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Faculté Des Sciences Et Techniques-Alhoceima Algèbre 3 - MI.S5 - Correction de TD1
Faculté Des Sciences Et Techniques-Alhoceima Algèbre 3 - MI.S5 - Correction de TD1
a ≡ b[n] ⇐⇒ a ≡ b[mi ], ∀ i tq 1 6 i 6 r.
Démonstration.
a ≡ b[n] =⇒ a − b ≡ 0[n]
Y
=⇒ a − b = n × k = mi × mj × k = mi × Ki
j6=i
=⇒ ∀ i; a − b ≡ 0[mi ]
=⇒ ∀ i; a ≡ b[mi ]
1
Réciproquement ; si a − b ≡ 0[mi ] ∀ i on aura alors mi | (a − b) pour tout i tel que 1 6 i 6 r, donc
ppcm(m1 , m2 , . . . , mr ) | (a − b). Or dans ce cas ppcm(m1 , m2 , . . . , mr ) = m1 × m2 × · · · × mr = n, alors
n | (a − b) c’est à dire a − b ≡ 0[n], d’où le résultat. Revenons maintenant à la question ; on a d’abord
d’après le petit théorème de Fermat n7 ≡ n[7] car 7 est premier, en autre ; on a de même d’après le petit
théorème de Fermat n3 ≡ n[3], qui donne n6 ≡ n2 [3] et ceci implique n7 ≡ n[3]. De la même manière
n2 ≡ n[2] =⇒ n6 ≡ n3 [2]
=⇒ n6 ≡ n2 [2]
=⇒ n6 ≡ n[2]
=⇒ n7 ≡ n[2]
x 0̄ 1̄ 2̄ 3̄ 4̄ 5̄
x2 0̄ 1̄ 4̄ 3̄ 4̄ 1̄
x2 + x 0̄ 2̄ 0̄ 0̄ 2̄ 0̄
Donc il est clair que les solutions sont x = 1̄ et x = 4̄.
Z
2. Faites de la même manière l’équation x2 − 3x + 4 ≡ 0[7] ⇐⇒ x2 − 3̄x = 3̄, dans .
7Z
3. Pour l’équation 4x − 3 ≡ 0[5] on peut la résoudre sans faire le tableau, puisque elle est simple et 5 est
premier. Voir que 4x − 3 ≡ 0[5] ⇐⇒ 4x ≡ 3[5], or 4 × 4 = 16 ≡ 1[5], c’est à dire 4 est d’ordre 2 dans le
Z
groupe multiplicatif ( , .). Alors 4x ≡ 3[5] =⇒ 42 x ≡ 12[5] ≡ 2[5] =⇒ x ≡ 2[5]; car 42 ≡ 1[5].
5Z
4. Pour l’équation 14x + 20y = 6; ici a=14, et b=20.
— 1er étape : Calcul de pgcd (a, b)=pgcd(14, 20). D’après l’algorithme d’Euclide
20 = 14 × 1 + 6
14 = 6 × 2 + 2
6=3×2+0
2 = 14 − 6 × 2
= 14 − (20 − 14) × 2
= 14 − 20 × 2 + 14 × 2
= 14 × 3 + 20 × (−2)
2/5
— 4ième étape : A partir de la solution particulière, on obtient toutes les solutions de l’équation qui sont
b×k a×k
des couples (x, y) tels que x = x0 + , et y = y0 − , avec k ∈ Z, en effet :
a∧b a∧b
ax + by = ax0 + by0 =⇒ ax − ax0 = by0 − by (1)
=⇒ a(x − x0 ) = b(y0 − y) (2)
a b
=⇒ (x − x0 ) = (y − y0 ) (3)
a∧b a∧b
a b a b a
Or ∧ = 1 et divise (y0 − y), alors d’après le théorème de Gauss | (y0 − y),
a∧b a∧b a∧b a∧b a∧b
a b
donc il existe k ∈ Z tel que (y0 − y) = k. De la même manière on montre que | (x − x0 ), ce
a∧b a∧b
b 0 a b 0
qui montre qu’il existe k 0 ∈ Z tel que (x − x0 ) = k , et d’après l’égalité (3) on a × k =
a∧b a∧b a∧b
b a b × k a × k
× k, par conséquent k = k 0 , d’où x = x0 + et y = y0 − avec k ∈ Z. Dans notre
a∧b a∧b a∧b a∧b
cas x = 9 + 10k, y = −6 − 7k, avec k ∈ Z.
x ≡ 4[5]
5. Pour le système x ≡ 12[8] on va appliquer le théorème de reste Chinois, ici a1 = 4, a2 = 12 et a3 = 3,
x ≡ 3[11]
puis m1 = 5, m2 = 8, et m3 = 11. Or m1 = 5, m2 = 8, et m3 = 11, sont premiers entre eux deux à
deux, alors le système admet une solution unique modulo ppcm(m1 , m2 , m3 ), c’est à dire si x0 est cette
solution, les autres solutions sont x = x0 + ppcm(m1 , m2 , m3 ) × k, avec k ∈ Z. D’après le théorème
chinois, x0 = a1 v1 M1 + a2 v2 M2 + a3 v3 M3 , où M1 = m2 × m3 , M2 = m1 × m3 et M3 = m1 × m2 , et les
vi s’obtiennent par la formule mi × ui + Mi × vi = 1.
• Commençant par v1 . On a M1 = m2 × m3 = 88, et m1 = 5, on cherche alors u1 et v1 tels que
5 × ui + 88 × v1 = 1 en appliquant l’algorithme d’Euclide, et vous trouverez 1 = 5 × (−35) + 2 × 88, donc
v1 = 2.
• Pour v2 , on a M2 = m1 × m3 = 55. Cherchons u2 et v2 tels que 8 × u2 + 55 × v2 = 1. Vous trouverez
1 = 8 × 7 + 55 × 1, donc v2 = 1.
• Pour v3 , on a M3 = m1 × m2 = 5 × 8 = 40. Cherchons u3 et v3 tels que 5 × u3 + 8 × v3 = 1. Vous
trouverez 5 × (−3) + 8 × 2 = 1; c’est à dire v3 = 2. Donc x0 = 4 × 2 × 88 + 12 × 1 × 55 + 3 × 2 × 40 = 1604.
les autres solutions sont x = 1604 + 440.k, avec k ∈ Z.
Exercice 4 :
1. D’abord on montre que ∀ x, y ∈ E = [0, 1]; x ∗ y ∈ E, c’est à dire que la loi” ∗ ” est une loi de composition
interne. On a x ∗ y = x + y − x × y = x(1 − y) + y, voir que 0 6 x(1 − y) + y; car 0 6 1 − y, et x, y ∈ E.
D’autre part x ∗ y − 1 = x(1 − y) + y − 1 = (1 − y)(x − 1) 6 0; car 0 6 1 − y et (x − 1) 6 0, donc on a
bien x ∗ y ∈ E, ceci montre que la loi” ∗ ” est une loi de composition interne.
• La commutativité : Puisque ∀ x, y ∈ E : x ∗ y = x + y − x × y = y + x − y × x = y ∗ x, alors la loi
” ∗ ” est commutative.
• L’associativité : On a ; ∀ x, y, z ∈ E : (x ∗ y) ∗ z = (x ∗ y) + z − (x ∗ y) × z = x + y − x × y + z −
(x + y − x × y) × z = x + y − xy + z − xz − yz + xyz = x + y + z − xy − xz − yz + xyz. On vérifie aussi
que x ∗ (y ∗ z) = x + y − xy + z − xz − yz + xyz = x + y + z − xy − xz − yz + xyz, donc la loi ” ∗ ” est
associative.
2. Cherchons l’élément neutre de la loi ” ∗ ”. On a ∀ x ∈ E; x ∗ 0 = x + 0 − x × 0 = x = 0 ∗ x. Puisque
l’élément neutre si il existe, il est unique, alors l’élément neutre est e = 0. Vous pourriez effectuer la
méthode suivante : considérons e l’élément neutre de la loi ” ∗ ”, alors ∀ x ∈ E : x ∗ e = x, donc
∀x ∈ E : x ∗ e = x ⇐⇒ ∀x ∈ E : x + e − x × e = x
⇐⇒ ∀x ∈ E : x + e − x × e − x = 0
⇐⇒ ∀ x ∈ E : e × (1 − x) = 0
⇐⇒ e = 0.
x ∗ y = 0 ⇐⇒ x + y − xy = 0
⇐⇒ x + y(1 − x) = 0
⇐⇒ y(1 − x) = −x
3/5
−x
Donc x = 1 n’admet pas de symétrique, et si x 6= 1, alors y = , il reste à vérifier que y ∈ E.
1−x
−x
Or 6 0, alors y ∈ E si et seulement si y = 0, ie; x = 0. Donc les éléments symétrisable de
1−x
cette loi c’est le seul élément e = 0. Maintenant ; cherchons les éléments réguliers de cette loi. Soit
x ∈ E, et y, z ∈ E tq x ∗ y = x ∗ z. On a ;
x∗y =x∗z =⇒ x + y − x × y = x + z − x × z
=⇒ y − x × y = z − x × z
=⇒ y(1 − x) = z(1 − x)
=⇒ y = z, si x 6= 1
Alors x est régulier si x 6= 1; c’est à dire les élément réguliers sont E\{1}.
Exercice 5 :
1. On a x et y sont idempotent et commutent, donc (x ∗ y) ∗ (x ∗ y) = x ∗ y ∗ x ∗ y = x ∗ x ∗ y ∗ y =
(x ∗ x) ∗ (y ∗ y) = x ∗ y, ce qui dit que x ∗ y est aussi idempotent.
2. On a x−1 ∗ x−1 = (x ∗ x)−1 = x−1 , car x est idempotent, d’où x−1 est idempotent.
Exercice 6 :
1. On a ; ∀ x ∈ G : x2 = e ⇐⇒ x = x−1 , alors ∀ x, y ∈ G; (x ∗ y)2 = e =⇒ x ∗ y = (x ∗ y)−1 = y −1 ∗ x−1 ,
donc x ∗ y = y ∗ x. D’où G est commutatif.
2. H = {an | n ∈ Z} est un sous groupe de (G, ∗); en effet : ici H =< a >, et il est facile de vérifier que
c’est un sous groupe.
3. On montre que G = G0 ∪ G00 =⇒ G = G0 ou G = G00 . D’abord on montre l’équivalence suivante :
=⇒ (x = y ou y = ax) et (y = z ou z = ay)
(x = y et y = z) ou (x = y et z = ay)
=⇒
ou (y = ax et y = z) ou (y = ax et z = ay)
=⇒ (x = z ou z = ax) ou (z = ax ou z = x)
=⇒ (x = z ou z = ax)
[
D’où, R est une relation d’équivalence sur G. Posons Ax = x̄ = {x, ax}, donc G = Ax , ce qui entraine
x∈E
[
|G| = |Ax | = 2 × |E| = 2 × |G/R|. Donc |G| est pair.
x∈E
4/5
Exercice 7 :
i2π i4π
1. Vous savez que l’équation z 3 = 1 admet 3 solutions dans C, à savoir ; z0 = 1, z1 = e 3 , et z2 = e 3 ,
i2π i4π
∗
donc U = {1, e 3 , e 3 }. On montre, alors que (U, ×) est un sous groupe de (C , ×), on a ;
i) 1 ∈ U.
ii) Soient z, z 0 ∈ U. Or (z × z 0 )3 = z 3 × z 03 = 1 × 1 = 1, alors z × z 0 ∈ U. Donc U est stable par ” × ”.
1 1 4π 2π
iii) Soit z ∈ U. Or ( )3 = 3 = 1, alors z −1 ∈ U, (voir que ≡ − [2π], donc z1−1 = z2 , et z2−1 = z1 ).
z z 3 3
Donc (U, ×) est un sous groupe fini de groupe (C∗ , ×).
i2π i4π i2(n−1)π
2. De la même manière on montre que U = {1, e n , e n , . . . , e n } contient n éléments, et aussi c’est
un sous groupe de (C∗ , ×).
Exercice 8 :
1. On montre que ; HK est un sous groupe de G ⇐⇒ HK = KH.
=⇒); supposons que HK est un sous groupe, d’abord KH ⊂ HK; en effet :
on a; e ∈ H donc ∀ k ∈ K; e ∗ k ∈ HK =⇒ k ∈ HK =⇒ K ⊂ HK
on a; e ∈ K donc ∀ h ∈ H; h ∗ e ∈ HK =⇒ h ∈ HK =⇒ H ⊂ HK
Puisque HK est un sous groupe, alors ∀ k ∈ K, ∀ h ∈ H : k ∗ h ∈ HK, d’où KH ⊂ HK.
Maintenant montrons que HK ⊂ KH. Soit x ∈ HK, or HK est un sous groupe, alors x−1 ∈ HK,
donc ∃ h ∈ H, k ∈ K tq x−1 = h ∗ k, ce qui donne x = (h ∗ k)−1 = k −1 ∗ h−1 = k 0 ∗ h0 ∈ KH; avec
k 0 = k −1 et h0 = h−1 , donc HK ⊂ KH, d’où l’égalité HK = KH.
⇐=); supposons que HK = KH, et on montre que HK est un sous groupe de G. On a ;
i) e ∈ HK, car e = e ∗ e.
ii) Soit x, y ∈ HK. Alors ∃ h1 , h2 ∈ H et ∃ k1 , k2 ∈ K tq x = h1 ∗ k1 et y = h2 ∗ k2 , donc
x ∗ y −1 = h1 ∗ k1 ∗ k2−1 ∗ h−1 0 −1 0 −1
2 = h1 ∗ k ∗ h2 , avec k = k1 ∗ k2 .
Puisque k 0 ∗ h−1
2 ∈ HK, (car KH = HK), alors ∃ h0 ∈ H et ∃ k ∈ K tq k 0 ∗ h−12 = h0 ∗ k, enfin
−1 0 0 −1
x ∗ y = h1 ∗ h ∗ k = h ∗ k, avec h = h1 ∗ h , donc x ∗ y ∈ HK, ce qui montre que HK est un sous
groupe de (G, ∗).
2. Considérons l’application ;
f : H × K −→ HK
(h, k) 7−→ h ∗ k
Il est clair que f est surjective. Soit Rf la relation associée à f ; c’est à dire (h, k)Rf (h0 , k 0 ) ⇐⇒ f (h, k) =
f (h0 , k 0 ), ie; h ∗ k = h0 ∗ k 0 . La relation Rf est une relation d’équivalence, donc on peut décomposer f par
le diagramme suivant :
H ×K
f
/ HK
O
s i
f¯
(H × K)/Rf / f (H × K) = HK
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