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Devoir N2 d’algebre

Toe Mariane GARFAOUI Chaima MARCHICH Samya


January 2024

1 Exercice 1
1-)Montrons que ∥.∥m,n est bien définie et qu’elle représente une norme
sur Mm,n (K) Nous devons vérifier 3 propriétés

-Positivité
On a A une matrice de taille m,n ∥A.0∥mn = ∥0∥mn 0 Vecteur nul dans Kn
⇒ ∥A.0∥m,n = 0 et on a c > 0 ∀ vecteur non nul ∈ Kn

∥A.x∥mn
∥A.x∥mn = ≥0
∥x∥n
alors positive.
-Homogénéité absolue
Soit A matrice de taille m.n et λ ∈ Kn / ; x ≠ 0 dans Kn ∥λAx∥mn =
∥x∥ = sup ∥x∥x ≠ 0
sup ∥x∥n≠0 . ∥λAx∥

= lλl. ∥A∥m,n

Donc ∥.∥m,n est absolument homogène .


-Inégalité triangulaire
Soit A et B deux matrices m.n ; x ≠ 0 dans Kn
On a
∥A.x + B.x∥n ≤ ∥A.x∥m + ∥B.x∥m
On suppose que ∥x∥n ≠ 0

A.x + B.xn ∥A.x∥ ∥B.x∥m


≤ +
A.x + B.xn ∥x∥m ∥x∥n

1
On prend le sup de tous les x non nuls

∥A + B∥m,n ≤ ∥A∥n,m + ∥B∥m,n

2-)Soit A ∈ Mn,m (K) et x ∈ Kn

∥A.x∥m
∥A∥m,n = sup ∥x∥x≠0
∥x∥n
C’est a dire x ≠ 0dansKn
∥Ax∥m
∥A∥m,n ≥
∥x∥n

⇒ ∥Ax∥m ≤ ∥A∥m,n ∥x∥n


∀x ∈ Kn
Puis on suppose que A ∈ Mm,p (ℸn ) et B ∈ Mp,n (ℸn )x ∈ ℸn

∥AB.x∥m ≤ ∥AB∥m,n ∥x∥n

= ∥A∥m,p ∥B.x′ ∥p ≤ ∥A∥n,p ∥B∥p,n ∥x′ ∥n


On remplace x par x’

∥A∥m,p ∥B∥p,n . ∥x∥n ≤ ∥A∥m,p ∥B∥p,n ∥x∥n

3) Soit λ valeur p de AB ou A ∈ Mm,n (K)B ∈ Mm,n (K) On considere


x = Bv ∈ K N alors A(Bv) = Ax = λv

∥λv∥m = ∥Ax∥m ≤ ∥A∥m,n ∥x∥m

cad :
∣λ∣ ∥v∥m ≤ ∥A∥m,n ∥Bv∥m
Sachant que ∥v∥m ≠ 0 : ∣λ∣ ≤ ∥A∥m,n ∥B∥n,m

4)

σmax (A) = max(sp(A))

2
U unitaire → ∥U ∥p,p = 1
U ∗U = I
sup∥U ∥
∥U ∥pp = ∥x∥ p
p
= σ√m ax(U ) √
= max(sp(A)) ∥A∗ ∥n,m = σmax (A∗ ) = max(sp(A∗ A)) Si A unitaire
sp(A∗ A) = sp(AA∗ ) ∥A∗ ∥n,m = ∥A∥m,n = 1

∥A + B∥m,n ≤ ∥A∥n,m + ∥B∥m,n

= σmax (A + B) = σmax (A) + σmax (B)


→ ∥AC∥m,n ≤ ∥A∥m,n ∥C∥m,n
σ(AC) ≤ σmax (A)σmax (C)
5-)
(Ak )k≥0 ∈ Mn,m (K) limn→∞ ∥Ak − A∥m,n = 0

2 Exercice 2
1)On a an+3 par récurence tel que an+3 = 31 an+2 + 12 an+1 − 16 an−2 Conditions :
a0 = 2, a1 = 2, 2a2 = 1, a2 = 12 On peut calculer

a0 = 2

a1 = 2
1
a2 =
2
1 1 1
a3 = ∗ 2 + ∗ 2 − 2 =
3 2 3
6
a4 = −
6
23
a5 = −
36
On observe que la suite an converge vers 0 plus n augmente on peut donc
poser an = 0 tel que n → ∞ donc an→∞ → 0
2)

3
D’apres la question précédente, on a an→∞ = 0 et on a
1 1 1
an+3 = an+2 + an+1 − an − 2
3 2 6
On a an+2 etan+1 sont negligeables et 2 constante ainsi la suite an converge
vers la limite quand n → ∞ , la limite étant a → 2
3) On a d’apres la relation de récurrence
bn+3 = an bn+1 − an+1 bn tel que bn = 1, b1 = 21 D’apres la relation précédente
, on a an→∞ → 0
On suppose que am converge vers 0, alors on peut négliger an et an+1 Si
n tres grand donc on peut poser :

bn+3 = −an+1 bn

et vu que an converge vers 0 , alors la suite bn peut aussi converger vers 0.

3 Exercice 3
1) Raisonnons par l’absurde
On suppose que P est unique
On pose x = xj pour i ≠ j , alors on peut supposer qu’un polynome Q
∈ Rn [X] est écrit Q(x) = P (x) − P (xi )
Et vu que Q(xi ) = P (xi ) − P (xi ) = 0 tel que deg(Q) ≤ n etant donné que
n + 1 racines distinctes x0 , ..., xn
D’où la contradiction , alors xi ≠ xj , ∀i ≠ j
2) On donne B = 1, x, x2 , xn la base canonique de Rn [x]
On considere C = (1, 0, ..., 0), (0, 1, ..., 0), ..., (0, 0, ..., 1)deRn+1
2 n
⎛1 x0 x0 ... x0 ⎞
⎜1 x1 x1 ... x1
2 n

⎜ ⎟
⎜⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⎟
⎝1 xn x2 ... xn ⎠
n n

det(V ) = πi≤j (xj − xi )


donc det(v) ≠ 0 si et seulement si xi ≠ xj ∀i ≠ j qui est un polynome interpo-
lateur et unique
3-1)

4
Vérifions les 3 propriétés suivantes :
-Ponctualité définitive :
=< P, P > ∑nk=0 P (xk )2 ≥ 0
Le carré de chaque P (xk ) est positif , donc la somme des carrés est aussi
positive .
Et < P, P >= 0 ssi P (xk ) = 0∀k c’est a dire P est le polynome nul
-Ponctualité
n n
< P, Q >= ∑ P (xk )Q(xk ) = ∑ Q(xk )P (xk ) =< Q, P >
k=0 k=0

-Linéarité :
Soit P, Q, R ∈ Rn [x]etλ, µ ∈ R
< .,.> est linéaire donc :
n
< λP + µQ, R >= ∑ (λP + µQ)(xk )R(xk )
k=0

On simplifie
n n n
∑ (λP (xk ) + µQ(xk ))R(xk ) = λ ∑ P (xk )R(xk ) + µ ∑ (Q(xk )R(xk )
k=0 k=0 k=0

⇒< λP + µQ, R >= λ < P, R > +µ < Q, R >


<.,.> est donc linéaire.
3-2) Montrons l’homogénéité
On a lk (x) = ∏nj=0 , j ≠ K xk −xjj dans k ≠ j
x−x

m
< lk , lj >= ∑ lk (xi )li (xi )
i=0
m n
xi − xm n xi − xm
=∑∏ .∏
i=0 m=0 xk − xm m=0 xj − xm
=0
La somme est nulle car il y’a symétrie de produit des termes pour chaque
fraction de produit
⇒< lk , lj >= 0∀k ≠ j
On montre que < lk , lk >= 1 EN substituant j par k
(xi − xm )
n 2
< lk , lk >= ∑ (
i=0 (xk − xm ))

5
On obtient i = 1 quand m ≠ k
et i = 0 quand m = k
Donc < lk , lk >= 1 On démontre maintenant que tout polynome de degre
au plus n peut exprimée comme une combinaison linéaire : Soit P (x) ∈ Rn [x]
un polynome de degre au plus n . On utilise les formules de lagrange
n
P (λ) = ∑ P (xk )lk (x)
k=0

et donc lk (x)k=0 engendre Rn [x] ce qui veut dire lk (x)k=0 est une base
n n

orthonormée de Rn
3-3)
En utilisant le résultat de la question précédente
P (x) ∈ Rn [x]
n
P (x) = ∑ < P, lk > lk (x)
k=0

On Sait que lk (x) sont orthonomaux , alors =< P, lk > est le produit
scalaire < P, lk >donc P (xk ), on peut écrire P (x)
n
P (x) = ∑ P (xk )lk (x)
k=0

V associé a l’application dans les bases canonique de Rn [x] dans Rn+1


2
⎛1 x0 x0 ... xn0 ⎞
⎜1 x1 x21 ... xn1 ⎟
V =⎜ ⎟
⎜⋮ ⋮ ⋮ ⋱ ⋮ ⎟
⎝1 xn x2 ... xnn ⎠
n

det(V ) = ∏(xj − xi )∀k ≠ jetxj − x ∶ pouri ≠ j


i<j

4)
On utilise la méthode de Lagrange
Pour n+1 points (x0 , y0 ), (x1 , y1 ), ..., (xn , yn ), on pose :
n n
x n − xj
P (x) = ∑ yi ∏
i=0 j=0 xi − xj

6
Pour les points (1,-1), (2,0) (3,2), on donne

(x − 2)(X + 1)(X − 3) (x − 1)(X + 1)(X − 3) (x − 1)(X − 2)(X + 1)


P (x) = (−1) +(0). +(2).
(1 − 2)(1 + 1)(1 − 3) (2 − 1)(2 + 1)(2 − 3) (3 − 1)(3 − 2)(3 + 1)

1 3 3 2 3 1
x − x + +
6 2 2 2

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