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Mmoire Moufida
Mmoire Moufida
net/publication/301221235
Etude des caractéristiques d’un BHP à base de déchet de brique rouge à l’état
frais et durci
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Mémoire
Présenté
A
L’Université 20 Aout 1955 Skikda
Pour obtenir le titre de
Master
Spécialité
Génie Civil
Option
Matériaux de construction
Par
BOUREMA MOUFIDA
Intitulé :
Etude des caractéristiques d’un BHP à base de déchet de brique rouge à l’état frais et
durci
Le 11 Juin 2015
Devant le jury composé de :
BOUREMA MOUFIDA
C’est grâce à Allah le tout puissant que nous cueillons aujourd’hui le fruit de plusieurs
années d’études sans relâche
Ma reconnaissance revient aussi aux membres du jury qui m’ont fait la faveur d’accepter
d’évaluer ce travail.
Mes remerciements sont adressés à nos enseignants pour leur contribution durant notre
cursus scolaire et à toutes les personnes qui ont participé de prés ou de loin à
l’élaboration de projet de fin d’étude.
Enfin, je ne sais pas si, un simple merci suffirait pour exprimer le mérite et la dette que j’ai
envers mes parents, je les remercie du profond de mon cœur pour leurs soutiens, et leurs
patiences.
Merci
Résumé
Le recyclage des déchets a devenu aujourd’hui la bonne solution qui peut offrir de
nouvelles ressources renouvelables et durables qui contribuent dans le processus de la
construction dans le domaine de génie civil et ainsi pour protéger l’environnement. Les
déchets de briques rouges (DBR) constituent une alternative intéressant dans ce cas vue
que ces déchets sont disponibles et sont abandonnés au niveau de chantiers.
Pour atteindre ces objectifs on essai à travers ce travail d’ordre expérimental de valoriser
les DBR en les utilisant comme constituant dans le béton à haute performance (BHP).
L’incorporation de DBR s’effectue par la substitution du ciment par trois teneurs 10%,
15% et 20%.
Les résultats de cette étude montrent que l’utilisation de déchet de brique avec une
substitution de 10% du poids du ciment est très avantageuse dans les BHP soit à l’état
frais ou à l’état durci.
Mots clés : recyclage, déchet de brique, béton à haute performance, résistance ,ultrasons
Abstract
The recycling of waste has become today the good solution which can give new renewable
and lasting resources which contribute in the process of the building in the field of civil
engineering and so to protect environment. The waste of red bricks constitutes an
alternative interesting in that case seen that this waste is available and is left at the level of
construction sites.
To reach these targets one trial across this job of experimental order to promote brick
waste by using them as constituent in the concrete with high performance. The enlistment
of brick waste is made by the substitution of the cement by three contents 10 %, 15 % and
20 %.
The result of this expirience shows that the substitution of the cement by the content 10%
of brick waste is advantageous in the cool and hardened state.
Tags: recycling, brick waste, concrete with high performance, resistance, ultrasounds
ملخص
أصبحج ػًهُت حذوَش انُفبَبث انُىو انحم انجُذ انزٌ ًَكٍ أٌ حؼطٍ يىاسد جذَذة يخجذدة ودائًت حسهى
فٍ ػًهُت انبُبء فٍ يجبل انهُذست انًذَُت ورنك نحًبَت انبُئت .حشكم انُفبَبث يٍ االجش األحًش انبذَم
ان ًثُش نالهخًبو َُظش فٍ هزِ انحبنت أٌ هزِ انُفبَبث يخبحت وغبدسث ػهً يسخىي يىاقغ انبُبء.
نهىصىل إنً هزِ األهذاف َقىو ػبش هزا انؼًم انخجشَبٍ بخؼزَز اسخخذايهى فٍ انخشسبَت ػبنُت األداء
ببسخبذال االسًُج بًقذاس ثالثت يحخىَبث ٪01 ٪01و ٪01
َخبئج هذِ انذساست حبٍُ اٌ اسخبذال االسًُج بًقذاس ٪01يٍ بقبَب االجش االحًشًَثم االفضهُت فٍ
انحبنت انببسدةو فٍ انحبنت انصهبت
انكهًبث انًفخبحُت :اػبدة انخذوَش ‘ بقبَب االجش االحًش‘ انخشسبَت ػبنُت األداء‘يقبويت‘
I.1. Introduction
I.2. Définition
I.7.2.Résistance au feu
I.7.3.Durabilité
I .7.3.1.Imperméabilité
I.7.3.5.Carbonatation
I.7.4. Mécaniques
I.7.4.1.Résistance à la compression
I.7.4.2.Résistance en traction
I.7.4.3.Module de déformation
I.7.4.4.Retrait
I.9.Domaines d’application
I.9.1.Exemples d’application du BHP
I.10.1. Pompage
I.10.2. Vibration
I.11.Conclusion
II.1.Introduction
II.8.Conclusion
III.1.Introduction
III.2.Essais Et Matériels
III.2.1.1.Recyclage
III.2.1.2.Préparation des fines recyclées
III.2.2.1.Analyse granulométrique
III.2.2.2.Coefficient d’aplatissement
III.2.2.3.Essai los-Angeles
III.2.2.4.Essai micro-Deval
III.2.2.5.Masse volumique et absorption d’eau
III.2.2.6.Equivalent de sable
III.2.3.3.Essais de compression
III.3.1.Ciment
III.3.2.Déchet de brique
III.3.3. Granulats
III.3.4.1. Essais chimiques sur le sable
III.3.4.2. Valeur du bleu de méthylène
III.3.4. Super plastifiant
III.3.5. Eau de gâchage
III.4.FORMULATION DU BETON
III.4.1.Donnée de base
III.4.2.Etude de mélange selon Dreux
III.5.1.Gâchage et malaxage
III.5.3.Remplissage et vibration
III.5.4.Surfaçage des éprouvettes
IV.2.Etude de béton
IV.2.2.1.Essais mécaniques
IV.3.1.Etat frais
IV.3.1.1.Ouvrabilité
IV.3.1.2.Masse volumique
IV.3.2.Etat durci
IV.3.2.1.Masse volumique
IV .3.2.2.Résistance en compression
IV.3.2.3.Résistance en traction par flexion
IV.3.2.4.Auscultation dynamique(Ultrason)
IV.4.CONCLUSION
Conclusion générale
Références bibliographique
Annexe
Liste des figures
De ce fait il peut être le réceptacle de différents sous-produits (déchets) qui peuvent être
« engloutis »en son sein contribuant ainsi à l’action environnementale devenue un enjeu
majeur mobilisant la communauté internationale dans son ensemble.
Les déchets qui autrefois ne suscitaient guère d’intérêt ni d’inquiétude, ont commencé à
constituer un problème économique et écologique. Les quantités énormes des déchets qui
sont générées sans cesse immobilisent de plus en plus de grandes surfaces pour le stockage
et réduisent ainsi les disponibilités des terrains sans compter la pollution de
l’environnement avec toutes ses conséquences.
L’une des applications envisageable est sa valorisation dans la fabrication des ciments et
des bétons, Le recyclage de brique dans le domaine des matériaux de construction apparait
être une nouvelle alternative comme réutilisation de brique.
Ce travail est une contribution d’utiliser ce genre de déchet (brique rouge) à différentes
proportions dans la confection d’un béton à haute performance.
Le mémoire à l’issue élaboré est en deux parties grandes parties : une recherche
bibliographique et une étude expérimentale.
Le premier est consacré à une étude sur le béton à haute performance, sa définition, ses
différents types, ses constituants, ses propriétés, ainsi que ses avantages et ses domaines
d’application.
Une partie sur les déchets, leurs définitions, origines, différents types, classification ainsi
que les propriétés des bétons à base de déchet de brique ,leur avantages et inconvénients ,
on s’est limité dans le cadre du présent travail sur la valorisation de déchets de brique pour
la fabrication du béton à haute performance étudié fait l’objet du deuxième chapitre.
Enfin, le dernier chapitre présente les différents résultats expérimentaux des essais
effectués sur le béton frais et durci, suivis par des discussions et des interprétations.
Une conclusion clos de ce travail en mettant l’accent sur les différents aspects de la
problématique posée et en ouvrant des perspectives éventuelles sur le domaine de
recherche investi.
CHAPITRE I
I.1.INTRODUCTION
I.2.DEFINITION
Les BHP sont également, du fait de leur porosité extrêment réduite, plus résistants aux
agents agressifs et de façon générale, présentent une durabilité accrue. Ils permettent
d’optimiser les structures, de réaliser des ouvrages soumis à des contraintes élevées ou
subissant un environnement sévère (climat, agressions marines, effets du gel, attaques
acides, etc. [3]
Les BHP sont divisés en cinq grandes catégories correspondant chacune à une classe de
résistance de 25 MPa . La classe I représente les BHP qui ont une résistance à la
compression comprise entre 50 et 75 MPa, la classe II une résistance comprise entre 75 et
100 MPa, la classe III une résistance comprise entre 100 et 125 MPa, la classe IV une
résistance comprise entre 125 et 150 MPa et la classe V une résistance supérieure à 150
MPa (tableau I.1). Les deux dernières classes correspondent en France aux bétons à très
haute performance (BTHP).
Ces résistances à la compression sont celles obtenues sur des cylindres de 100 x 200 mm
mûris de façon normalisée comme pour le béton usuel et mis à l'essai à 28 jours. [4]
Il faut admettre que pendant longtemps les progrès réalisés dans le domaine des BHP ont
été plutôt le fruit d’une approche empirique que d’une approche fondamentale et
scientifique.
En fait, tant et aussi longtemps que les BHP seront fabriqués avec des matériaux aussi
simples et peu couteux que ceux que l’on utilise pour faire des bétons usuels, il faudra
aussi, rechercher la meilleure combinaison de matériaux locaux pour obtenir un BHP ayant
un rapport eau/ciment désiré.
Comme on le verra, fabriquer un BHP est une opération un peu plus compliquée que de
produire un béton usuel. Les raisons en sont simples : au fur et à mesure que la résistance à
la compression visée augmente, les propriétés du béton ne sont plus simplement reliées au
rapport eau/liant, le paramètre fondamental qui gouverne les propriétés des bétons usuels
par l’intermédiaire de la porosité de la pâte de ciment hydraté.[5]
I.5.CHOIX DES MATÉRIAUX POUR LES BHP
Lorsque l’on choisit les matériaux pour fabriquer un BHP, certains choix sont plus
critiques que d’autres.Ainsi on commencera à considerer la selection du ciment Portland
meme dans le cas ou d’autres ajouts cimentaires sont utilisés en conjonction avec le
ciment Portland.La selection se poursuit par celle du super plastifiant afin d’optimiser la
combinaison ciment/superplastifiant.
Quand ces choix cruciaux sont faits ,on évalue l’utilisation d’un ou plusieurs ajouts
cimentaires.La selection des granulats viendra par la suite puisque leur qualité devient de
plus en plus critique pour augmenter la résistance à la compression du BHP.
Il n’existe pas une methode precise pour la formuler un BHP .Cette formulation depend
essentiellement de la résistance ainsi des performances vises par le BHP.[5]
I.5.1.Sélection du ciment
Les ciments utilises pour les bhp sont en general des ciments dits à hautes performances
(CPA-CEM I 52.5) dont la résistance à 28 jours sur éprouvettes de mortier normal
(4x4x16cm) est en general supèrieure à 60 MPa .Cependant certains ciments (CPA-CEM I
42.5) permettent d’atteindre des hautes resistances .Notons qu’on trouve actuellement sur
le marché des CPJ, contenant des fumées de silice, dont l’application principale concerne
les BHP. Les hautes résistances sont la plupart du temps obtenues grace à une finesse de
mouture élevée.[7]
La proportion (en masse) des différents constituants est indiquée dans le Tableau I.2.[8]
Ciment CEM II A 80 – 94 6 – 20 --
Portland CEM II B 65 - 79 21 – 35 --
composé
I.5.2.1.Granulat fin
Peu de recherche ont été faites pour optimiser les caractéristiques du granulat fin que
l’on doit utiliser dans les BHP même si la nature et les caractéristique d’un sable peuvent
beaucoup varier d’un endroit à l’autre .En général ,les granulats fins que l’on utilise pour
fabriquer des BHP ont une distribution granulométrique comprise dans les limites
recommandées par la norme ACI pour les bétons usuels. Cependant, chaque fois que cela
est possible, on peut choisir un granulat fin qui se situe sur la partie grossière de ces
limites,c’est-à-dire un granulat fin qui a un module de finesse compris entre 2.7 et 3.0.
L’utilisation de tels sables grossiers est recommandée puisque ,dans tout BHP ,il y a
suffisamment d’éléments fins à cause de la forte teneur en ciment et en ajouts cimentaires
,de telle sorte qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un sable fin pour améliorer la maniabilité
du béton et sa résistance à la ségrégation .En outre, l’utilisation d’un sable plutôt grossier
peut amener une certaine diminution de la quantité d’eau de gâchage nécessaire pour
obtenir une maniabilité donnée, ce qui est un avantage du point de vue de la résistance et
du point de vue économique .L’utilisation d’un sable grossier permet aussi d’obtenir un
meilleur cisaillement de la pâte de ciment durant son malaxage.
Généralement, il n’y a pas d’avantage particulier à utiliser un type de sable plutôt qu’un
autre en autant que ces sables soient propres et ne contiennent pas de particules d’argile ou
de silt.
Tout le sable naturel utilise pour fabriquer un BHP doit contenir le moins possible de
particules supérieures à 5mm ,lorsque ces particules sont plutôt friables, car elles
constituent alors le maillon faible du BHP.
Le remplacement partiel d’un sable manufacturé a été fabrique en utilisant une roche très
résistante.
En pratique, le choix du sable que l’on peut utiliser pour fabriquer un BHP est très
souvent limité dans la plupart des usines de béton prêt à l’emploi, car elles ne disposant
que d’une seule benne pour entreposer le sable. Comme ces centrales doivent aussi livrer
des bétons usuels pour leurs clients habituels, il est assez difficile de disposer de deux
sables différents dans une même usine : un sable pour le béton usuel et un autre pour le
BHP .Cependant, si deux bennes sont disponibles pour le granulat fin, on peut en réserver
une pour le sable plus grossier qui sera utilisé pour fabriquer les BHP.
I.5.3.Sélection de l’addition
Jusqu’à présent, l’expérience a montré que les BHP de classes I et II (50 à100MPa)
peuvent être fabriqués en utilisant une grande variété de liants :on a pu utiliser du :
ciment portland seul ;
ciment portland et de la fumée de silice ;
ciment portland, du laitier et de la fumée de silice ;
ciment portland, des cendres volantes et de la fumée de silice ;
ciment portland et de laitier à haute fourneau ;
ciment portland et des cendres volantes.
La documentation montre aussi que la plupart des BHP de classe III (100à125MPa) qui a
été produits jusqu’à ce jour contenait de la fumée de silice, sauf dans quelques cas rares où
l’on visé une résistance de 100 MPa en utilisant du ciment portland pur.
Jusqu’à présent,les BHP de classe IV et V qui ont été fabriqués contenaient tous de la
fumée de silice.En outre que,au fur et à mesure que la résistance à la compression des BHP
augmente,on peut utiliser de moins en moins de combinaisons cimentaires.Ces ajouts
cimentaires coutent moins chers que le ciment portland et leur utilisation permet de réduire
quelque peu le dosage de superplastifiant.Leur utilisation entraine donc,non seulement des
économies, mais aussi un contrôle plus facile de la rhéologie de tels bétons.
Jusqu’à aujourd’hui, sont rare les cas où l’on décidé d’utiliser des ajouts cimentaires pour
des questions rhéologiques, mais ce type d’utilisation va surement se développer dans le
future. Même si l’on se réfère toujours à des considérations économiques pour justifier
l’incorporation d’ajouts cimentaires, on souligne rarement les économies qu’elle entraine
au niveau de la réduction du dosage de super plastifiant pour obtenir une maniabilité
désirée.[9]
I.5.3.1.Fumée de silice
La fumée de silice est un produit minéral amorphe obtenu essentiellement lors de la
fabrication du silicium et de ses alliages. Le silicium est obtenu par réduction du quartz en
présence de carbone à 2000 °C dans des fours à arc électrique. Les fumées contiennent du
monoxyde gazeux (SiO) qui s’oxyde et se condense en particules vitrifiées amorphes
extrêmement fines. Ces particules sont lisses et sphériques (100 000 billes de fumées
recouvrent entièrement un grain de ciment). Leur couleur est le plus souvent gris clair.[2]
La réduction du rapport eau-ciment par l’ajout d’un superplastifiant permet d’obtenir un
béton plus compact. Des études ont cependant démontré que la composition de
l’importante zone de transition entre les granulats et la pâte de ciment durcie demeure
inchangée – c’est-à-dire qu’elle ne devient pas plus compacte. Cette zone est très poreuse
et peu résistante. Sa largeur n’est que de 40 μm, mais elle joue un rôle crucial lors de la
reprise des contraintes par le béton. L’ajout de particules extrêmement fines permet de
combler les minuscules vides dans cette zone de transition. La présence du super plastifiant
est en outre essentielle pour éviter la formation de conglomérats. Parmi ces substances,
citons notamment les cendres volantes, le filler calcaire, le quartz concassé, les laitiers de
haut fourneau broyés et les fumées de silice. En raison de leurs petites dimensions et de
leur immense surface spécifique, les fumées de silice sont les plus efficaces. La surface
spécifique des fumées de silice oscille entre 15 000 et 25 000 m2/kg et est nettement
supérieure à celle du ciment, comprise entre 350 et 500 m2/kg. Les fumées de silice
disposent en outre de propriétés pouzzolaniques. Elles se lient à la chaux libérée lors de
l’hydratation du ciment et contribue de la sorte au développement de la résistance.
Outre le compactage de la pâte de ciment durcie autour des granulats, ces particules
ultrafines assurent également un remplissage généralement plus homogène du squelette
granulaire dans la zone la plus fine. La compacité augmente, ce qui améliore la durabilité.
Un autre effet positif de ces additions est leur influence favorable sur la stabilité du béton
frais. Cette influence est particulièrement utile lors de la fabrication de bétons à très haute
ouvrabilité. La résistance d’un béton obtenue grâce à un super plastifiant et à des fumées
de silice peut excéder 100 MPa.[10]
BHP est relativement limitée ,mais ,chaque fois qu’is ont été utilisés,les laitiers ont offert
des performances aussi bonnes que le ciment Portland dans les bétons usuels et dans les
BHP.
Jusqu’à present ,les laitiers ont été utilisés en parallèle avec de la fume de silice pour
fabriquer des BHP de classes I,II et III(50 à 125MPa).Ils n’ont jamais été utilisés pour
fabriquer des BHP de classes IV et V,probablement parce qu’ils n’ont pas été sérieusement
considérés pour de tells applications puisqu’il n’y a aucune raison que de tells laitiers ne
puissant etre utilisés dans le future pour faire des BHP de classes IV et V.
Le principal problème lorsque l’on veut utiliser des cendres volantes pour fabriquer un
BHP vient du fait que l’expression cendres volantes est un terme générique qui définit un
produit dont les propriétés peuvent varier considérablement ,même si les critères
d’acceptation et de classification des cendres volantes développés ces dernières années
essaient de les subdiviser en catégories un peux mieux définies.Il n’est pas exagéré de dire
qu’il y a autant de types de cendres volantes qu’il a de sources de cendres volantes et que
toute généralisation doit être faite avec beaucoup de précaution.Cependant afin de
simplifier cette situation ,on peut toujours se baser sur la classification ASTM qui subtivise
les cendres volantes en deux grandes catégories selon leur composition chimique :les
cendres volantes de classe F qui sont des cendres ayant une faible teneur en calcium et les
cendres volantes de classe C qui ont une teneur plus élevée en calcium.
Même si utiliser des cendres volantes pour remplacer une partie du ciment dans les
BHP apporte beaucoup d’avantages, il faut le faire avec précaution ou à des dosages
faibles dans les cas suivantes :
o Besoin d’une forte résistance à très court terme
o Bétonnage par temps froid
o Résistance au gel-dégel
o Diminution de la température maximale d’un BHP dans un élément structural. [9]
Les super plastifiants empêchent la formation néfaste des conglomérats. Les molécules
du super plastifiant se fixent par adsorption sur l’interface entre le grain de ciment et l’eau
de gâchage. Une fois adsorbé, le super plastifiant forme une charge négative autour de
chaque grain de ciment. Ce faisant, les grains se repoussent les uns des autres. La
dispersion qui en résulte réduit la viscosité de la pâte de ciment et augmente l’ouvrabilité.
La structure moléculaire du super plastifiant – sous la forme de longues chaînes – renforce
également cet effet. Les molécules fixées les unes aux autres pour former des spirales avec
des ramifications dans différentes directions s’enroulent entre les grains de ciment et
empêchent de la sorte leur rapprochement réciproque. Grâce aux structures de polymères
modernes ‘en forme de peigne’, il est possible de réduire le rapport eau-ciment à moins de
0,3. La seule utilisation d’un super plastifiant permet également d’obtenir des résistances à
la compression d’environ 80MPa.[10]
Pour augmenter la maniabilité d’un béton, le dosage normal des super plastifiants est
compris entre 1 et 3 litres par mètre cube de béton, pour des supers plastifiants sous forme
liquide contenant 40 % de matériaux actifs. Lorsque les super plastifiants sont utilisés pour
réduire la teneur en eau du béton, leur dosage est beaucoup plus élevé et se situe entre 5 et
20 litres par mètre cube de béton. Dans le cas de rapport eau/ciment très faible (BHP), pour
obtenir l’affaissement désiré, il est nécessaire de rajouter une quantité de super plastifiant.
Dans ce cas, on procède par une double introduction en introduisant une première quantité
de super plastifiant juste nécessaire pour obtenir un béton d’affaissement de 50 à 100 mm
qu’on peut malaxer convenablement et on introduit le reste à la fin du malaxage.
Lorsque l’on utilise des super plastifiants à très forts dosages, Atchin a montré que
leur effet enveloppant peut retarder quelque peu l’hydratation des grains de ciment quelque
soit la nature du super plastifiant, le type de ciment ou la dimension moyenne de ses grains.
Kadri a montré en étudiant l’ouvrabilité des bétons à hautes performances, que la
composition chimique du ciment et en particulier la teneur en C3A, joue un rôle majeur sur
la consistance du béton en absorbant les molécules de super plastifiants.
En effet, les ciments à faible teneur en C3A ont un effet favorable sur la diminution du
dosage de saturation et sur la perte d’ouvrabilité au cours du temps. D’autre part, il a
montré que parmi les 3 supers plastifiants considérés, le naphtalène sulfonaté était
supérieur en termes de dosage de saturation et maintien de la consistance du BHP au cours
du temps. Ismail Aiad a montré en étudiant l’influence du temps d’introduction des super
plastifiants sur les propriétés rhéologique des pâtes de ciment à l ’état frais, que les super
plastifiants à base de naphtalène et de mélamine augmentent les propriétés rhéologiques
des pâtes de ciment à court et long termes et que la réduction de la contrainte d’écoulement
et la viscosité plastique dépend de la composition du ciment et du temps d’introduction du
super plastifiant dont le temps optimal était de 10 à 15 min après le début du malaxage[13]
I.6.2.3. De-Larrad
Les modèles théoriques présentent l’intérêt majeur de réduire le nombre de gâchées
effectuées au laboratoire. Le Modèle d’Empilement Compressible MEC a été développé
par Sedran et de Larrard. L’avantage de ce modèle est qu’il décrit mathématiquement un
empilement granulaire en prenant en compte le squelette granulaire dans son ensemble,
depuis les particules micrométriques jusqu’aux particules centimétriques, tout en
s’appuyant sur les notions de compacités virtuelles. Il vise à prévoir la compacité d’un
mélange à plusieurs classes granulaires, à partir des caractéristiques des grains qui le
composent (forme, distribution granulaire, compacités des tranches mono-dimensionnelles)
et pour une énergie de mise en place de l’empilement granulaire décrite par un indice
représentatif de son degré de serrage, traduisant l’énergie fournie pendant la mise en place.
Cette méthode d’optimisation a l’avantage de prendre en considération la granulométrie
des particules, leur forme et l’interaction entre les grains. Ce modèle a été utilisé avec
succès pour la formulation de mélange de béton ordinaire, à haute performance et
autonivelant. Le logiciel René-LCPC a été développé à la suite de ce travail et programme
le MEC sur la base de l’optimisation granulaire. Il prédit la viscosité plastique, le seuil de
cisaillement, l’affaissement au cône et différentes propriétés du béton (résistance,
déformations différées, etc.) à partir de sa composition et du modèle granulaire. Cela
permet d’évaluer l’importance d’un paramètre de formulation sur la performance du
béton.[15]
I.7.PROPRIETES DES BHP
I.7.1.Thermiques
I.7.3.Durabilité
Etant donné la structure plus dense des pores du béton de hautes performances, ce
matériau affiche un meilleur comportement face aux mécanismes d’agression. La plupart
des processus de dégradation sont en effet causés par l’entrée de substances agressives,
telles que des chlorures, du dioxyde de carbone, des acides,… Si la pénétration de ces
substances dans le béton est entravée, comme dans le cas du BHP, les processus de
dégradation y afférant ne pourront bien évidemment se produire que bien plus tard. Quoi
qu’il en soit, il convient toujours de veiller à la pureté des éléments constitutifs du béton,
afin d’éviter toute agression par des mécanismes internes (présence de sulfates, d’alcalis,
de granulats réactifs, …). Toutefois, la durée d’utilisation d’une construction est en
grande partie également déterminée par les conditions d’exécution. Dans ce cadre, nous
avons déjà fait allusion ci-dessus au risque de fissuration prématurée résultant des effets
thermiques et du retrait (principalement endogène). La présence de telles fissures peut
influencer sensiblement la durabilité de la construction.
Le guide LCPC « Recommandations pour la durabilité des bétons durcis au gel »
spécifie, les principales recommandations à l’élaboration des BHP et explicite la démarche
à suivre pour formuler des BHP résistant au gel.
La faible perméabilité des BHP et le faible rapport E/C favorisent une résistance plus
importante aux risques d’écaillage en présence de sels de déverglaçage.
Il est possible de formuler des BHP qui résistent bien aux cycles gel/dégel et à
l’écaillage sans ajout d’entraineur d’air .Lorsque le béton doit résister à un gel sévère (forte
saturation d’eau), l’utilisation d’un entraineur d’air est généralement nécessaire si E/C est
supérieur à 0.32. [10]
Par ailleurs, des essais spécifiques ont été développés pour mesurer des paramètres
associés à la durabilité des BHP tels que :
I.7.3.1. Imperméabilité
Leur faible porosité capillaire confère aux BHP une très faible perméabilité.
I.7.4.Mécaniques
Les diverses propriétés des BHP découlent de leur faible porosité et de leur durabilité
élevée.
C’est une caractéristique souvent utilisé pour classer les BHP. C’est ainsi que les
spécialistes distingue :
Les gains de résistance se manifestent dès le jeune Age, un béton à 60 MPa à7 jours.
γь : coefficient de sécurité généralement pris égale à 1,5 sera probablement réduit dans
l’avenir dans la mesure ou les BHP font l’objet d’un niveau de qualité supérieur à la
moyenne.
La contrainte de traction de calcul (ftj) se déduit de la contrainte de compression (fcj),
selon la formule règlementaire habituelle : ftj=0,6+0,06fcj (MPa)
Lorsqu’un béton doté d’une résistance normale est comprimé, les fissures d’adhérence
entre la matrice de mortier et le granulat se propageront autour des granulats. A un niveau
proche de la résistance à la compression, ces fissures d’adhérence se propageront à toute la
matrice de mortier, entraînant l’apparition de fissures dans le mortier. En définitive, le
béton cèdera sous l’effet de tout un réseau de fissures ininterrompues dans le mortier, alors
que les granulats ne subiront aucun dommage.
Le béton à hautes performances se caractérise par une meilleure adhérence entre les
granulats et la matrice de ciment. En outre, la résistance de la matrice sera pratiquement
égale à la résistance des granulats et des fois plus. L’apparition et le développement de
fissures d’adhérence ou de microfissures seront retardés. A l’approche de la rupture, les
fissures se seront désormais généralement propagées au travers des granulats [15]
I.7.4.2.Résistance en traction
Généralement, la résistance à la traction du béton est liée à la résistance à la
compression. En ce qui concerne le béton ordinaire, différentes formules sont appliquées.
Dans la norme EN 1992-1-1:2004, une formule différente est proposée pour le béton à
haute résistance par rapport au béton ordinaire.[15]
I.7.4.4.Retrait
Le retrait total du BHP est globalement identique à celui d’un béton traditionnel mais
avec une cinétique différente (il se produit plus tôt et se développe principalement pendant
les premiers jours après le coulage). Le retrait de dessiccation à l’état durci est plus faible
compte tenu du faible dosage en eau. Le retrait endogène (ou d’autodessication), compte
tenu de la finesse de la microstructure et de la forte réduction du rapport E/C, est d’un
coefficient plus élevé (150 à 250 x 10-6) pour un BHP que pour un béton traditionnel (60
x10-6).
Le retrait d’autodessication est d’autant plus précoce et élevé que le rapport E/C est
faible.[2]
I.7.4.5.Adhérence acier-béton
I.7.4.7. Fluage
La cinétique de fluage propre est très rapide (le fluage est accéléré et se manifeste dés
les jeunes âges du béton) et se stabilise plus vite.Le fluage de dessication est très faible.
Le fluage est d’autant plus faible que la résistance en compression est plus élevée.
En effet, pour un mélange granulaire sec, l’ajout d’eau agit tout d’abord comme un
lubrifiant entre les particules qui ont le plus de facilité à glisser les unes sur les autres et à
se placer de façon optimale [16] .
Mais, les ciments ne le permettent pas d’une part, parce que les particules de ciment
présentent de très nombreuses charges électriques superficielles non saturées et ont alors
tendance à floculer lorsqu’elles sont mises en contact avec un liquide aussi polaire que
l’eau. D’autre part, la réaction d’hydratation se développe aussitôt que le ciment est mis en
contact avec l’eau. Jouant une fonction rhéologique qui permet d’assurer la maniabilité du
béton frais, l’idéal serait tout de même que la quantité d’eau nécessaire à la rhéologie du
béton soit strictement celle nécessaire à l’hydratation du ciment. En effet, si la quantité
d’eau nécessaire pour une hydratation complète est de 25 à 30 % de la masse de ciment,
près du double de cette quantité est nécessaire pour obtenir une maniabilité suffisante sans
adjuvantation (47% en pratique).
De multiples recherches ont montré l’effet bénéfique d’une diminution du rapport
E/C sur le développement des résistances mécaniques du béton[17].
Chaque fois que l’on utilise un BHP à la place d’un béton usuel, il est facile de
démontrer que l’on utilise de façon beaucoup plus efficace le pouvoir liant du ciment
portland. Le rapport eau/liant élevé des bétons usuels conduit à fabriquer un matériau
poreux ayant une microstructure et une durabilité particulièrement faible. Puisque la
production du ciment portland consomme beaucoup d’énergie et dégage pratiquement
autant de CO2 que de ciment produit, fabriquer et utiliser un béton de rapport E/C élevé est
un geste de gaspillage d’une matière première à très haut contenu énergétique.
Pour s’en convaincre, il suffit de comparer le coût de tous les matériaux nécessaires
pour supporter une certaine charge dans un élément structural en béton usuel ou en BHP.
En construisant avec un BHP, on utilise finalement beaucoup moins de ciment et moins de
granulats pour reprendre les mêmes efforts structuraux.[9]
I.8.4.Autres avantages
I.9.DOMAINES D’APPLICATION
Les BHP (Béton Haute Performance) sont utilisés dans les constructions de toutes
tailles quand on cherche à obtenir des résistances mécaniques très élevées, des structures
compacctes ou des diminutions de section.
Ils permettent aussi de répondre à des exigences d’intégration dans l’environnement,de
prendre en compte des contraintes extremes sur un plan climatique ou d’apporter une
protection à des agressions chimiques.
Les BHP sont utilisés notamment pour la réalisation de :
Bâtiments de bureaux
Parkings
Tunnels et travaux souterrains
Ouvrages d’art et de génie civil, ponts routiers
Plates-formes d’exploitation et de stokage
Préfabrication
Ouvrage en site maritime
Ouvrages de l’industrie chimique ou du nucléaire,batiment agricoles…
Les BHP sont habituellement mis en place par pompage en utilisant des grues, des
godets ou des convoyeurs. Chaque méthode de mise en place a ses avantages et ses
inconvénients et ce sont finalement les conditions de chantier qui dictent le choix final de
mise en place. Les matériaux utilisés et l’accessibilité du chantier peuvent requérir des
capacités de production et des vitesses de mise en place qui imposeront une méthode tout
en tenant compte des conditions climatiques.
I.10.1.Pompage
La mise en place des bétons usuels se fait de plus en plus par pompage et cela
s’applique aussi au BHP. Les règles développées pour les bétons usuels s’appliquent en
général aux BHP : la granulométrie des granulats est un paramètre très important,
particulièrement celle du sable, de façon à obtenir un béton cohésif qui résiste bien aux
fortes pressions de pompage. L’addition d’une faible quantité de fumée de silice, 1 à 3% de
la masse du ciment, permet d’améliorer la pompabilité du BHP.
I.10.2.Vibration
En général, on pose qu’un BHP qui a un affaissement très élevé n’a pas besoin d’être
vibré lorsqu’on le met en place dans les coffrages, ce qui est complétement faux. A cause
de la nature très cohésive des BHP. Ceux-ci ont tendance à entrainer de grosses bulles d’air
qu’il faut éliminer par vibration interne ou externe. Les règles habituelles de consolidation
utilisées pour les bétons usuels s’appliquent encore pour les BHP.
En règle générale, les finisseurs n’aiment pas leur premier expérience avec le BHP
parce qu’ils n’ont pas été prévenus que leur finition est très différente de celle d’un béton
usuel. Habituellement, ils n’aiment pas du tout la cohésion du béton et ils le trouvent trop
collant. Ils attendent beaucoup trop longtemps avant de commencer la finition du BHP. Car
ils espèrent toujours voir apparaitre de l’eau de ressuage à la surface du béton. De plus, ils
s’aperçoivent que cette surface se fissure très rapidement par suite du développement du
retrait plastique et qu’il est toujours très difficile de renfermer les petites fissures qui sont
apparues à la surface du béton parce qu’elle est toujours difficile à travailler. Cependant, si
la mise en place du BHP a été bien planifiée et bien expliquée à l’équipe de mise en place,
elle peut se dérouler de façon tout à fait normale. Sur les surfaces planes, le cisaillement du
BHP sans air entrainé avec un madrier, une planche ou une règle est un processus assez
pénible et donne rarement de bons résultats. Par conséquent, il est absolument essentiel
d’utiliser une règle vibrante, les quelques défauts qui demeurent à la surface d’un BHP
peuvent être éliminés avec une truelle de magnésium ou une truelle à long manche de
façon à profiter des avantage de l’amélioration de la maniabilité du béton de la couche
supérieur grâce à l’action de la règle vibrante. Récemment, on s’est aussi aperçu qu’un fini
à la truelle, juste après l’utilisation d’une règle vibrante, améliore la position des gros
granulats dans la couche supérieure du béton de la dalle.[9]
I.11.Conclusion
Bien que les différentes caractéristiques des BHP offrent plusieurs avantages par
rapport aux bétons usuels, il y a encore place à l’amélioration, les BHP, comme tous les
autres matériaux, ont encore des points faibles .En outre,il existe et il va toujours exister de
nombreux cas où un béton de 20 à 30MPa sera le béton idéal pour répondre à des besoins
particuliers :le développement des BHP n’éliminera pas l’utilisation des bétons usuels.
Du point de vue du matériau, un BHP est simplement un béton qui a une très faible
porosité, cette dernière s’obtient en utilisant beaucoup moins d’eau de gâchage que dans
les bétons usuels, de telle sorte que, dans la partie liante du béton, les particules de ciment
et d’ajouts cimentaires sont plus rapprochées les unes des autres que dans un béton usuel.
Les propriétés mécaniques des BHP ne peuvent pas être déduites de la connaissance de
la résistance à la compression comme c’est le cas pour les bétons usuels .En un sens
,chaque BHP est unique ,cette unicité provient de la composition du liant, du rapport
eau/liant utilisé et des caractéristiques mécaniques des granulats, spécialement celles des
gros granulats .Etant donné que les BHP agissent comme de véritables matériaux
composites ,il est normal que les caractéristiques de la pate de ciment hydraté, de la zone
de transition et des granulats influencent leurs propriétés mécaniques.
DECHET DE BRIQUE
II.1.INTRODUCTION
II.2.3.Approche économique
Le déchet est de plus en plus considéré comme une richesse potentielle dont on peut,
grâce à des techniques novatrices, extraire une nouvelle valeur apte à réintégrer le
circuitéconomique.
C’est tout l’enjeu de la valorisation, dont la part croissante doit permettre d’exploiter
la richessecontenue dans les déchets et faire baisser la part des quantités stockées, stockage
qui ne doiten principe concerner que les déchets ultimes.
II.2.4.Approche fonctionnelle
Dans ce cadre, le déchet est considéré comme un flux de matière issu d’une «
unitéfonctionnelle »représentée par une activité ou un ensemble d’activités. Cette unité
fonctionnelle a pour but defabriquer un produit (matériel ou immatériel) et, pour ce faire,
fonctionne avec des flux d’entrée(matières premières, eau, énergie) et de sortie (le produit
recherché et les sous-produits nondésirés). Parmi ces flux de sortie, non assimilables
directement par le milieu naturel, on retrouveles déchets proprement dits, mais également
les éléments perturbés du milieu naturel affectéspar l’activité, regroupés sous le nom
d’effluents.[18]
II.3.5.Ecologique
Les activités de dépollution (eau, air, déchets) génèrent inévitablement d’autres
déchets qui nécessiteront eux aussi une gestion spécifique, …et ainsi de suite.
II.3.6.Accidentelle
Les inévitables dysfonctionnements des systèmes de production et de consommation
sont à l’origine des déchets.
II.4.2.Déchets encombrants
Toutes déchets provenant des ménages qui par leur poids, leur dimension ou leur
volume ne peuvent être charges dans les véhicules de collecte avec les déchets ménagers
ordinaires et qui doivent faire l’objet d’une collecte spéciale.[21]
II.4.3.Déchets spéciaux
Toutes déchets issus des activités industrielles, agricoles, de soins ,de services et
toutes autres activités qui, en raison de leur nature et de la composition des matières qu’ils
contiennent, ne peuvent etre collectes, transportes et traites dans les mêmes conditio s que
les déchets ménagers et assimilés et les déchets inertes.[19]
II.4.5.Déchets inertes
Toutes déchets provenant de l’exploitation des carrières ,des mines ,des travaux de
démolition ,de construction ou de rénovation et qui ne sont pas constitués ou contaminés
par des substances dangereuses ou autres éléments générateurs de nuisances. Ces déchets
ne se décomposent pas, ne brulent pas et ne produisent aucune réaction physique ou
chimique. Ils ne sont pas biodégradables et ne se détériorent pas avec les autres matières
avec lesquelles ils entrent en contact d’une manière susceptible d’entrainer la pollution de
l’environnement ou de nuire à la santé publique.
Sont considérés comme déchets inertes les déchets de matériaux de construction suivants :
Béton, briques, tuiles et céramiques
Verre
Déchets de construction et de démolition en mélange ne contenant pas de
substances dangereuses et ne contenant que des déchets minéraux.
Matériaux de construction à base de gypse ( ne contenant pas de substances
dangereuses) :carreaux de platre,plaques de platre,enduit plâtre.
II.4.6.Déchets ultimes
Tous résidus résultant ou non du traitement d’un déchet ,qui n’est plus susceptible
d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment,notamment par
extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux..
II.4.7.Déchets biodégradables
Tous déchets pouvant subir une décomposition biologique naturelle ,comme les déchets
alimentaires ,les déchets de jardins ainsi que le papier et le carton.[21]
II.6.2.Laitier d’acier
Ce laitier est formé par l’élimination des impuretés contenues dans la fonte brute .Il
est riche en phosphate ou en calcium et contient du silicate bicalcique métastable ;il est
donc utilisé uniquement comme matériau de remblai pour les routes.Normalement,ce
laitier est stocké en piles pendant une période allant jusqu’à un an avant d’etre utilisé.[19]
Figure.II.2.Laitier d’acier
II.6.3.Cendres volantes
Est un produit provenant de la combustion des charbons dans les centrales
thermiques, peuvent être utilisées à la fabrication des ciments, à l’exécution des bétons, où
elles remplacent en partie le ciment portland, à la production des granulats légers et
d’autres matériaux de construction, ainsi qu’à l’exécution des remblais dont elles ont un
effet favorable grâce à leur faible poids.
Notant que les cendres volantes sont sensibles au gel, du fait de leur composition
granulométrique.[22]
Figure.II.3.Cendre volante
II.6.4.Mâchefer :
C’est les résidus de la combustion de la houille, dans les centrales électriques
anciennes. Il contient une proportion considérable de charbon non brûlé et d'autres
impuretés. Il est utilisé principalement pour la fabrication de blocs de béton. Étant donné
que le mâchefer contient des sulfates et des chlorures, il n'est pas recommandé pour le
béton armé. Ce matériau risque de devenir de plus en plus rare à mesure que les centrales
électriques anciennes passent à la combustion de charbon pulvérisé.[23]
Figure.II.4.Machefer
II.6.5.Boues rouges
Les boues rouges proviennent de l’extraction de l’alumine de la bauxite.Elles sont de
consistance assez plastique pour etre formées en boules.Chauffées à des températures de
1260 à1310 )°c,elles sont transformées en granulats denses et résistants pouvant entrer
dans la composition de bétons de résistances convenables.
Figure.II.5.Boue rouge
II.6.6.Béton récupéré
Il s’en suit donc que la plus grande partie des rebuts de démolition soit du béton.Par
ailleurs ,les sinistres fournissent des millions de tonnes de débris de béton.L’épuisement
des sources courantes de granulats,les lois plus strictes relatives à la protection de
l’environnement et les problèmes posés par la destruction des déchets sont tous des
facteurs qui favorisent l’usage du béton récupéré.Les débris de chaussées en béton sont
déjà utilisés pour la construction de la couche de fondation de nouvelles chaussées.[24]
Figure.II.6.Béton récupéré
II.6.7.Verre de récupération
Des millions de tonnes de verre sont récupérées chaque année .En général ,la
résistance du béton contenant du verre est inférieur à celle du béton contenant du gavier.La
résistance est particulièrement faible lorsqu’un ciment à teneur alcaline élevée estutilisé.On
remarque la même tendance dans le cas de la résistance à la flexion.En remplaçant le
ciment par des cendres volantes dans une proportion de 20 à 30%,on parvient à compenser
cette perte de résistance.
La réutilisation du verre dans divers domaines s’est accrue.Les déchets de verre sont
utilisés comme matières premières pour la production d’abrasifs au jet de sable,comme
substitut d’agrégat dans le béton,les chaussées et les parkings.Quant à la poudre de verre
,elle peut être utilisée comme lubrifiant,additifs de la base dans la fabrication de fonderie
de métaux et dans l’industrie céramique.En agriculture,une incorporation du verre
pilé,apporte des modifications chimiques,physiques et biologiques au sol.[25]
Figure.II.7.Déchet de verre
II.6.8.Sciure de bois
Le bois est utilisé dans l’industrie,la menuiserie,les charpentes ou le chauffage.Dans
tous les cas,il génère une grande quantité de déchets.Ces matériaux ne peuvent etre mis en
décharge directement à cause de la pollution que cela engendrerait.C’est
pourquoi,l’utilisation de copeaux de bois dans la fabrication de bétons légers contribue à
valoriser certains sous-produits de l’industrie du bois.
Le béton à base de sciure de bois est très peu utilisé à cause desa faible résistance.On
peut augmenter cette dernière en ajoutant du sable.Le béton à base de sciure de bois a de
bonnes propriétés isolantes,une bonne souplesse et une faible conductivité thermique et
peut etre scié et cloué.[24]
Figure.II.8.Sciure de bois
II.6.9.Lin de textile
Le développement industriel et économique de ces dernières décennies a entrainé une
forte production de déchets agricoles.Parmi ces déchets,on distingue ceux issus de
l’industrie textile de lin fibre,notamment les poussières extraites par aspiration lors
teillage.Ces déchets,peu ou pas valorisés,constituent une source potentielle de problèmes
environnementaux majeurs.L’exploitation des déchets agricoles dans les matériaux de
construction est une alternative très intéressante qui présente un double objectif.Elle
permet d’une part,de répondre aux besoins en matériaux nouveaux,présentant des
propriétés particulières ou améliorées par rapport aux matériaux classiques.D’autre part,de
pallier les contraintes économiques et environnementales par le réemploi et le recyclage de
ces déchets.[19]
Figure.II.9.Lin de textile
II.6.10.Marbre
Le marbre est une roche métamorphique dérivée du calcaire,existant dans une grande
diversité de coloris,pouvant présenter des veines ,ou marbrures (veines et colorie sont dus à
des inclusions d’oxydes métalliques,le plus souvent).
Le déchet du marbre a été recyclé avec succés dans la confection des bétons
hydrauliques en substitution du sable ou du gravier et ce à des différentes proportions.
Les résistances obtenues restent raisonables à celles données par les granulats naturels.
53
Figure.II.10.Marbre
II.6.11.Céramique
Un matériau céramique est solide à température ambiante et n’est ni métallique,ni
organique.Les objets en céramique sont réalisés par solidification à haute température
d’une pate humide plastique(verre minéraux),ou frittage(agglutination par chauffage)d’une
poudre sèche préalablement comprimée,sans passer par une phase liquide (céramique
polycristalline) ;par assimilation ,on désigne sous le terme « céramique »les objets ainsi
fabriqués.
Figure.II.11.Céramique
II.6.12.Carrelage
Le carrelage est un revetement de sol et de mur formé de carreaux de
céramique,terre cuite ou ciment ,juxtaposés et collés.Il est couramment utilisé pour la
finition et la décoration des sols et des murs pour les habitations et autres locaux ,aussi
bien à l’intérieur qu’en extérieur.Le terme désigne à l’origine l’action de poser des
carreaux,puis,par métonymie,le résultat de cette action.[19]
Figure.II.12.Carrelage
II.6.13.Brique concassée :
Les débris de terre cuite sont, généralement, classés parmi les déchets de
démolition, que ce soit du point de vue recyclage ou réutilisation comme granulat léger.
Les débris de briques contenus dans les déchets de démolition, sont désignés sous le nom
collectif de « débris de terre cuite » [26]
Le béton contenant de tels granulats est plus perméable et si les briques contiennent de sels
solubles ,il peut y avoir corrosion et efflorescence dans le béton.
Le béton contenant de l’argile cuite comporte une résistance au feu beaucoup plus élevée
que celle du béton à base de gravier naturel.[24]
Figure.II.13.Brique concassé
II.7.DECHETS DE BRIQUE
L’objectif de ce paragraphe est de donner quelques renseignements sur les déchets de
brique qu’on appelle « briquaillons », « chamotte » ou « brique concassée ». Vu leur
emploi occasionnel, il y a peu des données sur ces matériaux et leur utilisation comme
granulats du béton, malgré la consommation universel de leur matière première « brique »
en grande masse, en conséquence, leur génération en quantités énormes.
En Algérie, selon les informations disponibles, la recherche sur ces matériaux est
presque Négligeable.
On appelle « briquaillons » : des briques morcelées provenant généralement de la
démolition ou d’une mauvaise cuisson de briques (briques trop cuites) .
On appelle « chamotte » : brique cuite broyée ou concassée .[26]
II.7.1.Definition de brique
II.7.2.Types de brique
Il existe différents types de briques pleines avec des aspects de surface variée.
On distingue différents types de briques :
la brique de terre crue, qui peut aussi contenir des fibres (pailles, lin, crin...),
la brique de terre compressée,
la brique cuite pleine, matériau traditionnel très ancien, avec une variante appelée
brique pleine perforée (les perforations sont perpendiculaires au plan de pose),
la brique légère et isolante (qui flotte sur l'eau) utilisé une terre silico-magnésienne
sans consistance mais qui mélangée à un vingtième environ d'argile plastique
produisait des briques aussi résistantes que des briques ordinaires, mais très poreuses,
conduisant mal la chaleur ou le froid et flottant sur l'eau .
la brique cuite creuse, plus légère (et donc moins coûteuse à transporter) et plus
isolante, est devenue la plus utilisée, Ses perforations sont parallèles au plan de pose de
manière à ne pas diminuer sa résistance à la pression,
la brique de chanvre, ayant de très bonnes propriétés d'isolation thermique,
la brique non gélive,
la brique réfractaire, pour la construction des fours, chaudières, foyers, cheminées,
etc.
II.7.5.Pathologies de brique
En dehors des problèmes strictement structurels (tassements, fondations, séismes, …)
on peut classer les pathologies en deux grandes catégories : celles liées à l'humidité et
celles liées à la pollution atmosphérique.
Les pathologies de la brique résident dans l'altération de sa surface, de son aspect, dans
l'augmentation de sa porosité et sa friabilité, jusqu'à la désagrégation..
Lorsqu'elle est apparente, la brique subit l'action mécanique et chimique des intempéries.
Le phénomène le plus grave est "l'alvéolisation" qui désagrège la brique : elle apparaît à la
base des murs anciens, dans les zones soumises à remontées capillaires. Cela est dû à la
structure cristalline cubique des chlorures présents dans l'eau.
La présence permanente d'eau peut même provoquer la dissolution interne des briques,
qui prennent un aspect cartonneux et perdent leur résistance mécanique ; cette
désagrégation est due à des effets électrolytiques sur l'argile.
Ce phénomène affecte particulièrement les briques, encore cuites dans des fours à bois.
Les parements de brique peuvent présenter des traces de salissures (noires), des traces
moisissures (noires ou vertes), des traces de salpêtre (blanches et cotoneuses), ou encore
des traces d'efflorescences (blanches granuleuses et sèches).
Il est à noter que salpêtre et efflorescences sont deux phénomènes différents
La valorisation de la matière est un mode d’exploitation des déchets qui vise à leur
mise en valeur afin de les réintroduire dans le circuit économique. Elle couvre le réemploi,
la réutilisation, la régénération et le recyclage de la matière .
II.7.6.1.Réutilisation
Lors de travaux de démolition, les briques récupérées peuvent être nettoyées et
réutilisées sur le même chantier ou ailleurs. Par ailleurs, certaines briques anciennes ont
une grande valeur architecturale et sont recherchées pour les rénovations historiques.
II.7.6.2.Recyclage
Le recyclage est un procédé qui consiste à réintroduire le déchet dans le cycle de
production en remplacement total ou partiel d’une matière première naturelle. Il se
distingue de la réutilisation par la nécessité de nouveau traitement que la matière subisse.
La brique, peut être concassés et utilisés comme granulats dans la couche de
fondation routière, comme matériaux de remblai, pour l’aménagement paysager et pour
d’autres applications dans le domaine de la construction textes réglementaires qui régissent
la fabrication et l’utilisation des déchets de brique.
Les bétons réfracteurs sont des bétons confectionnés avec du ciment alumineux et qui
sont non armés, capables de résister non seulement à des températures élevées mais à
certaines corrosions chimiques, et aux chocs thermiques répétés.
Les déchets de brique conviennent bien pour les bétons réfractaires, qui sont, en
général, utilisés pour la confection d’ouvrages soumis à des températures élevées tels que
revêtements des chaudières, cheminées, carneaux de cheminées, conduites de fumées, de
sols d’usines sidérurgiques, de parties de fours… .
A nos jours, la très grande majorité des déchets inertes est éliminée en mélange, en
particulier ceux du secteur du bâtiment, ce qui limite les possibilités de valorisation. Par
ailleurs, les déchets de brique de l’industrie sont eux aussi éliminés dans des décharges qui
sont parfois sauvages sans valorisation significative.
Des cas de déchet de brique gênant dont le détenteur se défait, trouvent parfois des
utilisations locales occasionnelles sous une forme assez dépourvue d’orthodoxie
scientifique. Parmi les exutoires utilisés comme remède de la situation vivante et d'après
les sources des briqueteries :
Plates formes en béton,
Chapes en mortier du ciment,
Étanchéité : forme de pente en isolation de toiture,
Réfection de planchers anciens,
Béton réfracteur utilisé pour revêtement des wagons de brique,
Remblaiement des fouilles et de site, etc.[26]
Des cas de déchet de brique gênant dont le détenteur se défait, trouvent parfois des
utilisations locales occasionnelles sous une forme assez dépourvue d’orthodoxie
scientifique. Parmi les exutoires utilisés comme remède de la situation vivante et d'après
les sources des briqueteries :
Plates formes en béton,
Chapes en mortier du ciment,
Étanchéité : forme de pente en isolation de toiture,
Réfection de planchers anciens,
Béton réfracteur utilisé pour revêtement des wagons de brique,
Remblaiement des fouilles et de site, etc.[26]
II.8.CONCLUSION
Le bon traitement et la bonne gestion des déchets permettent de limiter les impacts
nuisibles sur les plans environnemental et sanitaire et d’offrir de nouvelles ressources
renouvelables et durables qui contribuent dans le processus de construction de génie civil.
La valorisation des déchets de brique, nous montre la possibilité d’utilisation de ces
derniers (dits inertes) dans le domaine de génie civil,
Les déchets de brique, peuvent être utilisés pour la fabrication du béton, par
conséquent, pour être une solution de la réduction dans le poids mort de structure peut être
désirable.
En général, les déchets de la brique produisent des bétons d'une résistance acceptable,
et peut être utilisé pour produire du béton de haute qualité.
Cependant, afin de valoriser ce type de déchets, d’apporter des améliorations aux
caractéristiques des granulats à base de ces déchets et de connaître les performances
extrêmes des bétons à base de ces granulats, des recommandations seront également
données pour mieux apprécier et approfondir cette étude.
CHAPITRE III
PROCEDURE EXPERIMENTAL
III.1.INTRODUCTION
Cette étude expérimentale pour objet d’étudier le béton a haut performance, avec une
présentation des matériaux utilisés pour la confection des différents mélanges étudiés et la
méthodologie adoptée lors de ce travail.
Notre recherche a pour but d’étudié l’éventualité d’utiliser les déchets de brique comme un
remplacement d’un pourcentage du ciment dans le béton, avec des taux de substitutions de
(10,15 et 20%) et d’analyser les comportements de ces mélanges a l’état frais ainsi qu’à
l’état durci en les comparant à ceux d’un béton composé de granulats ordinaires désigné
dans cette étude sous l’appellation du béton témoin.
On a présenté d’une part l’identification des matériaux utilisés dans ce travail, aussi bien
les matériaux ordinaires (sable, gravier, ciment, eau de gâchage…), que ceux recyclés
(brique), et d’autre part une série d’essais a été entreprise pour déterminer les
caractéristiques des granulats (essais d’identification),on peut citez : la granulométrie, le
coefficient d’aplatissement, la masse volumique, l’évaluation de l’absorption d’eau, l’essai
los Angeles, Micro- Deval, l’équivalent de sable et la friabilité des sables.
III.2.1.1.Recyclage
a. Concasseur b.Broyeur
c. DBR préparé
Les graviers utilisés sont de trois fractions différentes (3/8, 8/15 et 15/25) de la carrière de
Ben Brahim, ainsi que le sable 0/4 de la même carrière.
III.2.2.1.Analyse granulométrique
L'analyse granulométrique consiste à déterminer la distribution dimensionnelle des
grains constituant un granulat.
III.2.2.2.Coefficient d’aplatissement
La détermination du coefficient d'aplatissement est l'un des tests permettant de
caractériser la forme des granulats.
Figure.III.3.Série de grilles.
III.2.2.3.Essai los-Angeles
Evaluer la résistance aux chocs (essai d’usure par fragmentation) sur une classe
granulaire donnée.
Figure.III.4.Los-Angeles.
III.2.2.4.Essai micro-Deval
Mesurer la résistance à l’usure par frottement entre les grains d’un même granulat et
une charge abrasive (usure par attrition) sur une classe granulaire donnée d’un gravillon.
Figure.III.5. Micro-Deval pour gravier.
Cet essai permet de déterminer La masse volumique en vrac (y compris les vides) et
la masse volumique absolue (sans tenir compte des vides) d’une fraction granulaire.
Calculer le coefficient d’absorption qui est défini comme le rapport de
l’augmentation de la masse de l’échantillon après imbibition par l’eau, à la masse sèche
de l’échantillon
III.2.2.6.Equivalent de sable
Evaluer la nocivité des fines contenues dans le sable. Le principe de l’essai consiste à
faire floculer les fines contenues dans le sable au moyen d’une solution lavante
appropriée.
Figure.III.6.Equivalent de sable
III.2.2.7.Friabilité des sables
Mesurer la résistance à l’usure par frottement entre les grains d’un même sable et une
charge abrasive (usure par attrition) sur une classe granulaire donnée.
La plaque d’appui est légèrement humidifiée et le moule légèrement huilé y est fixé.
Le béton est introduit dans le moule en 3 couches d’égales hauteurs qui seront mises en
place au moyen de la tige de piquage actionnée 25 fois par couche .après avoir arasé en
roulant la tige de piquage sur le bord supérieure du moule, le démoulage s’opère en
soulevant le moule avec précaution. Le béton n’étant plus maintenu s’affaisse plus ou
moins suivant sa consistance. Celle-ci est caractérisée par cet affaissement, noté Aff.
mesure grâce au portique et arrondi au centimètre le plus proche. La mesure doit être
effectuée sur le point le plus haut du béton et dans la minute qui suit le démoulage.
La densité réelle du béton frais est mesurée par la pesée d’un récipient remplit de
béton selon un moule de remplissage analogue à celui utilisé pour le remplissage de
éprouvettes cylindrique.
III.2.3.3.Essais de compression
L’essaide compression est l’essai le plus couramment pratiqué. Il s’effectue sur des
éprouvettes cylindriques de différentes dimensions ou sur des cubes.
Conformément à la norme.
Pour nos essais la mesure de la résistance à la compression a été effectuée sur des
éprouvettes cylindrique (16x32) cm, à l’aide d’une presse.
La résistance à la compression est donnée par la formule suivante :cP/S
Avec :
σc : Contrainte de rupture (MPa) ;
P : Charge de rupture (N) ;
S : Section de l’éprouvette (mm2).
III.3.1.Ciment
Le ciment utilisé pour la confection des bétons est un ciment portland composée CPJ-
CEM II/A 42,5 ; fabriqué par la société des ciments de HADJAR-ESSOUD (AZZABA).
Le ciment Portland Composé CPJ-CEM II/A 42,5 résulte de la mouture de :
III.3.2.Déchet de brique
Tableau .III.3.Caractéristiques des fines recyclées
Analyse chimique
Sio₂ AI₂O₃ Fe₂O₃ CaO Cl- MgO SO₃ K2O Na₂O PAF
60.55 12.30 5.65 9.11 0.068 2.17 1.65 1.55 0.72 0.0
Masse volumique (g/cm³) SSB (cm²/g)
NF EN 196-6
2.56 2750
III.3.3. Granulats
III.3.3.1. Essais chimiques sur le sable
.
Figure.III.9.superplastifiant
L’eau utilisée pour l’ensemble des essais est celle de lieu Laboratoire LNHC SKIKDA.
Les résultats de l’analyse chimique de l’eau utilisée se présente dans le tableau :
III.4.FORMULATION DU BETON
L’étude de la composition d’un béton consiste à définir le mélange optimal des différents
granulats dont on dispose ainsi que le dosage en ciment et en eu afin de réaliser un béton
dont les qualités soient celles recherchées pour la construction de l’ouvrage ou de
l’élément d’ouvrage en cause.
Plusieurs méthode sont proposées parmi lesquelles la méthode pratique simplifiée dite
méthode « Dreux -Gorisse ».
III.4.1.Donnée de base
La consistance : béton ferme Aff = 4cm
Dmax=25mm
Forme des granulats : concassées.
Serrage : bonne vibration.
La consistance du ciment 42.5 Mpa.
Y = 50 - + K avec : K = K’ + Kѕ + Kᴘ.
Béton normale : Kᴘ = 0
K’ = - 4 vibration puissante (béton ferme)
Kѕ = 6 x MF – 15 = 2 (2 < MF > 3)
Y = 50 - – 2 = 43%.
Y = 43
X = 11.5
= = 0.32
V A du Ciment = = 135 L
De même pour 2%
Pourcentage de déchet :
420 → 100%
X → 10% X = 42 Kg / m³
De même pour 15% et 20%
De la courbe granulométrique
Gravier 8/15: 12% G/S = 2.03 → Correction: Gravier 8/25: 21% G/S = 1.38
III.5.1.Gâchage et malaxage
Le gâchage consiste que tous les composants nécessaires sont préparés et que les granulats
sont bien secs.Ces derniers sont introduits avec le ciment dans le malaxeur et mélangés 15
secondes à sec puis l’introduction au fur et à mesure l’eau de gâchage.
Le malaxage est réalisé dans un malaxeur, qui assure le mélange des constituants par
simple rotation de la cuve suivant un axe horizontal.
Figure.III.11.Malaxeur
Dans les essais réalisés pour l’étude des bétons, deux types d’éprouvettes ont été
utilisés :
III.5.3.Remplissage et vibration
Pour faciliter le démoulage, enduire les moules d’une légère couche d’huile (la graisse
et l’huile employée en doivent pas être réactives au liant).
Dans le cas des bétons de fibres, une vibration interne est déconseillée pour éviter le
phénomène de cheminements des fibres et formations de pelotes "effet d'oursins". Ainsi,
le compactage a été fait au moyen d'une vibration externe par la table vibrante.
Avant le démoulage les éprouvettes sont conservées dans un locale pendant 24h±1h.
Après le démoulage, les éprouvettes sont conservées dans l’eau à la même température
jusqu’à le jour de l’essai.
Cette opération est effectuée pour éviter l’évaporation d’eau au cours de la phase de
prise caractéristiques réelles du béton.
Les résultats des essais effectués sur le BHP à l’état frais et à l’état durci sont
présentés et discutés dans le chapitre IV.
CHAPITRE IV :
IV.1.INTRODUCTION
Dans ce chapitre on présente les différents résultats des essais expérimentaux effectués sur
le béton frais et durcis suivie par des discussions et des interprétations.
IV.2.ETUDE DE BETON
Tous les essais sur le béton frais (ouvrabilité, et masse volumique) doivent être
effectués avant la mise en place du béton. En particulier, préalablement à la confection
des éprouvettes.
Tableau.IV.1.Affaissement du BHP
BHP ( R) 4.0
BHP 10 3.7
BHP 15 3.5
BHP 20 3.0
BHP 20-2 7.3
IV.2.2.1.Essais mécaniques
Dans les tableaux IV.3 et IV.4 on résume les résultats de compression et les résultats
de traction par flexion à 3j ; et 28j.
IV.2.2.3.Masse volumique
IV.3.1.Etat frais
IV.3.1.1.Ouvrabilité
IV.3.2.Etat durci
IV.3.2.1.Masse volumique
Les bétons BHP10, BHP15, et BHP20 sont moins résistants que le BHP(R) à 3 jrs,
leur résistance est de l’ordre de 11%,16%, et 29% respectivement.
La même constatation est notée à l’âge 28 jrs, où les résistances diminuent au fur
et à mesure de l’augmentation du taux de substitution du ciment par du DBR par
rapport à la résistance du BHP(R).
La résistance en compression chute car la poudre de brique présente une faible
densité apparente [26] et une absorption d'eau plus élevée dûe à la porosité plus
élevée.
Figure IV.8.Evolution de la résistance en compression à 28 jrs
La même constatation est notée à l’âge 28 jrs, où les résistances diminuent au fur
et à mesure de l’augmentation du taux de substitution du ciment par du DBR .Ces
résistances sont de l’ordre de 4%,11% et 13% par rapport à la résistance du
BHP(R).
La valeur optimale de la résistance en traction à 3 ou à 28 jours est obtenue par le
BHP10 et la valeur minimale est obtenue par le BHP20.
La résistance en traction diminue à cause de la faible liaison entre la poudre de
brique broyée et la pâte de ciment, qui pourrait donc influé les performances de
résistance à la flexion.
Figure IV.12.Evolution de la résistance en traction par flexion à 28 jrs
IV.3.2.4.Auscultation dynamique(Ultrason)
Effet du taux de substitution du DBR sur
l’auscultation dynamique
La comparaison entre l’auscultation dynamique du BHP(R) avec un BHP à base du DBR à
l’état durci est représentée par les figures IV.15 et IV.16.
Le béton est un matériau composite d’une matrice composée d’une partie de granulats
de différentes dimensions, du sable et de la pâte cimentaire. Ce matériau est présent dans
tous les domaines de la construction, notamment bâtiment d'habitation ou industriel, dans
les murs de soutènement, dans les ouvrages d'art comme les ponts, les centrales nucléaire,
les barrages et les tunnels.
Les chercheurs ont élaboré plusieurs travaux scientifiques dans la perspective
d’améliorer les propriétés constructives du béton frais et durci. De ce fait , les Bétons à
Hautes Performances (BHP) ont vu le jour. Ces bétons, caractérisés par une résistance à la
compression qui dépasse les 50MPa, sont actuellement très utilisés dans le monde dans le
domaine des constructions importantes, ils sont définis comme étant un béton qui satisfait
les performances requises qui ne peuvent pas être atteintes en utilisant les ingrédients
usuels, méthode de malaxage, mise en œuvre et mûrissement normaux.
Le choix du BHP comme matériau a un impact sur les couts de construction initiaux
(super plastifiant, fumée de silice, ciment) mais la quantité de béton et de ferraillage est
réduite. Il a aussi des conséquences tout au long de la vie utile des structures. En effet, ce
choix a des effets sur les activités d’inspection, d’entretien et de réparation ainsi que sur sa
disposition a la fin de sa vie utile. De plus, ces effets touchent également les usagers de la
structure, la société, etc., donc le BHP est le béton le plus économique à long terme.
L’étude des caractéristiques des bétons à haute performance à base de déchet de brique
ainsi que l’analyse des résultats de la recherche bibliographique, nous ont permis de tirer
les conclusions suivantes :
Enfin, la possibilité d’utiliser le déchet de brique dans le domaine de génie civil pour
la confection des bétons, ont donnés des résultats satisfaisants dans ce travail.
Afin de valoriser les déchets de brique, il faut apporter des améliorations aux
caractéristiques de ces derniers et de connaître leur performances extrêmes pour mieux
apprécier et approfondir cette étude.
ANNEX A1
Matériels et Essais d’identification des granulatx
Equivalent de sable
Photos.A2.3. Chatelier.
ANNEXE A3
Les appareils utilisés pour le béton
[2] : Brahim Safi, « les bétons a haute performance », Chapitre-iv. 30p.Disponible sur :
http://brahim-safi.e-monsite.com/medias/files/chap-iv-les-betons-a-hautes-
performances-bhp.pdf
http://www.infociments.fr/betons/types/betons-hautes-performances/beton-hautes-
performances-bhp
http://www.memoireonline.com/01/09/1871/m_Fissuration-en-beton-avec-reference-
particuliere-au-beton--haute-performance42.html
http://www.febelcem.be/fileadmin/user_upload/dossiers-ciment-94-08/fr/40fr_01.pdf
[11] : Tahar ALI – BOUCETTA, « contribution du laitier granulé et la poudre de verre sur
les propriétés d’écoulement et de durabilité des bétons auto plaçant et de hautes
performances ».Annaba : Université Badji Mok tar département de génie civil, 2014,209p
[12] : Ber radia Mohammed, «Impact de L’ajout des fibres métalliques sur la résistance
des structures en béton à haute performance ».Chleff : Université Hassiba Ben Bouali de
Chleff Faculté de Génie Civil et d’Architecture ,12Avril 2012,123p. Disponible sur :
http://dspace.univchlef.dz:8080/jspui/bitstream/123456789/99/1/BERRADIA%20Moh
ammed.pdf
[14] : cahier des modules de conférence pour l’école d’architecture, « des bétons courants
vers les bétons aux nouvelles performances » ,48p disponible sur :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uac
t=8&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.infociments.fr%2Ftelecharger
%2FCTB90G%2520%25281%2529.pdf&ei=UlvfVIfqKMPlywP9joGgBA&usg=AFQ
jCNEG9IfuSv1Sa4WW9rnpdhtriyH9RQ&bvm=bv.85970519,d.bGQ
[15] : Lakhal Ridha, «Elaboration des bétons a haute performance a base des sous produit
locaux formulation et caractérisation physico-mécanique ».Annaba : Université Badji
Mokhtar-Annaba.2011. Disponible sur :
http://biblio.univ-annaba.dz/wp-content/uploads/2014/06/memoire-final.pdf
[16] :Djaffal Nardjes, « Bétons de Fibres Métalliques ». Skikda. Université de Skikda, juin
2012,90p
[20] : Les déchets :les classer pour mieux les connaitre,les réduire pour mieux les
maitriser,Disponible sur :
http://www.eduquer-au-developpement-durable.com/wp-
content/uploads/2011/04/Fiche_enseignant_1_petite_histoire_dechets.pdf.