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Ministere desMinistry of Higher


Enseignements SupérieursEducation
Université de MarouaUniversity of Maroua
Faculté des SciencesFaculty of Sciences

TPE DE MAT213 : ALGÈBRE DES MATRICES

GROUPE 01
0 NOM ET PRENOM MATRICULE POURCENTAGE
1 IDRISSOU DAMNA 22A0193FS 60%
2 IBRAHIM BOUKAR 22A1264FS 50%
3 KATANGSLA JOEL // //
4 KOPELGA FAKSOU MATHURIN 22A1199FS 60%
5 KOUMDÉ ALAFI 22A0722FS 60%
6 LAMALAMOU SOULOUKNGA 22A0432FS 50%
7 LIKAMATA BASILE 22A0771FS 40%
8 MBAIGUEDOUM OLIVIER 22A0667FS 60%
9 MASSAGUER DAVID DAVID 21A0653FS 50%
Encadré par : M.ISKAMLÉ BRUNO

TPEMAT213 Algèbre des matrices


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Exercice 1

1.Soit K un corps commutatif. Montrons que K[X] des polynômes à cœfficients dans K est principale.

Il s’agit de montrer que tout idéale de K[X] est principal.

Soit I un idéale de K[X] :


• Si I={0}, alors I=<0> est donc principale.
• Si I6= {0} ,alors soit A ∈ I tel que A soit de degré n le plus petit dans I et A6=0
- Soit P∈ I, en faisant la division euclidien de P par A,on obtient P=AQ+R avec Q,R ∈ K et degR<degA
On a R=P-AQ, par ailleurs A∈ I ,alors -AQ ∈I et comme P∈I,on déduit que R∈I Or
degR<degA et par hypothèse ,A est le degré le plus petit dans I et A6=0. Comme R∈I,
on déduit que R=0 c’est-à-dire P=AQ pour dire que P∈< A > On a montrer que ∀P ∈
I,P ∈< A >, c’est-à-dire I⊂< A > (1).
Par ailleur on sait que ∀ P ∈ <A> ,∃ Q∈K[X] tel que P=AQ comme A∈I, alors AQ ∈I car I est un idéal .
Donc P∈< I >, <A> ⊂ I (2)
A partir de (1) et (2), on déduit que I=<A>
Conclusion : Toute idéale de K[X] est principale .Donc K[X]est principale
2) Soit A un anneau unitaire .Notons A[X] l’algèbre des polynôme à cœfficients dans A et F( A,A) l’algèbre
des applications de A dans A.On considère l’application : A[X]−→F(A,A)

ϕ : P(X) −→ P=(X→P(X))
a)- Montrons que ϕ est un morphisme d’algèbres unitaires .
Il s’agit de vérifier l’existence des éléments neutres dans l’algèbre A[X] et F(A,A).
Pour montrer que ces algèbre sont unitaires ,puis de và c rrifier les conditions :
∀ P,Q ∈A[X] et λ ∈A;
ϕ(P+Q)=ϕ (P)+ϕ(Q) ϕ(λP)=λ ϕ (P); ϕ(P× Q)=ϕ(P)× ϕ(Q) et ϕ(1A)=ϕ(1F) avec 1A et 1F les éléments
neutres respectifs de Aet deF.
• Vérifions l’existence des éléments neutres.
On a :∀P ∈A[X] : P× 1=P=1× P , alors 1=1A est élément neutre de A[X], de même,∀ f ∈F(A,A) ,
f×1=f=1×f ,alors 1=1F est élément neutre de F. D’où les algèbres sont unitaires.
• Montrons que ϕ est un morphisme d’algèbre :
Soit P,Q ∈A[X] et λ ∈A On a :

∗ ϕ(P+Q)=P + Q=(X→(P+Q)(X))=X→P(X)+Q(X)=P+Q=ϕ(P)+ϕ(Q)
∗ ϕ(λP)=λP=(X→ (λ P)(X))=(X→ λ P(X))=λ P=λ ϕ(P)
∗ ϕ(P× Q)=P × Q=X→(P × Q)(X)=X→ P(X)Q(X)=P × Q=ϕ(P)× ϕ(Q).

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3

∗ ϕ(1A)=ϕ (1)=X→1=ϕ(1F) D’où ϕ est un morphisme d’algèbre unitaire. b)-

Montrons que ϕ est injective si A est un anneau intègre infini.

Supposons que A est un anneau intègre infini.


Vérrifions que ker ϕ=0A On a :
kerϕ={P∈A[X] tel que ϕ(P)=0F}.

ϕ(P)=0F ⇔ P=0(X) ⇔ X→ P(X)=0(X) ⇔ P(X)=0(X) ⇔,P=0A.


D’où ker ϕ={0A }. Donc ϕ
est injective.
c)- Montrons que ϕ n’est pas injective si A est un corps fini.

Supposons que A soit un corps fini.

Soit a∈A[X] avec a6=1 et P ∈A[X] tel que ϕ(P)6=0.


On a aP∈A[X] : ϕ(ap)=aϕ(p).
Supposons ϕ(ap)=ϕ(p), alors aϕ(p)=ϕ(p) c’est-à-dire (a-1)ϕ(p)=0.
comme A n’est pas intègre,on ne peut pas affirmer que a-1=0 c’est-à-dire a=1.
On a donc ϕ(ap)=ϕ(p) ap6=p car a6=1.
Donc ϕ n’est pas injective.
d)- En utilisant l’anneau de Boole ( P(E),∆,∩) les parties d’un ensemble infini E, montrons que si A est
infini sans être intègre,il n’y a aucune raison pour que ϕ soit injectif.
Soit A∈ P(E) tel que (A,∆,∩) soit un anneau unitaire.

Supposons que A soit infini sans être intègre.

Soit a∈A avec a6=1 et p∈A[X] tel que ϕ(p)6=0. On a : a∩p∈A[X] et


ϕ(a∩p)=a∩ ϕ(p).

Supposons ϕ(acapp)=ϕ(p), alors a∩ϕ(p)=ϕ(p).


C’est-à-dire ϕ(a∩p)=E∩ϕ(p) car l’élément neutre de ∩ est E. a∩ϕ(p)-E∩ϕ(p)=0, c’est-
à-dire (a-E)∩ϕ(p)=0.
Comme A n’est pas intègre , rien ne nous dit que a-E=0 c’est-à-dire que a=E.
Donc on a bien ϕ(a∩p)=ϕ(p) mais a∩p6=p.
Donc ϕ n’est pas injective.

Exercice 2

1)- Soit p ∈Z[x] de degré n et N le PGCD des nombres p(0),p(1),.....,p(n) Montrons que N

divise p(x) ∀x ∈Z.

Procà c dons par récurrence sur n ∈N.

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4

Soit Pn ∈Z[x] de degré n et N le PGCD de p(0),p(1),.....,p(n).

La proposition est "N divise Pn Pn=E(x).N ∀x∈Z.


Initialisation :
• Pour n=0, P0 est une constante où P0=a avec a∈Z c’est-à-dire p(x)=a c’est-à-dire P(0)=a.
Or N divise P(0) donc N divise a c’est-à-dire N divise P(x)
• Pour n=1;P1 est de degré 1 c’est-]‘a-dire p(x)=ax+b avec a,b∈Z
On a : p(0)=b comme N divise p(0), N divise b, de plus p(1)=a+b c’est-à-dire a=p(1)-b et comme N divise
p(1) et N divise b, alors N divise a donc N divise ax ∀ x∈ Z c’est-à-dire N divise ax+b c’est-à-dire N divise
p(x)
Hérédité : Supposons la proposition pour n fixé.
Montrons qu’elle l’est aussi pour n + 1.
Supposons que la proposition pour n + 1 est :"N divise Pn+1 c’est-à-dire Pn+1=k’(x)N ∀ x∈Z".

L’hypothèse dit que : " N divise Pn c’est-à-dire Pn=k(x)N ∀ x∈Z".


On a : (x) avec λ ∈Z.

D’après l’hypothèse de récurrence,Pn(x)=k(x)N avec k Z[x] c’est-à-dire :Pn+1(x)= λn+1xn+1+k(x)N
(1).
On a Pn+1(1)= λn+1+k(1)N qui est un multiple de N, car N est le PGCD(pn+1(0),pn(1)...) c’est-àdire λn+1=k(1)N-
Pn+1(1).
Comme N divise k(1)N et N divise Pn+1(1), alors N divise λn+1 c’est-à-dire N divise λn+1xn+1 car xn+1 ∈Z c’est-à-
dire λn+1xn+1=q(x)N avec q ∈Z[x].

Alors (1) devient Pn+1(x)=q(x)N+k(x)N c’est-à-dire Pn+1(x)=N(q(x)+k(x)) c’est-à-dire Pn+1(x)=k’N avec k’=q+k
∈Z car q,p∈Z c’est-à-dire N divise Pn+1 D’où la proposition est vrai pour n + 1.
En conclusion : La proposition est vrai pour tout n.
2. Soit A un anneau commutatif. Pour x∈A, on note (x) l’idéal engendré par x. Soit (a,b)∈A2.
a)- Montrons que si (a)+(b) est un idéal principal, il en est de même de (a)cap(b).
Supposons que (a)+(b) est un idéal principal , posons (a)+(b)=(d) ,d ∈A.
Rappel :

Dans un anneau A commutatif, pour a,b∈A et k∈A, on a :a=kb⇔ b divise a ⇔ (a)⊂(b) Comme (a)+
(b)=(d),alors tout élément de (d) s’écrit comme somme de deux élm´ents l’un dans (a) et l’autre dans (b).
On sait que les éléments de (a),(b),(d) sont de la forme a’a,b’b et d’d avec (a’,b’ d’) ∈A3. Ainsi, a’a+b’b
=d’d, prenons (a’,b’,d’)=(1A,0A,k) on obtient donc a=k(a)⊂(d)(1) de même ,prenons (a’,b’ d’ )=(0A,1A,k0) , k0
∈A.

On a :b=k’d c’est-à-dire d divise b qui d’après la propriété (b)⊂(d)(2)

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De (1) et (2), on obtient (a)∩(b)⊂(d) et d’après la proposition :(a)∩(b) est un idéal principal engendrà c
par un diviseur de d.
D’où la dà c monstration.
b)l’anneau Z[x] est-il principal? L’anneauZ[x]

n’est pas principal :

justification : Il suffit de prendre un idà c al dans Z[x] qui n’est pas principal

Prénons : l’idéal I=(2)+(X) avec X∈Z. Montrons que I n’est pas pricipale.
On a :
I={2P+XQ,P,Q ∈Z[X]}.
I=2Z[x]+XZ[x].
Procedons par contradiction :
Supposons que I est principal, alors I=AZ[x] avec A∈Z[x] c’est-à-dire I=(A) on a donc (2)⊂(A) et

(X)⊂(A) ainsi A divise 2 et A divise X c’est-à-dire ∃P,Q∈Z(des constantes) tel que 2=AP et X=AQ

A ±
l’égalité 2=APcar P est constant et l’égalité A=AQ ∀X∈ Z ⇒1=AQ(1)⇒
 = 2, 1

.
Donc A=1 alors I=Z=2P+XQ alors 1=2P+XQ car 1∈Z=I.

Pour X=0 on a 1=2P(0) avec P(0)∈Z ce qui est impossible car P(0)∈Z(absurde).Donc il n’est pas principal,

d’où Z[X] n’est pas principal.

3)Soit P∈ Q[X] et λ ∈C une racine de P de multiplicité m. On suppose que m .Montrons que λ ∈Q.
Comme λ ∈C est une racine de P∈Q[X] alors P(X)= .
Par ailleurs, .
Alors P(x)= .
Comme P(X) ∈Q alors ∀i∈ {0,......,m}, .
Donc (−λ)m−i ∈Q c’est-à-dire (-λ) ∈Q c’est-à-dire λ ∈Q d’où λ ∈Q.

2)Soit ϕ :Mn(C) −→ C non constante telle que ∀X,Y;ϕ(X) ϕ(Y)=$(XY ). a)Montrons que X est inversible si et
seulement si ϕ(X)6=0.
⇒ Supposons que X inversible : Alors ∃ Y ∈ Mn(C tel que XY=YX=In.On veut montrer que ϕ(X)6=0.
Procédons par contraposé :
On suppose ϕ(X)=0 Soit Z∈ Mn (C).

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On aϕ(z)=ϕ(Z.In)=ϕ(ZYX)=ϕ((ZY)X)=ϕ(ZY)ϕ(X) or ϕ(X)=0 alors ∀Z∈ Mn(C) :ϕ(Z)=0 ce qui implique que ϕ


est une constante : contradiction :Puisque par définition de ϕ,ϕ est non constante.
Donc ϕ(X)6=0.
⇐ Supposons maintenant que ϕ(X)6=0 et montrons que X est inversible.
On sait que toute eĺément non nul de C est inversible.

On a ϕ(X) ∈C est inversible puisque ϕ(X)6=0 c’est-à-dire ∃ δ ∈C tel que ϕ(X).δ=1.


Posonsy=ϕ−1(δ) alors ϕ(X).ϕ(Y)=1=ϕ(In) c’est-à-dire ϕ(XY)=ϕ(In) c’est-à-dire XY=In de même
YX=In.
D’où X est inversible d’inverse Y.
b)On suppose de plus que ϕ(X) s’exprime comme polynôme homogène de degré 2 de cœfficient de X.
Montrons que n=2 et ϕ(X)=detX

Exercice 3
 
1 2 −2
 
Déterminons le polynôme minimal de chacune des matrices suivantes M1= 2 1 −2  et

 
2 2 −3

 
3 08
M2= 3 −1 6 .
 
−2 0 −5
Déterminons d’abord le polynôme caractéristique de M1 on a :

.
Donc le polynôme caractéristique est χM1λ = (1 − λ)(λ + 1) . 2

M1 admet donc deux valeurs propres 1 et -1.


On cherche les espaces propre associés aux valeurs propres.
x Donc on a : pour λ1=1
  
Soit X y  ∈R3/M1XX=X.
z

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1 2 −2 x x x + 2y − 2z = x ∈


Soit X(x,y,z) R3 tel que

 M1X=-X Alors on a :

2 1 −2 y=y 2x + y − 2z = y   


 1 2 −2 x −x
    
2 2 −3 z z
 2 1 −2 y=−y
 2x + 2y − 3z = z
  

2 2 −3 z −z
y = z x = z
 
z = z x + 2y − 2z = −x
2y − 2z = 0
 x z 1
Donc y=z=z1. 2x + y − 2z = −y
 z z 1 2z = 0
  
1  2x + 2y − 3z = −z 2x
+ 2y − 2z = 0 
E1=De~1 1E.
 2y − 2z = 0
1
2x − 2z = 0
Pour λ2=-1

 2x + 2y − 2z = 0
Nous remarquons que toutes les 3 équations sont identique donc on a :

x −y + z −1 1
Donc y= y =y 1 +z0.
    z z
0 1 Donc

.
Donc la matrice M1 est diagonalisable de spectre 1 et -1 par conséquentson son polynôme minimal est
P(λ)=(λ − 1)(λ + 1)
 
3 8
M2= 3 0 6 
 −1 
−2 0 −5
Detérminons le polynôme caractéristique XM2(λ)=det(M2-λI3)

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Donc XM2(λ)=(λ + 1)3


La seule valeur propre de M2 est -I3,M2 n’est pas diagonalisable et son polynôme minimal ne peut être que
(λ + 1)3 ou (λ + 1)2
Vérifions dans les deux cas suivantes
     
3 0 8 1 0 4 8 4 8 00
  0 0.

Posons P(λ)=M2+I3  3 −1 6 + 0 0= 3 0 6   3 0 6 =0 0

  1  0  0  0 0
−2 0 −5 00 1 −2 0 −4 −20 −4 00
Donc le polynôme minimal de M2 est (λ + 1)2
2)Soit M une matrice r’eelle de taille n vérifiant M2-4In=3M
Montrons que M est de déterminant strictement positif

On a :M3-4In=3M
⇒ M3-3M-4In=0

Donc detM=4>0
3) Soit n≥1 (n∈N et A∈ Mn(R)
a) Montrons que si A2+A+In=0,alors n est pair
Soit P(X)=X2+X+1.

∆ <0 ⇒ ∆=(i 3)2

Donc
Ainsi les valeurs propres de A sur C,qui sont parmi les racines de tout polynome annulateur sont X1 et
X2.Donc A n’admet pas de valeur propres rà c elles dans R.Son polynome caractà c ristique qui est de
degré n n’admet pas de racines sur R. Ceci n’est possible que si n est pair (Tout polynome de degré impair
s’annule au moins une fois d’apres le thà c orème des valeurs intermà c diaire et l’etude des limites en
±∞).
b)On suppose que A3+A2+A=0.Montrons que le rang de A est pair
Posons ou
P(X)=X3+X2+X=0

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.
X(X-j)(X-j2).
Ce polynôme annule la matrice A. Ce polynome etant scindà c à racine simple dans C, donc la matrice A
est diagonalisable dans Mn(C.De plus les valeurs propres de A⊆ {0,j,j2 }.

Or A est une matrice réelle ,les Sp... j et j2 ont même multiplicité p∈N.La diagonalisation complexe de A
comporte alors P nombre j et p nombre j2 sur la diagonale.Les éventuel autres cœfficients diagonaux
étant nul.
La matrice A est alors de même rang pour cette matrice diagonale c’est-à-dire 2p.
4)Soient ε un espace vectoriel réel et f une application de ε. Montrons qu’il existe toujours un polynôme
annulateur de f (autre que le polynôme nul).Puis justifions notre reponse.
On sait qu’on a un polynôme annulateur non nul lorsque ε est de dimension fini.Si ε est de dimension
fini,ce n’est plus nécessairement le cas.Considérons par exemple ε=R[X] et f une application de ε défini
par f(A)=XA.Alors f n’admet pas de polynôme annulateur autre que le polynôme nul.En effet,soit
P(X)=akXk+....+a0 un polynôme, alors pf(1)=akfk(1)+.......a1f(1)+a0Id(1)=akXk+a1+a0
qui est différent de 0 si P6=0.
D’où P(f)6=0 si P6=0

On considère Exercice 4
   0   
−9 −10 −20 1 1 −1 −2 −1 2
A= 4 5 8  B= 0 2   11
0  C= −15 
   −6 11
2 2 5 −1  
1 −14 −6
1) Diagonalisons A.
Cherchons le polynôme caractéristique de A
On a

λI3= 4 5 − λ 8 
 
2 2 5

En posant χA(λ)=0,les valeurs propres sont λ1 = 1 et λ2=-1.

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Sp(A)={-1,1}
Déterminons les sous espaces propres associés.


Eλ2=X(x,y,z) ∈R3 tel que AX=-X

−5x − 10y − 20z = −x 

On a AX=-X ⇒ 4x + 5y + 8z = −y . AX=-X⇒ 2x + 3y + 4z = 0 y-2z=0, y=2z

 
 2x + 2y + 5z = −z  x + y + 3z = 0
4x+10z+10z=0 ⇒ x=-5z.
Alors Eλ2=X(x,y,z) ∈R3/y-2z=0 et x=-5z.
    x −5z
−5
Soit Vy ∈ Eλ2,alors V 2z  ⇒V=y 2 
    
 
−5
→−
 
Eλ2 est engendré par e3  2  Eλ2=
 
1
z z 1

λ
On a :et de plus le polynôme caractéristique est sindé, donc la matrice

A est diagonalisable ou encore χA(λ) est sindé et de plus


dim Eλ1+dimEλ2=3=dimE ,Alors A est diagonalisable.
 
−1 −1 −5
 
Puisque la matrice A est diagonalisable ,le matrice de passage P est P=  1 0 2  et est in-
 
−9x − 10y −
−9 −10 −10 x x
20z
Eλ1= X(x,y,z)t ∈R3/ AX=λ1 X On a :AX=X ⇒  4 5 8  y=y.⇒
4x + 5y + 8z = y
 
2 2 5 z z 
 2x + 2y + 5z = z
 

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0 1 1
versible.
On a :
   
−2 −1 1 −2 −3 −4
   
P −1=detP1 com(P)t or (com(P))t= −3 −1 1  cof(P)t= −1 −1 −3  et det(P)=-1(-2)-2(-1)+(-
   
−4 −3 2 1 1 2
5)=2+2-5=-1

Alors

 
2 3 4
P −1= 1 1 3 
 
−1 −1 −2

 
La matrice diagonale est D= 0 1 0 =P −1AP
 
0 0 −1
    
−9 −10 −20 −1 −2 −5 1 0 0 2 3 4
Et A=PDP −1 est ainsi on aura :  4 5 8 = 1 0 2 0 1 0  1 1 3 
    2 2 5 0 1 1 0
0 −1 −1 −1 −2 Résolvons dans M3(R) l’équation X =B
2

Diagonalisons au préalable B
On a :
0
λI3= 0 1 − λ 0 
 

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Les valeurs propres sont :


λ = 0
λ=1 Sp2(B)={0,1,2}.

λ = 2

∗ Sous-espaces propres
 x x
 
Eλ1= X y ∈R3/ BX=λ1X = X y  ∈R3/ BX=0
 z z
On a :
 
1 0 −1 x 0

BX=0 ⇒  0 1 0  y=0.
      −1 2 1
z 0

x − z = 0 x = z y = 0 ⇒


 −x + 2y + z = 0 y = 0
  x z 1
Soit U y ∈ Eλ1,alors U=0 =z0
  z z 1

1
E
D 
Ainsi Eλ1= e~1 0 .

1
x
n o
 
Par suite Eλ2 = X y  ∈R3/ BX=λ2X .
z
x
Eλ2=X y ∈R3/ BX=X .
z
 
x − z = x z = 0

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13

On a : BX=X ⇒ y = y ⇒y=y

 
 −x + 2y + z = z  x = 2y
     x 2y
2
Soit V y ∈ ,alors U= y  =y1.
   z 0
0

2
E
D 
Ainsi Eλ2= ~e2 1 .

0
x
 
Puis Eλ3= X y  ∈R3/ BX=λ3X .
z
x
Eλ3= X y ∈R3/ BX=2X .
z
On a :
 
x − z = 2x 

BX=2X ⇒  y = 2y  ⇒ x = −z
 
y = 0
−x + 2y + z = 2z
  x −1
Soit wy ∈ Eλ3,alors w= 0 
  z 1

Ainsi .

dimλ1 = mul(λ1) = 1

Comme le polynôme caractéristique de B est scindé et que de plus dimλ2 = mul(λ2) = 1 .


 dimλ3 = mul(λ3) = 1
Alors B est diagonalisable.
 
1 2 −1

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14

 
P= 0 1 0  est inversible d’inverse :
 

 
avec com(P)= −2 2 2 .
 
1 0 1
Le déterminant de P est donc :

Cherchons la matrice diagonale D on a B=PDP −1


⇒ Cherchons la matrice diagonale D

On a :B=PD

D= .
D=0 1 0.
 
0 0 2
Ainsi B peut s’écrire PDP −1.
Résolvons l’équation X2=B.
Posons N=P −1XP avec la matrice de passage.
Alors X=PNP −1 ⇒ X2=PN2 P −1.
On a :
X2=B ⇒ PN2 P −1 =PDP −1.
En multipliant à gauche par P −1 et à droite par P, on obtient :
N2=D et de plus on a DN=ND.
Donc une solution commute avec B.
N2=D,alors la matrice N est nécessairement diagonale.

x 0 0 x2 0 0

Soit N=0 y 0 alors N2= 0 y2 0 


   

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15

Ainsi les 04 solutions de N2=D sont donc : .

.

XX12 == PNPN12PP −−11

Et les quatres solutions de l’équation N2=B dans M3(R) sont : .

XX34 == PNPN34PP −−11

2)- Montrons que C est R-trigonalisable puis trigonalisable.


∗ Polynôme caractéristique de C On

a:

On a χC(λ)=-(λ − 1)3 est scindé sur R, alors la matrice C est R-trigonalisable.


La valeur propre de χC(λ) est 1.

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16

La matrice C n’est donc pas diagonalisable car on a une seule valeur propre et sa diagonalisation n’est pas
semblable aux autres cas.
Posons une matrice annexe B=C-λI3 c’est-à-dire B=C-I3.
D’après Cayley-Hamilton, χC(C)=0 ce qui donne (C − I3)3=0 ⇒ B3=0.
 
−3 −1 2
 
B=C-I3= −15 −7 11 .
 
−14 −6 10
Vérifions que B2 ne s’annule pas.
On a :
  
−3 −1 2 −3 −1 2
B2 −15 −7 11 −15 −7 11.
  
−14 −6 10 −14 −6 10
 
−4 −2 6
B2= 5 −2 3.
 
−8 −4 6
Donc B 6=0. 2

Posons A=mat(f) et B=mat(g), f et g étant des endomorphismes.


Comme B2 6=0 ,∃ U3 /g2(U3) 6=0.

1 
U U
Prenons U3=0 et Posonsavec U2 = g(U3) 6=0

0
et U1 = g(U2) 6=0.
Montrons que U1,U2 et U3 sont libres .
Soit (α,β,δ) ∈R3/αU1+βU2+δU3=0.On a :
αg2(U1)+βg2(U2)+δg2(U3)=0 (en composant par g2).

U1 = g2(U3) = g4(U3) = 0

Or .

g2(U2) = g3(U3) = 0 D’où

il ne reste que δg2(U3)=0.

Or par hypothèse g2(U3) 6=0.

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17

On a à présent. αg(U1)+βg(U2)=0
car a=0.

Or .
Il ne reste que βg(U2)=0 ⇒ β=0.
Il nous reste que αU1=0 et comme U1 6=0,alors α=0.

α = 0

Comme αU1+βU2+δU3=0 ⇒ β = 0 .

δ = 0

Alors la famille (U1,U2,U3) est libre ,alors (U1,U2,U3) forme une base dans R3.
On a la matrice de B dans la base (U1,U2,U3)) suivante :

B= .

Or B=C-
C=0 0 1 + 0 1 0 .
  
 0  0 
0
0 0 1
 
1 0
C=0 1 
1 =T.
 1 
0
0 1
Ainsi C=PTP −1 avec T une matrice triangulaire supérieure et P la matrice de passage dans la base
canonique à la base (U1,U2,U3).
3)C vérifie Cayley-Hamilton.
Déduisons d’une façon plus simple le calcul de Cp,p∈N
D’après la question précédente,C est trigonalisable et peut s’écrire.
C=PTP −1, alors Cp=(PTP −1)p.

.
Donc C =PT P .
p p −1

4)Soit E un R-ev .Décrivons l’endomorphisme.


Soit U ∈ ςR(E) vérifiant 3U-U2=2IdE.
On a :3U-U2=2IdE ⇒ 3U-U2=2IdE =0.
En terme de polynôme,on a :

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3X-X2-2=0 ⇒-X2+3X-2=0.

.
Ainsi U est l’endomorphisme dont le polynôme caractéristique est -X2+3X-2=0 et dont les valeurs propres
sont 1 et 2 ,On a SpR(U)={1,2}.

Exercice5

1. Déterminons la solution
Pour t=0 on aura : x(0)=x0 et y(0)=y0.
 

D’où le résultat S={y0,x0} c’est-à-dire ou encore S= .


2)Caculons A3+2A-3A2.

     
4 −6 −4 1 0 −1 2 −2 −2

A3= 0 0 0  ; A= 0 1 0  et A2= 0 1 0 .

     
−4 8 4 −1 2 1 −2 4 2

   
2 0 −2 −6 6 6
2A= 0 2 0  ; -3A2= 0 −3 0 .
   
−2 4 2 6 −12 −6

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   
4 −6 −4 2 0 −2 −6 6 6

A3+2A-3A2= 0 0 0  + 0 2 0  + 0 −3 0 

   
−4 8 4 −2 4 2 6 −12 −6

  
4+2−6 −6 + 0 + 6 −4 − 2 + 6 0 0 0
   
A3+2A-3A2=  0+0+0 1+2−3 0 + 0 + 0 =  0 0 0 =0.

  
−4 − 2 + 6 8 + 4 − 12 4+2−0 0 0 0
D’où A3+2A-3A2=0.
• Déterminons la solution générale de l’équation de récurrence Un+2-3Un+1-2Un r2-3r+2=0 en factorisant on
obtient (r-1)(r-2)=0 ⇒r=1 ou r=2 ∃ λ ∈R/n∈N Un=λ (1)n+(2)n ⇒ Un=λ+(2)n Un+1=λ+(2)n
Un+1-Un=2nλ.
b)Démontrons qu’il existe deux suite (a) et (b)/∀n≥1 An=anA+2A-3A2=0.
Vérifions que pour A=1 ⇒1+2-3=0
Donc 1 est racine évidente de l’équation A3+2A-3A2=0 pour P(A)=A3+2A-3A2.
P(A)=(A-1)(A2-2A) P(A)=0 et A-
1=0.
Donc A2=2 ou A2=2.
An=anA+bnA2 donc n=n+1 An+1=an+1A+bn+1A. Pour

Pour A2=2, An2=an+1+bn+1A2 (2)n=an+1+bn+1(2). .



an+1 + bn+1 = 1(1
⇒ avec an+1=-2bn et bn+1=an+3bn Donc
an+1 + bn+1 = 2n(2) 

 −2bn + an + 3bn = 1
an + bn = 1(1)
⇒ ⇒
.
2an + 4bn = 2n(2) 
 −2bn + 2(an + 3bn) = 2n
c)Calculons an et bn.
D’après la question précédente on a :

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