Vous êtes sur la page 1sur 23

VDI

La problématique :

Dans les années 70, les fabricants se sont tous lancés dans différentes réponses « propriétaires» pour
apporter aux réseaux précâblés une certaine possibilité d’évolutivité et de souplesse. De plus, les différents
terminaux ne s’interconnectaient pas entre eux car il n’existait pas de prise normée pour les réseaux.

Dans les années 80, la VDI s’est développée grâce à la standardisation de la prise RJ45.

En parallèle, afin de davantage fiabiliser les réseaux informatiques, une nouvelles structuration (architecture)
de réseau a été développée : le réseau en étoile.
Au centre du réseau, on retrouve les parties dites « actives » (hubs, switch) qui sont l’interface entre les
câbles et les serveurs informatiques.
Organisation du câblage structuré en étoile :

Aujourd’hui, dans les entreprises, et quel que soit leur taille, le personnel doit pouvoir communiquer par tous
les moyens : téléphone, Visio conférence, informatique...

Pour répondre à cette problématique, il faut donc partir de la structure du réseau lui-même.
Il se compose :
? d’un répartiteur principal, qui permet la gestion des postes de travail,
? de câbles
? d’une prise unique à chaque extrémité : la prise RJ45.

C’est ce cœur qui a été choisi pour être la prise normée des réseaux VDI en cuivre.

Ce cœur doit répondre à un certain nombre de critères :


? 8 contacts cuivres avec drain de mise à la terre supplémentaire pour les versions blindées.
? câblage suivant des conventions de câblages normalisées (En Europe EIA/TIA 568A et B par exemple).
? câblage avec un câble cuivre de 4 paires.

Les liaisons doivent faire, au maximum, 90 mètres.


Brassage par cordons RJ 45

Le brassage est un élément essentiel du réseau VDI. C’est grâce à lui que l’on attribue une fonction à une
prise RJ45.

Ici, une prise RJ45 sert à alimenter un téléphone :

On peut voir que le téléphone est relié à un panneau 19 pouces d’arrivée, qui lui-même est relié, à l’aide
d’un cordon RJ45 à l’arrivée téléphonique provenant d’un autocom.

Le fait de déplacer le cordon RJ45 sur l’actif qui gère l’informatique transforme automatiquement la prise
45x45 du poste de travail en prise informatique.

L’avantage de la VDI est donc que chaque prise est reconfigurable et que rien n’est définitivement dédié à
une application.

Avantage de la gamme Alombard :

Les panneaux de la gamme Alombard, qu’ils gèrent de l’informatique ou du téléphone, fonctionnent tous en
RJ45 avec un seul type de cordon pour dédier une application à la prise souhaitée.
Liaison Téléphonique :

Le principe d’une liaison téléphonique est basé sur le schéma suivant :


? Une prise 45x45 RJ45 pour brancher un téléphone
? Un câble 4 paires en cuivre
? Un panneau data (RJ45) d’arrivée relié à un panneau de ressources (Panneau télécom) à l’aide d’un
cordon RJ45.
? Une liaison allant du panneau de ressources, vers la ressource elle-même (PABX)

Pour la communication interne ou externe ce schéma est identique, c’est l’autocommutateur téléphonique
(PABX) qui va gérer l’aiguillage de chaque appel.
Liaison informatique :

Dans le cadre d’une liaison informatique, on ne peut pas se contenter d’une liaison cuivre comme c’est le
cas pour le téléphone.
Les performances demandées au réseau étant plus importantes, il est essentiel de pouvoir les conserver de
manière maximale. C’est pourquoi, le panneau de ressources est remplacé par un actif.

On en trouve plusieurs sur le marché, mais celui qui sera utilisé pour cette fonctionnalité sera de type Hub
ou switch.

Le hub tend à disparaître et il est remplacé dans la plupart des cas par le switch qui permet la même
fonctionnalité sans pour autant diviser la bande passante. Ceci permet de conserver un maximum de
performances au lieu de les diviser entre les utilisateurs, comme le ferait un hub.

Le serveur n’est jamais connecté directement à l’actif, il est important de le considérer comme un PC normal,
ceci permet de garder une souplesse totale quant à un éventuel déménagement du local technique.
Liaison téléphonique sur plusieurs zones :

Le principe général reste le même, c’est l’autocommutateur qui gère le cheminement des appels vers
l’intérieur ou l’extérieur du bâtiment.

C’est par l’intermédiaire du panneau télécom que l’on gère la liaison entre les étages. Les performances
n’étant pas aussi essentielles en téléphonie qu’en informatique, il est tout à fait possible de faire la rocade
avec un câble 2x4 paires catégorie 5E
Liaison informatique cuivre sur plusieurs zones :

Dans ce cas, c’est l’homogénéité du réseau qui va primer et le choix de la performance va essentiellement
dépendre des besoins du client final.

3 possibilités :
? Liaison en catégorie 5E
Exemple installation VDIdans un cabinet d’avocats : les performances recherchées seront moins
importantes que dans une agence de publicité où des photos seront transférées régulièrement. De plus, quel
que soit l’évolution de ce cabinet, les besoins en terme de performances du réseau seront toujours les
mêmes. C’est pourquoi on choisira un câblage homogène en catégorie 5E, FTP

? Liaison en catégorie 6
Dans une agence bancaire même avec un nombre de postes limité, il est extrêmement important de pouvoir
compter sur le réseau. On a besoin à la fois de performances et d’un réseau rapide.
De plus, l’évolution des besoins de cette agence peut être important, il faut donc prévoir dès maintenant les
besoins de demain.
On choisira donc, un réseau où tous les composants seront en catégorie 6.

? Liaisons en catégorie 5E et 6
Le mixage de ces 2 catégories (ex. catégorie 5E au niveau des étages et catégorie 6 pour les panneaux de
liaison inter étages), peut paraître attrayant : performances plus élevées pour la liaison la plus longue.
Cependant, ce dernier cas n’est pas conseillé car il implique de mélanger différentes catégories de produits,
et mettre une liaison rapide débouchant sur les liaisons plus lentes ne sert à rien.

Dès le début, une réflexion sur les besoins permet de définir le réseau le mieux adapté.
Liaison informatique optique sur plusieurs zones :

L’analyse des besoins (actuels et futurs) génèrent la réponse technique.

La liaison optique représente la typologie de réseau la plus évoluée, la plus chère également, mais d’un
niveau de performances au top.

A noter que dans ce type d’installation, l’actif (switch dans notre exemple) devra être équipé d’un port
optique qui permettra sa connexion au réseau.
C’est ce port optique qui va également définir la face avant du tiroir optique sur lequel il vient se brancher.

Il existe aujourd’hui, de manière répandue, trois types de connecteurs sur le marché :

MTRJ, c’est un connecteur moderne et fiable

SC c’est le connecteur le plus répandu, il est de forme rectangulaire

ST c’est le plus ancien, on le trouve encore sur de nombreux sites mais il tend à disparaître.
Mise en œuvre du câblage « horizontal »

Le câblage horizontal est le lien principal dans toute installation VDI.


Il se compose :
? du panneau de brassage 19 pouces
? d’un connecteur RJ45
? du câble
? d’une prise RJ45 d’un format 45x45

La mise en œuvre du cœur RJ45 Alombard :

L’ensemble du câble est dénudé sur 100 mm. Le feuillard en aluminium est retiré sur 80 mm et les paires
sont organisées en suivant la convention de câblage souhaitée (EIA/TIA 568B est la plus répandue en
France)
Après avoir coupé les fils dépassant de l’organisateur, l’ensemble est encliqueté dans le bloc avant pour
faire la connexion. Le capuchon de blindage (en option) se glisse sur l’organisateur.

Les avantages du cœur Alombard :


? Existe en 3 versions UTP et FTP catégorie 5E et FTP Catégorie 6
? Toutes les versions FTP sont blindées pour protéger au maximum la liaison des perturbations CEM.
? L’insert en face avant est de couleur noire sur un connecteur Catégorie 5E et de couleur translucide sur
un connecteur catégorie 6. Ceci permet une identification des performances d’un simple coup d’œil.
? Le circuit imprimé est totalement protégé par la coquille de protection, on ne peut pas blesser la partie
technique du cœur.
? La connexion se fait par Contacts Auto Dénudants. Cette technologie est reconnue pour sa fiabilité et sa
facilité de mise en œuvre.
? La pièce organisatrice comporte, sur sa partie arrière, les conventions de câblage.
? La norme exige un dépairage minimum de 13 mm des fils. L’organisateur Alombard permet un
dénudage sur 10mm.
? Grâce à ses extrémités élargies, le cœur Alombard peut recevoir un capot de blindage optionnel
coulissant.
? En cas d’erreur de câblage : possibilité de démontage du cœur.
NB. Il est important de rappeler que les CAD ont une mémoire de forme c’est pourquoi le démontage du
cœur ne doit s’effectuer que peu de fois, et que la vérification de la convention de câblage doit se faire avant
l’assemblage du bloc avant et de l’organisateur.
Mise en œuvre du câblage « vertical » cuivre (informatique)

Elle est identique à celle du câblage horizontal.

Il est préférable de rendre homogène le câblage en utilisant la même catégorie de performances à tous les
niveaux de l’installation.
Mise en œuvre du câblage vertical (téléphone)

Il permet de brancher des ressources téléphoniques sur 2 étages.

Il y a quelques années, ce câblage était réalisé sur des modules 8 paires ou 10 paires et on travaillait en
jarretièrage.
La mise en œuvre et la gestion du réseau étaient peu évidentes car il fallait utiliser des cordons CI (circuit
imprimé) de différentes sortes.

Aujourd’hui, la solution Alombard permet la mise en œuvre d’un câblage téléphonique de manière simple,
c’est une solution qui nécessite peu de place (1U de haut) et qui se gère à l’aide des cordons standards du
marché, les RJ45 / RJ45.
Mise en œuvre du câblage vertical (Optique)

C’est la rocade la plus luxueuse mais c’est également la rocade la plus importante si le besoin de
performances est impératif. Elle se connecte de la même manière qu’une autre rocade en utilisant
simplement des tiroirs optiques au lieu de panneaux 19 pouces.

La gamme Alombard propose une solution préconnectorisée de la fibre optique qui apporte de nombreux
avantages :
? il n’y a besoin d’aucune connaissance spécifique pour la mise en œuvre car tout est préparé en usine.
? la mise en œuvre en est simple et rapide
? le certificat de test d’usine est un gage de fiabilité et de sécurité.

De plus, la commande en est simple et l’on peut répondre aux besoins du client même si on ne dispose pas
du matériel optique.
Contrôle électrique du câblage :

C’est le contrôle le plus simple.


Il accompagne le contrôle visuel de l’installation.
Il permet de savoir facilement s’il y a un problème sur l’installation et si le test dynamique sera bon ou pas.

La gamme Alombard propose un testeur statique, qui permet de vérifier la continuité de chaque lien et de
valider ainsi que les règles de pose ont été respectées.
Test dynamique du câblage.

C’est le plus important : ce test permet d’obtenir la garantie constructeur .

Ce test se fait à l’aide d’un matériel coûteux, programmable appelé testeur.


Il permet d’obtenir différentes courbes permettant de savoir avec exactitude si le réseau répond aux
exigences de la norme et aux performances attendues.

Les paramètres rencontrés sont de différent type :

L’Atténuation : c’est la mesure des pertes subies par l’information durant son trajet d’un poste à un autre.
Plus cette mesure est faible plus l’information est de bonne qualité à l’arrivée
Le NEXT : il mesure la perturbation à l’intérieur du câble entre les paires.
L’ACR : c’est le rapport "Signal / Bruit". Plus cette valeur est haute, plus l’installation est performante

Ce sont les paramètres les plus importants du câblage, s’ils sont respectés, l’installation est conforme et le
chantier pourra être validé.

La recette d’une installation tient à deux éléments importants, la pose du câble qui ne doit en aucun cas être
blessé, tiré, serré… et la qualité de raccordement du cœur.
Avec le cœur Alombard, le risque d’erreur est très limité.
En effet, de par sa conception :
? le dépairage est respecté de manière mécanique,
? le câblage se fait sans erreur : les conventions de câblage sont indiquées sur chaque cœur
? tous les cœurs sont faradisés (blindés) pour être plus performants en milieu à fortes perturbations.
Règles d’ingénierie :

Il est important de respecter ces quelques recommandations car, inévitablement, l’installation VDI évoluera
dans le temps. Le fait de prévoir 30 à 50% de prises en plus permet de gérer l’avenir sans problème, que ce
soit l’arrivée de nouveaux collaborateurs, un changement d’agencement des bureaux (ex : bureaux
cloisonnés devenant bureaux en « open space »)

Un poste de travail se doit de pouvoir fonctionner sans apport supplémentaire de type multiprise. Il est donc
important de bien définir le nombre de prises RJ45 et de prises courant fort.

Le fait de multiplier le nombre de répartiteurs (ou coffrets VDI) permet de gérer plus simplement son
installation et de conserver un maximum de clarté.
Le positionnement du répartiteur est également très important car plus il est centré par rapport aux locaux
plus les longueurs des liens seront courtes et l’installation performante.
Règles d’ingénierie :

Il est indispensable de respecter la séparation courant fort et courant faible.


Les plinthes Clip 45 ont été spécialement conçues pour répondre à ces besoins.

La prise de terre est la même pour l’ensemble du bâtiment, et, dans tous les cas, il n’en faut qu’une seule.

Les câbles et les cœurs FTP permettent de limiter les problèmes de CEM car ils sont structurellement
autoprotégés.
Règles d’ingénierie :

Le repérage est très utile et doit être fait de la manière la plus précise possible car il permet de gérer
facilement l’ensemble de l’installation VDI.

L’outil intégré au logiciel VDI design permet de faire les étiquettes pour :
? le poste de travail,
? chaque extrémité de câble
? la prise dans le local technique.
Règles d’ingénierie :

Le choix entre 10 pouces et 19 pouces se fait en fonction de plusieurs critères :


? taille de l’installation
? besoins d’évolution
? actifs choisis (hubs, switch)
? place dédiée dans le local technique. ..

Vous aimerez peut-être aussi