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Réaliser Par : Encadré par :

 Mohamed Tahiri
 Zakaria Touali  Amrani Driss
 Abdessamad Essadigui
 Abdelaziz Es-saady
01 ℤ

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07

Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers relatifs tels que 𝑏 ≠ 0 ; on dit que


l’entier relatif 𝑏 divise 𝑎 s’il existe un entier relatif 𝑘 tel que
𝒂 = 𝒌𝒃 ; on écrit : 𝒃|𝒂. On dit que 𝑎 est divisible par 𝑏 ou 𝑎 est
un multiple de b

Est-ce que Le nombre -6 divise -42 ?


OUI Le nombre -6 divise -42 car : -42= 7x(-6)
Est-ce que Le nombre 7 divise 38 ?
NON car : il n'existe aucun entier relatif K tel que : 38 =7 K

Soient 𝑎 un entier non nuls et 𝑏 entier relatif non nul ; lorsque b


ne divise pas a, le plus grand commun diviseur des entiers a et b
est égal au dernier reste non nul obtenu grâce à l’algorithme
d’Euclide.
on considère deux entiers a ∈Z* et b ∈N*

 On fait la division euclidienne de a par b : a = bq1 + r1 avec 0 ≤ r1 < b1


o Si r1 = 0 , on arrête l’algorithme déduisant que : a ∧ b = b
o Si r1 ≠ 0, on continue.
 On fait la division euclidienne de b par r1 : b = r1q2 + r2 avec 0 ≤ r2 < r1
o Si r2 = 0 , on arrête l’algorithme déduisant que : a ∧ b = b
o Si r2 ≠ 0, on continue.
 Etc.
Calculons 311 ∧ 13 ?

311 = 13 x 23 + 12

13 = 12 x 1 +1 0 ≤ 1 < 12

12 = 1 x 12 + 0
311 ∧ 13 = 1
Considérons 𝑎 et 𝑏 deux entiers relatifs tels que 𝑏 ≠ 0 ils existent un
entiers relatif 𝑞 et un entier naturel 𝑟 tels que : 𝑎 = 𝑏𝑞 + 𝑟 où 0 ≤ 𝑟 < |𝑏|
L’entier 𝑎 s’appelle : Le dividende
 L’entier 𝑏 s’appelle : Le diviseur
 L’entier 𝑞 s’appelle : Le quotient
 L’entier 𝑟 s’appelle : Le reste

1- Quelle est La divisons euclidienne de 75 par 8 ?

75=9×8+ 3 et 0≤ 3<8
2- Quelle est la divisons euclidienne de 25 par 3

Ne présente pas la division euclidienne de 25 par 3 car : r=4 > b=3.


Soient 𝑎 et 𝑏 deux entiers relatifs ; et 𝑛 un entier naturel non nul. on dit
que : 𝒂 est congrue à 𝒃 modulo 𝒏 si 𝑛|(a− b). On écrit : 𝒂 ≡ 𝒃 [n]

247 ≡ 7[15] car 15 /247-7

Soit n et m deux entiers naturels non nuls et (a,b,c,d) ∈ ℤ . Alors :


1. 𝒂 ≡ 𝒃 [n] et b ≡ c [n] alors a ≡ c [n]
2. Si 𝒂 ≡ 𝒃 [n] et c ≡ d [n] alors a + c ≡ b + d [n] et a × c ≡ b × d [n]
3. Si 𝒂 ≡ 𝒃 [n] et k ∈ ℤ alors k × 𝒂 ≡ k × b [n]
4. Si 𝒂 ≡ 𝒃 [n] et p ∈ ℤ alors 𝒂ᴾ ≡ bᴾ [n] .
5. 𝒂 ≡ 0 [n] et 𝒂 ≡ 0 [m] et m ∧ n= 1 => 𝒂 ≡ 0 [m × n] .
𝟐𝐧 𝟒𝐧𝟐
Soit n∈N* , on pose a = 2 × 𝟕 + 3 × 𝟓 – 5, O𝐧 𝐚 𝟕 ≡ 𝟏 𝟑 𝐞𝐭 𝟓 ≡ 𝟐 𝟑
montrer que 24 | a . 𝟕𝟐 ≡ 𝟏 𝟑 𝐞𝐭 𝟓𝟐 ≡ 𝟏 𝟑
On a 𝟕 ≡ −𝟏 𝟖 𝐞𝐭 𝟓 ≡ −𝟑 𝟖 𝟐𝐧 𝟒𝐧𝟐
2×𝟕 ≡ 𝟐 𝟑 𝐞𝐭 𝟑×𝟓 ≡𝟑𝟑
𝟕𝟐 ≡ 𝟏 𝟖 𝐞𝐭 𝟓𝟐 ≡ 𝟏 𝟖
𝟐𝐧 𝟒𝐧𝟐
𝟐𝐧
2×𝟕 ≡ 𝟐 𝟖 𝐞𝐭 𝟑×𝟓 𝟒𝐧𝟐
≡𝟑𝟖 2×𝟕 + 𝟑×𝟓 −𝟓≡𝟑+𝟐−𝟓 𝟑
𝟐𝐧 𝟒𝐧𝟐 ≡𝟎𝟑
2×𝟕 + 𝟑×𝟓 −𝟓≡𝟑+𝟐−𝟓 𝟖
≡𝟎𝟖
donc 𝐚 ≡ 𝟎 𝟖 donc 𝐚 ≡ 𝟎 𝟑

On a : 𝐚 ≡ 𝟎 𝟖 et 𝐚 ≡ 𝟎 𝟑 et 8 ∧ 3=1
D’après la propriété 5 on a :
𝐚 ≡ 𝟎 𝟖×𝟑
≡ 𝟎 𝟐𝟒
Donc 24 | a .
Considérons a=47 et b=14
1 - Utilisons l’algorithme d’Euclide, montrer que : PGCD( a, b)=1
2 – Montrer qu’il existe un couple (u, v) de ℤ² tel que :
47u + 14v = 1 .
1 - Utilisons l’algorithme 2 – On a :
d’Euclide : 1=5-4×1
On a a=47 et b=14 = 5 – (14 – 5×2)
47 = 14 × 3 + 5 = 5 × 3 -14
14 = 5 × 2 + 4 = ( 47 -14 ×3 ) × 3 -14
5=4 ×1+1 = 47 × 3 + 14 × (-10)
4=4×1+0
Alors u = 3 et v = - 10
Alors PGCD ( a, b ) = 1
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls .
Alors : a ∧ b =1 ⟺[ (∃( U , V ) ∈ ℤ²) ]

1- soit a = n et b = n + 1 déterminer les coefficients U et V

Calculer le PGCD( a , b)
n ∧ n+1 =1
D'après la théorème de Bézout on a :
on conclus que U= -1 et V=1 car (-1 × n + 1 × (n +1 ) = 1)
Soit a , b et c trois entiers relatifs tel que : a= 4 , b=3 et c=8
1 – montrer que a | bc
2 – calculer PGCD(a ,b)
3 – D’après 1 et 2 , que peut on conclus ?
𝒃𝒄 𝟐𝟒
1 – Soit k ∈ ℤ , bc = ak => k = = = 𝟔∈ ℤ
𝒂 𝟒
Donc a|bc
2 – a ∧ b = 4 ∧ 3 = 1 ( car a et b premiers entre eux)
3 – d’après les questions 1 et 2 , On a a ∧ b=1 et a|bc, donc a|c.
Soit a ,b et c trois entiers relatifs non nuls si
a divise bc (a| bc)
a ∧ b =1
=> a divise c (a|c)

Dans la théorème de Gauss la condition a ∧ b = 1 est nécessaire .


Par exemple 12|9×8 mais 12 ne divise ni 8 ni 9 .
On a 3|45 car 45 = 3×15
et 3 | 5 × 9 , 3∧5=1
Donc d’après la théorème de Gauss 3 | 9 .

Exemple 2 :
Soit n entier relatifs non nuls .
utilisons la théorème de Gauss , montrer que 2|n²+n .
On a n²+n = n(n+1) est toujours pair (par disjonction des cas),
Donc 2|n(n+1) et ( 2 ∧ n+1 = 1 ou 2 ∧ n = 1 ), on déduit que 2|n
ou 2|n+1.
Propriété :
L’équation ax + by = c
Considérons l’équation ax+ by = c (E) où a,b, c de Z.
1. L’équation (E) possède des solutions x , y ∈ Z si et seulement si pgcd(a,b)|c.
2. Si pgcd(a,b)|c alors il existe même une infinité de solutions entières et elles sont
exactement les
(x, y) = (x0 +αk, y0 +βk) avec x0, y0,α,β ∈ Z
fixés et k parcourant Z.
1 ) Trouver les solutions entières de 161x+368y = 115 (E)
a) Première étape. Y a-t’il de solutions ?
b) Deuxième étape. Trouver une solution particulière ?
c) Troisième étape. Recherche de toutes les solutions
1 ) Trouver les solutions entières de 161x+368y = 115 (E)
a) Première étape. Y a-t’il de solutions ?
368 = 161 × 2 + 46
161 = 46 × 3 + 23
46 = 23 × 2 + 0

Donc pgcd(368,161) = 23.

Comme 115 = 5×23 alors : pgcd(368,161)|115.


23 = 161 − 3 ×46
23 = 161 + (368−2×161) × (−3)
= 161×7 + 368×(−3)
donc 161 ×7 +368 ×(−3) = 23.
on obtient : 161 × 35 + 368 × (−15) = 115
Ainsi ( x0, y0 ) = ( 35 , −15 ) est une solution particulière de (E).
Ainsi
7|-16(y− y0), or pgcd(7,-16) = 1
donc d’aprés de Gauss de Gauss 7|y− y0.
Soit x , y ∈ Z une solution de (E).
Il existe donc k ∈ Z tel que y− y0 =7×k.
Nous savons que (x0, y0) est aussi solution. Ainsi : Repartant de l’équation (∗) : 7(x−x0) = −16(y− y0)
161x+368y = 115 On obtient 7(x − x0) = −16× 7× k.
et D’où x − x0 = −16k

161x0 +368y0 = 115


Nous avons donc
161 × (x− x0)+ 368 × (y− y0) = 0
(x, y) = (x0 − 16k, y0 + 7k).
⇒ 23× 7× (x− x0)+ 23× 16× (y− y0) = 0
(x, y) = (35− 16k,−15+ 7k), k parcourant Z
⇒ 7(x− x0) = −16 (y− y0) (∗)

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