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POUR 2023
LOI DE FINANCES
POUR 2023
SOMMAIRE
PREMIERE PARTIE :
DISPOSITIONS RELATIVES A L’AUTORISATION ANNUELLE DE PERCEPTION DES RESSOURCES
PUBLIQUES ET LEUR AFFECTATION, AINSI QUE LE MONTANT DES RESSOURCES PREVUES PAR
L’ETAT.................................................................................................................................................................. 4
CHAPITRE I : AUTORISATION ANNUELLE DE PERCEPTION DES RESSOURCES PUBLIQUES
ET LEUR AFFECTATION.................................................................................................................. 5
CHAPITRE II : MONTANT DES RESSOURCES PRÉVUES PAR L’ETAT..............................6
DEUXIEME PARTIE :
BUDGET GENERAL DE L’ETAT...................................................................................................... 8
CHAPITRE I : BUDGET GÉNÉRAL, PAR MINISTÈRE ET INSTITUTION PUBLIQUE, LE
MONTANT DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT ET DES CRÉDITS DE PAIEMENT 9
CHAPITRE II : MONTANT DES CRÉDITS DE PAIEMENT ET DES AUTORISATIONS
D’ENGAGEMENTS, POUR CHACUN DES COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE 11
CHAPITRE III : PLAFOND DES DÉCOUVERTS APPLICABLES AUX COMPTES DE COMMERCE
................................................................................................................................................................ 12
TROISIEME PARTIE :
DISPOSITIONS RELATIVES A L ‘EXECUTION DES BUDGETS ET AUX OPERATIONS FINANCIERES DU
TRESOR.............................................................................................................................................................. 13
CHAPITRE I : AUTORISATION D’OCTROI DES GARANTIES DE L’ETAT ET FIXATION DE
LEUR RÉGIME................................................................................................................................... 14
CHAPITRE II : AUTORISATION DE PRISE EN CHARGE DES DETTES DE TIERS ET LA
FIXATION DE LEUR RÉGIME......................................................................................................15
CHAPITRE III : DISPOSITIONS RELATIVES À L’ASSIETTE, AU TAUX ET AUX MODALITÉS
DE RECOUVREMENT
DES IMPOSITIONS DE TOUTE NATURE.................................................................................... 16
CHAPITRE IV : DISPOSITIONS RELATIVES À LA COMPTABILITÉ PUBLIQUE ET À
L’EXÉCUTION ET AU CONTRÔLE DES RECETTES ET DES DÉPENSES PUBLIQUES 101
QUATRIEME PARTIE : ETATS DE LA LOI DE FINANCES................................................... 107
ETAT «A» RELATIF AUX RECETTES, DÉCOMPOSÉ RECETTE PAR RECETTE...........108
ETAT «B» RELATIF AUX CRÉDITS OUVERTS POUR L’ANNÉE RÉPARTIS PAR MINISTÈRE
OU INSTITUTION PUBLIQUE ET PAR PROGRAMME ET PAR DOTATION, RETRAÇANT LES
AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT ET LES CRÉDITS DE PAIEMENT OUVERTS...... 109
ETAT «C» RETRAÇANT LA LISTE ET LE CONTENU DES COMPTES SPÉCIAUX DU TRÉSOR
PAR CATÉGORIE 114
ETAT « D » RETRAÇANT L’ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE, FINANCIER ET ÉCONOMIQUE 116
ETAT « E » RETRAÇANT LA LISTE DES IMPÔTS ET AUTRES IMPOSITIONS, ET LEURS
PRODUITS, AFFECTÉS À L’ETAT ET AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES AINSI QUE
CEUX AFFECTÉS INDIRECTEMENT À CES DERNIÈRES PAR LE BIAIS DES ORGANISMES
VISÉS À L’ARTICLE 13 DE LA LOI ORGANIQUE 18-15, MODIFIÉE ET COMPLÉTÉE 117
ETAT « F » RELATIF AUX TAXES PARAFISCALES............................................................... 124
ETAT « G » RELATIF AUX PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES AUTRES QUE FISCAUX
DESTINÉS AU FINANCEMENT DES ORGANISMES DE SÉCURITÉ SOCIALE............... 125
ETAT « H» RETRAÇANT LES PRÉVISIONS DES DÉPENSES FISCALES.......................... 126
DISPOSITIONS FINALES................................................................................................................127
Loi n° 22-24 du Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant
au 25 décembre 2022 portant loi de finances pour 2023
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 139, 141, 143 (alinéa 2) et 148 ;
Vu la loi n° 84-17 du 07 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances ;
Vu la loi organique n° 18-15 du 22 Dhou El Hidja 1439 correspondant au 2 septembre 2018,modifié, relative aux lois
de finances.
Après avis du Conseil d’État ;
Après adoption par le parlement ;
Promulgue la loi dont la teneur suit :
PREMIÈRE PARTIE
DISPOSITIONS RELATIVES À
L’AUTORISATION ANNUELLE DE PERCEPTION DES RESSOURCES PUBLIQUES ET LEUR
AFFECTATION, AINSI QUELE MONTANT DES RESSOURCES PRÉVUES PAR L’ÉTAT
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE I
Autorisation annuelle de perception des ressourcespubliques et leur affectation
Article 1er :
Sous réserve des dispositions de la présente loi, la perception des impôts directset taxes assimilées, des impôts indirects,
des contributions diverses, ainsi que tous autres revenus et produits au profit de l’Etat continuera à être opérée pendant
l’année 2023 conformément aux lois et textes d’application en vigueur à la date de publication de la présente loi au
Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Continueront à être perçus en 2023, conformément aux lois, ordonnances, décrets législatifset textes d’application en
vigueur à la date de publication de la présente loi au Journal officielde la République algérienne démocratique et
populaire, les divers droits, produits et revenusaffectés aux comptes spéciaux du Trésor, aux collectivités territoriales,
aux établissements publics et organismes dûment habilités.
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE II :
Montant des ressources prévues par l’État
Article 2
Conformément à l’état « A » annexé à la présente loi, les recettes, produits etrevenus applicables aux dépenses
définitives du budget général de l’Etat pour 2023, sont évalués à sept mille neuf cent un milliards
neuf cent quinze millions cent dix-huit mille dinars (7.901.915.118.000 DA).
DEUXIÈME PARTIE
BUDGET GÉNÉRAL DE L’ÉTAT
CHAPITRE I :
Budget général, par ministère et institution publique,
lemontant des autorisations d’engagement et des crédits de paiement.
Article 3
Il est ouvert pour l’année 2023, pour le financement des charges définitives dubudget général de l’Etat au titre des
ministères et des institutions publiques, conformément à l’état « B » de la présente loi:
1)- Un plafond d’autorisation d’engagement de treize mille deux cent soixante milliards soixante-huit millions douze
mille dinars (13 260 068 012 000 DA), réparti par portefeuille deprogramme et par programme et dotations.
2)- Un crédit de paiement de treize mille cinq cent cinq milliards huit cent soixante-dix-sept millions trois cent sept
mille dinars (13 505 877 307 000 DA), réparti par portefeuille deprogramme et par programme et dotations.
Les modalités de répartition sont fixées, par voie réglementaire.
Article 4
La contribution des organismes de sécurité sociale aux budgets des secteurssanitaires et des établissements hospitaliers
spécialisés (y compris les centres hospitalo - universitaires) est destinée à la couverture financière de la charge médicale
des assurés sociaux et de leurs ayants droit.
La mise en œuvre de ce financement sera réalisée sur la base des informations relatives aux assurés sociaux pris en charge
dans les établissements publics de santé et ce, dans le cadre de relations contractuelles liant la sécurité sociale et le
ministère de la santé, de la population etde la réforme hospitalière.
Les modalités de mise en œuvre de cette disposition seront précisées par voie réglementaire.
A titre prévisionnel et pour l’année 2023, cette contribution est fixée à cent vingt-deux milliards dix-huit millions huit
cent quatre-vingt-neuf mille dinars (122 018 889 000 DA).
Sont à la charge du budget de l’Etat, les dépenses de prévention, de formation, de recherche médicale et les soins
prodigués aux démunis non assurés sociaux.
CHAPITRE II :
Montant des crédits de paiement et des autorisations
d’engagements, pour chacun des comptes d’affectation spéciale.
(Pour mémoire)
Le montant des crédits de paiement et, le cas échéant, des autorisations d’engagement, pourchacun des comptes
d’affectation spéciale conformément aux dispositions de l’article 73 de laloi organique n°18-15 du 2 septembre 2018,
modifiée et complétée, relative aux lois de finances.
U: En Milliers de DA
N° compte Intitulé Montant des Crédit
CHAPITRE III :
Plafond des découverts applicables aux comptes de
commerce
(Pour mémoire)
TROISIÈME PARTIE :
DISPOSITIONS RELATIVES À L‘EXÉCUTION DES BUDGETS
ET AUX OPÉRATIONSFINANCIÈRES DU TRÉSOR
CHAPITRE I :
Autorisation d’octroi des garanties de l’État et fixation deleur régime
(Pour mémoire)
CHAPITRE II :
Autorisation de prise en charge des dettes de tiers et lafixation de leur régime
(Pour mémoire)
CHAPITRE III
Dispositions relatives à l’assiette, au taux et auxmodalités de recouvrement des impositions de toute nature
Section 1 :
Dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 1 :
Impôts directs et taxes assimilées
Article 5 LF 2023
Les dispositions de l’article 104 du code des impôts directs et taxes assimiléessont modifiées et rédigées comme suit :
Article 104 du CIDTA
I)- IMPOSITION DU REVENU GLOBAL:
(sans changement)……..
II)- IMPOSITION DES REVENUS NETS CATEGORIELS :
1)- Les bénéfices industriels et commerciaux, les bénéfices des professions non commerciales etles revenus
agricoles : ………….…..(sans changement)……………………...
2)- Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties :
Les revenus provenant de la location, à titre civil, ……………………. (sans changement)……….
au lieu de situation de l‘immeuble bâti ou non bâti loué.
- Les loyers bruts annuels dont le montant est inférieur ou égal à 1.800. 000 DA, sont soumis àune imposition
libératoire au taux de :
- 7 %, ……………….. (sans changement)…………………………………………………
- 15 %, ………………. (sans changement) …………………………………………………
- 15 %, …………….… (sans changement jusqu’à) …………. à 10 % pour les locations à usageagricole.
- Les loyers bruts annuels dont le montant est supérieur à 1.800.000 DA, sont soumis à une imposition provisoire au
taux de 7 % qui s’impute sur l’imposition définitive du revenu global, établie par les services fiscaux dont dépend le
domicile fiscal du contribuable.
3)- Les traitements, indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères....................................... (sans
changement)………………….. .
4)- Les revenus des capitaux mobiliers : ……….( sans changement)…………………..
5)- Les plus-values de cession à titre onéreux ……….( sans changement)…………………..
III)- POUR LES REVENUS REALISES PAR LES PERSONNES PHYSIQUES N’AYANT PASLEUR
DOMICILE FISCAL EN ALGERIE : ……….(le reste sans changement)...............................................»
Précision :
La loi de finances pour 2022, a modifié le mode d’imposition, au titre de l’IRG, des revenus provenant de la
location à titre civil des propriétés bâties et non bâties, en soumettant ces revenus à :
- Une imposition libératoire d’impôt, aux taux proportionnels, payable au lieu de situation du bien loué, lorsque le
montant du loyer est inférieur ou égal à 600.000 DA ;
- Une imposition provisoire (lieu de situation du bien loué), qui s’impute sur l’imposition définitive du revenu global
(lieu du domicile fiscal du contribuable), pour les loyers excédant les 600.000 DA.
Toutefois, l’application de ce nouveau mode d’imposition s’est heurtée à des difficultés de miseen œuvre, notamment
au regard du seuil fixé à 600.000 DA, au-delà duquel le revenu foncier estsoumis à une imposition provisoire au lieu
de situation de l‘immeuble bâti ou non bâti loué et, par la suite, à une imposition définitive au titre du revenu global,
qui devrait être établie par lesservices fiscaux, dont dépend le domicile fiscal du contribuable.
Ceci étant, le faible montant de ce seuil, aura pour conséquence un accroissement de l’assiette fiscale soumise à une
imposition provisoire, qui est actuellement, en inadéquation avec les moyens nécessaires pour la gestion efficace de
l’assiette imposable en termes de recoupement de l’information et de recouvrement des droits dus.
Laquelle gestion ne peut être mise au pointen absence d’un système d’information totalement déployé, ce qui n’est pas
toujours le cas.
Pour remédier à cette situation, il est proposé de fixer l’imposition libératoire des revenus locatifs à un niveau de
loyers plus élevé, par le rehaussement dudit seuil à 1.800.000 DA.
Ce qui permettra la gestion d’une bonne partie de l’assiette imposable au titre du revenu foncier au niveau du lieu de
situation du bien et ce, en attendant la réception définitive système d’information « Jibaya’tic ».
Exemple
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties. < 1 800 000 DA 15 %(lieux d situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux de situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole > 1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 1
Cas d'un local à usage d’habitation dont les loyers bruts annuels dont le montant est inférieure à 1 800 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, son local pour usage d’habitation pour un montant annuel de 1 500.000
DA, soit 125.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 500.000 DA.
IRG dû 1 500.000 x 7 % = 105 000 DA.
A régler au lieu de situation du bien
Suivant l’article 44 dépôt de la déclaration annuelle G n°16.
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties. < 1 800 000 DA 15 %(lieux d situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux de situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole >1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 2
Cas d'un local à usage commercial dont les loyers bruts annuels dont le montant est inférieure à 600 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, son local pour usage commercial pour un montant annuel de 1 500.000
DA, soit 125.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 500.000 DA.
IRG dû 1 500.000 x 15 % = 225 000 DA.
A régler au lieu de situation du bien
Suivant l’article 44 dépôt de la déclaration annuelle G n°16.
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties. < 1 800 000 DA 15 %(lieux d situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux de situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole > 1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 3
Cas d'un terrain non bâtis dont les loyers bruts annuels dont le montant est inférieure à 1 500 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, son terrain non bâtis pour un montant annuel de 600.000 DA, soit
125.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 1 500.000 DA.
IRG dû 1 500.000 x 15 % = 225 000 DA.
A régler au lieu de situation du bien
Suivant l’article 44 dépôt de la déclaration annuelle G n°16.
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties. < 1 800 000 DA 15 %(lieux d situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux de situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole > 1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 4
Cas d'un terrain à usage agricole dont les loyers bruts annuels dont le montant est inférieure à 1 500 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, son terrain non bâtis pour un montant annuel de 1 500.000 DA, soit
125.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 600.000 DA.
IRG dû 1 500.000 x 10 % = 150 000 DA.
A régler au lieu de situation du bien
Suivant l’article 44 dépôt de la déclaration annuelle G n°16.
Les revenus de la location des propriétés bâties et non bâties
1)- Location à usage d‘habitation < 1 800 000 DA 7 %. (lieux d situation de bien)
2)- Location de locaux à usage commercial ou professionnel < 1 800 000 DA 15 %. (lieux d situation de bien)
3)- Location des propriétés non bâties.< 1 800 000 DA 15 % (lieux de situation de bien)
4)- Locations à usage agricole < 1 800 000 DA 10 %.(lieux d situation de bien)
5)- Location à usage d‘habitation, location de locaux à usage commercial ou professionnel, location des propriétés
non bâties et locations à usage agricole > 1 800 000 DA une imposition provisoire au taux de 7 % qui s‘impute sur
l‘imposition définitive du revenu global. (lieux d situation de bien)
6)- Bénéficient d‘un abattement de 25%, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.(lieux de domicile )
Exemple 5:
B)- Habitation
Bénéficient d‘un abattement de 25 %, les revenus fonciers issus de la location à usage d‘habitation à retenir dans
l‘assiette de l‘impôt sur le revenu global.
Cas de la location à usage d‘habitation dont les loyers bruts annuels est supérieur à 600 000 DA
Un contribuable a loué, durant l'année 2022, un local à usage d‘habitation pour un montant annuel de 2 100.000 DA,
soit 175.000 DA le mois.
Montant des loyers bruts annuels: 2 100.000 DA.
IRG imposition provisoire dû 2 100.000 x 7 % = 147 000 DA. (A)
A régler au lieu de situation du bien
A ce titre il est dans l’obligation de déposer la déclaration G N°1 ou ce que décide la DGI au lieu de son domicile
Et l’imposition est établi comme suit:
IRG barème
Abattement 25 %
2 100.000 DA X 25 % = 525 000 DA
Base imposable = 2 100 000 DA - 525 000 DA = 1 575 000 DA
Base taxable = 1 575 000 DA
N’excédant pas 240.000 DA 0 DA
480.000 DA - 240.001 = 240 000 DA X 23 % = 55 200 DA
960 000 DA - 480.001 DA = 480 000 DA X 27 % = 129 600 DA
1 575 000 DA - 960 000 DA = 615 000 DA X 30 % = 184 500 DA
Total =369 300 DA (B)
IRG due = 369 300 DA - 147 000 DA.= 222 300 DA
Article 104 suivant lf 2023
Modifié par les articles 15/LFC 1992, 11/LF 1993, 9, 10 et 11/LF 1994,10/LF 1995, 10/LF 1996, 9/LF 1997,6, 10 et 11/LF
1998, 10/LF 1999, 8 et 10/LF 2001, 14 à 17/LF 2003, 5 , 7 et 8/LF 2005, 3 /LF 2006, 4/LF 2007, 5/LF 2008, 7/LF 2009,
6/LF 2010, 2 /LFC 2010, 8/LF 2015, 2/LF 2017, 5/ LF 2018, 17/LF 2020 et 5, 9/LFC 2020, 12/LF 2021 et 31/LF 2022 et
modifié par l’article 7 de la LFC 2022 et modifié par l’article 5 de la lf 2003
I)- IMPOSITION DU REVENU GLOBAL :
Le revenu net annuel tel que déterminé par les dispositions de l‘article 85 du présent code est soumis à l‘impôt sur le revenu
global au lieu du domicile fiscal, suivant le barème progressif ci- après:
Taux de l’impôt
Article 282sexies LF 2023
Créé par l‘article 2/LF 2007 et modifié par les articles 10/LFC 2008, 12LF 2012 et 13/LF 2015 et modifié par l’article
16 LF 2023
Le taux de l‘impôt forfaitaire unique est fixé comme suit :
- 5 %, pour les activités de production et de vente de biens.
- 12 %, pour les autres activités.
Toutefois, les activités exercées sous le statut d’auto-entrepreneur sont soumises au taux de 5%.
Précision
Loi n° 22-23 du 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022 portant statut de l’auto-entrepreneur.
————
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 61, 141 (alinéa 2), 143, 144 (alinéa 2), 145, 148 et 198 ;
Vu l’ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée, portant code civil ;
Vu la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux assurances sociales ;
Vu la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative à la retraite ;
Vu la loi n° 83-14 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux obligations des assujettis en matière de
sécurité sociale ;
Vu la loi n° 08-09 du 18 Safar 1429 correspondant au 25 février 2008, modifiée et complétée, portant code de
procédure civile et administrative ;
Vu la loi n° 09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 février 2009, modifiée et complétée, relative à la protection
du consommateur et à la répression des fraudes ;
Après avis du Conseil d’Etat ;
Après adoption par le Parlement ;
Promulgue la loi dont la teneur suit :
CHAPITRE 1er
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er
La présente loi portant statut de l’auto-entrepreneur a pour objet de définir les règles et les conditions applicables à
l’exercice de l’activité de l’auto-entrepreneur.
Article 2
Il est entendu par auto-entrepreneur, toute personne physique exerçant à titre individuel une activité lucrative figurant dans
la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas un seuil fixé
conformément à la législation en vigueur.
Sont exclues de la liste des activités prévue à l’alinéa ci-dessus, les fonctions libérales, les professions et les activités
réglementées et artisanales.
La liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur, est fixée par voie réglementaire.
Article 3
Est éligible au statut de l’auto-entrepreneur, toute personne physique remplissant les conditions suivantes :
- atteindre l’âge légal du travail ;
- être de nationalité algérienne et résidant en Algérie, ou étranger résidant, conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur ;
- exercer une activité inclue dans la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur.
Article 4
Toute personne physique ayant répondu aux conditions fixées par l’article 3 ci-dessus, doit présenter une demande
d’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 5
Le registre national de l’auto-entrepreneur est tenu par un établissement public, désigné ci-après l’ « établissement»
L’établissement est chargé, notamment de tenir ledit registre, du suivi et du contrôle des activités de l’auto-entrepreneur.
L’organisation et le fonctionnement de l’établissement sont fixés par voie réglementaire.
Article 6
« Une carte de l’auto-entrepreneur » portant un numéro d’immatriculation national unique, est délivrée à l’auto-entrepreneur
par l’établissement.
Le modèle de la carte de l’auto-entrepreneur est fixé par voie réglementaire.
Article 7
L’auto-entrepreneur peut domicilier son activité dans son lieu de résidence ou dans des espaces de travail communs.
Article 8
Lorsqu’elle sert de domicile à l’activité de l’auto-entrepreneur, la résidence personnelle et familiale ne peut faire l’objet de
saisie, en raison des dettes ou despréjudices liés à ladite activité
CHAPITRE 2
DES AVANTAGES ACCORDES A L’AUTO-ENTREPRENEUR
Article 9
L’auto-entrepreneur bénéficie des avantages suivants :
- de la tenue d’une comptabilité simplifiée sur un registre coté et paraphé par les services des impôts, territorialement
compétents, retraçant les recettes et les dépenses liées à l’activité ;
- de la dispense de l’obligation d’inscription au registre du commerce ;
- d’un régime fiscal préférentiel ;
- de l’ouverture d’un compte bancaire commercial.
CHAPITRE 3
DES OBLIGATIONS DE L’AUTO-ENTREPRENEUR
Article 10
L’auto-entrepreneur est soumis à l’obligation d’obtention d’un numéro d’identification fiscale et de déclaration auprès de
l’organisme de sécurité sociale des non-salariés.
Article 11
Tout auto-entrepreneur est dans l’obligation :
- de déposer auprès de l’établissement ou à travers la plate-forme électronique de l’auto-entrepreneur créée à cet effet par
l’établissement, une demande d’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur ;
- d’effectuer une déclaration d’existence auprès des services fiscaux, territorialement compétents, pour l’obtention d’un
numéro d’identification fiscale dans les trente (30) jours suivant l’obtention de la carte de l’auto-entrepreneur ;
- de déposer, annuellement, auprès de l’établissement un certificat administratif délivré par le service de l’administration
fiscale comportant le chiffre d’affaires annuel réalisé, conformément au spécimen défini par la direction générale des
impôts ;
- de déclarer auprès des services fiscaux le chiffre d’affaires et d’effectuer le versement des droits y afférents, conformément
à la législation et à la réglementation fiscales en vigueur.
Article 12
Dans l’exercice de ses activités, l’auto-entrepreneur est soumis aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Article 13
En cas de dépassement du chiffre d’affaires annuel défini par la législation en vigueur durant trois (3) années de suite,
l’auto-entrepreneur est tenu de s’inscrire au registre du commerce, s’il souhaite poursuivre l’exercice de son activité.
CHAPITRE 4
DE LA RADIATION DU REGISTRE NATIONAL DE L’AUTO-ENTREPRENEUR ET DE LA REINSCRIPTION
Article 14
L’auto-entrepreneur est radié du registre national de l’auto-entrepreneur par l’établissement, notamment dans les
cas suivants :
- sur sa demande déposée auprès de l’établissement ou à travers la plate-forme électronique ;
- en cas de non déclaration du chiffre d’affaires ou de déclaration d’un chiffre d’affaires néant, durant les trois (3) années
suivant l’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur ;
- en cas de dépassement du seuil du chiffre d’affaires annuel défini par la législation et la réglementation en vigueur, durant
trois (3) années de suite ;
- en cas d’empêchement légal ou judiciaire à l’exercice de cette activité ;
- en cas de décès de l’auto-entrepreneur.
Article 15
La décision de radiation est notifiée par l’établissement par tout moyen possible, dans un délai de quinze (15) jours, à
compter de la date de radiation à l’auto-entrepreneur, aux services fiscaux, à l’organisme de sécurité sociale et à
l’établissement bancaire et/ou postal concerné(s).
La radiation du registre national de l’auto-entrepreneur entraîne l’annulation de la carte de l’auto-entrepreneur.
Article 16
L’auto-entrepreneur peut demander sa réinscription au registre national de l’auto-entrepreneur après la levée des motifs à
l’origine de la radiation et le paiement de la dette fiscale et parafiscale, le cas échéant.
Article 17
La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022.
CHAPITRE III
Section 1
dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 2
Enregistrement
Enregistrement
Article 17
Les dispositions de l’article 258-V du code de l’enregistrement sont complétéeset rédigées comme suit :
Article 258
I. - ………………….. (sans changement) ………..…..………..……..
II. - ………. .. ……………….. (sans changement) …..………………………..
III. - ……….………………….. (sans changement) …….………….…………..
IV. - ……………..……………. (sans changement) ………..…………………..
V)- Sont, par ailleurs, exemptés dudit droit de mutation...............................................................................(sans
changement jusqu’à)............................................... réalisés au titre des opérations de promotion immobilière
susvisées.
Sont exclus du bénéfice de cette exemption, les actes portant vente de locaux à usage commercial ou professionnel se
rattachant aux opérations de promotion immobilière citées ci- dessus.
VI. - ………. .. ……………….. (sans changement) …..………………………..
VII. - ………. .. ……………….. (sans changement) …..………………………..
VIII. - ………. .. ……………….. (sans changement) …..………………………..
IX.- - ………. .. ……………….. (sans changement)..............................................»
Précision :
En l’état actuel de la législation fiscale, les actes portant vente d’immeubles ou fractions d’immeubles à usage
principal d’habitation réalisés au titre d’opérations de promotion immobilière, suivant les conditions définies par la
réglementation relative à cette activité sont exemptés du droit de mutation prévu à l’article 252 du code de
l’enregistrement.
A cet égard, il signalé que l’exemption en question concerne uniquement, les locaux à usage principal d’habitation,
réalisés au titre d’opérations de promotion immobilière.
Cependant, au terme de cette législation aucune disposition ne prévoit expressément, l’exclusion du bénéfice de
l’exemption de ce droit au profit des actes de vente de locaux à usagecommercial et professionnel, se rattachant aux
immeubles ou fractions d’immeubles à usage principal d’habitation, réalisés dans le cadre des opérations suscitées.
Cette situation a créé en pratique, certaines divergences ayant entrainé des litiges et des contentieux entre les contribuables
et l’administration fiscale.
Ainsi et afin de lever toutes confusion ou équivoque pour les cas d’espèce, la présente mesure apour objet de
compléter les dispositions de l’article 258- V du code de l’enregistrement, à l’effetd’exclure expressément du bénéfice
de l’exemption en matière de droits d’enregistrement, les actes de vente de locaux à usage commercial et
professionnel, se rattachant aux immeubles ou fractions d’immeubles à usage principal d’habitation, réalisés dans le
cadre des opérations de promotion immobilière, suivant les conditions définies par la réglementation relative à cette
activité.
Article 258 CE
Modifié pour les articles 59 et 60/LF 1986, 44/LF 1991, 51/LF 1994, 33/LF 1995, 35/LF 1997, 32/LF 1999, 26/LF 2000,
8/LF 2011 et 24/LF 2018.
I)- Sont exemptés du droit de mutation prévu à l’article 252 du présent code, les acquisitions immobilières effectuées par les
jeunes promoteurs d’investissements éligibles à l’aide du « Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes » ou du « Fonds
national de soutien au micro - crédit » ou de la « Caisse nationale d’assurance chômage », en vue de la création d’activités
industrielles.
Bénéficient également de cette exonération et dans les mêmes conditions, les acquisitions immobilières faites par les
organismes publics habilités en matière d’aménagement foncier.
II)- Sont exemptées du droit de mutation prévu aux articles 252 et 253 du présent code, les acquisitions par les sociétés
mutualistes, par les associations culturelles et par les associations reconnues d’utilité publique ayant pour objet
l’assistance, la bienfaisance ou de l’hygiène socialedes immeubles nécessaires au fonctionnement de leurs services ou de
leurs œuvres sociales.
III)- Sont exemptés du droit de mutation prévu aux articles 252 et 253 du présent code, les opérations immobilières d’achat
effectuées en vue de l’aménagement des zones à urbaniser par priorité par les collectivités locales.
IV)- Sont également exemptés du droit de mutation susvisé, les actes portant vente aux épargnantspar l’office de promotion
et de gestion immobilière de Wilaya, d’appartements compris dans les immeubles collectifs et construits dans le cadre de
l’épargne-logement.
V)- Sont, par ailleurs, exemptés dudit droit de mutation susvisée, les actes portant vente d’immeubles ou fractions
d’immeubles à usage principal d’habitation réalisés au titre d’opérations de promotion immobilière suivant les conditions
définies par la réglementation relative à la promotion immobilière.
Cette exonération ne bénéficie pas plus d’une seule fois à la même personne sauf lorsque le produit de la vente fait l’objet
d’un réemploi dans l’acquisition d’un immeuble ou fraction d’immeuble à usage principal d’habitation réalisé au titre des
opérations de promotion immobilière susvisées.
Sont exclus du bénéfice de cette exemption, les actes portant vente de locaux à usage commercial ou
professionnel se rattachant aux opérations de promotion immobilière citées ci - dessus.
VI)- Sont exemptées du droit de mutation, prévu à l’article 252 du présent code les ventes de terrains provenant d’une
opération de lotissement, aménagés et aptes à recevoir une construction à usage principal d’habitation.
Cette exonération ne s’applique qu’à l’occasion de la première opération de cession du lot en cause.
VII)- créé par l’article 20/LF 2005.
Sont exemptées du droit de mutation prévu à l’article 252 du code de l’enregistrement, les ventes d’immeubles à usage
principal d’habitation cédés par l’Etat et les organismes publics d’habitat selon la procédure de la location-vente, du
logement social, du logement social participatif du logement rural.
VIII)- créé par l’article 19/LF 2006 et modifié par l’article 13/LFC 2021
Sont exemptées du droit de mutation prévu à l’article 252 du présent code :
1)- les mutations opérées par les banques et les établissements financiers de biens immeubles à usage d’habitation acquis en
leur nom en garantie d’opérations de financement pour l’acquisition de logements au profit de particuliers.
2)- les banques et établissements financiers pour tous les actes portant mutation de biens immeubles à usage d’habitation
acquis en leur nom dans le cadre d’opérations de financement
«Mourabaha» et d’«Ijara Mountahia Bitamlik», pour l’acquisition de logements au profit des particuliers.1
IX)- créé par l’article 14/LF 2008 et modifié par l’article 13/LFC 2021
Sont exemptés des droits d’enregistrement :
1)- les mutations de biens d’équipement ou d’immeubles professionnels rétrocédés par le crédit - bailleur au profit du
preneur lors de la levée d’option d’achat par ce dernier au titre de cette rétrocession.
2)- les mutations de biens d’équipement ou d’immeubles professionnels cédés par les banques et établissements financiers
au profit du preneur dans le cadre du contrat de « Mourabaha » et d’«IjaraMountahia Bitamlik ».
Section 1
dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 3
Timbre
Article 18
Les dispositions de l’article 100 du Code de timbre sont modifiées et rédigéescomme suit :
Article 100
I)- Les Titres de quelque nature qu’ils soient, ……..(sans changementjusqu’à)………, sans que le montant du droit
dû ne puisse être inférieur à 5 DA ou supérieur à 10.000 DA.
Les sommes dont le montant ……..( sans changement jusqu’à)……. à l’application du droit.
II)- Sont frappés d’un droit ……..(sans changement jusqu’à)…….ou d’une personnephysique.
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 100-I du code de timbreà l’effet de réviser à la
hausse, de 2 500 DA à 10 000 DA, la limite supérieur des droits de timbrede quittance devant être acquittés sur les
titres de quelque nature qu’ils soient, signés ou non signés, faits sous signatures privées, qui comportent libération ou
qui constatent des paiementsou des versements de sommes.
Cette proposition de modification est introduite consécutivement à aux propositions de mesures de modifications de
l’article 30 du Code des taxes sur le chiffre d’affaire (CTCA), relatifau seuil de déduction de la TVA afférentes aux
factures d’achat réglées en espèces et de l’article169 du code des impôts directs et taxes assimilées (CIDTA), relatif à
la déductibilité des chargespayées en espèces.
Ainsi, il est devenu nécessaire d’harmoniser le seuil prévu par cet article par référence à celui prévu par les
dispositions des articles 2 et 3 du décret exécutif n° 15-153 du 16 juin 2015, fixantle seuil applicable aux paiements
devant être effectués par les moyens de paiements scripturauxà travers les circuits bancaires et financiers, de telle sorte
à ce que la nouvelle limite de 10.000 DA en matière de droits de timbre soit en adéquation avec le seuil de 1.000.000
DA prévu par les articles 30 du CTCA et 169 du CIDTA.
En effet, en application des dispositions de l’article 100-I du Code de Timbre, les droits de timbre devant être acquittés
sure une facture d’un montant de 1.000.000 DA, réglée en espèces,est de 10.000 DA.
Enfin, il est à préciser que conformément aux dispositions de l’article 258 quater du code de timbre, les quittances de
sommes réglées par un dépôt d’espèces effectué auprès d’une banque ou d’un établissement assimilé, sont dispensées
du droit de timbre, prévu à l’article 100–du même code.
Timbre de quittances
Section 1
Généralités, tarifs
Article 100 CT
Modifié par les articles 78 /LF1986, 41 /LF1993, 59 /LF1994, 63 /LF1996,29 /LF2000, 2 /LFC 2000, 27 /LF2002 et 36
/LF2003 et modifié par l’article 18 LF 2023
I)- Les Titres de quelque nature qu’ils soient, signés ou non signés, faits sous signatures privées, qui comportent libération
ou qui constatent des paiements ou des versements de sommes, sont assujettis à un droit de timbre dont la quotité est
fixée à raison de un (1) Dinar par tranche de cent (100) Dinars ou fraction de tranches de 100 Dinars, sans que le montant du
droit dû ne puisse être inférieur à 5 DA ou supérieur à 10.000 DA.
Les sommes dont le montant n’excède pas 20 DA ne donnent pas lieu à l’application du droit.
II)- Sont frappés d’un droit de timbre de quittance uniforme de 20 DA :
1°)- les pièces comportant reçu pur et simple, libération ou décharge de Titres, valeurs ou objets, exception faite des reçus
relatifs aux chèques remis à l’encaissement ;
2°)- les reçus constatant un dépôt d’espèces effectué auprès d’une entreprise, ou d’une personne physique.
Section 1
dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 4
Taxes sur le chiffre d’affaires
Article 19
Les dispositions de l’article 2 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sont modifiées et rédigées comme suit
Article 2
Sont obligatoirement soumis à la taxe sur la valeur ajoutée :
1) à 6)…….(sans changement)……
7 a) ….(sans changement)……
b) …….(sans changement)……
c) …….(sans changement)……
d)- les opérations de vente d’immeubles à usage d’habitation ou destinés à abriter une activitéprofessionnelle ou
commerciale, réalisées dans le cadre de l’activité de promotionimmobilière telle que définie par la législation en
vigueur, ainsi que celles relatives à la vente de locaux à usage industriel ;
8) à 14)...........(sans changement)……»
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 2-7- d du Code des Taxes sur le Chiffre
d’Affaires (CTCA), dont la rédaction n’est pas en adéquation avec la loi n°11-04 du 17-02-2011 fixant les règles
régissant l’activité de promotion immobilière, notamment son article 16.
En effet, cet article prévoit que toute personne physique ou morale entreprenant un projet immobilier destiné à la vente
ou la location, est tenue de faire appel à un entrepreneur.
Or, la rédaction actuelle de l’article 2-7-d intègre, en matière de TVA, les opérations de construction dans le domaine
d’activité de la promotion immobilière.
Aussi, la nouvelle rédaction proposée dans le présent projet de loi de finances, vise à distinguer,en matière de TVA, les
opérations de construction de celles relatives à l’activité de promotion immobilière, en vue de se conformer à la loi
régissant l’activité de promotion immobilière.
Il va sans dire que les opérations de ventes de locaux à usage industriel, mentionnées à la fin decet alinéa suite à sa
reformulation, demeurent également soumises à la TVA.
Section 1
Opérations Imposables
A)- Opérations obligatoirement imposables :
Article 2 CTCA
Modifié par les articles 61 /LF 1993, 66 /LF 1994, 38 /LF 1995, 70 /LF 1996, 21 /LF 2001, 10 /LFC 2001, 39 /LF 2020
et 89/LF 2022
Sont obligatoirement soumis à la taxe sur la valeur ajoutée :
1)- les ventes et les livraisons faites par les producteurs tels que définis à l’article 4 ;
2)- les travaux immobiliers ;
Pr@cision
Les travaux immobiliers
Ce sont des actes de production effectués sur des biens immeuble par destination.
Les travaux d'entreprises sont soumis à la T.V.A sur l'ensemble du mémoire délivré par l'entrepreneur.
Les règles applicables aux producteurs en matière de déduction s'appliquent également aux entrepreneurs.
La notion de livraison à soi-même est de droit pour les travaux d'entreprises.
En conséquences, les entrepreneurs sont imposables non seulement sur les travaux qui l'objet de mémoire, mais également
sur ceux-ci exécutés par eux-mêmes ou par les sous-traitants, ainsi que sur les travaux qu'il exécuter pour eux-mêmes.
3)- les ventes et les livraisons en l’état de produits ou marchandises imposables importées,réalisées dans les conditions de
gros par les commerçants–importateurs ;
Pr@cision
Les ventes et livraisons en état de produits ou marchandises importées, réalisée dans les conditions de gros par les
commerçants importateurs:
Les importations sont imposables en douane (droit de douane et T.V.A perçu par
l'administration des douanes)quelque soit la qualité de l'importateur.
Les produits étrangers subissent à l'entrée du territoire Algérien la même imposition qu'un produit Algérien sortant d'une
fabrique en vertu du principe de la neutralité fiscale.
Par conséquent les produits exonérés à l'intérieur n'acquittent aucune taxe à l'importation.
4)- les ventes faites par les commerçants-grossistes tels que définis à l’article 5 ;
Précision
Régularisation en matière de TVA d'un débitant de tabac.
Vous demandez à connaître la position de l'administration Centrale concernant la régularisation d'un débitant de tabac en
matière de TVA.
A ce titre, en vous référant aux dispositions des articles 2 et 5 du code des TCA, vous assimilez ledit contribuable à un
grossiste eu égard au montant Important des achats qu'il a effectué, à savoir 222.956.068,00DA, dont la vente ne peut être
réalisée qu'avec des revendeurs
Par ailleurs, vous précisez que l'intéressé est en situation irrégulière par rapport à ses obligations fiscales et comptables.
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître qu'effectivement eu égard à l'importance des achats effectués, qui ne
peuvent être revendus qu'à d'autres commerçants, ce contribuable est considéré comme grossiste conformément aux
dispositions de l'article 2-4 du CTCA prévoyant que les ventes faites par les commerçants grossistes, telles que définies à
l'article 05 du même code, sont soumises à la TVA.
En effet, suivant les dispositions de l'article 5 du code des TCA, par vente en gros il y a lieu d'entendre, entre autre, les
opérations de ventes de produits destinés à la revente.
S'agissant du droit à déduction de la TVA, il est rappelé que, l'imputation de la TVA supportée sur les achats revendus dans
les conditions de gros, n'est pas admise dans la mesure où l'état client prévu à l'article 224-1 du CTCA n'a pas été produit.
Enfin, il est utile de vous rappeler que, conformément aux dispositions de l'article 36 du code des procédures fiscales, les
opérations d'achats et de ventes sans factures sont considérées comme des actes de manœuvres frauduleuses passibles de
sanctions fiscales et pénales.
5)- les livraisons à eux–mêmes :
a)- d’immobilisations par les assujettis,
b)- de biens autres qu’immobilisations que les assujettis se font à eux-mêmes pour leurs propres besoins ou ceux de leurs
diverses exploitations, dans la mesure où ces biens ne concourent pas à la réalisation d’opérations passibles de la taxe sur la
valeur ajoutée ou exonérées en vertu de l’article 9 ;
Précision
Qu’est ce qu’une livraison à soi-même ?
Les livraisons à soi-même, consiste en l’opération par laquelle une personne obtient un bien ou une prestation de service à
partir de biens, d’éléments ou de moyens lui appartenant.
Le mécanisme des livraisons à soit même vise à assurer le principe de neutralité qui se trouve à la base du mécanisme de la
TVA et auquel est associé le régime des déductions.
Exemple :
Imaginons une entreprise assujettie à la TVA qui décide de réaliser un investissement dans une machine qu’elle destine à
son exploitation.
Deux possibilités s’offrent à elle :
Elle peut décider d’acheter cette machine auprès d’un fournisseur :
La livraison est soumise à la TVA si bien que mon entreprise peut déduire la TVA sous réserve des éventuelles interdictions,
ou restrictions imposées par la loi.
L’entreprise peut décider de fabriquer elle même la machine en ayant recours à ses propres moyens.
En l’absence de dispositions spécifique, cette opération (fabrication) ne serait pas soumise à la TVA.
L’entreprise ne paierai aucune TVA d’amont et ne déduirai aucune TVA d’aval.
Dans l’hypothèse ou l’entreprise ne pourrait récupérer qu’une fraction de la TVA d’amont, elle consommera ainsi un bien
sans supporter de TVA, alors que dans la première hypothèse, elle pourrait être conduite à supporter une fraction de TVA,
correspondant à la TVA non déductible.
Les livraisons à soi-même se rencontrent
Lorsqu’un assujetti a pour une même opération à la fois la qualité de fournisseur et celle de consommateur.
Pour les présenter, un auteur a distingué les opérations d’auto fabrication des opérations d’auto consommation.
Selon cet auteur, l’auto consommation désigne ainsi l’hypothèse dans laquelle des biens de l’entreprise sont utilisées pour
des besoins autres que ceux de l’entreprise.
Tel est le cas lorsqu’un entrepreneur prélève des biens parmi ses stocks ou ses immobilisations.
Exemple :
Un grossiste a des salariés qui mangent le midi à l’entreprise.
Il est convenu que l’entreprise nourrisse les salariés ou bien l’entreprise achète les fruits et légumes qu’il remet aux salariés
ou bien il prélève parmi les stocks.
Il y a auto fabrication quand l’entreprise fabrique elle même des biens matériels, des immobilisations ou des stocks avec
l’aide de son personnel et grâce a ses matériaux.
Le CTCA distingue selon que la livraison à soi même porte sur des biens ou sur des services.
A)- Les livraisons à soi-même de biens.
1)- les biens affectés aux besoins de l’entreprise.
Il s’agit des stocks et des immobilisations qui donnent lieu à une livraison à soi-même lorsqu’ils sont fabriqués par
l’entreprise ou bien en cas de changement de leurs activités.
Aux termes de CTCA, la taxation de la livraison à soi-même s’applique au jour de la mise en service des biens par
l’entreprise.
Concernant le changement d’affectation, il y a lieu d’imposer une livraison à soi-même lorsque des biens sont initialement
acquis pour les besoins d’une activité imposable et sont affectés par la suite à une activité hors du champ de la TVA ou
exonérées de TVA.
A l’inverse, il n’y aura pas de livraison imposable lorsque les biens ne sont pas initialement affectés à une activité taxable et
y sont par la suite affectés.
Dans ce cas, il y a lieu d’appliquer une régularisation de TVA.
Une entreprise peut exercer à la fois des activités imposables et des activités non imposables. Non imposable soit car hors
champ, soit car exonérés.
Dans cette hypothèse, l’entreprise peut acquérir un bien qui pourra être affecté à l’activité imposable ou non imposable.
Si le bien est affecté à l’activité imposable on pourra déduire la TVA d’amont.
Si pas affecté à l’activité imposable, on ne pourra pas déduire la Tva d’amont.
Or un même bien peut dans un premier temps être utilisé pour réaliser une opération imposable et quelques années après
servirent pour effectuer une activité non imposable.
Et inversement.
Le changement d’affectation du bien entraine des conséquences au niveau de la TVA et notamment en cas de passage d’une
activité imposable à une activité non imposable, il faut constater une livraison à soi-même.
L’inverse ne constitue pas une livraison à soi-même, cela donnera lieu à régularisation de TVA.
Deux types de livraison à soit même :
Fabrication du bien :
TVA au jour de la mise en service du bien
Changement d’activité :
L’imposition a lieu au jour du changement d’activité.
En matière de livraison à soi-même, la base d’imposition est constituée par le prix de revient du bien.
2)- les biens affectés à des besoins autres que ceux de l’entreprise.
Hypothèse dans laquelle un assujetti prélève un bien de son entreprise pour ses besoins privés ou pour ceux de son
personnel.
Le bien est alors transmis à titre gratuit ou bien est affecté à des fins étrangères à ceux de l’entreprise.
Exemple :
Un commerçant vend des salades :
Soit il achète des salades :
Il paie la TVA d’amont, soit il décide de prélever la salade des stocks :
Cette salade a donné lieu à une déduction de TVA d’amont, il doit alors constater une livraison à soi-même.
Il y a taxation lorsque l’opération porte sur un bien qui a ouvert droit à déduction totale ou partielle de la TVA lors de son
acquisition.
A titre d’exemple, donne lieu à taxation, tout prélèvement pour des besoins autres que ceux de l’entreprise portant sur des
biens compris dans les stocks ou dans l’actif immobilisé.
Exemple actif immobilisé :
Un commerçant propriétaire d’un ordinateur portable.
L’ordinateur portable a été inscrit en comptabilité, il est donc la propriété de l’entreprise commerciale.
Son acquisition a donné lieu à déduction de la TVA.
Le commerçant offre à son fils l’ordinateur usagé.
Ca sort de l’entreprise donc sort de l’actif de la société et est affecté à une autre fonction que celle de l’entreprise.
La sortie de l’actif doit donner lieu à facturation de TVA eu terme d’une livraison par soi-même.
S’agissant des stocks, il existe une exception au principe de l’imposition des livraisons à soi-même.
Cette exception concerne les prélèvements effectués pour les besoins privés normaux des exploitants d’entreprise
individuelle.
Cette exception permet de ne pas imposer la livraison à soi-même, mais nécessite de pratiquer une régularisation de TVA.
A)- les livraisons à soi même de service
Les livraisons à soi-même de service correspondent aux opérations pour lesquelles une personne obtient une prestation de
service à partir de biens, d’éléments ou de moyens lui appartenant.
La livraison est alors imposable que la personne fasse ou non appelle à des tiers pour toute ou partie de l’élaboration de la
prestation.
Exemple :
Une société qui a pour objet la location de bateaux de plaisance, lorsque les bateaux sont loués à des clients, il y a
facturation de TVA.
Un mois dans l’année cependant, la société met son bateau gratuitement à la disposition de son dirigeant.
(C’est un avantage en nature imposable en tant tel).
Au regard de la TVA, la société est un assujetti qui effectue un service au profit de son dirigeant sans contrepartie.
Tout se passe comme si la société versait une rémunération au dirigeant dont ce dernier se servirait pour louer le bateau.
Si on procèderait de la sorte il y aurait TVA.
Et aussi afin d’assurer une égalité de traitement, entre ces deux cas de figure, il convient de taxer la livraison à soi-même de
service.
La livraison à soi-même de service n’est pas toujours exigée.
Elle le sera uniquement si deux conditions sont remplies cumulativement :
- Il faut que les prestations soient faites pour des besoins autres que ceux de l’entreprise.
Tel est notamment le cas s’agissant de la satisfaction des besoins privés de l’exploitant, des associés, du personnel ou encore
de tiers.
- Il faut que la taxe qui a grevée les biens ou les éléments utilisés pour la réalisation de la prestation ait été totalement ou
partiellement déduite.
Concrètement, les deux conditions précitées aboutissent à n’imposer les livraisons à soit même que dans deux cas de
figure :
- en cas d’utilisation d’un bien de l’entreprise pour des besoins autres que ceux de l’entreprise.
- En présence de prestation de service effectué par l’assujetti pour des fins étrangères à l’entreprise.
Et notamment pour les besoins privés de l’exploitant.
Sur quoi établir l’impôt ?
La base d’imposition est constituée par le prix de revient du service c’est-à-dire par les dépenses qui sont engagées pour
l’exécution du service.
L’exigibilité de la TVA intervient au fur et à mesure de la réalisation de la prestation.
6)- les opérations de location, les prestations de services, les travaux d’études et de recherches ainsi que toutes opérations
autres que les ventes et les travaux immobiliers.
- Villages de vacances ou villages résidentielles de tourisme
TVA :
Les locations
Elles constituent des prestations de services qui sont soumises par principe à la TVA et ce, quelque soit leur objet.
Autrement dit, elles sont imposables dans tous les cas, qu’elles portent sur des biens meubles corporels ou sur des
immeubles.
Ce principe est cependant partiellement remis en cause s’agissant des locations immobilières.
En la matière, le législateur a posé plusieurs exonérations.
Le régime des locations immobilières repose sur une distinction fondamentale.
Nous avons tout d’abor les locations d’immeubles aménagées qui constituent des opérations par nature commerciale au sens
du droit fiscal et qui sont normalement soumises à la TVA.
A coté de cela, nous avons les locations de terrains non aménagés et les locations portant sur des locaux nus.
En droit fiscal, il s’agit d’opérations ayant un caractère civil et qui sont donc exonérés de TVA.
A cette distinction de base, viennent se greffer des dispositions spécifiques.
Les locations d’immeubles aménagés.
Les locations aménagées à usage professionnel.
Les locations portant sur des locaux à usage professionnel muni du mobilier, du matériel ou des installations nécessaire à
l’exercice professionnel constituent des prestations de service soumises à la TVA.
Le fait de savoir si un local est ou non aménagé a donné lieu à un abondant contentieux aux solutions parfois contradictoires.
Il ressort de notre analyse qu’il n’est pas nécessaire que la location porte sur un local entièrement aménagé.
Il suffit ainsi que le bail comprenne l’essentiel des équipements et du matériel nécessaire à l’exploitation.
Exemple :
Il a été retenu que des locations à usage de bureaux dans lesquels se trouvent les bureaux (mobilier : bureau,
photocopieuse…) constitue des locaux aménagés imposable à la TVA.
Locaux à usage de clinique ou encore la sous location d’un local aménagé par le locataire.
Il peut s’agir de baux commerciaux, professionnels, civils ou encore agricoles.
Les terrains aménagés.
Ils sont soumis à la TVA.
C’est le cas par exemple des terrains de camping dans la mesure où ces terrains sont pourvus d’emplacement, de sanitaires.
Constitue également un terrain aménagé, les terrains de sport tel qu’un terrain de golf.
Les locaux non aménagés, nus et les terrains non aménagées.
Sont exonère de TVA les locations de terrains nus.
Ce principe connait toutefois deux exceptions qui portent sur les locations de parking et sur certaines locations pouvant être
qualifié de commerciale au sens du droit fiscal.
Les locations exonérées
Par principe, l’exonération concerne toutes les locations de locaux nus et de terrains non aménagés dans la mesure où ils
peuvent être qualifiés de civil en droit fiscal.
L’exonération concerne ainsi les locations portant sur des locaux à usage industriel et commercial dès lors qu’ils sont
dépourvus de matériel ou de mobilier.
Il en va de même concernant les locations portant sur des logements nus à usage d’habitation.
La qualité d’une loi n’a aucune incidence.
L’exonération de TVA concerne aussi bien les loueurs personnes privées que les sociétés commerciales.
L’exonération s’applique également en matière de sous location
Les locations imposables.
Locations de parking
Les locations d’emplacement destiné au stationnement des véhicules sont en principe obligatoirement imposables à la TVA.
Cette règle est toutefois écartée lorsque la location du parking est étroitement liée à celle d’un immeuble destiné à un autre
usage dans la mesure où la location de cet autre bien est exonérée de TVA. Lorsque le parking est l’accessoire d’un autre
immeuble alors il suit le sort du principal.
Exemple :
Si accessoire d’un immeuble à usage d’habitation : pas de TVA.
Dans quelles hypothèses le parking est l’accessoire d’un immeuble ?
Il a été jugé qu’ainsi exonéré de TVA la location d’un parking et d’un immeuble à usage d’habitation dans la mesure où le
parking et l’immeuble à usage d’habitation font partis d’un même ensemble immobilier.
Les deux biens étaient loués par le même propriétaire au même locataire dans cet exemple.
Trois critères ici :
Même ensemble immobilier, même propriétaire, même locataire.
Si un des critères n’est pas rempli ?
La location d’immeubles nus réputés commerciales (au sens du droit fiscal).
Une location d’immeuble peut être considéré comme commerciale.
Sont exclus de l’exonération afférente aux locations d’immeubles nus l’ensemble des opérations réputées commerciales au
sens du droit fiscal.
Une location est qualifiée de commerciale en droit fiscal lorsqu’elle relève de l’un des trois cas de figue suivants :
Les locations d’immeubles nus qui constituent pour le bailleur un moyen de poursuivre sous une autre forme
l’exploitation d’un actif commercial..
Son application est exceptionnelle et ne se rencontre que dans les hypothèses d’abus de droit.
L’abus de droit est un fondement particulier qui permet de réprimer des fraudes fiscales.
Les locations qui constituent pour le bailleur un moyen d’accroitre ses débouchés.
Ces locations correspondent notamment aux locations portant sur des locaux nus dans une galerie commerciale.
Dans cette hypothèse, les locataires bénéficient de l’apport de clientèle découlant de la proximité du bailleur.
En raison de cette proximité, leurs loyers sont plus élevés que ceux afférent à des locaux commerciaux ordinaires.
Parallèlement, le bailleur bénéficie en retour d’un apport de clientèle de la part de ses locataires si bien que l’ensemble
commercial intégré ainsi crée, lui permet d’accroitre ses débouchés.
Ce sont les locations consenties par un bailleur qui participe au résultat de l’entreprise exploité par le locataire.
Ce cas de figure correspond à l’hypothèse dans laquelle le bailleur est associé aux profits ou aux aléas de la gestion
commerciale du locataire.
Et ce notamment en raison des modes de détermination des loyers.
Le bail commercial :
Le bailleur met à disposition du preneur dans lequel il doit exercer son activité commerciale.
En contrepartie, il paie un loyer, soit fixe, soit qui dépend des résultats de l’entreprise notamment par le biais d’une clause
qui indexe en partie les loyers sur les recettes générées :
La clause recette.
Dès lors qu’on insère une clause recette dans un bail commercial, ce bail constituera un acte de commerce qui sera soumis à
la TVA.
Les locations meublées à usage d’habitation.
Les locations permanentes ou saisonnières de logement meublé ou garni à usage d’habitation sont par principe exonérées de
TVA.
Ce principe connait toutefois quelques exceptions qui sont relatives à des
- Prestations hôtelières
7-a)- les ventes d’immeubles ou de fonds de commerce effectuées par les personnes qui, habituellement ou
occasionnellement, achètent ces biens en leur nom en vue de leur revente;
b)- les opérations d’intermédiaires pour l’achat ou la vente des biens visés à l’alinéa
précédent ;
c)- les opérations de lotissement et de vente faites par les propriétaires de terrains dans lesconditions prévues par la
législation en vigueur.
Précision
Objet : Régime fiscal applicable aux opérations de lotissements de propriété immobilière
Référence: Votre envol " 42/DIVVK/SOCF/2014
Par envoi cité en référence, vous demandez connaître le régime fiscal applicable aux opérations de morcellement de
propriétés foncières en lots réalisées par des particuliers en vue de leur revente des auto-constructeurs
Vous précisez à cet égard, que los procédures d'acquisition s'effectuent souvent par voie d'héritage et la revente de ces
propriétés s'établit par acte notarié en appliquant les droits d'enregistrement correspondants à chaque mutation
Aussi, posez-vous la question de savoir si les transactions décrites ci-dessus entrent dans le cadre de l'article 2-7-c du code
des taxes sur le chiffre d'affaires et par conséquent, soumises à la TVA
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître que par opérations de lotissement et de ventes faites par les propriétaires
de terrains telles que prévues par les dispositions de l'article suscité, il est entendu les opérations d'achat de grandes
propriétés non bâties (terrains) destinées à la revente en parcelles constructibles, réalisées par un opérateur immobilier ayant
la qualité de lotisseur, qui a la charge de réaliser les études techniques nécessaires à leur viabilisation ainsi que les travaux
de voiries et de réseaux divers afin de les vendre, soit à la personne construisant pour son compte, soit à des promoteurs
immobiliers.
Autrement dit, les dispositions suscitées concernent les opérations de lotissement réalisées à titre habituel et revêtant ainsi
un caractère purement commercial.
Concernant les propriétés transmises par voie d'héritage et destinées à la revente en lots, celles-ci ne sont normalement pas
concernées par lesdites dispositions du fait qu'elles n'ont pas un caractère professionnel
Par conséquent, les transactions qui en découlent, supportent uniquement les droits d'enregistrement qui sont applicables à
chaque cession
d)- les opérations de vente d’immeubles à usage d’habitation ou destinés à abriter une activitéprofessionnelle ou
commerciale, réalisées dans le cadre de l’activité de promotionimmobilière telle que définie par la législation en
vigueur, ainsi que celles relatives à la vente de locaux à usage industriel ;
Précision
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 2-7- d du Code des Taxes sur le Chiffre
d’Affaires (CTCA), dont la rédaction n’est pas en adéquation avec la loi n°11-04 du 17-02-2011 fixant les règles
régissant l’activité de promotion immobilière, notamment son article 16.
En effet, cet article prévoit que toute personne physique ou morale entreprenant un projet immobilier destiné à la vente
ou la location, est tenue de faire appel à un entrepreneur.
Or, la rédaction actuelle de l’article 2-7-d intègre, en matière de TVA, les opérations de construction dans le domaine
d’activité de la promotion immobilière.
Aussi, la nouvelle rédaction proposée dans le présent projet de loi de finances, vise à distinguer,en matière de TVA, les
opérations de construction de celles relatives à l’activité de promotion immobilière, en vue de se conformer à la loi
régissant l’activité de promotion immobilière.
Il va sans dire que les opérations de ventes de locaux à usage industriel, mentionnées à la fin decet alinéa suite à sa
reformulation, demeurent également soumises à la TVA.
8)- le commerce des objets d’occasion, autres que les outils, composés en tout ou partie de platine, d’or ou d’argent, de
pierres gemmes naturelles et repris sous les numéros 71–01 et 71–02 du tarif douanier, ainsi que des œuvres d’art originales,
objets d’antiquité et de collections reprises aux numéros 99–06 et 99–07 du tarif douanier ;
9)- les opérations effectuées dans le cadre de l’exercice d’une profession libérale ;
En ce qui concerne les opérations à caractère médical, para–médical et vétérinaire, leur assujettissement est différé au 1er
Janvier 1997.
Toutefois, demeurent soumises à la taxe, les prestations relatives à l'hébergement et la restauration fournie par les
établissements de soins autres que ceux relevant de la santé publique ;
Remarque
Cet alinéa doit être redéfini
9)- les opérations effectuées dans le cadre de l‘exercice d‘une profession libérale réalisée, par les personnes physiques et les
sociétés ainsi que des opérations à caractère médical, paramédicale et vétérinaire.
10)- les spectacles, jeux et divertissements de toute nature organisés par toute personne même agissant sous le couvert
d’associations régies par la législation en vigueur ;
11)- les prestations relatives au téléphone et au télex rendues par les services des postes et télécommunications;
Pr@cision
Ces opérations relèvent de la T.V.A
En effet, ces opérations sont de nature commerciale quand bien mêmes elles sont effectuées par l'administration des postes
et télécommunications.
Il en est de même des opérations de prestations de téléfax.
12)- les opérations de vente réalisées par les grandes surfaces, les activités de commerce multiple, ainsi que le commerce de
détail, à l’exclusion des opérations réalisées par des contribuables relevant de l’impôt forfaitaire unique.
Précision
Le champ d'application de la T.V.A exclut les reventes en l'état effectuées par les détaillants, par dérogation à ce principe,
les ventes au détail effectuées par les grandes surfaces sont imposables à la T.V.A
Lors de l'entrée en vigueur de la T.V.A les grandes surfaces étaient représentées essentiellement par les entreprises relevant
du secteur public, telles que les Galeries
Algériennes (EDGA), les Souks-el-Fellahs, etc.
La réalisation ces dernières années d'une multitude de commerces similaires par le secteur privé a élargi considérablement le
nombre de ces redevables.
13)- Les opérations réalisées par les banques et les compagnies d’assurances.
Précision
Ces opérations qui étaient soumises à la TOBA sont imposables à compter du 01/01/1995 à la T.V.A les affaires imposables
sont les suivantes:
a)- Secteur des assurances
Les affaires réalisées par les organismes d'assurances et consistant en la conclusion de tout contrat d'assurance et de
réassurance contre les risques de toutes nature, matériels ou corporels.
Les opérations de commission, courtages ou autres rémunérations similaires réalisées par tout agent démarcheur ou courtier,
à contrat apportés par lui a son entreprise d'assurances, de capitalisation d'épargne ou a son agence.
Les contrats d'assurances de crédit à l'exportation
Les contrats d'assurances situés hors d'Algérie.
b.)- Secteur bancaire
Les affaires réalisée par les organismes bancaires et portant sur les opérations de crédit, commissions, intérêts des emprunts,
agios, escomptes divers.
Les intérêts pour paiement à terme du prix d'un bien meuble ou immeuble versées à une personne physique ou morale
étrangère non résidente en
Algérie.
Les opérations réalisées dans le cadre des professions se rapportant au commerce de valeurs et d'argent.
14)- Les opérations de ventes réalisées par voie électronique.
Précision
Consacrer le principe de l‘assujettissement à la TVA des opérations de l‘exercice d‘une profession libérale, suite à la
modification du régime d‘imposition de cette activité (lf 2022)
Précis (lf 2020)
Avec la généralisation de l’internet, favorisée d’un coté par la prolifération des micro ordinateurs et de l’autre, par
l’apparition d’outils de navigation, le commerce électronique est entrain de connaitre un essor sans précédent, bouleversant
sur son passage les vieilles habitudes du commerce national et international, favorisant de nouveaux métiers, de nouveaux
modes d’organisations, de nouveaux comportements du consommateur, de nouveaux produits.
Comme le commerce électronique concerne à la fois des produits matériels et immatériels, et que les systèmes d’impositions
classiques connaissent une limite lorsqu’il s’agit de les appliquer sur des produits numérisés vendus par la voie électronique,
et devant l’obligation de disposer d’un système fiscal qui devrait viser à assurer la neutralité et l’équité entre les différentes
formes de commerce, il est proposé l’assujettissement des opérations de ventes réalisées par voie électronique à la TVA.
Cette proposition a pour objet d’adapter le système fiscal algérien face au bouleversement que connait la société de
consommation actuellement et le rendre adéquat par rapport à la réalité du commerce électronique dans le but de résorber
les risques inhérents à la non fiscalisation optimale de ce commerce.
Aussi, la mesure préconisée vise à soumettre, les ventes en ligne de biens numérisés applicables à certains services fournis
par voie électronique, à la TVA à l’effet d’être utilisées et exploitées en Algérie.
Cette disposition s’applique également lorsque la livraison est effectuée par un assujetti établi hors d’Algérie.
Article 20
Les dispositions de l’article 9 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 9
Sont exemptés de la taxe sur la valeur ajoutée
1) à 5) ……………………..….(sans changement) ……………………..……
6)- Les voitures ………….…..(sans changement jusqu’à)……………..., ainsi que les véhicules touristiques tout terrain
(4x4) d’une cylindrée inférieure ou égale à 1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à
allumage par étincelle (essence) et inférieure ou égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston
alternatif, à allumage par compression (diesel) acquis par les moudjahidine……………….(sans changement
jusqu’à).................................... à leur taux d’invalidité.
Les voitures ………….…..(sans changement jusqu’à)…………….par les services techniques compétents.
7) et 8) …….(sans changement) ……………………..……
8)- Les biens, services et travaux acquis ou réalisés dans le cadre de l’exercice des activités des hydrocarbures,
conformément à la législation y relative, et dont la liste est fixée par la réglementation y afférente.
Ces biens, services et travaux doivent être affectés et utilisés exclusivement dans le cadre de l’exercice des activités
susvisées.
9) … (sans changement)…
10)- Les opérations de dons consentis au profit :
- du Croissant Rouge algérien et des associations ou œuvres à caractère humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à être
distribués gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux ou autres catégories de personnes dignes d’être secourues, ou
utilisés à d’autres fins humanitaires ;
- des institutions et établissements publics.
Sont également exonérés, les biens acquis par le Croissant Rouge algérien et les associations ouœuvres à caractère
humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à être distribués gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux ou autres
catégories de personnes dignes d’être secourues, ou utilisés à d’autres fins humanitaires.
Les modalités d‘application du présent alinéa sont fixées par voie réglementaire.12) à
30) ……………………..….(sans changement)................................................................. ».
Précision :
1)- La présente mesure vise à modifier les dispositions de l’article 9 alinéa 6 l’effet de supprimerla discordance
existante entre les dispositions de l’article 9 alinéa 6 du code des taxes sur le chiffre d’affaires et celles de l’article 112
de la loi de finances pour 2020, concernant la cylindrée
des véhicules touristiques tout terrain (4x4), acquis en exonération de la TVA, par les moudjahidine et les invalides de
la guerre de libération nationale.
Aux termes de l’article 9-6 du CTCA, l’exemption en matière de TVA des véhicules touristiques tout terrain (4X4),
importés par les moudjahidine et les invalides de la guerre de libération nationale, concerne les véhicules dont la
cylindrée n’excède pas 2000 cm 3 que ce soit pour les véhicules essence ou diesel.
Cependant, en application des dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour 2020, l’exemption en
question concerne les véhicules importés dont la cylindrée est fixée comme suit :
- Inférieure ou égale à 1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à pistonalternatif, à allumage par étincelles
(essence) ;
- Inférieure ou égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à pistonalternatif, à allumage par
compression (diesel).
Aussi, et dans l’optique de lever cette contradiction, il est proposé de modifier les dispositions de l’article 9-6 précité,
à l’effet, de s’aligner sur les dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour 2020, en prévoyant que pour
l’acquisition des véhicules touristiques tout terrain(4X4) en exonération de la TVA, la cylindrée est fixée comme suit :
- Inférieure ou égale à 1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à pistonalternatif, à allumage par étincelles
(essence) ;
- Inférieure ou égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à pistonalternatif, à allumage par
compression (diesel).
2)- La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions des alinéas 9 et 11 de l’article 9du CTCA, à l’effet de :
- reformuler les dispositions de l’alinéa 9 en tenant compte de l’exonération, en matière deTVA, des activités
d’hydrocarbures, tel que prévue par le dispositif légal et règlementaire spécifique les régissant ;
- exclure de l’application de l’alinéa 9, les sous-traitants intervenants dans la construction des infrastructures de raffinage,
étant précisé que ces derniers bénéficient du régime des achats en franchise prévu à l’article 42-1 du CTCA ;
- reformuler l’alinéa 11 de manière à éviter toute confusion, quant à son application, en prévoyant expressément
l’exonération des opérations de dons destinés au croissant rouge algérien, aux associations et œuvres à caractère
humanitaire et aux institutions publiques, au lieu de l’exonération des marchandises offertes à titre de don.
Il estégalement proposé d’exonérer, au même titre que les opérations de dons, achats réalisés par les associations ou
œuvres à caractère humanitaire, destinés à être distribués dans lecadre des actions de solidarité ;
- compléter la rédaction en langue officielle, de l’article, par l’expression «»الهيئات العمومية.
Article 9
Modifié par les articles 72/LFC 1991,39/LFC 1992, 62, 63, 64, 65, 66,67 et 68 /LF 1993,67/ LF 1994, 6, 7 et 9/LFC 1994,
41/LF 1995, 72/LF 1996, 48/LF 1997, 31, 32 et 33/LF 1998, 35/LF 1999, 39/LF 2000, 21/LF 2001, 11/LFC 2001, 40 et
41 LF 2003, 17/LF2004, 26/LF 2005, 24/LF 2006, 7/LF 2008, 16/LFC 2009, 14/LFC 2010, 28/LF 2011, 31/LFC 2015,
23/LF 2017, 30/LF 2018, 38/LF 2021, 17/LFC 2021 et 90/LF 2022.. et modifi# par l article 20 LF 2023
Sont exemptés de la taxe sur la valeur ajoutée :
1)- Les opérations de vente portant sur le pain, les farines panifiables utilisées à la fabricat ion de ce pain et les céréales
utilisées à la fabrication de ces farines, ainsi que celles portant sur les semoules ;
2)- Les opérations de vente portant sur les :
- lait et crème de lait non concentrés, ni additionnés de sucre ou d’autres édulcorants (n° 04-01 du TDA) ;
- lait et crème de lait concentrés, ou additionnés de sucre ou d’autres édulcorants (n° 04-02 du TDA), y compris les laits
infantiles (n° 19-01 du TDA);
3)- les opérations de vente portant sur les produits pharmaceutiques figurant dans la nomenclature nationale du médicament ;
4)- Les opérations effectuées par les œuvres ayant pour but l’organisation de restaurants pour servir des repas gratuits ou à
bon marché réservés aux nécessiteux et aux étudiants à condition que l’exploitation de ces restaurants ne donne lieu à aucun
bénéfice.
5)- Les opérations ayant pour objet exclusif la réalisation de monuments aux martyrs de la Révolution de libération
nationale ou à la gloire de l’Armée de Libération Nationale, conclues avec une collectivité publique ou un groupe
régulièrement constitué.
6)- modifié par les articles 39/LFC 1992, 70/LF 1996, recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par les articles
11/LFC 2001, 26/LF 2005, 30/LF 2018 et 90/LF 2022.
Les voitures de tourisme neuves, ou d’une ancienneté de trois (03) ans maximum d’une cylindrée n’excédant pas 1800 cm3
pour les véhicules automobiles moteur à piston à allumage par étincelles (essence) et 2000 cm3 pour les véhicules
automobiles à moteur à piston à allumage par compression (diesel), ainsi que les véhicules utilitaires neufs, ou d’une
ancienneté n’excédant pas trois (03) ans d’âge d’un poids en charge total inférieur ou égal à 3.500 Kg, acquis tous les cinq
(05) ans par les invalides de la guerre de libération nationale dont le taux d’invalidité est supérieur ou égal à soixante pour
cent (60%), ainsi que les véhicules touristiques tout terrain (4x4) d’une cylindrée inférieure ou égale à 1800 cm3
pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) et inférieure ou
égale à 2000 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par compression
Les autres invalides dont le taux d’invalidité est inférieur à soixante pour cent (60%) bénéficient d’un abattement des taxes
dues égal à leur taux d’invalidité.
Les voitures de tourisme neuves ou usagées, d’une ancienneté de trois (03) ans maximum d’une cylindrée n’excédant pas
1800 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston àallumage par étincelles (essence) et 2000 cm3 pour les
véhicules automobiles à moteur à piston à allumage par compression (diesel) acquis tous les cinq (05) ans par les enfants
dechouhada handicapés atteints d’une maladie incurable, titulaires d’une pension.
Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas pour les voitures excédant les cylindréescitées aux paragraphes ci-
dessus ;
Les véhicules susvisés peuvent être cédés, après reversement de l’avantage fiscal accordéà cette catégorie de
bénéficiaires, dans les conditions suivantes :
a)- reversement de la totalité de l’avantage fiscal octroyé, lorsque le véhicule est cédé dansun délai ne dépassant pas deux
(02) ans à compter de sa date d’acquisition ;
b)- reversement de la moitié de l’avantage fiscal octroyé, lorsque le véhicule est cédé dans undélai supérieur à deux (02) ans
et inférieur ou égal à trois (03) ans ;
c)- aucun reversement n’est exigé après trois (03) ans.
Toutefois, en cas de décès du propriétaire pendant la période d’incessibilité conditionnelle précitée, les véhicules visés ci-
dessus peuvent être hérités ou cédés après héritage, sans paiement de taxes.
La condition de cinq (05) ans, visée par les dispositions des paragraphes 1 et 3 du présent article, n’est pas exigée lorsque la
réforme totale et définitive du véhicule est constatée, après accident ou toute autre cause, par les services techniques
compétents.
7)- recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par l’article 11/LFC 2011.
Les véhicules spécialement aménagés, d’une ancienneté de trois (03) ans maximum et d’une puissance n’excédant pas 2000
cm3 pour les véhicules automobiles à moteur à piston à allumage par étincelles (essence) et 2500 cm3 pour les véhicules
automobiles à moteur à piston à allumage par compression (diesel) acquis tous les cinq (05) ans par les personnes atteintes à
titre civil d’une paraplégie ou celles ayant subi l’amputation des deux membres inférieurs, ainsi que par les handicapés
moteurs titulaires du permis de conduire de la catégorie «F» quel que soit le ou les membre (s) handicapé (s);
8)- Les biens, services et travaux acquis ou réalisés dans le cadre de l’exercice des activités des hydrocarbures,
conformément à la législation y relative, et dont la liste est fixée par la réglementation y afférente.
Ces biens, services et travaux doivent être affectés et utilisés exclusivement dans le cadre de l’exercice des
activités susvisées
9)- recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par l’article 28/LF 2011.
Les biens, services et travaux acquis ou réalisés dans le cadre de l’exercice des activités des hydrocarbures, conformément à
la législation y relative, et dont la liste est fixée par la réglementation y afférente.
Ces biens, services et travaux doivent être affectés et utilisés exclusivement dans le cadre de l’exercice des activités
susvisées.
11)- Les opérations de dons consentis au profit :
- du Croissant Rouge algérien et des associations ou œuvres à caractère humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à
être distribués gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux ou autres catégories de personnes dignes d’être
secourues, ou utilisés à d’autres fins humanitaires ;
- des institutions et établissements publics.
Sont également exonérés, les biens acquis par le Croissant Rouge algérien et les associations ouœuvres à
caractère humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à être distribués gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux
ou autres catégories de personnes dignes d’être secourues, ou utilisés à d’autres fins humanitaires.
11)- Les marchandises expédiées, à titre de dons, ainsi que les dons adressés sous toutes formes :
- au Croissant Rouge algérien et aux associations ou œuvres à caractère humanitaire, lorsqu‘ils sont destinés à être distribués
gratuitement à des sinistrés, à des nécessiteux ou autres catégories de personnes dignes d’être secourues, ou utilisés à des
fins humanitaires ;
- aux institutions et établissements publics.
Les modalités d‘application de la présente mesure sont fixées par voie réglementaire.
12)- recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par les articles 62/LF 1993, 41/LF 2003, 38/LF 2021 et 90/LF 2022.
Les manifestations sportives, culturelles ou artistiques et, d’une manière générale, tous les spectacles organisés dans le cadre
des mouvements nationaux ou internationaux d’entraide.
L’exemption de la T.V.A, est octroyée par décision du Directeur Général des Impôts.
13)- Sous réserve de la réciprocité :
- les opérations d’acquisition de terrains destinés à la construction par les Etats étrangers de sièges de leurs représentations
diplomatiques ou consulaires ;
- les opérations de travaux immobiliers, de prestations relatives aux télécommunications, à l’eau, au gaz et à l’électricité, de
location de locaux meublés ou non, ainsi que des services portant sur l’assurance, la maintenance et la réparation des
véhicules, destinés à l’usage officiel des missions diplomatiques ou consulaires, organisations internationales régionaleset
sous-régionales accréditées en Algérie ;
- les frais de réception et de cérémonies engagés par les missions diplomatiques ou consulaires accréditées en Algérie, à
l’occasion de la célébration de leurs fêtes nationales ;
- les opérations de prestations relatives aux télécommunications, à l’eau, au gaz et àl’électricité, destinées à l’usage
personnel des agents des missions diplomatiques ou consulaires, des organisations internationales régionales et sous-
régionales accréditées en Algérie ;
- Les produits, y compris les carburants, acquis localement pour l’usage officiel des missionsdiplomatiques ou consulaires et
les organisations internationales, régionales et sous- régionales bénéficiant du statut diplomatique, et pour l’usage personnel
de leurs agents diplomatiques ou consulaires ;
- les prestations de services et acquisitions locales effectuées par les organisations internationales, destinées ou utilisées à
des fins humanitaires.
Les modalités d’octroi de cette exemption ainsi que la détermination du seuil minimal du montant des opérations des
travaux immobiliers et du seuil à partir duquel l’exemption est accordée pour les services et les produits acquis, destinés à
l’usage officiel ou personnel, seront fixées par un arrêté conjoint des ministres chargés respectivement des affaires
étrangères et des finances.
13)- recréé par l’article 21/LF 2001 et modifié par les articles 17/LF 2008, 38/LF 2021 et 90/LF 2022.
Les livraisons de biens destinés à l‘avitaillement des navires nationaux et étrangers armés en cabotage international et des
aéronefs des compagnies de navigation aérienne assurant des parcours internationaux.
14)- modifié par les articles 72/LFC 1991, 21/LF 2001, 30/LF 2018 et 39/LF 2020.
Les contrats d’assurances de personnes tels que définis par la législation relative aux assurances.
15)- modifié par les articles 48/LF 1997, 35/LF 1999 et 21/LF 2001.
Les opérations de crédits bancaires accordés aux ménages pour l’acquisition ou la construction de logements individuels.
Les dispositions de ce cas s’appliquent également pour les opérations bancaires de la finance islamique « Mourabaha », «
Istisna’a » et « l’Ijara Mountahia Bitamlik ».
16)- modifié par les articles 69/LF 1994, 21/LF 2001 et 17/LFC 2021.
Abrogé ;
17)- créé par l’article 63/LF 1993, modifié par l’article 21/LF 2001 et abrogé par l’article 23/LF 2017.
Les opérations de vente portant sur les poches pour stomisés, relevant de la sous position tarifaire n° 90.21.90.00.
18)- Les opérations de réassurance.
19)- Les contrats d’assurances relatifs aux risques de calamités naturelles.
20)- créé par l’article 63/LF 1993, modifié par l’article 21/LF 2001 et abrogé par l’article 23/LF 2017.
Les camélidés.
21)- créé par l’article 72/LF 1992 et recréé par l’article 26/LF 2005.
Les intérêts moratoires résultant de l’exécution des marchés publics nantis au profit de lacaisse de garantie des marchés
publics.
22)- créé par l’article 72/LF 1992, modifié par l’article 32/LF 1998 et recréé par l’article 24/LF 2006
Les opérations d’acquisition effectuées par les banques et les établissements financiers dans le cadre des opérations de
crédit–bail et d’« Ijara Mountahia Bitamlik ».
23)- créé par l’article 72/LF 1992 ,recréé par l’article 17/LF 2008 et modifié par l’article 17/LFC 2021.
Les moissonneuses batteuses fabriquées en Algérie.
24)- créé par l’article 72/LF 1992 et recréé par l’article 16/LFC 2009.
Le papier destiné exclusivement à la fabrication et à l’impression du livre dont les caractéristiques sont définies par arrêté
conjoint du ministre chargé des finances et du ministre chargé de la culture.
25)- créé par l’article 72/LF 1992, modifié par l’article 72/LF 1996 et recréé par l’article14/LFC2010.
La création, la production et l’édition nationale d’œuvres et de travaux sur supports numériques.
26)- créé par l’article 64/LF 1993, modifié par l’article 72/LF 1996 et recréé par l’article 14/LFC 2010
La partie correspondant au remboursement des crédits dans le cadre des contrats des crédits immobiliers à moyen et à long
termes y compris celle rattachée au crédit-bail
immobilier.
Ces dispositions s’appliquent également pour les opérations bancaires de la finance islamique « Mourabaha » et « Ijara
Mountahia Bitamlik ».
27)- créé par l’article 64/LF 1993, modifié par l’article 33/LF 1998, recréé par l’article 31/LFC 2015 et modifié par
l’article 17/LFC 2021.
Les opérations de vente de l’orge et de maïs, relevant respectivement des positions tarifaires 10-03 et 10-05, ainsi que des
matières et produits relevant des positions tarifaires 23-02, 23-03, et 23-09, destinés à l’alimentations du bétail et de volaille.
Et également exempté de la TVA, l’alimentation destinée au bétail et à la volaille produite localement .
Les modalités d’application de ce paragraphe, sont fixées, en tant que de besoin, par voie réglementaire.
28)- créé par l’article 64/LF 1993, recréé par l’article 30/LF 2018 et modifié par les articles 38/LF 2021 et 90 /LF
2022.
Les cessions d’objets d’art, de collection ou d’antiquité, de manuscrits du patrimoine national aux musées, aux bibliothèques
publiques et aux services manuscrits et d’archives. La liste des objets d’art, de collection ou d’antiquité, de manuscrits du
patrimoine national et les modalités d’octroi de l’exonération de la TVA sont définies par voie réglementaire.
29)- créé par l’article 90/LF 2022.
Les billets de transports aériens des voyageurs en provenance ou à destination du grandsud.
30)- créé par l’article 90/LF 2022.
Les billets de transports aériens des voyageurs en provenance ou à destination du grand sud.
Précision
Réaménager les dispositions traitant des exonérations en matière de TVA pour apporter plus de clarification et
d‘harmonisation au regard de la législation douanière et les règles de réciprocité dans le cadre des relations diplomatiques
Remarque
i)- étendre l‘exonération de la TVA accordée par les dispositions de l‘article sus-évoqué aux dons reçus localement, dès lors
que l‘objet statutaire de ces associations, dans l‘esprit de la loi, est d‘apporter un soutien matériel et moral aux populations
les plus vulnérables de nature à améliorer les conditions de leur existence, à la condition que ces dons soient, bien entendu,
distribués gratuitement.
ii)- ces associations sont tenues, pour la mise en œuvre de l‘avantage suscité, de se faire délivrer auprès des services
concernés du ministère chargé de l‘intérieur et des collectivités locales, une attestation justifiant le caractère humanitaire du
don, accompagnée de l‘accord de réception du don en question et ce, tel qu‘il est édicté d‘application des dispositions de
l‘article 9-11 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires.
iii)- prise en charge des dispositions de l‘exemption en matière de la TVA prévue au paragraphe 13 de cet article, lesquelles
ont été modifiées à plusieurs reprises, par mesures de lois de finances, il est proposé de réaménager sa rédaction.
iv)- la nécessité d‘annoter le tiret n°28 de l‘article 9 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires par l‘expression « …et
de volailles ».
Mise au point
1)- Les dispositions actuelles de l‘article 9.11 prévoient une exonération de la TVA pour les dons uniquement importés, par
le Croissant Rouge Algérien et les associations au profit des sinistrés, des nécessiteux ou autres catégories de personnes
dignes d‘être secourues, ou utilisés à des fins humanitaires lorsqu‘ils sont distribués gratuitement et pour ceux destinés aux
institutions publiques sous toutes leurs formes.
Par contre, pour les dons reçus localement, lesdites associations ne bénéficient pas de cette exonération, ce qui les amène à
solliciter constamment le bénéfice de l‘exonération de la TVA pour pouvoir acquérir les dons qui leur sont octroyés
localement par les entreprises et qui leur demande de s‘acquitter en contrepartie de ces dons, de la TVA correspondante.
Cette situation ne leur permet pas de recevoir, par manque de financement, en temps opportun, les dons devant être
distribuées aux personnes nécessiteuses particulièrement lorsqu‘il s‘agit de circonstances et d‘événements exceptionnels
(séismes, inondations, épidémies, etc…).
Aussi, la présente mesure vise à étendre l‘exonération de la TVA accordée par les dispositions de l‘article sus-évoqué aux
dons reçus localement, dès lors que l‘objet statutaire de ces associations, dans l‘esprit de la loi, est d‘apporter un soutien
matériel et moral aux populations les plus vulnérables de nature à améliorer les conditions de leur existence, à la condition
que ces dons soient, bien entendu, distribués gratuitement.
Il va sans dire que ces associations sont tenues, pour la mise en œuvre de l‘avantage suscité, de se faire délivrer auprès des
services concernés du ministère chargé de l‘intérieur et des collectivités locales, une attestation justifiant le caractère
humanitaire du don, accompagnée de l‘accord de réception du don en question et ce, tel qu‘il est édicté d‘application des
dispositions de l‘article 9-11 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires.
2)- Les privilèges diplomatiques sont prévus par les dispositions de la Convention de Vienne sur les Relations
Diplomatiques de 1961 et la Convention de Vienne sur les Relations
Consulaires de 1963.
Ces conventions définissent les types d‘exemptions à accorder ainsi que les personnes qui y ouvrent droit. Les franchises
diplomatiques et consulaires désignent le privilège reconnu aux missions diplomatiques, aux postes consulaires et aux
organisations internationales accréditées ou ayant leur siège en Algérie ainsi qu'aux membres de leur personnel.
Les dispositions de l‘article 9-13 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires ont institué le cadre légal de l‘exemption de la
TVA, au titre des opérations de travaux immobiliers, de certaines opérations de prestations de services et d‘acquisitions
réalisées par des missions diplomatiques et consulaires accréditées en Algérie.
La présente a pour objet de compléter les dispositions du paragraphe 13 de l‘article 9 du Taxes sur le Chiffre d‘Affaires à
l‘effet d‘étendre, sous réserve de la réciprocité, le bénéfice de cette exemption aux opérations d‘acquisition de terrains
destinés à la construction par les États étrangers de sièges de leurs représentations diplomatiques ou consulaires.
Aussi, pour une meilleure prise en charge des dispositions de l‘exemption en matière de la TVA prévue au paragraphe 13 de
cet article, lesquelles ont été modifiées à plusieurs reprises, par mesures de lois de finances, il est proposé de réaménager sa
rédaction.
Enfin, les modalités d‘octroi de cette exemption ainsi que la détermination du seuil minimal du prix unitaire desdits produits
seront fixées, par un arrêté conjoint des ministres chargés respectivement des finances et des affaires étrangères.
3)- La modification des dispositions de l‘article 9 du code des taxes sur le chiffre d‘affaires, modifié par l‘article 30 de la loi
de finances pour 2018 et ce, pour permettre d‘intégrer dans les cas d‘exonération de la TVA, les opérations de vente de
l‘orge et du maïs, relevant respectivement des positions tarifaires 10-03 et 10-05, ainsi que des matières et produits relevant
des positions tarifaires 23-02, 23-03 et 23-09, destinés à l‘alimentation de volailles ou plus de celles destinés à
l‘alimentation de bétails.
En effet, cette proposition est justifiée par la confusion relevée au niveau des services opérationnels des douanes pour
l‘interprétation de la notion « aliments de bétails » devant accéder à l‘exonération de la TVA, qui ne devrait pas concerner «
les aliments de volailles ».
Toutefois, les programmes prévisionnels d‘importation délivrés par les services du Ministère de l‘agriculture font également
référence aux aliments de volailles, d‘où la nécessité d‘annoter le tiret n°28 de l‘article 9 du code des taxes sur le chiffre
d‘affaires par l‘expression « …et de volailles ».
D‘ailleurs, les services du Ministère de l‘agriculture ont déjà fait part que l‘avantage fiscal ainsi prévu concerne également
les opérations de vente de l‘orge et du maïs destinés à l‘alimentation de volailles au même titre que l‘alimentation de bétails
Remarque LF 2019
I)- Exclusion des véhicules excédant 2500 cm3, acquis par les moudjahidines et les invalides de la guerre de libération
nationale, du bénéfice de l’exonération de la TVA :
La présente mesure a pour objet de préciser que le bénéfice de l’exonération de la TVA est accordé uniquement pour les
voitures de tourisme neuves, ou d’une ancienneté de trois (03) ans maximum d’une cylindrée n’excédant pas 2000 cm3 pour
les véhicules à moteur essence et 2500 cm3 pour les véhicules automobiles à moteur diesel ainsi que pour les véhicules tout
terrain (4x4) d’une cylindrée n’excédant pas 2500 cm3, acquis par les moudjahidines et les invalides de la guerre de
libération nationale dont le taux d’invalidité est égal ou supérieur à 60%et pour les voitures acquises par les enfants de
Chouhada handicapés.
En effet, l’insertion d’un nouveau paragraphe devrait permettre dorénavant, d’éviter toute confusion dans la mise en
application des dispositions de l’article 9-6 suscité qui accordait le bénéfice de l’exonération au prorata du nombre de
cylindrée du véhicule et par conséquent, tous les véhicules de tourisme excédant 2000 cm3 pour les voitures (essence) et
2500 cm3 pour les véhicules (diesel) , acquis au titre de ce régime supporteront la TVA au taux normal de 19%.
II)- Exclusion de l’exonération de la TVA des prestations de services effectuées pour les besoins directs des navires et
aéronefs et de leur cargaison :
Les dispositions de l’article 9-14 du code des taxes sur le chiffre d’affaires ont prévu l’exonération de la TVA, à titre
de réciprocité, aux opérations de :
1)- Livraisons de biens et marchandises destinées à l’avitaillement des navires nationaux et étrangers armés en cabotage
international et des aéronefs des compagnies de navigation aérienne assurant des liaisons sur des parcours internationaux ;
2)- Prestations de services réalisées au profit des navires et aéronefs en cause, pour leur besoins directs ainsi que pour les
besoins de leur cargaison.
Or, il s’avère que les services des douanes et des impôts rencontrent des difficultés de gestion et de contrôle de la régularité
des opérations suscitées parfois douteuses, d’autant plus qu’il s’agit de dépenses faites dans les ports algériens par des
auxiliaires de transport pour le compte des armateurs/transporteurs étrangers et qui sont remboursables en devises ou en
dinars algériens à vocation transférable.
La mesure préconisée vise à supprimer l’exonération de la TVA des prestations de services réalisées au profit des navires et
aéronefs en cause, pour leur besoin directs ainsi que pour les besoins de leur cargaison et de maintenir l’exonération pour les
opérations d’avitaillement.
Etant une exonération qui était accordée à titre de réciprocité, les autres pays soumettront à leur tour, les navires et aéronefs
algériens à la TVA.
Quant aux opérations d’avitaillement des navires et aéronefs qui sont assimilées à de l’exportation et pour éviter de recourir
à chaque fois aux interprétations de l’article 07 du code des taxes sur le chiffre d’affaires ayant trait aux règles de
territorialité, ces prestations doivent être exonérées de cette taxe.
III)- Exonération de la TVA des ventes portant sur l’orge, le maïs, ainsi que les matières et produits destinés à
l’alimentation du bétail :
La filiale de l’aliment de bétail est confrontée, les dernières années, à d’énormes difficultés se rapportant d’une part, à la
demande croissante des éleveurs sur l’aliment de bétail et d’autre part, à la cherté des prix de ce dernier.
Une telle situation a réduit considérablement l’accès des éleveurs aux aliments et détermine la tension qui prévaut dans le
secteur
Afin de faire face à ces difficultés, la présente mesure a pour objet d’exempter de la TVA les principaux produits et matières
entrant dans la fabrication des aliments de bétail pour assurer une relative stabilité des prix.
En pratique, elle permet d’une part de maintenir la dynamique de croissance de l’offre et d’autre part, d’encourager la
production nationale.
Article 21
Les dispositions de l’article 14 du code des taxes sur le chiffre d’affaires sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 14
Le fait générateur de la taxe sur la valeur ajoutée est constitué :
a)- Pour les ventes……. (sans changement jusqu’à)…au-delà du délai d’un (1) an àcompter de la date de livraison
juridique ou matérielle de la marchandise.
Concernant les opérations de vente d’immeubles à usage d’habitation, commercial ou professionnel, réalisées par les
promoteurs immobiliers dans le cadre de leur activité oucelles relatives à la vente de locaux à usage industriel, le fait
générateur est constitué parla livraison juridique ou matérielle du bien au bénéficiaire.
b)- Pour les travaux immobiliers, par l’encaissement total ou partiel du prix.
Toutefois, en ce qui concerne les entreprises étrangères (…sans changement jusqu’à…) réception définitive de
l’ouvrage réalisé.
c)- … (sans changement)…
d)- … (sans changement)…
e)- … (sans changement) …
f)- … (sans changement… »
Précision :
A travers cette mesure, il est proposé :
- d’une part , d’insérer dans l’alinéa « a » de l’Article 14 du CTCA, le fait générateur applicable aux opérations de
vente d’immeubles à usage d’habitation, commercial ou professionnel, réalisées par les promoteurs immobiliers dans
le cadre de leur activité, ainsi que celles relatives à la vente de locaux à usage industriel ;
- et de supprimer, d’autre part, dans l’alinéa « b », du même article , le volet traitant du fait générateur relatif à la
promotion immobilière pour être dédié exclusivement aux travaux immobiliers qui est constitué de l’encaissement
total ou partiel du prix, dans lamesure où l’activité de travaux d’entreprises ne peut être exercée, au plan légal, par les
promoteurs immobiliers, dans le cadre de l’activité de promotion immobilière.
6- Allumettes et briquets 20 %
La part fixe, est assise sur le poids net de tabac contenu dans le produit finiLe taux proportionnel est assis sur le prix de
vente hors taxes.
………..Le reste sans changement........................................... ».
Précision :
La présente mesure vise à soumettre la cigarette électronique à la Taxe Intérieure de Consommation (TIC) au même
titre que les autres produits tabagiques classiques (tabacs à fumer et tabacs à priser).
A cet égard, la proposition de soumettre ce produit à la TIC réside :
- d’une part, dans sa qualification comme étant un produit tabagique, conformément auxdispositions de l’article 54
de la loi n°18-11 du 2 juillet 2018 relative à la santé qui énoncent que
Sont considérés comme produits du tabac, les produits destinés à être fumés, y compris la cigarette électronique,
prisés, chiqués, mâchés ou sucés dès lors qu’ils sont, même partiellement, constitués de tabac » ;
- Et d’autre part, dans le gisement fiscal qu’il renferme susceptible d’augmenter les recettes fiscales de l’Etat de
manière à réduire la consommation de tabacs pour préserver la santé publique des citoyens, étant signalé que la non
imposition de ce type de cigarettes à la TIC a engendré des moins-values importantes au détriment du Trésor public.
A cet effet, il est proposé de modifier les dispositions de l’article 25 du code des taxes sur le chiffre d’affaires, à l’effet
d’imposer ce produit à la TIC au titre des opérations d’importation et de vente de la cigarette électronique à un taux
proportionnel de 40%, applicable sur :
- le prix hors taxes pour les ventes locales ;
- la valeur en douane pour ce qui est des importations.
6- Allumettes et briquets 20 %
La part fixe, est assise sur le poids net de tabac contenu dans le produit fini.
Le taux proportionnel est assis sur le prix de vente hors taxes.
Pour les produits constitués partiellement de tabac, la TIC est applicable sur la totalité duproduit.
Pour les cigarettes et produits à fumer ne contenant pas de tabac, seul le taux proportionnelest applicable sur le prix des
produits hors taxes.
Pour les allumettes et briquets, la TIC due est assise sur le prix sortie usine.
A l’importation,elle est applicable sur la valeur en douane.
Sont également soumis à la taxe intérieure de consommation les produits et biens, ci-après désignés :
N° du Tarif Douanier Désignation des produits Taux
Ex chapitre 3 Saumon 30%
08.03.90.10.00 Bananes fraiches 30%
08.04.30.10.00 Ananas frais 30%
08.10.50.00.00 Kiwis 30%
8531.10.11.00 - - - - Détecteur de fumé à batterie 30%
09.01.11 non décaféiné 10%
8531.10.99.00 - - - Autres 30%
09.01.12.00.00 décaféiné 10%
09.01.21 non décaféiné 10%
09.01.22 décaféiné 10%
09.01.90 Autres 10%
16.04 Caviar et ses succédanés 30%
21.05.00.10.00 Glaces de consommation même contenant du cacao 30%
21.05.00.20.00 Glaces de consommation ne contenant pas ducacao 30%
28.43.30.10.00 - - - Auro-cyanure de potassium 60%
28.43.30.90.00 - - - Autres composés d’or 30%
63.09 Articles de friperie. 30%
87.03.23.92.21 - - - - - - Blindés 60%
87.03.23.92.29 - - - - - - Autres 60%
87.03.23.92.31 - - - - - - Blindés 60%
87.03.23.92.39 - - - - - - Autres 60%
- - - - - D'une cylindrée excédant 1800 cm3 maisn'excédant
87.03.23.93.20 60%
pas 2000 cm3
87.03.24.93.30 - - - - - D'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
60%
pas 3000 cm3
87.03.24.94.21 - - - - - - Blindés 60%
87.03.24.94.29 - - - - - - Autres 60%
87.03.24.94.31 - - - - - - Blindés 60%
87.03.24.94.39 - - - - - - Autres 60%
87.03.24.91.10 - - - - - Blindés 60%
87.03.24.91.90 - - - - - Autres 60%
87.03.24.99.10 - - - - - Blindés 60%
87.03.24.99.91 - - - - - - Véhicules de camping (caravanesautomotrices) 60%
87.03.24.99.99 - - - - - - Autres 60%
Ex 87.03.32.91.10 Blindés, d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
60%
pas 2500 cm3)
Autres, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.32.91.90 60%
pas 2500 cm3)
d'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais n'excédantpas 2100
Ex 87.03.32.93.10 60%
cm3)
- - - - - D'une cylindrée excédant 2100 cm3 maisn'excédant
87.03.32.93.90 60%
pas 2500 cm3
Blindés (D'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 8703.32.99.11 60%
pas 2100 cm3)
Ex 87.03.32.99.19 Autres, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant 60%
pas 2100 cm3)
87.03.32.99.21 - - - - - Blindés 60%
87.03.32.99.29 - - - - - - Autres 60%
87.03.33.91.10 - - - - - Blindés 60%
87.03.33.91.90 - - - - - - Autres 60%
87.03.33.99.10 - - - - - Blindés 60%
87.03.33.99.91 - - - - - - Véhicules de camping (caravanesautomotrices) 60%
87.03.33.99.99 - - - - - - Autres 60%
87.03.40.39.31 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.39.39 - - - - - - Autres 60%
87.03.40.39.41 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.39.49 - - - - - - Autres 60%
- - - - - - D'une cylindrée excédant 1800 cm3 mais
87.03.40.39.52 60%
n'excédant pas 2000 cm3
- - - - - - D'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais
87.03.40.39.53 60%
n'excédant pas 3000 cm3
87.03.40.39.71 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.39.79 - - - - - - Autres 60%
87.03.40.39.81 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.39.89 - - - - - - Autres 60%
87.03.40.49.11 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.49.19 - - - - - - Autres 60%
- - - - - Véhicules de camping (caravanes
87.03.40.49.30 automotrices) 60%
87.03.40.49.91 - - - - - - Blindés 60%
87.03.40.49.99 - - - - - - Autres 60%
Blindés, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.50.29.11 60%
pas 2500 cm3)
Ex 8703.50.29.19 Autres, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant 60%
pas 2500 cm3)
d'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais n'excédantpas
Ex 87.03.50.29.31 60%
2100 cm3)
- - - - - - D'une cylindrée excédant 2100 cm3 mais
87.03.50.29.32 60%
n'excédant pas 2500 cm3
Blindés, d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.50.29.41 60%
pas 2100 cm3)
Autres, d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.50.29.49 60%
pas 2100 cm3)
87.03.50.29.51 - - - - - - Blindés 60%
87.03.50.29.59 - - - - - - Autres 60%
87.03.50.39.11 - - - - - - Blindés 60%
87.03.50.39.19 - - - - - - Autres 60%
- - - - - Véhicules de camping (caravanes
87.03.50.39.30 automotrices) 60%
87.03.50.39.91 - - - - - - Blindés 60%
87.03.50.39.99 - - - - - - Autres 60%
87.03.60.39.31 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.39.39 - - - - - - Autres 60%
8703.60.39.41 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.39.49 - - - - - - Autres 60%
- - - - - - D'une cylindrée excédant 1800 cm3 mais
87.03.60.39.52 60%
n'excédant pas 2000 cm3
- - - - - - D'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais
87.03.60.39.53 60%
n'excédant pas 3000 cm3
87.03.60.39.71 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.39.79 - - - - - - Autres 60%
87.03.60.39.81 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.39.89 - - - - - - Autres 60%
87.03.60.49.11 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.49.19 - - - - - - Autres 60%
87.03.60.49.30 - Véhicules de camping (caravanesautomotrices) 60%
87.03.60.49.91 - - - - - - Blindés 60%
87.03.60.49.99 - - - - - - Autres 60%
Blindés d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.70.29.11 60%
pas 2500 cm3
Autres, d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.70.29.19 60%
pas 2500 cm3
d'une cylindrée excédant 2000 cm3 mais n'excédantpas
Ex 87.03.70.29.31 60%
2100 cm3
- - - - - - D'une cylindrée excédant 2100 cm3 mais
87.03.70.29.32 60%
n'excédant pas 2500 cm3
Blindés d'une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.70.29.41 60%
pas 2100 cm3
Autres, d’une cylindrée excédant 2000 cm3 maisn'excédant
Ex 87.03.70.29.49 60%
pas 2100 cm3
87.03.70.29.51 - - - - - - Blindés 60%
87.03.70.29.59 - - - - - - Autres 60%
87.03.70.39.11 - - - - - - Blindés 60%
87.03.70.39.19 - - - - - - Autres 60%
- - - - - Véhicules de camping (caravanes
87.03.70.39.30 automotrices) 60%
87.03.70.39.91 - - - - - - Blindés 60%
87.03.70.39.99 - - - - - - Autres 60%
Ex87.03 Quad avec dispositif de marche arrière 30%
Ex87.11 Quad sans dispositif de marche arrière 30%
89.03.99.91.00 Scooter de mer jet-ski 30%
Ex 89.03 Yachts et bateaux de plaisance 30%
0801.32.00.00 Noix de cajou sans coques 30%
0802.12.10.00 - - - Amendes sans coques amères 30%
0802.12.20.00 - - - Amendes sans coques douces 30%
0806.20.10.00 - - - Raisin de Corinthe 30%
0806.20.20.00 - - - Sultanine 30%
0806.20.90.00 - - - Autres 30%
0813.20.00.00 - Pruneaux secs 30%
0904.11.00.00 - - Poivre non broyé ni pulvérisé 30%
1704.90.10.00 - - - Bonbons (y compris ceux contenant de l'extraitde malt) 30%
1704.90.20.00 - - - Pastilles pour la gorge et bonbons contre la toux 30%
1704.90.30.00 - - - Caramels 30%
1704.90.40.00 - - - Massepain 30%
1704.90.50.00 - - - Préparation dite Chocolat blanc 30%
1704.90.60.00 - - - Extrait de réglisse sous toutes ses formes 30%
Article 30 CTCA
La déduction est opérée au titre du mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible. Elle ne peut être effectuée
lorsque le montant de la facture excédant cent mille dinars (100.000 DA), par opération taxable, est acquitté en espèces.
La taxe qui n’a pas été déduite dans le délai fixé ci-dessus, pourra être portée sur les déclarations ultérieures jusqu’au 20
décembre de l’année qui suit celle de l’omission.
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
Remarque lf 2017
Les dispositions actuelles du code des taxes sur le chiffre d’affaires prévoient que la TVA sur achats est déduite au titre du
mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible.
Ainsi, suivant la législation en vigueur, l’assujetti ne peut exercer son droit à déduction au delà de cette date.
Pour remédier à cette situation et renforcer les garanties du contribuable une mesure est proposée pour permettre à un
assujetti de conserver la possibilité de récupérer la TVA/achats non déduite lors de la souscription de la déclaration.
Cette TVA omise pourra valablement figurer sur les déclarations ultérieures jusqu’au 31 décembre de l’année qui suit celle
de l’omission.
Aussi, au-delà de ce délai, le droit à déduction sera définitivement perdu.
Remarque LF 2019
La présente mesure a pour objet de faire coïncider la date limite de l’imputation de la TVA sur achats omise d’être portée
sur la déclaration mensuelle correspondante, avec la date de souscription de la dernière déclaration G n° 50 à déposer avant
le 20 décembre de l’année qui suit celle de l’omission en question.
Exemple
Article 30 du CTCA
La déduction est opérée au titre du mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible.
Elle ne peut être effectuée lorsque le montant de la facture excédant cent mille dinars (100.000 DA), par opération taxable,
est acquitté en espèces.
La taxe qui n’a pas été déduite dans le délai fixé ci-dessus, pourra être portée sur les déclarations ultérieures jusqu’au 20
décembre de l’année qui suit celle de l’omission.
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
Remarque
Les comptables et le fisc, sont en infraction, lors de l’établissement des G N°50 ou lors de contrôle de celui-ci !
Exemple
Déclarer sur le G N° 50 Mois d’avril 2022
Article 30 CTCA
La déduction est opérée au titre du mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible. Elle ne peut être effectuée
lorsque le montant de la facture excédant cent mille dinars (100.000 DA), par opération taxable, est acquitté en espèces.
La taxe qui n’a pas été déduite dans le délai fixé ci-dessus, pourra être portée sur les déclarations ultérieures jusqu’au 20
décembre de l’année qui suit celle de l’omission.
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
Remarque lf 2017
Les dispositions actuelles du code des taxes sur le chiffre d’affaires prévoient que la TVA sur achats est déduite au titre du
mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible.
Ainsi, suivant la législation en vigueur, l’assujetti ne peut exercer son droit à déduction au delà de cette date.
Pour remédier à cette situation et renforcer les garanties du contribuable une mesure est proposée pour permettre à un
assujetti de conserver la possibilité de récupérer la TVA/achats non déduite lors de la souscription de la déclaration.
Cette TVA omise pourra valablement figurer sur les déclarations ultérieures jusqu’au 31 décembre de l’année qui suit celle
de l’omission.
Aussi, au-delà de ce délai, le droit à déduction sera définitivement perdu.
Remarque LF 2019
La présente mesure a pour objet de faire coïncider la date limite de l’imputation de la TVA sur achats omise d’être portée
sur la déclaration mensuelle correspondante, avec la date de souscription de la dernière déclaration G n° 50 à déposer avant
le 20 décembre de l’année qui suit celle de l’omission en question.
Exemple
Article 30 du CTCA
La déduction est opérée au titre du mois ou du trimestre au courant duquel elle a été exigible.
Elle ne peut être effectuée lorsque le montant de la facture excédant cent mille dinars (100.000 DA), par opération taxable,
est acquitté en espèces.
La taxe qui n’a pas été déduite dans le délai fixé ci-dessus, pourra être portée sur les déclarations ultérieures jusqu’au 20
décembre de l’année qui suit celle de l’omission.
Elle devra être inscrite distinctement des taxes déductibles relatives à la période courante objet de déclaration.
Remarque
Les comptables et le fisc, sont en infraction, lors de l’établissement des G N°50 ou lors de contrôle de celui-ci !
Exemple
Déclarer sur le G N° 50 Mois d’avril 2022
Achats en franchise
Article 42 CTCA
Sous réserve de se conformer aux dispositions des articles 43 à 49, du présent codepeuvent bénéficier de la
franchise de la taxe sur la valeur ajoutée :
1)- Les biens, services et travaux dont la liste est fixée par la réglementation relative aux activités des
hydrocarbures, destinés à être affectés exclusivement à ces dernières, acquis par les fournisseurs et sous-traitants
des entreprises exerçant ces activités, dans le cadre dela législation y relative.
En cas de non-utilisation exclusive desdits biens, services et travaux aux opérations entrant dans le cadre des activités
susvisées, il est fait application des dispositions de l’article 30 ou de l’article 39 du présent code, selon le cas;
2)- Les achats ou importations de marchandises, réalisés par un exportateur, destinés soit à l’exportation ou à la
réexportation en l’état, soit à être incorporés dans la fabrication, la composition, le conditionnement ou l’emballage des
produits destinés à l’exportation ainsi que les services liés directement à l’opération d’exportation.
3)- abrogé.
4)- Les acquisitions des biens d’équipement et services entrant directement dans la réalisation de l’investissement de
création ou d’extension lorsqu’elles sont effectuées par desentreprises exerçant des activités réalisées par les promoteurs
soumis à cette taxes et éligibles au « Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes » ou au « Fonds national de soutien au
micro-crédit » ou à « la caisse nationale d’assurance-chômage ».
Les véhicules de tourisme ne sont concernés par cette disposition que lorsqu’ils représententl’outil principal de l’activité.
Section 1 :
Dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 5 :
Impôts indirects
Article 25 LF 2023
Les dispositions des articles 47 et 176 du code des impôts indirects sont modifiéeset rédigées comme suit :
Article 47
Le tarif du droit de circulation sur les alcools prévu à l’article 2 du présent code, estfixé comme suit:
DESIGNATION DES PRODUITS Tarif du droit de circulation par
hectolitre d’alcool pur
1) Produit à base d’alcool ayant un caractère exclusivement
médicamenteux et impropres à la consommation de bouche, 60 DA
figurant sur liste établie par
voie réglementaire
2) Produits de parfumerie et de toilette. 1.200 DA
3) Alcools utilisés à la préparation de vins mousseux et de 5.000 DA
vins doux naturels bénéficiant du régime fiscal des vins.
4) Apéritifs à base de vins, vermouths, vins de liqueur et
assimilés, vins doux naturels soumis au régime fiscal de
l’alcool, des vins de liqueur d’origine étrangère bénéficiant 150.000 DA
d’une appellation d’origine ou contrôlée ou
réglementée et crème de cassis.
5) Whiskies et apéritifs à base d’alcools tels que bitters, 300.000 DA
amers, goudrons, anis
6) Rhums et produits autres que ceux visés aux numéros 150.000 DA
1) à 5) ci-dessus.
Article 176
Le tarif du droit de circulation sur les vins est fixé à dix milles dinars (50.000 DA)l’hectolitre.
Précision :
Cette mesure qui modifie les dispositions des articles 46 et 176 du Code des Impôts Indirects (CII)intervient dans
l’objectif d’assurer à titre compensatoire, les ressources financières au budget del’Etat, suite à la proposition de
suppression dans le présent avant-projet, de la taxe additionnellesur les droits de circulation sur les alcools et les vins,
instituée par les dispositions de l’article 48de la loi de finances pour 2012, modifiées par celles de l’article 69 de la loi
de finances pour 2018et ce, par l’augmentation des tarifs :
- Des droits de circulation des alcools, prévus par les dispositions de l’article 47 ducode des impôts indirects ;
- Du droit de circulation sur les vins, prévu par l’article 176 du même code.
Cette mesure vise à supprimer une superposition de taxes sur un même produit tout en veillantà assurer des recettes
supplémentaires au profit du budget de l’Etat.
Article 26
Les dispositions des articles 267, 271, 289, 290 et 292 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme
suit :
Article 267
Nul ne peut détenir du tabac en feuilles s’il n’est planteur, fabricant ou exploitant d’une entreprise de collecte, de
traitement et de vente de tabacs bruts citée à l’article 290 ci- dessous.
Hormis les fabricants….…….(sans changement jusqu’à)…………… pour les tabacs à priser et à mâcher. »
Les dispositions de l’article 271 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 271
Les tabacs en feuilles ….…….(sans changement jusqu’à)……… qu’accompagnés d’acquis à caution.
Toutefois, les tabacs transportés directement de la plantation au séchoir et du séchoir au magasindu planteur ou à la
société coopérative des planteurs ou à l’entreprise de collecte, de traitement etde vente de tabacs bruts, ne sont pas
soumis à cette formalité.
Une tolérance en moins est admise, ….…….(sans changement jusqu’à ).......................................et de 2 % pour
les autres. »
Les dispositions de l’article 272 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 272
Les titres de mouvement délivrés ….…….(sans changement jusqu’à )……………
l’année de la récolte.
L’indication du poids n’est pas exigée sur les acquits-à-caution accompagnant les tabacs en feuilles à la sortie des
magasins ou coopératives des planteurs ou des entreprises de collecte, detraitement et de vente de tabacs bruts qui,
dans le cas où ils usent ….…….(sans changement jusqu’à ) d’un nombre uniforme de feuilles.
A partir de l’époque ….…….(sans changement jusqu’à )……………, ainsi que du numéro d’expédition. »
Les dispositions de l’article 289 du code des impôts indirects sont modifiées etcomplétées comme suit :
Article 289
Sauf autorisation spéciale de l’administration fiscale, les tabacs existants dans les magasins de la société coopérative
des planteurs doivent être emballés le 1er avril au plus tard. Cette obligation est étendue aux entreprises de collecte, de
traitement et de vente de tabacs bruts citées à l’article 290 ci-dessous.
Chaque balle ……………………….(sans changement jusqu’à )..................espèce de tabacs.»
Les dispositions de l’article 290 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 290
Les planteurs ………(sans changement jusqu’à)……. agréées ou aux fabricants du tabac ou aux entreprises de
collecte, de traitement et de vente de tabacs bruts, dûment autorisées par l’administration fiscale.
Cette………(le reste sans changement).........................................»
Les dispositions de l’article 292 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 292
Les agents des impôts sont autorisés ….…….(sans changement jusqu’à ).............................................................. à
leur exploitation, ainsi que ceux appartenant aux entreprises de collecte, de traitement et de ventede tabacs bruts.»
Article 27
L’intitulé de la section 4 du chapitre II du titre IV du code des impôts indirects estmodifié comme suit :
Sociétés coopératives des planteurs et entreprises autorisées ».
Article 28
Les dispositions de l’article 294 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 294
Les sociétés coopératives des planteurs, ainsi que les entreprises citées à l’article 290 ci- dessus, sont ….…….(sans
changement jusqu’à).................................................................................... et pour le tabac à priser.
Ce compte est chargé :
1) à 3) ………………….……………… (sans changement).................................... ;
Il est déchargé :
1) à 3) ………………….……………… (sans changement)....................................;
Les dispositions de l’article 295 du code des impôts indirects sont modifiées et rédigées comme suit:
Article 295
Il est accordé aux sociétés coopératives des planteurs et aux entreprises de collecte,de traitement et de vente de tabacs
bruts pour déchets de magasins des tabacs :
a) et b)………………….……………… (sans changement) »
Précision:
En l’état actuel de la législation fiscale régissant l’activité de collecte, de traitement et de vente des feuilles de tabacs
bruts, seules les sociétés coopératives de planteurs légalement constituéeset agréées et les fabricants de tabacs, peuvent
acheter les produits des planteurs, tant en ce qui concerne les tabacs à fumer, que ceux à priser et à mâcher.
Cette limitation des intervenants dans le cadre de ces activités empêche la réalisation d’investissements dans ce
créneau, ayant induit à une situation d’importation importante de ces produits et ce, au détriment d’une production
locale.
Ainsi, et afin de libérer cette activité, en donnant la possibilité de réaliser les investissements quidevraient créer des
postes d’emplois et de la richesse et par voie de conséquence, des recettes supplémentaires pour le budget de l’Etat, il
est proposé de réaménager le dispositif fiscal régissant ces activités.
Le réaménagement a pour objet de compléter les dispositions des articles 267, 271, 272, 289, 290, 292 294 et 295 du Code
des Impôts Indirects (CII), à l’effet de donner la faculté aux entreprisesrégulièrement inscrites au Registre du
Commerce à exercer l’activité de collecte, de traitement etde vente des feuilles de tabacs bruts et ce, après autorisation
accordée par l’administration fiscale.
Ce faisant, les objectifs escomptés de ce réaménagement visent, notamment à :
- offrir aux producteurs de tabacs une meilleure disponibilité de la matière première auniveau local, à travers leur
rapprochement des collecteurs de ces produits ;
- améliorer et organiser le circuit de collecte et de distribution de ces matières premières ;
- réduire le volume des importations des matières premières et, par voie de conséquence,la préservation des réserves
de change ;
- encourager la production nationale et la création de richesses et d’emplois, etl’engrangement de recettes fiscales
supplémentaires pour le Trésor-public ;
- assurer un meilleur contrôle de la circulation des tabacs bruts.Enfin, il est signalé que les modifications de ces articles
portent sur :
- la détention des tabacs bruts (Art. 267 CII) ;
- le transport et le déplacement des tabacs bruts (tabacs en feuilles) (Art. 271 CII) ;
- les indications à faire mentionner sur les acquis à caution, à savoir l’exclusion de cesentreprises de cette obligation (Art.
272 CII) ;
- l’emballage des tabacs bruts (Art. 289 CII) ;
- la commercialisation (les ventes) de ces produits (Art. 290 CII) ; ;
- le contrôle des services fiscaux (Art. 292 CII) ;
- la comptabilité matière liée aux quantités de tabacs qu’elles détiennent (Art. 294 CII) ;
- la déduction des charges accordées pour les déchets de magasins des tabacs (Art. 295CII).
Article 29
Les dispositions de l’article 298 du code des impôts indirects sont modifiées et complétées comme suit :
Article 298
Il est créé, auprès …….(sans changement jusqu’à)…. le ministre des finances.
Ne peuvent être agréées en qualité de fabricants de tabacs à fumer y compris la cigarette électronique et le narguilé et
de tabacs à priser ou à mâcher, …….(sans changement jusqu’à)…. au nom de la société.
Pour les fabricants, ……..(le reste sans changement)……. »
Précision :
La mesure proposée a pour objet de compléter les dispositions de l’article 298 du Code des Impôts Indirects à l’effet
d’étendre la délivrance de l’agrément de fabricant du tabac aux nouveaux produits tabagiques émergents, notamment,
la cigarette électronique et le narguilé, au même titre que les autres types de tabacs manufacturés (tabacs à fumer,
tabacs à mâcher et àpriser), étant signalé à toutes fins utiles que la cigarette électronique est qualifiée comme étantun
produit tabagique au sens de l’article 54 de la loi n°18-11 du 2 juillet 2018 relative à la santé.
A ce titre, il est jugé indispensable de prévoir un ancrage juridique permettant l’agrément des sociétés désirant investir
dans la fabrication de ces produits émergents, au niveau local.
A travers cette mesure, il est visé également l’encadrement de cette activité à l’effet de :
- sauvegarder la santé publique, par un meilleur contrôle de ces produits notamment en termes de normes de
fabrication ;
- réduire l’importation de ces produits pour préserver les réserves de change ;
- créer de nouvelles activités permettant la création de richesses et d’emplois, pourvoyeuses par excellence de recettes
fiscales substantielles au profit du budget de l’Etat.
Article 30
Les dispositions des articles 523 et 524A-1 et A-2du Code des Impôts Indirects sont modifiées et rédigées comme
suit :
Article 523
Sans préjudice................................................... (sans changement jusqu’à), sont punies d’une amende fiscale
de 10.000,00 DA à 30.000,00 DA.
Toutefois....................... (le reste sans changement) »
Article 524
A-1) En cas de droits éludés, ……..(sans changement jusqu’à)……., sans que lemontant puisse être inférieur à
30.000,00 DA .
1)- En cas de manœuvres frauduleuses …….( sans changement jusqu’à), …………..,sanspouvoir être
inférieur à 70.000,00 DA .
2)- ……..(le reste sans changement)........................»
Précision :
La présente mesure a pour objet d’actualiser les seuils, inférieur et supérieur, des pénalités fixesprévues par les
dispositions de l’article 523 du code des impôts indirects, et les seuils inférieursdes pénalités proportionnelles prévues
par les dispositions de l’article 524 du Code des ImpôtsIndirects, applicables pour toutes infractions aux dispositions
légales ou réglementaires relatives aux impôts indirects.
Avec cette actualisation, le montant des pénalités fiscales, en cas d’infractions aux dispositions légales ou réglementaires
relatives aux impôts indirects, est porté de 10.000 DA à 30.000 DA aulieu de 5.000 à 25.000 DA tel que prévu par les
dispositions de l’article 523 du Code des impôts indirects. Celle applicable, en cas de droits éludés est portée à 30.000
DA au lieu de 25.000 DA,et en cas de manœuvres frauduleuses, le montant est porté de 50.000 à 70.000 DA, tel que
prévupar les dispositions de l’article 524A1et 2.
Parmi les cas de ces infractions, on peut citer :
- La non détention de l’opérateur agréé, d’un registre coté et paraphé par l’administrationfiscale ;
- Le non tenue de la comptabilité matière par l’opérateur agréé ;
- La détention ou vente par un fabricant, marchand ou importateur d’ouvrages deplatine, d’or ou d’argent, non
marqués.
L’objectif de ces mesures est de relever d’une part, les sanctions prévues en la matière et ainsi, renforcer leur caractère
dissuasif et de tenir compte, d’autre part, des effets de l’inflation de la monnaie, étant rappelé que la dernière révision des
montants des pénalités fixes et proportionnels remonte à la loi de finances pour 2003.
Article 31
Les dispositions des articles 526 et 527 du Code des Impôts Indirects sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 526
Sans préjudice.............................................................. (Sans changement jusqu’à) est punie :
1)- d’une amende fiscale de 500.000,00 DA.
2)- de la confiscation…… (Le reste sans changement)…. »
Article 527
Toute plantation …….(Sans changement jusqu’à).............................................est punie :
1)- d’une amende fiscale de 10,00 DA par pied................................... (Sans changement jusqu’à). puisse être
inférieur au minimum de 10.000, 00 DA prévu à l’article 523 ci-dessus.
2)- de la Confiscation….. (le reste sans changement)…. »
Précision :
La présente mesure a pour objet d’actualiser :
- le montant de l’amende fiscale prévue par les dispositions de l’article 526 du code des impôts indirects, en cas de
détention d’un appareil ou d’une partie d’appareil distillatoire, en contravention avec les dispositions, prévues en la
matière, par le Code des Impôts Indirects ;
- le montant de l’amende fiscale prévue par les dispositions de l’article 527 du code des impôts indirects, en cas de
plantation de tabac non conforme aux dispositions du le Code des Impôts Indirects.
Il est à noter que le montant des pénalités fiscales en vigueur, est porté à 500.000 DA au lieu de
10.000 DA, en cas de détention d’un appareil ou d’une partie d’appareil distillatoire, en contravention avec les dispositions
du présent code tel que édicté par les dispositions de l’article 526 du code des impôts indirects.
Aussi, il est proposé de relever le montant de l’amende fiscale de 0.5 DA à 10.00 DA, par pied planté irrégulièrement et
d’harmoniser le seuil minimum, auquel il est fait référence dans l’article 527 en renvoyant à l’article 523 du code cité ci-
dessus, lequel est proposé pour être fixé à 10.000 DA (Cf. Exposé des Motifs relatif à la proposition de modification de
l’article 523 du CII)
L’objectif étant de renforcer le caractère dissuasif de la sanction, et de tenir compte, d’autre part,des effets de l’inflation
de la monnaie.
Il est à noter que les montants des amendes fiscales en vigueur, ont été fixés en 1976 par les dispositions de
l’ordonnance n°76-104 du 9 décembre 1976 portant Code des Impôts Indirects.
Article 32
Les dispositions des articles 537 et 538 du Code des Impôts Indirects sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 537
Est puni d’une amende fiscale de 50.000,00 DA à 200.000,00 DA quiconque ….(Lereste sans changement) ».
Article 538.
Est puni d’une amende de 10.000,00 DA a 100.000,00 DA (Sans changement jusqu’à)...............................fixés pour leur
conservation.
Cette infraction donne, en outre, lieu à l’application d’une astreinte de 5.000, 00DA, auminimum (le reste sans
changement) ».
Précision :
La présente mesure a pour objet d’actualiser les seuils, inférieur et supérieur, des amendes fiscales prévues par les
dispositions des articles 537 et 538 du Code des Impôts Indirects, pour respectivement, empêchement au control fiscal
et au refus de communication, ainsi que le montant minimum de l’astreinte prévue en cas de refus de communication.
Dans ce cadre, il est proposé de porter les seuils pour varier de 50.000 DA à 200.000 DA au lieude 10.000 à 100.000
DA, en cas d’empêchement au contrôle fiscal et de 10.000 à 100.000 DA aulieu de 1.000 à10.000 en cas de refus de
communication, de même que l’application d’une astreinte de 5.000 DA au lieu de 50 DA, par jour de retard.
L’objectif étant de renforcer le caractère dissuasif de la sanction, d’une part et d’autre part, tenircompte des effets de
l’inflation de la monnaie.
Il est à noter que les montants des amendes fiscales en question ont été fixés par la loi de finances pour 2003 pour ce
qui est de l’article 537 et de en 1976 par les dispositions de l’ordonnance n°76-104 du 9 décembre 1976 portant Code des
Impôts Indirects pour ce qui est de l’article 538.
In fine, la révision des amendes fiscales aura pour effet de générer des recettes supplémentairesau profit du Trésor
public.
Section 1
Dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 6
Procédures fiscales
Article 33
Les dispositions des articles 3 et 3 bis du Code des Procédures Fiscales sont modifiées, complétées et rédigées comme
suit :
Article 3
Les contribuables relevant du régime de l’impôt forfaitaire unique peuvent opter, selon le cas, pour l’imposition
d’après le régime du bénéfice réel ou le régime simplifié des professions non commerciales.
L’option est notifiée …. (sans changement jusqu’à)…le régime du bénéfice réel ou le régime simplifié des professions
non commerciales.
L’option à ces régimes d’imposition est irrévocable.
Article 3bis
Les nouveaux contribuables … (sans changement jusqu’à) …leur activités.
Les nouveaux contribuables peuvent opter, selon le cas, pour l’imposition d’après le régime du bénéfice réel ou le
régime simplifié…….(le reste sans changement) ... »
Précision:
Les dispositions de l’article 8 de la loi de finances complémentaire pour 2022 ont modifié les dispositions de l’article
282 ter du CIDTA, à l’effet d’une part, d’élargir le champ d’application de l’IFU, aux titulaires des professions non
commerciales, et d’autre part, de prévoir la faculté d’option de cette catégorie de contribuables au régime simplifié
des professions non commerciales.
Il s’en suit que les dispositions des articles 3 et 3 bis du CPF doivent être modifiées en conséquence, afin de prévoir
expressément, les modalités d’option au régime simplifié des professions non commerciales.
Article 34
Les dispositions de l’article 21 du code des procédures fiscales sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 21
1)- Les agents de l’Administration fiscale peuvent procéder à la vérification approfondie de la situation fiscale
d’ensemble des personnes physiques ayant leur domicile fiscal en Algérie, au regard de l’impôt sur le revenu global
et/ou de l’impôt sur la fortune, qu'elles y aient ou non des obligations au titre de ces deux impôts.
Peuvent également être soumises à cette vérification, les personnes n’ayant pas leur domicile fiscal en Algérie,
lorsqu'elles ont des obligations au titre de ces mêmes impôts.
A l’occasion de cette vérification, les agents vérificateurs contrôlent, la cohérence entre :
- d’une part, les revenus déclarés et la situation patrimoniale, la situation de trésorerie etles éléments du train de vie
des membres du foyer fiscal;
- et d’autre part, les éléments constitutifs de sa fortune.
Lorsque la situation patrimoniale ……..(sans changement jusqu’à)….. peut être entreprise.
2)_ ……..(sans changement jusqu’à)…...
3)- Une vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble d’une personne physique au regard de l’impôt sur
le revenu et/ou de l’impôt sur la fortune ne peut être........................................................................... (sans
changement jusqu’à)........................à compter de la date de réception.
L’avis de vérification ……..(sans changement jusqu’à)....................... de son choix.
4)- ……..(sans changement )…...
5)- Lorsque à la suite d’une vérification approfondie de situation fiscale d’ensemble d’une personne physique au
regard de l’impôt sur le revenu et/ou de l’impôt sur la fortune, l’agent vérificateur ……..(sans changement jusqu’à)
contre accusé de réception.
La notification de redressement ……..(sans changement jusqu’à)...........................son acceptation.
Le contribuable dispose ……..(sans changement jusqu’à).........................au contribuable pour faire parvenir
ses observations.
6)- Sous réserve des dispositions de l’article 96 ci-dessous, lorsqu’une vérification approfondie de situation fiscale
d’ensemble au regard de l’impôt sur le revenu et/ou l’impôt sur la fortune est achevée, l’Administration
fiscale ……..(sans changement jusqu’à)........................................................................................manœuvres
frauduleuses. »
Précision
La présente mesure a pour objet d’étendre la vérification approfondie de la situation fiscale d’ensemble à l’impôt sur
la fortune.
Elle s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Administration Fiscale visant à identifier les personnes éligibles à l’impôt
sur la fortune et à appréhender la matière imposable servant pourle calcul de cet impôt.
Article 35
Les dispositions de l’article 39 bis du code des procédures fiscales sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 39 bis
Prolongation de la duré générale ………………………………………………… ……………… à compter de la date
d'envoi.
Le délai de prescription est prorogé en cas de force majeure légalement constatée, qui empêche le déclenchement ou la
conduite des opérations de contrôle, jusqu'à ce que l'événement à l'origine de cet empêchement ait cessé d'exister.
La force majeure s'entend de la survenance d'un événement légalement prouvé, imprévisible ou déviable, indépendant de la
volonté de la partie concernée et ayant un lien de causalité direct avec les faits invoqués.
Précision
Cette mesure a pour objet de modifier et de compléter les dispositions de l'article 39 bis du code de procédure pénale, afin
d'instaurer la possibilité de proroger le délai de prescription en cas d'accident légalement constaté lié à un cas de force
majeure qui empêche l'ouverture ou la conduite d'opérations de contrôle, jusqu'à ce que l'événement à l'origine de cet
empêchement soit levé.
En effet, selon la législation fiscale actuellement en vigueur, il n'est possible de faire cesser la prescription qu'en notifiant
l'avis de calendrier au contribuable soumis au contrôle, toutefois, en cas de force majeure, cet avis ne peut être signifié pour
faire cesser la prescription. .
Cette situation entraîne l'obsolescence de l'année concernée, le niveau d'avancement des travaux de contrôle ne permettant
pas de communiquer les résultats du contrôle au contribuable soumis à la surveillance.
En surmontant cet obstacle, il est proposé, par cette mesure, de prolonger le délai de prescription jusqu'à la disparition de
l'incident ayant empêché le déclenchement ou le déroulement du processus de contrôle.
Il en est de même lorsque le processus de contrôle ne peut être engagé du fait de la survenance d'un cas de force majeure, ce
qui entraîne automatiquement l'obsolescence d'un an ou de plusieurs années, c'est pourquoi cette mesure a été proposée, qui
prévoit la possibilité de proroger le délai de prescription jusqu'à ce que l'événement qui a causé cet empêchement cesse
d'exister.
Cette mesure vise également à déterminer les critères sur lesquels se fonde l'appréciation des cas de force majeure, à savoir
la survenance d'un accident juridiquement prouvé, imprévisible, inpayable et indépendant de la volonté du contribuable et
ayant une incidence directe lien de causalité avec les faits cités
Article 36
Il est créé au sein du code des procédures fiscales un article 41bis, rédigé commesuit :
Article 41 bis
En cas de retrait total ou partiel des avantages fiscaux accordés dans le cadre desdifférents régimes privilégiés, le délai
de prescription prévu à l’article 39 du présent code, commence à courir à compter de la date de l’établissement de la
décision d’annulation des avantages fiscaux.
Précision :
La présente mesure a pour objet de créer un article 41bis au sein du code des procédures fiscales, à l’effet d’encadrer
les modalités de décompte du délai de prescription applicable, et degarantir les droits des contribuables en matière de
suivi et de contrôle du respect des obligations découlant des dispositions législatives en vigueur et ce, en fixant les
modalités de décompte du délai de prescription applicable dans le cas d’espèce.
Ainsi, dans le cadre de la mise en application des dispositions des différents régimes privilégiés, il est proposé de
retenir la date de l’établissement de la décision de retrait de ces avantages comme date de début de décompte du délai
de la prescription.
Article 37
Les dispositions de l’article 77 du Code des Procédures Fiscales sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 77
1) – (sans changement).
2)- Sous réserve …………(sans changement jusqu’à)................................relevant de son centre.
Le pouvoir du chef du centre des impôts s’exerce pour prononcer des décisions contentieusesportant sur des affaires
dont le montant est inférieur ou égal à soixante-dix millions de Dinars Algériens (70.000.000 DA).
3)- Sous réserve …………………..(sans changement jusqu’à)……………….... relevant de soncentre.
Le pouvoir du chef du centre de proximité des impôts s’exerce pour prononcer des décisions contentieuses portant
sur des affaires dont le montant est inférieur ou égal à trente millions de Dinars Algériens (30.000.000 DA).
4)– (sans changement).
5)– (sans changement).»
Précision :
Les dispositions de l’article 77 du code des procédures fiscales, définissant les règles de compétence en matière
contentieuse, prévoient que le Chef du Centre des Impôts (CDI), le Chefdu Centre de Proximité des Impôts (CPI), sont
compétents pour le traitement des recours contentieux portant sur des montants de droits, amendes et pénalités d’assiette,
respectivement inférieurs ou égaux à 50.000.000 DA et à 20.000.000 DA
Cependant, et consécutivement à la proposition du relèvement du seuil de compétence de la Direction des impôts de
Wilaya, il est également suggéré de réviser celui dévolu au CDI et au CPI, à l’effet de le relever respectivement à
soixante-dix millions de Dinars Algériens (70.000.000 DA) et à trente millions de Dinars Algériens (30.000.000 DA).
Article 38
Les dispositions de l’article 79 du Code des Procédures Fiscales sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 79
L’avis conforme de l’administration centrale est requis, sur saisine du directeur des impôts de wilaya, à l’égard
de toute réclamation contentieuse dont le montant excède trois cents millions de Dinars Algériens (300.000.000 DA).
Le seuil de compétence…………….(sans changement jusqu’à) ………..de l’article 77-4 ci- dessus ».
Précision :
En l’état actuel de la législation fiscale en vigueur, le directeur des impôts de wilaya est compétent pour le traitement
des recours contentieux, portant sur des montants de droits, amendes et pénalités d’assiette inférieurs ou égaux à
200.000.000 DA.
Cependant, dans le cadre de la poursuite du processus de déconcentration des décisions contentieuses, pour lesquelles
l’administration centrale est compétente, et eu égard à la dépréciation de la valeur de la monnaie nationale, il est
proposé le relèvement du seuil à partir duquel elle se prononce, par avis conforme, sur les recours contentieux, en le
portant de 200.000.000 à 300.000.000 DA.
Ainsi, en vue de préserver les garanties des contribuables dans le traitement de leurs dossiers contentieux et afin de
sauvegarder les intérêts du Trésor public, en ce qui concerne les affaires les plus importantes par leurs enjeux financiers,
l’administration centrale demeure compétente.
Article 39
Les dispositions de l’article 82 du code des procédures fiscales sont modifiéeset rédigées comme suit :
Article 82
1)- ............................................ (sans changement)
2)- Le recours n’est pas suspensif …….( sans changement jusqu’à)…….. aux dispositions de l’article 836 du code de
procédure civile et administrative.
Ladite ordonnance est susceptible d’appel devant le tribunal Administratif d’appel territorialement compétent dans un
délai de quinze (15) jours à dater de sa notification. »
Article 40
Il est créé l’article 89 bis au sein du code des procédures fiscales, rédigé commesuit :
Article 89 bis
Les jugements et les ordonnances rendus par les tribunaux administratifs, peuventêtre attaqués devant le tribunal
administratif d’appel par voie d’appel, dans les conditions et suivant les procédures prévues par les dispositions des
articles de 900 bis à 900 bis 9 et les articles de 949 à 952 du code de procédures civile et administrative.
L’appel produit un effet dévolutif et suspensif de l’exécution du jugement.
Le délai d’appel imparti pour saisir le tribunal administratif d’appel court, pour l’administration fiscale, à compter du
jour de la notification faite au service fiscal concerné. »
Article 41
Les dispositions des articles 90 et 91 du code des procédures fiscales sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 90
Les arrêts définitifs rendus par les tribunaux administratifs d’appel, sont susceptiblesde cassation devant le conseil
d’Etat dans les conditions et suivant les procédures prévues par les dispositions des articles de 956 à 959 du code de
procédures civile et administrative.
Le pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat n’est pas suspensif. »
Article 91
Le directeur chargé des Grandes Entreprises et le directeur des impôts de wilaya, dansleur domaine de compétence
respectif, peuvent faire cassation contre les arrêts définitifs renduspar le tribunal administratif d’appel en matière
fiscale.
Le délai imparti pour saisir le Conseil d’Etat court, pour l’administration fiscale, à compter du jour de la notification
faite au service fiscal concerné. »
Précision
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles dispositions de l’article 179 de la
Constitution relatives aux Tribunaux Administratifs d’appel et des dispositions de l'article 08 de la loi n° 22-07 du 5
mai 2022 portant découpage judiciaire, qui énoncent l’institution de six (06) cours administratifs d'appel ayant leur
siège en Alger, Oran, Constantine, Ouargla, Tamenghasset et Bachar.
Ces mesures ont pour objet, d’harmoniser les dispositions des articles du code des procédures fiscales aux celles
prévues par la loi n° 22-13 du 12 juillet 2022, modifiant et complétant la loi n°08-09 du 25 février 2008, portant le code
de procédures civile et administrative, instituant les tribunaux Administratifs d’appel comme instances d’appel et le
Conseil d'État comme instance de cassation.
En effet, ces amendements portent sur :
- L’institution des tribunaux Administratifs d’appel statuant en appel contre les ordonnances et les jugements rendus en
premier ressort par les tribunaux administratifs.
- La détermination du champ de compétence du Conseil d’Etat comme juridiction de cassation statuant contre les
arrêts rendus définitivement par les tribunaux administratifs d’appel.
A cet effet, il est proposé ce qui suit :
Remplacer l'expression « Conseil d ’ É t a t » contenue dans le dernier alinéa de l'article 82 du code des procédures
fiscales par l'expression «tribunal administratif d’appel territorialement compétent» dans la mesure où ces derniers
s’approprient désormais les compétences à connaître les recours en appel en lieu et place du Conseil d'Etat, érigé en instance
de pourvoi en cassation.
- Créer un article 89 bis du CPF instituant les procédures d’appel à suivre devant les tribunaux administratifs d’appel.
- Modifier les articles 90 et 91 du CPF en introduisant le dispositif régissant le pourvoi encassation devant le Conseil
d’Etat.
Article 42
Les dispositions de l’article 95 du Code des Procédures Fiscales sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 95
1)- Le directeur des impôts de wilaya…….... (sans changement jusqu’à)........................................................au
nom des débiteurs réels de ces droits.
Le directeur des impôts de wilaya, le chef du centre des impôts et le chef du centre de proximité des impôts, peuvent
déléguer, dans les conditions fixées par les dispositions de l’article 78 du présent code, leurs pouvoirs de décisions aux
agents placés sous leur autorité, pour dégrever d’office les impôts et taxes formant surtaxe, issus de doubles emplois ».
2- (sans changement).
3- (sans changement).
4- (sans changement).
5- (sans changement).
6- (sans changement).
Précision :
Dans sa version présente, l’article 95-1 du code des procédures fiscales ne confère pas aux autorités habilitées à
déléguer leur signature en matière contentieuse, la possibilité d’exercer cedispositif pour les cas éligibles à la
procédure de dégrèvement d’office, mise en œuvre par l’administration fiscale pour la restitution d’un trop versé ou
pour la décharge d’imposition formant surtaxe due à des erreurs manifestes.
Dans un souci de déconcentration du traitement de ces réclamations, par la prise de décision, auplus près du
contribuable et de faciliter ainsi le règlement rapide de ces recours, il est proposé d’élargir le champs d’application de
la délégation de signature à ce type de contentieux, à l’effetde permettre, selon le cas, au DIW et aux Chefs du CDI ou
CPI, de déléguer sa signature, à des agents placés sous son autorité, afin de se prononcer sur des dégrèvements
d’office se rapportant exclusivement à des situations de doubles emplois.
Article 43
Les dispositions de l’article 153 ter du code des procédures fiscales, sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 153ter
Le directeur.............................................................(sans changement jusqu'à) …… au paragraphe ci-dessus.
Les jugements rendus par les tribunaux administratifs peuvent être attaqués devant le tribunaladministratif d’appel par
voie d’appel dans les conditions et suivant les procédures prévues parle code de procédures civile et administrative.
Ces recours ……( sans changement jusqu'à)............................de paiement. »
Les dispositions de l’article 154 du code des procédures fiscales, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 154
Lorsque ………….. (sans changement jusqu'à).............................................. Pour statuer est irrecevable.
Les jugements rendus par les tribunaux administratifs peuvent être attaqués devant le tribunaladministratif d’appel par
voie d’appel dans les conditions et suivant les procédures prévues parle code de procédures civile et administrative.
Le receveur ……( sans changement jusqu'à)............................la demande de revendication. »
Précision:
Cette mesure a pour objet d’harmoniser les dispositions du code des procédures fiscales avec celles prévues par le
code de procédures civile et administrative, relatives à la compétence d’attribution des juridictions administratives
statuant en matière d’appel et de cassation, et ce par le remplacement de l’expression « Conseil d’Etat » prévue
respectivement aux articles 153 ter et 154 du code des procédures fiscales, par l’expression « le tribunal administratif
d’appel »
Article 44
Les dispositions de l’article 172 du Code des Procédures Fiscales sontmodifiées et rédigées comme suit :
Article 172
1)- (sans changement).
2)- (sans changement).
3)- (sans changement).
4)- (sans changement).
5)- Le directeur des grandes entreprises…………..(sans changement jusqu’à)...................................... de leur
présentation.
Lorsque ces réclamations portent sur des affaires dont le montant total des droits et pénalités excède six cents millions
de Dinars Algériens (600.000.000 DA), le directeur des grandes entreprises est tenu de requérir l’avis conforme de
l’administration centrale (direction générale des impôts). Dans ce cas, ……………….(sans changement
jusqu’à)………. huit (08) mois.
6)- (sans changement).
7)- Le directeur des grandes entreprises peut, sur le fondement des dispositions de l’article 95 ducode des procédures
fiscales, prononcer d’office le dégrèvement ou la restitution d’impositionsrésultant d’erreurs matérielles ou de double
emploi.
Pour les situations formant surtaxe issues de doubles emplois, le Directeur des Grandes Entreprises, peut déléguer son
pouvoir de décision, dans les conditions fixées à l’alinéa 6 du présent article.
8)- (sans changement).
9)- (sans changement). »
Précision:
Les dispositions de l’article 172-5 et 7 du code des procédures fiscales, telles qu’elles sont actuellement rédigées
prévoient que le directeur des grandes entreprises, est compétent pour statuer sur les recours contentieux portant sur
des montants de droits, amendes et pénalités d’assiette inférieurs ou égaux à 400.000.000 DA.
Dans le cadre de la poursuite du processus de déconcentration des décisions contentieuses, il est suggéré le relèvement
du seuil à partir duquel le DGE, est tenu de requérir l’avis conforme de l’administration centrale, en le portant à six
cents millions de dinars algériens (600.000.000DA).
Concernant la délégation de signature, la disposition proposée vise à élargir les prérogatives conférées au DGE en la
matière, en lui accordant la faculté de recourir à ce dispositif, pour le traitement des seuls cas inhérents à des doubles
emplois, dans le cadre de l’application de la procédure de dégrèvement d’office.
La mise en œuvre de cet outil de gestion, permettra de réaliser des progrès dans le traitement des réclamations
contentieuses, portant sur des doubles emplois.
Article 45 LF 2023
Les dispositions de l’article 74 du code des procédures fiscales sont modifiées et rédigées commet suit :
Article 74
Le contribuable peut .............. ( sans changement jusqu’à) recouvrement des droits contestés.
A défaut de constitution de garantie, le contribuable peut surseoir au paiement de la partie contestée en s’acquittant auprès
du receveur des impôts compétent d’un montant égal à 20 % des impositions objet du litige.
(2) à (5) ....................................................... (sans changement) ........................................................ ».
Article 46
Les dispositions de l’article 81 bis du code des procédures fiscales sont modifiées et complétées comme suit :
Article 81 bis
Il est institué les commissions de recours suivantes :
1)- Il est institué, auprès de chaque wilaya .................... (sans changement jusqu’à) prévues par l’article 65 du code des
procédures fiscales.
En cas de conflit d’intérêts, les commissaires aux comptes ne doivent pas participer aux débats et aux délibérations en
plénière, lors de l’examen des dossiers de recours de leurs clients.
Lorsque le retrait des débats et des délibérations concerne le président, la présidence de la commission est conférée à un
membre désigné par vote à la majorité des membres présents.
La commission est appelée à émettre un avis ............................ (sans changement jusqu’à) la date de clôture des travaux de
la commission.
2)- Il est institué, auprès de chaque région .................... (sans changement jusqu’à) prévues par l’article 65 du code des
procédures fiscales.
En cas de conflit d’intérêts, les experts-comptables ne doivent pas participer aux débats et aux délibérations en plénière, lors
de l’examen des dossiers de recours de leurs clients.
Lorsque le retrait des débats et des délibérations concerne le président, la présidence de la commission est conférée à un
membre désigné par vote à la majorité des membres présents.
La commission est appelée à émettre un avis .................. (sans changement jusqu’à) la date de clôture des travaux de la
commission.
3)- Il est institué, auprès du ministère chargé des finances .................... (sans changement jusqu’à) composée comme
suit :
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- ............................................................. (sans changement) .........................................................
- un (1) représentant de l’ordre national des experts-comptables ;
- le directeur des grandes entreprises ou son représentant ayant rang de sous-directeur.
En cas de .......................................................... (sans changement jusqu’à) une nouvelle désignation.
En cas de conflit d’intérêts, l’expert-comptable ne doit pas participer aux débats et aux délibérations en plénière, lors de
l’examen des dossiers de recours de ses clients.
La commission peut s'adjoindre ................... (sans changement jusqu’à) le directeur général des impôts.
Les membres de la commission sont soumis aux obligations du secret professionnel prévues par l’article 65 du code des
procédures fiscales.
La commission centrale de recours est appelée ..................... (le reste sans changement) .................. »
Sous-section 7
dispositions fiscales diverses
Article 47
Les dispositions de l’article 81 de la loi n° 20-16 du 16 Joumada El Oula 1442 correspondant au 31 décembre 2020
portant loi definances pour 2021. sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 81
Il est institué une taxe sur la consommation des carburants............................................................................... (sans
changement jusqu’à).........................................................et bus.
Sont exonérées de cette taxe :
- les véhicules appartenant aux administrations et établissements publics ;
- les véhicules et camions appartenant à une société, à un organisme ou à établissement établi en Algérie, lorsqu’ils se
rendent, par voie terrestre, aux chantiers de réalisation de ses projets implantés dans les pays limitrophes.
Le produit de cette taxe est affecté au budget de l’Etat. »
Précision :
La politique engagée par l’Algérie visant à renforcer la solidarité avec les pays voisins, en entreprenant des
programmes d’aide au développement socio-économique, scientifique, et cultuel en leur faveur, doit être accompagnée
par un ensemble de mesures, entre autres, fiscales.
Dans ce contexte et afin de concrétiser sur le terrain cette solidarité, la présente mesure a pourobjet de modifier et de
compléter les dispositions de l’article 81 de la loi de finances pour 2021,afin d’exempter de la taxe sur la
consommation des carburants des véhicules et camions, applicable à chaque sortie aux frontières du pays, les véhicules
et les camions appartenant à unesociété, organisme ou établissement établi en Algérie, lorsqu’ils se rendent, par voie
terrestre, aux chantiers de réalisation de ses projets implantés dans des pays limitrophes.
En effet, les véhicules et camions sus visés, qui devront franchir fréquemment les frontières dupays, se trouvent
astreint à chaque sortie au paiement de cette taxe, ce qui constitue une chargefinancière et une gêne procédurale pour
les entités en question.
Ainsi, cette mesure permettra d’accompagner le déploiement économique de ces entités à traversl’allégement des
procédures administratives et des charges fiscales.
Article 48
Les dispositions de l’article 26 de l’ordonnance n° 10-01 du 16 Ramadhan 1431 correspondant au 26 août 2010
portant loi de finances complémentaire pour 2010, modifiéeset complétées, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 26
Les véhicules immatriculés ………... (sans changement jusqu’à)..................................................... de cinq (05)
années d’âge, et moins de neuf (09) places figurant dans le bilan des sociétés................................. (le reste sans
changement).......................................»
Précision :
En vertu de l’article 26 de la loi de finances complémentaire pour 2010, une taxe annuelle est applicable aux véhicules
de moins de cinq (05) années d’âge figurant dans le bilan des sociétés établies en Algérie, acquis ou loués pour une
période cumulée égale ou supérieure à trois mois,immatriculés dans la catégorie des voitures particulières. Il s’agit
faut-il le signaler de voitures de luxe et de hautes gammes.
A titre, de rappel, cette mesure a été introduite dans le but de limiter le recours abusif de certains responsables de ces
sociétés à l’acquisition de véhicules de tourisme au nom de leur société, pour les utiliser à des fins personnelles, et
bénéficier de certains avantages accordés parla loi fiscale, notamment la déduction de certaines charges tels que les
amortissements.
Les dispositions de l’article 26 susvisé, telles qu’elles sont rédigées actuellement, concernent toutes les voitures
particulières (dites de tourisme), y compris celles contenant neuf (09) places(pour chauffeurs et passagers),
généralement utilisées pour le transport de personnel, oumissionnaires.
Ainsi, à l’effet de ne pas affecter les trésoreries des sociétés concernées par cette taxe, et réduirepar voie de
conséquence, leurs charges fiscales, il est proposé à travers la présente mesure d’exclure de l’application de cette taxe,
les voitures particulières de neuf places, considérées comme voitures particulières qui servent d’assurer le transport de
leurs personnels.
Article 49
Le résultat fiscal des pharmaciens d’officine est déterminé au titre des opérations de vente de médicaments à usage humain
sur la base d’un taux de marge commerciale fixé par arrêté conjoint du ministre chargé des finances, du ministre chargé du
commerce et du ministre chargé de l’industrie pharmaceutique.
Les conditions et modalités d’application du présent article, sont fixées par l’arrêté interministériel susvisé.
Précision :
Aux termes des dispositions prévues par le décret n° 98-44 du 1er février 1998, des mesures d’accompagnement
relatives aux marges plafonds applicables à la production, au conditionnement et à la distribution des médicaments à
usage de la médecine humaine, notamment la marge bénéficiaire relative à l’activité des pharmaciens (vente au
détail ), ont étéconcrétisées .
Néanmoins, il est indiqué que la marge citée supra, applicable depuis 1998, et qui ne correspond pas aux prix
réglementés, applicables à la vente des médicaments, n’est plus adaptée aux conditions économiques liées à
l’évolution du secteur pharmaceutique, ce qui a induit une situation financière et économique difficile pour les
pharmaciens, qui se résume comme suit :
- réalisation de marges bénéficiaires réelles dont les pourcentages varient entre 20 % et 25 %, depuis l’année 1998,
lesquelles sont inférieures à celle fixée par le décret exécutif cité supra qui s’élève à un pourcentage moyen de 31,5 % ;
- baisse continue et d’une manière remarquable des marges bénéficiaires des pharmaciens, depuis l’année 2014 ;
- situation financière difficile que rencontrent les officines depuis que les modalités derèglement de leurs ventes ont
changé, en passant d’un encaissement immédiat au comptant, au paiement différé ;
- diminution du Tarif de Référence (TR) appliqué en 2005, ce qui a conduit à la baisse directe du Prix Public Appliqué
(PPA) du médicament ;
- lourde charge social en termes d’engagement, supportée par les pharmaciens au titre du système du tiers payant ainsi
que celui de la carte Chifa, qui peut y aller jusqu'à 90 % du chiffred’affaires des officines (dépendance des officines
au conventionnement, CNAS, CASNOS, Caisses d’assurances relevant du secteur militaire, etc...).
Aussi et à la lumière de ce qui précède, il est proposé la fixation d’une marge bénéficier moyenne applicable a cette
catégorie.
Enfin, et à l’effet de rendre ce dispositif opérationnel et viable, les conditions et les modalités d’application du présent
article, seront fixées par un arrêté interministériel des ministres en charge des finances, du commerce et de l’industrie
pharmaceutique).
Article 50
Les dispositions de l’article 48 de la loi la loi n°11-16 du 15 Safar 1443 correspondant au 28 décembre 2011 portant loi de
finances pour 2012, modifiées et complétées, sont abrogées.
Précision :
La suppression des dispositions de l’article 48 de la loi de finances pour 2012 modifiées par celles de l’article 69 de la
loi de finances pour 2018, ayant institué la taxe additionnelle du droit de circulation sur les alcools et les vins fixée à 5%,
est dictée par la nouvelle démarche adoptée, consistant en l’augmentation des tarifs des droit de circulation des alcools et
des vins, prévus respectivement aux articles 47 et 176 du Code des Impôts Indirects, par l’inclusion de la charge fiscale
découlant de l’application de la taxe additionnelle sur les alcools et les vins proposée à la suppression.
Ainsi, cette démarche évitera la superposition de taxes, préjudiciables tant à l’administration fiscale qu’aux opérateurs
économiques concernés.
Article 51
Outre les conditions fixées par la Loi n° 22-23 du 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022
portant statut de l’auto-entrepreneur.
Perchés sur la loi fondamentale de l'auto-entrepreneur, les contribuables qui réalisent un chiffre d'affaires annuel n'excédant
pas cinq millions de dinars algériens (5 000 000 DA).
Précision :
La loi n°...., qui comprend la loi fondamentale sur l'auto-entrepreneur, prévoit des critères pour bénéficier de ce cadre, y
compris un plafond
Le chiffre d'affaires est fixé par la loi de finances.
A cet effet, il est proposé dans le cadre de cette mesure de fixer ce plafond à cinq millions de dinars (5.000.000 de dinars).
Loi n° 22-23 du 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022 portant statut de l’auto-entrepreneur.
————
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 61, 141 (alinéa 2), 143, 144 (alinéa 2), 145, 148 et 198 ;
Vu l’ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée, portant code civil ;
Vu la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux assurances sociales ;
Vu la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative à la retraite ;
Vu la loi n° 83-14 du 2 juillet 1983, modifiée et complétée, relative aux obligations des assujettis en matière de
sécurité sociale ;
Vu la loi n° 08-09 du 18 Safar 1429 correspondant au 25 février 2008, modifiée et complétée, portant code de
procédure civile et administrative ;
Vu la loi n° 09-03 du 29 Safar 1430 correspondant au 25 février 2009, modifiée et complétée, relative à la protection
du consommateur et à la répression des fraudes ;
Après avis du Conseil d’Etat ;
Après adoption par le Parlement ;
Promulgue la loi dont la teneur suit :
CHAPITRE 1er
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er
La présente loi portant statut de l’auto-entrepreneur a pour objet de définir les règles et les conditions applicables à
l’exercice de l’activité de l’auto-entrepreneur.
Article 2
Il est entendu par auto-entrepreneur, toute personne physique exerçant à titre individuel une activité lucrative figurant dans
la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas un seuil fixé
conformément à la législation en vigueur.
Sont exclues de la liste des activités prévue à l’alinéa ci-dessus, les fonctions libérales, les professions et les activités
réglementées et artisanales.
La liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur, est fixée par voie réglementaire.
Article 3
Est éligible au statut de l’auto-entrepreneur, toute personne physique remplissant les conditions suivantes :
- atteindre l’âge légal du travail ;
- être de nationalité algérienne et résidant en Algérie, ou étranger résidant, conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur ;
- exercer une activité inclue dans la liste des activités éligibles au statut de l’auto-entrepreneur.
Article 4
Toute personne physique ayant répondu aux conditions fixées par l’article 3 ci-dessus, doit présenter une demande
d’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 5
Le registre national de l’auto-entrepreneur est tenu par un établissement public, désigné ci-après l’ « établissement»
L’établissement est chargé, notamment de tenir ledit registre, du suivi et du contrôle des activités de l’auto-entrepreneur.
L’organisation et le fonctionnement de l’établissement sont fixés par voie réglementaire.
Article 6
« Une carte de l’auto-entrepreneur » portant un numéro d’immatriculation national unique, est délivrée à l’auto-entrepreneur
par l’établissement.
Le modèle de la carte de l’auto-entrepreneur est fixé par voie réglementaire.
Article 7
L’auto-entrepreneur peut domicilier son activité dans son lieu de résidence ou dans des espaces de travail communs.
Article 8
Lorsqu’elle sert de domicile à l’activité de l’auto-entrepreneur, la résidence personnelle et familiale ne peut faire l’objet de
saisie, en raison des dettes ou despréjudices liés à ladite activité
CHAPITRE 2
DES AVANTAGES ACCORDES A L’AUTO-ENTREPRENEUR
Article 9
L’auto-entrepreneur bénéficie des avantages suivants :
- de la tenue d’une comptabilité simplifiée sur un registre coté et paraphé par les services des impôts, territorialement
compétents, retraçant les recettes et les dépenses liées à l’activité ;
- de la dispense de l’obligation d’inscription au registre du commerce ;
- d’un régime fiscal préférentiel ;
- de l’ouverture d’un compte bancaire commercial.
CHAPITRE 3
DES OBLIGATIONS DE L’AUTO-ENTREPRENEUR
Article 10
L’auto-entrepreneur est soumis à l’obligation d’obtention d’un numéro d’identification fiscale et de déclaration auprès de
l’organisme de sécurité sociale des non-salariés.
Article 11
Tout auto-entrepreneur est dans l’obligation :
- de déposer auprès de l’établissement ou à travers la plate-forme électronique de l’auto-entrepreneur créée à cet effet par
l’établissement, une demande d’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur ;
- d’effectuer une déclaration d’existence auprès des services fiscaux, territorialement compétents, pour l’obtention d’un
numéro d’identification fiscale dans les trente (30) jours suivant l’obtention de la carte de l’auto-entrepreneur ;
- de déposer, annuellement, auprès de l’établissement un certificat administratif délivré par le service de l’administration
fiscale comportant le chiffre d’affaires annuel réalisé, conformément au spécimen défini par la direction générale des
impôts ;
- de déclarer auprès des services fiscaux le chiffre d’affaires et d’effectuer le versement des droits y afférents, conformément
à la législation et à la réglementation fiscales en vigueur.
Article 12
Dans l’exercice de ses activités, l’auto-entrepreneur est soumis aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Article 13
En cas de dépassement du chiffre d’affaires annuel défini par la législation en vigueur durant trois (3) années de suite,
l’auto-entrepreneur est tenu de s’inscrire au registre du commerce, s’il souhaite poursuivre l’exercice de son activité.
CHAPITRE 4
DE LA RADIATION DU REGISTRE NATIONAL DE L’AUTO-ENTREPRENEUR ET DE LA REINSCRIPTION
Article 14
L’auto-entrepreneur est radié du registre national de l’auto-entrepreneur par l’établissement, notamment dans les
cas suivants :
- sur sa demande déposée auprès de l’établissement ou à travers la plate-forme électronique ;
- en cas de non déclaration du chiffre d’affaires ou de déclaration d’un chiffre d’affaires néant, durant les trois (3) années
suivant l’inscription au registre national de l’auto-entrepreneur ;
- en cas de dépassement du seuil du chiffre d’affaires annuel défini par la législation et la réglementation en vigueur, durant
trois (3) années de suite ;
- en cas d’empêchement légal ou judiciaire à l’exercice de cette activité ;
- en cas de décès de l’auto-entrepreneur.
Article 15
La décision de radiation est notifiée par l’établissement par tout moyen possible, dans un délai de quinze (15) jours, à
compter de la date de radiation à l’auto-entrepreneur, aux services fiscaux, à l’organisme de sécurité sociale et à
l’établissement bancaire et/ou postal concerné(s).
La radiation du registre national de l’auto-entrepreneur entraîne l’annulation de la carte de l’auto-entrepreneur.
Article 16
L’auto-entrepreneur peut demander sa réinscription au registre national de l’auto-entrepreneur après la levée des motifs à
l’origine de la radiation et le paiement de la dette fiscale et parafiscale, le cas échéant.
Article 17
La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le 24 Joumada El Oula 1444 correspondant au 18 décembre 2022.
Section 1
Dispositions fiscales et parafiscales
Sous-section 8
taxes parafiscales
(Pour mémoire)
Section 2
Autres dispositions relatives aux ressources
Sous-section 1
Dispositions douanières
Article 52
Il est inséré un nouvel article 210 bis au niveau de la loi 79-07 du 21 juillet 1979, modifié et complété, portant
code des douanes rédigé comme suit :
Article 210 bis
A l’expiration du délai légal de séjour des marchandises en dépôt et sur demande de leur propriétaire,
l’administration des douanes peut accorder la main levée, sous réserve :
- que les marchandises ne font l’objet d’actions en revendication de propriété notifiée au receveur des douanes après
la mise en dépôt desdites marchandises ;
- que la mainlevée n’entrave pas les enquêtes entamées et portées à la connaissance du receveur,par les services de
contrôles compétents ;
- de s’acquitter des frais engagés par l'administration des douanes pour la constitution et le séjour des marchandises en
dépôt, et ceux relatifs à la préparation de l’opération de leur vente.
Dans tous les cas, l’administration des douanes est tenue de réserver une suite motivée à la demande de main levée.
Si la mainlevée est accordée, le bénéficiaire de cette mesure doit assigner à cette marchandise unrégime ou une
destination autorisée conformément à la législation et la réglementation en vigueur, dans un délai de dix (10) jours à
compter de la date de notification de l’autorisation demainlevée.
Passé ce délai, les marchandises sont aliénées conformément aux dispositions de l'article 210 ci-dessus ».
Précision
La création de cet article vise à asseoir un ancrage juridique pour la main levée des marchandises en dépôt sur requête
du propriétaire de la marchandise.
Elle vise également à accorder des facilitations aux opérateurs économiques et les investisseursqui ont enregistré un
retard dans l’accomplissement des procédures de dédouanement, pour des considérations indépendantes à leur volonté
de disposer de la main levée de leurs marchandises afin de leur éviter les dommages qu'ils pourraient subir.
En la consacrant légalement, cette mesure vise à faciliter la gestion des dépôts des douanes d’une part, et d’éviter des
dépenses supplémentaires qui incombent au Trésor Public, d’autre part.
Article 53
Il est inséré un nouvel article 341 bis au niveau de la loi 79-07 du 21 juillet 1979, modifié et complété, portant code
des douanes rédigé comme suit :
Article 341 bis.
L’administration des douanes peut procéder à la vente des marchandises par tous les moyens garantissant la
concurrence y compris la vente aux enchères par voie de soumissions sous plis cachetés ou la vente aux enchères
électroniques.
Les conditions et les modalités d’application du présent article sont fixées par un arrêté du Ministre chargé des
Finances ».
Précision :
Le présent amendement vise l’introduction d’autres procédés complémentaires de vente tels que la vente par voie de
soumissions sous plis cachetés et la vente électronique et ce pour pallier aux contraintes rencontrées par les receveurs
lors de l’organisation des ventes aux enchères publiques verbales où il a été enregistré des plaintes et des
dépassements durant chaque opération de vente.
L’amendement vise également la modernisation des procédés d’aliénation de marchandises entenant compte du
développement technologique en la matière.
CHAPITRE III
Section 2
Autres dispositions relatives aux ressources
Sous-section 3
Dispositions domainiales
Article 54
Les dispositions de l’article 91 de l’ordonnance n° 68-654 du 30 décembre 1968portant loi de finances pour 1969
sont modifiées et rédigées, comme suit :
Article 91
Cette redevance est déterminée proportionnellement au montant de la valeur vénaleou de la valeur locative de ces
biens et droits tel qu’il résulte de l’estimation.
Elle est calculée pour chacune des deux zones, d’après les barèmes suivants :
1)- Estimation en zone rurale :
……………………..sans changement…………………………………………………….
2)- Estimation en zone urbaine :
Jusqu’à 10.000.000 DA : 1,00 %
Sur la tranche de 10.000.001 DA à 20.000.000 DA : 0,80 % Sur la tranche de 20.000.001 DA à 30.000.000 DA : 0,60 % Sur
la tranche de 30.000.001 DA à 40.000.000 DA : 0,40 % Sur la tranche de 40.000.001 DA à 100.000.000 DA : 0,20 %Au-
delà de 100.000.000 DA................................................................0.10℅
Avec un minimum de perception de 10.000 DA. ».
Précision :
Les articles de 90 à 97 de l’ordonnance 68-654 du 30 décembre 1968 portant loi de finances pour 1969 modifiés et
complétés par l’art 145 de la loi de finances pour 1996, par l’art 81 de la loi definances pour 2003 et par l’art 82 de la
loi de finances pour 2018, ont soumis au payement d’uneredevance les travaux effectués par l’administration des
domaines dans le cadre des opérationsd’évaluation des biens ou droits immobiliers de toute nature, situés en zones
rurales ouurbaines.
Cette tarification a été fixée sur la base d’un barème à taux dégressif variant entre 1% et 0,20%par tranche de valeur
allant de 1 à 4 millions de DA en zone rurale et de 10 à 40 millions de DA en zone urbaine et avec un minimum de
perception de 5000 DA.
A cet égard, il a été constaté que l’administration des domaines est appelée au jour d’aujourd’hui à procéder à
l’évaluation d’immeubles de très grande valeur, compte tenu du fait que certains de ces immeubles sont des ensembles
immobiliers contenant une superficie développée très importante, avec une très haute valeur urbaine et construits avec
des matériaux nobles etc……), ce qui amène les évaluateurs à dégager des valeurs dépassant parfois largement les 10
milliards de DA.
A titre d’exemple, les travaux d’estimation immobilière y afférents, effectués récemment par lesexperts de
l’administration des domaines, concernant des immeubles dont la valeur commerciale dégagée est supérieure à 10
milliards de DA, font ressortir après application des barèmes suscités, des redevances domaniales au titre de
l’estimation, égales ou supérieures à un montant de 20.000.000 DA
Montant de la
TRANCHE TAUX redevance à payer par VALEUR RESTANTE
tranche de valeur
1ère tranche de 1,00% 100.000 DA
10.000.000 DA
2ème tranche de
10.000.001 à 0,80% 80.000 DA
20.000.000 DA
2ème tranche de
20.000.001 à 0 ,60% 60.000 DA
30.000.000 DA
3ème tranche de 40.000 DA
30.000.001 à 0,40%
40.000.000 DA
4ème tranche : au-delà 10.000.000.000 –
40.000.000 DA 0,20% 19.920.000 DA 40.000.000 DA =
9.960.000.000 DA
Total de la redevance 20.200.000 DA
à payer
De la lecture du tableau de calcul de la redevance domaniale devant être acquittée par le demandeur des travaux
d’estimation immobilière, il apparaît clairement que le montant global de la redevance est de : 20.200.000 DA.
En conséquence le montant dégagé est évidemment très excessif et partant, les établissements demandeurs d’estimations
(banques assurances etc…) sont de nature à rechigner à payer les montants mis à leurs charge au titre des travaux
d’estimations immobilières effectués.
C’est pourquoi, il est opportun aujourd’hui d’introduire dans le cadre du projet de la loi de finances pour 2023, un
projet d’article qui vise à introduire un taux de 0,10 tout en insérant une nouvelle tranche de valeur (5ème tranche)
avec modification de la 4ème tranche de valeurs comme suit :
Montant de la redevance à
TRANCHE TAUX payer par VALEUR RESTANTE
tranche de valeur
1ère tranche de 10.000.000 1,00% 100.000 DA
DA
2ème tranche de 10.000.001 à 0,80% 80.000 DA
20.000.000 DA
2ème tranche de 20.000.001 0 ,60% 60.000 DA
à 30.000.000 DA
3 ème tranche de 30.000.001 0,40% 40.000 DA
à 40.000.000 DA
4ème tranche de 40.000.001 0,20% 120.000 DA
à 100.000.000 DA
5ème tranche : au-delà 10.000.000.000 –
100.000.000 DA 0,10 % 9.900.000 DA 100.000.000 DA =
9.900.000.000 DA
Total de la redevance à 10.300.000DA
payer
Compte tenu donc de l’introduction d’un nouveau taux de 0,10 % comme illustré dans le tableau ci-avant, qui doit
être appliqué pour la tranche de valeur qui va au-delà de 100.000.000 de DA, la redevance domaniale devant être
acquittée par le demandeur des travaux d’estimation immobilière, est de : 10.300.000 DA.
Cette dernière valeur (10.300.000 DA) est nettement inférieure par rapport à celle dégagée dansle 1er exemple.
Cette manière de procéder est de nature à amener les établissements publics demandeurs (banques assurances etc…) à
s’acquitter des montants au titre de la redevance d’estimation mise à leur charge dans des conditions nettement plus
avantageuses par rapport à ce qui est appliqué aujourd’hui et partant, permettre au Trésor Public d’engranger des
recettes supplémentaires.
Enfin, et s’agissant du minimum de perception, il est proposé de d’augmenter son montant fixé actuellement à 5000
DA pour passer à 10.000 DA.
CHAPITRE III
Section 2
Autres dispositions relatives aux ressources
Sous-section 3
Fiscalité pétrolière
(Pour mémoire)
CHAPITRE III
Section 2
Autres dispositions relatives aux ressources
Sous-section 4
Dispositions diverses
Article 55
Il est institué au profit du budget général de l’Etat, un droit dû sur chaque demande d’autorisation de mise sur le
marché d’un médicament à usage vétérinaire conformément au cadre suivant :
- Demande d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinaire chimiqueimporté en l’état : 1.000.000
DA ;
- Demande d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinaire biologiqueimporté en l’état : 800.000
DA ;
- Demande d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinaire chimiqueou biologique fabriqué
localement : 300.000 DA ;
- Demande de modification d’autorisation de mise sur le marché d’un médicamentvétérinaire chimique ou
biologique: 200.000 DA ;
- Demande de renouvellement d’autorisation de mise sur le marché d’un médicamentvétérinaire chimique ou
biologique : 300.000 DA ;
- Demande de transfert d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinairechimique ou biologique entre
établissements pharmaceutiques : 200.000 DA.
Lorsque les demandes concernent un médicament vétérinaire importé, le règlement de ce droitest effectué par le
versement d’un montant équivalent en devises étrangères convertibles.
Ce droit est acquitté auprès du receveur des impôts territorialement compétent. Les modalités d’application du présent
article sont fixées par voie réglementaire.
Précision :
Le médicament à usage vétérinaire occupe une place importante en médecine vétérinaire. Il estrégit principalement
par les dispositions de la loi n° 88-08 du 26 janvier 1988, modifiée et complétée, relative aux activités de médecine
vétérinaire et à la protection de la santé animale ainsi, que du décret exécutif n°90-240 du 4 août 1990, fixant les
conditions de fabrication de mise en vente et de contrôle des médicaments vétérinaires, du décret exécutif n°09-102 du
10 mars 2009, fixant les mesures applicables lors d’importation et d’exportation des médicamentsà usage vétérinaire,
du décret exécutif n°09-261 du 24 août 2009, relatif à l’exemption des droitset taxes des produits chimiques et
organiques importés par les fabricants de médicaments à usage vétérinaire et des textes pris pour leurs applications.
Ainsi, aucun médicament vétérinaire ne peut être mis sur le marché s’il n’a reçu au préalable une autorisation de mise
sur marché (AMM) délivrée par le ministre chargé de l’autoritévétérinaire pour une durée de cinq (5) ans,
renouvelable par période quinquennale.
Pour l’année 2021, le marché des produits vétérinaires a été estimé à environ 115.382.229 Dollars US avec
84.248.130 Dollars US couvert par l’importation et 31.134.099 Dollars US parla production nationale.
A noter qu’à ce jour, 91 laboratoires pharmaceutiques vétérinaires détiennent des AMM avec unnombre actuel de 1 134
spécialités vétérinaires enregistrées.
A ce titre, il est proposé l’instauration au profit du budget général de l’Etat, un droit dû surchaque demande
d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament à usage vétérinaire.
Article 56
Sont exonérés des droits et taxes, les opérations d’acquisition sur le marché local ou d’importation d’équipements, de
biens et de services, effectuées par une entreprise établie en Algérie, et destinés à la réalisation, en faveur d’un pays
tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de la coopération et de la solidarité internationales, exécutées par
l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le Développement.
Les modalités d’application du présent article sont définies par voie règlementaire.
Précision :
La présente mesure a pour objet d’instituer l’exonération des droits et taxes, des opérations d’acquisition sur le marché
local ou d’importation d’équipements, de biens et de services, effectuées par une entreprise établie en Algérie,
lorsqu’ils sont destinés à réaliser, en faveur d’unpays tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de la
coopération et de la solidarité internationales, de l’Etat Algérien.
En effet, la création en 2020 de l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour laSolidarité et le
Développement, ci-après désignée « Agence », traduit la volonté politique des hautes autorités de l’Etat à développer
les relations d’amitié et d’entre-aide avec, en premier lieu,les pays limitrophes de l’Algérie. Cette politique, qui
démontre la solidarité de l’Algérie envers ses voisins, s’appuie sur des programmes d’aide au développement socio-
économique, scientifique, et cultuel en faveur de ces régions.
Dans ce contexte, et en vue de mettre en place les conditions optimales nécessaires à la sécurisation des frontières de
l’Algérie, l’Agence, sur instruction des hautes autorités de l’Etat, estappelée à déployer un ensemble de projets de
développement, dans les pays limitrophes, visant l’amélioration des conditions de vie dans ces régions pour la
stabilisation de leurs populations etune meilleure maîtrise des flux migratoires vers l’Algérie.
Ainsi, les exonérations sus visées, permettront d’une part, d’alléger les charges fiscales et douanières des entreprises
établies en Algérie auxquelles sera confiée la réalisation des projets enquestion, lorsqu’elles acquièrent sur le marché
national ou importent des équipements, biens et services y destinés, et d’autre part, d’accompagner leur déploiement
économique dans ces régions, sous l’égide de l’Agence.
Article 57
Les dispositions de l’article 2 de la loi n° 18-13 du 27 Chaoual 1439 correspondantau 11 juillet 2018 portant loi de
finances complémentaire pour 2018, modifiées et complétées, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 2
Il est institué un droit additionnel provisoire de sauvegarde.......................................................................... (sans
changement jusqu’à).......................... sont étendues au droit additionnel provisoire de sauvegarde.
Aucune exonération ne peut être accordée au titre du droit additionnel provisoire de sauvegardeà l’exception :
- Des importations régies par les dispositions particulières, prévues dans les accords ou accords commerciaux
préférentiels conclus par l'Algérie ;
- Des importations destinées à être consenties à titre de dons, bénéficiant d’exemption des droits et taxes et les importations
effectuées par les représentations diplomatiques ou consulaires étrangères et les représentations des organisations
internationales accréditées en Algérie, ainsi que leurs agents, dans le respect du principe de réciprocité;
- Des importations de marchandises effectuées par une entreprise établie en Algérie, destinées à la réalisation, en
faveur d’un pays tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de coopération, de solidarité et de développement
internationales, exécutées par l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le
Développement ;
- Des importations de marchandises dans le cadre du troc frontalier.
La liste des biens soumis au ……….(sans changement jusqu’à)................................. l'étude du projet de loi de
finances. ».
Précision:
La présente mesure a pour objet de modifier les dispositions de l’article 2 de la loi de finances complémentaire pour
2018, modifiées et complétées, à l’effet d’exonérer du droit additionnel provisoire de sauvegarde :
I)- Les marchandises importées par une entreprise établie en Algérie, lorsqu‘elles sont destinées à réaliser, en faveur
d’un pays tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de lacoopération et de la solidarité et développement
internationales de l’Etat Algérien, ainsi que les importations de marchandises dans le cadre du troc frontalier :
En effet, le développement des relations d’amitié et d’entreaide avec, en premier lieu, les pays limitrophes de
l’Algérie, constitue un des principaux axes de la politique des hautes autorités de l’Etat, en matière de solidarité de
l’Algérie, envers ses voisins, qui s’appuie sur des programmes d’aide au développement socio-économique,
scientifique, et culturel en faveur de ces régions.
Pour traduire cette volonté politique, l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le
Développement a été créée en 2020, pour prendre en charge son exécution
Dans ce contexte, et en vue de mettre en place les conditions optimales nécessaires à la sécurisation des frontières de
l’Algérie, l’Agence sus citée, sur instruction des hautes autorités del’Etat, est appelée à déployer un ensemble de
projets de développement, dans les pays limitrophes. L’Etat vise aussi l’amélioration des conditions de vie dans ces
régions pour lastabilisation de leurs populations et une meilleure maîtrise des flux migratoires vers l’Algérie.
Ainsi, les exonérations sus visées, permettront :
- l’allégement des charges fiscales et douanières des entreprises établies en Algérie, lorsqu’elles importent des
marchandises destinées à la réalisation de leurs projets, ainsi que l’accompagnement de leur déploiement économique
dans ces régions, sous l’égide del’Agence ;
- l’encadrement des opérations de troc.
II)- Les dispositions particulières prévues dans les accords ou accords commerciaux préférentiels conclus par
l'Algérie, ainsi que les importations effectuées par les représentations diplomatiques ou consulaires étrangères et les
représentations des organisations internationales accréditées en Algérie, ainsi que leurs agents, dans le respect du
principe de réciprocité :
Dans le cadre des mesures prises par l'Algérie pour réduire le déficit de la balance commerciale, d'une part, et protéger
et promouvoir la production nationale d'autre part, un droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) a été mis en
place en janvier 2019.
La liste des marchandises soumises au droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) et lespourcentages y
afférents ont été déterminé par l’arrêté ministériel du 8 avril 2019 modifiant l'arrêté du 26 janvier 2019.
Cependant, cette mesure demeure non conforme aux engagements internationaux signés par l'Algérie avec ses
partenaires commerciaux, notamment l’Accord d’Association avec l'Union européenne, la Grande zone arabe de libre-
échange (GZALE) et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
La mise en place du droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) n'est pas conforme aux engagements
internationaux signés par l'Algérie avec ses partenaires commerciaux, notammentl'Union Européenne, la Grande Zone
Arabe de Libre Echange (GZALE) et la Zone de libre- échange continentale africaine (ZLECAf).
Ce droit additionnel a soulevé de sérieuses réserves de la part de l'Union européenne et du Conseil économique et
social de la Ligue des États arabes, qui ont menacé de prendre un traitement réciproque sur le plan commercial et de
recourir à l'arbitrage international conformément aux accords conclus, qui ont mis notre pays dans une situation
inconfortable avec ces partenaires.
En conséquence, et à travers une série de consultations avec ces partenaires, il a été convenu d'exclure les pays ayant
conclu accords commerciaux avec l'Algérie de l’application de cette mesure (DAPS), comme indiqué dans le présent
projet de modification de l'article 2 de la loi de finances pour l'année 2021.
Cette proposition intervient parallèlement avec les nouvelles mesures non tarifaires instaurées,à l’effet d’encadrer les
importations par les dispositions du décret exécutif n° 21-94 du 9 mars 2021, modifiant et complétant, le décret
exécutif n° 05-485 du 30 novembre 2005, qui définit lesmodalités de réalisation des activités d'importation des
matières premières, produits et biens
destinés à la revente en l'état, ainsi que la mise en place de la plateforme numérique deprotection du produit national,
en plus de toutes les mesures liées au renforcement du contrôleà l'importation au niveau des points frontaliers
Article 58
Nonobstant des dispositions légales et réglementaires en vigueur, les véhicules légers tous terrains, les motos et les
moyens de productions de l’énergie, saisis dans le cadre dela lutte contre la contrebande et du terrorisme au niveau des
régions du sud du pays, sont remis contre décharge au profit des services compétents du Ministère de la Défense
Nationale, pour une cession gracieuse.
Toutefois, la cession gracieuse ne peut être opérée qu’une fois que les marchandises citées ci- dessus soient
définitivement acquises au Trésor Public, en application de la législation et de la réglementation douanières en
vigueur.
Les conditions et les modalités d’application du présent article, ainsi que la liste des marchandises et moyens de
transports susceptibles d’être cédés à titre gracieux, sont fixés par arrêté interministériel des ministres chargés de la Défense
Nationale, de la Justice et des Finances.
Précision :
La présente mesure vise à répondre à la demande formulée par les services concernés du Ministère de la Défense nationale
ayant trait au bénéfice des moyens non sensibles saisis dans le cadre de la lutte contre la contrebande et du terrorisme, tels
que les véhicules légers tous terrains, les motos et les moyens de production d'énergie, et leurs cessions définitive au
profitde l’Armée Nationale Populaire.
Il est à noter que ce type de véhicule est utilisé dans la contrebande, les véhicules en question sont rachetés parfois par les
contrebandiers lors des opérations de ventes aux enchères publiques.
Article 59
Les dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour 2020 sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article 112
La cylindrée …(sans changement jusqu’à)…. fixée comme suit :
- inférieure ou égale à 1800 cm3…(sans changement jusqu’à) à allumage par étincelle (essence) ou hybrides (essence et
électrique) ;
- inférieure ou égale à 2000 cm3…(sans changement jusqu’à) à moteur à piston alternatif, à allumage par compression
(diesel) ou hybrides (diesel et électrique).
Les avantages fiscaux cités dans cet article sont également accordés aux véhicules électriques.
Lorsque la cylindrée des véhicules importés dans le cadre des avantages fiscaux suscités dépasse les volumes
fixés dans le premier alinéa de cet article, leur dédouanement s’effectue avec payement partiel ou total des
droits et taxes exigibles, comme suit :
- Pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle(essence) ou hybrides (essence et
électrique) :
- D’une cylindrée supérieure à 1800 cm3 et inférieure ou égale à 2000 cm3,payement de vingt pour cent (20%) du
montant des droits et taxes exigibles.
- D’une cylindrée supérieure à 2000 cm3 et inférieure ou égale à 2500 cm3,payement de cinquante pour cent (50%)
du montant des droits et taxes exigibles.
- D’une cylindrée supérieure à 2500 cm3 payement de la totalité du montant desdroits et taxes exigibles.
- Pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par compression(diesel) ou hybrides (diesel et
électrique) :
- D’une cylindrée supérieure à 2000 cm3 et inférieure ou égale à 2500 cm3,payement de vingt pour cent (20%) du
montant des droits et taxes exigibles.
- D’une cylindrée supérieure à 2500 cm3 et inférieure ou égale à 3000 cm3,payement de cinquante pour cent (50%)
du montant des droits et taxes exigibles.
- D’une cylindrée supérieure à 3000 cm3, payement de la totalité du montant desdroits et taxes exigibles. »
Précision :
La présente mesure a pour objet de modifier et compléter les dispositions de l’article 112 de la loi de finances pour
2020 afin de définir explicitement tous les types de véhicules ouvrant droitaux bénéfice aux exonérations fiscales
citées dans cet article et ce, à travers l’extension de ce bénéfice pour les véhicule à moteur hybrides utilisant deux
types de moteurs : motorisation thermique et motorisation électrique, ainsi que les véhicules à moteur électrique.
Aussi la présente mesure vise à autoriser le dédouanement des véhicules importés dans le cadredes avantages fiscaux
dont la cylindrée dépasse les volumes tolérés, mais avec payement partielou total des droits et taxes exigibles, et ce,
afin d’une part, permettre aux citoyens algériens habitants dans des régions dont le relief est difficile tels que les hauts
plateaux et le désert, bénéficiaires des avantages fiscaux cités dans l’article 112 en question, d’importer des véhicules
mieux adaptés aux spécificités de ces régions, et d’autre part, afin de ne pas pénaliser les nationaux résidents à
l’étranger dans des pays ou les modèles de véhicules disponibles dépassent la cylindrée autorisée, dans le cadre du
changement de résidence à l’occasion de leurretour définitif en Algérie.
Article 60
L’article 109 de la loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017 portant loi de finances
pour 2018, est modifié et rédigé comme suit :
Article 109
Il est institué une contribution de solidarité au taux de 4 % applicable
...............................(le reste sans changement).............................. »
Précision:
Cette mesure a pour objet l’augmentation du taux de la contribution de solidarité applicable aux opérations
d’importation de marchandises, mises à la consommation en Algérie de 2% à 4%, dans le but d’augmenter les recettes
de la Caisse nationale des retraites (CNR) provenant deladite contribution de solidarité.
Les recettes provenant de cette contribution, diminuent l’impact du déficit financier chronique de la CNR, qui était de
l’ordre de 589 milliards DA au titre de l’exercice 2020.
Le déficit financier que connait la CNR remonte à l’exercice 2013, étant de l’ordre de 75milliards DA, ce déficit a pris
une courbe ascendante, comme précisé, ci-dessous, dans le tableau n°1 :
Tableau (1) Unité : milliard DA.
Exercice Recettes globales Dépenses globales Solde financier
2013 604 679 -75
2014 685 802 -117
2015 644 909 -265
2016 724 1037 -313
2018 699 1185 -486
2019 713 1306 -593
2020 763 1352 -589
2021 (*) 817 1377 -560
(*) Données extra comptables.
Le tableau n°2, montre le rôle de la contribution de solidarité nationale dans la diminution de l’impact du déficit
financier de la CNR.
Tableau (2) Unité : Milliard DA.
Désignation/ exercice 2018 2019 2020 2021 2023
Montant de la contribution et son taux 34,4 (1%) 53,6 (1%) 69,5 (2%) 108,1 (2%) 160 (4%)
Recettes globales (sans la contribution) 680,6 659,4 693,5 708,9 803
Recettes globales (avec la contribution) 715 713 763 817 963
Dépenses globales 1270 1306 1352 1377 1554
Dépenses de prestations (retraite) 1109 1164,7 1191,6
Déficit financier (sans la contribution) -589,4 -646,6 -658,5 - 668,1 -751
Déficit financier (avec la contribution) -555 -593 -589 - 560 -591
N.B.: Les recettes de la contribution de solidarité au titre de l’exercice 2022 sont d’un montant de 62,6 milliards de
DA au 31 juillet 2022.
Cette mesure a pour objet l’augmentation du taux de la contribution de solidarité prévu par l’article 109 de la loi de
finances pour 2018, modifié et complété, applicable aux opérations d’importation de marchandises, mises à la
consommation en Algérie de 2% à 4%, dans le but d’augmenter les recettes de la caisse nationale des retraites (CNR)
provenant de ladite contribution de solidarité.
En effet, les recettes provenant de cette contribution, diminuent l’impact du déficit financier chronique de la CNR, qui
était de l’ordre de 589 milliards DA au titre de l’exercice 2020.
Pour rappel, le déficit financier que connait la CNR remonte à l’exercice 2013, le quel était de l’ordre de 75 milliards
DA.
Il est proposé également de compléter les dispositions de l’article 109 sus vise, afin de prévoir l’exonération de la
contribution de solidarité, des marchandises importées par une entreprise établie en Algérie, lorsqu‘elles sont destinées à
réaliser, en faveur d’un pays tiers, de projets entrant dans le cadre des actions de coopération et de solidarité
internationales de l’Etat Algérien.
En effet, le développement des relations d’amitié et d’entre-aide avec, en premier lieu, les pays limitrophes de
l’Algérie, constitue un des principaux axes de la politique des hautes autorités de l’Etat, en matière de solidarité de
l’Algérie, envers ses voisins, qui s’appuie sur un programme d’aide au développement socio-économique, scientifique,
et culturel en faveur de ces régions. Pour traduire cette volonté politique, l’Agence Algérienne de Coopération
Internationale pour la Solidarité et le Développement a été créée en 2020, ci-après désignée « Agence », pour prendre
encharge son exécution.
Dans ce contexte, et en vue de mettre en place les conditions optimales nécessaires à la sécurisation des frontières de
l’Algérie, l’Agence, sur instruction des hautes autorités de l’Etat, estappelée à déployer un ensemble de projets de
développement, dans les pays limitrophes, visant l’amélioration des conditions de vie dans ces régions pour la
stabilisation de leurs populations etune meilleure maîtrise des flux migratoires
Ainsi, l’exonération sus visée, permettra :
- d’une part, l’allègement des charges fiscales et douanières des entreprises établies en Algérie, lorsqu’elles importent
des marchandises destinées à la réalisation des projets en question ;
et d’autre part, lors de leur accompagnement de leur déploiement économique dans ces régions, sous l’égide de
l’Agence
Article 61
Tout établissement pharmaceutique de droit algérien de fabrication, d’exploitation,d’importation et de distribution en
gros des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux destinés à la médecine humaine, agrée conformément à la
réglementation en vigueur, est tenu de:
1)- par la plateforme numérique mise en place par le ministère chargé de l’industriepharmaceutique, les états de stocks
des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux ettoutes les informations prévues par la réglementation en
vigueur ;
2)- d’assurer la disponibilité des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux conformément aux programmes
prévisionnels de fabrication et d’importation validés par lesservices compétents du ministère chargé de l’industrie
pharmaceutique.
Sans préjudice des dispositions législatives en vigueur et sauf cas de force majeure dument établi, tout
manquement de l’établissement pharmaceutique aux obligations prévues aux alinéas ci- dessus, est passible des
sanctions reprises ci-après :
- une amende d’un montant d’un million de dinars (1 000 000 DA), pour les manquements aux obligations de
transmission des informations prévues à l’alinéa 1 du présent article ;
- Une pénalité fixée à 10 % du chiffre d’affaires prévisionnel du produit concerné, calculée sur labase du/ou des
programme(s) prévisionnel(s) d’importation ou de fabrication, cité (s) à l’alinéa 2, validé (s) par les services
compétents du ministère chargé de l’industrie pharmaceutique pour l’exercice en cours, sans que ce montant ne puisse
être inférieur à un million de dinars (1.000.000 de DA).
Cette amende et/ou pénalité, sont acquittées auprès du receveur des impôts de rattachement de l’établissement
pharmaceutique concerné.
Les modalités d’application du présent article seront fixées par voie réglementaire.
Exposé des motifs :
L’Etat veille à la disponibilité des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux et doitgarantir l’accès aux
produits, notamment essentiels en tout temps et en tout lieu du territoire national et ce, conformément aux dispositions
des articles 205 et 219 de la loi n° 18-11 du 18
Chaoual 1439 correspondant au 2 juillet 2018 relative à la santé, modifiée et complétée.
A ce titre, il est proposé à travers ce projet d’article de fixer les obligations à l’indicatif des établissements
pharmaceutiques en matière de transmission d’informations au ministère chargéde l’industrie pharmaceutique par la
plateforme numérique mise en place à cet effet ,notamment les états de stocks , ainsi que les obligations d’assurer la
disponibilité des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux, conformément aux programmes prévisionnels de
fabrication et d’importation validés par les services du ministère de l’industrie pharmaceutique.
Egalement, sauf en cas de force majeure dument établi, le projet d’article prévoit l’institution d’une amende et d’une
pénalité, acquittées auprès du receveur des impôts de rattachement, à l’encontre des établissements pharmaceutiques
pour tout manquement à ces obligations, fixée comme suit :
- Une amende d’un million (1 000 000) de DA pour les manquements aux obligations de transmission des
informations citées au 1er alinéa du présent projet d’article :
- Une pénalité de 10 % du chiffre d’affaires prévisionnel du produit concerné calculé sur la basedu ou des
programme(s) prévisionnel(s) d’importation ou de fabrication validés par lesservices compétents du ministère chargé
de l’industrie pharmaceutique pour l’exercice en cours, sans que ce montant ne puisse être inférieur à un million
(1.000.000) de DA.
Ces nouvelles dispositions sont de nature à renforcer le dispositif juridique en vigueur relatif à ladisponibilité des
produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux et à pallier à l’absence de sanctions financières à l’encontre des
établissements pharmaceutiques défaillants en termes notamment, d’exécution des programmes d’importation et de
fabrication des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux pour lesquels ils s’engagent et ce, à l’instar des
dispositions législatives similaires instaurées à l’échelle internationale.
Il importe de rappeler que le Ministère de l’Industrie Pharmaceutique, a mis en place la politique nationale
pharmaceutique visant la promotion de la fabrication locale à même de garantir la sécurité pharmaceutique nationale,
la réduction de la facture d’importation par la régulation des produits importés en complément à ceux issus de la
fabrication nationale, et ce, sans atteinte à la disponibilité.
Ainsi, le projet d’article proposé vise à compléter le dispositif législatif et réglementaire relatif à laveille à la
disponibilité des produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux, dont l’application relève des attributions du
ministère chargé de l’industrie pharmaceutique.
Article 62
Le recouvrement de la taxe foncière et de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères constatées, au titre des quatre
exercices antérieurs à l’année 2023, est pris en chargepar le receveur des impôts du lieu de situation du bien.
Exposé des motifs :
La mission de recouvrement de la taxe foncière et de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères était assurée avant
l’année 2023 par les trésoriers communaux, alors que l’établissement de ces deux taxes est assuré par les services
fiscaux.
Dans le cadre de l’unification des missions d’assiette et de recouvrement de ces deux taxes, il estproposé de transférer
la compétence de recouvrement des taxes en question, au receveur des impôts du lieu de situation des biens.
Cette mesure s’inscrit, par ailleurs, dans le cadre des mesures de simplification de déclaration etde paiement de ces
deux taxes.
De même, il est proposé dans le cadre de cette mesure, le transfert au receveur des impôts la compétence de recouvrement
des rôles relatifs aux quatre années antérieures à l’année 2023.
Article 63
Les dispositions de l’article 51 de la loi n° 04-21 du 29 décembre 2004 portant loi de finances pour 2005, modifiées
et complétées par l’article 109 de la loi n° 20-16 du 31 décembre 2020, portant loi de finances pour l’année 2021 sont
modifiées et rédigées commesuit :
Article 51
La redevance …. (sans changement jusqu’à)…. est affecté à hauteur de 20 % au profitde la chambre algérienne de la
pêche et de l’aquaculture et les chambres de pêche et d’aquaculture de wilayas et inter-wilayas.
Les montants alloués à cette redevance …. (sans changement jusqu’à)…. comme suit :
- 2,5 % au profit de la chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture ;
- 1% au profit de chaque chambre de pêche et d’aquaculture de wilaya;
- 0,5% au profit de chaque chambre de pêche et d’aquaculture inter wilaya. »
Exposé des motifs :
Cette proposition de mesure vise la modification des dispositions de l’article 51 de la loi n° 04-21 du 29
décembre 2004 portant loi de finances pour 2005, modifiées et complétées, à l’effet de :
- lever l’ambigüité concernant la rédaction en langue nationale ou l’erreur s’est glissée, et ceen supprimant le terme
« » التمنة الحمراء, du fait que dans la version française il a été mentionné « grands migrateurs halieutiques », et que
la redevance due au titre de la pêcheau thon rouge est fixée et encadrée par les dispositions de l’article 55 de la loi de
finances pour 2006, modifié et complété ;
- modifier la dénomination des chambres (la forme seulement et non pas la répartition de laquote-part).
Article 64
Il est autorisé au Trésor, la prise en charge des intérêts pendant la période de différé et la bonification à hauteur de
100% du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques publiques dans le cadre de la réalisation d’une tranche
supplémentaire de 15.000 logements detype location-vente au titre de 2023.
Exposé des motifs:
Dans le sillage des dispositions de la loi de finances consacrant la prise en charge du taux d’intérêt ainsi que la
bonification de ce taux par le Trésor, pour les programmes de logements de type location-vente, dont la dernière en
ligne, celle de 2022 à travers son article 171, le présent projet s’inscrit dans le cadre d’une poursuite régulière des
financements temporaires garantis par l’Etat, rendant nécessaire l’introduction de la disposition susvisée au titre de la
loi de finances pour 2023 et ce, au profit d’une tranche additionnelle d’une consistance de 15.000.
Pour rappel, ces tranches s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du Gouvernement au titre
quinquennat 2020-2024, qui a prévu, dans la composition du un (01) million de logement, un programme additionnel
de logement en location-vente d’une consistance de 40.000 unités pour la résorption d’un besoin enregistré et non
encore satisfait auprofit de souscripteurs retenus mais n’ayant toujours pas pu payer la 1ère tranche, faute de
programme, dans le cadre de la réalisation de la 4ème tranche de 120.000 logements de type location-vente (AADL).
Article 65
Les dispositions de l’article 57 de la loi n° 20-07 du 4 juin 2020 portant loi de finances complémentaire pour 2020
sont modifiées, complétées et rédigées comme suit :
Article. 57
Est autorisé le dédouanement …..(sans changement jusqu’à)…….. à usages spéciaux.
Est autorisé également, le dédouanement pour la mise à la consommation, des chaines et équipements de production
utilisés, ainsi que des équipements et matériels agricoles de moins de cinq (05) ans.
Les modalités d’application du dernier alinéa sont définies par voie réglementaire.»
Exposé des motifs :
La modification de ce dispositif intervient dans le cadre de la simplification des conditions et modalités d’octroi de
l’autorisation de dédouanement des chaines et équipements de production.
A cet égard, la présente proposition de mesure vise à autoriser l’importation des chaines et équipements de production
utilisés au lieu de ceux rénovés, tels que prévu actuellement par la législation en vigueur.
Par ailleurs, il est proposé, également, d’autoriser l’importation des équipements et matériels agricoles de moins de cinq
(05) ans, à l’effet de satisfaire les besoins du marché local, répondreà la politique de mécanisation agricole et relever les
défis qu’impose la conjoncture internationale en matière de sécurité alimentaire.
Toutefois, cette proposition de mesure nécessite, pour sa mise en œuvre et pour un meilleur encadrement du dispositif, le
recours à un texte règlementaire
Article 66
Les dispositions de l’article 110 de la loi n° 19-14 du 14 Rabie Ethani 1441 correspondant au 11 décembre 2019
portant loi de finances pour 2020, modifiées, sont modifiées et rédigées comme suit :
Article 110.
Est autorisé le dédouanement pour la mise à la consommation, des véhicules de tourisme d’occasion et utilitaires électriques
et ceux à moteur à piston à allumage par compression (essence) ou hybrides (essence et électrique) de moins de trois (3) ans
importés par les particuliers résidant, une (1) fois tous les trois (3) ans pour leur usage personnel, sur leur devise propre.
Le dédouanement de ces véhicules est effectué avec paiement de la totalité des droits et taxes exigibles, en vertu du
droit commun comme suit :
- pour les véhicules électriques, avec réduction de 80% du montant total de ces droits et taxes ;
- pour les véhicules automobiles à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) ou hybrides (essence et
électrique) ;
- d’une cylindrée n’excédant pas 1800 cm3 avec réduction de 50% du montant total de ces droits et taxes ;
- d’une cylindrée supérieure à 1800 cm3 avec réduction de 20% du montant total de ces droits et taxes.
Les véhicules importés à l’état usagé ............................. (le reste sans changement) ............................ ».
Exposé des motifs :
La présente mesure vise à simplifier la procédure d’importation des véhicules de tourisme de moins de trois (3) ans,
en supprimant la condition de limitation de cette importation, une (1) fois tous les trois (3) ans et celle relative au
paiement au débit d’un compte devises, ouvert en Algérie.
Ainsi, il est proposé l’autorisation de dédouanement pour la mise à la consommation, avec paiement des droits et taxes
relevant du régime de droit commun, des véhicules de tourisme demoins de trois (3) ans, importés par les particuliers
résidents, pour leur usage personnel, sur leurs devises propres.
Article 67 LF 2023
L’article 94 de la loi n° 08-15 du 17 Rajab 1429 correspondant au 20 juillet 2008 fixant les règles de mise en
conformité des constructions et leur achèvement, est modifié et rédigé comme suit :
Article 94
Sont prorogées les procédures de réalisation de mise en conformité des constructions en vue de leur achèvement,
conformément aux dispositions de l’article 94 (alinéa 1er) de la loi n° 08-15 du 17 Rajab 1429 correspondant au 20 juillet
2008 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur
achèvement au 31 décembre 2023 ».
Article 68 LF 2023
Conformément à la législation et à la réglementation en vigueur il est fait cession, au profit des administrations et
établissements publics en vue de l’exploitation, des véhicules confisqués en bon état de circulation, et ce, en application des
décisions judiciaires définitives et dont l’année de mise en circulation a été définie par l’expert des mines.
Lorsque ces véhicules sont hors d’usage, ils sont envoyés à la casse. En aucun cas ils ne peuvent être vendus.
Il est procédé à la vente des véhicules qui s’avèrent hors d’usage au profit des sociétés de récupération dans le but de les
détruire.
TROISIÈME PARTIE
CHAPITRE IV
Dispositions relatives à la comptabilité publique et à
l’exécution et au contrôle des recettes et des dépenses publiques
(Pour mémoire)
CHAPITRE IV
Section 1
Comptes spéciaux du Trésor
Article 69
L’annexe I de l’article 21 de la loi n° 82-14 du 30 décembre 1982 portant loi de finances pour 1983, modifiée et
complétée, est modifiée, complétée et rédigée comme suit :
L’intitulé du compte spécial du trésor n° 304-404 devient « Prêts aux entreprises et organismespublics » au lieu de «
Prêts aux entreprises économiques ».
Les modalités d’application du présent article seront précisées, en tant que de besoin, par voie réglementaire. »
Exposé des motifs :
Le Trésor, et conformément à la législation en vigueur, est habilité à accorder des prêts et avances au profit de divers
et à certains secteurs tel que prévu par la nomenclature des comptesdu Trésor en vigueur.
Il s’agit notamment des prêts à l’habitat, des prêts au secteur économique, des prêts au secteur agricole, ainsi que des
prêts aux gouvernements étrangers.
Cependant, et dans le cadre de ses interventions financières, le Trésor se trouve confronter à laprise en charge, sur le
plan comptable, des décisions des pouvoirs publics portant l’octroi des prêts sur ressources du Trésor à certaines entités à
l’instar de la Caisse Nationale des Retraites (CNR), dont les activités ne sont pas prévues par la nomenclature des comptes
du Trésor suscitée.
A cet effet, pour permettre aux services du Trésor de prendre en charge le financement de ces activités, conformément
à l’article 42 de la loi organique n° 18-15 du 2 septembre 2018 relativeaux lois de finances, il est proposé d’insérer
dans l’APLF 2023, un projet d’article portant modification de l’intitulé du compte spécial du Trésor n° 304-404 intitulé
« Prêts aux entrepriseséconomiques » qui deviendra « Prêts aux entreprises et organismes publics ».
Ce projet d’article est de nature à permettre une certaine flexibilité et souplesse dans l’imputation comptable des prêts
accordés par le Trésor aux entreprises et organismes publics.
Article 70
Les dispositions de l’article 120 de la loi n°16-14 du 28 Rabie El Aouel 1438 correspondant au 28 décembre 2016
portant loi de finances pour 2017, modifiées et complétées par les dispositions de l’article 180 de la Loi n° 21-16 du
25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
Article 120
Il est ouvert dans les écritures du trésor un compte d’affectation spéciale n°302-145intitulé « Fonds de gestion des
opérations d’investissements publics ».
Ce compte retrace (sans changement jusqu’à) la loi de finances complémentaire pour 2000.Les ministres et les
responsables des institutions publiques sont ordonnateurs de ce compte.
Les Walis demeurent, à titre exceptionnel et dérogatoire, ordonnateurs de ce compte pour lesopérations lancées, inscrites à
leur indicatif antérieurement au 31/12/2022 jusqu’à leur clôture.
Les ordonnateurs des dépenses d’investissement doivent………………. (Le reste sanschangement).
Le paiement des dépenses des opérations d’investissements publics est pris en charge dans lalimite des crédits de
paiement disponibles.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire. »
Exposé des motifs :
L’article 89de la loi organique n°18-15 du 22 Dhou El Hidja 1439 correspondant au 2 septembre 2018, modifiée et
complétée, relative aux lois de finances a stipulé que « la loi de finances afférente à l’année 2023 est la première
préparée et exécutée conformément aux dispositions de la présente loi organique ».
Pour rappel, cette nouvelle loi organique, qui a introduit le principe de la budgétisation par programme, confère la
responsabilité de la gestion des portefeuilles de programmes aux ministres et responsables des institutions publiques
qui seront désormais les seuls chargés de l’exécution des opérations d’investissement de l’Etat.
Par ailleurs et au plan conceptuel, il est fait désormais référence, aux termes de cette nouvelle loi organique, au
concept de « dépenses d’investissement », objet du titre 3 de la classification par nature économique des dépenses.
Sur un autre chapitre, il subsiste un programme en cours « PEC » conséquent, inscrit antérieurement au 31/12/2022 à
l’indicatif des walis au titre du programme sectoriel déconcentré -PSD-, dont les modalités de prise en charge ont été
fixées par les textes régissant la transition vers l’entrée en vigueur, dès le 1er janvier 2023, de la nouvelle loi organique.
Il s’agit, en particulier, de la circulaire n°5959 du 07aout 2022 expliquant les conditions et modalités de gestion des
crédits du programme en cours (PEC) arrêté au 31/12/2022 au titre duPSD, qui a donné la possibilité aux wali d’assurer
la poursuite de l’exécution des opérations inscrites à leur indicatif qui ont connu un début d’exécution (opérations
lancées).
A cet effet, il parait opportun d’apporter des modifications aux dispositions de l’article 120 de laloi de finances
pour 2017, modifié et complété, régissant le compte d’affectation spéciale n°302-145 intitulé « Fonds de gestion
des opérations d’investissements publics inscrites au titre du budget d’équipement de l’Etat et de
développement des régions du Sud et des Hauts-Plateaux »en vue de :
- les mettre au diapason de la nouvelle logique édictée par la loi organique n°18-15 du 22 Dhou El Hidja 1439
correspondant au 2 septembre 2018, modifiée et complétée, relativeaux lois de finances, notamment au plan des concepts
(investissement au lieu de budget d’équipement de l’Etat) ;
- instituer une dérogation aux walis afin de leur permettre d’achever les opérationsinscrites à leur indicatif qui ont déjà
connu un début d’exécution (opérations lancées), avant l’entrée en vigueur de cette nouvelle loi organique.
Aussi, le présent projet d’article a pour objet de modifier et de compléter les dispositions de l’article 120 de la
loi de finances pour 2017, modifié et complété par les dispositions de l’article180 de la Loi de Finances pour
2022 régissant le CAS n°302-145 suscité à l’effet de :
- Modifier la dénomination de ce CAS, qui portera désormais l’intitulé de « Fonds de gestion des opérations
d’investissements publics » ;
- Conférer, en règle générale, la qualité d’ordonnateur de ce CAS aux Ministres et responsables des institutions
publiques, chargés des portefeuilles de programmes ;
- Garder, à titre exceptionnel et dérogatoire, la qualité d’ordonnateur du compte en question pour les Walis au titre des
opérations inscrites à leur indicatif antérieurementau 31/12/2022 qui ont connu un début d’exécution jusqu’à leur
achèvement et clôture.
Article 71
Les dispositions de l’article 183 de la loi n° 21-16 du 25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30 décembre 2021
portant la loi de finances pour 2022, sont modifiées et rédigées commet suit :
Article 183
Continueront à fonctionner, les comptes d’affectation spéciale désignés ci-après
............................ (sans changement jusqu’à)
- Compte d’affectation spéciale n° 302-150 intitulé « Fonds d’appui et de développement de l’écosystème « start-up » ;
- Continuera à fonctionner le compte d’affectation spéciale n° 302-138 intitulé « Fonds de lutte contre le
cancer » jusqu’au 31 décembre 2023 ;
.................................................... (le reste sans changement)........................................................... »
Article 72 LF 2023
Les dispositions de l’article 92 de la loi n° 15-18 du 18 Rabie El Aouel 1437 correspondant au 30 décembre 2015
portant loi de finances pour 2016, modifiée, conformément aux dispositions de l’article 129 de la loi n° 16-14 du 28
Rabie El Aouel 1438 correspondant au 28 décembre 2016 portant loi de finances pour 2017, modifiée, conformément
à l’article 71 de la loi n° 20-07 du 12 Chaoual 1441 correspondant au 4 juin 2020 portant loi de finances
complémentaire pour 2020, modifiée, conformément aux dispositions de l’article 165 de la loi n° 20-16 du 16
Joumada El Oula 1442 correspondant au 31 décembre 2020 portant loi de finances pour 2021, sont modifiées,
complétées et rédigées comme suit :
Article 92
Il est ouvert dans les écritures du Trésor public un compte d’affectation spéciale n° 302-144 intitulé « Fonds de solidarité
pour les ressortissants décédés à l’étranger ».
Le compte retrace :
En recettes :
................................................................ (sans changement) ......................................................
En dépenses :
- La prise en charge des frais de rapatriement des corps des ressortissants décédés à l’étranger.
.................................................... (le reste sans changement)...........................................................
CHAPITRE IV
Section 2
Dispositions diverses applicables aux opérations financières de
l’Etat
(Pour mémoire)
QUATRIÈME PARTIE
ÉTATS DE LA LOI DE FINANCES
Administration générale
Portefeuilles de programmes des InstitutionsPubliques 22 157 600 23 756 286
1. Comptes de commerce
N° Compte Intitulé
301005/000 Parcs à matériels des directions des travaux publics
301006/000 Parcs à matériels des directions de L'hydraulique
301011/000 Acquisition de biens immobiliers et fonds de commerce préemptés par L'Etat
N° Compte Intitulé
303006/001 Avances aux services d'assistance médico-social
303503/000 Avances sans intérêts au profit de divers
303508/001 Avances au compte P et T ( convention de lausane )
303508/002 Avances au trésor francais ( convention du 08/08/1974 )
304005/005 Prêts à la C.N.L ( programme location - vente )
304007/004 Fonds mis à la disposition de la CNEP pour le financement rétrocédés sous forme deprêts
aux OPGI
304403/001 Prêts directs
304403/002 Prêts intergouvernementaux
304404/000 Prêts aux entreprises économiques
304408/000 Restructuration financière des entreprises publiques et autogérées
304410/000 Prêts pour le financement des investissements planifiés des unités économiques
locales
304603/000 Prêts aux fonctionnaires pour achat de véhicules
304609/001 Algérie poste
304609/002 Algérie télécom
304900/000 Prêts aux gouvernements étrangers
304902/001 Prêts au gouvernement de la République du Soudan ( Accord : 02/11/1967 ) , Prêt en
espèce
304904/002 Prêts au gouvernement de la République du Guiné ( Accord : 15/05/1965 ), Prêt en
nature
304907/001 Prêts à la République Malgache , Prêt en espèce
304916/001 Prêts à la République Démocratique de Somalie( Accord : 13/09/1977 ) , Prêt en
espèce
304920/001 Prêts à la République Démocratique Malgache ( Accord : 04/11/1979 ) , Prêt en
espèce
Etat « D » retraçant l’équilibre budgétaire, financier et économique
(Pour mémoire)
Etat « E » retraçant la liste des impôts et autres impositions, et leurs produits, affectés àl’Etat et aux collectivités
territoriales ainsi que ceux affectés indirectement à ces dernières par le biais des organismes visés à l’article 13 de la
loi organique 18-15, modifiée et complétée
I
LES IMPOTS ET TAXES AFFECTES PARTIELLEMENT AUX COLLECTIVITESLOCALES
En millions de DA
Taux et montant d’Affectation
Produit
Etat et Commu Wilaya CSGCL Total
Fonds ne
TVA intérieure hors DGE 75% 10% 15% 100%
Réalisations 2021 99 031 13 204 19 806 132 041
Prévisions de clôture 2022 108 723 14 496 21 745 144 964
Prévisions 2023 110 897 14 786 22 180 147 863
TVA intérieure DGE 75% 25% 100%
Réalisations 2021 239 379 79 793 319 172
Prévisions de clôture 2022 276 885 92 295 369 180
Prévisions 2023 282 423 94 141 376 564
TVA douane hors postes frontaliers 85% 15% 100%
terrestres
Réalisations 2021 477 140 83 375 560 815
Prévisions de clôture 2022 520 177 91 796 611 973
Prévisions 2023 530 581 93 631 624 212
TVA douane postes frontaliers 85% 15% 100%
terrestres
Réalisations 2021 4624 816 5440
Prévisions de clôture 2022 5123 904 6027
Prévisions 2023 5 225 923 6 148
Impôt Forfaitaire Unique (IFU) 49,75% 40,25% 5% 5% 100%
Réalisations 2021 13 230 10 704 1330 1330 26 594
Prévisions de clôture 2022 13 986 11 315 1406 1406 28 113
Prévisions 2023 14 266 11 541 1 434 1434 28 675
IRG /Revenu Foncier 50% 50% 100%
Réalisations 2021 5294 5294 10 588
Prévisions de clôture 2022 5 231 5231 10 462
Prévisions 2023 5 283 5 283 10 566
Taxe Sanitaire sur les 15% 85% 100%
Viandes (intérieur)
Taxe Sanitaire sur les 100% 100%
Viandes (importation)
Impôt sur la fortune 70% 30% 100%
Réalisations 2021 22 10 32
Prévisions de clôture 2022 7 3 10
Prévisions 2023 7 3 10
Vignette sur les Véhicules 20% 80% 100%
Automobiles
Réalisations 2021 1689 6754 8443
Prévisions de clôture 2022 2 705 10 820 13 525
Prévisions 2023 2 705 10 820 13 525
Taxe chargements prépayés (art 99% 1% 100%
70 LF 2018)
Réalisations 2021 15 460 156 15 616
Prévisions de clôture 2022 16 242 164 16 406
Prévisions 2023 16 258 164 16 422
II
LES IMPOTS ET TAXES AFFECTES EN TOTALITE AUX COLLECTIVITESLOCALES
En millions de DA
Produit Taux et montant d’Affectation
Communes wilaya CSGCL Total
Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP) 66% 29% 5% 100%
Réalisations 2021 136 541 59 995 10 344 206 880
Prévisions de clôture 2022 114 200 50 179 8 651 173 030
Prévisions 2023 115 342 50 680 8 738 174 760
Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties et 100% 100%
Non Bâties (TFPB et NB)
Réalisations 2021 2257 2257
Prévisions de clôture 2022 1266 1266
Prévisions 2023 1 291 1 291
Taxe d’Enlèvement des Ordures 100% 100%
Ménagères (TEOM)
Réalisations 2021 635 635
Prévisions de clôture 2022 302 302
Prévisions 2023 308 308
Taxe d’Habitation 100% 100%
Réalisations 2021 / /
Prévisions de clôture 2022 7976 7976
Prévisions 2023 8 096 8 096
Taxe de Séjour 100% 100%
Réalisations 2021 / /
Prévisions de clôture 2022 314 314
Prévisions 2023 319 319
III
PRODUITS DE LA FISCALITE MINIERE AFFECTES AUXCOLLECTIVITES LOCALES
En millions de DA
Produit Taux et Montant d’Affectation
Etat CommuneWilaya CSGCL Total
Taxes minières
Droit d'établissement d'acte autorisation de 100% 100%
wilaya
Réalisations 2021 69 69
Prévisions de clôture 2022 38 38
Prévisions 2023 39 39
Droit d'établissement d’acte produits miniers 100% 100%
Réalisations 2021 74 74
Prévisions de clôture 2022 80 80
Prévisions 2023 81 81
Taxe superficiaire annuelle autorisation de 30% 70% 100%
wilaya
Réalisations 2021 6 13 19
Prévisions de clôture 2022 37 85 122
Prévisions 2023 38 86 124
Taxe superficiaire annuelle produits miniers 50% 50% 100%
Réalisations 2021 23,5 23,5 47
Prévisions de clôture 2022 44 44 88
Prévisions 2023 45 45 90
Redevance d’extraction 80% 20% 100%
Réalisations 2021 3340 835 4175
Prévisions de clôture 2022 3404 852 4256
Prévisions 2023 3456 864 4320
Droit d’adjudication 60% 40% 100%
Réalisations 2021 572 581 953
Prévisions de clôture 2022 1018 678 1696
Prévisions 2023 1033 688 1721
IV
IMPOSITIONS FISCALES ECOLOGIQUES AFFECTEES AUX COLLECTIVITESLOCALES
En millions de DA
Produit Taux et Montant d’Affectation
Etat Commune Wilaya CSGCL CAS * Total
Taxe sur les huiles, lubrifiants et 42% 34% 24% 100%
préparations lubrifiantes
Réalisations 2021 1560 1263 891 3714
Prévisions de clôture 2022 1364 1104 780 3248
Prévisions 2023 1385 1121 791 3297
Taxe d'incitation au déstockage 46% 16% 38% 100%
des déchets industriels
Réalisations 2021 1002 349 827 2178
Prévisions de clôture 2022 432 150 357 939
Prévisions 2023 438 152 363 953
Taxe d’incitation au déstockagedes
déchets issus des soins 30% 20% 50% 100%
médicaux et vétérinaires
Réalisations 2021 3 2 4 9
Prévisions de clôture 2022 4 3 7 14
Prévisions 2023 5 3 7 15
Taxe complémentaire sur la
pollution atmosphérique d'origine 50% 17% 33% 100%
industrielle
Réalisations 2021 33 11 22 66
Prévisions de clôture 2022 46 16 30 92
Prévisions 2023 47 16 30 93
Produit de la taxe complémentaire 34% 34% 32% 100%
sur les eaux usées industrielles
Réalisations 2021 6 6 5 17
Prévisions de clôture 2022 10 10 10 30
Prévisions 2023 11 11 10 32
*Compte d’affectation spéciale
V
LISTE RECAPITULATIVE DES IMPOTS ET AUTRES IMPOSITIONS AFFECTES PAR L’ETAT AUX
COLLECTIVITES TERRITORIALES ET A LA CAISSE DE SOLIDARITE ET DE GARANTIE DES
COLLECTIVITES LOCALES CSGCL
En millions de DA
Produit Taux et montant d’Affectation
Etat Commun Wilaya CSGCL CAS Total
e
TVA 75% 10% 15% 100%
Prévisions 2023 929 126 15 709 209 952 1 154
787
Impôt Forfaitaire Unique (IFU) 49,75% 40,25% 5% 5% 100%
Prévisions 2023 14 266 11 541 1 434 1 434 28 675
IRG /Revenu Foncier 50% 50% 100%
Prévisions 2023 5 283 5 283 10 566
Taxe Sanitaire sur les 15% 85% 100%
Viandes (intérieur)
Prévisions 2023 / / /
Taxe sur l’Activité 66% 29% 5% 100%
Professionnelle(TAP)
Taxe Sanitaire sur les 100% 100%
Viandes (importation)
Prévisions 2023 / / /
Impôt sur la fortune 70% 30% 100%
Prévisions 2023 7 3 10
Vignette sur les Véhicules Automobi 20% 80% 100%
Prévisions 2023 2 705 10 820 13 525
Taxe chargements prépayés (art 99% 1% 100%
70 LF 2018)
Prévisions 2023 16 258 164 16 422
Prévisions 2023 115 342 50 680 8 738 174 760
Unité: En DA
CAISSE/Nature de prélèvement 2023
Caisse Nationale des Assurances Chômage (CNAC) 54 815 962 986
Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) 580 436 542 742
Caisse Nationale des Assurances Sociales des travailleursnon Salariés 94 690 000 000
(CASNOS)
* Assurances sociales 47 345 000 000
Fonds National de péréquation des ouvres sociales (FNPOS) 18 271 987 656
Article 73
La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.
Fait à Alger, le Aouel Joumada Ethania 1444 correspondant au 25 décembre 2022.
الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
وزارة المالية
المديرية العامة للضرائب
قسم التشريع والتنظيم الدبائيين والشؤون القانونية
مديرية التشريع و التنظيم الجبائيين
14/12/2022
CIRCULAIRE N°15/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22 DU 14 DECEMBRE 2022
A
-MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
- MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS -MESDAMES ET
MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DEWILAYA
En communication à :
- MONSIEUR L'INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
-MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
-MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE -MESSIEURS
LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet: Dispositions relatives à la détermination du résultat fiscal/Régime du réel.
Références:- Articles 40, 41, 42, 43 et 50 de la loi n° 21-16 du 25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30
décembre 2021 portant loi de finances pour 2022;
- Articles 140, 140 bis, 141 et 169 du Code des impôts directs et taxes assimilées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les dispositions des articles 40, 41,
43, 50 et 42 de la loi de finances pour 2022, ayant consécutivement, porté sur la modification des dispositions des
articles 140, 141 et 169 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA), ainsi que la création d'un nouvel
article 140 bis au sein du même code, lesquelles dispositions ont trait à la détermination du résultat fiscal servant de
base au calcul de l'impôt sur les bénéfices des sociétés ou de l'impôt sur le revenu global/BIC.
I)- ECONOMIE DE LA MESURE:
Les articles 40, 41, 42 et 43 de la loi de finances pour 2022, ont introduit des dispositions tendant à réaménager
les modalités de détermination du résultat fiscal et ce, à travers, notamment :
- Le remplacement du concept « bénéfice imposable » par « résultat fiscal
- La définition du « résultat fiscal » ;
- La valorisation des charges et produits libellés en monnaies étrangère
- La clarification des conditions générales (de forme et de fond) de déductibilité des charges;
- Le réaménagement des seuils ou plafonds de déductibilité de certaines charges.
II)- DETERMINATION DU RESULTAT FISCAL:
L'article 41 de la loi de finances pour 2022 a modifié les dispositions de l'article 140 du CIDTA, en remplaçant le
concept du « bénéfice imposable» par celui du « résultat fiscal », tout en précisant que ce dernier est déterminé à partir
du résultat comptable.
Ce faisant, l'article 40 de la loi de finances pour 2022, a réaménagé la section 5 du titre II du code des impôts directs et
taxes assimilées, intitulée « Bénéfices imposables », qui devient désormais, section 6 intitulée « Détermination du
résultat fiscal».
1)- Résultat comptable:
Le résultat comptable est celui déterminé conformément à la législation et réglementation comptables, notamment, la
loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier (SCF).
2)- Résultat fiscal:
En vertu des dispositions de l'article 140 cité supra, le résultat fiscal servant de base au calcul de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés, est obtenu à partir du résultat comptable des opérations de toute nature, tenant compte de la
législation et de la réglementation fiscales en vigueur, réalisées par chacun des établissements, unités ou exploitations
dépendant d'une même entreprise y compris, notamment les cessions d'éléments de l'actif soit en cours soit en fin
d'exploitation.
Autrement dit, le résultat fiscal est déterminé à partir du résultat comptable, auquel il y a lieu d'ajouter des «<
réintégrations» et de soustraire des « déductions », y compris les reports déficitaires déductibles en vertu des
dispositions de l'article 147 du CIDTA.
Il s'agit de retraitements extracomptables.
Résultat fiscal = Résultat comptable + Réintégrations - Déductions
Est-il rappelé que, le bénéfice net est constitué, en vertu des dispositions de l'article 140-2 du CIDTA, par la différence
entre les valeurs de l'actif net à la clôture et à l'ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à l'impôt,
diminuée des suppléments d'apport et augmentée des prélèvements effectués au cours de cette période par l'exploitant
ou par les associés.
Cette différence doit faire l'objet de correction en extracomptable, compte tenu des règles fiscales régissant les
conditions de déductibilités des charges dont celles-ci sont développées ci-dessus.
3)- Retraitement extracomptable:
Une opération consistant à déduire des produits (produits non imposables ou bénéficiant de régime de faveur, ou
étalement d'une imposition dans le temps...etc.) et à réintégrer des charges (charges non déductibles ou partiellement
déductibles au plan fiscal, ou déductibles l'année du règlement, ...etc.) qui ont été comptabilisés.
a)- Les réintégrations:
Sont les montants qui doivent être réintégrés au résultat comptable, servant de base pour la détermination du résultat
fiscal.
Il s'agit de l'application des règles fiscales à certaines charges déjà comptabilisées et prises en compte dans le résultat
comptable.
Elles correspondent aux :
- Charges dont la déductibilité est remise en cause au motif de non-respect des conditions générales de déductibilité des
charges, telles que prévues par les dispositions de l'article 140 bis du CIDTA;
- Charges comptabilisées dont les montants sont déductibles partiellement et ce, conformément aux seuils fixés,
notamment, par les dispositions des articles 141, 169 et 171 du CIDTA;
- Charges comptabilisées dont les montants ne sont pas déductibles en totalité, en application des dispositions des
articles 168 et 169 du CIDTA ainsi que certaines dispositions fiscales prévues par les différentes lois de finances
(dispositions non codifiées).
b)- Les déductions:
Sont les montants devant être déduits du résultat comptable, servant de base à la détermination du résultat fiscal et ce,
en application des règles de la législation fiscale en vigueur à certains produits déjà comptabilisés.
- Produits comptabilisés dont les montants ne sont imposables que partiellement et ce, conformément, notamment, aux
dispositions des articles 143 (alinéa 3) 172 et 173 (alinéa 1) du CIDTA et de certaines dispositions fiscales prévues par
les différentes lois de finances (dispositions non codifiées);
- Produits comptabilisés dont les montants ne sont pas imposables en totalité, en application notamment, des
dispositions des articles 143 (alinéas 1 à 2) et 173 (alinéas 2 à 6) du CIDTA et de certaines dispositions fiscales prévues
par les différentes lois de finances (dispositions non codifiées);
III)- INTRODUCTION DE CERTAINES REGLES RELATIVES A LA DETERMINATION DU RESULTAT
FISCAL:
Les dispositions des articles 41, 42 et 43 de la loi de finances pour 2022, ont apporté certains réaménagements aux
dispositions fiscales traitant de la détermination du résultat fiscal, lequel constitue la base de calcul de l'impôt sur les
bénéfices des sociétés.
1)- Valorisation des charges et produits libellés en monnaies étrangères:
Les dispositions de l'article 41 de la loi de finances pour 2022, ont introduit l'alinéa 4 au niveau de l'article 140 du
CIDTA, à l'effet de prévoir le traitement fiscal devant être réservé aux opérations libellées en monnaies étrangères, tout
en précisant le taux de change à retenir pour la valorisation des produits et charges y afférents.
En effet, la conversion en monnaie nationale de ces opérations, requière la fixation du taux de change à retenir lors de
la réalisation de l'opération, de son règlement et, le cas échéant, lors de la clôture de l'exercice.
a)- Valorisation des charges et des produits libellées en devises:
En vertu des dispositions de l'article 140-4 du CIDTA, les produits et les charges libellés en monnaies étrangères sont
valorisés sur la base du taux de change en vigueur à la date de leur réalisation.
Aussi, la conversion en monnaie nationale des produits et charges libellées en monnaies étrangères, doit initialement se
faire sur la base du taux de change en vigueur à la date de la réalisation de l'opération, matérialisé par un document
dûment établi (facture ou document tenant lieu de factures).
b)- Évaluation des créances et des dettes libellées en devises à la clôture de l'exercice:
Les créances et les dettes libellées en monnaies étrangères, sont évaluées à la clôture de chaque exercice, sur la base du
dernier taux de change.
En effet, il s'agit des créances et des dettes libellées en monnaies étrangères afférentes aux produits et des charges
constatés initialement, non encore réglées (payées) durant l'exercice de leur constations.
Ces créances et dettes doivent faire l'objet d'une évaluation à la date de la clôture de chaque exercice, sur la base du
dernier taux de change connu de l'exercice concerné.
A ce titre, l'écart de conversion résultant des fluctuations du taux de change des monnaies étrangères, entre la
date de comptabilisation initiale et la date de clôture, donnera lieu durant l'exercice concerné à la constatation,
soit :
- d'un gain de change (produit financier), en cas d'une appréciation de la monnaie nationale par rapport à la monnaie
étrangère; ou
- d'une perte de change (charge financière), en cas d'une dépréciation de la monnaie nationale par rapport à la monnaie
étrangère.
Aussi, aux termes des dispositions de l'article 140-4 sus cité, les gains et les pertes de changes constatés ne sont pas
compris dans la détermination du résultat fiscal, à ce titre, il y a lieu d'effectuer des corrections extracomptable, par la
réintégration des montants des pertes de changes et la déduction des gains de changes.
c)- Les gains et les pertes de changes réalisés à l'occasion des paiements des créances et des dettes:
- Paiement des dettes et encaissement des créances intervenant au cours de l'exercice de leur constatation: les gains ou
pertes de changes qui en découlent sont rapportés au résultat fiscal dudit exercice, sur la base du taux de change en
vigueur à la date de leur règlement.
- Paiement des dettes et encaissement des créances intervenant au-delà de l'exercice de leur constatation: les gains et les
pertes de change qui en découlent sont rapportés au résultat fiscal de l'exercice de leur réalisation, à savoir la date du
règlement, sur la base du taux de change en vigueur à cette date.
Nota benne 1:
La date du règlement est la date à laquelle les créances sont encaissées ou les dettes sont payées.
Nota benne 2:
Il est utile de rappeler, que pour les contrats soumis au régime de la retenue à la source, dont les sommes sont facturées
par des entreprises étrangères n'ayant pas d'installation professionnelle permanente en Algérie, le taux de change
servant pour le calcul de la retenue à opérer sur les sommes versées en monnaies étrangères, est celui en vigueur à la
date de signature du contrat ou de l'avenant au titre duquel sont dues lesdites sommes, et ce, conformément aux
dispositions de l'article 156-2 du CIDTA.
2)- Conditions générales de déduction des charges:
Les dépenses engagées par l'entreprise constituent en principe des charges déductibles pour la détermination du résultat
fiscal soumis à l'impôt sur les bénéfices des sociétés, dès lors qu'elles ne sont pas exclues, entièrement ou partiellement,
par une disposition fiscale particulière.
L'article 42 de la loi de finances pour 2022, a créé l'article 140 his au sein du CIDTA, dont les dispositions ont porté sur
les conditions générales, de forme et de fond, de déduction des charges, pour la détermination du résultat fiscal.
Aussi, pour être admises en déduction au plan fiscal, conformément aux dispositions de l'article 140 bis sus cité,
les charges doivent satisfaire aux conditions suivantes :
- Être exposées dans l'intérêt direct de l'exploitation et se rattacher à la gestion normale de l'entreprise.
Dans le cas contraire, leur déductibilité est remise en cause, il s'agit notamment : des dépenses à usage personnel,
dépenses afférentes à des biens meubles ou immeubles non affectés à l'exploitation... etc.
- Être effectives et appuyées de pièces justificatives dûment établies.
Ce qui implique que la dépense ou la charge doit être constatée en comptabilité et appuyée de pièces comptables telles
que la facture ou un document tenant lieu de facture prévues conformément à la réglementation en vigueur.
- Se traduire par la diminution de l'actif net.
Elle doit amener une diminution de l'actif de l'entreprise et être justifiée par une facture ou un document qui en tienne
lieu.
- Être comptabilisées et comprises dans le résultat de l'exercice de leur engagement.
Ainsi, ne sont pas déductibles les dépenses afférentes à des exercices antérieurs.
Il importe de souligner par ailleurs, qu'outre les conditions particulières prévues par la législation fiscale,
l'administration fiscale est en meure de remettre en cause la déductibilité des charges ne remplissant pas les conditions
susmentionnées, par la réintégration de celles-ci au résultat fiscal.
3)- Méthode comptable à l'avancement (contrat à long terme):
Aux termes des dispositions de l'article 140-3 du CIDTA, le bénéfice imposable pour les contrats à long terme, s'étalant
sur au moins sur deux (02) périodes comptables ou exercices, est acquis exclusivement suivant la méthode comptable à
l'avancement.
Cette méthode est déterminée indépendamment de la méthode adoptée par l'entreprise.
Pour rappel cette méthode consiste en une comptabilisation des produits et des charges au rythme de l'avancement des
travaux de façon à dégager un résultat comptable au fur et à mesure de la réalisation de l'opération.
L'obligation de suivi des contrats à long terme selon la méthode comptable à l'avancement a été étendue aux sociétés de
promotion immobilière, en vertu des dispositions du même article 140-3 en vigueur au 31/12/2021.
L'article 41 de la loi de finances pour 2022, a modifié l'article 140-3 du CIDTA, à l'effet d'exclure les sociétés de
promotion immobilière de l'obligation de déterminer leurs bénéfices imposables, suivant la méthode comptable à
l'avancement.
En effet, les sociétés de promotion immobilière n'ont plus la qualité d'entrepreneur, depuis la promulgation de la loi n°
11-04 du 17 février 2011 fixant les règles régissant l'activité de promotion immobilière.
Remarque importante:
Il est important de signaler que conformément au principe de la permanence des méthodes, cette mesure ne s'applique
que pour les nouveaux contrats de réalisation d'un projet immobilier, conclus à compter du 1er janvier 2022.
IV)- REAMENAGEMENT DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX CHARGES NON DEDUCTIBLES OU
PARTIELLEMENT DEDUCTIBLES:
Conformément à la législation fiscale en vigueur, certaines charges peuvent être déduites du résultat fiscal par
l'entreprise et d'autres charges peuvent ne pas l'être, si elles sont considérées comme excessives, c'est-à-dire dépassant
certains seuils ou ne remplissant pas certaines conditions.
Celles-ci sont réintégrées, dans ce cas, au résultat fiscal, pour qu'elles soient imposables en matière d' IBS ou
d'IRG/BIC, selon le cas.
Les articles 43 et 50 de la loi de finances pour 2022, ont modifié les dispositions des articles 141 et 169 du CIDTA,
à l'effet de:
- Remplacer le concept du « bénéfice net » par celui du « résultat fiscal » ;
- Revaloriser les seuils de déductibilité de certaines charges pour les besoins de détermination du résultat fiscal.
1)- Éléments de faible valeur et amortissements de véhicules de tourisme :
L'article 43 de la loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 141 du CIDTA, à l'effet de
réviser à la hausse les seuils de déductibilité inhérents aux :
- Éléments de faible valeur ;
- Amortissements de véhicules de tourismes
- Biens acquis à titre gratuit.
a)- Éléments de faible valeur:
Par souci de simplification, la législation fiscale admet que certains éléments de faible valeur peuvent être constatés
comme charges de l'exercice, c'est le cas notamment de certains matériels, outillages, matériels de bureau et
mobiliers, ... etc.
Aussi, conformément aux dispositions de l'article 141 du CIDTA, modifiées, les entreprises sont autorisées à inscrire
parmi leurs charges déductibles au titre de l'exercice considéré, le prix d'acquisition des éléments d'une valeur unitaire
hors taxes n'excédant pas 60.000 DA.
b)- Amortissements de véhicules de tourisme :
En application des dispositions de l'article 141 du CIDTA en vigueur au 31/12/2021, la déductibilité des
amortissements des véhicules de tourisme ne constituant pas l'outil principal de l'activité de l'entreprise, est limité à
1.000.000 DA.
L'article 43 de la loi de finances 2022 a modifié également l'article 141 sus cité, à l'effet de relever le plafond servant de
base pour le calcul des amortissements des véhicules de tourisme ne constituant l'outil principal de l'activité à
3.000.000 DA.
Par conséquent, l'entreprise doit réintégrer au résultat fiscal, d'une manière extracomptable, la différence positive
constatée entre l'annuité d'amortissement comptable effectuée sur la base du coût d'acquisition et celle résultant de
l'application de l'amortissement à un coût d'acquisition plafonné à 3.000.000 DA.
c)- Biens acquis à titre gratuit:
Sont inscrit à l'actif pour leur valeur vénale.
2)- Revalorisation des seuils de déductibilité fiscale de certaines charges:
L'article 50 de loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 169'du CIDTA, à l'effet de revaloriser
les seuils de déduction de certaines charges supportées par les entreprises, pour détermination de leur résultat fiscal.
Cette revalorisation concerne:
Les cadeaux:
Le seuil unitaire de déduction des charges relatives aux cadeaux à caractère publicitaire, a été porté de 500 DA à 1.000
DA l'unité, et ce, dans la limite d'un montant global de 500.000 DA.
Il s'agit de cadeaux d'affaires ayant un caractère publicitaire (agendas, stylos, ... etc.) offerts par l'entreprise à ses clients
ou fournisseurs, dans le cadre de leurs relations d'affaires.
Aussi, si la valeur unitaire d'acquisition dépasse le montant de 1.000 DA et/ou la valeur globale excède 500.000 DA,
cette dépense ne peut être déduite entièrement. La différence doit être réintégrée dans le résultat fiscal de l'entreprise.
Les subventions et dons:
Il s'agit des dons et des subventions accordés au profit des établissements et associations à vocation humanitaire, dont
le seuil a été relevé de 2.000.000 DA à 4.000.000 DA.
Les subventions et les dons effectués par des entreprises imposables en Algérie, peuvent être :
- en numéraires, c'est-à-dire un versement d'un don financier à un établissement et une association;
- en nature, c'est-à-dire des dons sous forme de biens matériels à un établissement et une association.
La déduction dont il s'agit est accordée lorsque ces dons et subventions sont consentis aux établissements ou
associations reconnues d'intérêt général ayant un caractère humanitaire, constitués conformément à la législation et
réglementation en vigueur.
Aussi, la fraction dépassant le plafond fixé ci-dessus, doit faire l'objet de réintégration lors de la détermination du
résultat fiscal.
S'agissant des dons consentis en nature, les biens concernés sont évalués comme suit:
- Pour les biens achetés, évalués à leur coût d'acquisition ou d'achat;
- Pour les biens produits par l'entreprise, évalués au coût de production;
- Pour les immobilisations, évaluées à leur valeur vénale à la date où le don a été effectué.
3)- Limitation de la déduction des dépenses inhérentes aux véhicules de tourisme :
Aux termes des dispositions de l'article 141, alinéa 7 du CIDTA en vigueur au 31/12/2021, les loyers et les dépenses
d'entretien et de réparation des véhicules de tourisme ne constituant pas l'outil principal de l'activité, n'étaient pas admis
en déduction des bénéfices soumis à l'impôt.
L'abrogation dudit alinéa 7 par les dispositions de l'article 43 de la loi de finances pour 2022, a eu pour effet l'octroi
d'un droit à déduction du résultat fiscal, d'une fraction de dépenses relatives aux loyers et aux frais d'entretien et de
réparation des véhicules de tourisme et ce, à la faveur des nouvelles dispositions introduites par l'article 50 de la même
loi de finances.
Ainsi, en vertu des dispositions de l'article 169 du CIDTA, modifiées et complétées par l'article 50 sus cité, les loyers et
les dépenses d'entretien des véhicules de tourisme ne constituant pas l'outil principal de l'activité, sont admis en
déduction du résultat fiscal imposable à l'IBS, à hauteur de :
- 200.000 DA par année, pour les loyers;
- 20.000 DA par véhicule, au titre des frais d'entretien et de réparation.
4)- Charges non déductibles:
Pénalités contractuelles:
Aux termes de l'article 141 alinéa 6 du CIDTA en vigueur au 31/12/2021, n'étaient admises en déduction pour la
détermination du résultat fiscal, les charges afférentes aux sanctions pécuniaires et pénalités de toute nature infligées
sur le fondement des dispositions légales, c'est-à-dire des dispositions législatives et réglementaires fiscales, douanières,
commerciales, de droit de travail,...etc.
En revanche, les pénalités contractuelles dues dans le cadre de relations commerciales (paiement tardif d'un fournisseur,
par exemple), étaient entièrement déductibles, dès lors qu'elles ne sanctionnent pas des manquements à des obligations
légales.
Les dispositions des articles 43 et 50 de la loi de finances pour 2022, ont respectivement abrogé et transféré l'alinéa 6
sus visé à l'article 169 - alinéa 5 du même code, tout en modifiant les termes dudit alinéa, à l'effet d'exclure la
déductibilité au plan fiscal, les montants des pénalités contractuelles, lorsqu'ils sont versés à des personnes non
imposables en Algérie.
Sans que ça soit exhaustive, sont ainsi non déductibles, en vertu des nouvelles dispositions de l'article 169-5 du CIDTA,
les charges de surestaries, lorsqu'ils sont payés aux sociétés de transport maritime non soumises à imposition en Algérie.
Taxe de formation professionnelle et taxe d'apprentissage:
L'article 50 de la loi de finances pour 2022, a complété les dispositions de l'article 169 sus cité, par un nouveau
paragraphe, prévoyant la non déductibilité de la taxe de formation professionnelle continue et de la taxe d'apprentissage
pour la détermination du résultat fiscal.
Il est à préciser, que par taxe de formation professionnelle continue et taxe d'apprentissage, il y a lieu d'entendre celles
prévues par les dispositions des articles 196 bis à 196 octies du CIDTA.
V)- DISPOSITIONS GENERALES:
Les dispositions de la présente, concernent aussi bien les sociétés imposables à l'IBS que celles imposables à
l'IRG/Bénéfice industriels et commerciaux.
VI)- DATE D'EFFET:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1 janvier 2022.
Elles s'appliquent à compter de l'exercice de 2022, imposable au titre des exercices 2023/2022 et suivants.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre destinataire des
difficultés éventuellement rencontrées.
année de sa délivrance, et continuera d’être acquitté annuellement, jusqu’à l'expiration de la durée légale de sa validité.
II)- DROIT DE TIMBRE APPLICABLE AU RENOUVELEMENT DE LA CARTE NATIONALE D'IDENTITE :
L'article 87 de la loi de finances pour 2022, à introduit une modification au niveau des dispositions de l'article 140 bis
du Code de Timbre, à l'effet de dispenser, en cas de vol de la carte nationale d'identité, le demandeur de son
renouvellement, du paiement du droit de timbre de 1.000 DA.
Il demeure entendu que le renouvellement de la carte nationale d'identité, à la suite de sa perte ou de sa détérioration,
reste soumis à ce droit.
III)- DROIT DE TIMBRE APPLICABLE A LA DELIVRANCE DE L'AUTORISATION DE TRAVAIL
TEMPORAIRE ET DU PERMIS DE TRAVAIL:
L'article 88 de la loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 142 bis du Code de Timbre, à
l'effet :
- de relever les tarifs du droit de timbre perçu lors de la délivrance de l'autorisation de travail temporaire et du permis
de travail dans le cadre de la loi n° 81-10 du 11 juillet 1981, relative aux conditions d'emploi des travailleurs étrangers,
comme suit :
- à 20.000 DA au lieu de 10.000 DA, pour l'autorisation et le permis de travail ;
- à 2.000 DA au lieu de 1.000 DA, dans le cas où le travailleur étranger est un conjoint, féminin ou masculin, d’un
citoyen algérien.
- de relever de 50 % à 100 %, la majoration applicable aux tarifs ci-dessus, en cas de renouvellement des titres y
afférents ou en cas de délivrance de tout duplicata de titre de travail perdu, volé ou détruit.
IV)- DATE D'EFFET:
Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me faire part des difficultés
éventuellement rencontrées lors de son application.
Objet : Modification et réaménagement des dispositions relatives aux plus-values de cession des immeubles bâtis
ou non bâtis et des droits réels immobiliers.
Références: Articles 23, 24, 26 et 31 de la loi n°27-16 du 25 Joumada El Oula 1443 correspondant au 30
décembre 2021 portant loi de finances pour 2022;
Articles 77,78, 80 ter et 104 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées.
La présente circulaire a Pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les modifications introduites par la
loi de finances pour 2022, au sein de certaines dispositions du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées (CIDTA),
traitant du régime fiscal des plus-values de cession des immeubles bâtis ou non bâtis et des droits réels immobiliers.
Les amendements des articles opérés sont repris dans le tableau ci-après :
Articles la loi de finances pour 2022 Articles du CIDTA
Article 23 Article 77
Article 24 Article 78
Article 26 Article 80 ter
Article 31 Article 104
Enfin, compte tenu du délai imparti pour la souscription de la déclaration prévisionnelle série Gn°12 et le paiement de
I'IFU y afférent, fixé au plus tard le 15 Août 2022, les DIW doivent mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour
permettre aux contribuables concernés d'accomplir leurs obligations fiscales dans les meilleures conditions.
IV)- MODALITES DE PRISE EN CHARGE DES DECLARATIONS ET DES PAIEMENTS
1)- Modalités de prise en charge des paiements effectués:
Les receveurs sont tenus de prendre en charge les paiements effectués, au titre de I'IFU, le cas échéant, en dehors des
systèmes implémentés au niveau de la structure (recours à la procédure manuelle), et ce, en attendant la réception des
dossiers fiscaux des contribuables concernés.
2)- Ainsi, le produit recouvré peut être imputé définitivement au compte approprié (compte 500 029).Modalités de prise
en charge des déclarations souscrites :
L'inspection des impôts ou le service principal de gestion des CPI doivent tenir un registre ad-hoc, retraçant l'ensemble
des déclarations série G n°12 souscrites par les contribuables, dont les dossiers fiscaux ont fait l'objet de transfert vers
le CDI.
Ce registre est constitué des colonnes suivantes :
- Numéro d'ordre;
- Nom et prénom du contribuable ;
- NIF;
- Profession;
- Adresse;
- Date de souscription de la déclaration;
- Montant des recettes professionnelles prévisionnelles annuelles déclarées;
- Montant de I'IFU acquitté.
Lesdites déclarations doivent être classées de manière à faciliter leur prise en charge, après réception des dossiers
fiscaux.
Il demeure entendu que les services d'assiette n'ayant pas procédé au transfert des dossiers fiscaux vers les CDI, ne sont
pas concernés par la tenue de ce registre.
3)- Délivrance de l'extrait de rôle et de certificat série C n°20 :
En attendant l'opération de transfert des dossiers fiscaux des CDI vers l'inspection ou le CPI territorialement
compétent :
- l'extrait de rôle doit être délivré, sur demande, par les services détenteurs des RAR, après présentation par le
contribuable des pièces justificatives attestant du paiement de l'IFU et, le cas échéant, de l'IRG/Salaires relatifs à
l'exercice en cours.
- le certificat série C n°20 est délivré par les services détenteurs du dossier physique et/ou numérique.
VI. INCIDENCES DES AMENAGEMENTS APPORTES AU REGIME FISCAL DES PROFESSIONS
LIBERALES
Conformément aux dispositions de la loi de finances 2022, instituant le régime simplifié des professions non
commerciales, certains contribuables ont procédé, au titre de ce régime, à la souscription du bordereau avis de
versement série G n°50 et au paiement des impôts et taxes y afférents, à savoir la TVA, l'IRG/Salaires ainsi que les
acomptes provisionnels-IRG, pour la période allant du premier janvier au 30 juin 2022.
Cependant, avec l'intervention des dispositions de la loi de finances complémentaire 2022, certains contribuables sont
devenus éligibles au régime de l'IFU, dans la mesure où le montant de leurs recettes professionnelles annuelles
n'excède pas le seuil de 8.000.000 DA.
A cet égard, deux situations peuvent se présenter :
1)- Cas des contribuables versés au régime de I'IFU:
La situation fiscale de ces contribuables, au regard des droits déjà acquittés, doit être traitée comme indiqué
dans le tableau ci-après :
Impôt ou taxe Traitement à réserver
TVA collectée S'agissant d’une taxe supportée par le consommateur final, les droits
collectés et acquittés, ne peuvent donner lieu à un remboursement.
Les retenues à la source-IRG, opérées au titre des salaires payés et reversées au
IRG/salaires Trésor public, ne sont éligibles à aucune restitution, du fait
qu'il s'agit d'une détention pour compte.
Les Acomptes Provisionnels/IRG versés par ces contribuables, peuvent faire
AP/IRG versés l’objet de restitution par voie contentieuse, au moyen d'un recours préalable que
l’intéressé devra introduire auprès de l'autorité
compétente
L'article 15 de la loi de finances pour 2022 a modifié les dispositions de l'article 42 sus visé, à l'effet d'exclure les
contrats de prêt à usage, lorsqu'ils sont conclus entre descendants de premier degré, de la base imposable à l'IRG
catégorie des revenus fonciers.
Il faut comprendre par contrats de prêt à usage conclus «entre descendants de premier degré » ceux passés entre la mère
et/ou le père et leurs enfants
Ainsi, les contrats d'espèces conclus entre frères et sœurs (en ligne collatérale) ou entre les grands parents et leurs
petits-enfants ou dans le sens contraire, sont exclus du bénéfice de cet avantage.
2)- Détermination du revenu foncier imposable :
Les dispositions de l'article 16 de la loi de finances pour 2022, ont introduit un nouvel article 43 au sein du CIDTA,
dont les dispositions prévoient a détermination de l'assiette du revenu foncier imposable à l'IRG, laquelle est constituée
du montant global des loyers.
Par montant global des loyers, y a lieu d'entendre le montant global où brut des loyers, convenus entre les deux parties
au contrat de bail, sans déduction d'aucune charge de quelle que nature soit- elle.
I1 va sans dire que le mode de calcul de l'assiette imposable ci-avant traité, s'applique, en vertu des dispositions de
l'article 42 du même code, aux revenus fonciers issus de la location d'immeubles ou de fraction d'immeubles bâtis ou de
prêt à usage, sous réserve de l'exception ci-dessus, de locaux commerciaux ou industriels non dotés de leurs matériels,
de terrains nus à vocation agricole ou non, lorsque ces biens loués où prêts, ne sont pas inclus dans le bénéfice d'une
entreprise individuelle ou société industrielle, commerciale ou artisanale ou d'une exploitation agricole ou d'une
profession non commerciale.
II)- REVISION DU MODE D'IMPOSITION ET DE DECLARATION DES REVENUS DE LA LOCATION DES
PROPRIETES BATIES ET NON BATIES :
L'article 31 de la loi de finances pour 2022, a modifié les dispositions de l'article 104 du CIDTA, à l’effet de prévoir
l'imposition des revenus provenant de la location ou de prêt à usage, à titre civil, de biens immeubles bâtis à usage
d'habitation ou professionnel ou de biens immeubles non bâtis, selon deux modes d'imposition, déterminés au
regard du seuil du montant brut annuel des loyers bruts perçus.
Ces deux modes d'imposition sont :
- soit libératoire lorsque le montant brut annuel des loyers est égal ou inférieur à 600.000 DA (Cf. Point 1) ;
- ou bien provisoire, lorsque le montant brut annuel des loyers est supérieur à 600.000 DA, suivie d'une deuxième
imposition définitive au niveau du domicile fiscal (Cf. Point 2.)
CIRCULAIRE N° 02/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22
DU 28 FEVRIER 2022
A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet : - Taxe Additionnelle sur les Produits Tabagiques (TAPT).
Référence : - Article 118 de la loi n°21-16 du 30 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, modifiant et
complétant l'article 36 de la loi de finances pour 2002, modifié et complété.
I)- ECONOMIE DE LA MESURE :
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux les modifications apportées par
l'article 118 de la loi de finances pour 2022, aux dispositions de l'article 36 de la loi de finances pour 2002, modifié et
complété, ayant institué la taxe additionnelle sur les produits tabagiques.
A ce titre, convient-il de souligner que l'article 118 précité a réaménagé les dispositions de l'article 36 de la loi de
finances pour 2002, modifié et complété, à l'effet de :
- relever le tarif de la taxe additionnelle sur les produits tabagiques, de 32 DA à 37 DA ;
- et de revoir l'affectation de produit de cette taxe.
II)- CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE ADDITIONNELLE SUR LES PRODUITS TABAGIQUES:
La taxe additionnelle sur les produits tabagiques est applicable sur les opérations de ventes de tabac à fumer, à priser ou
à mâcher. Elle est facturée au client et mentionnée de manière distincte sur la facture établi.
III)- Le tarif de la taxe additionnelle sur les produits tabagiques est fixé à 37 DA par paquet, bourse ou boite.
DECLARATION ET REVERSEMENT DE LA TAXE :
La taxe additionnelle sur les produits tabagiques est collectée, déclarée et reversée par les fabricants selon les mêmes
règles et dans les mêmes conditions que celles prévues en matière de Taxe Intérieure de Consommation (TIC), soit par
voie de bordereau avis de versement série G n°50 mensuel, dans lequel sera repris le montant de la taxe à reverser, à la
recette des impôts de rattachement du fabricant, au plus tard le 20 du mois suivant celui de la réalisation des opérations
de vente de tabacs.
IV)- AFFECTATION DU PRODUIT DE LA TAXE :
Le produit de La taxe additionnelle sur les produits tabagiques est réparti comme suit :
- 15 DA au profit du Budget de l'Etat;
- 07 DA au profit du « Fonds pour les Urgences et les Activités de Soins Médicaux » ;
- 02 DA au profit du « Fonds de La Solidarité Nationale » ;
- 10 DA au profit du « Fonds National de Sécurité Sociale » ;
- 03 DA au profit du « Fonds de Lutte Contre le Cancer ».
V)- EXEMPLE D'APPLICATION :
Soit des opérations de vente de tabac blond réalisées par un fabricant, durant tout le mois de janvier 2022, dont
les renseignements détaillés se présentent comme suit :
- Nombre de cartouches de tabac blond vendues : 30.000 cartouches ;
- Contenance d'une cartouche de tabac blond: 10 paquets ;
- Nombre de paquets vendus : 30.000 x 10 = 300.000 paquets ;
- TAPT (Taxe Additionnelle sur les Produits Tabagiques) : 37 DA/Paquet ;
- Le montant global mensuel de La taxe à payer : (37 DA x 300.000 paquets) = 11.100.000 DA.
- Déclaration et reversement du montant collecté : le montant de 11.100.000 DA doit être reversé, par déclaration G 50
du mois de janvier 2022, à déposer au plus tard le 20 février de la même année.
VI)- DATE D'EFFET:
Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1 janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre compte, en temps
opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors de sa mise en œuvre.
CIRCULAIRE N° 05/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22
DU 10 MARS 2022
A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet : Taxe de séjour.
Référence : Articles 69 et 144 de la loi de finances pour 2022.
Articles 266 bis. à 266 octiès. du code des impôts directs et taxes assimilées (CIDTA).
Articles 59 à 66 de la loi de finances pour 1998, modifiées et complétées.
La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les dispositions des articles 69 et 144 de la
loi de finances pour 2022, qui ont respectivement, créé les articles 266 bis à 266octies au sein du CIDTA et abrogé les
dispositions des articles 59 à 66 d e la loi de finances pour 1998, modifiées et complétées.
I)- ECONOMIE DE LA MESURE:
L'article 69 de la loi de finances pour 2022 a créé au sein du CIDTA, les articles 266bis à 266octies, à l'effet de
transférer les dispositions traitant de la taxe de séjour au sein de ce code.
A titre de rappel, « la taxe de de séjour » a été instituée, au profit des communes, par les dispositions des articles 59 à
66 de la loi finances pour 1998, modifiées et complétées.
II)- CHAMP D'APPLICATION :
1)- Codification de la taxe de séjour:
En vertu des dispositions de l'article 69 de la loi de finances pour 2022, il a été procédé à l'insertion au sein du code des
impôts directs et taxes assimilées, des dispositions traitant de la taxe de séjour, par la création dans son « titre V -
Impositions perçues au profit des communes », d'un sous-titre III
dédié à cette taxe, laquelle, est désormais régie par les dispositions des articles 266 bis à 266octies de ce code.
Par conséquent, les dispositions de l'article 144 de la loi de finances pour 2022, ont abrogé les articles 59 à 66 de la loi
de finances pour 1998 repris dans sa section relative aux dispositions diverses, traitant de la taxe de séjour, pour être
transférés au sein du CIDTA, tel que ci-avant explicité.
2)- Personnes assujetties à la taxe de séjour :
La taxe de séjour est due par les personnes qui séjournent dans les établissements énumérés dans le point 3 ci-dessous,
situés dans les communes dans lesquelles elles ne possèdent pas de résidence principale ou secondaire, au titre de
laquelle, elles sont passibles de la taxe foncière.
La dispense de paiement de cette taxe par la personne qui en est éligible, est subordonnée à la présentation par
l'intéressée, d'une copie de l'avertissement (ou l'avis à payer) relatif à la taxe foncière de l'exercice en cours ou
précédent, attestant de la possession d'une résidence dans la commune du lieu de séjour. Une copie de ce document doit
être conservée par l'établissement l’hébergeur dans sa comptabilité.
3)- Etablissement et perception de la taxe de séjour:
La taxe de séjour est établie et perçue, au titre de l'hébergement des personnes, par les établissements hôteliers classés
d'une (01) à cinq (05) étoiles.
Elle concerne les établissements suivants :
- Les hôtels ;
- Les complexes touristiques ou villages de vacances ;
- Les appart-hôtels ou résidences hôtelières ;
- Les motels ou relais routiers ;
- Les campings touristiques ;
- Autres établissements hôteliers et d'hébergement non cités ci-dessus.
CIRCULAIRE N° 01/MF/DGI/DLRFAJ/DLRF/LF22
DU 03 FEVRIER 2022
A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MADAME ET MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à
MONSIEUR L’INSPECTEUR GENERAL DES SERVICES FISCAUX
MESSIEURS LES CHEFS DE DIVISIONS
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DE L'ADMINISTRATION CENTRALE
MESSIEURS LES INSPECTEURS RÉGIONAUX DES SERVICES FISCAUX
Objet: - Taxe forfaitaire libératoire au taux de 5 %, applicable sur les opérations de ventes des produits
tabagiques.
Référence : - Articles 116 de la loi n°21-16 du 3 décembre 2021 portant loi de finances pour 2022, modifiant et
complétant l'article 68 de la loi de finances pour 2018.
I)- OBJET DE LA CIRCULAIRE :
La présente circulaire a pour objet, d’une part, de porter à la connaissance des services fiscaux les modifications
apportées par l'article 116 de la loi de finances pour 2022, aux dispositions de l'article 68 de la loi de finances pour
2018, ayant institué la taxe forfaitaire libératoire, applicable sur les opérations de ventes des produits tabagiques et,
d'autre part, d'expliciter les modalités de calcul, de prélèvement, de déclaration et de reversement de cette taxe.
A ce titre, convient-il de souligner que l'article 116 précité a réaménagé les dispositions traitant de la taxe forfaitaire
applicable sur le chiffre d'affaires réalisé sur les opérations de ventes de produits tabagiques, dont la teneur porte sur :
- la révision à la hausse du taux de cette taxe à 5% au lieu de 3% ;
- et sa facturation aux distributeurs par les fabricants et son prélèvement à la source par ces derniers.
II)- CHAMP D'APPLICATION DE LA TAXE :
III)- Cette taxe est applicable sur les opérations de vente des produits tabagiques, qu'il s'agisse du tabac à fumer ou du
tabac à priser ou à mâcher.
TAUX DE LA TAXE :
Le taux de la taxe forfaitaire libératoire est fixé à 5%, assise sur les opérations de vente des produits tabagiques.
VI)- ASSIETTE DE LA TAXE :
L'assiette de cette taxe est constituée par le montant global des ventes réalisées, calculé sur la base du prix de vente
toutes taxes comprises (TTC), facturé par le fabricant à la sortie usine.
Il demeure entendu que la taxe forfaitaire de 5% n'intègre pas l'assiette de calcul de la TVA.
Cette taxe constitue un élément du prix de vente détail des produits tabagiques. Elle est, par voie de conséquence,
supportée par le consommateur final.
V)- FACTURATION DE LA TAXE :
Cette taxe est facturée en premier lieu par les fabricants, à l'occasion de chaque opération de vente de produits
tabagiques réalisée. Ils sont tenus de mentionner ladite taxe, de manière distincte, sur les factures de ventes établies.
Les distributeurs et les grossistes doivent, à leur tour, facturer cette taxe à leurs clients.
Il demeure entendu que cette taxe doit apparaitre distinctement sur chaque facture délivrée par le distributeur ou le
grossiste.
Pour ce qui est des débitants de tabacs, ces derniers procéderont à la vente des produits tabagiques suivant un prix
détail toutes taxes comprises (TTC), taxe forfaitaire de 5% incluse.
VI)- MODALITES DE DECLARATION ET DE REVERSEMENT DE LA TAXE :
En sa qualité de redevable légal de la taxe forfaitaire de 5%, le fabricant est tenu de facturer, de prélever, de déclarer et
de reverser le montant de cette taxe, par voie de bordereau-avis de versement série G n°50, auprès du receveur des
impôts territorialement compétent, dans les vingt (20) premiers jours du mois suivant la livraison juridique (facturation)
ou matérielle des produits tabagiques.
VII)- IMPACT DE LA TAXE SUR LES VENDEURS DETAILLANTS :
Concernant les revendeurs détaillants soumis au régime de l'IFU, le montant de la taxe forfaitaire est déduit du chiffre
d'affaires soumis à l'Impôt Forfaitaire Unique.
Pour ce qui est des contribuables détaillants soumis au régime du bénéfice réel, le montant de cette taxe est exclu de
l'assiette taxable à la TVA et à la TAP. Elle est, par ailleurs, déductible du résultat imposable à l'IRG/BIC ou à l'IBS.
VIII)- REGLES D'ASSIETTE, DE RECOUVREMENT, DE CONTROLE, ET DE CONTENTIEUX APPLICABLES
A LA TAXE FORFAITAIRE DE 5% :
Cette taxe est soumise, en la matière, aux règles régissant les taxes sur le chiffre d'affaires.
1)- EXEMPLE D'APPLICATION :
Soit une opération de vente de tabac blond réalisée par un fabricant, dont lesrenseignements détaillés relatifs à
cette opération se présentent comme suit :
- Nombre de cartouches de tabac blond vendues : 1000 cartouches ;
- Contenance d’une cartouche de tabac blond : 10 paquets ;
- Nombre de paquets vendus : 1000x10 = 10.000 paquets ;
- Poids du paquet de cigarettes : 20 grammes (gr), soit 0,02 kg ;
- Prix hors taxes sortie usine : 144,35 DA/ paquet ;
- TAPT (Taxe Additionnelle sur les Produits Tabagiques) : 37 DA/ Paquet ;
- TIC (Taxe Intérieure de Consommation) : part fixe : 2.250 DA/KG + Taux proportionnel 15% sur la valeur du
produit ;
- TVA:19% ;
- Taxe forfaitaire : 05% ;
- Prix de vente détail : 330 DA.
Facture Fabricant- Grossiste :
PHT (1000 cartouches * 10 paquets) x 144,35 DA 1.443.500 DA
TIC :(Part fixe 10.000 paquets * 0.02 kg x 2.250 DA + 1.443.500 DA x
15%/Taux proportionnel) : 666.525 DA
TVA facturée : (1.443.500 DA/PHT + 666.525 DA/TIC) x 19% : 400.904 D A
TAPT : (37 DA x10.000 paquets) : 370.000 DA
TOTAL TTC : (1.443.500 DA + 666.525 DA + 400.904 DA + 370.000 DA) : 2.880.929 DA
Taxe forfaitaire 2.880.929 DA x 5% : 144.046 DA
Total à payer : 3.024.975 DA
Facture Grossiste - détaillant (Marge brute à titre illustratif : 10%) :
Prix de vente hors TVA : 1.443.500 DA x1,10 +TIC : 666.525 DA : 2.254.375 DA
(1.587.850 DA+ 666.525 DA) :
TVA (19%): 428.331 DA
TAPT: 370.000 DA
TOTAL TTC : (2.254.375 DA + 428.331 DA+ 370.000 DA) : 3.052.706 DA
Taxe forfaitaire (5%) : 144.046 DA
Total à payer : 3.052.706 DA + 144.046 DA : 3.196.752 DA
Traitement fiscal réservé à la taxe forfaitaire de 5% dans le circuit du commerce de détail : A.Détaillant soumis à l’IFU
(Taux 5%) :
CA détail TTC réalisé : 330 DA Prix de vente détail x 10.000 paquets : 3.300.000 DA
Taxe forfaitaire (5%) : (-) 144.046 DA
CA imposable à l'IFU : 3.300. 000 DA - 144. 046 DA: 3.155.954 DA
IFU : 3.155.954 DA x 5% : 157.797 DA
B.Détaillant soumis au régime fiscal du bénéfice réel :
CA détail TTC réalisé : Prix de vente détail TTC 330 DA x 10.000 Paquets 3.300.000 DA
CA détail hors TVA soumis à la TAP :
(CA TTC réalisé - TAPT- Taxe Forfaitaire de 5 %)/coefficient de conversion (1,19)
(8.300.000 DA - 370.000 DA -144.046 DA/1,19 = 2.785.954 DA /1,19: 2.341.138 DA
TAP due; 2.341.138 DAx1,5%: 35.117 DA
Le montant de la taxe de 5% s’élevant à 144.046 DA, est déductible du résultat imposable à l'IRG/BIC ou à l'IBS.
IX)- DATE D'EFFET :
Les prescriptions de la présente circulaire prennent effet à compter du 1er janvier 2022.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veiller à son application et me rendre compte, en temps
opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors de sa mise en œuvre.
MINISTERE DES FINANCES DIRECTION GENERALE DES IMPOTS DIRECTION DES GRANDESB
ENTREPRISES
وزارة الماليـــــــــة
المديريـــــة العامــــة للضرائب مديريــة كبريات المؤسسات