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Chapitre 3 : Polynômes
Filière : Cycle préparatoire Intégré
Volume horaire : 34h
Année universitaire : 2020/2021
Mohamed BENDAOUD
Email : m.bendaoud@ensam-umi.ac.ma
..........................................................................................................................
École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, Marjane II, B.P. 15290, Al Mansour, Meknès
Tél : +212(0)535457160/61- +212(0)648313896
Fax : +212(0)535467163, E-mail : m.bendaoud@ensam-umi.ac.ma
Table des matières
2 Strucures algébriques 5
3 Polynômes 6
3.1 Algèbre des polynômes à une indéterminée . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Arithmétique dans K[X] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2.1 Division Euclidienne dans K[X] . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2.2 P gcd et ppcm des polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2.3 Décomposition primaire dans K[X] . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3 Dérivation et racines des polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.4 Etude de R[X] et de C[X] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.5 Décomposition en éléments simples d’une fraction rationnelle . . . . . . 16
2
Table des figures
3
Chapitre 1
4
Chapitre 2
Strucures algébriques
5
Chapitre 3
Polynômes
P : R −→ R
x 7−→ P (x) = a0 + a1 x + ... + an xn
se déduisent des coefficients a0 , a1 , ..., an ; ce qui motive l’introduction et l’étude des po-
lynômes "formels" à coefficients dans un anneau commutatif quelconque. Ce chapitre a
pour objectifs la construction et l’utilisation des polynômes, la mise en place de l’arith-
métique dans l’anneau des polynômes à coefficients dans un anneau analogue à celle dans
l’anneau Z, l’étude des racines des polynômes, la décomposition primaire des polynômes
et la décomposition des fractions rationnelles en éléments simples.
Opérations sur A[X] : On muni A[X] des lois "+" et "." définies par
(an )n∈N + (bn )n∈N = (an + bn )n∈N et (an )n∈N .(bn )n∈N = (cn )n∈N
6
Chapitre 3 3.2. Arithmétique dans K[X]
et X
A[X] = { ak X k : ak ∈ A, (k ≥ 0) sont tous nuls sauf un nombre fini}.
k≥0
Proposition 3.1.5
1) Les seuls polynômes inversibles de K[X] sont les polynômes constants non nuls.
2) K[X] est un anneau intègre.
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Chapitre 3 3.2. Arithmétique dans K[X]
Remarque 3.2.2
1) A/A, 1/A et A/0 pour tout A ∈ K[X].
2) ∀A ∈ K[X] : 0/A =⇒ A = 0.
3) ∀A, B, C ∈ K[X] : A/B et B/C =⇒ A/C.
Preuve. Les assertions 1) et 2) sont claires. L’assertion 3) est une conséquence du fait que
l’anneau K[X] est intègre.
4) Si λ ∈ K ∗ , alors pour tout P ∈ K[X], P = λ−1 λP ∈ K[X], et par suite (λ) =
K[X]. Inversement, si (λ) = K[X], alors il existe P ∈ K[X] tel que 1 = λP , c-à-d., λ et
inversible.
Preuve.
Existence. Ecrivons A = k=n
P k
Pk=m k
k=0 ak X et B = k=0 bk X avec bm 6= 0, et procé-
dons par récurrence sur n = d◦ A.
Q = 0 et R = A, si d◦ B ≥ 1 ;
Pour d◦ A = 0, il suffit de prendre
Q = b−1
m A et R = 0, si d B = 0.
◦
Supposons que la propriété est vraie pour tout polynôme de degré < n = d◦ A.
Si d◦ A < d◦ B, alors pour Q = 0 et R = A, on a bien A = 0.B + A, et le résultat
est vérifié.
Si d◦ A > d◦ B, écrivons an b−1
m X
n−m
B = b00 + b01 X + ... + b0n−1 X n−1 + an X n . Soit
A1 = A − an b−1m X
n−m
B = (a0 − b00 ) + (a1 − b01 )X + ... + (an−1 − b0n−1 )X n−1 .
On a d A1 ≤ n − 1 < d◦ A, et l’hypothèse de récurrence s’applique à A1 . Donc il
◦
A = A1 + an b−1
m X
n−m
B = [Q1 + an b−1
m X
n−m
]B + R
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Chapitre 3 3.2. Arithmétique dans K[X]
Théorème 3.2.6 L’anneau K[X] est principal, c-à-d., K[X] est intègre et tout idéal de
K[X] est principal.
Preuve. Soit I un idéal de K[X]. Si I = {0}, alors I = (0) est principal. Si I 6= {0},
considérons A = {d◦ P : P ∈ I et P 6= 0}. A est une partie non vide de N, donc admet
un plus petit élément m ∈ N. Soit B ∈ I tel que d◦ B = m. Montrons que I = (B). On a
B ∈ I, donc (B) ⊆ I. Inversement, soit P ∈ I. Ecrivons P = BQ + R avec d◦ R < d◦ B.
On a R = P − BQ ∈ I et d◦ R < d◦ B ; ce qui entraine que d◦ R∈ / A et R = 0. Par
conséquent P = BQ ∈ (B) et I = (B), c-à-d., I est principal. Et comme, d’après la
Proposition 3.1.5, K[X] est intègre, l’anneau K[X] est alors principal.
Preuve. Il est bien connu que (P1 ) + (P2 ) + ... + (Pn ) et (P1 ) ∩ (P2 ) ∩ ... ∩ (Pn ) sont des
idéaux de K[X] ; voir la Proposition ??. Donc, d’après le théorème précédent, il existe
D, M ∈ K[X] tels que (P1 ) + (P2 ) + ... + (Pn ) = (D) et (P1 ) ∩ (P2 ) ∩ ... ∩ (Pn ) = (M ).
D’autre part, si D0 est un autre polynôme tel que (P1 ) + (P2 ) + ... + (Pn ) = (D0 ), alors
(D0 ) = (D), c-à-d., D0 ∼ D. Par conséquent, il existe λ ∈ K ∗ tel que D0 = λD. Ainsi,
si on impose à D d’être unitaire, il est alors unique. De même, si on impose à M d’être
unitaire, il est aussi unique.
D unitaire et D/Pi pour tout 1 ≤ i ≤ n,
1) D = pgcd(Pi )1≤i≤n ⇔ et
∃(Ui )1≤i≤n ⊆ K[X] : D = U1 P1 + ... + Un Pn .
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Chapitre 3 3.2. Arithmétique dans K[X]
M unitaire et Pi /M pour tout 1 ≤ i ≤ n,
3) M = ppcm(Pi )1≤i≤n ⇔ et
∀M ∈ K[X] : Pi /M 0 , ∀1 ≤ i ≤ n ⇒ M/M 0 .
0
Définition 3.2.10 On dit qu’un polynôme P ∈ K[X] est irréductible (ou premier) s’il est
non constant et si les seuls diviseurs de P sont les constants non nulles et les polynômes
associés à P .
Remarque 3.2.11
◦
d P ≥ 1,
P est irréductible ⇔ et
∀P1 , P2 ∈ K[X] : P = P1 P2 ⇒ P1 ou P2 est constant.
Exemple 3.2.12 Le polynôme P = X 2 + 1 est irréductible dans R[X], mais il n’est pas
irréductible dans C[X].
Preuve.
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Chapitre 3 3.3. Dérivation et racines des polynômes
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Chapitre 3 3.3. Dérivation et racines des polynômes
Définition 3.3.1 Soient P ∈ K[X] et a ∈ K. On dit que a est une racine (ou zéro) de P
si P (a) = 0.
k + d◦ Qk = d◦ (X − a)k Qk = d◦ P ;
ce qui entraine que k ≤ d◦ P . Donc A admet un plus grand élément, notons le m. Soit
alors Qm ∈ K[X] tel que P = (X − a)m Qm . On a Qm (a) 6= 0. Car sinon, Qm s’écrit
sous la forme P = (X − a)Qm+1 , et par suite P = (X − a)m+1 Qm+1 et m + 1 ∈ A ; ce
qui contredit que m est le plus grand élément de A.
Unicité de m. Si P = (X − a)m Q = (X − a)m1 Q1 avec Q1 (a) 6= 0 et 1 ≤ m1 ≤ d◦ P ,
alors m1 = m. Car sinon, si par exemple m1 < m, alors
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Chapitre 3 3.3. Dérivation et racines des polynômes
n ≤ m1 + m2 + ... + mn ≤ d◦ P < n;
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Chapitre 3 3.3. Dérivation et racines des polynômes
Q(k) (a)
avec αk = , ∀k ∈ {1, 2, ..., n − 1}. D’autre part,
k!
Q(k) = P (k) − n(n − 1)...(n − k + 1)an (X − a)n−k , ∀k ∈ {1, 2, ..., n − 1}.
Ainsi, Q(k) (a) = P (k) (a) pour tout ∀k ∈ {1, 2, ..., n − 1}, et par suite
P = Q + an (X − an )n = α0 + α1 (X − a) + ... + αn (X − a)n
P = α0 + α1 (X − a) + ... + αn (X − a)n
P (k) (a)
avec αk = pour tout k ∈ {1, 2, ..., n}.
k!
Si P (a) = P 0 (a) = ... = P m−1 (a) = 0 et P m (a) 6= 0, alors
avec Q(a) = αm 6= 0.
Inversement, si a est une racine de P de caractéristique m, écrivons alors P sous la
forme P = (X − a)m Q avec Q(a) 6= 0. D’après le Théorème 3.3.6, les polynômes P et
0 0
Q s’écrivent P = α0 + α1 (X − a) + ... + αn (X − a)n et Q = αm + αm+1 (X − a) + ... +
(k) (k)
P (a) Q (a)
αn0 (X − a)n−m avec αk = , 0 ≤ k ≤ n, et αk0 = , 0 ≤ k ≤ n − m. Ainsi,
k! k!
0 0
P = αm (X − a)n + αm+1 (X − a)(X − a)n+1 + ... + αn0 (X − a)n ,
P (m) (a) 0
α0 = α1 = ... = αm−1 = 0 et αm = = αm = Q(a) 6= 0;
m!
ce qui montre que P (k) (a) = 0 pour tout 0 ≤ k ≤ m − 1 et P (m) (a) 6= 0.
Définition 3.3.8 On dit qu’un polynôme P ∈ K[X] est scindé sur K s’il s’écrit sous la
forme
P = λ(X − a1 )m1 (X − a2 )m2 ...(X − ak )mk
avec λ, ai , mi ∈ K, 1 ≤ i ≤ k.
Si tout polynôme de K[X] est scindé sur K, on dit que K est algebriquement clos.
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Chapitre 3 3.4. Etude de R[X] et de C[X]
Exemple 3.3.9 R n’est pas algébriquement clos puisque X 2 + 1 n’est pas scindé sur R.
Ce théorème possède des démonstrations courtes, mais utilisant des outils mathéma-
tiques sophistiqués hors programme. Grâce à ce théorème, on déduit la forme des poly-
nômes irréductibles de R[X] et de C[X].
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Chapitre 3 3.5. Décomposition en éléments simples d’une fraction rationnelle
k=n
X k=n
X
k
0 = P (α) = ak α ⇐⇒ ak (α)k = 0 ⇐⇒ P (α) = 0.
k=1 k=1
Ainsi, A = (X − α)(X − α) divise P dans C[X]. Par suite A divise P dans R[X] puisque
A = X 2 − 2Re(α)X + |α| ∈ R[X]. Or P est irréductible dans R[X], donc P = λA avec
λ ∈ R∗ et P est un trinôme de degré 2 à discriminant
P = 2X 3 + 13X 2 + 24X + 9
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Chapitre 3 3.5. Décomposition en éléments simples d’une fraction rationnelle
L’ensemble quotient E/R s’appelle le corps des fractions rationnelles à une indéterminée
à coefficients dans K (ou le corps des fractions de l’anneau K[X]) et se note K(X).
P
Notation. Pour (P, Q) ∈ E, on note par la classe de (P, Q) modulo la relation R.
Q
Ainsi, pour tous (P, Q), (P 0 , Q0 ) ∈ E on a :
P P0
= 0 ⇐⇒ P Q0 = QP 0 .
Q Q
P
On vérifie aisément que K(X) = { : P ∈ K[X], Q ∈ K[X] \ {0}} muni des lois
Q
internes "+" et "." définies par :
P P0 P Q0 + QP 0 P P0 PP0
+ 0 = et . =
Q Q QQ0 Q Q0 QQ0
pour tous P, P 0 ∈ K[X] et Q, Q ∈ K[X] \ {0}, est un corps commutatif unitaire.
P
Définition 3.5.2 Foit F = ∈ K(X) une fraction rationnelle. On appelle :
Q
P P0 P P0
— représentation irréductible de toute fraction rationnelle 0 telle que = 0
Q Q Q Q
et P 0 ∧ Q0 = 1 ;
— zéro de F toute racine de P ;
— pôle de F toute racine de Q.
A
Etape 1. Soit F = B ∈ K(X) une fraction rationnelle. Alors il existe un couple (E, R) ∈
K[X] unique tel que
R
F =E+
B
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Chapitre 3 3.5. Décomposition en éléments simples d’une fraction rationnelle
et d◦ R < d◦ B.
En effet, l’existence d’un tel couple est assuré par la division euclidienne de A par B.
0
De plus si F = E 0 + RB et d◦ R0 < d◦ B, alors d◦ (E − E 0 ) ≤ max(d◦ R, d◦ R0 ) − d◦ B < 0.
Ainsi, E = E 0 et par suit R = R0 ; ce qui entraine l’unicité d’un tel couple.
Etape 2. Soient n ≥ 1 et F = S1 S2A...Sn ∈ K(X) une fraction rationnelle telle que les Sk ,
1 ≤ k ≤ n, sont premiers entre eux deux à deux. Alors il existe A1 , A2 , ..., An ∈ K[X]
tels que
A A1 An
= + ... + .
S1 S2 ...Sn S1 Sn
Raisonnons par récurrence. La propriété est claire pour le cas n = 1. Pour n = 2,
puisque S1 et S2 sont premiers entre eux, il existe, d’après l’identité de Bezout, U, V ∈
K[X] tels que S1 U + S2 V = 1. Ainsi,
A AU AV
= +
S1 S2 S1 S2
et la propriété est vraie pour n = 2.
Supposons que la propriété est vraie pour un entier n ≥ 1, et soit S1 , S2 , ..., Sn+1 ∈
K[X] premiers entre deux à deux. Alors S1 S2 ...Sn et Sn+1 sont premiers entre eux, et
d’après l’étude du cas n = 2, il existe C, An+1 ∈ K[X] tels que
A C An+1
= + ;
S1 S2 ...Sn+1 S1 ...Sn Sn+1
et le résultat s’en découle de l’hypothèse du récurrence.
Etape 3. Soient n ≥ 1 et F = S1 S2A...Sn ∈ K(X) une fraction rationnelle telle que les Sk ,
1 ≤ k ≤ n, sont premiers entre eux deux à deux. Alors il existe A1 , A2 , ..., An ∈ K[X]
uniques tels que
A A1 An
=E+ + ... +
S1 S2 ...Sn S1 Sn
◦ ◦
avec d Ak < d Sk pour tout 1 ≤ k ≤ n.
A A1 An
= + ... + .
S1 S2 ...Sn S1 Sn
A A1 A2 A0 A0
=E+ + = E0 + 1 + 2
S1 S2 S1 S2 S1 S2
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Chapitre 3 3.5. Décomposition en éléments simples d’une fraction rationnelle
◦
avec dP Ak < d◦QSk et d◦ A0k < d◦ Sk pour P
tout 1 ≤ kQ≤ n + 1. En posant T = S1 S2 ...Sn ,
B = k=1 (Ak ( 1≤k≤n,j6=k Sk )) et C = nk=1 (A0k ( 1≤k≤n,j6=k Sk )) , on a T et Sn+1 sont
n
A B An+1 C A0
=E+ + = E 0 + + n+1 .
T Sn+1 T Sn+1 T Sn+1
Etape 4. Soient α ∈ N∗ et SAα ∈ K(X) une fraction rationnelle telle que d◦ S ≥ 1. Alors
il existe A1 , A2 , ..., An ∈ K[X] uniques tels que
A A1 Aα
α
=E+ + ... + α
S S S
avec d◦ Ak < d◦ S pour tout 1 ≤ k ≤ α.
A A2 Aα+1
α
= E1 + + ... + α
S S S
avec d◦ Ak+1 < d◦ S pour tout 1 ≤ k ≤ α. D’après l’Etape 1, il existe E, A1 ∈ K[X] tels
que, ES1 = E + AS1 avec d◦ A1 < d◦ S. Ainsi,
A A1 Aα
=E+ + ... + α+1
S α+1 S S
avec d◦ Ak < d◦ S pour tout 1 ≤ k ≤ α + 1.
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Chapitre 3 3.5. Décomposition en éléments simples d’une fraction rationnelle
A A1 α−1 Aα+1
= (ES α + Aα + Aα−1 S + ... + )+
S S S
0 α−1 A0α+1
0 α 0 0 A1
= (E S + Aα + Aα−1 S + ... + )+ .
S S
Ainsi, d’après l’Etape 1, A0α+1 = Aα+1 , et par suite, par l’hypothèdse de récurrence,
A0k = Ak pour tout 1 ≤ k ≤ α et E 0 = E.
En combinant les quatre étapes, le résultat du théorème s’en découle, et la preuve est
alors complète.
Dans la pratique, pour décomposer une fraction rationnelle F , on détermine les pôles
de F ainsi que leurs multiplicités. En suite, on écrit la forme a priori de la décomposition
de F et on utilise la méthode de multiplication et remplacement, ou la division suivant les
puissances croissantes, ou on utilise par fois la dérivée.
Exemple 3.5.4
1) Dans R[X] on a :
2X(X − 2)(X 2 + X + 1) + 2X 2 + 3X 2 1
2
= 2X + + 2 .
(X − 2)(X + X + 1) X −2 X +X +1
2) Dans C[X] on a :
3X 3 3i 3
= − − .
(X − 1)(X 2 + 1) 2(X − 1) 2(X − i) 2(X + i)
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Bibliographie
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