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Les équations différentielles aux dérivées partielles EDPs ce sont les équations de la
physique. Dans le domaine de l’engineering, les équations différentielles aux dérivées
partielles existent généralement soit en d’ordre 1 comme une fonction :
u u
F x , t , u, , 0
x t
Ou en d’ordre 2 comme :
u u 2u 2u 2u
F x , t , u, , , , , 0
x t x 2 t 2 xt
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Méthodes numériques des EDPs
u 1 2 2u
ux i h, y j ux i , y j h h 2 O h2
x i , j 2 x i , j
Ce qui permet d’approcher la dérivée partielle de premier ordre par un schéma aux
différences finies avant :
u u u x i h, y j u x i , y j
u x i h, y j u x i , y j h O h O h
x i , j x i , j h
coordonnées x , y en
j termes de x est peut-être obtenu à partir de u x i h, y j par la
substitution de h par –h, c’est-à-dire :
u u u x i , y j u x i h, y j
u x i h, y j u x i , y j h O h O h
x i , j x i , j h
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Méthodes numériques des EDPs
Ce qui conduit à exprimer la dérivée partielle par le schéma aux différences finies centrale :
u u x i h, y j u x i h, y j
x i , j
2h
O h2
La dérivée partielle u x i , j a été faite avec trois schémas aux différences finies, pour les
schémas avant et arrière, l’erreur de troncature est de premier ordre et pour le schéma
centrale est de deuxième ordre.
Alors la dérivée partielle par rapport à x peut être approchée par les formules suivantes :
u ux i h, y j uxi , y j ui 1, j ui , j
x i , j h h
De même, les dérivées partielles par rapport à y sont exprimées approximativement par :
u u u
i , j 1 i , j , schéma avant,
y i , j k
u u u
i , j i , j 1 , schéma arrière,
y i , j k
u u u
i , j 1 i , j 1 , schéma centrale
y i , j 2k
2u u 2ui , j ui , j 1
2 i , j 1
y i , j k2
u 1 2u u h
ui 1 , j ui , j h h2 2
x i , j 2 x i , j 3 x i , j !
alors,
u u 2u 1 3u 1u h
h h2
2
y i 1 , j y i , j yx i , j 2 yx i , j 3 yx i , j !
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Méthodes numériques des EDPs
aussi,
u u 2u 1 3u 1u h
h h2
2
y i 1 , j y i , j yx i , j 2 yx i , j 3 yx i , j !
par conséquent,
u u 2u 1u h
2h
1 1
y i 1 , j y i 1, j yx i , j 3 yx i , j !
ou,
2u u y i 1, j u y i 1, j
O h2
yx i , j 2h
or,
u u u u u u
i 1, j 1 i 1 , j 1 O k 2 et i 1, j 1 i 1 , j 1 O k 2
y i 1, j 2k y i 1, j 2k
alors,
2u u u u u
i 1 , j 1 i 1 , j 1 i 1 , j 1 i 1 , j 1 O h2 , k 2
yx i , j 4hk
Les schémas aux différences finies des dérivées partielles, peuvent être utilisés dans
l’approximation des expressions différentielles, par exemple l’approximation du Laplacien
u 2u x 2 2u y 2 est exprimé par :
ui 1 , j 2ui , j ui 1 , j ui , j 1 2ui , j ui , j 1
u 2
h k2
La même approche est appliquée si en plus la fonction solution u dépend du temps t, c’est-
à-dire u x , y , t . Si τ est le pas de discrétisation pour le temps, la dérivée partielle de la
fonction u par rapport à t est approchée par le schéma aux différences finies centrale :
n
u uin,j 1 uin,j 1
t i , j 2
Les schémas aux différences finies (Fig. 7.2) ainsi obtenus représentent que le ‘‘sommet de
l’iceberg’’ dans l’approximation des dérivées partielles, nous avons vu que les schémas aux
différences finie arrière et avant de la dérivée u x i , j ont une erreur de troncature de
l’ordre de O h , par conséquent ces deux approximations sont appelées aussi les schémas aux
différences de première ordre, on peut montrer (Hirsch, 2007) que les schémas aux
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Méthodes numériques des EDPs
u ui 1 , j 1 ui 1 , j 1 u u u u
2 i 1 , j i 1, j i , j 1 i 1, j 1 O h2
x i , j 6h 3h 6h
u ui 1 , j ui , j u ui , j ui 1 , j u ui 1 , j ui 1 , j
x
i , j h x
i , j h x i , j 2h
2u u 2ui , j ui 1 , j
2 i 1 , j u u u u ui , j ui , j 1
x i , j h2 i , j 1 i , j
y i , j k y
i , j k
u u u 2u u 2ui , j ui , j 1 2u u u u u
i , j 1 i , j 1 2 i , j 1 i 1 , j 1 i 1 , j 1 i 1 , j 1 i 1 , j 1
k2 x y 4 hk
y i , j 2k y i , j i , j
Aussi les schémas aux différences avant et arrière de troisième ordre de la dérivée partielle
u x i , j peuvent être explicités par exemple comme :
u ui 2, j 6ui 1 , j 3ui , j 2ui 1 , j
x 6 h
O h3
i , j
u 2ui 1 , j 3ui , j 6ui 1 , j ui 2, j
x 6 h
O h3
i , j
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Méthodes numériques des EDPs
La dérivée partielle u x
2 2
a été approchée par ui 1 , j 2ui , j ui 1 , j h2 avec une
i, j
erreur de troncature de deuxième ordre. L’approximation de la même dérivée avec une erreur
de troncature de l’ordre 4 est exprimé par :
2u ui 2 , j 16ui 1 , j 30ui , j 16ui 1 , j ui 2 , j
2
x i , j 12h2
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Méthodes numériques des EDPs
O h2 , 2 est l’erreur de troncature de l’équation aux différences.
Wendroff (1960) ou de MacCormack et al., (1972) sont utilisés pour les EDPs de type
hyperbolique.
u est approché par uin (Liggett et al., 1975). Suivant les conditions initiales et aux limites du
problème le schéma explicite permet de calculer pour un temps tn+1 fixé séquentiellement les
valeurs uin1 , i , par contre le schéma implicite peut être déduit du schéma explicite du
problème, comme il peut être obtenu à partir du schéma aux différences des de la fonction u
et les deux dérivées partielles u t , u x dans le point de coordonnées xi 1 , t n1 par le
schéma de Preissmann.(1961) explicité comme suit :
n1 n n 1 n
uin1
u u u u u
i 1 i 1
1 i i
t uin1 uin 1
u u n 1 uin 1 u n u in
i 1 1 i 1
x h h uin 1
u uin11 1 uin1 1 uin1 1 uin
.et.. .sont respectivement des coefficients de pondération Fig. 7.6 : Schéma leapfrog.
en temps et en espace, prenant une valeur entre 0 et 1. Pour
0.5 , ces équations donnent le schéma classique de
u
Preissmann ; il en résulte que : x
uin1 uin
- pour 0 ; le schéma devient complètement explicite, u
t
- pour 1 ; le schéma devient complètement implicite,
- pour 0.5 ; le schéma est centré-implicite à quatre points. uin uin
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Méthodes numériques des EDPs
écoulements non permanent à surface libre (Liggett et al., 1975 ; Cunge et al., 1980).
La résolution numérique du problème revient donc à calculer uin quel que soit i 0, 1, , N
et n 0, 1, 2,
gn1e ji g ne j i 1 gne ji gne j i 1 g 1 j sin
2 2
La fonction g est une fonction complexe, alors la valeur absolue de cette fonction est :
g 1 2 sin 2
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Méthodes numériques des EDPs
De ce schéma explicite d’Euler, soit le schéma d’Euler implicite, qui consiste à approcher le
second terme de l’équation pour le niveau n+1, c’est-à-dire :
uin1 uin uin11 uin11
a 0 uin11 2uin1 uin11 2uin
2h
L’analyse de la stabilité conduit à la fonction complexe :
1 1
g g 1
1 j sin 1 sin
2 2 2
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Méthodes numériques des EDPs
n
Dans le cas d’un schéma Upwind de troisième ordre, la dérivée partielle u x i est
approchée par un schéma aux différences arrière de troisième ordre, l’équation aux
différences devient :
uin1 uin 2uin1 3uin 6uin1 uin2 1 1 1
a 0 uin1 uin2 uin1 1 uin uin1
6h 6 2 3
n n
Mais pour le calcul de uNn1 , soit u x N 1 u x N , c’est-à-dire :
2u Nn 3u Nn 1 6u Nn 2 u Nn 3 2u Nn 1 3u Nn 6u Nn 1 u Nn 2 u Nn 9u Nn 1 7u Nn 2 u Nn 3
u Nn 1
6h 6h 2
Par substitution dans l’équation aux différences
uNn1 peut être calculé :
uNn1 uNn 3 uNn 2 uNn 3 1 uNn
6 6 2 3
Le schéma Upwind implicite de seconde ordre
peut être s’écrit alors :
uin1 uin 2uin11 3uin1 6uin11 uin21
a 0
6h
c’est-à-dire,
uin21 6 uin11 32 uin1 2 uin11 6uin
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Méthodes numériques des EDPs
avec,
0 1 0 0 u1n u1n1 h
1 n n 1 2h
0 1 u2 u2
0 1 0 1 u3n u3n1 3h
n n 1 0
M . . . , U . , U . et U .
1 0 1 0 . . .
n n 1
1 0 1 uN uN 1 N 1h
0 0 1 0 u n u n 1 Nh
N N
alors,
1ui0 ui11 , i 1 , 2, 3, ..., N 1 ,
ui2
ui0 ui01 ui02 , i N .
n1
Par conséquent le calcul de ui pour n = 2, 3, 4, . . .
se fait comme suit :
n1
uin uin1 uin1 , i 1, 2, 3, ..., N 1,
u i
uin11 , i N.
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Méthodes numériques des EDPs
n1
uin uin1 uin1 , i 1, 2, 3, ..., N 1,
u i
uin11 , i N .
u
n ~
ui n1 uin u
n
u n u in
et i 1
t i x i h
par conséquent,
u u ~
u n1 uin un un
a 0 i a i 1 i 0
t x h
ou,
~
ui n1 uin uin1 uin
- Etape de correction, qui consiste à calculer la quantité uin1 par :
uin ~
ui n1 ~n1 ~n1
uin1
2
ui ui 1
2
3.2. EDPs paraboliques. Equation de la chaleur ou de la diffusion
En physique, l'équation de la chaleur ou de la diffusion unidimensionnelle est une équation
aux dérivées partielles de seconde ordre de type parabolique, soit le problème suivant avec
les conditions initiales et au limite pour 0 x L et t 0 :
u 2u
a 2 avec ux , 0 x , u0, t T1 t et uL , t T2 t
t x
u x , t est la variation de la température pour un
point de position x pendant le temps t. Plusieurs
phénomènes ont le même modèle mathématique, par
exemple le rabattement du niveau phréatique d’une
nappe libre lors du pompage en régime permanent, uin
diffusion des substances (pollution) dans un
écoulement d’un fluide visqueux…
Sur le domaine discrétisé (Fig. 7.12)
u ux i , t n ux0 ih, t 0 n
n
i ou i 0 , 1 , ..., N .et
n0, 1, . . . , la condition initiale u x , 0 x .s’écrit Fig. 7.12 : Conditions initiale et aux limites.
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Méthodes numériques des EDPs
Suivant ces conditions, il est clair que les valeurs de la solution numérique de l’équation
différentielle qu’il faut déterminer correspondent à uin pour i 1, 2, ..., N 1 et n1, 2, . . . ,
1 1 1 1
1 1 4 sin2 1 2 4 sin2 0 4 sin2 20
2 2 2 2
Il faut choisir les pas de discrétisation τ et h de façon à avoir 1 2 pour que le schéma aux
différences soit stable.
n1
Suivant les conditions initiale et aux limites, ce schéma permet de calculer facilement ui
pour i 1, 2, ..., N 1 et n 0, 1, Soit l’algorithme :
ui0 x 0 ih , i 0 , 2, ..., N ,
u0 T1 t 0 n , u N T2 t 0 n ,
n n
n1 n 0, 1, . . .
u
i u n
i 1 1 2 u n
i u n
i 1 , i 1 , 2 , ..., N 1 .
Remarquons que ce schéma est un système linéaire tri-diagonale symétrique, peut-être s’écrit
sous la forme matricielle suivante :
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Méthodes numériques des EDPs
avec,
2u 2u
f x , y
x 2 y 2
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Méthodes numériques des EDPs
1 u 1 2u
r f r ,
r r r r 2 2
Avec 0 r R et 0 2 , par conséquent le schéma aux différences finies pour ri r0 i et
j 0 j est :
1 u ui , j u ui 1 , j 1 1 ui , j 1 2ui , j ui , j 1
ri 1 2 i 1 , j ri 1 2 i , j 2 fi , j
ri ri 2
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Méthodes numériques des EDPs
1
u x , 0 2 x , ux , 1 2 sin x 0 x 1
2
u0, y 0, u1, y 2 0 y 1
Considérant h = k =1/3 comme pas de discrétisation, par
conséquent les points qu’il faut déterminer sont (Fig. 7.14) :
U1 u1,1 , U2 u1,2 , U3 u2,1 et U4 u2,2
Le schéma aux différences finies de cette équation
différentielle est :
1
ui , j
4
u i 1 , j ui 1 , j u i , j 1 ui , j 1 Fig. 7.14 : Domaine de calcul.
- 102 -
Méthodes numériques des EDPs
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Méthodes numériques des EDPs
u x , 0 f x , 0 x 10
u 0, t c1 , u 10, t c2 , 0 x T
Le schéma explicite de l’équation différentielle est explicité par :
uin1 uin uin1 2uin uin1
h2
uin 1 uin uin
soit,
uin1 1 2 uin uin1 uin1 uin 1 uin uin , i 2, 3, , imax 1, n 1, 2,
Le schéma implicite stable aux différences finies de l’équation différentielle est obtenu par le
schéma de Crank-Nicolson :
uin1 uin uin1 2uin uin1 uin11 2uin1 uin11
2h2
2h2
uin 1 uin uin
5.3. Équation des milieux poreux
L’équation des milieux poreux est :
2
u u 2u
u 2
t x x
avec les conditions initiale et aux limites :
u x , 0 x , 0 x 1
u 0, t t , u 1, t 1 t , 0 x T
Cette équation est rencontrée dans les problèmes non linéaires de transfert de chaleur et de
masse, de la théorie de la combustion et d'écoulement en milieu poreux. Il a également des
applications à de nombreux systèmes physiques, y compris la dynamique des fluides des
couches minces.
Le schéma explicite de l’équation différentielle est explicité par :
2
uin1 uin uin1 uin1 n n n
n ui 1 2ui ui 1
ui
2h h2
c’est-à-dire :
2
uin1 uin
4
un
i 1 uin1
uin uin1 2uin uin1 i 2, 3, , imax 1, n 1, 2,
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Méthodes numériques des EDPs
uin 1 uin11
uin1 u in uin1
Fig. 7.15 : Grille de calcul pour la résolution numérique des équations de Saint-Venant.
Q in 1
1 n
Q i 1 Q in1
Q in 1
2
2
Q in1
g S in 1 S in1 y
n
i 1 y in1
I S in1 J in1 S in1 J in1
n n
2 2h S i 1 S i 1 2 2h
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Méthodes numériques des EDPs
Qin1 Qin1
2 2 yn yn Qin Qin1 Qin1 n
Q n1 n
Q n g i 1 i 1
2 I S
i i i
n
h Si1 Si1
h 2
K n
i
2
K, est la débitance du canal, elle dépend de y, et elle est exprimée en fonction de la section S du
périmètre mouillé pm, le coefficient de rugosité de Manning n et le facteur kn 1.0 m1 3s 1 . Son
expression analytique est : K y kn S 5 3 npm2 3 .
Q in
2
g Sn Sn y
n
i 1 y in
I S in1 J in1 S in J in
2
i 1 i
2 2h S in1 S in
2h
n1 n1
Dans l’étape Correction, le schéma Leapfrog est appliqué pour déterminer S i et Q i :
~ n1 2 ~
S in 1 S in
h
Q i 1 2 Q in1122
~ n 1 2
Q n 1 n
Q ~ n 1 2
Qi 1 2 Q~ gS y
2
n 1 2
i 1 2
2
k
n 1 2
i 1 2 y in1122 2 I Qin Q~n 1 2
i 1 2
~
Qin1122
i i ~ n 1 2 i
h S i 1 2
S i 1 2
h
K
n 2
i
2
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Méthodes numériques des EDPs
U F
A
t x
avec,
Q
S 2 et A 0
U , F Q
Q
gSy gS I J
S
L’étape de prédiction consiste à former à partir des schémas :
U Uip Uni F Fin Fin1
et
t x h
la quantité,
U ip U ni
h
Fi
n
Fin1 A ni
p
Calculer U ip signifié que la section Sip et le débit Q i alors Fip et A ip sont déduite en fonction
de Sip et Q ip comme suit :
Qip 0
Qip Qip
p
Fi Q i2 p
p p
p
et A i gS p I
S p gS i yi i 2 p
K i
i
L’étape de correction consiste à former à partir des schémas :
U Uci Uni F Fip Fip1
et
t x h
La quantité Uci obtenue aussi par substitution dans la forme vectorielle, c’est-à-dire :
U ci U ni
h
F i
p
Fip1 A ip
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Méthodes numériques des EDPs
Q2
Q2 S n1
i 1
Q2 S
n1
i
1
Q S Q S
2 n
i 1
2 n
i
x S h h
n1
h n1 h hin1 n h
n
hn
S S i i 1 1 S i i 1 i
x h h
n1 n1 n n
JS J i S i 1 J i S i
D’après Fread.(1973 et 1974), le coefficient de pondération. .est compris entre 0.55 et 0.6. La
substitution dans le système d’équations, permet d’obtenir le système aux schémas de
différences :
h n 1
n
n1
S i S i 1 Q i 1 Q i
n 1
1 Q in 1 Q in 0 ,
h n 1 Q 2 n 1 Q 2 n 1 Q 2 n Q2
n
n
Q i Q i 1
S i 1 S i S i 1 S i
g S in 1 H in11 H in 1 1 g S in H in 1 H in h J in 1 S in 1 1 h J in S in 0 .
Les termes inconnues dans ce système sont ceux qui ont l’indice supérieure n 1 , c'est-à-
dire Q n1 , S n1 , H n1 et J n1 , or S n1 pouvant être exprimés en fonction de H n1 et J n1
s’exprime en fonction de Q n1 et S n1 suivant la formule de Manning. Par conséquent J n1 peut
être exprimé en fonction de Q n1 et H n1 . Alors, le système d’équations possède les inconnues
Q n1 et H n1 , en d’autres termes les vrais inconnues sont Qin1 , Qin11 et Hin1 , Hin11 .
Dans le domaine discrétisé (Fig. 7.16), les deux équations du système (continuité et
conservation de la quantité de mouvement) sont considérées pour N 1 grilles rectangulaires
chacune, la limite supérieure (amont) correspond à i 1, et la limite inférieure (aval) à i N ce
qui conduit à résoudre 2N 2 équations.
Une variété de conditions aux limites (amont et aval) peut être prise en considération. Si le
débit à l’entrée est constant, l’équation des conditions aux limites supérieures est de type de
Dirichlet :
Q1n1 Q0
- 108 -
Méthodes numériques des EDPs
Les équations aux conditions aux limites (amont et aval) peuvent être symbolisées pour la
limite supérieure (amont) par B1 Q1n1 , H1n1 0 et pour la limite inférieure (aval) par
n1 n1 n1 n1
BN QNn1 , HNn1 0 . Alors, la détermination de Qi , Qi1 , Hi et Hi1 pour i 1, 2, 3 ,..., N se fait
par la résolution du système d’équations non linéaires suivant :
B 1 Q 1n 1 ,
H 1n 1 0 ,
C i Q in 1 ,
H in 1 , Q in11 , H in11 0 ,
i 1 , 2 , ..., N 1
M i Qi ,
n1
H in 1 , Q in11 , H in11 0 ,
B N Q Nn 1 ,
H Nn 1 0 .
Ce système d’équations peut être résolu par la méthode de Newton–Raphson afin de
déterminer les Q in 1 , H in 1 , Q in11 et H in11 pour i 1 , 2 , ..., N 1 .
6. Exercices résolus
Exercice 1
En utilisant le développement de Taylor trouver :
n
u 1
11uin 18uin 1 9uin 2 2uin 3 O h3
x i 6h
- 109 -
Méthodes numériques des EDPs
Soit les développements de uin1 , uin1 et uin2 d’ordre deux en série de Taylor :
2
h2
n
u in 1 u in hu x i u xx ni O h2 , uin1 uin hu x ni h u xx ni O h2
2 2
h2
n
u in 2 u in 2h u x i 4
2
u xx ni O h 2
alors,
h2
au n
i 2 bun
i 1
n
cu du
i
n
i 1 a b c d u 2a b d hu
n
i
n
x i
2
n
4a b d uxx i O h2
ou,
2
a b c d uin 2a b d hux ni 4a b d h uxx ni O h2 hux ni
2
par identification membre à membre :
a b c d 0 , a c 3 ,
2a b d 1 , b 1 2c 2 ,
4a b d 0. d 3 2c 6 .
par conséquent,
n
u 1
2cu in2 31 2c uin1 6cu in 3 2c uin1 O h2
x i 6h
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Méthodes numériques des EDPs
Pour illustrer l'analyse de stabilité, en remplaçant uin par gne ji alors le schéma aux différences
devient :
g n1 e ji g n e ji g n e j i 1 g n e j i 1 g 1 e j e j
a g n e ji a 0
2h 2h
qui donne :
g 1 j sin
alors,
2
g 1 2 sin 2
Exercice 4
Soit l’équation différentielle aux dérivées partielle :
u u
a u 0
t x
Etudier la stabilité du schéma aux différences, si le schéma appliqué à l’équation est celle de
Lax–Friedrichs modifiée.
La méthode de Lax–Friedrichs modifiée est un schéma explicite qui consiste à :
n n
u 1 n1 1 n u u n uin1
2
n
ui ui 1 ui 1 , i 1
t x 2h
et uuin
i i
par conséquent l’EDP devient :
n
1 n1 1 n uin1 n
n
ui ui 1 ui 1
2
a u i 1
2h
ui 0
n n ji
remplaçant u par g e , l’expression précédente devient :
i
1 n1 ji 1 n j i 1 a n j i 1
g e g e
2
g n e j i 1 g e
g ne j i 1 g n e ji 0
2h
c’est-à-dire,
1 1 j j a ji
g e e
2
e e j 1 0 g cos j sin
2h
par conséquent,
2 2
g cos 2 sin 2 1 2 cos 2 2
or,
2 cos 2
- 111 -
Méthodes numériques des EDPs
alors,
2
g 1 2 cos 2 2 1 2 2 2
mais,
1 2 2 2 1 2 1 a2 h2 2 1 2 2 1
2
ce qui conduit à,
2 2
g 1 g 1
La fonction g est une fonction qui dépend de , et h. Pour étudier la stabilité, soit le
théorème suivant :
Si la fonction g dépend de , et h, alors, le schéma aux différences finies est stable s’il existe un
constant K indépendant de , et h sachant que :
g 1 K
Si la fonction g dépend que de , la condition de stabilité se résume à la condition :
g 1
Pour ce schéma K 1 , par conséquent le schéma aux différences de l’équation différentielle est
stable selon ce théorème.
Exercice 5
Soit le schéma aux différences constitué suivant deux étapes Prédiction–Correction :
Prédiction :
~
ui n1 uin u in1 uin1 f i n
2
Correction :
1 n1
uin1 ~ ui 1 2~
ui n 1 ~
ui n11
4
Etudier la stabilité de ce schéma suivant l’analyse de von Neumann.
L’analyse de von Neumann consiste à remplacer uin par gne ji , par conséquent le schéma
prédicteur devient :
~
ui n1 g n e ji g n e j i 1 g n e j i 1 g n e ji 1 j sin
2
alors,
~
ui n11 g n e j i 1 1 j sin et ~
ui n11 g n e j i 1 1 j sin
Le schéma correcteur devient :
1 ~ n 1 1 n j i 1
uin 1 ui 1 2~
ui n1 ~
ui n11 g n1 e ji
g e
2 g n e ji g n e j i 1 1 j sin
4 4
ou,
1 j 1
g
4
e 2 e j 1 j sin cos 1 1 j sin
2
alors,
1
g
2
cos 12 1 2 sin 2 cos4 1 1 2 sin 2
4 2
Pour que ce schéma soit stable, il faut que g 2 1 , c’est-à-dire :
- 112 -
Méthodes numériques des EDPs
1 1 1 1
2
cos 4 1 2 sin 2 1 cos 4 1 42 sin 2 cos 2 1
2 2 2
1 1 1 1 1 1 1 1
42 sin2 cos2 cos4 1 cos4 1 cos2 1 cos2 sin2 1 cos2
2 2 2 2 2 2 2 2
et puisque,
1 1
sin 2 1 et cos 2 1
2 2
alors ,
1 1 1 1 1
4 2 sin 2 cos 2 cos 4 1 cos 2 4 2 2 2
2 2 2 2 2
Pour que le schéma Prédicteur – Correcteur soit stable, il faut que :
1
2
Exercice 6
En utilisant la méthode des différences finies avant pour h 0.2 et 0.02 , déterminer une
solution numérique du problème suivant :
2u u
, 0 x 1, 0 t 0.2,
x 2 t
u 0, t u 1, t 0, 0 t 0.2,
u x , 0 4 x 1 x , 0 x 1.
u x , 0 4 x 1 x , 0 x 1 ui1 4 i 1 1 i 1 h h, i 2, 3 ,4, 5
- 113 -
Méthodes numériques des EDPs
uin1 uin1 1 2 2 uin 2 uin1 , i 2, 3, 4, 5 et n 1, 3, , 10,
2
h h h
n n
u1 u6 0, n 1, 2 , , 11,
ui1 4 i 1 1 i 1 h h, i 2, 3 ,4, 5. h 0.2, 0.02
qui peut être programmé dans le script MATLAB
suivant :
tau=0.02; h=0.2;
t=0:tau:0.2; x=0:h:1;
for n=1:numel(t)
u(1,n)=0;
u(6,n)=0;
end
for i=2:numel(x)-1
u(i,1)=4*(i-1)*(1-(i-1)*h)*h;
end
l=to/(h^2);
for i=2:numel(x)-1
for n=1:numel(t)-1
u(i,n+1)=l*u(i+1,n)+(1-2*l)*u(i,n)+l*u(i-1,n);
end
end
surfc(t,x,u)
son exécution conduit au résultats représentés dans la figure ci-dessus.
Exercice 7
Soit l’équation différentielle aux dérivées partielles suivante :
u 3u
a 3 f
t x
- Appliquer le schéma de Lax–Friedrichs pour déterminer l’équation aux différences finies de
l’EDP.
- Etudier la consistance et la stabilité du schéma obtenu.
- Le schéma de Lax–Friedrichs concerne un schéma spécifique de la dérivée par rapport au
temps c’est-à-dire : n
u 1 n1 1 n
n
u i u i 1 u i 1
t i 2
et un schéma central de la dérivée par rapport à l’espace. L’approximation de la dérivée
partielle d’ordre trois par un schéma centrale est explicitée comme suit :
n
3u u n 2uin1 2uin1 uin2
3 i 2
x i 2h3
remplaçant dans l’EDP :
1 n 1 1 n uin2 2uin1 2uin1 uin2
u
i
2
u
i 1 u n
i 1 a
2h 3
f in
ou,
1 n a
uin1
2
ui 1 uin1 3 uin2 2uin1 2uin1 uin2 f i n
2h
- 114 -
Méthodes numériques des EDPs
x i 6 x i
aussi,
n
3u un un 2 un un
3 i 2 3 i 2 2 i 1 i 1
x i 2h h 2h
ou,
n n n
3u uin2 uin2 2 u 1 3u
3 3
2 3 O h4
x i 2h h x i 3 x i
donc,
n
3u u n 2u in 1 2u in1 u in 2
3 i 2
x 2 h 3
O h4
i
et,
n n n
u 1 n1 1 2 2u 1 n1 1 2 2u 2 h4
n 4 2 n
ui ui h 2 O h O ui ui h 2 O ,
t i 2 x i
2 x i
L’erreur de troncature de cette EDP est O 2 , h4 , h4 qui tend vers 0 quand h et τ tendent
vers 0, par conséquent le schéma aux différences est consistant.
Pour étudier la stabilité du schéma, soit. uin gne ji .en remplaçant dans l’équation aux
différences, on obtient :
a
g cos j 3 sin 2 2sin
h
alors,
2
2 a 2
g cos 3 sin 2 2sin
2
h
or,
sin 2 2 sin 2sin cos 2 sin 2 sin cos 1
1 1 1 1 1 1
2sin cos 1 2sin cos2 sin2 1 2 sin cos2 sin2 cos2 sin 2
2 2 2 2 2 2
1
4 sin sin 2
2
alors,
2
2 a 1 16 a 2
g cos 2 16 3 sin 2 sin 4 2 1 3 2
h 2 h
de cette formule, il peut exister un constant K de façon à avoir,
g 1 K
- 115 -
Méthodes numériques des EDPs
Exercice 8
Soit l’EDP avec les conditions initiales et aux limites :
u u
0, 2 x 3, t 0
t x
1 x si x 1,
u x , 0 x
0 si x 1.
u 2, t 0, t 0
1. En utilisant le schéma de Lax–Friedrichs pour 0.8 et h 0.1 , déterminer une solution
approchée de l’EDP.
2. Tracer la solution approchée pour t = 1.6 et la comparez avec la solution exacte
u x , 1 .6 x 1 .6 .
3. Comparez la solution approchée par le même schéma avec la solution exacte
ux , 1.6 x 1.6 si 1.6 .
- 116 -
Méthodes numériques des EDPs
u1n 0 n 1, 2, ...
0.9uin1 0.1uin1 si i 2, 3, ..., N 1,
uin1
uin11 si i N .
uin
Le script MATLAB basant sur ce processus
permet de trouver la solution numérique
(Fig. 7.18) pour une évolution du phénomène
dans un temps fini (t = 1.6).
a=1;
tau=0.08; Fig. 7.17 : Les points qui peuvent être calculés.
h=0.1;
x=-2:h:3;
t=0:tau:1.6;
N=numel(x); M=numel(t);
for i=1:N
if abs(x(i))<=1
u(i,1)=1-abs(x(i));
else
u(i,1)=0;
end
end
for n=1:M
u(1,n)=0;
end
for n=1:M-1
for i=2:N
if i==N
u(i,n+1)=u(i-1,n+1); Fig. 7.18 : Résolution avec Lax–Friedrichs.
else
u(i,n+1)=0.9*u(i-1,n)+0.1*u(i+1,n);
end
end
end
mesh(t,x,u) %(Fig. 7.18)
- 117 -
Méthodes numériques des EDPs
Fig. 7.19 : Comparaison ente la solution approchée Fig. 7.20 : Comparaison ente les solutions
et la solution exacte pour (λ = 0.8). approchées pour (λ = 0.8) et pour
(λ = 1.6) et la solution exacte.
Exercice 9
Soit l’équation de convection avec les conditions initiale et aux limites suivants :
- 118 -
Méthodes numériques des EDPs
else,u(i,n+1)=0.5*(1+lamda)*u(i-1,n)+0.5*(1-lamda)*u(i+1,n),end
end
end
mesh(t,x,u) %(Fig. 7.21)
function [phi] = FonctionPhi2x(x)
if x<=0.9
phi=0;
elseif (x>0.9) && (x<=1)
phi=10*(x-0.9);
elseif (x>1) && (x<=1.1)
phi=10*(1.1-x);
else
phi=0;
end
end
Fig. 7.21 : Résolution avec Lax–Friedrichs. Fig. 7.22 : Comparaison ente la solution approchée
et la solution exacte.
Exercice 10
u 2u
0 x , t 0
On considère, pour l’équation de la chaleur : t x 2
u x , 0 x x .
Le schéma d’approximation par différences finies sur un maillage régulier de pas h en espace
et τ en temps (schéma de Gear) :
3uin 1 4uin uin1 u n1 uin11 2uin 1
i 1 0
2 h2
Note on pourra poser 2 h 2
1. Dessiner le schéma, de quel type de schéma s’agit-il ?
2. Analysez la stabilité du schéma par la méthode de von Neumann.
3. Quel est l’ordre du schéma ?
- 119 -
Méthodes numériques des EDPs
- 120 -
Méthodes numériques des EDPs
alors,
n n
u u
3uin 1 uin 1 4uin 2 O 3uin 1 uin 1 4uin 2 O
t i t i
n
u 3u n1 4uin uin 1
i O
t i 2
finalement,
n n
u 2u 3uin1 4uin uin1 uin1 2uin uin1
2 0
2
O h2 O 0
t i x i 2 h
donc le schéma aux différences est de l’ordre 1 en temps et d’ordre 2 en espace.
Exercice 11
Considérons l'équation de Laplace d'une fonction de deux variables indépendantes
z f x , y :
2 f x , y 2 f x , y
0
x 2 y 2
Avec x, y ∊ [0, 1] et les conditions aux limites du problème sont :
0 x 0, y
0 y 0, x
f x , y
1 x 1, y 0
1 y 1, x 0
Résoudre par la méthode des différences finies en prend comme pas de discrétisation h.=.0.25.
- 121 -
Méthodes numériques des EDPs
f 0.50 , 0.75 f 0.25, 0.50 4 f 0.25, 0.75 0 f 0.00 , 0.75 f 0.25, 1.00 1
f 0.75 , 0.25 f 0.25 , 0 .25 f 0 .50 , 0 .50 4 f 0.50 , 0.25 0 f 0 .50 , 0.00 0
f 0.75 , 0.50 f 0.25 , 0.50 f 0.50 , 0.75 f 0.50 , 0.25 4 f 0.50 , 0.50 0
f 0.75, 0.75 f 0.25, 0.75 f 0.50 , 0.50 4 f 0.50 , 0.75 0 f 0.50 , 1.00 1
f 0.50 , 0.25 f 0.75, 0.50 4 f 0.75, 0.25 0 f 1.00 , 0.25 f 0.75, 0.00 1
f 0.50 , 0.50 f 0.75, 0.75 f 0.75, 0.25 4 f 0.75, 0.50 0 f 1.00, 0.50 1
f 0.50 , 0.75 f 0.75, 0.50 4 f 0.75, 0.75 0 f 1.00 , 0.75 f 0.75 , 1.00 2
7. Exercices supplémentaires
Exercice 1
1. Dans quelle partie du plan Oxy l’équation suivante est de type parabolique ?
2u 2u 2
2 u
x 2
4
x y
x
2
y
y 2
sin xy
1
2. Vérifier que u x , t e t cos x est une solution de l’équation de la chaleur :
2
1 2u u
2 x 2 t
- 122 -
Méthodes numériques des EDPs
Exercice 2
En utilisant la méthode des différences finies avant pour h 0.2 et 0.02 , déterminer une
solution numérique du problème suivant :
2u u
, 0 x 1, 0 t 0.2,
x 2 t
u 0, t u 1, t 0, 0 t 0.2,
u x , 0 4 x 4 x 2 , 0 x 1.
Exercice 3
En utilisant la méthode des différences finies avant pour h 10 et 0.01 , déterminer une
solution numérique du problème suivant :
2u u
10 , 0 x 100, 0 t 0.05,
x 2 t
u 0, t u 100, t 0, 0 t 0.05,
0 si 0 x 25
u x , 0 50 si 25 x 75
0 si 75 x 100
Exercice 4
En utilisant la méthode des différences finies de Crank-Nicholson pour h 0.1 et 0.01 ,
déterminer une solution numérique du problème :
1 2u u
,
2 x 2 t
u 0, t u 1, t 0, 0 t 0.1,
u x , 0 sin x , 0 x 1.
Comparer la solution numérique à celle de la solution exacte exprimée par :
u x , t e t sin x .
Exercice 5
En utilisant la méthode des différences finies explicite pour h 0.1 et 0.05 , déterminer
une solution numérique du problème :
2u 2u
,
x 2 t 2
u 0, t u 1, t 0, 0 t 0.1,
u
x 2 , u x , 0 x 0 x 1.
t x , 0
Exercice 6
En utilisant la méthode des différences finies explicite pour h 0.4 et 0.25 , déterminer
une solution numérique du problème :
- 123 -
Méthodes numériques des EDPs
Exercice 7
Déterminer la solution de l’équation de Laplace pour le carré 0 x a et 0 y a :
2u 2u
0
x 2 y 2
Pour les conditions :
(a) u x , 0 u x , u , y 0, u 0 y sin2 y .
(b) u x , 0 u 0, y u x , 1 0, u 1 y y y 1 .
(c) u x , 0 u 0, y u x , 2 0, u 2 y 10 .
(d) u x , 0 u 0, y u x 0, u y sin y .
Exercice 8
Dans le rectangle x , y , 0 x a , 0 y b , on considère le problème (E) suivant :
trouver u tel que :
2u 2u
f , u g
x 2 y 2
où f et g sont des fonctions données. On admettra que ce problème admet une solution unique.
On choisit un maillage régulier de pas h dans chaque direction (on suppose a/b rationnel) et
on appelle Dh l’ensemble des points du maillage situés dans et Ch les points du maillage sur
Γ.
1) En utilisant la méthode d’approximation par différences finies construite à partir du
schéma à cinq points, montrer en posant
1
Lvi , j
h2
vi 1, j vi 1, j vi , j 1 vi , j 1 4vi , j
que l’on a :
1 2
max vi ,
Dh
j
h2
a d 2 max Lvi ,
max vi , j
Ch Dh
j
h2 2 2
b) Considérer la fonction définie sur Dh par i , j
4
i j et appliquer les résultats de
- 124 -
Méthodes numériques des EDPs
2) On suppose que les hypothèses sur f et g sont telles que la solution u du problème (E) est
dans C4( ) ; on pose, pour tout indice i, j :
ei , j u ih, jh vi , j
où les vi , j sont calculés par le schéma de la question précédente, i.e. : Lvi , j fi , j dans Dh et
vi , j g ih, jh sur Ch. Montrer que l’on a :
1
max Lei , j Mh2
Dh 6
où
4u 4u
M max max 4 x , y , max
x , y y 4
x , y
x
x , y
Exercice 9
Considérons une tige de fer homogène de 100 cm de long qui est chauffée à la distribution de
température initiale f x 100 x , 0 x 100 . A l’instant t = 0 la surface latérale est isolée,
et l'extrémité gauche de la tige est plongée dans un réservoir d'huile maintenu à 30°C, tandis
que l'extrémité droite reste à la température constante de 70°C. La diffusivité thermique α du
fer est 0.15 cm2/sec. Use h = 10 et une valeur appropriée de k de sorte que λ = α2k/h2 = 0.5.
Calculer la solution pour cinq étapes.
Exercice 10
Résoudre l’équation des ondes
2u 2u
, 0 x 4, t 0
x 2 t 2
Pour les conditions initiale et aux limites :
u 0, t 0, u 4, t 0
0 0 x 1
4 1 x 1.5
u
u x , 0 0, 0, 0 0 1.5 x 3
t 4 3 x 3.5
0 3.5 x 4
L'énergie totale dans la corde avec des extrémités épinglées à x = 0 et x = 4 est composé de
l'énergie cinétique plus l'énergie potentielle et à tout instant t donné par :
2 2
1 u x , t u x , t
4
E t dx
2 0 t x
u x , 0
Si au départ u x , t f x et g x , l’énergie initiale est :
t
- 125 -
Méthodes numériques des EDPs
4
1 2 2
E 0 g x f x dx
2 0
- 126 -