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Données du projet :
L’action du vent sur les constructions métalliques peut engendrer des efforts importants et non
négligeables. Ces actions du vent sont calculées à partir de valeurs de référence de vitesse ou de la
pression dynamique.
Selon les règles NV65, la pression élémentaire s’exerçant sur l’une des faces est donnée par :
P=q ×Cr
ou q=q 10 × Km× Ks ×δ × Cr
Avec :q=q 10 × Kh × Ks × Km × δ
et : q 10 × Kh=qh
h+ 18
et : qh=2,5 × × q 10
h+ 60
q 10 : Pression dynamique de base calculée à 10 mètres d’altitude ; h=4,5 m<10 alors q 10=53,5
4,5+18
(site normal) et q 4,5=2,5 × ×53,5=46,66 daN /m2
4,5+ 60
δ : Coefficient de réduction
Conclusion : vent AV AR
Remarque :
La totalité de réductions autorisées par les règles : effet de masque et de dimension ne doit en aucun
cas, dépasser 33 %. (NV 65, art.1, 245).
On a : 0% < 5%
Le coefficient est le rapport entre la hauteur du hangar et la dimension offerte au vent. Donc suivant
h h
la direction du vent on a : λb= ou λa= . Le coefficient λ 0quant à lui est déterminé à partir de
b a
l'abaque suivant :
4,5
λb= =0,22 Alors λ 0 a=0,85
20
4,5
λa= =0,11 Alors λ 0 b=0,85
40
2. Calcul de Ce :
a. Parois verticales :
La paroi AB au vent : Ce=+ 0,8
Les parois AD, BC, et CD sous vent :
On a α =0 ° et λ 0 b=0,85
3. Calcul de Ci :
a. Parois verticales :
1. Vent normal à la petite face AB :
Cas d’une construction fermée :
Soit une pression soit une dépression
U−Ufer 18,75−5
Aors Cip=Cif + ( Cio−Cif ) × =+0,417+ ( +0,8∓0,417 ) × =+ 0,593
35−Ufer 35−5
b. Versement de toiture :
U−Ufer 18,75−5
Aors Cip=Cif + ( Cio−Cif ) × =−0,20+ (−0,305−−0,20 ) × =−0,24
35−Ufer 35−5
b. Versement de toiture :
U−Ufer 18,75−5
Aors Cip=Cif + ( Cio−Cif ) × =−0,20+ (−0,305−−0,20 ) × =−0,24
35−Ufer 35−5
b. Versement de toiture :
4. Calcul de Cr :
1. Le vent normal sur la paroi AB :
Ce Ci Cr
Remarque :
Pression intérieure :
Pression intérieure :
Coefficients de pression résultants :
Construction fermée :
On a:Vn=qh× Ks× Km ×δ × Cr
Type de bardage :
Le bardage simple peau constitué de tôle en acier, no isolé et se prête parfaitement aux bâtiment et
hangar de stockage.
Les pannes qui ont pour fonction de supporter la couverture et de transmettre aux cadres les charges
agissant sur la toiture. Sont disposées parallèlement à la ligne de faîtage, dans le plan des versants.
Compte tenu de la pente des versants, donnée par la pente des fermes ou traverses de portiques, les
pannes sont posées inclinées d’un angle 𝛼, de ce fait, fonctionnent en flexion déviée.
Les pannes fonctionnent en flexion déviée car elles sont posées inclinées d'un angle qui égale à la
pente des versants de la toiture.
- A des charges verticales (poids propre de la panne et de la couverture Q) qui se décompose en une
composanteQz parallèle à l’âme de la panne et une composante Qyperpendiculaire à l’âme.
Une charge verticale : le poids propre de la panne et de la couverture, cette charge est décomposée
en une composante parallèle à l’âme de la panne et une autre composante t parallèle aux semelles.
- A une charge oblique w, due au vent (pression ou succion), appliquée perpendiculaire au versant, et
parallèle à l’âme de la panne.
Evaluation des charges et surcharges :
- Charges permanentes G :
- Poids des couvertures : 30 daN/ml pour les sollicitations usuelles comportant un bac acier
surmonté d’une isolation thermique, d’une étanchéité et de charges accrochées éventuelles.
- Surcharges d’entretien : on considère une charge d’entretien qui est égale aux poids d’un ouvrier et
son assistant et qui est équivalente à deux charges concentrées de 100Kg chacune situées à 1/3 et
2/3 de la portée de la panne. La charge uniformément répartie due aux surcharges d’entretien est
obtenue en égalisant les deux moments maximaux dus à cette charge et aux charges ponctuelles.
2
q×L P× L
On a alors : =
8 3
100× 8
P=100 Kg et l=5 m donc : q= =53.33 daN /ml
3 ×5
- Surcharges climatiques :
Surcharge de vent :
Principes de dimensionnements :
G + 1.75V =-64.535daN/ml
G + Q = 97.33daN/ml
G + V =-18.02daN/ml
G + Q + V =35.31daN/ml
La charge linéique maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des bacs acier de la
couverture, est :
Q Z =n ×cos α
QY =n × sin α
Les pannes sont isostatiques et chargées uniformément, donc les moments maximaux sont donnés
par les formules suivantes :
Q Z × L2
MY= D’où : M Y =538. 375daN.m
8
( ) M = 13. 45daN.m
2
L
QY ×
2
M Z= Z
8
Après avoir calculé les moments de flexion, on obtient les contraintes de flexion σy et σz selon les
formules :
M
σ y = ¿ ¿Y
Mz
σ z=
¿¿
538.375 2
σ y= =15.74 daN /mm
34.2
13.45
σ z= =2.32 daN /mm 2
5.79
2 2
Alors :σ =σ y + σ Z =18.06 daN / mm ≤ σ e =24 daN / mm (acceptable)
Vérification de la flèche :
D’après les règles CM 66, les pannes doivent présenter une flèche inférieure à 1/200 de leur portée,
sous l’application des charges maximales non pondérées.
Les charges, non pondérées, les plus défavorables à prendre en compte sont :
G + Q = 97.33daN/ml
La décomposition de cette charge selon les deux axes yy’ et zz’ donne :
Qz = (G + Q) x1.25 x cosα=121.06daN/ml
Qy = (G + Q) x1.25 x sinα=12.1daN/ml
Ly L
f y≤ =2.5 cmet f z ≤ z =1.25 cm
200 200
On a :
4 −2 4
5 Qy × L 5 12.1×10 × 250
f z= × = × 6
=0.10 cm(Acceptable)
384 E × I z 384 2.1× 10 ×27.7
4 −2 4
5 Q ×L 5 12.1×10 × 250
f z= × y = × 6
=0.18 cm (Acceptable)
384 E × I z 384 2.1× 10 ×15.9
Après les calculs de résistance et de flèche, l’utilisation du profil IPE 120 est convenable aussi dans le
cas de pannes isostatiques avec liernes.
Vérification au cisaillement :
Selon l’article 1,313 des règles CM66, la vérification vis-à-vis du cisaillement se traduit par :
1.54 τ ≤ σ e
L’effort tranchant maximum est localisé au niveau des appuis est égale à :
QZ × L 172.28 ×5
V= = =430.7 daN
2 2
V 430.7
τ= = =0.91daN /mm2
A ame 472.56
Donc :
2
1.54 τ=1.54 × 0.91=1.40 daN / mm ≤ σ e
Vérification au déversement :
σ = Kdσ fx ≤ σ e
I Z h2
σ d=40 000 ( D−1 ) BC
I Y L2
Le coefficient D :
√
2
J L
Avec :D = 1+0.156 × ×
I Z h2
Donc :
√
2
1.74 500
D = 1+0.156 × × = 4.24
27.7 122
Le coefficient C :
Le coefficient C est donné par la règle 3,642 en fonction de la répartition des charges et des
conditions d’appuis. Pour une pièce uniformément chargée et reposant sur deux appuis de même
nature, on a :
Le coefficient B :
Le coefficient B, donné par la règle 3,643 du règlement CM 66, dépend du niveau d’application des
charges. Dans notre cas, les charges sont appliquées au niveau de la fibre supérieure :
B=√ 1+¿ ¿ ¿
Le coefficient β est donné en fonction du mode d’appui et de la répartition des charges, pour notre
cas :
β=1
Alors :
√ ( )
2
1 ×1.132 1 ×1.132
B= 1+ 0.405× −0.405× =0.89
4.24 4.24
On a : σ d ≤ σe
L’élancement λ 0 :
λ 0=
√
L 4 Iy
h BC I z
1−( )
σd
σe
λ 0=
5
√ 4
×
318
0.12 0.89 ×1.132 27.7
1−
6.55
24 (
=239.86 )
K0 =1.792 (tableaux)(RCM66,annexe .13.411)
Coefficient de déversement K d :
K0
Kd= =1.47
σd
1+ ( K 0−1 )
σe
Calcul de σ fz et σ fy:
q z l 2 q z ×5 2
M y= = =daN .m
8 8
q y l 2 q z ×5 2
Mz= = =daN .m
8 8
Où :
Donc :
My 2
σ fy = =¿ daN /mm
( VI ) y
My
σ fz = =¿ daN /mm2
( VI ) y
Il faut vérifier :
K d . σ fy + σ fz ≤σ e
Soit :
2 2
K d . σ fy + σ fz =¿ daN / mm ≤ σ e =24 daN /mm
l 5
R=1,25× Qy × =1,25× 17,22× =53,81 daN
2 2
R 53,81
T 1= = =26,90 daN
2 2
En général :
Tn=R+ Tn−1
T5 242,14
On a: T 6= = = 211,12daN
2sin ( β) 2sin ¿ ¿
π . ∅2
Tmax ≤ . σe
4
∅≥
√ π . σe √
4 Tmax = 4 ×242,14
24 π
=3,58 mm
Calcul de l’échantignolle :
L’excentrement : L’excentrement t est limité par la condition :
b b
2×
2
≤ t ≤3 × 2
Donc en prend : t = 8 cm
q=G+1,75 V =−64,535daN
Effort résultant : L’effort résultant appliqué sur l’échantignolle est donné par :
ql 64,535× 5
R=entraxe × =1,75 × =¿ 282,34daN
2 2
Mr
σ= ≤ σe
Wech
Mr 2258,72 3
Wech ≥ = =0,94 cm
σe 2400
2
a×e
Avec : Wech=
6
Alors : e=
√ 6 ×Wech
a
=
√
6× 1,23
❑
=cm
Soit e=mm
Calcul des lisses de bardages
1- Introduction :
Les lisses de bardages sont constituées de poutrelles (IPE, UAP) ou de profils minces pliés.
Disposées horizontalement, elles portent sur les poteaux de portiques ou éventuellement sur
des potelets intermédiaires. L’entre axe des lisses est déterminé par la portée admissible des
bacs de bardage.
2- Détermination des sollicitations :
Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées naturellement
pour présenter leur inertie maximale dans le plan horizontal.
La lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids du bardage
qui lui est associé, et de ce fait fonctionne à la flexion déviée.
2.1- Evaluation des charges et surcharges :
3- Principe de dimensionnement :
Les lisses sont dimensionnées par le calcul pour satisfaire simultanément aux conditions
suivantes :
a- Condition de résistances :
La lisse travaille à la flexion double (dans les deux plans) et la formule de vérification est
donnée comme suit :
MX MY
σ= + ≤ σe
WX WY
b- Condition de flèche :
f x ≤ f ad
f y ≤ f ad
L
Avec f ad= :flèche admissible.
200
Soit à dimensionner les lisses de bardage de la grande face de longueur 5m, entre axe 1.75m,
supportant un bardage de poids :28daN/ml.La pression engendrée par le vent normal :
2
V n=42.22 daN / m
1- Calcul des charges et surcharges revenants à la lisse la plus chargée (lisse
intermédiaire) :
G = 28 +14 = 42daN / ml
2- Dimensionnement :
La lisse travail à la flexion déviée
W y≥
My
σe ( M
1+η z
My )
η≈6à9 Pour les profilés laminés en I (soit η = 7 )
Avec :
2
V n ×l 73.88× 52
M y =M V = = =230.87 daN . m
8 8
G× l 2 42× 52
M z =M G= = =131.25 daN . m
8 8
Remarque :
La charge permanente et la surcharge climatique du vent sont appliquées dans deux plans différents,
donc on procède au calcul des moments maximums pondérés en tenant compte des combinaisons
suivantes :
4 3
M G+ M V
3 2 n
M G+ M V e
4 3
Sous la combinaison : M G+ M V
3 2 n
4 4 3 3
M G= ×131.25=175 daN . met M V = ×230.8=346.2 daN .m
3 3 2 2 n
W y≥
My
σe (
1+η
My
= )
M z 346.2
24
1+7.5 ×
175
346.2 (
=69.11 cm
3
)
sous la combinaison : M G + M V e
W y≥
My
σe ( M
1+η z =
My )
404.02
24
1+7.5 ×
131.25
404.02 (
=57.85 cm3 )
4 3 3
La combinaison suivante : M G+ M V est la plus défavorable W y ≥ 69.11cm
3 2 n
On vérifie la lisse à la résistance sans tenir compte du nouveau poids propre du moment qu’il est
proche de la valeur estimée.
On vérifie les contraintes dans la lisse sous la combinaison la plus défavorable suivante :
4 3
M G+ M V
3 2 n
My Mz
σ= + ≤σe
Wy Wz
4 4 3 3
M G= ×131.25=175 daN . met M V = ×230.8=346.2 daN .m
3 3 2 2 n
346.2 175 2
σ= + =18.7 daN /mm ≤ σ e (acceptable)
77.3 12.3
Remarque :
Il n’y a pas lieu de faire une vérification aux contraintes de cisaillements parce que ces
dernières sont généralement très faibles vis à vis de σ e
- Vérification à la flèche :
L 500
f ad= = =2.5 cm
200 200
5 G× l 4 5 42 ×10−2 ×500 4
f z= × = × =3.62 cm> f ad
384 E × I z 384 2.1 ×106 × 44.9
f z ≥ f ad…….la condition de flèche n’est pas vérifiée dans le plan perpendiculaire à l’âme.
La flèche étant trop forte, il faut disposer des suspentes (tirants) à mi - portée de la lisse pour créer
un appui intermédiaire. Dans ce cas la lisse fonctionne en continuité sur trois appuis, verticalement,
et la flèche est notablement réduite à :
f y=
5
×
l 4
2
G.
=
()
5
×
−2
42 ×10 ×
500 4
2 ( )
=0.23 cm< f ad
6
384 E.I y 384 2.1 ×10 × 44.9
l
Avec : 2
f ad= =1.25 cm
200
Conclusion :
Les potelets sont le plus souvent des profilés en I ou H destinés à rigidifier la clôture (bardage) et
résister aux efforts horizontaux du vent. Leurs caractéristiques varient en fonction de la nature du
bardage (en maçonnerie ou en tôle ondulée) et de la hauteur de la construction.
Le Potelet travaille à la flexion sous l’action de l’effort du vent et à la compression sous l’effet de
son poids propre, de ce fait fonctionne à la flexion composée.
Pour les éléments comprimés et fléchis, très élancés, on les dimensionne souvent sous la condition
de la flèche.
Vent normale : …………………………………………………42.46daN/m 2
Dimensionnement :
Vérification de la flèche :
La vérification de la flèche se fait sous le vent normal (non pondéré).
On a :
4
5 V ×L L
f y= × n ≤
384 E × I y 200
9 2
8
( Kσ + K d .σ fy ) < σ e =24 kg/mm
Kd=1 : le déversement est empêché par la présence du bardage tout le long de la longueur du potelet
Contrainte de flexion :
My
σ fy =
Wy
2
V n ×l 212.3 × 4.52
M y= = =537.38 daN .m
8 8
537.38 2
σ fy = =10.14 daN / mm
53
Contrainte de compression :
G
On a : σ =
A
G = poids propre du potelet + poids propres des lisses + poids propre du bardage.
G 600.3 2
Ainsi : σ = = =0.45 daN /mm
A 1320
Coefficient de flambement :
Les élancements :
L y 450 L z 175
λ y= = =91.84 λ z = = =120.69
i y 4.9 i z 1.45
9
¿
8
Sous la combinaison(4/3G+3/2Vn) :
9
8 ( 4
3
3
2 fy 8
9
)
K . σ + K d . σ = ( (1.692× 1.33× 0.45)+(1 ×1.5 ×10.14))=18.25< σ e =24 kg/ mm
2