Vous êtes sur la page 1sur 5

Faculté des Sciences et Techniques-Alhoceima

Algèbre 3 - MI.S5 - Correction de TD1.

Exercice 1 : On sait que x = n − 1; y = n2 − 3n + 6.


1. Soit d un diviseur commun de x et y. On montre que d | 4. Or d | x, et d | y, alors d | x2 , et d | x2 − y;
cela dit que d | (n − 1) − 4, c’est à dire d | x − 4. d’où d | x − (x − 4), ce qui donne le résultat.
2. En effectuant la division euclidienne de y par x on obtient le reste égal à 4, donc d’après le théorème du
cours x ∧ y = x ∧ 4.
3. Posons d = x ∧ y. D’après la deuxième question d = x ∧ 4, alors soit d = 1 soit d = 2 ou d = 4, on discute
ça suivant n en appliquant l’algorithme d’Euclide.
i) Si n − 1 ≡ 0[4]; ie : n ≡ 1[4], alors ici d égal à le dernier reste non nul qu’est 4, d = 4 ∧ 0 = 4.
ii) Si n − 1 ≡ 1[4]; ie : n ≡ 2[4], alors dans ce cas d = 4 ∧ 1 = 1.
iii) Si n − 1 ≡ 2[4]; ie : n ≡ 3[4], alors dans ce cas d = 4 ∧ 2 = 2.
iv) Si n − 1 ≡ 3[4]; ie : n ≡ 4[4], alors dans ce cas d = 4 ∧ 3 = 1.
Exercice 2 :
1. On distingue deux cas ; n pair, et n impair.
• Si n est pair ; n= 2.k, alors 2n = 22k = (22 )k ≡ 1[3], donc il existe k’ tel que 2n = 3 × k 0 + 1 ce qui donne
n 0 0 0 0
que 22 n = 23.k +1 = (23 )k × 2, or 23 = 8 ≡ 1[7], alors (23 )k ≡ 1[7]. Ceci implique que 23.k +1 ≡ 2[7],
d’où 22 ≡ 2[7].
• Si n est impair ; n= 2.k+1, alors

2n = 22k × 2 ≡ 2[3] =⇒ ∃k 0 ∈ Z : 2n = 3.k 0 + 2


n 0
=⇒ 22 = 23k × 22
n
=⇒ 22 ≡ 4[7], car; 23 ≡ 1[7].
n n
De la même manière, on montre quen si n est pair ; 42 ≡ 4[7] et si n est nimpairn; 42 ≡ 2[7]. En fin on
2 2n
conclut que si n est pairn; on aura 4 + 2 + 1 ≡ (4 + 2 + 1)[7],n donc 42 + 22 + 1 ≡ 0[7], et si n est
2n 2n
impair ; on aura aussi 4 + 2 + 1 ≡ (2 + 4 + 1)[7], donc 4 + 22 + 1 ≡ 0[7]. Ce qui entraine le résultat.
2

2. Pour montrer que ∀ n > 1; n7 ≡ n[42], il suffit de montrer le lemme suivant :


Lemme 0.1. Si n = m1 × m2 × · · · × mr un entier strictement positif, avec mi > 1 ∀ i, et mi ∧ mj = 1
pour i 6= j. Alors pour deux entiers a et b, on a l’équivalence suivante :

a ≡ b[n] ⇐⇒ a ≡ b[mi ], ∀ i tq 1 6 i 6 r.

Démonstration.

a ≡ b[n] =⇒ a − b ≡ 0[n]
Y
=⇒ a − b = n × k = mi × mj × k = mi × Ki
j6=i
=⇒ ∀ i; a − b ≡ 0[mi ]
=⇒ ∀ i; a ≡ b[mi ]

1
Réciproquement ; si a − b ≡ 0[mi ] ∀ i on aura alors mi | (a − b) pour tout i tel que 1 6 i 6 r, donc
ppcm(m1 , m2 , . . . , mr ) | (a − b). Or dans ce cas ppcm(m1 , m2 , . . . , mr ) = m1 × m2 × · · · × mr = n, alors
n | (a − b) c’est à dire a − b ≡ 0[n], d’où le résultat. Revenons maintenant à la question ; on a d’abord
d’après le petit théorème de Fermat n7 ≡ n[7] car 7 est premier, en autre ; on a de même d’après le petit
théorème de Fermat n3 ≡ n[3], qui donne n6 ≡ n2 [3] et ceci implique n7 ≡ n[3]. De la même manière

n2 ≡ n[2] =⇒ n6 ≡ n3 [2]
=⇒ n6 ≡ n2 [2]
=⇒ n6 ≡ n[2]
=⇒ n7 ≡ n[2]

Donc d’après le théorème précédent n7 ≡ n[42], car 42 = 7 × 3 × 2.


3. On a 33n+2 = (33 )n × 32 et 2n+4 = 2n × 24 , or 33 = 27 ≡ 2[5], alors (33 )n ≡ 2n [5], en autre 32 ≡ −1[5],
donc 33n+2 ≡ −2n [5]. De la même manière on a 24 = 16 ≡ 1[5], et par conséquent 2n+4 ≡ 2n [5], ce qui
donne le résultat ; ∀ n ∈ N; 33n+2 + 2n+4 ≡ 0[5].
4. Soit d = pgcd(n, n + 1), alors d est un diviseur commun de n et n+1, donc d | (n + 1) − n ce qui donne
d | 1, d’où d = 1.
√ √
5. On montre par absurde que, si p est premier, alors p 6∈ Q. Supposons que p ∈ Q, alors il existe
√ a
a ∈ Z et b ∈ N∗ tel que p = , avec pgcd(a, b) = 1. Donc p × b2 = a2 , par conséquent p | a2 , et d’après
b
le lemme d’Euclide, ceci implique p | a, alors il existe k tel que a = p × k donc b2 = p × k 2 , ceci montre

que p | b2 ce qui implique aussi p | b, alors on aura pgcd(a, b) > p > 1, contradiction. D’où p 6∈ Q.
Exercice 3 :
Z
1. La résolution de l’équation x2 + x ≡ 2[6] consiste à résoudre dans l’équation x2 + x = 2̄, en établant
6Z
le tableau suivant :

x 0̄ 1̄ 2̄ 3̄ 4̄ 5̄

x2 0̄ 1̄ 4̄ 3̄ 4̄ 1̄

x2 + x 0̄ 2̄ 0̄ 0̄ 2̄ 0̄
Donc il est clair que les solutions sont x = 1̄ et x = 4̄.
Z
2. Faites de la même manière l’équation x2 − 3x + 4 ≡ 0[7] ⇐⇒ x2 − 3̄x = 3̄, dans .
7Z
3. Pour l’équation 4x − 3 ≡ 0[5] on peut la résoudre sans faire le tableau, puisque elle est simple et 5 est
premier. Voir que 4x − 3 ≡ 0[5] ⇐⇒ 4x ≡ 3[5], or 4 × 4 = 16 ≡ 1[5], c’est à dire 4 est d’ordre 2 dans le
Z
groupe multiplicatif ( , .). Alors 4x ≡ 3[5] =⇒ 42 x ≡ 12[5] ≡ 2[5] =⇒ x ≡ 2[5]; car 42 ≡ 1[5].
5Z
4. Pour l’équation 14x + 20y = 6; ici a=14, et b=20.
— 1er étape : Calcul de pgcd (a, b)=pgcd(14, 20). D’après l’algorithme d’Euclide

20 = 14 × 1 + 6
14 = 6 × 2 + 2
6=3×2+0

donc pgcd(14, 20)=2.


— 2ième étape : Puisque 2 | 6, cherchons u et v tels que 14 × u + 20 × v = 2. D’après l’algorithme
d’Euclide précédent, on a

2 = 14 − 6 × 2
= 14 − (20 − 14) × 2
= 14 − 20 × 2 + 14 × 2
= 14 × 3 + 20 × (−2)

donc u=3 et v= -2.


6
— 3ième étape : On multiplie l’identité de Bezout par = 3, on obtient que 6 = 14 × 9 + 20 × (−6),
2
alors la solution particulière est (x0 , y0 ) = (9, −6).

2/5
— 4ième étape : A partir de la solution particulière, on obtient toutes les solutions de l’équation qui sont
b×k a×k
des couples (x, y) tels que x = x0 + , et y = y0 − , avec k ∈ Z, en effet :
a∧b a∧b
ax + by = ax0 + by0 =⇒ ax − ax0 = by0 − by (1)
=⇒ a(x − x0 ) = b(y0 − y) (2)
a b
=⇒ (x − x0 ) = (y − y0 ) (3)
a∧b a∧b
a b a b a
Or ∧ = 1 et divise (y0 − y), alors d’après le théorème de Gauss | (y0 − y),
a∧b a∧b a∧b a∧b a∧b
a b
donc il existe k ∈ Z tel que (y0 − y) = k. De la même manière on montre que | (x − x0 ), ce
a∧b a∧b
b 0 a b 0
qui montre qu’il existe k 0 ∈ Z tel que (x − x0 ) = k , et d’après l’égalité (3) on a × k =
a∧b a∧b a∧b
b a b × k a × k
× k, par conséquent k = k 0 , d’où x = x0 + et y = y0 − avec k ∈ Z. Dans notre
a∧b a∧b a∧b a∧b
cas x = 9 + 10k, y = −6 − 7k, avec k ∈ Z.

 x ≡ 4[5]
5. Pour le système x ≡ 12[8] on va appliquer le théorème de reste Chinois, ici a1 = 4, a2 = 12 et a3 = 3,
x ≡ 3[11]

puis m1 = 5, m2 = 8, et m3 = 11. Or m1 = 5, m2 = 8, et m3 = 11, sont premiers entre eux deux à
deux, alors le système admet une solution unique modulo ppcm(m1 , m2 , m3 ), c’est à dire si x0 est cette
solution, les autres solutions sont x = x0 + ppcm(m1 , m2 , m3 ) × k, avec k ∈ Z. D’après le théorème
chinois, x0 = a1 v1 M1 + a2 v2 M2 + a3 v3 M3 , où M1 = m2 × m3 , M2 = m1 × m3 et M3 = m1 × m2 , et les
vi s’obtiennent par la formule mi × ui + Mi × vi = 1.
• Commençant par v1 . On a M1 = m2 × m3 = 88, et m1 = 5, on cherche alors u1 et v1 tels que
5 × ui + 88 × v1 = 1 en appliquant l’algorithme d’Euclide, et vous trouverez 1 = 5 × (−35) + 2 × 88, donc
v1 = 2.
• Pour v2 , on a M2 = m1 × m3 = 55. Cherchons u2 et v2 tels que 8 × u2 + 55 × v2 = 1. Vous trouverez
1 = 8 × 7 + 55 × 1, donc v2 = 1.
• Pour v3 , on a M3 = m1 × m2 = 5 × 8 = 40. Cherchons u3 et v3 tels que 5 × u3 + 8 × v3 = 1. Vous
trouverez 5 × (−3) + 8 × 2 = 1; c’est à dire v3 = 2. Donc x0 = 4 × 2 × 88 + 12 × 1 × 55 + 3 × 2 × 40 = 1604.
les autres solutions sont x = 1604 + 440.k, avec k ∈ Z.
Exercice 4 :
1. D’abord on montre que ∀ x, y ∈ E = [0, 1]; x ∗ y ∈ E, c’est à dire que la loi” ∗ ” est une loi de composition
interne. On a x ∗ y = x + y − x × y = x(1 − y) + y, voir que 0 6 x(1 − y) + y; car 0 6 1 − y, et x, y ∈ E.
D’autre part x ∗ y − 1 = x(1 − y) + y − 1 = (1 − y)(x − 1) 6 0; car 0 6 1 − y et (x − 1) 6 0, donc on a
bien x ∗ y ∈ E, ceci montre que la loi” ∗ ” est une loi de composition interne.
• La commutativité : Puisque ∀ x, y ∈ E : x ∗ y = x + y − x × y = y + x − y × x = y ∗ x, alors la loi
” ∗ ” est commutative.
• L’associativité : On a ; ∀ x, y, z ∈ E : (x ∗ y) ∗ z = (x ∗ y) + z − (x ∗ y) × z = x + y − x × y + z −
(x + y − x × y) × z = x + y − xy + z − xz − yz + xyz = x + y + z − xy − xz − yz + xyz. On vérifie aussi
que x ∗ (y ∗ z) = x + y − xy + z − xz − yz + xyz = x + y + z − xy − xz − yz + xyz, donc la loi ” ∗ ” est
associative.
2. Cherchons l’élément neutre de la loi ” ∗ ”. On a ∀ x ∈ E; x ∗ 0 = x + 0 − x × 0 = x = 0 ∗ x. Puisque
l’élément neutre si il existe, il est unique, alors l’élément neutre est e = 0. Vous pourriez effectuer la
méthode suivante : considérons e l’élément neutre de la loi ” ∗ ”, alors ∀ x ∈ E : x ∗ e = x, donc

∀x ∈ E : x ∗ e = x ⇐⇒ ∀x ∈ E : x + e − x × e = x
⇐⇒ ∀x ∈ E : x + e − x × e − x = 0
⇐⇒ ∀ x ∈ E : e × (1 − x) = 0
⇐⇒ e = 0.

3. Soit x ∈ E, cherchons y ∈ E tel que x ∗ y = e = 0. Voir que ;

x ∗ y = 0 ⇐⇒ x + y − xy = 0
⇐⇒ x + y(1 − x) = 0
⇐⇒ y(1 − x) = −x

3/5
−x
Donc x = 1 n’admet pas de symétrique, et si x 6= 1, alors y = , il reste à vérifier que y ∈ E.
1−x
−x
Or 6 0, alors y ∈ E si et seulement si y = 0, ie; x = 0. Donc les éléments symétrisable de
1−x
cette loi c’est le seul élément e = 0. Maintenant ; cherchons les éléments réguliers de cette loi. Soit
x ∈ E, et y, z ∈ E tq x ∗ y = x ∗ z. On a ;

x∗y =x∗z =⇒ x + y − x × y = x + z − x × z
=⇒ y − x × y = z − x × z
=⇒ y(1 − x) = z(1 − x)
=⇒ y = z, si x 6= 1

Alors x est régulier si x 6= 1; c’est à dire les élément réguliers sont E\{1}.
Exercice 5 :
1. On a x et y sont idempotent et commutent, donc (x ∗ y) ∗ (x ∗ y) = x ∗ y ∗ x ∗ y = x ∗ x ∗ y ∗ y =
(x ∗ x) ∗ (y ∗ y) = x ∗ y, ce qui dit que x ∗ y est aussi idempotent.
2. On a x−1 ∗ x−1 = (x ∗ x)−1 = x−1 , car x est idempotent, d’où x−1 est idempotent.
Exercice 6 :
1. On a ; ∀ x ∈ G : x2 = e ⇐⇒ x = x−1 , alors ∀ x, y ∈ G; (x ∗ y)2 = e =⇒ x ∗ y = (x ∗ y)−1 = y −1 ∗ x−1 ,
donc x ∗ y = y ∗ x. D’où G est commutatif.
2. H = {an | n ∈ Z} est un sous groupe de (G, ∗); en effet : ici H =< a >, et il est facile de vérifier que
c’est un sous groupe.
3. On montre que G = G0 ∪ G00 =⇒ G = G0 ou G = G00 . D’abord on montre l’équivalence suivante :

G = G0 ou G = G00 ⇐⇒ G00 ⊂ G0 ou G0 ⊂ G00

=⇒); supposons G00 6⊂ G0 et G0 6⊂ G00 , alors ∃ a ∈ G0 et a 6∈ G00 , et aussi ∃ b ∈ G00 et b 6∈ G0 ; on a


a ∗ b 6∈ G0 , car si non, a ∗ b ∈ G0 =⇒ b = a−1 ∗ (a ∗ b) ∈ G0 , ce qui absurde du fait que b 6∈ G0 . de même
a ∗ b 6∈ G00 , ce qui implique a ∗ b 6∈ G0 ∪ G00 . Or G0 et G00 sont deux sous groupes de G, alors a ∗ b ∈ G,
donc G 6= G0 ∪ G00 , absurde.
⇐=); si G0 ⊂ G00 ou G00 ⊂ G0 , alors G = G0 ∪ G00 = G00 ou G = G0 ∪ G00 = G0 .
Alors il suffit de montrer que G = G0 ∪ G00 =⇒ G0 ⊂ G00 ou G00 ⊂ G0 , sa contraposée est

G0 6⊂ G00 et G00 6⊂ G0 =⇒ G 6= G0 ∪ G00 ,

qu’est vraie d’après la démonstration précédente, d’où le résultat.


4. Considérons le sous groupe engendré par a ; < a >= {a, a2 }, car O(a) = 2, et puisque < a > est un sous
groupe de (G, ∗) d’ordre 2, alors d’après le théorème de Lagrange ; 2 divise |G|, de plus
|G| = [G, < a >] × | < a > | = 2 × [G, < a >], d’où |G| est pair.
Autre méthode, sans appliquer le théorème de Lagrange : On considère la relation R sur G suivante ;
xRy ⇐⇒ x = y ou y = ax. On démontre que la relation R est une relation d’équivalence, en effet ;
— La réflexibilité : ∀ x ∈ G : xRx, car x = x.
— La symétrie : Soient x, y ∈ G, supposons xRy, or xRy ⇐⇒ (x = y ou y = ax) et puisque a2 = e,
alors y = ax ⇐⇒ ay = x, et donc xRy ⇐⇒ (x = y ou ay = x) =⇒ yRx, ce qui dit que R est
symétrique.
— Transitivité : Soient x, y, z ∈ G, supposons xRy, et yRz, or

xRy ⇐⇒ x = y ou y = ax
yRz ⇐⇒ y = z ou z = ay

=⇒ (x = y ou y = ax) et (y = z ou z = ay)

(x = y et y = z) ou (x = y et z = ay)
=⇒
ou (y = ax et y = z) ou (y = ax et z = ay)
=⇒ (x = z ou z = ax) ou (z = ax ou z = x)
=⇒ (x = z ou z = ax)
[
D’où, R est une relation d’équivalence sur G. Posons Ax = x̄ = {x, ax}, donc G = Ax , ce qui entraine
x∈E
[
|G| = |Ax | = 2 × |E| = 2 × |G/R|. Donc |G| est pair.
x∈E

4/5
Exercice 7 :
i2π i4π
1. Vous savez que l’équation z 3 = 1 admet 3 solutions dans C, à savoir ; z0 = 1, z1 = e 3 , et z2 = e 3 ,
i2π i4π

donc U = {1, e 3 , e 3 }. On montre, alors que (U, ×) est un sous groupe de (C , ×), on a ;
i) 1 ∈ U.
ii) Soient z, z 0 ∈ U. Or (z × z 0 )3 = z 3 × z 03 = 1 × 1 = 1, alors z × z 0 ∈ U. Donc U est stable par ” × ”.
1 1 4π 2π
iii) Soit z ∈ U. Or ( )3 = 3 = 1, alors z −1 ∈ U, (voir que ≡ − [2π], donc z1−1 = z2 , et z2−1 = z1 ).
z z 3 3
Donc (U, ×) est un sous groupe fini de groupe (C∗ , ×).
i2π i4π i2(n−1)π
2. De la même manière on montre que U = {1, e n , e n , . . . , e n } contient n éléments, et aussi c’est
un sous groupe de (C∗ , ×).
Exercice 8 :
1. On montre que ; HK est un sous groupe de G ⇐⇒ HK = KH.
=⇒); supposons que HK est un sous groupe, d’abord KH ⊂ HK; en effet :
on a; e ∈ H donc ∀ k ∈ K; e ∗ k ∈ HK =⇒ k ∈ HK =⇒ K ⊂ HK
on a; e ∈ K donc ∀ h ∈ H; h ∗ e ∈ HK =⇒ h ∈ HK =⇒ H ⊂ HK
Puisque HK est un sous groupe, alors ∀ k ∈ K, ∀ h ∈ H : k ∗ h ∈ HK, d’où KH ⊂ HK.
Maintenant montrons que HK ⊂ KH. Soit x ∈ HK, or HK est un sous groupe, alors x−1 ∈ HK,
donc ∃ h ∈ H, k ∈ K tq x−1 = h ∗ k, ce qui donne x = (h ∗ k)−1 = k −1 ∗ h−1 = k 0 ∗ h0 ∈ KH; avec
k 0 = k −1 et h0 = h−1 , donc HK ⊂ KH, d’où l’égalité HK = KH.
⇐=); supposons que HK = KH, et on montre que HK est un sous groupe de G. On a ;
i) e ∈ HK, car e = e ∗ e.
ii) Soit x, y ∈ HK. Alors ∃ h1 , h2 ∈ H et ∃ k1 , k2 ∈ K tq x = h1 ∗ k1 et y = h2 ∗ k2 , donc
x ∗ y −1 = h1 ∗ k1 ∗ k2−1 ∗ h−1 0 −1 0 −1
2 = h1 ∗ k ∗ h2 , avec k = k1 ∗ k2 .

Puisque k 0 ∗ h−1
2 ∈ HK, (car KH = HK), alors ∃ h0 ∈ H et ∃ k ∈ K tq k 0 ∗ h−12 = h0 ∗ k, enfin
−1 0 0 −1
x ∗ y = h1 ∗ h ∗ k = h ∗ k, avec h = h1 ∗ h , donc x ∗ y ∈ HK, ce qui montre que HK est un sous
groupe de (G, ∗).
2. Considérons l’application ;
f : H × K −→ HK
(h, k) 7−→ h ∗ k
Il est clair que f est surjective. Soit Rf la relation associée à f ; c’est à dire (h, k)Rf (h0 , k 0 ) ⇐⇒ f (h, k) =
f (h0 , k 0 ), ie; h ∗ k = h0 ∗ k 0 . La relation Rf est une relation d’équivalence, donc on peut décomposer f par
le diagramme suivant :
H ×K
f
/ HK
O
s i
 f¯
(H × K)/Rf / f (H × K) = HK

avec f¯ est une bijection, donc card(HK) = Card((H × K)/Rf ). Or

(h, k) = {(h0 , k 0 ) ∈ H × K | h0 ∗ k 0 = h ∗ k},


et
h ∗ k = h0 ∗ k 0 h0−1 ∗ h = k 0 ∗ k −1
=⇒ 
h0−1 ∗ h ∈ (H ∩ K) =⇒ h ∈ h0 (H ∩ K)
=⇒
k 0 ∗ k −1 ∈ (H ∩ K) =⇒ k 0 ∈ (H ∩ K)k
Alors étant donné (h, k) ∈ H × K, k 0 doit appartenir à (H ∩ K)k, et peut donc prendre au plus Card(H ∩
K) valeurs. De plus chaque élément k 0 ∈ (H ∩ K)k définit de façon unique h0 = h ∗ k ∗ k 0−1 , alors ;
(h, k) = {(h0 , k 0 ) ∈ H × K | k 0 ∈ (H ∩ K)k et h0 = h ∗ k ∗ k 0−1 }.
Ceci dit que Card((h, k)) = Card(H ∩ K), et nous avons Card(HK) est égale au nombre de classes ;
c’est à dire card(HK) = Card((H
[ × K)/Rf ) = |E| où E est l’ensemble des représentants de la relation
Rf , et puisque H × K = (h, k), donc Card(H × K) = Card(H ∩ K) × Card(HK), ce qui donne
(h,k)∈E
le résultat
Card(H × K) Card(H) × Card(K)
Card(HK) = = .
Card(H ∩ K) Card(H ∩ K)

5/5

Vous aimerez peut-être aussi