes aux sanctions pécuniaires et pénalités de toute nature infligées
sur le fondement des dispositions légales, c'est-à-dire des dispositions législatives et réglementaires fiscales, douanières,
commerciales, de droit de travail,...etc. En revanche, les pénalités contractuelles dues dans le cadre de relations
commerciales (paiement tardif d'un fournisseur, par exemple), étaient entièrement déductibles, dès lors qu'elles ne
sanctionnent pas des manquements à des obligations légales.
Les dispositions des articles 43 et 50 de la loi de finances pour 2022, ont respectivement abrogé et transféré l'alinéa 6
sus visé à l'article 169 - alinéa 5 du même code, tout en modifiant les termes dudit alinéa, à l'effet d'exclure la
déductibilité au plan fiscal, les montants des pénalités contractuelles, lorsqu'ils sont versés à des personnes non
imposables en Algérie.
Sans que ça soit exhaustive, sont ainsi non déductibles, en vertu des nouvelles dispositions de l'article 169-5 du CIDTA,
les charges de surestaries, lorsqu'ils sont payés aux sociétés de transport maritime non soumises à imposition en Algérie.
Taxe de formation professionnelle et taxe d'apprentissage:
L'article 50 de la loi de finances pour 2022, a complété les dispositions de l'article 169 sus cité, par un nouveau
paragraphe, prévoyant la non déductibilité de la taxe de formation professionnelle continue et de la taxe d'apprentissage
pour la détermination du résultat fiscal.
Il est à préciser, que par taxe de formation professionnelle continue et taxe d'apprentissage, il y a lieu d'entendre celles
prévues par les dispositions des articles 196 bis à 196 octies du CIDTA.
V)- DISPOSITIONS GENERALES:
Les dispositions de la présente, concernent aussi bien les sociétés imposables à l'IBS que celles imposables à
l'IRG/Bénéfice industriels et commerciaux.
VI)- DATE D'EFFET:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1 janvier 2022. Elles s'appliquent à compter de l'exercice de
2022, imposable au titre des exercices 2023/2022 et suivants.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre destinataire des
difficultés éventuellement rencontrées.

CIRCULAIRE N° 09/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 30 MARS 2022


A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX

Objet : Modification et réaménagement des dispositions relatives aux plus-values de cession des immeubles bâtis
ou non bâtis et des droits réels immobiliers.
Références: Articles 23, 24, 26 et 31 de la loi n°27-16 du 25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30
décembre 2021 portant loi de finances pour 2022;
Articles 77,78, 80 ter et 104 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées.
La présente circulaire a Pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les modifications introduites par la
loi de finances pour 2022, au sein de certaines dispositions du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA),
traitant du régime fiscal des plus-values de cession des immeubles bâtis ou non bâtis et des droits réels immobiliers.
Les amendements des articles opérés sont repris dans le tableau ci-après :
Articles la loi de finances pour 2022 Articles du CIDTA
Article 23 Article 77
Article 24 Article 78
Article 26 Article 80 ter
Article 31 Article 104

A ce titre, il sera traité dans la présente circulaire les points ci-après :


1)- REORGANISATION DE CERTAINES DISPOSITIONS RELATIVES AU CHAMP
D'APPLICATION :
Aux termes des dispositions de l’article 23 de la loi de finances pour 2022, il a été procédé à l'aménagement de l’article
77 du CIDTA, par la suppression de son paragraphe traitant de l'exonération des plus-values de cession des biens bâtis
et non bâtis, issues de la liquidation d’une indivision successorale existante, lequel a été transféré à l’article 80 ter du
même code.
En effet, les dispositions de l'article 26 de la loi de finances pour 2022, ont institué le point "D-
EXONERATIONS " portant création dudit article 80 ter, régissant les exonérations de I'IRG des plus- values de
cessions se rapportant aux :
- biens immobiliers bâtis et non bâtis dépendant d'une succession, pour les besoins de la liquidation d'une indivision
successorale existante;
- biens immobiliers, dans le cadre des contrats de financement de Mourabaha et d’Ijara Mountahia Bitamlik.
Par « Mourabaha » et « Ijara Mountahia Bitamlik » , il y a lieu d'entendre tout contrat conclu dans le cadre des
opérations de banque relevant de la finance islamique, telles que prévues par le règlement de la banque d'Algérie, n"
2020-02 du 15 mars 2020, définissant les opérations de la banque relevant de la finance islamique et les conditions de
leur exercice par les banques et établissements financiers.
I)- REAMENAGEMENT DES REGLES DE DETERMINATION DE LA PLUS-VALUE DE CESSION
IMPOSABLE:
En vertu des dispositions de l'article 24 de la loi de finances pour 2022, modifiant et complétant l'article 78 du
CIDTA, il est accordé au vendeur la faculté de déduire du prix de cession du bien immeuble bâti ou non bâti, les
charges reprises ci-après :
- les droits et taxes acquittés et les frais dûment justifiés liés directement à l'opération de vente, à l'exemple des droits
d'enregistrement pour la partie supportée par le vendeur à la cession ;
- les frais d'acquisition, d'entretien et d'amélioration dûment justifiés qui viendront en majoration du prix d'acquisition,
dans la limite de 30% du montant de ce prix ou de la valeur de création de bien immeuble cédé.
II)- REDUCTION DE L’IRG SUR LES CESSIONS DE LOGEMENTS COLLECTIFS :
L'article 31 de la loi de finances pour 2022 a introduit de nouveaux aménagements, au sein des dispositions de l’article
104 du CIDTA, par le regroupement des différents revenus imposables à l'IRG, sous un seul sous-titre dénommé «
II- IMPOSITION DES REVENUS NETS CATEGORIELS», reprenant en son point «5-a» le taux applicable, au
titre de l'IRG, aux plus-values de cession, à titre onéreux, des immeubles bâtis ou non bâtis et des droits réels
immobiliers, lequel demeure fixé à 15 %.
Par ailleurs, l'article 31 de la loi de finances pour 2022, a également modifié et complété l'article 104 sus visé, à l'effet
de prévoir une réduction de l'impôt de 50%, applicable en matière de plus-values de cession à titre onéreux, des
immeubles bâtis portant sur le logement collectif.
Le bénéfice de la réduction de l'IRG de 50% sur la cession, à titre personnel (ou par les particuliers), d'un
logement collectif est octroyé sous réserve de la satisfaction simultanée des deux (02) conditions suivantes :
- le bien bâti cédé, doit être un logement situé dans un bâtiment collectif ;
- le logement vendu doit constituer la principale et l'unique propriété du cédant.
1)- ILLUSTRATION DE CAS PRATIQUES :
Exemple 1 :
Cas de cession d'une habitation individuelle.
Soit une personne physique qui a cédé, à titre particu1ier, en date 25 janvier 2022, une habitation individuelle, pour un
montant global de 50.000.000 DA.
Les renseignements relatifs à ce bien sont repris ci-après :
- Date d'acquisition du bien : 15 mai 1997 ;
- Prix d'acquisition du bien : 8.000.000 DA;
- Frais d'entretien (réfection de la toiture, construction d'un mur de clôture, autres travaux d'aménagement) du bien
dûment justifiés : 4.000.000 DA.
Pour ce qui est des frais acquittés à l'occasion de la conclusion de la vente, ces derniers se présentent comme suit:
Quote-part des droits d'enregistrement supportés par le vendeur :
(50.000.000 DA x 5%) / 2 = 1.250.000 DA
Quote-part des droits de timbre supportés par le vendeur : 200 DA
Majoration accordée du prix d'acquisition du bien (Ar1.78 du CIDTA) :
8.000.000 DA x 30% = 2.400.000 DA
À ce titre, est-il important de souligner que les frais d'entretien et d'aménagement de l'habitation, d'un montant de
4.000.000 DA, ne peuvent être ajoutés en totalité sur le prix d'acquisition du bien, car dépassant le seuil de 30% de ce
prix, légalement autorisé en majoration de ce dernier.
Ainsi, la différence de l'ordre de 1.600.000 DA (4.000.000DA- 2.400.000DA), ne peut être rajoutée au prix d'achat de
ce bien.
Détermination de la plus-value de cession brute (avant abattement) :
(50.000.000 DA - 1.250.000 DA - 200 DA) - (8.000.000 DA + 2.400.000 DA) = 38.349.800 DA
Calcul des annuités d'abattement de 5% par an (Ar. 79 du CIDTA):
Le calcul des annuités d'abattement s'effectue de date à date. Elles sont décomptées à partir de la troisième année
d'entrée en possession du bien.
Calcul des annuités :
du 15 mai 1999 au 14 mai 2021 2 ans. .
(22 ans x 5% )= 110%
du 15 mai 2021 au 25 janvier 2022 8 mois. (8 mois x 5%) / 12 = 3,33 %
Pourcentage total de l'abattement : 110% + 3,33% = 113,33 %
Le taux calculé dépasse le plafond d'abattement fixé par l'article 79 du CIDTA. Le vendeur ne peut bénéficier, dans ce
cas, que d'un abattement de 50% sur le revenu brut imposable.
Calcul du montant de l'abattement :
38.349.800 DA x 50% = 19.174.900 DA
Montant de la de la plus value de cession nette imposable :
38.349.900 DA - 19.174.900 DA = 1.9.174.900 DA
IRG dû : 19.174.900 DA x 15% = 2.876,235DA
Exemple 2 :
Cas de cession d'un logement collectif constituant l'unique propriété et la principale habitation du vendeur.
Soit une personne physique qui a cédé, à titre particulier, en date du 15 février 2022, un logement dans un bâtiment
collectif, pour un montant global de 16.000.000 DA.
Les renseignements relatifs à ce bien sont repris ci-après :
- Date d'acquisition du bien : 11 mars 2014
- Prix d'acquisition du bien : 10.000.000 DA
- Frais d'entretien (réfection de la toiture, construction d'un mur de clôture autres travaux d'aménagement) du bien
dûment justifiés : 700.000 DA
- Quote-part des droits d'enregistrement supportés par le vendeur:
(16.000.000 DA x 5%) / 2= 400.000 DA
- Quote-part des droits de timbre supportés par le vendeur 200DA
- Majoration accordée du prix d'acquisition du bien (Ar. 78 du CIDTA) :
10.000.000 DA x 30% = 3.000.000 DA
À ce titre, est-il important de souligner que les frais d'entretien et d'aménagement de l'habitation, d'un montant de
700.000 DA, peuvent être ajoutés en totalité sur le prix de l'acquisition du bien.
- Détermination de la plus-value de cession brute (avant abattement) :
(16.000.000 DA - 400.000 DA - 200 DA) - (10.000.000 DA + 700.000) = 4.899.800 DA
Calcul des annuités d'abattement de 5% par an (Art. 79 du CIDTA):
Le calcul des annuités d'abattement s'effectue de date à date, elles sont décomptées à partir de la troisième année
d'entrée en possession du bien.
Calcul des annuités :
*du 11 mars 2016 au 10 mars 2021 5 ans
5 ans x 5% = 25%
*du 11 mars 2021 au 15 février 2022 11 mois
(11 mois x 5%) /12 = 4,58 %
Pourcentage total de l'abattement : 25% + 4.58% = 29,58%
Le taux calculé ne dépasse pas le plafond d'abattement fixé par l'article 79 du CIDTA. Le vendeur peut bénéficier, dans
ce cas, de l'abattement de 29.58% sur le revenu brut imposable.
Calcul du montant de l'abattement :
4.899.800 DA x 29,58% = 1,449.360,84 DA
Montant de la plus-value de cession nette imposable : 4.899.800 DA - 1449.360,84 DA = 3450.439.16 DA
Montant de l'IRG : 3.450.439,16 DA x 15% = 517,565,87 DA
Montant de l'IRG dû (après réduction de 50%) : 517.565,87 DA x 50% = 258.783 DA
III)- DATE D'EFFET:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1 janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre destinataire des
éventuelles difficultés rencontrées lors de sa mise en œuvre.

CIRCULAIRE N° 14/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 10 NOVEMBRE 2022 A


MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYAS
En communication à :
MONSIEUR L'INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet: - Réaménagement des dispositions de la Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP).
Références :
Articles 57, 58, 59 et 70 de la loi n° 21-16 du 25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30 décembre 2021
portant loi de finances pour 2022;
Articles 217, 218, 219, 220, 222 et 224 du code des impôts directs et taxes assimilées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les modifications introduites par les
articles 57, 58, 59 et 70 de la loi de finances pour 2022, au niveau des dispositions des articles 217, 218, 219, 220, 222
et 224 du code des impôts directs et taxes assimilées, traitant de la Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP).
Les amendements des articles opérés sont repris dans le tableau ci-après :
Articles de loi de finances pour 2022 Articles du CIDTA, modifiés
Article 57 Article 217
Article 58 Article 218
Article 59 Articles 219, 220 et 222
Article 70 Article 224
I)- ECONOMIE DE LA MESURE :
Les articles: 57, 58, 59 et 70 de la loi de finances pour 2022, ont apporté des modifications aux dispositions du code des
impôts directs et taxes assimilées (CIDTA), traitant de la Taxe sur l'Activité professionnelle, lesquelles modifications
ont porté sur :
- Le champ d'application ;
- La base et les taux d'imposition ;
- Les obligations déclaratives.
I)- REAMENAGEMENT DU CHAMP D'APPLICATION DE LA TAP :
Les articles 57 et 58 de la loi de finances pour 2022 ont modifié, respectivement, les dispositions des articles 217 et 218
du CIDTA, à l'effet :
- d’exclure les professions non commerciales, du champ d'application de la TAP ;
- de réaménager les dispositions de l’article 218 du CIDTA.
1.1)- Exclusion des professions non commerciales du champ d'application de la TAP :
Aux termes de la législation fiscale en vigueur au 31/12/2021, les montants du chiffre d'affaires réalisés par tous les
contribuables exerçant une activité professionnelle, commerciale et non commerciale, étaient soumis à la taxe sur
l’activité professionnelle, au taux de 2%.
L'article 57 de la loi de finances pour 2022 a modifié les dispositions de l’article 217 du CIDTA, à l'effet d’exclure du
champ d'application de la taxe sur l'activité professionnelle, les recettes professionnelles réalisées par les contribuables
soumis à l'impôt sur le revenu global, dans la catégorie des bénéfices des professions non commerciales.
Aussi, les personnes physiques et les sociétés civiles, exerçant une profession non commerciale, telles que les titulaires
des professions libérales, les charges et offices dont les titulaires n’ont pas la qualité de commerçant, ne sont pas
imposables à la taxe sur l’activité professionnelle au titre de leurs recettes professionnelles.
1.2)- Modification des dispositions de l’article 218 du CIDTA :
A titre de rappel, toute exonération accordée en matière d’IRG et en matière d’IBS, est étendue à la TAP et ce, par la
combinaison des dispositions des articles 218 du CIDTA avec celles des articles 13-1, 13-2 et 138 du même code.
Consécutivement à la restructuration des articles traitant desdites exonérations, l’article 58 de la loi de finances pour
2022 a modifié les dispositions de l’article 218 du CIDTA, à l'effet de remplacer les renvois aux articles 13-1 et 13-2
sus visés, par les articles 13, 13 bis -1 et 13 bis-2 du même code.
Aussi, aux termes des dispositions de l’article 218 cité dessus, les exonérations permanentes et temporaires au titre
d'IRG ou d'IBS, prévues aux articles 13, 13 bis-1, 13 bis-2 et 138 dudit code, trouvent à s'appliquer en matière de la
taxe sur l’activité professionnelle.
II)- RÉAMÉNAGEMENT DES DISPOSITIONS RELATIVES A LA BASE IMPOSABLE À LA TAP:
Les modifications introduites au niveau de l’article 220 du CIDTA par l’article 59 de la loi de finances pour 2022,
tendent :
- D'une part, à supprimer les seuils de non assujettissement à la taxe sur l'activité professionnelle ;
- D’autre part, à exclure les opérations de vente réalisées par les personnes exerçant l'activité de production, de
l'application de cette taxe.
3.1)- Suppression des seuils de non assujettissement à la TAP :
L'ancien article 220-1 du CIDTA, prévoyait l’exclusion de la base imposable à la taxe sur l'activité professionnelle, du
chiffre d'affaires n’excédant pas :
- 80.000 DA, s’ils s’agissent de contribuables dont l'activité principale est de vendre des biens et marchandises ;
- 50.000 DA, s'ils s'agissent d’autres contribuables prestataires de services.
L'article 59 de la loi de finances pour 2022 a modifié l’article 220-1 du CIDTA, en supprimant les deux seuils sus
mentionnés, à savoir 80.000 et 50.000 DA, selon le cas.
Désormais, et conséquemment à cette suppression, le seuil du chiffre d’affaires n’est plus considéré comme critère
d'assujettissement à la taxe sur l’activité professionnelle.
3. 2)- Exclusion des opérations de vente réalisées par les personnes exerçant l'activité de production, de l’assiette de la
TAP :
Les modifications apportées à l’article 220-1 du CIDTA par l’article 59 de la loi de finances pour 2022, ont également
exclu les opérations de vente réalisées par les personnes exerçant l'activité de production de biens, de l'assiette de la
taxe sur l’activité professionnelle. ;
Par producteur de biens, il convient d'entendre toute personne physique ou morale dont l'activité consiste en l'extraction,
la fabrication, le façonnage ou la transformation de produits à l'exclusion des activités de conditionnement ou de
présentation commerciale en vue de la revente et ce, telle que définie par les dispositions de l’article 150 du CIDTA,
lesquelles ont également exclu les activités minières et d'hydrocarbures du périmètre de la définition fiscale de l’activité
de production.
Il demeure entendu, que l'exclusion des producteurs de biens de l'assiette de la taxe sur l'activité professionnelle,
concerne: (i) les opérations de vente portant exclusivement sur des produits, matières et marchandises qu'ils ont eux-
mêmes fabriqué, (ii) réalisées au sein de l'unité de production ou dans des points de ventes constituant une dépendance
juridique de l'entité de production.
Aussi, toute vente qui ne satisfait pas, de manière simultanée, aux conditions (i) et (ä) sus mentionnées, est considérée
comme étant une opération d'achat revente qui demeure soumise à la TAP.
III)- REAMENAGEMENT DES TAUX DE LA TAP :
Outre les réaménagements sus cités, l’article 59 de la loi de finances pour 2022 a modifié les dispositions de l’article
222 du CIDTA, à l'effet :
- D'une part, réduire le taux de la TAP, de 2% à 1,5% ;
- Et, d'autre part, supprimer le taux de 1%, qui était applicable aux activités de production de biens. Conséquemment à
cette modification, le taux de la TAP est désormais, fixé comme suit :
- 1,5 %, qui s'applique au chiffre d'affaires des activités de vente de biens et de services, ainsi que les activités du
bâtiment, de travaux publics et hydrauliques;
- 3 %, pour le chiffre d'affaires issu de l’activité de transport par canalisation des hydrocarbures.
IV)- OBLIGATIONS DECLARATIVES EN MATIERE DE TAP :
Aux termes de la législation fiscale en vigueur au 31/12/ 2021, toute personne physique ou morale passible de la TAP,
est tenue à certaines obligations déclaratives énumérées par l’article 222 du CIDTA, sous peine de l'application des
sanctions prévues par la législation fiscale en vigueur.
1)- Extension des obligations déclaratives relatives à la TAP, aux contribuables exonérés :
L'article 70 de la loi de finances pour 2022 a apporté des modifications aux dispositions de l’article 224 du CIDTA, à
l'effet d'étendre toutes les obligations déclaratives aux personnes exonérées de la TAP.
Aussi, tout contribuable soumis au régime du bénéfice réel (IRG ou IBS), quand bien même qu'il soit exonéré de
la taxe sur l’activité professionnelle, est tenu au même titre que les autres redevables à cette taxe, de :
- souscrire une déclaration annuelle du montant du chiffre d'affaires de la période soumise à taxation;
- produire une déclaration par établissement ou unité, qu'il exploite dans chacune des communes du lieu de leur
installation ;
- présenter, à toute réquisition de l'administration fiscale, les documents comptables et justifications nécessaires à la
vérification des déclarations souscrites, au titre de la TAP;
Par ailleurs, lorsqu'il s'agit d'opérations effectuées dans les conditions de gros, les contribuables concernés sont
également tenus de :
- produire, y compris sur support dématérialisé ou par voie de télédéclaration, un état de leurs clients;
- procéder, préalablement à la conclusion de leurs opérations de ventes de produits et marchandises dans les conditions
de gros, à l'authentification électronique des numéros de registres de commerce et du numéro d'identification fiscale de
leurs clients ;
- présenter, à toute réquisition de l'administration fiscale, l'ensemble des pièces et documents devant être versés dans les
dossiers de leurs clients.
2)- Sanctions pour non-respect des obligations déclaratives :
Les modifications introduites au sein des dispositions de l’article 224 du CIDTA par l'article 70 de la loi de finances
pour 2022, ont également pour effet de prévoir l'application de pénalités pour défaut de production de l'état-clients.
En effet, conformément à l'alinéa 6 de l'article 194, créé par l’article 54 de la loi de finances pour 2022, les
contribuables soumis à la TAP ou exonérés de cette taxe, réalisant des opérations effectuées dans les conditions de gros,
qui ne fournissent pas à l'appui de leur déclaration annuelle de résultat, l’état- clients, sont passibles d’une pénalité
fiscale fixée à 2% du chiffre d’affaires annuel de l'exercice concerné.
V)- DATE D'EFFET:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre destinataire des
difficultés éventuellement rencontrées.

NOTE-CIRCULAIRE N°61 MF/DGI/DLRFAJ/CD DU 11 AOUT 2022 A


MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
Pour notification à:
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYAS
En communication à:
MONSIEUR L’INSPECTEUR GÉNÉRAL DES SERVICES FISCAUX MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
Objet: - Régime de I'IFU- Professions non commerciales.
Références:
- Articles 7, 8 et 18 de la Loi de Finances Complémentaire 2022 ;
- Note N°267 / MF / DGI / DGRMPM/ DGF / 2022 du 08/03/ 2022 ;
- Note N°498/ MF/DGI/ DGRMPM/ DGF/2022 du 14/04/2022.
La présente circulaire a pour objet de préciser aux services fiscaux, les modalités d'application des dispositions des
articles 7 et 8, modifiant et complétant les articles 282ter et 282 quater du CIDTA ainsi que l'article 18 de la loi de
finances complémentaire pour l'année 2022,lesquelles ont apporté des aménagements au regard du champ d'application
de I'IFU et des obligations de déclaration et de paiement incombant aux contribuables exerçant des professions libérales
éligibles à ce régime.
I)- AMÉNAGEMENT DU CHAMP D’APPLICATION DE L’IFU :
Les dispositions de l'article 7 de la loi de finances complémentaire (LFC) pour 2022, ont modifié les dispositions de
l'article 282 ter du CIDTA, à l'effet d'intégrer dans le champ d'application de I'IFU, les personnes physiques exerçant
des professions non commerciales dont le montant des recettes professionnelles annuelles n'excède pas 8.000.000 DA,
à l'exception de celles ayant opté pour le régime simplifié.
Il est précisé à cet égard que ces nouvelles dispositions s'appliquent à compter du premier janvier 2022, conformément
aux dispositions de l'article 18 de la LFC pour 2022.
Il résulte de ce qui précède que les contribuables titulaires de professions libérales éligibles à I'IFU, ne doivent pas être
recherchés en matière de déclaration et de paiement inhérents au régime simplifié, pour la période allant du premier
janvier 2022 jusqu'à la date de promulgation de la LFC 2022, soit le 04 août 2022 (Cf. JORADP n° 53/2022).
Par ailleurs, il importe d'indiquer qu'en application des dispositions de l'article 282sixiès du CIDTA, le taux de I'IFU
applicable aux recettes professionnelles annuelles réalisées par cette catégorie de contribuables, est fixé à 12 %.
II)- OBLIGATIONS FISCALES DES PROFESSIONS LIBÉRALES RELEVANT DE L’IFU
Les contribuables exerçant des professions non commerciales relevant du régime de I'IFU, sont soumis à des
obligations fiscales de déclaration et de paiement des droits dus.
1)- Obligations déclaratives :
a)- Souscription de la déclaration prévisionnelle « Série G n°12 » :
Aux termes des dispositions de l'article 18 de la LFC 2022, les contribuables concernés sont tenus de souscrire, à titre
exceptionnel pour l'exercice 2022, la déclaration prévisionnelle de leurs recettes professionnelles (série G n°12), au
plus tard le 15 août 2022.
Cette déclaration doit reprendre le montant annuel prévisionnel des recettes professionnelles que le contribuable
envisage de réaliser, au titre de l'exercice 2022.
Cette déclaration est souscrite en double exemplaire: l'un sera remis au service de perception et l'autre conservé par le
contribuable, après visa de la recette attestant du ou des paiements effectués.
Cas des nouveaux contribuables :
Les contribuables exerçant des professions non commerciales ayant débuté leur activité en 2022, sont dispensés, en
vertu des dispositions de l'article 3 Bis du Code des Procédures Fiscales, de l'obligation de souscription de la
déclaration prévisionnelle citée ci-dessus.
En effet, ces derniers sont tenus uniquement de souscrire la déclaration définitive dans les conditions citées ci-dessous.
b)- Souscription de la déclaration définitive « Série G n°12 bis » :
Les contribuables concernés ont également l'obligation de souscrire la déclaration définitive série G n°12 Bis, au plus
tard le 20 janvier 2023, et ce, en application des dispositions de l'article 282 quater du CIDTA. Cette déclaration
reprendra le montant des recettes professionnelles effectivement réalisés à la clôture de l'exercice 2022.
Cette déclaration est souscrite en double exemplaire : l'un sera remis au service de perception et l'autre conservé par le
contribuable, après avoir été dûment visée par les services de la recette.
c)- Souscription de la déclaration tenant lieu de bordereau - avis de versement -IRG/Salaires (série G n°50 Ter):
En vertu des dispositions de l'article 129-1du CIDTA, les contribuables relevant désormais de I'IFU versant des salaires,
sont tenus de procéder aux retenues et au reversement de I'IRG correspondant, au moyen de la déclaration tenant lieu
de bordereau-avis de versement série G n° 50 ter, dans les 20 premiers jours du mois suivant le trimestre civil, au
cours duquel les retenues ont été effectuées.
Concernant les contribuables suivis au régime simplifié des professions non commerciales, avant l'intervention des
dispositions de la LFC 2022, ayant procédé à la
déclaration et au paiement mensuel de l'IRG/salaires, au titre des mois allant de janvier à juin 2022, suivant le
bordereau avis de versement série G n°50, ces derniers sont dispensés de l'obligation de souscription de la
déclaration série G n°50 ter, au titre du 1er et du 2ème trimestre de l‘année 2022.
Il va sans dire que ces contribuables seront tenus de souscrire les déclarations relatives au troisième et quatrième
trimestre de l'année en cours, dans les délais légalement fixés.
Cependant, les contribuables qui n'ont pas accompli leurs obligations de déclaration et de paiement de l'IRG/Salaires,
sont tenus de souscrire les deux déclarations G N° 50 ter relatives au premier trimestre (Janvier-février-mars) et au
deuxième trimestre (avril-mai-juin) de l'année 2022, au plus tard le 15 août 2022, sans application des pénalités de
retard, et ce, dans la mesure où le régime de I'IFU s'applique à cette catégorie de contribuables, à compter du premier
janvier de l'année 2022, conformément aux dispositions de l'article 18 de la LFC 2022.
2)- Paiement de I'IFU:
Conformément aux dispositions de l'article 365 du CIDTA, les contribuables peuvent, lors de la souscription de la
déclaration prévisionnelle, procéder au paiement de I'IFU annuel dû, suivant deux modalités de paiement, à savoir le
paiement intégral ou l'option pour le paiement fractionné.
A)- Paiement intégral:
Les contribuables concernés peuvent acquitter en totalité les droits dus, au titre de I'IFU, lors de la souscription de la
déclaration prévisionnelle, au plus tard le 15 août 2022.
B)- Paiement fractionné :
Les contribuables, optant pour le paiement fractionné, s'acquittent des droits dus au titre de I'IFU, suivant les
échéances ci-après :
- 50 % du montant de l'IFU annuel dû, déterminé lors du dépôt de la déclaration prévisionnelle, au plus tard le 15 août
2022;
- 25 % du montant de I'IFU annuel dû, au plus tard le 15 septembre 2022, au moyen de la déclaration prévisionnelle
série G n° 12, tenant lieu de bordereau avis de versement;
- 25 % du montant de I'IFU annuel restant dû, au plus tard le 15 décembre 2022, à l'appui de la déclaration
prévisionnelle série G n°12.
C)- Minimum d'imposition :
Au sens des dispositions de l'article 365 bis du CIDTA, le montant de I'IFU, ne peut être inférieur à 10.000 DA, pour
chaque exercice, et ce, quel que soit le montant des recettes professionnelles réalisés.
Il en est de même pour les contribuables n'ayant pas exercé durant toute la période de l'exercice, lesquels demeurent
assujettis au paiement du minimum d'imposition.
Ce minimum d'imposition doit être acquitté intégralement, sans possibilité de fractionnement, lors de la souscription de
la déclaration prévisionnelle.
Il est à souligner qu'en vertu des dispositions de l'article 282 octies, sont également assujettis au paiement du minimum
d'imposition, les contribuables exerçant des professions non commerciales, bénéficiant de l'exonération en matière
d'IFU.
III)- LIEU DE DÉCLARATION ET DE PAYEMENT DES DROITS DUS :
Les contribuables concernés sont tenus d'accomplir leurs obligations de déclaration et de paiement citées, ci-dessus,
auprès des services de perception dont relève le lieu d'exercice de leur activité, à savoir les recette des impôts, pour
ceux relevant des inspections ou les CPI, pour ceux rattachés à ces nouvelles structures.
Cas des contribuables dont les dossiers fiscaux ont été transférés vers les CDI :
Au préalable, convient-il de rappeler que conformément aux prescriptions des deux notes citées en deuxième et
troisième références, les services ont été instruits de procéder, dans un premier temps, au transfert vers les CDI, des
dossiers fiscaux des contribuables réalisant un montant de recettes professionnelles annuelles excédant le seuil de
8.000.000 DA, pour chacun des exercices 2021 et 2022.
Cependant, il a été constaté que certaines Directions des Impôts de Wilayas n'ont pas respecté les prescriptions desdites
notes et ont procédé au transfert vers les CDI, de l'ensemble des dossiers des professions libérales, y compris les
dossiers des contribuables dont le montant de leurs recettes professionnelles annuelles est inférieur à 8.000.000 DA.

Enfin, compte tenu du délai imparti pour la souscription de la déclaration prévisionnelle série Gn°12 et le paiement de
I'IFU y afférent, fixé au plus tard le 15 Août 2022, les DIW doivent mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour
permettre aux contribuables concernés d'accomplir leurs obligations fiscales dans les meilleures conditions.
IV)- MODALITES DE PRISE EN CHARGE DES DECLARATIONS ET DES PAIEMENTS
1)- Modalités de prise en charge des paiements effectués:
Les receveurs sont tenus de prendre en charge les paiements effectués, au titre de I'IFU, le cas échéant, en dehors des
systèmes implémentés au niveau de la structure (recours à la procédure manuelle), et ce, en attendant la réception des
dossiers fiscaux des contribuables concernés.
2)- Ainsi, le produit recouvré peut être imputé définitivement au compte approprié (compte 500 029).Modalités de prise
en charge des déclarations souscrites :
L'inspection des impôts ou le service principal de gestion des CPI doivent tenir un registre ad-hoc, retraçant l'ensemble
des déclarations série G n°12 souscrites par les contribuables, dont les dossiers fiscaux ont fait l'objet de transfert vers
le CDI.
Ce registre est constitué des colonnes suivantes :
- Numéro d'ordre;
- Nom et prénom du contribuable ;
- NIF;
- Profession;
- Adresse;
- Date de souscription de la déclaration;
- Montant des recettes professionnelles prévisionnelles annuelles déclarées;
- Montant de I'IFU acquitté.
Lesdites déclarations doivent être classées de manière à faciliter leur prise en charge, après réception des dossiers
fiscaux.
Il demeure entendu que les services d'assiette n'ayant pas procédé au transfert des dossiers fiscaux vers les CDI, ne sont
pas concernés par la tenue de ce registre.
3)- Délivrance de l'extrait de rôle et de certificat série C n°20 :
En attendant l'opération de transfert des dossiers fiscaux des CDI vers l'inspection ou le CPI territorialement
compétent :
- l'extrait de rôle doit être délivré, sur demande, par les services détenteurs des RAR, après présentation par le
contribuable des pièces justificatives attestant du paiement de l'IFU et, le cas échéant, de l'IRG/Salaires relatifs à
l'exercice en cours.
- le certificat série C n°20 est délivré par les services détenteurs du dossier physique et/ou numérique.
VI. INCIDENCES DES AMENAGEMENTS APPORTES AU REGIME FISCAL DES PROFESSIONS
LIBERALES
Conformément aux dispositions de la loi de finances 2022, instituant le régime simplifié des professions non
commerciales, certains contribuables ont procédé, au titre de ce régime, à la souscription du bordereau avis de
versement série G n°50 et au paiement des impôts et taxes y afférents, à savoir la TVA, l'IRG/Salaires ainsi que les
acomptes provisionnels-IRG, pour la période allant du premier janvier au 30 juin 2022.
Cependant, avec l'intervention des dispositions de la loi de finances complémentaire 2022, certains contribuables sont
devenus éligibles au régime de l'IFU, dans la mesure où le montant de leurs recettes professionnelles annuelles
n'excède pas le seuil de 8.000.000 DA.
A cet égard, deux situations peuvent se présenter :
1)- Cas des contribuables versés au régime de I'IFU:
La situation fiscale de ces contribuables, au regard des droits déjà acquittés, doit être traitée comme indiqué
dans le tableau ci-après :
Impôt ou taxe Traitement à réserver
TVA collectée S'agissant d’une taxe supportée par le consommateur final, les droits
collectés et acquittés, ne peuvent donner lieu à un remboursement.
Les retenues à la source-IRG, opérées au titre des salaires payés et reversées au
IRG/salaires Trésor public, ne sont éligibles à aucune restitution, du fait
qu'il s'agit d'une détention pour compte.
Les Acomptes Provisionnels/IRG versés par ces contribuables, peuvent faire
AP/IRG versés l’objet de restitution par voie contentieuse, au moyen d'un recours préalable que
l’intéressé devra introduire auprès de l'autorité
compétente

2)- Cas des contribuables désirant être maintenus au régime simplifié :


Pour ce faire, les contribuables concernés sont tenus de formuler leur demande sur papier libre, qu'il convient d'adresser
au service d'assiette gestionnaire de leur dossier fiscal-activité, dans un délai d'un (01) mois, à compter de la date de
diffusion de la présente circulaire. A défaut, les contribuables défaillants doivent être relancés, par l'envoi de mises en
demeure, les invitant à régulariser leur situation sous huitaine.
En cas d'absence de réponse de leur part, ces derniers sont versés d'office au régime de I'IFU.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente note, veiller à son application et rendre l'administration
centrale destinataire, des difficultés éventuellement rencontrées, lors de sa mise en œuvre.

CIRCULAIRE N° 11/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 17 AVRIL 2022


A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet :
Répartition du produit de la Taxe sur la Valeur Ajoutée/ Importation de marchandises réalisée par voie
terrestre (Postes douaniers frontaliers terrestres).
Références: Article 98 de la loi n°21- 16 du 30 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022;
Article 161 du code des Taxes sur le Chiffre d'Affaires (CTCA).
La présente circulaire a pour objet de commenter pour les services, les dispositions de l'article 98 de la loi de finances
pour 2022, modifiant et complétant l'article 161-2 du code des taxes sur le chiffre d'affaires, traitant de la répartition du
produit de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), acquitté sur les opérations d'importation réalisées par voie terrestre.
I)- ÉCONOMIE DE LA MESURE :
L'article 98 précité, a modifié les dispositions de l'article 161-2 du CTCA, à l'effet de revoir les modalités de répartition
de la quote-part du produit de la TVA, issue des opérations d'importation de marchandises, réalisées au niveau des
postes douaniers frontaliers terrestres.
II)- OPERATIONS CONCERNEES :
Sont concernées par les dispositions de l’article 98 précité, les opérations d'importation de biens, matières et produits
réalisés au niveau des postes douaniers frontaliers terrestres.
Par ailleurs, est-il important d'attirer l'attention des services sur l'exclusion des opérations d'importation, dont la
procédure de dédouanement est opérée auprès des postes douaniers portuaires et aéroportuaires.
III)- REPARTITION DU PRODUIT DE LA TVA ACQUITTEE A L'IMPORTATION : Conformément aux
dispositions de l'article 161-2 du CTCA, le produit de cette taxe acquittée sur les opérations faites à l'importation, est
affecté comme suit :
- 85 % au profit du budget de l'Etat;
- 15 % au profit de la Caisse de Solidarité et de Garantie des Collectivités Locales (CSGCL), répartis selon les normes
et les critères de répartition déterminés par voie réglementaire.
S'agissant de la TVA payée sur les opérations d'importation de marchandises, dans le cadre de l'accomplissement des
formalités de dédouanement au niveau des postes douaniers frontaliers terrestres, celle-ci est repartie selon un mode
spécifique, tel que détaillé ci-dessous :
1)- Mode de répartition applicable au 31 décembre 2021 aux recettes de la TVA, acquittée sur les importations réalisées
au niveau des postes douaniers frontaliers terrestres
Il importe de rappeler qu'en vertu des dispositions de l'article 161-2 du CTCA en vigueur au 31 décembre 2021, la
quote-part de 15% revenant à la CSGCL, sur les recettes de la TVA acquittée sur les opérations d'importation de
marchandise réalisées, au niveau des postes douaniers frontaliers terrestres, étaient affectées directement aux
communes où se situe le poste douanier.
2)- Mode de répartition institué par la loi de finances pour 2022 applicable aux recettes de la TVA acquittée sur les
importations réalisées par les postes douaniers frontaliers terrestres :
A la faveur des dispositions de l'article 98 de la loi de finances pour 2022, modifiant et complétant celles de l'article
161-2 du CTCA, il est institué un nouveau mode de répartition du produit de la TVA, issu des opérations
d'importation faîtes auprès des postes douaniers frontaliers terrestres.
Désormais, la quote-part des recettes de la TVA, fixée au taux de 15%, revenant aux communes limitrophes frontalières,
au titre des opérations d'importation, faites auprès des postes douaniers frontaliers terrestres, est directement répartie, de
manière équitable, c'est-à-dire à part égale, entre les communes frontalières limitrophes de la même wilaya, situées tout
au long de la bande frontalière avec le pays étranger voisin.
3)- Exemple pratique :
Soit une société par actions dénommée «HOGGAR TISSUS » exerçant l'activité d'import-export, a réalisé une
opération d'importation de tissus d'ameublement, acheminée par voie terrestre, dont la procédure de dédouanement a
été effectuée, au niveau du poste frontalier terrestre "Tarat" implanté dans le périmètre de compétence territoriale de la
commune d'In Aménas, wilaya d'Illizi.
Conformément aux dispositions du décret exécutif n° 21-128 du 29 mars 2021 modifiant et complétant le décret n° 84-
365 du 1er décembre 1984 fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes, la wilaya
d'Illizi est composée de quatre (04) communes à savoir: Illizi, Bordj Omar Driss, In Aménas et Debdeb.
Cependant, seules trois localités de cette wilaya sont situées sur la bande frontalière algéro- lybienne.
Il s'agit des communes de :
- In-Aménas ;
- Debdeb;
- et Illizi
Le montant de la TVA collectée par ce poste douanier, suite à cette opération d'importation s'élève à 5.000.000 DA.
En application des nouvelles dispositions de l'article 161-2 du CTCA, modifiées et complétées par l'article 98 de la loi
de finances pour 2022, le montant de la TVA collectée, suite à cette opération d'importation, sera réparti comme suit :
- 4.250.000 DA, soit
85 % au profit du budget de l'Etat :
- 750.000 DA, soit 15%, est réparti équitablement, c'est-à-dire à part égale, entre les trois (03) communes frontalières
de cette wilaya, en l'occurrence In Aménas, Debdeb, et Illizi.
VI)- DATE D'EFFET :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1 janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me
rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées lors de sa mise en œuvre.

CIRCULAIRE N° 08/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 30 MARS 2022


A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet : - Réaménagement du régime d'imposition des revenus fonciers provenant des propriétés bâties et non
bâties louées.
Références: Articles 15, 16, 17,28 et 31 de la loi n° 21-16 du 25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30
décembre 2021, portant loi de finances pour 2022;
Articles 42, 43, 44, 85 et 104 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les modifications apportées par les
articles 15, 16, 17, 28 et 31 de la loi de finances pour 2022, respectivement aux dispositions des articles 42, 43, 44, 85
et 104 du Code des impôts directs et taxes assimilées (CIDTA), traitant de l'imposition à l'IRG, des revenus fonciers
provenant des propriétés bâties et non bâties louées.
I)- REAMENAGEMENT DE L'ASSIETTE IMPOSABLE A L'IRG/REVENUS FONCIERS:
1)- Exclusion du revenu provenant d'un contrat de prêt à usage conclu entre descendants de premier degré, de
la base imposable à l’IRG :
Aux termes des dispositions de l’article 42 du CIDTA, en vigueur au 31/12/2021, les revenus provenant de tous les
contrats de prêt à usage conclus entre deux parties, étaient compris dans la base imposable soumise à l'IRG/catégorie
des revenus fonciers, sans aucune exclusion.
Par contrat de prêt à usage, qui est au demeurant régi par les dispositions des articles 538 à 548 du code civil, il y a lieu
d'entendre tout contrat conclu à titre civil, par lequel l’une des parties livre un bien immobilier à l'autre pour s'en servir
gratuitement.
Ainsi, aucune rémunération pécuniaire, ni même en nature, ne peut être effectuée.

L'article 15 de la loi de finances pour 2022 a modifié les dispositions de l'article 42 sus visé, à l'effet d'exclure les
contrats de prêt à usage, lorsqu'ils sont conclus entre descendants de premier degré, de la base imposable à l'IRG
catégorie des revenus fonciers.
Il faut comprendre par contrats de prêt à usage conclus «entre descendants de premier degré » ceux passés entre la mère
et/ou le père et leurs enfants
Ainsi, les contrats d'espèces conclus entre frères et sœurs (en ligne collatérale) ou entre les grands parents et leurs
petits-enfants ou dans le sens contraire, sont exclus du bénéfice de cet avantage.
2)- Détermination du revenu foncier imposable :
Les dispositions de l'article 16 de la loi de finances pour 2022, ont introduit un nouvel article 43 au sein du CIDTA,
dont les dispositions prévoient a détermination de l'assiette du revenu foncier imposable à l'IRG, laquelle est constituée
du montant global des loyers.
Par montant global des loyers, y a lieu d'entendre le montant global où brut des loyers, convenus entre les deux parties
au contrat de bail, sans déduction d'aucune charge de quelle que nature soit- elle.
I1 va sans dire que le mode de calcul de l'assiette imposable ci-avant traité, s'applique, en vertu des dispositions de
l'article 42 du même code, aux revenus fonciers issus de la location d'immeubles ou de fraction d'immeubles bâtis ou de
prêt à usage, sous réserve de l'exception ci-dessus, de locaux commerciaux ou industriels non dotés de leurs matériels,
de terrains nus à vocation agricole ou non, lorsque ces biens loués où prêts, ne sont pas inclus dans le bénéfice d'une
entreprise individuelle ou société industrielle, commerciale ou artisanale ou d'une exploitation agricole ou d'une
profession non commerciale.
II)- REVISION DU MODE D'IMPOSITION ET DE DECLARATION DES REVENUS DE LA LOCATION DES
PROPRIETES BATIES ET NON BATIES :
L'article 31 de la loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 104 du CIDTA, à l’effet de prévoir
l'imposition des revenus provenant de la location ou de prêt à usage, à titre civil, de biens immeubles bâtis à usage
d'habitation ou professionnel ou de biens immeubles non bâtis, selon deux modes d'imposition, déterminés au
regard du seuil du montant brut annuel des loyers bruts perçus.
Ces deux modes d'imposition sont :
- soit libératoire lorsque le montant brut annuel des loyers est égal ou inférieur à 600.000 DA (Cf. Point 1) ;
- ou bien provisoire, lorsque le montant brut annuel des loyers est supérieur à 600.000 DA, suivie d'une deuxième
imposition définitive au niveau du domicile fiscal (Cf. Point 2.)

1)- Mode d'imposition du revenu foncier annuel égal ou inférieur à 600.000 DA :


Conformément aux dispositions de l'article 31 de le loi de finances pour 2022, modifiant et complétant l’article 104-II-2
du CIDTA, les loyers bruts annuels dont le montant est égal ou inférieur à 600.000 DA, sont soumis à une
imposition libératoire, selon des taux proportionnels calculés sur le montant des loyers bruts.
A)- Taux de l'IRG applicable :
Aux termes des dispositions de l'article 104-II-1 du CIDTA, les revenus provenant de la location, à titre civil, de biens
immeubles à usage d'habitation ou professionnel, dont le montant est égal ou inférieur à 600.000DA, sont soumis à
l'impôt sur le revenu global, aux taux fixés comme suit :
- 7 % libératoire, pour les revenus provenant de la location à usage d'habitation;
- 15 % libératoire, pour les revenus provenant de la location de locaux à usage commercial ou professionnel, non munit
du mobilier ou du matériel nécessaire à leur exploitation. Ce taux est également applicable aux contrats conclus avec
les sociétés;
- 15 % libératoire, pour les revenus provenant de la location de propriétés non bâties;
- 10 % libératoire, pour les revenus provenant de la location de propriétés non bâties à usage agricole.
B)- Lieu et périodicité de déclaration et de paiement de I'IRG dû :
En vertu des dispositions de l'article 42-3 du CIDTA, modifiées et complétées par l'article 15 de la loi de finances pour
2022, l'impôt dû sur les locations de biens immeubles bâtis ou non bâtis, est auto-liquidé et acquitté, par le contribuable
bailleur, par la souscription auprès de la recette des impôts du lieu de situation du bien, de la déclaration tenant lieu de
bordereau-avis de versement (série G n° 51), au plus tard le 20 du mois suivant celui de la perception du loyer.
Dans ce cadre, il appartient de préciser que si les deux parties au contrat de location, ont convenu d'un paiement
trimestriel des loyers.
Dans ce cas, l'impôt doit être déclaré et reversé, au plus tard le 20 du mois qui suit le trimestre au titre duquel les loyers
ont été payés.
Si les loyers sont payés selon une échéance semestrielle, l'impôt dû doit faire l'objet de déclaration et d'acquittement au
plus tard le 20 du mois suivant le semestre de paiement des loyers arrivés à échéance.
Pour rappel, il y a lieu de souligner qu'en l'absence de fixation contractuelle de la période de paiement des loyers,
l’impôt est exigible au plus tard le 20 de chaque mois.
Par ailleurs, il convient également de rappeler que I'IRG/Revenus fonciers est dû, selon l'une des échéances ci –avant
citées, même si le locataire ne s'est pas acquitté de ses loyers.
S'agissant du montants de location acquittés d'avance, I'IRG est exigible au plus tard le 20 du mois qui suit celui de
l’encaissement des loyers.
2)- Modes d'imposition du revenu foncier annuel supérieur à 600.000 DA:
Lorsque le montant des loyers bruts annuels est supérieur à 600.000 DA, celui-ci est soumis, en vertu des dispositions
de l'article 104 du CIDTA, à une imposition provisoire qui s'impute sur l'imposition définitive du revenu global.
A)- Imposition provisoire à I'IRG :
Les montants des loyers bruts annuels supérieurs à 600.000 DA sont soumis, en application des dispositions de l'article
104 du CIDTA, à une imposition provisoire à I'IRG, au taux de 7%.
Les droits issus de l’imposition provisoire, doivent faire l'objet de déclaration et de paiement, auprès de la recette des
impôts du lieu de situation du bien loué, par la souscription de la déclaration tenant lieu de bordereau-avis de versement
(série G n° 51), suivant les échéances (mensuelles, trimestrielles, semestrielles ou annuelles) de paiement des loyers
telles qu'explicitées au point «1. Mode d'imposition du revenu foncier annuel égal ou inférieur à 600,000DA » traité ci-
dessus.
B)- Imposition définitive à I'IRG - domicile:
L'imposition à I'IRG, à titre définitif, des revenus fonciers issus de la location, à titre civil, de biens immeubles bâtis et
non bâtis, dont le montant brut (ou global) annuel dépasse la somme totale de
600.000 DA, s'effectue auprès des services fiscaux de rattachement du domicile fiscal du contribuable bailleur, selon
les modalités, ci-après, reprises:
A.1)- Octroi d'un abattement sur le revenu foncier:
L'article 28 de la loi de finances pour 2022, a complété les dispositions de l'article 85 du CIDTA, à l'effet de prévoir
l'octroi d'un abattement de 25% sur les revenus fonciers issus de la location à usage d'habitation, à retenir dans l'assiette
de l'impôt sur le revenu global.
Il est à préciser que cet abattement, ne trouve à s'appliquer que sur les revenus fonciers issus de la location à usage
d'habitation, soumis à l'imposition provisoire au niveau du lieu de situation du bien donné en location, excluant, par
voie de conséquence les revenus d'espèces soumis au mode d'imposition à l'IRG, libératoire.
Ainsi, est-il important de souligner que le bénéfice de ces dispositions, ne trouve à s'appliquer que sur la catégorie de
contrat de location, à titre civil, portant sur des locations à usage d'habitation.
Par conséquent, ledit abattement ne peut être appliqué aux contrats portant sur les locations à usage d'habitation,
conclus avec les sociétés.
A.2)- Imputation du crédit d'impôt:
L'imposition provisoire constitue un crédit d'impôt, imputable sur l'imposition définitive du revenu global, établie par
1es services fiscaux, dont dépend le domicile fiscal du contribuable.
A.3)- Déclaration du revenu annuel global:
Les personnes physiques réalisant des revenus issus de la location de propriétés bâties ou non bâties, ayant été soumis à
l'imposition provisoire, sont tenues de souscrire la déclaration annuelle du revenu global - Série G n° 1.
Cette déclaration doit être déposée auprès du service des impôts du lieu de situation du domicile fiscal du contribuable
bailleur, au plus tard le 30 avril de l'année qui suit celle de la réalisation des revenus fonciers catégoriels. Elle doit
reprendre l’ensemble des autres revenus catégoriels réalisés par le contribuable concerné.
Cette déclaration servira à la liquidation de l’impôt et à l'acquittement de l’IRG, domicile dû.
III- CAS PRATIQUES :
Exemple 1 :
Paiement libératoire de l'IRG/Revenus fonciers.
Soit un contribuable ayant son domicile fiscal à Fouka (Wilaya de Tipaza), a procédé à la location à un particulier, en
date du 25 janvier 2022, de son appartement situé dans un immeuble collectif, à Khemis El Khechena (Wilaya de
Boumerdès).
Le contrat de location conclu, prenant effet à partir du mois de février 2022, a fixé le montant brut mensuel du loyer à
20.000 DA, payable au plus tard le dernier jour de chaque mois.
Montant brut annuel des loyers : 20.000 x 12 = 240.000 DA
Le revenu brut annuel réalisé par cette personne qui est de l'ordre de 240.000 DA/An, ne dépasse pas le seuil annuel de
600.000D A. Ce revenu est, par voie de conséquence, soumis à une imposition à l’IRG libératoire de 7%, payable
suivant une périodicité mensuelle.
IRG mensuel dû: 20.000 x 7 %= 1.400D A
Ce montant doit être acquitté par déclaration tenant lieu de bordereau-avis de versement (G n°51, auprès de la recette
des impôts de Khemis El Khechena, commune de situation du bien loué, au plus tard le 20 du mois qui suit celui de la
perception du loyer mensuel.
Exemple 2:
Paiement provisoire de l’IRG/Revenus fonciers
Soit un contribuable (particulier) résidant au niveau de la commune de Draria (Wilaya d'Alger), qui loue un logement
situé à la commune de Meftah (Wilaya de Blida), suivant un contrat de location établi devant le notaire, en date du 10
janvier 2022.
Il est convenu dans le contrat que le montant du loyer est de l'ordre de 75.000DA/mois, payable à chaque début du
semestre (les mois de janvier et de juillet).
Calcul de l’impôt sur le revenu foncier :
Etant donné que le montant du loyer brut annuel (75.000 x 12 = 900.000DA), dépasse le seuil de 600.000DA, le revenu
foncier perçu par ce contribuable est soumis à une taxation provisoire de 7%, dont il doit s'acquitter au début de chaque
semestre, comme suit :
1er semestre 2022:
- Montant du loyer brut perçu le mois de janvier 2022, au titre du 1er semestre est de : 75.000 x 6 =450.000 DA;
- Montant de l'impôt dû au titre du 1er semestre (imposition provisoire) :450.000 x7%= 31.500 DA
- Ce montant doit être acquitté par déclaration G n° 51, auprès de la recette des impôts de Meftah (Wilaya de Blida),
commune de situation du bien loué, au plus tard le 20 février 2022.
2ème semestre 2022:
- Montant du loyer brut perçu le mois de juillet 2022, au titre du 2e semestre, est de : 75.000 x 6 = 450.000 DA
- Montant de l'impôt dû au titre du 2e semestre (imposition provisoire) :450.000 x 7% = 31.500 DA
Ce montant doit être acquitté par déclaration G n°51, auprès de la recette des impôts de Meftah (Wilaya de Blida), au
plus tard le 20 août 2022.
Année 2023 :
- Les deux montants de l’impôt acquittés ci-dessus constituent un crédit d'impôt, imputable sur l’imposition définitive
du revenu global.
Crédit d'impôt : 31.500 x 2 = 63.000 DA
- S'agissant d'un bien à usage d'habitation (logement) donné en location, il est fait application d'un abattement de 25%
sur l‘assiette de l'impôt.
- Calcul de l'abattement: 900.000x 25%= 225.000 DA.
- Montant du revenu soumis à I'IRG, après abattement : 900.000- 225.000=675.000 DA.
- Détermination de l'IRG (barème):
- 1ère tranche du barème: (240.000- 0) x 0%=0
- 2ème tranche du barème : (480.000- 240.000) x 23%= 55.200 DA;
- 3ème tranche du barème: (675.000- 480.000) x 27%=5 2.650 DA.
L'IRG (barème): 55.200+ 52.650= 107.850 DA.
Détermination de l‘impôt effectif à payer (imputation du crédit l'impôt):
L'impôt à payer = 107.850- 63.000= 44.850 DA.
Le contribuable est tenu de souscrire sa déclaration de revenu annuel (G n°1), au niveau des services fiscaux du lieu de
son lieu de résidence (Commune de Draria) et ce, au plus tard le 30 avril 2023. Cette déclaration servira à la liquidation
et au paiement de I'IRG domicile.
V)- DATE D'EFFET:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me faire part des difficultés
éventuellement rencontrées lors de son application.

CIRCULAIRE N° 02/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22
DU 28 FEVRIER 2022
A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet : - Taxe Additionnelle sur les Produits Tabagiques (TAPT).
Référence : - Article 118 de la loi n°21-16 du 30 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, modifiant et
complétant l'article 36 de la loi de finances pour 2002, modifié et complété.
I)- ECONOMIE DE LA MESURE :
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux les modifications apportées par
l'article 118 de la loi de finances pour 2022, aux dispositions de l'article 36 de la loi de finances pour 2002, modifié et
complété, ayant institué la taxe additionnelle sur les produits tabagiques.
A ce titre, convient-il de souligner que l'article 118 précité a réaménagé les dispositions de l'article 36 de la loi de
finances pour 2002, modifié et complété, à l'effet de :
- relever le tarif de la taxe additionnelle sur les produits tabagiques, de 32 DA à 37 DA ;
- et de revoir l'affectation de produit de cette taxe.
II)- CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE ADDITIONNELLE SUR LES PRODUITS TABAGIQUES:
La taxe additionnelle sur les produits tabagiques est applicable sur les opérations de ventes de tabac à fumer, à priser ou
à mâcher. Elle est facturée au client et mentionnée de manière distincte sur la facture établi.
III)- Le tarif de la taxe additionnelle sur les produits tabagiques est fixé à 37 DA par paquet, bourse ou boite.
DECLARATION ET REVERSEMENT DE LA TAXE :
La taxe additionnelle sur les produits tabagiques est collectée, déclarée et reversée par les fabricants selon les mêmes
règles et dans les mêmes conditions que celles prévues en matière de Taxe Intérieure de Consommation (TIC), soit par
voie de bordereau avis de versement série G n°50 mensuel, dans lequel sera repris le montant de la taxe à reverser, à la
recette des impôts de rattachement du fabricant, au plus tard le 20 du mois suivant celui de la réalisation des opérations
de vente de tabacs.
IV)- AFFECTATION DU PRODUIT DE LA TAXE :
Le produit de La taxe additionnelle sur les produits tabagiques est réparti comme suit :
- 15 DA au profit du Budget de l'Etat;
- 07 DA au profit du « Fonds pour les Urgences et les Activités de Soins Médicaux » ;
- 02 DA au profit du « Fonds de La Solidarité Nationale » ;
- 10 DA au profit du « Fonds National de Sécurité Sociale » ;
- 03 DA au profit du « Fonds de Lutte Contre le Cancer ».
V)- EXEMPLE D'APPLICATION :
Soit des opérations de vente de tabac blond réalisées par un fabricant, durant tout le mois de janvier 2022, dont
les renseignements détaillés se présentent comme suit :
- Nombre de cartouches de tabac blond vendues : 30.000 cartouches ;
- Contenance d'une cartouche de tabac blond: 10 paquets ;
- Nombre de paquets vendus : 30.000 x 10 = 300.000 paquets ;
- TAPT (Taxe Additionnelle sur les Produits Tabagiques) : 37 DA/Paquet ;
- Le montant global mensuel de La taxe à payer : (37 DA x 300.000 paquets) = 11.100.000 DA.
- Déclaration et reversement du montant collecté : le montant de 11.100.000 DA doit être reversé, par déclaration G 50
du mois de janvier 2022, à déposer au plus tard le 20 février de la même année.
VI)- DATE D'EFFET:
Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1 janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre compte, en temps
opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors de sa mise en œuvre.

CIRCULAIRE N° 05/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22
DU 10 MARS 2022
A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet : Taxe de séjour.
Référence : Articles 69 et 144 de la loi de finances pour 2022.
Articles 266 bis. à 266 octiès. du code des impôts directs et taxes assimilées (CIDTA).
Articles 59 à 66 de la loi de finances pour 1998, modifiées et complétées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les dispositions des articles 69 et 144 de la
loi de finances pour 2022, qui ont respectivement, créé les articles 266 bis à 266octies au sein du CIDTA et abrogé les
dispositions des articles 59 à 66 d e la loi de finances pour 1998, modifiées et complétées.
I)- ECONOMIE DE LA MESURE:
L'article 69 de la loi de finances pour 2022 a créé au sein du CIDTA, les articles 266bis à 266octies, à l'effet de
transférer les dispositions traitant de la taxe de séjour au sein de ce code.
A titre de rappel, « la taxe de de séjour » a été instituée, au profit des communes, par les dispositions des articles 59 à
66 de la loi finances pour 1998, modifiées et complétées.
II)- CHAMP D'APPLICATION :
1)- Codification de la taxe de séjour:
En vertu des dispositions de l'article 69 de la loi de finances pour 2022, il a été procédé à l'insertion au sein du code des
impôts directs et taxes assimilées, des dispositions traitant de la taxe de séjour, par la création dans son « titre V -
Impositions perçues au profit des communes », d'un sous-titre III
dédié à cette taxe, laquelle, est désormais régie par les dispositions des articles 266 bis à 266octies de ce code.
Par conséquent, les dispositions de l'article 144 de la loi de finances pour 2022, ont abrogé les articles 59 à 66 de la loi
de finances pour 1998 repris dans sa section relative aux dispositions diverses, traitant de la taxe de séjour, pour être
transférés au sein du CIDTA, tel que ci-avant explicité.
2)- Personnes assujetties à la taxe de séjour :
La taxe de séjour est due par les personnes qui séjournent dans les établissements énumérés dans le point 3 ci-dessous,
situés dans les communes dans lesquelles elles ne possèdent pas de résidence principale ou secondaire, au titre de
laquelle, elles sont passibles de la taxe foncière.
La dispense de paiement de cette taxe par la personne qui en est éligible, est subordonnée à la présentation par
l'intéressée, d'une copie de l'avertissement (ou l'avis à payer) relatif à la taxe foncière de l'exercice en cours ou
précédent, attestant de la possession d'une résidence dans la commune du lieu de séjour. Une copie de ce document doit
être conservée par l'établissement l’hébergeur dans sa comptabilité.
3)- Etablissement et perception de la taxe de séjour:
La taxe de séjour est établie et perçue, au titre de l'hébergement des personnes, par les établissements hôteliers classés
d'une (01) à cinq (05) étoiles.
Elle concerne les établissements suivants :
- Les hôtels ;
- Les complexes touristiques ou villages de vacances ;
- Les appart-hôtels ou résidences hôtelières ;
- Les motels ou relais routiers ;
- Les campings touristiques ;
- Autres établissements hôteliers et d'hébergement non cités ci-dessus.

III)- TARIFS DE LA TAXE DE SEJOUR, FACTURATION ET REDUCTION ACCORDEE:


1)- Tarif de la taxe de séjour :
Le tarif de la taxe est établi par personne et par journée de séjour, exprimé en nuitée.
Il est arrêté suivant les montants suivants :
- 600 DA pour les établissements hôteliers classés cinq (5) étoiles ;
- 500 DA pour les établissements hôteliers classés quatre (4) étoiles ;
- 300 DA pour les établissements hôteliers classés trois (5) étoiles ;
- 200 DA pour les établissements hôteliers classés deux(2) étoiles ;
- 100 DA pour les établissements hôteliers classés une (1) étoile.
2)- Facturation de la taxe de séjour :
La taxe de séjour doit être mentionnée, de manière distincte, sur la facture établie au client. Elle est due sur toute
opération d'hébergement réalisée.
3)- Réduction accordée :
Les familles séjournant dans des établissements hôteliers, à l'exception de ceux classés quatre (4) et cinq (5) étoiles,
bénéficient d'une réduction au tire de la taxe de séjour, à raison de 10% par enfant à charge.
V)- MODALITES D'ACQUITTEMENT DE LA TAXE :
La taxe de séjour collectée (encaissée) est déclarée et reversée mensuellement par les établissements touristiques et
hôteliers, au moyen du bordereau-avis de versement imprimé de déclaration série G n° 50, auprès de la recette des
impôts dont ils relèvent, avant le 20 du mois qui suit le mois au courant duquel s'est opérée l'encaissement.
VI)- OBLIGATION FAITE AUX ETABLISSEMENTS DISPOSANT DE PLUSIEURS HOTELS :
Les établissements disposant de plusieurs hôtels doivent souscrire une déclaration relative à la taxe de séjour, selon le
modèle d'imprimé fourni par les services de l'administration fiscale ou téléchargé par voie électronique, reprenant le
montant de la taxe revenant à chaque commune, au titre de ladite taxe, collectée.
VII)- SANCTIONS FISCALES:
Toute insuffisance de déclaration ou d'usage de manœuvres frauduleuses, donnent lieu à l'application des majorations
prévues par les dispositions de l'article 193 du CIDTA.
Le défaut ou le retard dans la souscription de la déclaration exigée des contribuables disposant de plusieurs
établissements hôteliers, entraine l'application des sanctions prévues par la législation fiscale en vigueur.
VIII)- AFFÉCTATION DE LA TAXE DE SEJOUR :
Les produits fiscaux de cette taxe sont affectés en totalité au profit du budget des communes.
IX)-CAS PRATIQUES :
Exemple n°01
Soit un couple et leurs deux (02) enfants âgés de moins de dix (10) ans ont séjourné, au cours du mois de février de
l'exercice courant (2022) à Alger, pendant trois (03) jours, dans un hôtel de trois (03) étoiles.
- Nombre de personnes ayant séjourné dans l'établissement hôtelier : quatre (04)
- Nombre de nuitées : Trois (03).
- Taxe de séjour due :
- Pour les parents : 300DA x 3 x 2 = 1.800 DA.
- Pour les deux (02) enfants :
- Réduction accordée : (300 DA x2x 3)x10% =180 DA.
- Taxe de séjour due: (300 DA x 2 x 3) - 180 DA = 1.620 DA.
- Montant global de la taxe de séjour due: 1.800 DA + 1.620 DA = 3.420 DA.
Considérant que cet établissement relève du régime fiscal du bénéfice réel, ce dernier est tenu de reverser le montant
global de la taxe de séjour, soit 3.420 DA, collecté au titre du mois de février 2022, au plus tard le 20 mars de la même
année.
Le produit de la taxe revient en totalité au profit du budget de la commune dont relève l'établissement.
Exemple n°02 :
Soit un couple et leurs trois (03) enfants âgés de moins de dix (10) ans ont séjourné, au cours du mois de février de
l'exercice courant (2022), à Oran, pendant trois (03) jours, dans un hôtel de cinq (05) étoiles.
- Nombre de personnes ayant séjourné dans l'établissement hôtelier : Cinq (05).
- Nombre de nuitées : Trois (03).
- Montant global de la taxe de séjour due : 600 DA x 3 x 5 = 9.000 DA.
La famille ayant séjourné dans cet établissement, ne bénéficiera d'aucune réduction, car il s'agit d'un hôtel cinq
(05) étoiles (cf. Article 266sexies du CIDTA).
Considérant que cet établissement relève du régime fiscal du bénéfice réel, ce dernier est tenu de reverser le montant
global de la taxe de séjour, soit 9.000 DA, collecté au titre du mois de février 2022, au plus tard le 20 mars de la même
année.
Le produit de la taxe revient en totalité au profit du budget de la commune dont relève l'établissement.
X)- DATE D'EFFET :
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Les prescriptions de la présente circulaire remplacent celles de la circulaire : n°14/MF/DGI/DLRF/LFC08 du 28
décembre 2008.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre
destinataire, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors de sa mise en œuvre.

CIRCULAIRE N° 01/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22
DU 03 FEVRIER 2022
A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet: - Taxe forfaitaire libératoire au taux de 5 %, applicable sur les opérations de ventes des produits
tabagiques.
Référence : - Articles 116 de la loi n°21-16 du 3 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, modifiant et
complétant l'article 68 de la loi de finances pour 2018.
I)- OBJET DE LA CIRCULAIRE :
La présente circulaire a pour objet, d’une part, de porter à la connaissance des services fiscaux les modifications
apportées par l'article 116 de la loi de finances pour 2022, aux dispositions de l'article 68 de la loi de finances pour
2018, ayant institué la taxe forfaitaire libératoire, applicable sur les opérations de ventes des produits tabagiques et,
d'autre part, d'expliciter les modalités de calcul, de prélèvement, de déclaration et de reversement de cette taxe.
A ce titre, convient-il de souligner que l'article 116 précité a réaménagé les dispositions traitant de la taxe forfaitaire
applicable sur le chiffre d'affaires réalisé sur les opérations de ventes de produits tabagiques, dont la teneur porte sur :
- la révision à la hausse du taux de cette taxe à 5% au lieu de 3% ;
- et sa facturation aux distributeurs par les fabricants et son prélèvement à la source par ces derniers.
II)- CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE :
III)- Cette taxe est applicable sur les opérations de vente des produits tabagiques, qu'il s'agisse du tabac à fumer ou du
tabac à priser ou à mâcher.
TAUX DE LA TAXE :
Le taux de la taxe forfaitaire libératoire est fixé à 5%, assise sur les opérations de vente des produits tabagiques.
VI)- ASSIETTE DE LA TAXE :
L'assiette de cette taxe est constituée par le montant global des ventes réalisées, calculé sur la base du prix de vente
toutes taxes comprises (TTC), facturé par le fabricant à la sortie usine.
Il demeure entendu que la taxe forfaitaire de 5% n'intègre pas l'assiette de calcul de la TVA.
Cette taxe constitue un élément du prix de vente détail des produits tabagiques. Elle est, par voie de conséquence,
supportée par le consommateur final.
V)- FACTURATION DE LA TAXE :
Cette taxe est facturée en premier lieu par les fabricants, à l'occasion de chaque opération de vente de produits
tabagiques réalisée. Ils sont tenus de mentionner ladite taxe, de manière distincte, sur les factures de ventes établies.
Les distributeurs et les grossistes doivent, à leur tour, facturer cette taxe à leurs clients.
Il demeure entendu que cette taxe doit apparaitre distinctement sur chaque facture délivrée par le distributeur ou le
grossiste.
Pour ce qui est des débitants de tabacs, ces derniers procéderont à la vente des produits tabagiques suivant un prix
détail toutes taxes comprises (TTC), taxe forfaitaire de 5% incluse.
VI)- MODALITES DE DECLARATION ET DE REVERSEMENT DE LA TAXE :
En sa qualité de redevable légal de la taxe forfaitaire de 5%, le fabricant est tenu de facturer, de prélever, de déclarer et
de reverser le montant de cette taxe, par voie de bordereau-avis de versement série G n°50, auprès du receveur des
impôts territorialement compétent, dans les vingt (20) premiers jours du mois suivant la livraison juridique (facturation)
ou matérielle des produits tabagiques.
VII)- IMPACT DE LA TAXE SUR LES VENDEURS DETAILLANTS :
Concernant les revendeurs détaillants soumis au régime de l'IFU, le montant de la taxe forfaitaire est déduit du chiffre
d'affaires soumis à l'Impôt Forfaitaire Unique.
Pour ce qui est des contribuables détaillants soumis au régime du bénéfice réel, le montant de cette taxe est exclu de
l'assiette taxable à la TVA et à la TAP. Elle est, par ailleurs, déductible du résultat imposable à l'IRG/BIC ou à l'IBS.
VIII)- REGLES D'ASSIETTE, DE RECOUVREMENT, DE CONTROLE, ET DE CONTENTIEUX APPLICABLES
A LA TAXE FORFAITAIRE DE 5% :
Cette taxe est soumise, en la matière, aux règles régissant les taxes sur le chiffre d'affaires.
1)- EXEMPLE D'APPLICATION :
Soit une opération de vente de tabac blond réalisée par un fabricant, dont lesrenseignements détaillés relatifs à
cette opération se présentent comme suit :
- Nombre de cartouches de tabac blond vendues : 1000 cartouches ;
- Contenance d’une cartouche de tabac blond : 10 paquets ;
- Nombre de paquets vendus : 1000x10 = 10.000 paquets ;
- Poids du paquet de cigarettes : 20 grammes (gr), soit 0,02 kg ;
- Prix hors taxes sortie usine : 144,35 DA/ paquet ;
- TAPT (Taxe Additionnelle sur les Produits Tabagiques) : 37 DA/ Paquet ;
- TIC (Taxe Intérieure de Consommation) : part fixe : 2.250 DA/KG + Taux proportionnel 15% sur la valeur du
produit ;
- TVA:19% ;
- Taxe forfaitaire : 05% ;
- Prix de vente détail : 330 DA.
Facture Fabricant- Grossiste :
PHT (1000 cartouches * 10 paquets) x 144,35 DA 1.443.500 DA
TIC :(Part fixe 10.000 paquets * 0.02 kg x 2.250 DA + 1.443.500 DA x
15%/Taux proportionnel) : 666.525 DA
TVA facturée : (1.443.500 DA/PHT + 666.525 DA/TIC) x 19% : 400.904 D A
TAPT : (37 DA x10.000 paquets) : 370.000 DA
TOTAL TTC : (1.443.500 DA + 666.525 DA + 400.904 DA + 370.000 DA) : 2.880.929 DA
Taxe forfaitaire 2.880.929 DA x 5% : 144.046 DA
Total à payer : 3.024.975 DA
Facture Grossiste - détaillant (Marge brute à titre illustratif : 10%) :
Prix de vente hors TVA : 1.443.500 DA x1,10 +TIC : 666.525 DA : 2.254.375 DA
(1.587.850 DA+ 666.525 DA) :
TVA (19%): 428.331 DA
TAPT: 370.000 DA
TOTAL TTC : (2.254.375 DA + 428.331 DA+ 370.000 DA) : 3.052.706 DA
Taxe forfaitaire (5%) : 144.046 DA
Total à payer : 3.052.706 DA + 144.046 DA : 3.196.752 DA
Traitement fiscal réservé à la taxe forfaitaire de 5% dans le circuit du commerce de détail : A.Détaillant soumis à l’IFU
(Taux 5%) :
CA détail TTC réalisé : 330 DA Prix de vente détail x 10.000 paquets : 3.300.000 DA
Taxe forfaitaire (5%) : (-) 144.046 DA
CA imposable à l'IFU : 3.300. 000 DA - 144. 046 DA: 3.155.954 DA
IFU : 3.155.954 DA x 5% : 157.797 DA
B.Détaillant soumis au régime fiscal du bénéfice réel :
CA détail TTC réalisé : Prix de vente détail TTC 330 DA x 10.000 Paquets 3.300.000 DA
CA détail hors TVA soumis à la TAP :
(CA TTC réalisé - TAPT- Taxe Forfaitaire de 5 %)/coefficient de conversion (1,19)
(8.300.000 DA - 370.000 DA -144.046 DA/1,19 = 2.785.954 DA /1,19: 2.341.138 DA
TAP due; 2.341.138 DAx1,5%: 35.117 DA
Le montant de la taxe de 5% s’élevant à 144.046 DA, est déductible du résultat imposable à l'IRG/BIC ou à l'IBS.
IX)- DATE D'EFFET :
Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre compte, en temps
opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors de sa mise en œuvre.

‫اجلمهورية اجلسائرية الدميقراطية الشعبية‬


‫وزارة امللية‬
‫املديرية العامة للضرائب‬
‫املديرة العامة‬
INSTRUCTION N°564 /MF/DGI DU 14 SEPTEMBRE 2022 A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES MESDAMES ET MESSIEURS LES
DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYAS
En communication a :
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS MESSIEURS LES
INSPECTEURS REGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet: -Instruction relative aux modalités de déclaration préalable, auprès des services fiscaux, des transferts de
fonds à l'étranger.
Références: - Article 182 ter du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA);
Arrêté du 3 avril 2021 relatif aux modalités de souscription de la déclaration préalable au transfert de fonds vers
l'étranger, au profit de personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie, ainsi qu'à la délivrance de
l'attestation de situation fiscale y relative.
La présente instruction a pour objet de préciser les modalités d'application des dispositions de l'article 182 ter du
CIDTA, modifié et complété par les articles 23 de la loi de finances pour 2020 et 19 de la loi de finances pour 2027,
relatif à l'obligation de déclaration préalable, auprès des services fiscaux, des transferts de fonds vers l'étranger, au
profit de personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie, ainsi qu'à la délivrance de l'attestation de situation
fiscale y relative.
Dans ce cadre, il sera traité dans cette instruction, les points repris, ci-après :
I)- ECONOMIE DES MESURES:
L'article 10 de la loi de finances pour 2009 a créé l'article 182 l'obligation de déclaration préalable, auprès des services
territorialement compétents, des transferts de fonds vers l'étranger au profit des personnes physiques ou morales non
résidentes en Algérie.
Aux termes des dispositions de l'article 10 suscité, cette obligation concernait les transferts de fonds, à quelque titre que
ce soit, à l'étranger, dont les modèles de déclaration et d'attestation de transfert, ainsi que les modalités d'application,
ont été définis par l'arrêté du 1"' octobre 2009, relatif à la souscription de la déclaration et à la délivrance de l'attestation
de transfert de fonds vers l'étranger, joint à l'annexe I de la présente instruction.
Afin de remédier aux difficultés d'application de l'article 182 ter du CIDTA, afférentes notamment à la
définition des sommes devant faire l'objet de demande de transfert à l'étranger, les dispositions de l'article 23 de
la loi de finances pour 2020 et celles de l'article 19 de la loi de finances pour 2027, ont modifié l'article 782 ter du
CIDTA pour préciser ce qui suit:
- seules les sommes soumises à imposition ou bénéficiant d'une exonération ou réduction, au regard des dispositions
fiscales conventionnelles et de la législation fiscale algérienne, sont concernées par l'obligation de déclaration préalable
des transferts de fonds;
- les sommes versées en rémunération d'opérations d'importation de biens ou de marchandises, ont dispensées de la
souscription de la déclaration de transfert de fonds vers l'étranger;
- l'attestation de situation fiscale délivrée par les services fiscaux ne constitue pas un qui fus fiscal, et ce, dans la mesure où
sa délivrance n'exclut pas les sommes objet de demande de transfert à l'étranger du contrôle, et ce, conformément à la
législation et à la réglementation fiscales en vigueur.
II)- ASPECTS LEGISLATIFS DE L'OBLIGATION DE DECLARATION DE FONDS:
Les nouvelles dispositions de l'article 782ter du CIDTA, ont limité le champ d'application de l'obligation de déclaration
de transfert de fonds, auprès des services fiscaux, aux sommes soumises à imposition ou bénéficiant d'une exonération
ou réduction, et ce, conformément aux dispositions fiscales conventionnelles ou de la législation fiscale interne.
Ainsi, sont définies, ci-dessous :
- Les sommes concernées par l'obligation de déclaration de transfert de fonds ;
- Les sommes exclues de l'obligation de déclaration de transfert de fonds.
A)- Les sommes concernées par l'obligation de déclaration de transfert de fonds:
En vertu des modifications introduites, au niveau de l'article 182 ter du CIDTA, ne sont concernées par cette obligation
déclarative que les sommes définies ci-dessous:
1)- Les sommes soumises à imposition :
Par sommes soumises à imposition, concernées par l'obligation de déclaration des transferts de fonds vers
l'étranger, il y a lieu d'entendre, notamment:
- les revenus réalisés par les entreprises étrangères n'ayant pas d'installation professionnelle permanente en Algérie, qui y
déploient temporairement une activité dans le cadre de contrats de travaux et/ou de prestations de services.
- les sommes payées en rémunération de prestations de toute nature, fournies ou utilisées en Algérie;
- les produits versés à des personnes physiques ou morales situées à l'étranger au titre, soit de la concession de licences
d'exploitation de leurs brevets, soit de la cession ou concession de marques de fabrique, de procédés ou de formules de
fabrication;
- les sommes dues au titre des opérations liées au transport à l'international (maritime, aérien et routier);
- les bénéfices répartis au profit des personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie (les dividendes et les
revenus assimilés à des bénéfices distribués);
- les plus-values de cession d'actions ou de parts sociales réalisées par les personnes physiques et les personnes morales
non résidentes ;
- les produits de des investissements, c'est-à-dire, ceux issus d'opérations de cession de l'actif de l'entreprise. Il peut
s'agir d'un matériel, de terrains, de bâtiments, d'actions, de filiales ou d'une activité et des actifs qui lui correspondent;
- les produits de liquidation issus de la réalisation des actifs de la société, à la suite d'opérations de liquidation ;
- les salaires : il s'agit de toutes les rémunérations perçues par les travailleurs étrangers (salaires, primes, indemnités ou
autres), exerçant en Algérie, une activité salariale conformément à la législation et la réglementation, relatives aux
conditions de recrutement et d'emploi des étrangers en Algérie;
- les revenus tirés des activités des artistes et sportifs: il s'agit de toutes les rémunérations perçues par les artistes et les
sportifs non-résidents (les sommes versées, sous quelle que forme que ce soit, aux entraîneurs, aux joueurs, aux
managers/ aux staffs techniques et médicaux) ;
- les intérêts et les redevances : pour la définition du terme, « redevances » , il y a lieu de se référer aux dispositions de
l'article relatif aux redevances, prévu dans les conventions fiscales signées par l'Algérie (article 12).
Dans son acception générale, et sous réserve de la définition consacrée par les conventions de non double imposition,
signée par l'Algérie, ce terme désigne «les rémunérations de toute nature payées pour l'usage ou la concession de
l'usage d'un droit d'auteur sur une œuvre littéraire, artistique ou scientifique, y compris les films cinématographiques ou,
les films ou bandes utilisés pour les émissions radiophoniques ou télévisées, d'un brevet, d'une marque de fabrique ou
de commerce, d'un dessin ou d'un modèle, d'un plan, d'une formule ou d'un procédé secret, ainsi que pour l'usage ou la
concession de l'usage d'un équipement industriel, commercial ou scientifique et pour des informations ayant trait à une
expérience acquise dans le domaine industriel, commercial ou scientifique. »
Au regard de cette définition sont qualifiées de redevances :
- les rémunérations versées en contrepartie de l'octroi du droit d'utiliser une œuvre de l'esprit, protégée par un droit
d'auteur, une propriété intellectuelle, un secret commercial ou industriel ;
- les rémunérations payées pour des informations, ayant trait à une expérience acquise dans le domaine industriel,
commercial ou scientifique, qui fait référence à la notion de savoir-faire (know-how).
Ces informations sont protégées et couvertes par la confidentialité;
- les rémunérations versées en contrepartie de l'usage ou la concession de l'usage d'un équipement industriel,
commercial ou scientifique.
N.B:
Il est porté à la connaissance des services que la distinction entre les redevances et les prestations de services, revêt une
grande importance, pour la détermination du régime fiscal des rémunérations versées, en contrepartie des prestations
fournies.
La notion de redevance se fonde sur les critères, généralement admis, fixés ci-dessus.
2)- Les sommes bénéficiant d'une exonération :
Sont également concernées par l'obligation de déclaration des transferts de fonds vers l'étranger, les sommes
bénéficiant d'une exonération accordée en vertu :
- des dispositions des conventions fiscales de non double imposition, lorsque le droit d'imposition est attribué
exclusivement à l'Etat de résidence du bénéficiaire des sommes, objet de la demande de transfert vers l'étranger;
- des accords spécifiques conclus par l'Algérie, comportant des dispositions fiscales dérogatoires ;
- de la législation fiscale interne.
3)- Les sommes bénéficiant d'abattement ou de réduction d'imposition:
Il s'agit de:
3.1)- Sommes bénéficiant d'une réduction en application des dispositions des conventions de non double imposition:
Ce sont, principalement, les revenus dits passifs à savoir, les dividendes, les intérêts et les redevances, qui sont soumis,
en application des conventions de non double imposition, à des taux d'imposition réduits.
3.2)- Sommes bénéficiant d'une réduction ou d'un abattement, prévu par la législation fiscale interne:
- les sommes payées à titre de loyers, en vertu d'un contrat de crédit-bail international, à des personnes non établies en
Algérie (abattement de 60%, cf. Art 156 du CIDTA) ;
- le montant des redevances dans le cadre des contrats portant sur l'utilisation de logiciels informatiques (abattement de
30 %, cf. Art 156d u CIDTA).
B)- Les sommes exclues de l'obligation de déclaration des transferts de fonds :
Sans être exhaustif, sont exclues de l'obligation de déclaration de transfert de fonds, les sommes reprises, ci-
après:
1)- les sommes versées en rémunération d'opérations d'importation de biens ou de marchandises:
En application des dispositions combinées de l'article 182 ter du CIDTA et de l'article 9 de l'arrêté cité en référence ne sont
pas concernées par l'obligation de souscription de la déclaration de transfert de fonds à l'étranger, les sommes payées en
contrepartie d'une importation de biens ou de marchandises qu'ils soient destinés à le revente en l'état ou pour les
propres besoins de l'opérateur.
2)- Les frais de déplacements à l'étranger :
Sont généralement, compris sous cette rubrique, les sommes suivantes :
- les frais de mission;
- les allocations de voyages;
- les frais des soins à l'étranger versés par les organismes chargés de la sécurité sociale ;
- les frais de scolarité pris en charge par les d'enseignement supérieurs agréés;
- les bourses pour formation à l’étranger pris-en d’éducation et d’enseignement supérieurs agréés;
- les frais de la Omra et du pèlerinage.
3)- Les opérations courantes :
Ce sont certaines opérations courantes, prévues par les règlements de la Banque d'Algérie.
Il s'agit notamment de :
- frais afférents à la participation à des concours, droits d'inscription dans les établissements d'enseignement supérieur à
l'étranger effectués particuliers;
- cotisations d'affiliation à des organisations scientifiques et professionnelles ;
- frais de justice ;
- frais de participation à des congrès, séminaires et colloques ;
- droits d'adhésion aux organismes internationaux;
- recettes consulaires des représentations diplomatiques et consulaires étrangères en Algérie;
- frais de participation à des appels d'offre internationaux;
- droits d'enregistrement à l'étranger de brevets d'invention, de procédés de fabrication et marques de fabrique ;
- frais liés aux locations de stands et aires d'exposition, lors des foires et manifestations économiques à l'étranger.
4)- Cas particulier du rapatriement des soldes créditeurs des comptes d'escale de navire en tramping:
Un compte d'escale de navire en tramping, correspond à une escale occasionnelle d'un navire appartenant à un armateur
n'entretenant pas avec l'Algérie de relations régulières (cf. Décret exécutif n° 27-423 du 4 novembre 2021, fixant les
modalités d'ouverture des comptes d'escale ou comptes courants d'escale, leur fonctionnement et leur contrôle, ainsi que
les conditions d'affrètement des navires étrangers).
Le rapatriement des soldes créditeurs de ces comptes à l'étranger, est dispensé de la formalité de déclaration de
transferts, étant précisé que le crédit de ces comptes (escale de navires en tramping) est constitué exclusivement d'une
provision obligatoire, transférée en monnaie étrangère, à partir de l'étranger, par l'armateur étranger, et ce,
préalablement à la prise en charge de l'escale du navire.
Toutefois, pour les transferts des soldes créditeurs des comptes courants d'escale (escale de navire en ligne régulière),
les agents maritimes ou consignataires, sont tenus de produire l'attestation de situation fiscale, préalablement au
transfert de fonds à l'étranger.
III)- ASPECTS OPERATIONNELS DE L'OBLIGATION DE DECLARATION DE FONDS:
A)- Personnes habilitées à introduire la déclaration de transfert :
Conformément aux dispositions de l'article 4 de l'arrêté cité en référence, la déclaration de transfert de fonds
doit être souscrite, auprès des services fiscaux dont ces personnes relèvent, à l'occasion de chaque opération de
transfert de fonds par :
- le contractant algérien (entité ordonnatrice) : lorsque l'imposition des personnes morales ou physiques non résidentes en
Algérie relève du régime de la retenue à la source ou du régime de l'auto liquidation de la TVA;
- le cocontractant étranger: lorsqu'il s'agit de personnes morales ou physiques n'ayant pas d'installation professionnelle
permanente en Algérie, et qui y exercent dans le cadre d'un contrat de prestations de services (cas d'option pour le
régime du bénéfice réel, cf. Art 156-bis du CIDTA), ou de travaux immobiliers, accompagnés ou non de fournitures ou
d'équipements dont le régime d'imposition relève du droit commun;
- la personne morale ou physique: qui envisage de rapatrier les revenus de capitaux ou de transférer des produits de cession,
de désinvestissement ou de liquidation, ainsi que des redevances, des intérêts ou des dividendes;
- les employeurs : au titre des salaires et traitements versés au personnel étranger.
Les déclarations dont il s'agit, doivent être introduites, selon le cas, auprès de la Direction des Grandes Entreprises
(DGE) ou auprès de la Direction des Impôts de Wilaya.
B)- Réception et traitement de la déclaration de transfert de fonds vers l'étranger:
1)- Structures chargées de la réception, de l'examen de la déclaration et de la délivrance de l'attestation de situation
fiscale :
Au niveau de la DGE :
La réception et l'examen des demandes sont effectués soit, par la sous- direction chargée des hydrocarbures, en ce qui
concerne les déclarations souscrites par les contribuables qui opèrent dans les secteurs pétrolier et parapétrolier, ou par
la sous-direction chargée de la gestion, pour les déclarations souscrites par les autres contribuables.
Au niveau de la Direction des Impôts de Wilaya:
La réception et l'examen des demandes sont effectués par la sous-direction des opérations fiscales.
Suite à la souscription de la déclaration préalable de transfert de fonds, une copie de la demande, dûment visée, est
remise, à titre d'accusé de réception, à la personne physique ou morale, ayant introduit la demande de transfert de fonds.
Aussi, le service gestionnaire doit tenir un registre ad hoc, retraçant l'ensemble des demandes de transfert de fonds,
reçues et les attestations de situations fiscales y afférentes.
2)- Traitement de la déclaration de transfert de fonds
2.1)- Préalablement à l'établissement des attestations de situation fiscale, les services sont tenus d'opérer un contrôle en
la forme et au fond.
Contrôle du dossier de déclaration de transfert de fonds :
La prise en charge des dossiers de déclaration de transfert de fonds, doit aboutir à un contrôle, d'une part, de la
complétude dudit dossier (contrôle en la forme) et d'autre part de l'accomplissement des obligations fiscales incombant
au bénéficiaire des fonds (contrôle en le fond).
Contrôle en la forme :
Il s'agit de s'assurer que l'ensemble des pièces constitutives du dossier de transfert de fonds, énumérées à l'annexe, ci-jointe,
ont été fournies par le déclarant, en tenant compte de la nature de l'opération (contrat de travaux, contrat de prestations
de services transfert de dividendes , intérêts ou de tantièmes, etc.).
Contrôle au fond :
Ce contrôle portera sur les points ci-après :
- vérification de l'application correcte de la législation et de la réglementation fiscales aux sommes objet de transfert;
- vérification de la situation globale du contribuable;
- paiement effectif des droits dus.
2.1.1)- Vérification de l'application correcte de la législation et la réglementation fiscales aux sommes objet de
transfert :
Dans le cadre de l'examen approfondi de la demande, les services gestionnaires doivent s'assurer de la correcte
fiscalisation des sommes, objet de transfert de fonds à l'étranger, au regard des dispositions conventionnelles, des autres
accords internationaux conclus par l'Algérie, et enfin, du droit fiscal interne, selon le cas.
Au regard du droit fiscal interne :
En l'absence d'une convention fiscale de non double imposition ou d'un accord spécifique, comportant des dispositions
fiscales dérogatoires, les sommes objet de transfert au profit des personnes physiques ou morales non résidentes, sont
soumises aux différents impôts et taxes prévus par la législation fiscale interne, en tenant compte des taux et des
régimes d'imposition, applicables pour chaque type de revenu.
Au regard des conventions de non double imposition:
Lorsque le bénéficiaire des sommes objet de transfert de fonds est un résident d'un pays avec lequel l'Algérie a conclu
une convention de non double imposition, le respect des obligations fiscales, doit être examiné au regard des
dispositions de ladite convention et ce, en application du principe constitutionnel, consacrant la supériorité des traités
ratifiés sur la loi interne.
En effet, il y a lieu de tenir compte, dans ce cas, des exonérations induites par l'attribution de l'imposition exclusive à
l'un des deux Etats contractants, et/ou des réductions d'imposition résultant d'un partage du droit d'imposition entre ces
deux Etats.
Il est rappelé aux services que le bénéfice des dispositions conventionnelles est subordonné à la production de
l'attestation de résidence fiscale, délivrée par les services fiscaux du pays de résidence
du partenaire étranger et à la formulation, d’une demande suivant le formulaire, en libre téléchargement, sur le site de la
Direction Générale des impôts (www.mfdgi.gov.dz).
Dès lors, le service gestionnaire doit, en premier lieu, s'assurer non seulement de la signature de la convention mais
surtout de son entrée en vigueur.
N.B:
Les services gestionnaires peuvent se référer à la notice explicative, destinée aux services fiscaux, qui définit les
modalités de renseignement de l'attestation de résidence fiscale à l'étranger - imprimé c30 (cf. envoi n"
259/MF/DGI/DLRF/SDI/2076 du 4 avril 2016).
Cette note explicative est accessible, en libre téléchargement dans la rubrique formulaires, aux contribuables sur le site
de la DGI (www.mfdgi.gov.dz).
Au regard des autres accords internationaux conclus par l’Algérie:
Outre les conventions fiscales, l'Algérie est signataire de nombreux accords internationaux comportant,
l’accessoirement, des dispositions fiscales tels que :
- Les accords cadre de coopération conclus par l’Algérie;
- Les accords relatifs au transport aérien et maritime.
En effet, au cas où lesdits accords prévoient des exonérations ou l'application de taux réduits d'imposition, les services
fiscaux doivent les prendre en considération, lors de l'établissement des attestations de situation fiscale.
2.1,2)- Vérification de la situation globale du contribuable :
Lors du traitement de la demande, la situation fiscale globale du bénéficiaire des fonds, doit faire l'objet d'un examen,
en vue de s’assurer du respect de ses obligations déclaratives et de paiement.
Il s'agit de vérifier la satisfaction intégrale, à la date du dépôt de la demande de l'attestation de situation fiscale, de
l'ensemble de ses obligations fiscales déclaratives mensuelles et/ou annuelles.
Ces obligations sont prévues par les dispositions des articles 149, 161, 162, 162bis et 183 du CIDTA, à savoir:
- la souscription d'une déclaration d'existence dans les trente (30) jours du début d'activité (art. 183 du CIDTA) ;
- accréditation d'un représentant domicilié en Algérie dûment qualifié pour s'engager à remplir les formalités et payer
l'impôt (art. 149 du CIDTA) ;
- la transmission aux services gestionnaire par, lettre recommandée avec accusé de réception, d'un exemplaire du contrat
dans le mois qui suit celui de l'installation en Algérie.
Tout avenant ou aménagement apporté au contrat initial doit, également, être porté à la connaissance des services dans
les dix (10) jours de son établissement (art. 161 du CIDTA) ;
- la souscription d'une déclaration annuelle avant le 30 avril de chaque armée.
Cette déclaration doit être appuyée d'un état détaillé des sommes versées par l'entreprise à des tiers à titre de travaux sous
traités, d'études, de location de matériel ou de personnel de loyers de toute nature et d'assistance techniques (art. 162 du
CIDTA) ;
- la tenue d'un livre coté et paraphé par le service sur lequel il sera porté, par ordre chronologique, sans blanc ni rature,
le montant des achats et acquisitions, des recettes, des traitements et salaires, des rémunérations et honoraires, des
locations de toute nature (art.161-2 du CIDTA).
2.1.3)- Le paiement effectif des droits dus :
Lors du contrôle du respect des obligations de paiement les services sont tenus s'assurer du paiement effectif des droits
dus, au titre de toute opération faisant l’objet, demande de transfert de fonds, en exigeant la production des justificatifs
de paiement.
Par ailleurs, la situation fiscale du contribuable doit être examinée, en faisant des rapprochements entre les montants,
pour lesquels des attestations de situation fiscales ont été délivrées et ceux repris dans les déclarations mensuelles y
afférentes.
En cas de constatation de discordances injustifiées ou si le contrôle révèle des manquements antérieurs aux obligations
fiscales, les services peuvent recourir à l'exercice du droit de communication, en sollicitant:
- le maître de l'ouvrage, pour obtenir les données relatives aux montants facturés et eux effectivement payés ;
- et/ou la banque domiciliataire pour solliciter un point de situation sur les montants transférés.
2.3)- Établissement de l'attestation de situation fiscale:
Lors de l'examen du dossier, le service gestionnaire doit suivre les démarches ci-après, en fonction de la situation
du dossier introduit:
Non complétude du dossier de transfert de fonds :
Dans ce cas, le service doit inviter le contribuable à fournir les pièces manquantes.
Complétude du dossier de transfert de fonds et non-respect des obligations fiscales:
Dans ce cas, il est notifié, au contribuable concerné, une décision de rejet dûment motivée, l'invitant à régulariser sa
situation fiscale.
La délivrance de l'attestation de situation fiscale est, dès lors, conditionnée par la régularisation de sa situation fiscale.
Complétude du dossier de transfert de fonds et respect des obligations fiscales :
Dans ce cas, l'attestation de situation fiscale doit être remise au déclarant, contre accusé de réception, dans un délai ne
pouvant excéder sept (07) jours, tel que prévu par les dispositions de l'article 182 ter du CIDTA.
2.4)- Délivrance de l'attestation de situation fiscale et délégation de signature :
En vertu de l’arrêté du 3 avril 2022, susvisé, notamment, sa partie annexe II (modèle d'imprimé de l'attestation de
situation fiscale), le pouvoir de signature desdites attestations est attribué, selon le cas, au Directeur des Grandes
Entreprises et aux Directeurs des Impôts de Wilaya.
L'acte de délivrance de l'attestation de situation fiscale est un acte de gestion, entrant dans l’exercice des activités
récurrentes des services fiscaux.
Dès lors, afin de fluidifier la procédure de délivrance de ce document, ce pouvoir peut, conformément aux dispositions
de la loi 90-21 du 15 août 1990, relative à la comptabilité publique, notamment son article 29, être délégué, selon le cas,
aux sous-directeurs charger respectivement, de la gestion et des hydrocarbures (DGE) ou aux sous-directeurs des
opérations fiscales (DIW).
Les modèles de décisions portant délégation de signature, sont prévus aux annexes III et IV de la présente instruction.
A)- Liste des documents à fournir à l'appui de la déclaration de transfert de fonds à l'étranger :
La liste des documents à fournir, à l'appui de la demande de transfert de fonds, est prévue à l’annexe II de la présente
instruction.
Cette liste a été remaniée et allégée, avec la suppression de certains documents redondants. Les pièces à fournir,
constitutives du dossier, dépendent de la nature des sommes objet de la demande de transfert.
B)- Délivrance d'attestations fiscales en cas d'existence d'un contrôle fiscal ou d'un contentieux fiscal:
Des situations singulières peuvent se présenter, pour les services gestionnaires, lors de l'examen des demandes de
transfert de fonds.
Il s’agit, fréquemment, de cas où, la déclaration de transfert de fonds coïncide avec un contrôle fiscal ou un contentieux
fiscal, en cours.
1)- En cas d'existence d'un contrôle fiscal :
Dans le cas où, une personne physique ou personne morale de droit algérien ou étranger, intervenant en Algérie, fait
l'objet d'un contrôle fiscal (Vérification Approfondie de la situation Fiscale d'Ensemble, Vérification de Comptabilité
ou Vérification Ponctuelle de comptabilité), ledit contrôle ne peut être invoqué par les services, en charge de la
délivrance de l'attestation de situation fiscale, comme motif de refus de délivrance de ladite attestation, lorsque la
situation patrimoniale de cette entreprise (chantiers, direction administrative du projet, actifs, etc.), constitue une
garantie suffisante pour le recouvrement des dettes fiscales.
Il demeure entendu que si les services gestionnaires disposent de renseignements, attestant que les transferts de fonds
participent à l'organisation de l'insolvabilité de l'entreprise ou sont susceptibles de compromettre les redressements
pouvant découler du contrôle, il convient dans ce cas, de surseoir à la délivrance de l'attestation de situation fiscale
demandée, jusqu'à ce que l'entreprise concernée procède à la régularisation de sa situation fiscale.
2)- En cas de recours contentieux couverts par un Sursis Légal de Paiement (SLP) :
Lorsque la société étrangère destinataire d'un transfert de fonds, bénéficie d'un Sursis Légal de Paiement, dont
l'exigibilité des droits contestés est suspendue, jusqu'à l'intervention de la décision contentieuse, cette situation ne
devrait pas constituer un motif pour le rejet de la demande d'attestation de situation fiscale.
A ce titre, il y a lieu de rappeler que les dispositions de l'article 406 du CIDTA habilitent le receveur des impôts à
dénoncer tout sursis légal, dûment accordé à une entreprise étrangère n'ayant pas d'installation professionnelle
permanente en Algérie et dont la dette, objet de sursis, se rapporte à un contrat en fin d'exécution.
Dans ce cas de figure, l'attestation de situation fiscale, après dénonciation du SLP par le receveur, ne peut être délivrée
qu'après paiement intégral de la dette ou présentation des garanties bancaires ou autres, à même de sécuriser le
recouvrement ultérieur de ladite dette.
C)- Traitement à réserver aux demandes d'attestation de transfert de fonds, introduites dans certaines situations
particulières :
1)- En cas d'existence de dettes fiscales couvertes par un calendrier de paiement :
Les demandes de transfert de fonds, introduites par des contribuables bénéficiant d'un calendrier de paiement, ainsi que
ceux ayant souscrit à l'un des dispositifs de facilitation de paiement des dettes fiscales, prévus par la législation et la
réglementation fiscales, en vigueur, tels que les dispositifs de remise conditionnelle ou celui prévu à l'article 51 de la loi
de finances pour 2015, représentent des situations singulières, qui ne peuvent être invoquées comme motif de rejet ou
de report du traitement de ces demandes.
2)- En cas de non-sollicitation formelle du bénéfice des dispositions conventionnelles :
Il est rappelé que le bénéfice des dispositions conventionnelles n'est pas accordé systématiquement.
Il relève de la diligence et de la responsabilité du contribuable, qui doit accomplir les formalités le rendant
éligible au bénéfice des dispositions conventionnelles, à savoir :
- la production de l'attestation de résidence fiscale, délivrée par les services fiscaux du pays de résidence du partenaire
étranger et ;
- l'introduction d'une demande sur le formulaire (C 30), en libre téléchargement, sur le site de la Direction Générale des
Impôts (www.mfdgi.gov.dz).
Par ailleurs, il est porté à la connaissance des services que la liste des pays ayant conclu une convention de non double
imposition avec l'Algérie est publiée et mise à jour, sur le site internet de la Direction Générale des Impôts
(www.mfdgi.gov.dz ).
A cet effet, les services sont informés, qu'en cas de non satisfaction aux conditions concomitantes susmentionnées, c'est
le régime de droit commun qui demeure applicable, d'une manière irrévocable, pour le contrat concerné, et ce, quand
bien même, il existe une convention fiscale avec le pays de résidence du partenaire étranger.
L'application, dans ce cas, du droit interne en dépit de la présence d’une convention fiscale, ne saurait être considérée
comme une erreur dans les modalités d'imposition de la société concernée. Dès lors, les services ne doivent pas, rejeter
ou retarder le traitement des demandes d'attestation de situation fiscale, en invoquant un tel motif.
A)- Elaboration d’une situation statistique des attestations délivrées fiscaux:
Outre l'obligation de transmission des informations, relatives au transfert de fonds à l'étranger, dont sont tenus les
établissements bancaires, dans le cadre du droit de communication, prévu à l'article 60 du Code des Procédures Fiscales,
les services gestionnaires demeurent, également, tenus de transmettre à l'administration centrale -Direction des
Relations Fiscales Internationales (DRFD, y compris sous format électronique, une situation statistique trimestrielle des
attestations de situations fiscales.
L'état statistique doit comporter les informations suivantes :
- le numéro et la date de délivrance de l’attestation de situation fiscale ;
- l'identité du demandeur de transfert;
- l'identité du bénéficiaire des sommes objet de la demande de transfert ;
- le pays de résidence fiscale du bénéficiaire ;
- le montant objet de transfert;
- la nature des sommes objet de transfert;
- le régime fiscal réservé aux sommes objet de transfert (régime général d'imposition, application d’une retenue à la source
ou exonération avec référence légale).
1)- PORTEE JURIDIQUE DE L'ATTESTATION DE SITUATION FISCALE, DELIVREE PAR LES SERVICES
FISCAUX :
L'attestation délivrée par les services fiscaux, suite à la déclaration des transferts de fonds, ne vaut pas autorisation de
transfert de ces fonds à l’étranger.
En d'autres termes, cette attestation n'est pas un ordre de transfert donné aux banques par les services fiscaux, qui ne
sont pas désignés légalement comme autorité disposant de la compétence de statuer sur le caractère transférable ou non
des sommes objet de transfert. En effet, cette mission relève du domaine de compétence de la Banque d’Algérie.
Cependant, il demeure entendu que conformément aux dispositions de l’article lg2-ter du CIDTA, la délivrance de
l'attestation n'exclut pas les sommes, objet de demande de transfert à l'étranger, du contrôle fiscal.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre compte de
toute difficulté rencontrée.
ANNEXES
Arrêté du 20 Chaâbane 1442 correspondant au 3 avril 2021 relatif aux modalités de souscription de la déclaration
préalable au transfert de fonds vers l'étranger au profit de personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie,
ainsi qu'à la délivrance de l'attestation de situation fiscale y relative.
Le Ministre des Finances,
- Vu l'ordonnance n°76-101 du 9 décembre1 976, modifiée et complétée, portant code des impôts directs et taxes
assimilées, notamment son article 182 ter ;
- Vu la loi n"20-1.6 du 16 Joumada El Oula 1442 correspondant au 31 décembre 2020, portant loi de finances pour
2021, notamment son article 19;
- Vu le décret présidentiel n° 21-78 du 9 Rajab 1442 correspondant au 21 février 2021, portant nomination des
membres du gouvernement;
- Vu le décret exécutif n° 95-54 du 15 Ramadhan 1415, correspondant au 15 février 1995, fixant les attributions du
ministre des finances ;
- Vu l'arrêté du 12 Chaoual 1430 correspondant au 1er octobre 2009, relatif à la souscription de la déclaration et à la
délivrance de l'attestation pour les transferts de fonds vers l'étranger.
Arrête:
Article 1er
En application des dispositions de l'article 182 ter du code des impôts directs et taxes assimilées, le présent arrêté a
pour objet de définir les modalités de souscription de la déclaration préalable au transfert de fonds vers l'étranger, au
profit de personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie, ainsi qu'à la délivrance de l'attestation de situation
fiscale y relative.
Article 2
Au sens du présent arrêté, par transferts de fonds au profit de personnes physiques ou morales non résidentes en Algérie,
il y a lieu d'entendre les sommes objet de demande de transfert à l'étranger, devant être soumises à imposition ou
bénéficiant d'une exonération ou réduction en application de la législation fiscale algérienne ou des dispositions fiscales
conventionnelles.
Article 3
Les transferts de fonds doivent faire l'objet d'une déclaration préalable, auprès des services fiscaux territorialement
compétents, sur un imprimé fourni par l'administration fiscale, dont le modèle est joint en annexe I du présent arrêté.
Article 4
La déclaration de transfert de fonds est souscrite auprès des services fiscaux territorialement compétents à
l'occasion de chaque opération de transfert de fonds, prévue à l'article 2 ci-dessus, selon le cas, soit par :
- le contractant algérien (entité ordonnatrice), lorsque l'imposition des personnes morales ou physiques non résidentes
en Algérie relève du régime de la retenue à la source ou du régime de l'auto liquidation de la Taxe sur la Valeur
Ajoutée;
le cocontractant étranger, lorsqu'il s'agit de personnes morales ou physiques non résidentes en Algérie, et qui y exerce
dans le cadre d'un contrat de prestation de services ou de travaux immobiliers, accompagnés ou non de fournitures
d'équipements dont le régime d'imposition relève du droit commun;
- la personne morale ou physique qui envisage de rapatrier les revenus de capitaux ou de transférer des produits de
cession de des investissement ou de liquidation ainsi que des redevances, des intérêts ou des dividendes et revenus
assimilés;
- les employeurs au titre des salaires et traitements du personnel étranger.
Article 5
La déclaration de transfert visée à l'article 3 ci-dessus, doit être accompagnées, selon le cas, notamment des
documents, ci-dessous, énumérés:
- une copie de la facture domiciliée à la banque ou tout autre document justifiant l'objet du transfert;
- une copie de l'ordre de transfert émis par le contractant algérien;
- une copie du procès-verbal de l’assemblée générale et du rapport du commissaire aux comptes, justifiant la
distribution de dividendes et revenus assimilés.
Article 6
Une attestation de situation fiscale des sommes objet de la demande de transfert vers l'étranger, établie selon le modèle
figurant en annexe II du présent arrêté est remise au déclarant par les services fiscaux territorialement compétents, dans
le délai de sept (7) jours, à compter de la date de dépôt de la déclaration de transfert.
Ce délai n'est pas applicable en cas de non-respect des obligations fiscales par l’opérateur étranger intervenant en
Algérie ou par ses sous-traitants non établis en Algérie. Dans ce cas, l’attestation ne peut être délivrée qu'après
régularisation de la situation fiscale du bénéficiaire des sommes à transférer.
Article 7
Conformément aux dispositions de l’alinéa 5 de l’article 182 ter susvisé, la délivrance de l'attestation n'exclut pas les
sommes objet de la demande de transfert vers l'étranger, du contrôle prévu par la législation et la réglementation
fiscales en vigueur.
Article 8
Conformément, aux dispositions de l'alinéa 6 de l’article 182 ter susvisé, les établissements bancaires doivent exiger, à
l’appui de la demande de transfert de fonds, l’attestation prévue à l’article 6, ci-dessus.
Article 9
Conformément aux dispositions de l'alinéa 7 de l’article 182 ter susvisé les sommes versées par les opérateurs, en
rémunération d'opérations d'importation de biens ou de marchandises, sont dispensées de l’obligation de souscription
de la déclaration de transfert de fonds à l'étranger.
Article 10
Les dispositions de l’arrêté dul2Chaoual 1430 correspondant au 1er octobre 2009 relatif à la souscription de la
déclaration et à la délivrance de l’attestation pour les transferts de fonds vers l'étranger, sont abrogées.
Article 11
Le présent-arrêté sera publié au Journal Officiel de la République algérienne démocratique et populaire
Fait à Alger, le 20 Chaâbane 1442 correspondant au 03 avril 2021
‫الجــمــهـورية الجــــزائـرية الـديـمـقراطــيـــة الشــعبــية‬
REPUBLIAUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DES FINANCES DIRECTION GENERALE DES IMPOTS DIRECTION DES GRANDESB
ENTREPRISES
‫وزارة الماليـــــــــة‬
‫المديريـــــة العامــــة للضرائب مديريــة كبريات المؤسسات‬

LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES :


- Vu la loi n°90-21 du 15 août 1990 relative à la comptabilité publique, notamment son article 29 ;
- Vu la loi n° 90-36 du14 Djoumada El Ethania 1411 correspondant au 31 décembre 1990 portant loi de finances pour
1991, notamment son article 38 ;
- Vu la loi n° 01-21 du 7 Chaoual 1422 correspondant au 22 décembre 2001 portant loi de finances pour 2002,
notamment son article 32 ;
- Vu le décret exécutif n° 06-327 du 25 Châabane 1427 correspondant au 18 septembre 2006, fixant l'organisation et les
attributions des services extérieurs de l'administration fiscale, modifié et complété;
- Vu le décret exécutif n° 10-299 du 23 Dhou El Hidja 1431 correspondant au 29 novembre 2010 portant statut
particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques à l’administration fiscale;
- Vu le décret exécutif n° 21-292 du 9 Dhou El Hidja 1442 correspondant au 19 juillet 2021 fixant la liste des postes
supérieurs des services extérieurs de l’administration fiscale, leur classification, les conditions d'accès à ces postes ainsi
que la bonification indiciaire y afférente;
- Vu l’arrêté interministériel du 25 safar 1430 correspondant au 21 février 2009 fixant l'organisation et les attributions
des services extérieurs de l'administration fiscale, modifié et complété ;
- Vu le décret présidentiel du ………………………….…..… correspondant au ,
portant nomination de Mr/ Mme en qualité du Directeur des Grandes entreprises 1;
-Vu le décret présidentiel du ……………………………............. correspondant au, portant
Nomination de Mr/ Mme …………………..……… en qualité de Sous-Directeur de
……………………….……………..2
DECIDE:
Article 1er :
Dans le cadre de ses compétences technique et territoriale, délégation de signature est donnée à
Mr/Mme ……………………….……………..…… Sous-Directeur …………….......…….…………3, à l'effet
de délivrer au nom du Directeur des Grandes Entreprises, les attestations de situation fiscale, au titre de la déclaration
préalable, auprès des services fiscaux, des transferts de fonds vers l'étranger, prévue par les dispositions de l'article 182
ter du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées .
Article 2:
La présente décision prend effet à compter de sa date de signature. Elle expire dès la suspension ou la cessation de
fonction du délégant ou du délégataire.
Elle est notifiée, pour exécution,' au délégataire sus nommé.
Article 3 :
Une copie de la présente est transmise, pour ampliation, au Directeur/ Directrice Général(e) des Impôts.
Le Directeur des Grandes Entreprises
Délégant
1. Citer la date du décret présidentiel ou, le cas échéant, |es références et la date de la décision de Mr le Ministre
chargé deSsIGFiNnaAncTeUs.RE 2 .
2. Citer la date de la décision, portant nomination du Sous-directeur.
3 . Mentionner les noms, prénoms et la sous-direction dont le délégataire a la charge.
‫الجــمــهـورية الجــــزائـرية الـديـمـقراطــيـــة الشــعبــية‬
REPUBLIAUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREMINISTERE DES FINANCES DIRECTION
GENERALE DES IMPOTS DIRECTION DES IMPÖTS DE LA WILAYA
…………………...
‫وزارة الماليـــــــــة‬
‫المديريـــــة العامــــة للضرائب‬
..................... ‫مديريــة الضرائب لوالية‬

LE DIRECTEUR DES IMPÖTS DE WILAYA :


- Vu la loi n°90-21 du 15 août 1990 relative à la comptabilité publique, notamment son article 29 ;
- Vu la loi n° 90-36 du14 Djoumada El Ethania 1411 correspondant au 31 décembre 1990 portant loi de finances pour 1991,
notamment son article 38 ;
- Vu la loi n° 01-21 du 7 Chaoual 1422 correspondant au 22 décembre 2001 portant loi de finances pour 2002, notamment
son article 32 ;
- Vu le décret exécutif n° 06-327 du 25 Châabane 1427 correspondant au 18 septembre 2006, fixant l'organisation et les
attributions des services extérieurs de l'administration fiscale, modifié et complété;
- Vu le décret exécutif n° 10-299 du 23 Dhou El Hidja 1431 correspondant au 29 novembre 2010 portant statut particulier
des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques à l’administration fiscale;
- Vu le décret exécutif n° 21-292 du 9 Dhou El Hidja 1442 correspondant au 19 juillet 2021 fixant la liste des postes
supérieurs des services extérieurs de l’administration fiscale, leur classification, les conditions d'accès à ces postes ainsi que
la bonification indiciaire y afférente;
- Vu l’arrêté interministériel du 25 safar 1430 correspondant au 21 février 2009 fixant l'organisation et les attributions des
services extérieurs de l'administration fiscale, modifié et complété ;
- Vu le décret présidentiel du ………………… correspondant au , portant nomination de
Mr/ Mme en qualité de Directeur des Impôts de wilaya de
........................................................................................................................................................................................................
,
à l'effet de délivrer au nom du Directeur des Impôts de wilaya1;
Vu le décision n° ……………….… du ………..………, portant nomination de Mr/ Mme ………..………..…………
en qualité de Sous-Directeur des Opérations Fiscales, au sein de la Direction des Impôts de la Wilaya de 2
DECIDE:
Article 1er :
Dans le cadre de ses compétences technique et territoriale, délégation de signature est donnée à Mr/Mme
…………………………………………………………..………….
Sous-Directeur des Opérations Fiscales, au sein de la Direction des Impôts de la wilaya de 3, à l'effet de délivrera u
nom du Directeur des
Impôts de wilaya, les attestations de situation fiscale, au titre de la déclaration préalable, auprès des services fiscaux, des
transferts de fonds vers l'étranger, prévue par les dispositions de l'article 182 ter du Code des Impôts Directs et Taxes
Assimilées.
Article 2:
La présente décision prend effet à compter de sa date de signature. Elle expire dès la suspension ou la cessation de fonction
du délégant ou du délégataire.
Elle est notifiée, pour exécution,' au délégataire sus nommé.
Article 3 :
Une copie de la présente est transmise, pour ampliation, au Directeur/ Directrice Général(e) des Impôts.
Le Directeur des Grandes Entreprises
Délégant SIGNATURE :
1. Citer la date du décret présidentiel ou, le cas échéant, |es références et la date de la décision de Mr le Ministre chargé des
Finances, portant nomination du Directeurs des Impôts de Wilaya. 2 . Citer la date de la décision, portant nomination du
Sous-directeur.
3 Mentionner les noms, prénoms et la sous-direction dont le délégataire a la charge.

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