Vous êtes sur la page 1sur 358

^ ""1XM%:^

^•^^^* ^S-rij^V^
WvL '''
- '^4 a.

^-^>:.;tf'§iO^
Digitized by the Internet Archive
in 2010 with funding from
University of Ottawa

http://www.archive.org/details/letrsordespian18636farr
LE

TRÉSOR DES PIANISTES

6'r LIVRAISON.

W. BYRD, J. BULL, O. GIBBONS PARTHENIA. (1) A.

Divers auteurs anglais, XV i: et XVIl'. siècles— 1'.' Recueil, (i) b.

W. Friedemann BACH Douze Polonaises. (4) f. i.

Sonate. (4) f. 2.

Emmanuel BACH Six Sonates, (u) 6.

Louis van BEETHOVEN Sonate, op.i:î, (i.^) »

Deux Sonates, op. 14.(15) 9,10.

Sonate, Op. 22. (15V11.

Sonate, op.26. (15) 12.

Deux Sonates, Op. 27. (15) 13, 14.

Sonate, op.28. (15) ir>.

PARIS
ARISTinE FABRENC EDITEUR, C. PBILIPP, EDITEUB PE MUSIQUE
rue Taitbout,ln. Boulevard des Italiens, l'J.

LONDRES LEIPZIG
CBAMER,BEALE ET VOÔD, 201,) „ ^^ „, BBEITKOKF ET HAEBTEI,
SCHOTT ET C',' 15'J, f ^ Uniwrsilaels Slrasse, itolrlner Biier.

1863
1r
20 \Jtrtc,
.

LISTE DES SOUSCRIPTEURS

FRANCE.

PAKIS. E„„p,.
Escudier-Kastner (M"» Rosa), pianiste de S. M. l'Impéra-
Le Mimstre de la maison de l'Emperecr et des
10 trice d'Autriche
Beaux- Arts
Estignard (M""» M.)
Le Conservatoire impérial de musique 3
FiLippi (M. Joseph de), professeur de langue et de litté-
Alexandre (M. Alfred), vice-président au tribunal de
rature italiennes
la Seine 1

du Conser- Franck (M"' Léonie)


Aober (M. Daniel-Franoois-Esprit), directeur
vatoire impérial de musique Gevaert (M. F. -A.), compositeur
ACNIER (M"° Alexandrine) GouFFÉ (M. Achille), première contrebasse à l'Académie
impériale de musique et à la Société des concerts.
Béguin-Salomon (M"" Louise), professeur de piano . .

Guenepin (M"' Marie)


Benoist (M. François), professeur d'orgue au Conserva-
toire. GuiDou (M.), avoué

BoNAR (M»" Delphine) Hamot (M"»)

Bouton (M"' Pauline) Hecht (M. Myrtil)


BussEROLE (M.), conseiller à la Cour impériale Rastner (M. Georges), membre de l'Institut de France.
BraiN (M.) Lavenay (M. Victor de), conseiller d'État

Camus (M. Emile), docteur en médecine Lecocq (M"'^' Caroline et Louise)


Canneva (M. A.) Lecointe (M"" Adèle)

Catalan (M.) Le Couppet (M. Félix), professeur de piano au Conserva-


toire impérial
Clermont (M. de)

Coizead (M. Jean-Benjamin), docteur en médecine Legouix (M. Napoléon), éditeur de musique

Colin (M"" Marie), professeur de piano Lemoine (M. Achille), éditeur de musique

CouRCEL (M. Valentin de) Leturc (M"" Achille)

CouRTAT (M.), chef de bureau au ministère des affaires Lévy (M"" Caroline), professeur de piano
étrangères Louis, née Loizellier (M°" Ém:le)

Uamcke (M. Berthold), compositeur Mannberguer (M"')

Dar&ent (M°" Marie) Marit (M"" Ernestine)


Délaye fils (M. E.) Marmontel (M. A.), professeur de piano au Conservatoire
Delore (M"") impérial

Déroche (M™) Menvielle (M"'')

DiDOT (M. Paul) ' MoNDuiT (M"" Jeanne)

DOAZAN ( M. MoN&iN (M"° Marie), professeur de piano


)

Donne (M"= Louise) Navoit (M"" Paul)

Dorus (M. Louis), première flûte à l'Académie impériale Neukomm (M. Antoine)

de musique et à la Société des concerts, professeur au NoRBLiN (M. Emile), de l'Académie impériale de musique.
Conservatoire Pajot (M. Henri)
Drolenvaux (M"' Hélène) Pascal (M. Edouard)
Dumoustier (M. Léon) Paul (M»« F.)

Ddrand ( M™= Jules) Pfeiffer (M. Georges), professeur de piano


I
(M"" Veuve) Picard (M"= Claire)
... .

PARIS. CHAVWV (Aisne).


Eitmpl.

PiEBSON-BoDiN (M"'), professeur de piano et de chant. i Lambert (M. l'abbé Edmond), professeur 1

PoLiGNAC (M°" la princesse de) 1 DOUAI.


Refuge (M. de) 1 Bodlvin (M.Walter-Albert-Eugène), prof, de musique.

Pont (M. le comte du) 1 Lagrange ( M. le colonel baron de )

PuissAN (M.), conseiller à la Cour impériale I GUÉRieWT (Nièvre).


RiGLET (M"" Victor )
*•
Vanéechodt (M. P.), directeur des constructions navales.

RiOTTOT (M"» Pauline), professeur de piano 1


liirosf.
Robin (M"" Adolphe) *
Bhôlemann (m. Arthur!
Rothschild (M""" la baronne Nathaniel de) 1
Hainl (M"' Alice)
R. Z. (M.), chez M. Borrani, libraire 1
Montgolfier (M"" Jennt), professeur de piano
Scudo (M. p.) 1
Riyet (M. Théodore)
Steuttel (M.) 1
mEIiVUiIiE-eOUPIIililÈRES (Eure).
ïellefsen (M. T.-D.-A.), professeur de piano 1
Assegond (M. Casimir)
Tournière-Blondead (M.) 1
mOIVTPEIililER.
Viardot-Garcia (M"' Pauline) i

Adhemar (M. le comte Roger d')


Wagner (M. Charles), professeur de piano 1

Chabert (M.)
Waill (M"= Eugénie) I

GiNIEZ ( M )
WoiFF (M. Auguste), chef de la maison Pleyel et Wolff. 1

Laurens (M. Joseph-Bonatenture), agent comptable de


BERVIIiliE-SlJR-inER (Eure). la Faculté de médecine
Saint-Alban (M. Mathieu de) membre du Conseil gé- ,

laOIVTAIJBAIV.
néral du département de l'Eure 1

Gironde (M™' la vicomtesse Henry de)


BOlJIiOeiKE-SIJR-mER.
Alï (Charles), professeur de musique 1 Sir SEAUX, près VAI-ESiÇAir (Indre).
Grbtton (M. G.), organiste 1 JOURNEL (M'°= ALPHONSINE)
GuiLMANT (M. Alex.)j Organiste et maître de chapelle. 1
nriORT.
Kennedy {M"= )
1
Frappier (M"' Alfred)
Vale (M™') 1
PERP1«]VA1V.
BIiOIS. Baille (M.Gabriel), organiste et directeur de l'Orphéon.
Thilorier (M°" g.) 1
SÈBE (M. A.)
CARCASSONIVE.
RIBEIHOIVX (Aisne).
Germa, née de Nugon (M""" Caroline) 1

Bonjour (M"'= Caroline)


Lacombe (M. Paul) 1
liA ROCHEIiliE.
Rolland du Roquan (M. Charles de) 1
VlNCENS {U°")
Scheurer (M. Charles) , organiste de la cathédrale 1

TOUIiOIV.
SAIWT-CHAIHOHrD (E<oire).
NÈGRE (M"» Rose)
AuRADOu (M. G.-M.), ingénieur de la marine 1

TOUIiOUSE.
CHATEAi; DE CERCAHP (Pas-de-Calais).
Martin fils aîné (M.), éditeur de musique
Fourment (M"" la baronne de) 1

VESOUIi.
CHATEAU-DE-VIMiETTE (Aisne).
Parrot (M.), avocat
Carpentier (M. Stéphane) I

CHATEAU-TIIIERR¥. IjE verger (maine-et-IiOire).

Brésillion (M.) 1 Verger (M"" la baronne du)


.
.

ETRANGER.
BOIiOeiVE. KICHENEV (Bessarabie).
Eiemp.

Le Lycée communal Abaza (M. Valérien d') 1

Gajani (M. Giovanni), compositeur et professeur de piano. iiEipzie.


Hercolani (M°" la princesse Mama) MoscHELES (M.Ignace), compositeur, professeur de piano
SiMONETTi (M°" )a princesse Tekesa-Angelelli) au Conservatoire de musique 1

Zucchini-Brunetti {M°" la comtesse) iiiÉeE.


Zdcchihi (M"" la comtesse Matilde) Terri (M. L.j, professeur de chant au Conservatoire de
BBESCIA. musique 1

Franchi (Gaetano), professeur liiSBoanKE.


BRVXlXIiES. Masoni (M. E.), pianiste-compositeur 1

Le Conservatoire roïal de musiqïïe liOlVBBES.


FÉTis (M. Joseph-François), maître de chapelle de S. M. Benedict (M. Jules), compositeur et professeur de piano. 1
le roi des Belges, et directeur du Conservatoire royal Broadwood (M. H. -F.) 2
de musique
Chaïpel (M. Arthur) l
Dupont (M.), professeur de piano au Conservatoire royal
Egville ( M. Louis d') i
de musique
Ella (M. J.) 1
Jeffrïs (M.)
Ewer and C° (MM. J.-J.), éditeurs de musique 1
Hauman (M. Adolphe)
LONSDALE (M. G.) \
Lavallée (M.)
Marshall (Jdlian), esq i
Lemmens (M.), professeur d'orgue au Conservatoire
Pauer (M. Ernest), professeur de piano à l'Académie
Vautier (M.), juge au Tribunal de première instance. .

royale de musique l
CAIiCCXTA. Rimbault docteur Édouard-F.), LL. D., membre de
(le
0. VON Ernsthausen, Esqre l'Académie royale de musique de Stockholm, etc., etc. 1

CATASIE. Schott et G" (MM.), éditeurs de musique 1

Fraiaccia (M. GiACOJio), libraire Whittingham (M. Alfred), dealer in Rare Music 1

CHICHESTËK (Angleterre). MAJVCHESTEB.


Rev. Edward jEmilius Goddard, M. A. Cantab Halle (M. Charles) ,
professeur de piano i

CREFEXD. WLOSCOV.
BeCKERATH ( M. W» VON ) HoNNORÉ (M. Léon), professeur de piano 1

CiAN». RIO BE JASEIRO.


Le Conservatoire de musique , SCHMOLLE (M.) 1
LE TRÉSOR DES PIANISTES.
Article de M. F.-J. Fétis, maître de chapelle de S. M. le roi des Belges, et directeur

du Conservatoire royal de musique de Bruxelles, extrait du journal Revue et Gazette

musicale de Paris.

(B décembre 1863, K° 49.

graphique de Haendel, par M. Farrenc, précède les Suites de


LE TRÉSOR DES PIANISTES.
clavecin de ce grand homme. Peut-être pourrait-on objecter
4« ET 5" LIVRAISONS. qu'elle est un peu trop développée et chargée de détails pour
la place qu'elle occupe; mais, dans ce cas, abondance de ri-
M. Farrenc poursuit son entreprise colossale avec un dé- chesse ne nuit pas. C'est vraiment une source inépuisable de
vouement, un courage qui, pour l'honneur de la génération beautés que ces recueils de pièces où l'illustre auteur n'est
,

actuelle, il faut l'espérer , trouvera l'appui nécessaire parmi pas sorti, à la vérité, du cadre ordinaire des Suites, dont il
les artistes et les amateurs qui jouent du piano, et certes le avait trouvé, dès son enfance, les formes dessinées dans les ou-
nombre en est grand. Les souscripteurs mêmes du Trésor des vrages de ses prédécesseurs. On sait que ces S-uites de l'an-
pianistes ne peuvent comprendre ce qu'il a fallu de savoir, de cienne école de clavecin étaient composées, tantôt d'une alle-
temps et d'argent, pour réunir les œuvres les plus remarqua- mande, une courante, une sarabande, une gigue, auxquelles
bles de toutes les époques et de toutes les écoles comparer
, s'ajouta un peu plus tard un menuet ou une gavotte; tantôt
les éditions, discerner les bonnes leçons corriger les altéra-
, d'un prélude, un adagio, un allegro, un thème varié, ou une
tions produites par l'ignorance et l'incurie , conserver et faire fugue. Dans ses trois livres, Hœndel a réuni toutes ces formes
connaître les traditions propres à chaque genre, accompagner et y a jeté à pleines mains les trésors de sa personnahté, de sa
ces œuvres intéressantes de notices historiques et critiques sur puissante harmonie, de ses modulations inattendues, et quel-
chaque auteur, et présenter, enfin, dans l'ensemble de la quefois de suaves mélodies, dont quelques-unes sont célèbres.
plus belle collection qui ait été faite, la véritable histoire d'une Qui ne connaît le délicieux air en mi majeur et ses cinq varia-
partie de l'art; car l'histoire d'un art ne peut être mieux faite tions? Qui, jamais, s'est lassé d'entendre cette cantilène cé-
que par la reproduction exacte de ses monuments. leste et ses harmonies d'un goût si fui?
Laquatrièmelivraisondu Trésor des pianistes renferme douze Le premier livre des Suites de Haendel est particulièrement
sonates de Charles-Pbilippe-Emmanuel Bach, et toutes les piè- remarquable par la variété des inventions, ainsi que par la per-
ces de clavecin de Hsendel, divisées en trois livres, suivies de fection des formes.
six fugues. Jamais l'œuvre complète, pour 1« clavecin, de ce C'est dans cettte partie que se trouvent la brillante gigue en
grand musicien n'avait été publiée en France.
, la, connue autrefois de tous les bons pianistes, et que j'ai en-
J'ai déjà beaucoup parlé des sonates de Charles-Philippe- tendu jouer d'une manière admirable par Clementi; toute la
Emmanuel Bach , dans mes analyses des livraisons du Trésor suite en mi majeur, qui contient l'air en variations dont je viens
des pianistes. Il semblerait que j'ai épuisé pour cet artiste de parler, la septième suite en sol mineur, production parfaite
toutes les formes de l'éloge cependant le génie mélancolique
: d'un bout à l'autre, et la huitième en fa mineur, non moins
et passionné de ce maître a tant de charme pour moi, que je remarquable; c'est enfin dans ce premier livre quese trouvent
me sens entraîné à en parler encore, pour recommander aux ar- les excellentes fugues en fa, en ré mineur, en .si mineur, en
tistes la deuxième sonate (en fa mineur) du premier recueil, fa dièse mineur, et en fa mineur, qui ont été plusieurs fois pu-
dont le premier allegro et landante sont aussi remarquables bliées en France, en Allemagne et en Suisse, mais séparées
par le sentiment et l'inspiration que par les formes: la cin- (les Sviles auxquelles elles appartiennent. Si l'on voulait par-
quième sonate (en si mineur), très-courte, mais pleine d'éner- ler de tout ce qu'il y a de beau et de charmant dans ce premier
gie et de brio dans le premier morceau, de noblesse et de livre, il faudrait tout citer, à l'exception de quelques préludes
charme dans Vadagio; la troisième sonate (en la) du deuxième dans lesquels HcBndel n'a pas atteint à la hauteur de Jean-Sé-
recueil, brillante, élégante etcoquette dans le premier aWej'o, bastien Bach.
noble et pathétique dans l'adagio, pleine de verve et de fougue Le second livre des pièces de clavecin de Hsendel n'a ni l'im-
dans le dernier morceau; la cinquième sonate (en sot), d'un portance ni l'intérêt du premier; la grande gigue en sol mi-
caractère large, noble et passionné dans le premier morceau, neur et la gavotleen sol majeur sont ce qui s'y trouve de plus
pleine de fantaisie sentimentale dans Vandante, animée, véhé- distingué. Al'égard de sa chacone avec soixante-deux varia-
mente et nouvelle par la pensée comme par la forme dans le tions, leur mérite se borne à peu près à celui des exercices de
dernier allegro di molto. La cinquième sonate de ce recueil clavecin et de piano. Les formes de ces variations rappellent
est aussi, dans toutes ses parties, une dos plus heureuses pro- celles de Corelli, intitulées Follia (Folies d'Espagne); elles sont
ductions du talent de Bach il en est de môme de la sixième
; peu dignes du talent de Hœndel. 11 y a loin de ces productions,
(en fa mineur), passionnée, véhémente, originale dans le pre- quelque peu vulgaires, à l'air avec trente variations, de Jean-
mier morceau, grandiose dans l'antZaB^c, naïve mais noble dans Sébastien Bach, gigantesque conception, dont la réalisation est
le rondo andantino. jeunes compositeurs, lisez avec attention un miracle d'intelligence et de talent.
ces chefs-d'œuvre, jouez-les avec la perfection d'exécution Le troisième livre des Suites ne paraît pas un ouvrage com-
qu'ils exigent, et voyez par quels moyens simples le génie par- plet :lesdeuxpremièressuilesont leurs allemandes, leurs cou-
vient à la production du beau. rantes, leurs sarabandes et leurs gigues; maisde la troisième,
Une très-bonne, très-exacte et très-substantielle notice bio- il n'y a qu'un caprice ; de la quatrième, qu'une fantaisie; de la
,

EXTRAIT DE LA REVUE ET GAZETTE MUSICALE DE PARIS.


cinquième, qu'une chanson; de la sixième, qu'un prélude, ainsi par des mouvements bien dessinés. On comprend son goût
que de la septième. Ce livre n'a été publié que longtemps après pour la multiplicité des courantes par la variété qu'il sait y
la mort de Haindel, dans la collection de ses œuvres, donnée mettre. Dans de petits cadres tels que ceux des compositions
par Arnold. Les six fugues placées par M. Farrenc à la suite de Chambonnières, c'est un mérite considérable que cette va-
de ce troisième livre étaient peut-être destinées par l'auteur à riété de caractère imprimée à des pièces de même genre. Ce
en faire partie. Elles sont fort belles et font reconnaître l'ar- mérite appartient, sans aucun doute, à ces légères productions
tiste dans la plénitude de son talent; néanmoins leurs sujets du claveciniste de Louis Xni et de Louis XIV.
sont moins heureux que ceux des fugues du premier livre des On se tromperait lourdement si l'on se persuadait que cette
Suites. musique d'épinette était facile à jouer. Pour s'en tirer avec
entre dans le plan de M. Farrenc de faire connaître aux
Il honneur le talent de nos plus habiles ne serait pas de trop,
,

artistes, ainsi qu'aux amateurs d'élite, les œuvres les plus bel- car tout y est en style lié dans toutes les parties, et la multitude
les des clavecinistes et des pianistes non-seulement de toutes d'ornements qui s'y trouvent répandus dans les deux mains
les époques, mais de toutes les écoles. Ce plan est vaste, mais exige beaucoup d'égalité, d'indépendance et d'aptitude des
il devait être ainsi pour justifier le titre de la collection, et pour doigts.
être, dans toute l'acception du mot, le véritable Trésor des Chambonnières fut l'idole des salons et des boudoirs dans
pianistes. Quel est celui d'entre eux (et je parle des plus ins- les beaux temps de la cour de celui qu'on appelait le grand
truits) dont l'érudition aille au-delà de Rameau, tout au plus roi. Il eut des admirateurs enthousiastes, non-seulement pour le

jusqu'à Couperin? Eh bien, en leur donnant les deux livres de fini de son exécution, mais pour le charme de sa musique. Do-
pièces de clavecin de Chambonnières, virtuose du temps de miné que l'on est par l'empire de la mode, on sera tenté peut-
Louis XIH et de Louis XIV, M. Farrenc les ramène à un siècle être de rire de cet enthousiasme pour de petites choses, telles
avant Rameau dans la cinquième livraison du Trésor; en leur que les pièces de cet artiste; mais, outre que le charme et la
faisant connaître des pièces de William Byrd, d'Orlando Gib- grâce ne se trouvent pas toujours dans les grandes dimensions
bons et de John Bull, tirées du célèbre Virginal Book, et de la des œuvres d'art, il ne faut pas oublier que l'artiste capable
Parthenia, il initiera dans la sixième livraison au style de d'émouvoir ses contemporains pendant plus de quarante ans
l'ancienne musique instrumentale de l'Angleterre, dont la plu- fut nécessairement un homme d'élite.
part des exécutants sur le piano ne supposent pas la possibilité Après les pièces de Chambonnières vient, dans la cinquième
d'existence. N'y eût-il dans tout cela que l'intérêt de curiosité, livraison du Trésor des pianistes, la continuation des pièces
ilmériterait d'être satisfait, car l'histoire monumentale de l'art de Dominique Scarlatti dont M. Farrenc a commencé la pu-
,

ne peut être étudiée sans élever aussitôt la pensée vers l'im- blication dans la deuxième livraison de sa collection, depuis le
mensité de son domaine, et sans faire comprendre l'inépuisa- n° 1 jusques et inclusivement le n° 26. Ici l'on trouve la suite
ble variété de ses transformations. depuis le n° 27 jusqu'à 49. Je l'ai déjà dit, et je crois devoir le
Mais ce n'est pas seulement la curiosité qui est satisfaite dans répéter ici : les pièces de Dominique Scarlatti sont l'œuvre d'un
les pièces de ces vieux maîtres; dans leurs inspirations ils
, génie original, qui rompt avec les traditions de son temps par
avaient une qualité qui va s'affaiblissant en raison des déve- des idées et des formes nouvelles. Tout estaudacieiix chez cet
loppements progressifs de la forme je veux parler de la naï-
: homme ; tout part d'une inspiration spontanée , et la variété
veté de la pensée, qui n'est plus guère connue que de nom. Le est un de ses mérites les plus éminents. Je ne saurais choisir
claveciniste, quelque peu gentilhomme, Champion de Cham- parmi les pièces de ce volume c'est comme un panier de
:

bonnières, a des choses charmantes en ce genre. Ses pièces de cerisesdontonchoisitles premières, puiselles y passent toutes.
clavecin sont aussi des Suites, mais dont l'ordre des morceaux Après avoir joué une pièce de Scarlatti, on essaye la suivante,
n'est pas exactement le même que celui qu'on remarque dans puis on veut connaître la troisième, et l'on va ainsi jusqu'au
les Suites des clavecinistes allemands. Chez lui, cet ordre est bout du volume.
toujours interverti ainsi il a toujours plusieurs courantes qui
: Ne croyez pas que M. Farrenc soit un fanatique du passé, à
se suivent après l'û/tonan^Ze, et, aprèsla. sarabande, il met une cause de ses richesses d'art, comme il y a des fanatiques du
gaillarde au.\\ea delà gigue; ce qui nese voit ni danslesSîw'to présent, nonobstant ses misères. Le beau, pour lui, est le beau
de J.-S. Bach, ni dans celles de Hœndel, ni chez aucun des de tous les temps, sous quelque face qu'il se présente. Après
maîtres allemands. Quelquefois il a plusieurs gigues consécuti- avoir fait avec délices le rôle d'antiquaire pendant une certaine
ves et quelquefois lapauase, dont le goût espagnol, régnant à la période, il sait aussi se plonger avec délices dans les belles
cour, entretenait l'usage dans la danse. Chambonnières a aussi œuvres des temps modernes. Il nous en fournit une preuve en
dans ses Suites de petites pièces auxquelles il donne des noms mettant dans sa cinquième livraison du Trésor des pianistes
de fantaisie, tels que les Barricades, ta Toute-Belle, la Villa- après les pièces de Scarlatti, de belles sonates de Beethoven,
geoise, etc. Cet usage s'est perpétué chez tous les clavecinistes qui forment les œuvres 2, 7 et 10. Ici, mon rôle de critique
français jusqu'après Rameau. devientinutile,car quel est le pianiste qui ne connaisse le poète
L'usage immodéré qui s'était fait dans le seizième siècle du piano et le symphoniste du clavier? A quoi servirait d'a-
d'ornementsde tout genre par les organistes et les joueurs d'é- nalyser des beautés que tout le monde sent, connaît, que
pinette, s'élait fort affaibli en Allemagne dans la première moitié chacun admire et qui sont devenues populaires? C'est pour
du di.\-septième siècle et avait fini par disparaître, tandis qu'il l'inconnu, lorsqu'il est beau que ma voix a besoin de retentis-
,

se conserva en France jusqu'après le milieu du dix-huitième sement. Cette voix, je la ferai vibrer tant que le souffle me
siècle. Chambonnières fut à cet égard le modèle de tous les restera pour glorifier l'art dans toutes ses belles détermina-
clavecinistes français. Il prodigue quelquefois ces ornements tions, et pour encourager ceux qui comme M. Farrenc, se
,

jusqu'à l'excès; mais sous cette multitude de cadences (trilles), dévouent à son culte, et ne reculent devant aucun sacrifice
de pinces, de ports de voix et de coulés, on trouve des mélodies pour en propager le goût et pour donner la foi à l'incrédule.
gracieuses, élégantes, naïves, qu'accompagne une harmonie
serrée qui rachète les duretés de quelques rencontres de notes FÉTIS père.
A Monsieur F.-J. Fétis, maître de chapelle de S. M. le roi des Belges,

et directeur du Conservatoire royal de musique de Bruxelles.

Cher et illustre Maître ,

Yous avez jugé digne de toute votre attention l'œuvre que j'ai entreprise, et vous lui avez accordé des

éloges dont j'apprécie la haute valeur. Votre parole, qui a tant d'autorité partout oii l'on cultive la musique
comme art et comme science, a grandement contribué au succès du Trésor des pianistes, et l'hommage
éclatant que vous rendez aux grands artistes dont je publie les œuvres est à la hauteur de leur mérite.
Mais je vous dois, cher maître, bien plus que ce qui est connu de tout le monde, et j'éprouve en
ce moment le besoin d'acquitter ma dette de reconnaissance. La publication à laquelle je me suis dé-
voué n'eiît vraisemblablement jamais été exécutée sans vous, sans vos doctes et intéressants écrits, qui ont
donné un élan si puissant à la littérature musicale, et sans vos célèbres concerts historiques. Après ces

séances mémorables où des trésors de créations toutes originales interprétées par les Rubini, les Lablache,
les Schrœder-Devrient, les Dorus-Gras, les Baillot et d'autres grands artistes, nous faisaient découvrir un
monde nouveau ;
qui donc, parmi ceux qui aiment l'art avec passion, pouvait ne pas éprouver un grand

désir : celui de pénétrer dans ces archives du passé que de nouvelles générations toujours engouées de la

mode avaient dédaignées, malgré les immenses richesses qu'elles renferment? Si, aux personnes peu ins-

truites de l'histoire de l'art et de ses vicissitudes, je devais donner des preuves de ce que j'avance, je
n'aurais besoin que de citer, parmi une foule d'exemples, les noms de Sébastien Bach, ceux de ses deux
fils Philippe-Emmanuel et Wilhelm Friedemann; ceux de Kuhnau, du Père Martini, de Kirnberger, des

deux Muffat, de Chambonnières , de Froberger, de Frescobaldi et de tant d'autres artistes célèbres dont
j'ai tiré les œuvres de la poussière des bibliothèques, oii depuis des siècles elles semblaient condamnées à
un oubli et à un silence éternels.

Dès que vous avez connu notre plan et reçu notre première livraison, vous avez mis à notre disposition,
avec une bonté infinie, les trésors de votre riche bibliothèque, la plus importante, je pense, que de nos
jours possède un particulier. Les rarissimes sonates de Kuhnau que nous avons données dans notre
deuxième livraison ; le second recueil des pièces diverses du même auteur, que nous publierons plus tard ;

les pièces de Théophile Muffat qui entreront dans la septième livraison ; voilà en partie ce que nous vous
devons. Ces ouvrages, il est vrai, se trouvent dans quelques grandes bibliothèques, et nous savons qu'ils

existent dans celle de Berlin : on pouvait les faire copier ; mais quelle différence pour le nouvel éditeur
de posséder des copies quelquefois très-incorrectes, ou d'avoir à sa disposition les éditions originales que,

pour des cas douteux, on peut consulter à chaque instant!


Tels sont, cher maître, les services importants que vous nous avez rendus et qui nous ont procuré un
inappréciable avantage. Mais il en est un autre qui ajoutera sans doute un grand prix au Trésor des pia-

nistes :]& veux parler des nombreuses sonates manuscrites d'Emmanuel Bach qui n'ont jamais été publiées.
Sans vous, ces compositions eussent été disséminées et peut-être perdues, totalement ou en partie. Votre

amour pour tout ce que l'art a d'intéressant dans ses produits, en vous faisant faire l'acquisition de la bi-

bliothèque de Westphal, organiste àSchwerin et l'ami intime d'Emmanuel Bach, vous a mis à même
de conserver, pour en faire généreusement jouir le monde musical , cette belle collection que l'ardent
collecteur avait en partie copiée de sa main lorsque les œuvres n'avaient point été publiées ou qu'il n'avait

pu se procurer celles qui étaient déjà imprimées. Vous savez combien les copies de Westphal sont précieuses
par leur exactitude et remarquables sous le rapport de la calligraphie. C'est à ce digne ami d'Emmanuel
que nous devons également cet admirable catalogue raisonné et thématique de l'œuvre entier du grand
musicien. Ce beau catalogue que, grâce à vous, j'ai constamment sous les yeux, me met à même de savoir,

pour chaque morceau : en quelle année et en quelle ville il a été composé; si l'œuvre a été publiée, et par

quel éditeur; enfin il nous permet de distinguer les compositions inédites de celles qui ont vu le jour.

Lorsque vous m'accordiez tant d'éloges comme éditeur, il m'était pénible, cher maître, de ne pas satis-

iaire le désir que j'éprouvais de faire connaître au public tout ce que je vous dois et tout ce que vous doit

cette collection pour laquelle j'ai le bonheur de recevoir chaque jour des témoignages de vive sympathie,

cette collection jugée enfin par vous-même comme la plus belle dont, en musique, on ait eu l'idée.

Veuillez agréer,

Cher et illustre maître,

l'hommage de ma profonde reconnaissance.

A"' FARRENC.
,

NOTICE BIOGRAPHIQUE

WILLIAM BYRD, JOHN BULL


ORLANDO GIBBONS.

BYRD (William), dont on a quelquefois écrit '-^


nom Byrd ou Birde, fut un des plus célèbres musi-
ciens anglais du seizième siècle, époque à laquelle l'Angleterre posséda une école brillante, dans laquelle
figuraient des artistes d'un grand mérite, tels que Tallis, William Byrd, John Bull, Thomas Morley,
Orlando Gibbons, John Wilbye et plusieurs autres. William Byrd est considéré comme fils de Thomas
Byrd, membre de la chapelle royale sous le règne d'Edouard VI et de la reine Marie. On pense que
William naquit en 1538 ou vers la fin de 1537, car on sait qu'il mourut le 4 juillet 1623 et qu'il était

âgé de quatre-vingt-cinq ans. Il fit ses études musicales à l'église de Saint-Paul , sous la direction de
Tallis, savant musicien (1); en 1554, il était le plus âgé des enfants de chœur, et devait avoir au plus
seize ans (2). Lorsque la reine Elisabeth monta sur le trône, la chapelle royale fut réorganisée; Byrd,
considéré comme artiste de grand mérite, ne fut cependant pas compris au nombre de ses membres :

cette défaveur le détermina à accepter la place d'organiste de Saint-Paul. En 1569, il succéda à Robert
Parsons comme membre de la chapelle royale, dont, en 1573, il fut nommé organiste conjointement avec

son maître Tallis. Dans la même année, tous deux obtinrent un privilège qui leur concédait le droit

exclusif, pendant vingt et un ans, de faire imprimer et vendre toute musique soit anglaise, soit étrangère,

comme aussi de vendre du papier réglé. Après la mort de Tallis, en 1585, Byrd jouit seul du bénéfice
de ce privilège, qu'il paraît avoir cédé peu de temps après à Thomas Este. Byrd eut plusieurs enfants,
car on trouve l'indication de la mort d'un de ses fils et d'une fille dans un ancien registre de la paroisse
de Sainte-Hélène, à Londres, sous cette forme :

/ « Walter Byrd, the sonne of William Byrd,

j
the XV daye of maye. Anno Dom. 1587.

j
« Alyce Byrd , the daughter of William Byrd

( the XV daye of julya. A. D. 1587. »

(1) Thomas Tallis fut attaché à la chapelle de Henri VIII, d'Edouard VI , des reines Jlarie et Elisabeth.
(2) Ceci est prouvé par un acte authentique cité par le docteur Pàmbault, dans les préliminaires d'une messe de Byrd, publiée par
V Antiquarian Society.
2 WILLIAM BYRD.
Un autre fils de cet homme célèbre, Thomas Byrd, qui suivit la profession de son père, fut le suppléant

de John Bull, en 1601, comme professeur de musique au collège de Gresham.

Byrd fut non-seulement un grand organiste , mais il fut aussi un des plus grands compositeurs du
seizième siècle. C'est surtout dans la musique sacrée qu'il a excellé : tel est le sentiment des meilleurs

juges parmi ses compatriotes, et c'est ainsi qu'en parle un de ses plus dignes appréciateurs, le docteur

Rimbault. M. Fétis, après avoir fait une étude approfondie des œuvres du célèbre musicien anglais, lui

accorde les plus grands éloges (1).

Une messe à cinq voix de Byrd a été publiée en 1841 par Y Antiquarian Society, d'après le seul exem-
plaire connu d'une ancienne édition sans titre et sans date ,
que possède M. William Chappell, érudit
antiquaire de Londres. M. le docteur Rimbault pense que cette messe a été composée sous le règne de

la reine Marie, c'est-à-dire entre 1553 et 1558, par conséquent dans l'intervalle de la seizième à la
vingtième année de l'auteur. Cette messe, dit M. Fétis, est déjà remarquable par l'habileté de l'art d'é-

crire. Parmi les meilleurs ouvrages de Byrd, on distingue particulièrement celui qui a pour titre : Liber

primus sacrarum cantionum quinque vocum. Autore Gulielmo Byrd. Excudebat Thomas Este ex assignatiotie

Gulielmi Byrd. Ciim privilegio. Londini, 25 octob. 1589. «Toutes les pièces de cet ouvrage sont d'une
beauté achevée (2). » Les principales compositions sacrées de ce maître sont écrites sur des paroles
latines, ce qui fait supposer que, malgré son emploi dans la chapelle protestante , il conserva toujours

une prédilection pour l'Église catholique. Il continua la publication de ses ouvrages jusque vers le milieu

du règne de Jacques I", mais il n'est pas à supposer qu'arrivé à un âge aussi avancé il composât encore.
On voit, d'après le titre et le privilège annexé au livre des Cantiones sacrœ, publié en 1575, que Byrd

et Tallis étaient à celte époque non-seulement gentilshommes de la chapelle royale, mais aussi organistes
de la reine Elisabeth. Burney dit qu'il fallait que l'un et l'autre fussent de très-grands exécutants pour

pouvoir jouer certaines pièces de leur composition pour l'orgue que l'on conserve encore, et qui présen-
teraient de grandes difficultés aux virtuoses modernes. Bien que la musique de ces anciens maîtres soit

grave et calme, il est impossible de ne pas y admirer une grande habileté dans l'art de traiter le genre

lié à plusieurs parties.

Dans la notice biographique et bibliographique relative à Byrd que M. le docteur Rimbault a placée

en tète de la messe déjà citée, le savant musicographe a donné une liste fort exacte des compositions,

soit gravées soit inédites, de son célèbre compatriote ; on la trouve également dans la deuxième édition

de la Biographie universelle des musiciens, de M. Fétis.


Indépendamment de ses compositions pour l'Église, qui font sa principale gloire, Byrd a écrit une

grande quantité de pièces pour la virginale, espèce d'épinette fort en usage en Angleterre pendant les

seizième et dix-septième siècles. Un manuscrit célèbre, connu sous le nom de Virginal Book de la reine

Elisabeth, et qui est conservé au Fitzwilliani Muséum, à Cambridge, contient soixante-dix pièces de Byrd

pour cet instrument; on en trouve d'autres dans des recueils manuscrits de l'époque, dont un paraît avoir
appartenu àlady Newill, élève de Byrd. M. le docteur Bimbault possède plusieurs de ces anciens recueils;

j'en ai acquis moi-même quelques-uns fort précieux dans diverses ventes faites à Londres depuis environ

trente ans. Ils sont tous notés sur des portées de six lignes, et présentent souvent d'assez grandes diffi-

cultés pour la traduction en notation moderne. Les seules pièces de Byrd, pour la virginale, qui aient

été gravées jusqu'à ce jour sont : dans le recueil intitulé Parthenia, deux Préludes, deux Pavanes et quatre

Gaillardes; on trouve dans V Histoire de la musique, du docteur Burney (t. III, p. 89), des variations sur

(1) Voy. daas notre volume de Préliminaires Y Esquisse de l'Histoire du piano, p. 7.

(2) M. Fétis , Biogr. nniv. des musiciens.


,

BULL JOHN, OULANDO GIBBONS. 3

la chanson populaire anglaise the Carman's Whistle (le Sifflet du Charretier). Ce morceau a été gravé

de nouveau par M. Chappell, éditeur de musique de Londres.

BULL (John), né dans le comté de Sommerset, en 1563, était, dit-on, de la famille de Sommerset. A
l'âge de onze ans, il commença à étudier la musique; Blithman, organiste de la chapelle royale, lui donna
les premières leçons; il lui enseigna ensuite les principes de la composition et l'art de jouer de l'orgue. Il

n'avait que vingt-trois ans lorsqu'il fut admis à prendre ses degrés de bachelier en musique à l'université
d'Oxford ; six ans après, il fut reçu docteur. Son habileté extraordinaire sur l'orgue le fit nommer organiste

de la cour, en 1591, après la mort de Blithman. La reine Elisabeth le proposa, en 1596, pour remplir les
fonctions de premier professeur de musique au collège de Gresham. A cette occasion , il prononça un dis-

cours contenant l'éloge du fondateur et celui de la musique : ce morceau a été imprimé à Londres , chez
Thomas Este. Cinq ans après, le dérangement de sa santé le força à voyager; il parcourut la France, l'Al-
lemagne, et fut accueilli partout avec distinction. Plusieurs places honorables lui furent offertes par l'em-
pereur d'Autriche et les rois de France et d'Espagne; mais Bull préféra retourner dans sa patrie. Le succes-
seur d'Elisabeth, Jacques I", le nomma son organiste particulier en 1607; six ans après, il quitta de nouveau
l'Angleterre, parcourut les Pays-Bas, et enfin se rendit à Anvers, en 1617, pour solliciter la place d'orga-
niste des trois orgues de la cathédrale, devenue vacante par la mort de Rombout-Waelrant. Le chapitre de
l'église Notre-Dame la lui accorda, et John Bull prêta serment en sa nouvelle qualité, le 29 décembre de la

même année. Il mourut à Anvers, le 12 mars 1628, et fut inhumé le 15 du même mois (1). On trouve
dans l'École de musique , à Oxford, un portrait du docteur Bull : il est représenté en habit de bachelier.
Hawkins l'a fait graver dans son Histoire de la musique (tome III, p. 318).

On trouve des pièces de Bull pour la virginale (le clavecin), dans le Virginal Book de la reine Elisabeth

dans le recueil intitulé Parthenia , et dans les anciens manuscrits. U Histoire générale de la musique du

docteur Burney (2), contient des variations de Bull pour la virginale, sur ut, ré, mi, fa, sol, la. L'histo-

rien anglais n'a donné qu'une partie de cette composition, et son but a été seulement de faire voir quelles

difficultés présentaient certaines pièces de cette époque, et combien les anciens clavecinistes ou organistes
anglais étaient habiles, non-seulement comme compositeurs, mais aussi comme exécutants.

GIBBONS (Roland ou Orlando), naquit à Cambridge, en 1583. A l'âge de vingt et un ans, il fut nommé
organiste de la chapelle royale, et, en 1622, il obtint le grade de docteur en musique à l'Université d'Ox-
ford. Trois ans après , il mourut de la petite vérole à Canterbury, où il avait été envoyé pour assister aux
solennités du mariage de Charles F'' avec Henriette de France. Il fut inhumé dans l'église cathédrale de
cette ville. On connaît de ce compositeur, Madrigals in five parts for voice and viols, Londres, 1612. Ces

(1) Les faits relatifs au séjour de Bull à Anvers et à l'époque de sa mort ont été découverts dans les archives de la cathédrale de cette
ville par M. Léon de Burbure. (Voy. la deuxième édition de la Biogr. univ. des musiciens, par M. Félis, art. Buii.)
(?) A General Histonj ofmusic, tom. III, p. 3l5.
i ORLANDO GIBBONS.
madrigaux sont bien écrits ; mais la musique d'église de Gibbons est supérieure à ses autres compositions ;

on cite surtout ses antiennes comme des modèles de ce genre. On trouve des morceaux de ce compositeur

dans presque toutes les collections de musique sacrée, publiées en Angleterre, et son Hosanna y est célèbre.
Le docteur Crotch a donné, dans ses Spécimens, le madrigal à cinq voix, Silver Swan, de Gibbons. Les
pièces pour la virginale (épinette), composées par cet artiste, qui ont été publiées dans la collection intitulée

Parthenia, ainsi que les préludes et autres pièces d'orgue insérés par Smith dans sa Musica antiqua,
prouvent qu'il était organiste distingué. Les anciens recueils manuscrits contiennent des compositions pour
la virginale de Gibbons. Son portrait se trouve dans le quatrième volume de Y Histoire de la musique, de

Hawkins, p. 34.

En exécutant les pièces pour la virginale des auteurs anglais du seizième siècle et du commencement
du dix-septième, il ne faut pas y chercher d'une manière absolue l'observation des règles rigoureuses de
l'art d'écrire au dix-huitième siècle, l'âge d'or de la musique. La tonalité du plain-chant, qui alors était

suivie dans toute espèce de composition, déroutera souvent l'oreille de l'exécutant, sans parler des fausses

relations, des successions de quintes et d'octaves qui quelquefois s'y rencontrent. Cependant M. Fétis, que
nous avons consulté pour la dernière correction des épreuves, nous a fait observer que la messe et les

motets de Byrd sont très-bien écrits sous tous les rapports. D'où viennent donc les négligences et les

duretés que l'on rencontre dans ces pièces? — Ici une recherche longue et pénible ne nous conduit qu'à

des hypothèses, et nous pensons qu'une dissertation à ce sujet deviendrait, pour les lecteurs, ennuyeuse et
inutile. Il faut prendre les anciens maîtres tels qu'ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts. Toutefois

le musicien instruit ne manquera pas d'apprécier dans la plupart de ces compositions l'habileté du travail,

une vraie science, laquelle, une fois débarrassée de ces duretés qu'un bon élève aujourd'hui ferait facile-

ment disparaître, sera, cent ou cent cinquante ans plus tard, l'art arrivé à son apogée. Nous aurions volon-
tiers supprimé de la Partheiiia quelques pièces, et notamment les n" 17 et 19; mais il nous a semblé que

pour une différence de quelques planches, il ne fallait pas donner le recueil incomplet.

Nous nous sommes servis pour notre édition de la transcription en notation moderne faite par M. le

docteur Rimbault pour les publications de Y Antiquarian Society. L'éminent musiciste anglais, dans sa
préface, nous prévient qu'en traduisant l'édition originale, il a quelquefois préféré des leçons différentes

qu'il a trouvées dans divers manuscrits de l'époque. Nous avons aussi fait notre profit des études de

M. Rimbault; cependant, dans quelques cas, nous avons cru devoir revenir au texte de l'édition originale.

Après le n° 16 nous avons changé l'ordre de succession des morceaux : chose fort indifférente, mais à
laquelle nous nous sommes décidés pour avoir, depuis le 17 jusqu'au 21 et dernier, de meilleures retournes.

Nous donnons au commencement de la Parthenia un fac-similé du titre de l'édition originale ainsi que de
la gravure représentant une jeune fille jouant de la virginale. Nous donnons aussi un fac-similé d'une

page de musique : elle pourra faire apprécier la difficulté de lecture d'une pareille notation.
Il y a dans ce recueil quelques pièces qui, bien exécutées et avec un peu d'habitude de l'ancienne

tonalité, ne manquent pas de charme. On y trouve quelquefois des successions de phrases d'un degré
majeur à un degré voisin, également majeur, qui sont d'un effet assez piquant, comme on peut le voir

dans le n° 3, p. 7, 16" et \T mesure; dans le n° 13, p. 27, de la 13° à la 14° mesure, et dans le petit

recueil que nous donnons à, la suite de la Parthenia, n° 2, p. 8, de la 4° à la 5° mesure. — Dans sou


BYRD, BULL ET GIBBONS. 5

édition, M. le docteur Rimbault a supprimé les agréments : nous ignorons quelle a été sa raison. Nous
nous sommes fait un devoir de les rétablir et de suivre en cela l'édition originale. Après avoir examiné

avec beaucoup d'attention ces agréments, dont nous n'avons trouvé nulle part l'explication, et les avoir
toutefois comparés avec ceux employés dans le recueil des pièces de Purcell, nous avons acquis la convic-

tion que leur interprétation doit être, en général, celle-ci : pour la petite ligne transversale, un pincé;
pour les deux petites lignes parallèles, un tremblement (trille), sans terminaison; pour les trois petites
lignes, enfin, un trille prolongé jusqu'à la terminaison que l'on trouve souvent écrite, comme dans le

n° 6 du petit recueil. Dans l'édition originale, les signes d'agrément traversent obliquement le milieu de la
queue des notes; pour donner plus de clarté à la gravure nous les avons placés au-dessus ou au-dessous.
Lorsque, par un oubli présumé du copiste, ou en conséquence de cette règle de la notation du seizième
siècle d'après laquelle on devait toujours élever le septième degré au moment de l'acte de cadence, nous
avons marqué au-dessus de la note l'accident qui nous a semblé indispensable.
Les pièces de la Parthenia que nous croyons pouvoir recommander à l'attention des amateurs sont celles
qui portent les numéros suivants; savoir: 2, 3, 3, 6, 7,9, 11, 13, 14, 15, 16, 18, 21.
Le recueil de pièces de divers auteurs anglais dont nous venons de parler commence par des variations
de W. Byrd sur la chanson populaire the Carman's Whistle (le Sifflet du Charretier) : c'est un morceau
intéressant et célèbre en Angleterre. Lorsqu'on voudra l'exécuter en public, on pourra supprimer les

deuxième et troisième variations :


y gagnera. La courante d'Orlando Gibbons, n" 6, p. 14, est
l'effet total

fort jolie et a toujours fait plaisir dans nos petits concerts historiques. Le n" 1 a été pris dans l'Histoire de

la musique de Burney; il a été coUationné sur un ancien manuscrit appartenant au docteur Rimbault et

que ce savant a eu la bonté de me confier. Le n° 2 est tiré du même volume. Les n"' 3, 4, 5 et 6 se trou-

vent, en ancienne notation, dans des recueils manuscrits qui font partie de ma bibliothèque.

On peut, comme nous l'avons déjà dit ailleurs, on doit même supprimer pour l'exécution sur les ins-

truments modernes, dont le son a tant de puissance, une partie des innombrables agréments de l'ancienne
musique de clavecin ; mais il faut que cette suppression soit faite avec goût et discernement par les bons
artistes, ou par les me bornerai à citer un exemple J'ai
amateurs, sous la direction de leur professeur. Je :

entendu exécuter le n° 11 de la Parthenia, gaillarde « Saint-Thomas Wake » du docteur Bull, sans aucun
agrément jusqu'après la fin de la quatrième portée de la page H. Le motif de cette pièce devient plus noble
et a quelque chose de religieux. Les agréments conservés seulement pour l'exécution de l' avant-dernière

portée de cette page produisent alors un très-bon effet.


.

PARTHElSriA
or

THi; mayde:nhe:ad
of tke rirst musicke tnat.
môr(\^'ajJMmtùfJûril]fV^(Rg'JNJLLS

Q}MPOSKD
gr^
Cjâtitimim ûfuLi Ma. "mst Mus irions fPaM'eff

Piuilcd cir LoADON b^.G Loii'f and —-^dic ^o be ibuide


ar his houde 111 LoarhberrA-.
Vatitam. ûffcut-e/t/aftj xvn.
^^ i=îi:
ti:
iiM m

i^M I
wm W

iÊM
wP '0É
TK^
m
t-mî4it
im

^y^ l^MÏÏ^'ÛÏÏ

yJ M yw^%ièdi^ ^
HmM 'ii)JJUjjJ# A±
^
wm^
i-»-

m ^m ë.tmi '
L'i m
mm mwiim
HQ't.n k [i**y.H
y.
Oj^^w^V

^SSr-^
rc?]^M
fJjÀjJl QuuujM
C
lîtrû Q-ui^r-^^H]

tf
uM V a

Ê
^^


tef^
J

ff
îft =fir
«
^?^
^^9
gS»!»!
y

M
Ji
ïrf > UWJà 0\ tM
r(n7 ;
mM
^r^M ? i:
a
'

<

^ 1
I 3=/>

fe !%
4fe^
to
gjgga ?Wr m ]mm
p^ %
wp^
^
t
0-*.û }
w =S^
îOï

n\ôi.> to w
,J'
^

'J<\]lo
-

W^
PARTHENIA
ou

la première musique imprimée

pour

LE CLAVECIN
COMPOSÉE PAR

TROIS MAITRES CÉLÈBRES

WILLIAM BYRD, D: JOHN BULL,


ET

ORLANDO GIBBONS.

PUBLIE V\R A. FARKE^C. PARIS, 1863.

T..I. P. (1) A.
"PRELUDE.)'

William Bjifl

r.H .p.(i) A. Fuis, liiij.. AHOlIK.Mii' S'. H.i


— —

PAVANE S'. W. PETRE.

W. Byrd.

^
l^\-.^i J i
J :l'|j'^-'^|- i

JJJ n,, j
rrrr
|

(
N? 2.

^ ^ «

» =»ff
f ^^ fTW ^ ^^
J 2
s J.^J J
^
i^^lÉ*
r •^

r Ir^^r I
F'irr

^^ ^^
T^
^^at

(
(. y.A. "
^^ i=i
^
^^ p
^^^^^^^^fe
^
tj^

3*
ffi
-Aï

^^s
J^ i

t^ ^ i
J^fH^ i iJ ^ J

T.,l. IV (l) V.
ij? Al .fiffri
4

Fïèf
T.d.l'd) A.
GAILLARDE.

W. Bvi'd

^^
fc
m rizzz±

r
e rwïf rfT^r
û
N? 3.

^ ^
t: ffirrr ^^
l^/Jjl Jh
k^ J. ^=^
PRELUDE

W. Bvrd.

S ±^ BE

N?4.
j^ja^

tIh. p.(i) a.
t:-!^:-j^'-'

m=w-
^ ^

r\

^
^^mi[^''
\y

GAILLARDE. M? MARY BROWNLO.

W hy-A.

É ^^ M
r=f=f
I

^ ^
i^

N; 5.-

^y-^T;,rt.T î J^
i ^
1
*
li i.
J.^i

P^;^ ^
^^ d^JJJ J j.i ^=^
P ^
i

"Wf^
i h'^'Frrr'Hrfrr
j-jjj.

i
i
ffi
u
$
^0 tr rr r

i :*=^ ^ 4=-^4^

'^'^i^ja r r r T

T. H. f. (l) A
r -:j:;|. r i

r- rr pr nr ^

T. fl.P.(l) A.
T H I' Cl ) 4

12

PAVANE THE EARLE OF SALISBURY

W. Byrd.

IE
^ ^^ ^
N? 6. f
#*

^^
^ J ^
^
1^

J ^;7i ë ^ ^
^
^^f=î 'L^r""^'
i
t2?r
^ 0- _
r
p==g
^^--^
r

^
T — ^r
^ ^
^^ J ^
^ i-

^ ^ ^^
f
^ r
If=
^^
^
m
ffi
ë^
w^rf^ Ê

^
r

*2=
^«* k

^J ,Jh
J5i
r
^ ^ f r

T. H.P.(l) A
P
GAILLARDE.

VV. Bvrd.

W. 7.
P ^ m i
^Wm
-)':i r rr i

r
=frF
i

$
^4-4
^^ i J. JJ .1

T^m
m ^s iU

^
g y
p

I
j-;j
^=r^ ^^ j J J

J4

^
-#-1
1^4^ ^^^ J. Jii

#N^^^
r — fT f
^ fT
^^ ÎSr
/Tn

r
'.y- r- r J r r i^^^U
T. H. P. Cl) A.
GAILLARDE SECONDE. M':' MARY BROWNLO.

\\. Byrd.

ij. l J^ j
J -1
m ^ ^=^^ ^^^ H
iV: 8,

s ^È^ ^^ P i
^
iiij
^^
f^
^^ i ^
iA.^
É
M#l#
^
^>'-

\\U ^p r
ri : ^^ L

^^ ^ ^^ J-4 J .;

^
^. i iàMi 4 i 4
^ 1 ii
^^
W
j-yj]^

I
^
^L^
m
^
r
^=H^
^M r ^^^t^ ^
^^ fm.ciir
.il
^^
^gr

^^ i^Eâ^
i
i=i 'J

^
BffHii^^J g
II. k'i',^1
niu r
i'S'

rr'ca;J-i^ l

^i;r^^ T . (I . P. ( 1 ) A .
15

PRELUDE

D! Bull.

N? 9.

^J^ n ^ à ^*
i
^^
\

^ J-m

l'WîiW^W ^û^ f* g^^fl-^^^j-^a]

T.H.P.d ) A.
k;

PAVANE S'. THOMAS WAKE

^
d: Bull.

* w ^ ^ ©:

NMO.
s Lh m UÀ m ^ IM.
#: ^
$
^ ^^
m
^ i
S ^ ^ ^
£ii

r T^r T r

I^ rr
^ ,1 j i
J-

r
^i^.jdj
rrry
^ ^^^ ^

T. H P h) A
17

iS=5 ir^n7]-m7^
S:
r^ ^
g^ m i^
. i
f

^ cuir
j _
mr«rrrr
^^^
j _

É?=1ÎF "^
ife

r
fK
^M r
JTjlffl^ ^W
f
^^n^JTi:£3

T. H P.d) A.
r

18
GAILLARDE S'. THOMAS WAKE

D'. Bull.

Ka

JJJ S
:^ i=^
r rrr ^ M
7 f
J .

^ j j -t
.UJ jJ j-w^ jJg^'J
ffi i=î2I
1"
'r
'

r*r ^ # -1

$f » ^ ©:

^ iII3^^^^j;?%
^m — ^ j ^ j -•
. 1
1 . 1
j
(
r
^ i «: É

s
:iré-*
f f
iTt^nn^ J:JT:M;Tn
^SjjT3JtT];fn
p r

^^ ^ J:

r. f
=§=

ns^: jrr]Jrr]^^^S >^mi!!^


? [^rrrur» M
-

T.H.P. (l) A.
f
*^^*itf
19

T. .I.J'.fl) \.
20

-^
a ''^ —
^ ».u, , M -
r

»m m m ^m

T.d.P. (l) A
21

PAV&HE.

D! Bull.

K 12.
*
T^
He^
rrff
^
PT r*
i
I
sw^^ feM^ "i'-r"
J

^=^

É fqff!1^ 4
=lfi

^F=
)• j:^.
Q- •»
S^ "^-^
i^^
/rn^ M
^^^ rr-T
^ r r
»^
r

P ^ r^
^5bi i^^ ^^ J-^^

^^
-
r r r
j-

r
\i j I ,
tfW=

ii .JS^
"r
'"
^^
T.,) P (1 j A.
sfr2i' À»I7}À }

'CîcrcE^ 'ctr7' f

T H P(l) A
23

T..). P. (1) A.
24

s* 7 ^ "^r m
^
r
i
'

rr r f=Frf i" iii II 'il


J
g F ^ p
fe p
^ J

f.P
.1 J

Cr ^
1 ^J
^ ,1

^ ilJ^ J
^ f
J j J é é
s f r ip=w

^ 4J ^hj 1
^
^1 J

f
^^^^
^^
^^

Œï «: i J i-

T.d. P. (l) A.
25

^^-^££fjMfe^^ gj-ffl'-m^M
^^^i j ^ j
j j j
^

^ffi

^ ffn.WCTïïiïg ^^ i^

(
,
,. fmm^-^-^ J — i-

T. H. p. (1 ) A.
GAILLARDE.

I)' Biill.

.^^
X 13.
i:^- i';;ir':i''"
m
Jr ÈÊL
^ ^a^ ^ J_JU

^ ^ ^
m 'fffp m ÇJ ^
.LU.
^=M=^
s ^=r^ T
^

r
J ^

r
'r ^ ^ o ' w

1^ "^ Fffl-B^-ffTOmi
27

Ém ^j ;:-,if:

( ^^^ j-
^m
vja
^
^$^-»
ff ri T r
r i f= r f ^'"Ulr

^^
r

F
r p II
vain. 4MS
I «r r r f r r r r EXffi
^^
^ i
^
-SL

^
l|T ^
1 ^ ^ rj
' '
|l
I'
rr
1 » w»
^
r- r
^ I r r
1^- J
i
kàu ^^
/iT^i^J-.JJ
^^^
s «r » *
mr;cX£j[££; ^ ^8^

^ i
i ^ ^.
i#j J
i i ^
^ ^ # f^ •yb ^ J V
•^iiJjJ-JiJ^
iCN

g
i, J 4 i' u

T.d.P. (l)
j-

A.
-^
J^ ^
T~^ g^/O
28
GAILLARDE.

d: Bull.

M
g Y s^^s ^m
^

^'fTTf
4" ''
J ^

W. 14.]
klU ui tà^^ ^
é
SES:
i

^
^
'' ^ * Je*' d

J"J
<b)

J^J^'^^^^

J ^^^
^^

^—^-# i
^^ ^
?F=a
ï§^
f «r rcrr

ëgr^^jjj^^ '
K ^^i ^^

É ^S J
JJJ-J-JJs-^ ^^
CK=
r r r

'l^- îjjjiJtjj-
l.,^ ^ f
^œ t c[irŒlrc:£r

T. ,1 .
^^331

p. (1 ) A .
^^ ji
^
29

^W î©^ U^^ln
t'CTLriïLr'^/lp ii|,
1
-^
I
p^^^^ "
i '\i i

\ ^ ^

i
f jjjji^jji^ t::!\:is'^
i^ff ^
\ i-^ " n ru ^m
Jn;rnj ^
w Ëm
^

Jnir ''

r ^"r'..-

^
-
r i

r'

^
|

(.W
iàAun iÀA^ÀA
o

^ iij^ j
^
^ w
jj i
^ ^^ ^
^ J. JJi

i
9-

ri'ft^^irp
f [

És
^^ Ei^
^O-uJi^O^in

^
fC^r r


r r

ï^r^i
^
=ff=i

^
p
/O

^ ^ ^^y NJo
^m ^
T. H. p. (1) A.
30

GAILLARDE.

I)' Bull.

N? 15.
'^^ m
TfW r rr rr
S ^= M
^^ j rj.i

^ ^r ^
f

|4'- Jjfj^^
JJTO^
^
m^
a
g
i
f^j r^ j. j'^a^^
^
r r r

^^f ''rjr ^W ^ i

^ ^ ^y.^^ ^î^r '^^ffl-a^^


-I J. iJ J ^r ^ J . i j J

^
,

'I
rf r r r r rr ('
f '
r r

a ^ r «f

T .1. p. Cl) A
31

fui^^ n^fPW^^^^ ^m
y -jj. AJ
rr
J- ii- ;
^ '-

'
-n-ji rTT].
'l^
^
I
.
'

g !

é
r r—
^^
L-'
»ff
/O

•n
^F^jm;?^.??;
\i^ii^iJJ
P
^ r

**
^ ^r

T. d.P. (t) A.
J #

THE gUEENES COMMAND

Oïliiiidd Gililiuns.

$
»
^^ ^^
»
*-= —ï— p
m ^m ^
K': 16.

^m

\^^
S
7,-r
r^
^Lulrcni^r
»:^*4^
^^
^
^
f

^g
I

f r

f Tf r" r
'
-^ ^ r
r rrr
tT^ t ^ j» -^ '
rr Jrr i'J I j

,: O
r
J
-

r
J
J 3E
19^.
^^
^^^ -p-r
^^^ fe J.

-yrry
,1.

f-

#
»* •
r'i I

^&
0'ff^ ^
^
rrr^^^^ *
I I

JI, ^ jTJTJIJttjt]
^^
^^
j
i
'
'

r W !
=^ ! r
x+^-j
r f f- pTf
r -r

f ^^
ifPii/Llir^^ ^-^-^ l
^ J^
.
j'^
^
^ ^^ ^m m
T. ,1.1'. !lj A.
r
.1'^

^^^^^^^

^y-'

r
^ J ^^ ^ J |/
r-
J j ^

f-
^
1 /, r
r J
^^
iJTJ^^Jj^ jjgfe ^iJJjJjjJjjlJ'^J^^J

T. (I.R(l) \.
3 —

34

FANTAISIE A QUATRE PARTIES.

Orlando GIIiIkmis

W. 17,
E
f ^i ^^
(
m
ÎB?^
^ ^^ ^
m-
Wr f^
î ^ m fT f
j i
j

rr
,
jv- i
À-

rrrff|^
A

U ^ ^^^=Ë^
f-

ri'^ ^.
^>^
rr ^^ir'i' ^ rJ

f crrffr
im
->--"rr r,j j jj.
f
;3|Jjjj|j. j i jj j
T=f nTr*r

^ .1— Il
^^^
J 1^ ^ 3â yuÂ-UA-^A=À '

n
'r rr

^ ^^^
r- c:

i gg=22— É
*F
J=
^
^
s*
^
^ I

<> xt
m jij
r r
^.
i[-
J

cT'

$
^sm
^ $ ^m Trr *F
^^ ^ ^^
jjj^ hÀ ii
i
^>--fr'rl" r r l
rrM,: N^^
è
T. <l . I>.(l ) A
— ^

35

i
!)' (^' » Eg

•Ji
H^
^
.

f
^ ^ i
-1»T
«^-î
^ É
J.J» j ^
^g m^^
^— iJ

i J I ° w.

*
-j jii??^^??! j^ ^
^^
j^ ^.^ ^ ^
ff
é
r~T
i
^
01
:-,'n'ii'.'i'i' M' '

i'!''.'i' Il '^^j.;
14
(
^ J .J- iiu ^Ji
''
~J J à *^hÀ- ûÀhi
rrr '

^s^^ r r i- !»r f
i. àj.z^ ^^
j=*j=
fv^ ti

^ ^ r?
^^ ^ rt J:
P ip
i ë ^
^
e^
f ^
f^^— g iij
^ e g^ * g
iiiij
31 y r?.^
^
^

« B
J J_|JJ,hJjj g^
PS?
•Ff^

r F^ r^ éè
T. H. p. (1 ) .A.
^
36

\fi
J -i^
37

^^ ^m ^ ^
i^ i.jj
^ ^^
j- ^- j-

I F i

^ 1^ j. i
s
i- ii. i ji j-i ,ji i

J: J
J |
J. J
J J. J J ^ J|J J
«F #it
r r f ^ r ^ T7T
^ j . l ;
Mr r

^
r r
r
r ^T r
Ff

^
'

r r

^j.j-i J ^ J «J. J ^P r
^^
j:ii-

^ f
TÎT
-J I
J. } J J,J.
r r
iiJ J ^^
T. d.
^ P. (l) A.
WT
F? ITT
7f
^^
K

^
38

PRELUDE.

()r'l;iiiil<) (iibl)(m>^

n: -18. -

^^^^S frrrrp.J M r^f-


r
"
c^ r

vï? ê |C*
a::m£^

Fj Lfii'um mjùj '

s^ffi <^3^

^ '^ J— ^
.

f r ' ^ r r

T.H .P.(l ) A.
39

^^ s»
^sg
^p S B?^«fprrrrfr r£:rrirr^c'"^ i

i^^_i
^ j ^ »i J j

.^^ j J

N ^^ J J J i J ^ ^^ $
^^ ^/^^^
r r r

^^^^pi
^ g^ ^si
^^^ ,

^ ^
i"^'^ ^^ ^e=

^
]

i »iiii
m ^r #^
L^ccrr^ ^

^
'

it ^4^^ o>
w
r ^
r
T.d.
r
T
^
p. (i) A.
^ a* —T" ^^ J ^ I
B
4U

PAVANE THE LORD OF SALISBURY.

(Jil.iiido Gibbons.

W. 19.-
Ir ^u ^^ ** If

r f^
'J ll

rôT"
^^ n | ,1
^^
f

Is j J J JJJjjJJJ*T*jJJJJ| J
j
^^
^
s ?
i
*p:
^
i ^^
r»^ f ? vrr
^
ê r^
^crI
ï*

-^:amw
cy. * tf^#J f/ ^
r
^B ^m
I r^r r Tfrr fTYtr ^r? i i©^

I^ ^ ^^ ^^ i i à

èsÉ a^ J
^ ii^
O
['
r i"r
Q
r P
r T. d. P.(l) A,
^1/ -J ,1 1
42

GAILLARDE.

Oïlando Gil)b(iiis.

$
s f-rrr r
i
1" fT
^^
^^ m ^
W.20. j-

- T7
-*

m i

^ rr i^^g
j^ :g?3'^'^J
ë » à
"

j jJjjjJJj jjjjjJ ^1
i!|^^•'
^ '•' ^ ^^

i^ J
^
^^
x " ^'

1

c;r '
r r
r
''

rr^vJ'n
^^ zi^
^
^ JHj ,/:^ J3S
i y M g

,^ ï^^r
^
ÊTÈ^rr
^^ r f'

')=
itZa
•>

'^^\M^ \

if ^p-^^^^^^ -é-* -à* ^

FJL^£4£/[j;£^[^;4;j.h-; r «r r

T. d. p. (1) A.
^

43

^m m ^^m M JD

^^
-)-rffrfff
-^ -#- -^
:4

i&: S ^
^ ^ h^^
r J ,
"rr-f'r
J

^^ ^
rj-rL/T^r
^ ^
^- ^J.hj
f

I
5^ r f f
[l;Ldl;

r f f ^
w#^

'
f

fej.j-^i iâ:
I nFr'l^

^^
frr fr'irr.r
I
^^ft # ^A
Ml
-^

I
s iti
^
Sd
w jt#-
.^«j
p "
^^
..
u
^1 ...J

^
^m rr.rrrr^rf ^nJTx— ^^
#-»-»

-tf I
fff
£^Lm
ff
r
r
^ I
\-

r.d.p. (0 A.
44

^^A

^
^ J ^
"[X;rr f

rff iT U^E4a-^-^ J
J=

^-
/^-^ ^ U£j- U^ "
r f^

J
): ;*

^^
1 j ^ j
=p^

^^^ W W
JJ
w ^
J ,^ ^ ^if]
J...J J

•-::rr f' r

^^
J.j

^M^
j ,. J J

r
^ é
:rJ'Crr-T I r
#=
if!^
/^

vr^r r
v^

T.d. P. (l).\.
45
GAILLARDE.

Oi'liiiidd Gilildins.

N° 21

'
r r r r-

T. .1. I'. (l)A


1^^ \i ^ f-
=^
47

*=^i^.
PIECES

pour le

CLAVECIN
COMPOSEES

par divers auteurs anglais

des

XVI! et XVir. siècles.

(r.'" recueil)

PlRlIE PAR A. FARREIVC. PARIS, 1863.

T. (I. P. fl) B.
anitmtViPlriiitlc
(le Si/fLt(/ii C/iarrcder,

MRlÉlf

N^ 1.

^— -^ S

( k=aammitcj^; j -^ if r% rf'r.ffrfff
iffff^fFTï'

Eé i._jr \ .^ffi ;B^ .^^ V^???


I ^^^^
(
..
ffffrp^f^f

T. d. P.(l) B. P^u i-,lin|,: 4K0UV,nir si Houni .^ 67.


fïïi!?^f!Jl ^ •^^£a
• -
£46-
àE^
W^^^ ^
o^

^^

THE CARMAN'S WHISTLE.

^m W fW ^^ if ^
^
s^îy p # rj
^ J. J J. ^^
^ ^
é
>:4-
''
^J:

'I-
^
U
#^

rr
;j: ^ ^^ Ma ^^p ^^
j
^p
J^ j

^
rf- i
r r

m .Mé4 ?^
^^j^
^ ^^ i
#^^
«=S=
tr

F
T. H .P. (l)B.
# ^ J'JJJJJJ

i
^>-
J=Uà
r r
r r ^^i

r
J
i
? P ^
*
1^/-
^^ ^ Xll
^^1
^^j
1'
^l' ^?
2.

[^
^ J hi j J J [^ J i^
f f p

^^r^ #
I

tV.
^ ^^
g!:

p f^^
rf

^
r ^ r
^==3ÉI

I'
i
:i=J
r
^

* f
^
_ m P r
i^^J^J
^^
T. (I.P. (l) B.
^
^ ^

'

l
\
J J- i'J J. I'\

n m
r
>'rr r
T Tf rrP r ^ '

(
^
^^^rr
f

; J
_

-^^
=g

i'"-ir
,j
^J JJ
«—
.1

rr'oj
J
J

J^^
'

^^ui
J

J.
J

J?^
wmm
'i
tr

'
i'
'r-

-r^r — ^^
rrff r
UUJ-U^

T.d. P. (l) B
.

6
.
^
i) tr

jf.7T:7]|,i j ^ é É

^^W=^
g g*
. IJ
rrrrrr^ppr'^^^'i- ^ r f

rw ^r r
^ ^^
«r

r
^
^f
^^^^ ii=â -r I

ciol;

# * J ^IjZS^ZZ
JTJJjI
^. ''
r; g
^ \' ^
trirr
^ sB ic/r
iiy^ r r [-•
r r.r.r 'r

^>=r'
\'
f p

i—Ji- ii-^j
r
J
I

ir-
J J J

^
J
I
[^

^-=04-
f
^ J
I
-1 ^ ^
^ j j^ j
^l
r TT
^T—ë-
? ^^ ^é^ ^tJ?T]7

s fT -J J
-
-

r
1 .
t
Irrfrri'lir
T T
^ f
c J

T. (I. p. (l) K.
li/j JJ n

CALLINO CASTURAME.

W. Bvrd.

rr- ^r ^^ i
i\? 2.
fM^
^^
V r U \* r -i .^ i J
^ P
1^^
J

rrr r^ r^'î r^l^r r^^ y m » m F m

^ ^ J. ^ ^ J. ^
f
J
r
i
i
J.
|i^
;
i M4 f ^ ^
i r r J

J
i
^ Jrr
J i
i

rrr ii
;
i
f ^^ ^ ^
ir rj ^ ^
JTT^ J J^
I

^ ^L^^ r r J
s
c y. g
^ ?

r^JUT ^ ,]. J J. JJ 1
^^"
^
^
r
i i ji.
^
ir::i ;^ i-
^H j

i sî i^
I rmxrr r frrrrriLLirrj
i
gHH^^ ^i. -gj_ ii
mirrjcf
T.d.P.(l)B
W—P-
j-
^^ Nrrrr
-
J. I f=^=f-
r P r
'^ A. i. 4-

f
r
m f f
r r r I
e^^^ iujiIj
T\ =F^
_ M F f
p \ f ï f f J r^^^
i A-
^^ py pp Mi rcinf
j j. jj ,^=^
r

^
r p
^ é ^^ i P=e:
PT]J

<i
f
4
Fr rjlLr^
r 4 ij rJ
^^
L^ ^,
tf ^
^
=F^=^

r ^ ^u
ri' 'f f-rr-nr
O
^xru
J-
=?z=
i

T.,l
J.

p. (1)
i
^ 'M
!
r=»
=^
r

10

VICTORIA.

W. Bvrd,

t
rrf ^ ^^ ^^ rr
N? 3.
'^
91% -Pê=Z2=Z
j
T.
j=^

f^ J J /]
ri^ ^
.1

y J.J ^ J. J ^ ^ ^
u^
I

i — —
:i^ fe^fe
r ^^p
r
-J J-

P ^^ ^^fe ^fe ^m.

^^
~w

M
'
r>
^ Ji^^ .

^^fe ^^\1 ^^m



§
l
'^èjj'ii

À
u ^ ^
^^
M* '»'

^
Π^
^^ # r=rff
¥^=* m ^^
ff Tp * ^^ i["
-i

T.<i P (i)B.
H ^
li

$r
'\

^^ ^^
—Tf J J .
J

^^^^^^ i j.


^^=^
^'°j.=.;JJ^im i TT
FiN ^ frzzff
^ ^r
f

r
^
J..-*] JJ|J- J^
rr'P V rr
^gj- j
sM ^
r/rrrr rTrrrr f i
^
m Durrrrrcm

^^P -^^^^^^^gjj^ss
[:^iTO.iT]] i
,1 .^^
fTT
^ ji

^ ^ ^^
J j j u. -i
i J

iitrcnroccr

y 1

jrr r^=F
V 1

.:
I
'

— p^ *é*é*éjé

(
w ^^g^iI^ JTjjjjjjjjj^^i^iffl I
^ o,

T.fl.P.(l) B.
12

COURANTE.

Croli

Éa m m
n: 4.

^Ë j=^
rr

Vf?
^f
^ ^=^ «Frr i

^M ^ ^r^rr
-Ffffri^

^JT"^ J^ i

W
ff
m ^
^ ^
^=t r 7 ^ ^ \*

i=&
Ji
:^ ±:

^=^
^ cUnr r^ ^àm ^^wrp

i
#T»^
^ ^
T. .1.
±.[3i^

l'.Cl) B
#•

P
13

COURANTE.

CrdCufd.

TH. P.(l) B.
14

COURANTE.

(•t'Iaiido Gilihons-

o ti J
^^ É ^^ ^ g^^
N:6.

^^^^T rr i

^[£
^m
^e
r=f ^^^ fc^=S

P # ^ i:± S
f^^ EE ^r^a ^^
f

^^^à fe ^
f^ r^
^
^^ 5^
^
^ è
i
^
^^
fb*

;.ii^ 1^
M É
f

i
i
^ ^^ ¥
^i i j
s fl
-^=s
r
.
I" r r u r r
>

ir
^

^ =f

^^ ^P ^m ^^
s>4J3
ti^
^ ma
r r r
'^
f
r ^^=-f
^ ^ ^

^^^ 3
^ r
T..I.I'. (1) B
f ^
rr '
^si
r r *
NOTICE BIOGRAPHIQUE

WILHELM-FRIEDEMANN BACH.

BACH (WiLHELM OU Guillaume-Friedemann), fils aîné de Jean-Sébastien, naquit à Weimar, en 1710. Il

apprit la musique sous la direction de son illustre père ,


qui ,
prenant plaisir à cultiver ses heureuses dis-
positions, lui enseigna à jouer du clavecin et de l'orgue, et lui fit faire des études de composition.
En 1723, Jean-Sébastien Bach ayant été nommé directeur de musique {cantor) à l'École Saint-Thomas

de Leipzig (1), le jeune Friedemann suivit les cours de l'Université de cette ville, et s'adonna avec ardeur
à l'étude de la jurisprudence et des mathématiques. Il devint même fort habile dans cette dernière
science. — Vers 1725, il prit quelques leçons de violon de Jean-Théophile Graun, maître de concert à
Mersebourg, qui plus tard remplit les mêmes fonctions à Berlin. — En 1733, Friedemann Bach se

rendit de Leipzig à Dresde, où il obtint la place d'organiste de l'église Sainte-Sophie; il occupa cet emploi
jusqu'en 1 746 , année en laquelle il alla se fixer à Halle. Là ,
pendant plus de vingt ans , il remplit les fonc-
tions de directeur de musique et d'organiste à l'église de Marie {Marienkirché). Âdlung (2), qui a donné
ces renseignements d'après les Beytràge de Marpurg (3), dit toutefois que ce fut à l'église du Marché
{Marktkirche) que Friedemann fut attaché.
Au moment de mettre sous presse, je reçois de mon savant ami M. Anders la communication de la note

suivante :

« Une grande incertitude a régné jusqu'ici sur les dates du séjour de Friedemann Bach à Dresde et à
« Halle. Grâce aux recherches de M. Fûrstenau, ces dates sont fixées maintenant d'une manière irréfutable;
« car on a trouvé dans les archives de Dresde des documents authentiques desquels il résulte ce qui suit :

« Par une lettre datée de Leipzig, 7 juin 1733, et adressée au Conseil municipal de Dresde, Friedemann
« demanda l'admission au concours pour la place d'organiste à l'église de Sainte -Sophie. Ce con-
te cours, auquel il fut admis, eut lieu le 22 juillet 1733 dans ladite église. Friedemann Bach, par la supé-
« riorité écrasante de son talent, l'emporta sur ses compétiteurs, et obtint la place qu'il occupa jusqu'en
« 1746. Il donna sa démission par un écrit daté du 16 avril de la même année, disant qu'il avait trouvé à
« améliorer sa position hors de Dresde, et qu'il devait se rendre à son poste pour la fête de la Pentecôte.
<( Il partit donc de Dresde en 1746 pour se rendre à Halle, oii il fut nommé organiste de l'église de Marie

(1) Jean Kuhnau, cantor à l'École et u l'église Saint-Thomas étant mort le 25 juin 1722, Jean-Sébastien Bach
, fut appelé à remplir
le même emploi; il entra en fonctions en 1723, et non en 1733, comme l'ont cru quelques biographes.
(2) Musikalischen Gelahrlheit, p. 779.

(3) Beytràge, etc. (Matériaux pour servir à l'Histoire de la musique, p. 430.)


,

2 WILHELM-FRIEDEMANN BACH.
« {Marienkirché). Voy. Fûrstenau, Beitràge.y> (Matériaux pour servir à l'Histoire de la musique à Dresde,

tome II, p. 220.)


En présence de ces documents authentiques, une difficulté cependant se présente : en 1739 Friedemann
publia à Halle une sonate (en mi bémol) dont voici le titre exact, qu'en février 1856 j'ai copié sur l'exem-

plaire qui se trouve à Leipzig dans la bibliothèque du professeur et bibliographe M. F. Becker : Sonate pour
le clavecin, dédiée à Son Excellence Monseigneur de Kaiserling, comte de l'Empire, Ambassadeur et Conseiller

privé de S. 31. l'Impératrice de toutes les Russies, chevalier de F Aigle blanc, membre de la Société des sciences

à Berlin, seigneur de Gros et Klein Blinden, etc., etc., composée par Guillaume Friedemann Bach. —
Jusque-là le titre est en français; après on lit ces paroles : Im Verlage 1. bey dem Auctore in Halle, 2. bey

dessen Herrn Vater in Leipzig, und 3. dessen Bruder in Berlin; — c'est-à-dire : « 1° se trouve en propriété
chez l'auteur à Halle; 2° chez Monsieur son père à Leipzig, et 3° chez son frère à Berlin. » — Après ce titre

vient une épître dédicatoire qui commence ainsi : « Monseigneur, le goût que Votre Excellence a pour la
« musique et les marques de bonté que j'ai reçues d'Elle, me font espérer qu'Elle agréera, etc., etc. » — Le
reste est insignifiant. Au bas de cette épître, signée Guillaume Friedemann Bach, on trouve ces mots :

« Halle le 8 Jen. [Janvier] 1739. »


Il existe de cette sonate, non une autre édition, mais une réimpression avec les mêmes planches (ce que
j'ai pu constater moi-même par la comparaison la plus attentive). Pour cette réimpression le titre seul a été

changé; je le copie sur l'exemplaire que M. Becker a eu la bonté de m'offrir : Sonate pour le clavecin, dédiée

à Son Excellence Monseigneur de Happe, etc., etc., cojnposée par Guillaume Friedemann Bach. — Im Verlage
zu haben 1 . bey dem Auctore in Halle, 2. bey dessen Herrn Vater in Leipzig, und 3. dessen Bruder in Beiiin.
— L'épître dédicatoire est absolument la même que sur l'édition de 1739, excepté qu'à la fin on lit : « Halle
le 8 Jen. 1748. » La planche qui a servi pour ce deuxième tirage étant certainement la même que celle du
premier, il est évident qu'on a seulement effacé 1739 pour y substituer 1 748.
Ayant communiqué ces observations à M. Anders, il n'a pu, pas plus que moi, trouver la solution de ce
problème et expliquer comment Friedemann, nommé organiste de Sainte-Sophie à Dresde en 1733, et

n'ayant quitté ce poste qu'en 1746 pour se rendre à Halle, a pu publier dans cette ville, le 8 janvier 1739,
la sonate dont il est question, et faire imprimer au bas du titre que cet ouvrage se trouvait à Halle, chez

l'auteur. — Il ne sera pas inutile de faire observer que la supposition d'une erreur de date sur la dédicace
de l'édition de 1 739, erreur qui aurait fait substituer un 3 à un 5, serait inadmissible. En 1739, Friedemann
n'aurait pu mettre sur le titre que la sonate se trouvait chez son père à Leipzig; car à cette époque le grand
Sébastien Bach était mort depuis près de dix ans.
On ignore par quel motif Friedemann quitta, en 1767, la place qu'il occupait à Halle. Il vécut sans

emploi, d'abord à Leipzig, ensuite à Brunswick, en 1771; à Gœttingue, en 1773, et enfin à Berlin, où il

mourut dans une extrême misère le 1" juillet 1784.


Voici comment s'exprime M. Fétis , au sujet de cet artiste éminent , dans sa Biographie universelle des
musiciem :

« Un génie heureux et des études profondes avaient fait de Guillaume-Friedemann Bach le plus grand
« organiste, le plus habile fuguiste, et le plus savant musicien de l'Allemagne après son père. » « Au
« clavecin, dit le docteur Forkel, son jeu était léger, brillant, charmant ; à l'orgue , son style était élevé,
« solennel, et saisissait d'un respect religieux. » — « Malheureusement , continue M. Fétis , Friedemann
« aimait à improviser et écrivait peu ; mais ce qu'il a laissé est marqué au coin du génie et de la science
« la plus profonde. On a lieu de s'étonner qu'avec des talents si remarquables , ce musicien ait eu si peu
« de bonheur qu'il ait été réduit à vivre des secours de ses amis pendant les dernières années de sa vie
« quoiqu'il n'eût aucun de ces vices honteux qui conduisent quelquefois les artistes à la misère. Mais il
,;

WILHELM-FRIEDEMANN BACH. 3

« avait un caractère opiniâtre et sombre qui rendait son commerce difficile; il s'irritait du peu de succès de
« sa musique, dont le caractère élevé n'était estimé que par les «onnaisseurs , et dédaignait de faire des
« démarches pour tirer parti de ses talents. Ce n'est que depuis sa mort qu'il a été apprécié à sa juste
« valeur, et que ses ouvrages ont été recherchés. »

Si ces paroles sont tristes, les faits qu'elles révèlent n'ont rien de surprenant. N'est-il pas vrai que tel a été
souvent le sort des grands artistes? Victimes pendant leur vie de l'ignorance de la multitude, incapable de
s'élever jusqu'à eux; victimes de la jalousie de leurs confrères dont leur mérite blesse l'amour-propre
délaissés par les hommes du pouvoir, auprès desquels ils sont inhabiles à mettre en jeu les menées de la

médiocrité et de l'intrigue, il semble qu'une loi fatale les condamne à expier leur supériorité.

Au sujet du peu de succès qu'obtenaient les ouvrages de Friedemann Bach et des difficultés qu'il éprou-
vait pour les faire graver , Gerber, dans son premier lexique , rapporte ces paroles du célèbre Lessing :

« Tout ce qui pousse l'artiste au-delà du point où les qualités qui le distinguent se compliquent et devien-
« nent obscures aux yeux du vulgaire, ne peut lui procurer ni profit ni honneur. »

Voici la liste des ouvrages de Friedemann Bach, que l'on connaît : 1° Sonate (en mi bémol) pour le cla-

vecin. Halle, 1739, in-4'' oblong. Elle a été réimprimée dans la même ville, en 1748, avec un nouveau titre

et une nouvelle dédicace. — 2" Six sonates idem; Dresde, 1745. La première sonate en ré mineur a été

publiée; les autres devaient paraître successivement, mais elles sont restées en manuscrit. — 3° Ein Werk
vom harmonischen Dreyklange (Un Ouvrage sur l'Accord parfait). Cet écrit n'a point été publié. — Douze 4°

polonaises pour le clavecin, publiées après la mort de l'auteur; Leipzig, Peters, in-4'' oblong. — M. Fétis

cite, de plus, les œuvres suivantes :


5° Trois sonates avec accompagnement de violon, œuv. 2; Amsterdam,
Hummel. — 6° Six sonates pour clavecin seul, ibid. 7° Orgelstiicke, Prœludieniind Fugen (Pièces d'Orgue,
Préludes et Fugues, 1''^, 2° et 3° suites); Leipzig, Breitkopf et Hârtel. — Une Musique complète pour la
Pentecôte, avec orchestre et orgue. — Il existe encore en manuscrit, du même compositeur, les ouvrages
suivants dont, au surplus, les copies étaient déjà fort rares en 1790, à l'époque à laquelle Gerber publiait

son premier lexique. 9° Musique d'église pour l'Avent (à quatre parties, selon M. Fétis). — 10° Un concerto
pour le clavecin, à huit parties, en ré. — Un concerto idem, à cinq parties, en — 12° Huit
mi mineur.
petites fugues pour l'orgue. — 13° Quatre fugues pour l'orgue à deux claviers et pédale. — Deux sonates
14°

pour deux clavecins concertants, en fa en — Quatre sonates pour


et ré. 15° le clavecin, en ré, ut, mi
bémol et fa.

La bibliothèque royale de Berlin possède de ce grand musicien, en manuscrits autographes ou en copies :

1° Quatre sonates de clavecin. — 2° Huit fugues idem : elles ont été gravées chez Péters, à Leipzig. —
3° Huit fantaisies— La ide)n. pièce en ut mineur, idem. — 5° L'Imitation de
Reveille, chasse, pièce en la

ict, — 6° Fugue en ut mineur idem. — Prélude en mi bémol idem. — Allemande pour deux
idem. 7° 8°

clavecins. — 9° Trois concertos pour clavecin avec deux violons, basse mineur, ré majeur viole et (en la et

sol mineur). — 10° Un concerto idem (en mi mineur). — 11° Concerto pour l'orgue avec deux claviers et

pédale. — 12° Concerto pour deux clavecins avec accompagnement de quatuor, deux deux trompettes cors,

et timbales (en mi bémol). — 13° Une pour — 14° Six fugues pour
suite —
le clavecin. petites le clavecin.

15° Sextuor pour violon deux cors


, viole basse. — 16° Symphonie pour deux violons
, clarinette , et , alto

basse deuxet — 17° Trio pour deux


flûtes. basse (en — 18° Idem pour hautbois, basson
flûtes et ré). et

basse. — Trio pour violon clavecin obligé? — 19° Concerto pour deux clavecins (en sans accompa-
et fa),

gnement. — 20° Deux cantates pour de Noël, à quatre voix instruments. — 21" Une cantate pour
la fête et

la première de Pâques, idem. — 22° Airs


férié avec orgue un — 23° Quinze compositions
d'église et cor.

pour les fêtes principales de l'Église, la plupart à quatre voix, orgue et instruments (manuscrits originaux).
Ces ouvrages ont été , en grande partie, composés pendant le séjour de l'auteur à Halle.
4 WILHELM-FRIEDEMANN BACH.
Le catalogue des manuscrits qui se trouvaient chez Breitkopf, en 1763, donne les thèmes de trois

sonates pour flûte avec basse, en fa, la mineur et ré.

On a fait honneur à Emmanuel Bach de l'invention de la sonate moderne, et c'est à bon droit ; toutefois
il est juste d'observer que, s'il n'a point partagé cette gloire avec son frère aîné, c'est sans doute à cause de

l'excessive rareté des ouvrages de celui-ci. Les sonates de Friedemann Bach sont peu nombreuses ; il n'y
en a presque pas eu de gravées, et celles-ci n'ont vraisemblablement été tirées qu'à un très-petit nombre
d'exemplaires, car avant le voyage que j'ai fait à Leipzig, en 1856, je n'en avais vu aucune. La sonate en
mi é^wîo/ dont j'ai déjà parlé, ainsi que quatre autres et diverses pièces de ce maître dont je viens de recevoir
des copies de Berlin ,
par les soins obligeants de M. F. Espagne , conservateur de la partie musicale à la
Bibliothèque royale de cette ville, prouvent l'affinité de facture et de style qui existe entre les créations des
deux frères. Les douze polonaises pour le clavecin qui ont été gravées à Leipzig, bien qu'elles soient d'un
style sévère et grandiose, sont plutôt dans la manière d'Emmanuel que dans celle de Sébastien.
Quant à ce que dit M. Fétis de Jean-Chrétien Bach qu'il a été un mélodiste, cela est certain; mais je
dois faire observer que pour la musique de clavecin, pour la sonate enfin, il n'a eu aucune part à la
création si importante du genre nouveau, du genre coloré et dramatique, car, né en 1735, il était à peine
âgé de vingt ans en 1755, et, à cette époque, ses frères Friedemann et Philippe-Emmanuel avaient depuis
longtemps publié une partie de leurs belles sonates.

Les douze polonaises que nous publions avaient déjà paru en 1819 chez l'éditeur Peters, de Leipzig, par
les soins du docteur F. Griepenkerl, de Brunswick , élève du savant Forkel. Celui-ci avait été lié avec Frie-

demann Bach pendant le séjour que fit à Gœttingue le grand organiste, claveciniste et compositeur. Forkel,
bien digne d'apprécier Friedemann Bach, reçut de lui des conseils sur la manière d'exécuter sa musique, et

il en transmit la tradition à ses élèves favoris. Griepenkerl fut de ce nombre , et, en publiant les polonaises
de Friedemann, il mit sur le titre cet avis : « avec l'indication de la véritable expression telle qu'elle a été
transmise par l'auteur à Forkel, et par Forkel à ses élèves. » — Cette tradition précieuse, nous avons cru
devoir la reproduire. Si une édition donnée par l'auteur, ou le manuscrit autographe, eussent existé, peut-

être ne nous serions-nous pas départis de la méthode que nous avons adoptée : celle de ne rien changer ou
ajouter à ce que l'auteur aurait écrit; mais, en l'absence d'un texte authentique (puisqu'il n'existe à la

bibliothèque royale de Berlin qu'une copie d'une main inconnue et d'une écriture assez moderne), nous
avons cru devoir ne pas négliger des indications de nuances transmises par l'auteur lui-même. Au surplus,
elles nous ont paru venir de bonne source, car elles contribuent beaucoup à l'effet de ces compositions.
Les polonaises de Friedemann Bach ont de l'élévation dans la pensée et témoignent d'un grand talent
dans l'art d'écrire. Dans plusieurs de ces compositions, le caractère sombre et mélancoHque de l'auteur se

fait apercevoir. Les l"et 3' sont assez brillantes; les 2", 4', 6' et 10"^ sont mélancoliques, tristes ou pathé-
tiques; la 7" et la 9" sont gracieuses; la 12° est expressive et mélancolique; la 5% enfin, qui nous semble
une des plus belles, est très-grande et très-noble. La partie de la seconde reprise, depuis le commencement
jusqu'à la rentrée du motif, est du plus bel effet. Toutes les fois que nous l'avons fait exécuter en public,
cette pièce a frappé d'étonnement les connaisseurs les plus difficiles. Griepenkerl, dans une notice imprimée
qui accompagne son édition, fait observer que ces polonaises n'ont point été écrites pour la danse, ce que
nous n'avons pas de peine à croire; il donne la préférence à la 10°, qui, en effet, est d'un pathétique admi-
rable. La 6° est également fort belle sous le rapport de l'expression.

(0 II est bien entendu que cette remar,que s'appJique à sa musique pour le clavecin , et non à celle pour l'orgue.
DOUZE POLONAISES
pour le

CLAVECIN

par

WiLHELM - FrIEDE]VL\NN BAC H


Hvec les niiancps inHiqiifVs ;t J. N. FORKEL par Taiilfur.

PCBLIE PAR A. FAKB^:^C. HARIS.ISG'

T .1. p (V \: 1
2 (2)
AV. FRIEDEMANK BACH, 12 Polona

Alletrietto
m 3

T.,I.P.(4)F.l
4 (4)

Andiiiite,

K.2.

i^i^iMfff^.^K

* 1^1,
J^'-^JJ^JJ
^\d> i
nTiU i ^ :

r— 1^ m
^
f 1># ~*~*
f
]

s fe
T.<I.P.(i) F.l.
'<f 'r
'

f j f
(5) 5
dolce.

T.d.P.(4) F.l
6 (6)
C 1
»m'%'t*--» 1
8 (8)
AIlf^gTo moderato,

T.a.P.(4) F.l.
T.(I.P.(4)F. 1.
10 (10)
Adag-io.

N?6.

f
^é=^
= w
j
'u^v V- ;
''
"-C-J

^m \>U '0.

^m m f

¥
mte^ ë i \^^ 'iU:
»^< J ^^^m it\ \i ^m
^
pp

^=#
^ 7 k V -F

^>'ttj' r ^- P
^
^ i ^ ^vT
s
i te ^^J M^'V^
A r . J.
^fe
^fF
^ »;''i^^ .'
, i'^
^i
T.(I.P.(4)F.l.
^
^fe Tb, ^ }'C
12 (12)

^
S^m
Andantino.

N?7. p^'iJJ ;~^.i'j j

W^^ f

^^^ fTun
^ ^Lj
r ^^ É E:^:
<#

T.(I.P.(4)F.l.
(13) 13

$fhy ,ffl t r^pj .j5^i.j h_mu ^ :J^îr^;^


^^? "jl^^r '-

J'^ JLjIi JLi

|Pj^.^MH^ |r^^
^m m
y f
•s=^
"
;J c^ rt\

^^^^ \^
\i j j.j:j:i ^J-^ F^^i J^ U
3^ ^rf
m ,

i
TH.P.(4)F.l.
-^ !n
ii
F r
14 (14)
Aiidaiite.

& M^, a^
u p-^^J^
N? 8. 7 ff 1^ ff f "f i^

T.fl.l'.(4)F. 1,
(ib) 15

T.d.P.(4)F. 1.
(17) 17

T.il. P.(4)f. l.
18 (18)
Allègre! lo.

K 11.

Wf f ^Uj^é^ Aff^ ^ P ^ ^^

T.d.P.(4)F. 1
(19) 19
20 (20)

Andante

Ki2.

T.M. P{4)F. 1.
r

(21) 21

m ,iù-j,.

^^
1^ ^ n '
s-n ^^
^^,j
^^'f —
""
s ù a.
^—J
*'>'
////•
a
-^
T-f-r
.^

FIN
T.d. P.C'Jf.I.
'739-

SONATE
pour le

CLAVECIN,

ni.nir.E

à son Excellence le Comte de KAISER LING

PAR

W. Friedemann BACH.

PUBLIE PAR A. PARKENC. — PARIS, 11! •11.

T. (1. P. (4) K. 2.
2G (2)
W. FRIEDEMANN BACH.

Alleg^io in;i non Iroppo.

Sonata.

^,j'l,j,.fff ..f |
vp V^
.,f

i£A r lJ r^B
(3) 27

iL. t» 1, P' ""!• . --


28 (4)

Largo.

* ^^ j—^n
^ ^^^
tJ1|fc^
s rr^ nn m ^ tri-

^m
^ r?
* —^—*"»
S^

'
P
CJ
l

I
i
^-

cxiT^yii
i^

^
i, tTt-

F p 0:1

r^w 1
i
irj'i J'jg j ==É=
l

f
if—*-
^à m^
^ff J J
^r%iJ^
J $!
^M^
'^"'^r.X[j
r

1:^^
i

^
:>t

•^'^
^
^ rf rrz ^Ur ^^ j_j-
f^t^^
î
£=?:
i
j

I
r f i farJ

T. (I . P. (4J F.
é""^

bi.' i ,L
>

i
^^ ^^^ ^^
r r c

^'LjlJ fr];^
"F

Ij
r-^r~r-

^ ^V1 h
îà
^ j
(r>)

,1
29

^'/^' ^^^
I ly ^i^t3p r r f
s É r-^^Xi; ! ^
j j
I-

i i.^

T.'I.I'.(4)f.2.
:(0 (6)

*& ^^ ^^ M
d'a mé*
'

S wi ^^m
.L^ •? y -^ ^
f'''^-Vf'ri! tP ' ^^
^

LJ
m
^ '»"_
^ ff f f;^
*i^ ^
i& ^ Ë ^h^^TT^
^ i^dc
•? :?
É QJ' HF'if^ ^p

T.il.K(i)K. 2.
(7) 31

^^^^^^^
mM
^ —
^S
y ^ f-
&- !fi£P
l

££5 Pt§

J.A.f.WV.l. Fin.
1739-1784-

SIX SONATES
pour le

CLAVECIN

par

Ch. Ph. Emmanuel BACH.

(6"" RECUEIL.)

Les 3 premières sonates de ce recueil ont été publiées, comme œuvres posthumes, en 1792

à Berlin, par Rellstab; la 4':'


et la 5? appartiennent au 2" Xwtv fur Kenncv lUld Lk'bhabcr
(Leipzig, 1780), et la 6'! l'ail partie du 5': livre de la même collection.

^URLIE FAR A. FARRENC PARIS, 1863.

T. .1. R (11) 6.
(1) l'41
C.R Kinmi.ii.M-1 BACH,« Sonal,.-, «'."'Klcul'II.

Composée a Berlin, en f/S?.

Allegro assai ma poinposo.

Sonata I

18V Sir-i:l.--2VP.'ii...l T.H.P.(11)6. P:ii i-, Iriip. AKOUY.ni.' s'. H.,11,,,,' rr,.
LMl' (2)

rfan
(3) 243

f7nnfi^i^ r^:j^}

fr
244 (4)

Andantino.

^;^ ,;ffi;jg^^

^^^^3^
s
'

LJ 'U^ '^
^

m m
/.
^-rr^^T^n:
'Lii Lt^^
f^rir^ii^.^'g *T* *

T.H H(ll)fi
(5) 245

itf^
^ . j^in-. ^
g^^ggi
/*"#**
?
^
^ -Tj

/
=gzg=a
*
^ ? *
./
JJ*
:

#i
m

y-.^Jn^'
^- îto^
;^J^^
i
**t
r
J^

^
w
5_

^m.m
^
^
.^ '[
ty'uj^uyL^ r-

T.d.E(ll)6
^^ r^
24G (6)

Allegro.

i^iil;rr-Vri
24 8 (8)

B,.rlin, t747.

Moderato

Sonata II.

T.a.p.(ii)6.
— ^ — ^

(9) 249

a r ' ^ i f r r i
r
-«! 4-

:?• i^-s* P ^ ^^^ ^ Se

S si=y f t > ^
» »
t» » #=f r r -^—
f

(^ rr I

M I

y' ^^^r
m ^s
.JS]J
4eiU=i=.^^^WU
ixJY^ ^^ ^^^ ^
^y-i'j ^
j
J:^ s J 'T ^ ^^ J . J

M T u^-UJhMdJà
cmrcicf r^ ^^ta^^^^
^^^?i] TTlJTTi
É ^^^
s j ^
? —
j
^
P -^^

T.(I.P.(ll)6.
25U (10)

r^-^ T.d.P.(ll)6.
(11) 251
r 4*.
'^-J..J ,
H .^^,,1— JJ]

^m
^
^
^ m
^aE
II
trr

rr

I
^
inTrf^r lË-g
igpi^
è
•^- Q ^

TH P(ll)t:
)•-'
(12)

Adai^io

T.<I.R(tl)6.
(13) 253

É
«.=^^

=
Âi-^ T
254 (14)

T.d.P.(ll)6.
-H^r-^. \fr-f
256 (Itj)

Allegretto.
^^ W ^w JG ^1 ^ 1j.j

^
W u i
w^

/jii' a ^-^^ r^.


p-^ 1
^ ^

258 (18)

^ ^m
^
tr
r r

^^ ^ ^ ^-LJ. UJ.

^^ ^ m ^^-#-f
^ T r -^^ —
LLi Uà

r r "y » à

^ ^
^^P
É f r •/ *
i
P m^uj'^ ^ j^
^H''ii^ ^r ^
e ^ ^^^

s ^

T.d.P.(ll)6.
^

(19) 259

S^ s* r
!^^ Ê
f r r

r
(1!1) 2VA

B.-ilin,en 1759.

Allegro

Sonata 111.

TH PfiDfi
2P,2 (2'J!

$
irrr—
ç J i
JlU^^
U h m
T
^
'
f

èm=4 ^1 pf
fffi iffl
^ àm

^ H ^ <^^l^
-a
^
^

s .Se.

T.il.PflOfi
^^
(23) 2G5

j^
^ m
ïrr il^i^
É ..)
^
m^ -^
à
f-

j i
i ^¥ ^fr=^ 3^
,^r^i-r^ M
^m^
^W'T r f |fcf=f

^^ i 1^
?f^
i

^Q" '^;!.,;. !
l

T(l P(ii)G.
2B4 (24)

i'ifll^ hM L^ tr
3^
f-^
^^
i i
Aiidante.
^*.^.^ y ^ i^î.
P ^ P fC P P p p p p
£ iÊ
^^
f^->P3 |3^- ,

„fr-rni \ ff(
^ ^ rn
ip \
éA^lê *

i: r
^j?j^4| J:,j
i

l^\'jrs\
J'J^

T.i.Kdl)»..
(25) 265

^te
2ti« (2G)

$
^
^ ^ ^ ^^
^;
m -f £. . jzsz:

\iH^ J g
I
(29) 2t>9

H^unlMjuriT, 1744.

AllêgTPtlo
len.

Sonata IV.

#*%Pte
270
T.d.P. (11) 6.
272 (32)
'L;iig'hf't(o. >

'i ' 'Ui! ^Pl


\M t.ftf.i
(33) 273

f#*=

n^
Ii74 (34)

ÉÉ=^
^m f-r-F

^^
^ ^ *-^

^
CV ^ Il

^^ ^J.i^ l J^/. j

^ Pr^F^^
^ r f
r
y
?^

^^
T.H.P. (U) 6.
(35; 275

mj^M.ifiûà Â

^^'JtJ
m
jîini^
o ^ x^

'$ m -^[^mM^l^
g^ ^^

J_ fp
\ ij J
f
-)'^ ^

^^
r r i^ i ^^
^^

i ^te ^ Crr J >

^ ^ m
T.H.P(ll) 6.
276 (36)'
Hainboursr, 1780.

Andiintino

Sonata V.

^m
\b±±=^
^' I

L-f -

kf

i « ^ U U'ii rU
e
J-f/

m étÈ JrT7

i^M, jMzà ,

T.d.P.(u) 6
P ff^fi
278 (3«^

f
f mf ià 'M s ^S ^œ
u\î r

^^ S
^ f
^
È^
•A

p
(39) 279
280 (40)
Hambourg, 1784.

Allegro un poco.

Sonata VI.

'-
^
(W 281

''
aE^Ë^Sg/^gj-J

T.d.P. (11) 6.
t
I .
f^j^f^jfi i?i/Bf?i/n
=^^6^S
é*:*é*

^^ ^bHl- V

^^^s^^yi
ff i^ ^ ^ . . .

T. .I.P. (U) f,.


(43) 2 8--]

¥ 'v;^u s^rr^sfiTi^ g;/^''^^ (ritùU-dM-

^
i

^
1 i^^a Fi^Fï^^\f^
cMIdMMMm •^JTS

^iflj
^STSÙ* ^
m %0^ ^tH j^i l'
^ i

r
Uj-^
i ^

T.H.P. (Il) <i.


284 (44)

f^ot
^ >

Largo.
F^
^P^

T.H.P (11) fi.


(45) 285

rtf-i
286 (46)

Andant
grazioso

^^ ^ m a^
5 5
/'^

* J jS j- J'
r r
s
\S rj TFj. l"U!r-^^^L!cf -[^.1 ^

y 1^ à
^S
/> « r r./

\-
ï
J'y ê **

rf-^^"^'V??n
(47) 287
i
SONATE PATHETIQUE
pour le

PIANO-FORTE,

J>l/>i IT

au Prince Charles de LICHXOWSKi

PAR

L. VAN BEETHOVEN

Ouvre 13. Prix:

PUBLIE FAIt 4. PARKKNC, l'^RlS, ISd:

T. fl. P. (15) 8
(i) 131
L.^Mi, BEETHOVEN, Ofi: 13.

Sonata

>
P '^

} LP^C^ - ^

, .
moÊ
-i-*-
-- —m ~^=m
-0-
r m
é U^
1-

»|#: i>>:>

^p
j^y

iJ
>-^ijLiff J 1 ^
i^'ut

19: Sièrh-. I'.'' p,;,i,,de T.H.P.dS) 8 Piiris, Iiii|.: AROl'Y, m.' sl


132 (2)

Allegro

^^
molto
â
con brio.
^>'jî. (!
--
^pp
^ ^pp
^
I
ri ri
^ 5
I

pp \p(^
^ ^ ^ ^
^^ '^ ^î^-c» i
^ ^ .

^^>j^jiiJ'''MP'f^f
i,.:it^,i^
efi-
m P ^^ ^
s a
mwmvr ê â ta
és

TS TÇ TV Tî TT Tî T^

^^
«>' T-T

(^,^1^ r^'j
r r
F F># I
#
^
È•^TÏTT
l>ij X*

T5 —
T.H.P 'i:.»8.
(3) i3a

f-W
\J) M .
'\f
q
134 (4;

T.d.P.dB) 8.
(5j 135

- :z!xr
T. H. P fis) i
136

;
(6)

i .i\^\M'\ ^ ,^

f^ï
^ ^
S& m ô
gj ' Q ^^^td iw
l#tf=
(7) 137

b^i'^££^ AU'.'molto con brio.

^
^^
^W
drrfoxc.


I>/)

?^^^ J)^ h '?


i
y ZTl.
^5 ^^
^
skt ;^î
l> # gd
i 37

(
É ^^ é
-&-H5- -»•&- -*^b^ ^i? ^} f
T. H. H (15) 8.
138 (8)

Adagio
cantabile

T.H.P.(15)8.
(;)} 139

T.H.P.(15)8.
140 (Kl)

Rondo.

^^ ^ ^
(
I
'IV .1
(fû (^s\ (^u ^
r

fmm
u\ i:

^ir I

^
( é-"F
^ Lr ^^
cî?
±2
'>-ii^. ^
^ rrj
^^^

T.d.P.fl.î)».
^: ,51 j.
.•

i ^^
è- faJ i
â w^' ts= É
^ ê^ M ^m crpsc

r^>

^ ccr^:&^"
142 (Il
(13) 143
1/ ^
r r é
^ ^ ^m ^^^
=F^
J

144 iW

U,j J
P I
J I
jTjJ r=f
f I
iiJ
\^
J |
j^i^ j„j |
J ^ --m
*i* r*
"
_1

S
ittJT'^i' ^i^ ÛQ-ÛC^% PP .» i v»P
^^=^-^

U J : -,
n,jj| J ^a I
'
f'f rrr r . vc^^ccr

ê^mt^ f P w l

tïT
i l U--
ij j j
^

fe j |
i,,i,i
|
j..'-H'mi^i-4^a: i êM. m^
T,l P(l5)li.
(15) 145

é^vrrtfrrff^^ ^ ^ la» _

^
ffim^--
c^o.
^^ ^^
i I ;^: f
^^^

.
Nj;J;NI^^-§U,jlj- N-
(FIN)
T.,i.r.(i.T)a.
1
DEUX SONATES
pour le

PIANO-FORTE,

DÉDIÉES

a M':Ma Baronne de BRAUN

PAR

L. VAN BEETHOVEN.

a^uvre 14. Prix.-

PL'BLIF. PAK 4. FARRE^C. PARIS, ISIiS.

T. fl. 1! (lô) 9-10.


15U (2)
L.V. BEETHOVEN, Op.l4.-N."l

Sonata I

1';''
Vf: Sii-rle.— l-.^ii.ul. r. <\. V. (15) ^». *HIII'V,iiicN'. H<ii)iii(',fi7.
(3) 151

T. cl. R (15) 9,
151' «)

T.H.Pds)^.
(5) 153

j j^^J.—jÀJTâÉJ

l y^^. i i j
^ m
l.H-il.^ JjJ.-^^^J J,>
^^^ ^^
^ ^ W •"J:ii j
t
I
^/'
â

^)'*A
^ pFP
i
tt

Td.P. (15)9.
^*m
154 (6;

^m m
T*^
s .!;;>• 'n f r~^ ^
^
Allegretto.

m
PY' cresc.

^ jNiiJ
P
l

^'^'i

^^ ^
J=^ r^ JJ J^J
? ^ É ^ \'

i^ f*^
^ i I
«t£.
I
IJJIII II 11 -f-^î=-

JN:TrjO Pp^:| |
ft

T.H.P.(l5)9.
^

(7; 155

I ^s r^
=^^=[f
^^
jJ3:5:
ij^-.YJ- uui jp
^^ '/•,

f-^i' 'f-^v-

w
I
\' r

f
^ ±: g;;; ^

s ;'/
j

•.'/'
r
-
I
p ^

*
^-f- t

-S—
W ^fU*^ ^i^ f ^
i »g» i
1,
*r^
'Jr^JJ
ï ^ J

s s ^^ ià =^=^
^^ r ^^r^^ Ê
f

Jr''nii^'7].^»J^-|.JJ
ri" ^* s

f ^
,^>-''f f l

^ 1^
diin. f-

a^^^É3^^ ^
•f- r
^
i^ -*9- i^^^^^g^ ^
^
^ jTJ jTJ
^
J decresc.
'f ^#^ ^ ^ /
=fc=t
i -^i'-^^-

:F ^ ^

^ i ffi ^ i^-f—
PP
Da Capo

# 1^
decresc. Alleg^retto

^
g ^ I -^'-^^
e poi la Coda.

P ^ ^ ^ ffi
Codu
o- o
r:s
g^pg^ :9-«==^9^ — ^^ S=^ — ^^^
:^^
f f Pdel W^

gg
AMi- l ai ?^=":^^
/:rv.

2:=5;9=*

f
--rH=-
^ =f^


f T.(I.P.(l5)9.
156 (8)
Allegro comodo.

Rondo, ^r p ±
- ^r r P r h r
,
f ^f m-

^^^^^

K^J^^j:^;j^jj3 |
//J^^5^
T.ii.P.(l5)9.
m^4# -^k^.^.r-
^4#
^ ^ ^^
^

I
f
a
'Vct^jjKj;

TXT
^ ^^
r
T.fl.P.(l5)9.
158 (10)

fÈ*=P^
(H) -159

* g?^
ry $
M ^m
/^/^
3=
^ W ^ra

Pm
,^)-»A ^Hr
o
p?
^
EïssE

"O^
n ^^
^^^^^^^
» » »

^
*â^
=f:

'jj'jjljj'jj'
t
#-

W 1S^-

Xf
#

:i:
•#

^^>^ * -/
^^
i
V^V-/
^
V -«L ^V

M^;
* #
j j
U
j J'r |#.^^/^ jtf-.
^j 1^
^ fc=ï
^:
-#r I
M^ «s: #ttp'irgr ir
i Ti^!<^^

^
e^^
drcresc.. , P l^f^ -^

^^^^^^^/i^jj^br^.^^ ^
T.d.P.(15)9.
IGO' (2)
L.V. BEETHOVEN, 0|).t4.-N'.'2
Allegro

Sonata II
(3) 161

fl ^ u tdixll
^ 7 ^f

^m f -r

^MJ'lU'i
" '^
^^J^^ PVJ^\r^^ \

^m^M

^f^
r !Mf_j^ çjrj^ |

ifi'f rr '
r^çy-

ï i
i P
CTjw 1^
r

Y-
1

'Y
^ ~ira^ ^
T. II. p. (15)10
462 (4>
.-ÇT".

^^^^^^^^^^^^^^
^^^
")•-'

ifefefei

L rr Laf'

i^^^^^^^^^^^
^^m^
•5) IG.S

m ^^mi^^- ^^g

T. (I. p. (15)10.
1114 i(i)

T.a.i'.drOio.
^7)165

^'^.!!L^f tir_^^ g^y^^^-#r-r'T

T. H. P. as) 10
j — a

IfiF. (8)
I^ii prima parte seiiza rcplii

Andante ^
^
S 7 Ky
3='=f ^^^
^ fes
•^Ê
vTr}' M V y 7 » 7 V K7
'

-^ ^ st
r

ë ^ ^= W g=p=y

^^^
^ 1 •?
vil: J
j i-j'i'i''U''»i' i
J'^ s?

')'•
I ^
Pf Cm n
^ g ff

F^
^
cresc

y
. j/' crcsc. ^4'

7 l> 7 [7 7 ^
m m
^m
S fTf
> t ^

P
g

r
I

I
^^a
s

r-ï njAjrj--J'U--1^- î''^>=^^


^

l
W
3 > 1 ^ 1 ^

^
j j-j j
^ ' — •—^

^
' f :^r ^.' 1» -S- €».-;
jf^^

r^i— \ y df^ ^
I »
i »
* * - >* * - h-;
—— " ^

V7 N7 p ^T^ =^ r F i Ff r rrrivr ^ ^^

i
:^:J iJj:;j-j^

^^
^ ^ ^'^f

^.^i^J
-p-0
::)tit
=-#•
^^ .P

* *
fC (B_

?F
r i
rT r ^^ê ii
T H p as) 10
^^
(9) 167

é ^ ^ ^
i ^^
^ ^
f ftf r =r
•==^-
"^- ^- *• -fr»

S fc^ S^
^ I » ' ^d=^w^zà=^

^
m izt
r = ;ic
^
*=^ ^*-T i
^
m n
^TT
h I
^ j'

( s
#^i^
¥^

f / if
-'/ H T~*L^ •? g 7 r v*^ rU=

FirJVJT j,FjrjTjr jp;f l


7

«
I y I» 7
f ¥^
«

;^=?
f
^t

l
^^
J.r

^ , j-, j,,

f jf if
^):i7iyi7if
^ ^
^ ^^ ^ ^
7

Jfjrir
g 7 ,.r -^
-/
^^pnF^^J=t ^

^ j'>'»j'>r' ''i
F'^ r

(
-

'"i

^rlrfrf
rirTFFrrf'T
i 1 ""f w4^f
i
^
^m ^mfffgfff
rt'F^'F^r
'
"f
I
iii
Ê
-
f
-j

*
'
I

'
-

*
J-i

'
fi^ •y"

FJF JTJrJ'NFlr^FTgTrri;|
|
^fe
É F ^ t'>, ^ 7 f)7

decttescA
i^7 K7 [)

^^ r
3^=^
)i» rA s
^^ j j i ti f i^^i 1
-f^
PT 7_7 7 ^7
f
^
T..1.P.(15)10.
i^
r F 5 f^
f f
r^
7 7

f
7
168 (10)

W^^ r r r r Ir r r V I
r r
^ ^

,.r^^V^ f ^ r r '^

%^?= | y 7r IF^^—d-^

T
'..•.-.
.1 M '
r, 1
I
f I
(\l) 169

Scherzo.

T.cl F. (15)1(1.
W ^;^^ ^i

T .1 PI 1-.I
\'K
(13) 171

p fVi^r
\1'2 (14)

iH
(15) 173

'^ » FIN.
T .). P. (15) iO.
GRANDE SONATE
pour le

PIANO-FORTE,

à Monsieur le it. (!<' BROWNE,


BiigndiiT au M-i-vIfC (le S. M. l' KinpcicNv de Rnssi,^

PAR

L. VAN BEETHOVEN.

Oeuvre 22. Prix-.

FLBI.IK l>\R \ KAKIIK^C I'4K1S, liiO"

T. (I. P (15) 11
i
(1) 177
L. Van BEETHOVK>', Up.22.

AlIpfT!') con brio


^ ^asw-^
t-
-t

É
Sonata A ^ / I

(
s ^##^ 1
;fli^^^";ai '

^a^Weg^^;^" '
e£^^

$ ^^

19'!"' Si,-,!,-- !'.' F.'ij.irt,. T. H . P. (1,0 11. P.ri>,liii|i:AROl'Y,lni'S! Hr,li.,lf,fi7


178(2)
(3) 179

'^- .. ^-J^

.T. il.P. (15) 11


'H''^ t%—i ^^^^^m

r. H I'. (i:,) i(.



(5) 181

li^ J L0 mf0
182 (fi)

éH
(7) 183
IH4 (8)

Adagio
conniolta
& r -i- r 7 -

JvjJ 1
pp
^ j-_ Jiro
Y >^c^'5g i

t'spressi one.l

£!f£!fgiJ ^s •f •P I* *f

^^JT^

T.d. P. (irOu.
(9) 185

T. H .P. Cl5)lO.
18fi(10)

T. H. P. (l.ij It.
(il) 187

T. d.P.fl.-,) 11
18R (12)

Minuetto.

w^ m rrr rfr #^4^


(1.3)189
,

190 (14)

Rondo
Allt^^retto.

f'i.a- ^u ^ ^^
^h^j^aUA^u^uij^Lil^^
^-j^-j
;,'yj;jjj^j i i

j^

p' — T.H.P.dï) 11.


(15J lit!

^crcsc. r -M- -f- -^

T. d. p. (15)11.
l;i2 (16;

T. rL P. (l.^)ll.
(17)193

f é

T. ,1 .P. (lô)ll.
i;i4(18i

T.,l. f'.(l5)ll.
(IW 195

f' f T r r .^r

a-^^ T.d P. (15) II.


iSG C^O)

T.H . p drOii.
C2i) 197

T..J.I'.(l,i)lt.
GRANDE SONATE
pour le

PIANO-FORTE,

DÉDIÉE

au Prince Charles de LICHXOWSKl

PAR

L. VAN BEETHOVEN.

Ouvre V(>. Prix;

Pl'RLIK PAR A. FAIlKElNf;. PARIS, 18fi^.

T. (I. V. (1.-)) 11^


' 202 (2)
L.van BEETHOVEN, Op:26.

Aiidiiiite con vai'iazidrii

Sonata

P^
^
J r=TT; i

^
J

CTCSC. ,t/"
m a^
Jr ?î^ .rr: Turtt irnrj]

ï^
t

^^
^
Ci^C l it J

Ste
I
C7 VJ
5^

c?'e,sc. ,
^^
if^^L crcsc.
#

*
tX-T
« '

1'. Pcrin.lo.-19Ç Siècle T.H.P. (I.^) 12 P.Mis,lra|,*R(irV,iMi. s!h m',67


(3) 203

r.il K (15) 12.


204 (4)

'i'i'H ':! P^ ^\i }^ii h h )^^


Var. 2.

i n " ^ 3 ^^ 9 ^
9 ., 9 „ * .,

^ ^ ^^^ -^
fe nnK ^
r r

^^
i i f F

^^^
i>

1» ^ ^ ^ if-
r• r
• r9 f» rr
»

T.,1. V (l-il l'i.


(5) 205
A * ^A
M.

^y^tJ+-^ TC^i>—
^&
$^5=^3=^=3=^^^ ^ #. 1»;^
f.
^=^
^^^^^&
-^^^
^ r
ff

^
5t5=
p ^ > ' '

^
'

^
'

I m ^ £^
^ Hin^^g-'/B :^ i^r^vr^
•^ii'i.^
y ï ''^ U
r r
I fe^'LllJ

Is ^Jff ! ?fnE?? e *» . <g


'•
Islsl»!^!r^^
P
^^ P F

-^>^^-i.^p
F F p
V-
'

w ^ ^ ^ I

T. .1. R (15) 12.


un G (G)

Yar. 3.

U^LL!

T., 11^. (15) 12.


(7^ 207

Yar. 4.

T.d.P (15) 12.


208 (8)

Qj^^\, :t ^T=p^
p: rT] rTj I
pn m~rTl i rJj rTJ ^
Vai'. 5.
P fiol-^
^ ^ ^ ^

f'i^ ^W^f^^g

js^^
i'^ i
'

O n ^^
"•'"
'

'
J^-l^^^ltfl^i£&

T. (I. P. (l'i) 12.


K.t) •2mt

ate=J
^m,m
l ^ ^^^
1
^ ^^^ OJJ^
!
1

fff fff
-

•^^1^^^ -rfr-r-T'r

T. ,1. H (15) 12.


210 (10*

Allegro inoUo

Scherzo

^iS m ^ ^ m É
(/fcrpsc.
É É
#•

W^f f m ^ ^ ^
^f

b p i
I
/ l
;| |> i
I
^ ^

rfFtw
f^

212 (12)

3Iarcia
funèbre
su lia morte]
d'un Eroe.
m
^^
^
:^^ ^ S ^^
-*-«^-«-«^-«-4-<-«^--#^i«m<=-*-

f f f

i te^
^^^ w

r.

È Ki
sc/zra sordino. con sord. i senza sordino.

ècnn
m—
^^
-jr — 1/v
j)^i'""^
ïT^^ jn^'
iT-"^
, ,^ff
Tr
^
con soi'd.
sord.
^f ^f* »

1é é é
i :;;
u^ f;m m m m
'
000 P j-J '

IN
f/-
senza sordino

T.,1 f>. (ir.) 12


(13) 213

$fej m J* ! Il K < 4:| d;:î


|
y 4V? f
I l

^m iJ."*..
C ].'-n-J..
| hJ' l=^
i
r rrTLjr r ^"
T, .1. 1' (i:,) 12.
uru rcrr:^
>-f--i»-
214 (14)

Allegro

û i i
\
^""^
A , I I t I

m ^^^ S
N'[ilrlmi[f^ rr^TglWg
f
wr[2
'''

eLIT W ^^
^ i^TiWi
a^

f -r

T. ,1. P. U,^) 12.


(17) 217

^^ i
é' ?/

'^
if i

^^'IjLLd '

LLdfci

T. (I.R (15) i:
SONATE
(SONATA QUASI UNA FANTASU

pour" le

PIANO,

DEDIEE

à laPriruTs^c de LICHTENSTEIN

PAR

L. VAN BEETHOVEN.

O'uvi-e ?7. NVI. Prix:

FUBI.TE PAR A. FABBKIMC. PARIS, IS'il

T. ,1.1! (iro 1-
(1) 1:21
L.van BEETHOVEN, Op: 27, N? 1

,
Aiidiintt-

Sonata
» »
»- 77

^^^
I .

f/'i^
m^
¥S
^^^
ii pp

It;^^
T^
^
i/"
^
Jfl-ClTjL
i£^

19'.'Sifil,.- !':' Fi^rirMlr T. d. P. (13) 13. P.iris,Imp:4R0nY,iiii> S' H..n.iiv,fi"


221'

W'^'

g^^
12)

nn ^
a-esc. ^
J=34=J ^^ {ÏTZJ-l
m iSjjr-7
decrcHt-. p ^^
./
E^^

r.i.p.dô) w.
VA) 223

T., I. P. 15.(13)
t

(4")
yi4

te
^ mwm ^ ^W P
#
Allegro
1110 Ito vivacp i .
^, , .^ f4^

p m s^s m fl s ^ WE 2^t
^çjT w
<SArj,Hr7r j
i

i
^J|j #fe -^M^

s
-^M^
^
ë
^^
|

JZCi

p 'V*'" i^^;f K 'l'^Ar^^ 'rt'^ '^^'


^^ N I f «\

^^ y^^M -iy frr


rrrN; l l
S rTTjI l

^ P M
J Wi^ë
^H^
i :S^
/^ vlH* ^CiT" /^lË /"^-r
3^ ',
z»!

P ¥!:Pli
tir

•^ * 1 ^V" drci'csc.

m^ T.

ij
f
|
>rf |
'-J^|0-i 7f|'-^rr
|

vr ,r,..i i
rT r
-

l
| \' Jtrffltflifrrfirnr^y
s*^ r r
r
IHF^
^
^ ^^ *s ^ m ^ f fF 1&^
f 1 *—
^Ff^
^H H-±-^-^-f-
J^:*
^ g 'H'=^=é^Vi^?-<- 'yé
I
T.,I.P,(l.i) n.
^ï\
' 4'-^

'f^^r':^fr
iJ
.

(5}l."25

f iifK\'f', M M %\'}.\>U'M'hV''\i'>
'

\'
'

^^ w w ^ F
^^» m m ^ ±^ i'hrrfhrrvhjjjhjj
x^w ->rr,
|

^ ^ m
semprejegato^

m
^P^^^^ .y
^—^ />
P

,r„
,

I
T
scmprc staccato

:?=?=

'i

r
r ^
l '

T r
^
i^
'

i^
i

jj^ jj^i
i

f'r-^ P
1
»^ J hh^J J t. i

^
^^ s
:ViQi'L.i'iji'i:
^nryf f !'i:
frr f^fi'
iMnNrrr
'!

"^''^-l'Û/f^n^^^
-t-.'),rrrjl;jJhjJ"1^^ M^ 'f
r '

'T r

^^ 7^ ^ ^S ^
'
. Ivf . ^: iS ^p ^^^
^^^
g Œ ^ m ^ ^ î^5: # 7

,,m.4Ti4Ti4Ti,^]:^
s
S r^ r ^ ^ A
^^ i f/"
'
;'/ ^/' •//•

T. H. p. (15)1" r'Aditrio
22(i (B)

Adagio
con r r r r
espressione.
^m
^Sl m m m m m
^t
E • •

f /^/>

T. d.p.dfj) tr>.
— ^

7) 227

EEd
S ^^^ Trh\!An!ïï\^
U£!Uà!i^
ww^
s
— -1»
^^ ^^^1 m
fli

r r r r r r

TWP (15)13.
Ii28 (8)
Allegro vivace

Finale

->frt£tf^ j[frrr/ l l cf^

OTi^LPPn^ ^g Sffl
T"] lj j j j ^
dcprcHC.

T.rl.lMlS) 1'
PP
^^_4_ !
I ^ -| I

I I
i'd) 229

T.d.p.(iri)i,'î
2:i« ao;

T.(l,l'.(15)13.
(H) 231
b^ ^ t*:

ss m ^ x*
à
•?
m 'i* 1
i
]/
- '•? ^ -^ — m
^?-q»^v T -^ —vg=
^ a y T

û .1. f fffTf ff Yfff rfff ffff iffff if-ffl


i

^^^^^^^^ f W tsw^S^

T.d.P.(15)13.
1!.{2 (12)

f^m
fc^ES
#i =£ ^a
^ '^~?.
j J I
LJ =^&£i

p ^^
^^
É S rrrr
r^dr
l
'f ^ p i

i r
r

dacresc.
ii

rr r i rrr r l
^g ^g
PP

Y r rr irr r r i rr r r If pr
^-^

T.d p.(i5)n.
^

P^ ^ ^ ^ ^m ^^
(13; 233

(
a=«
^i^r^
-—

''iV[[C-tomM' [[[rMf i[f[[&


l i
p Mfe ^
;rT ^i^^ ï

T.d.P.(l5)l.3.
^n'1. ^f^fNp^FNdJ'Ii^ j
^ ^^
T.ri.l'dn)!.".
SONATE
(SONATA OUASI UNA FANTASIA)

pour le

PIANO

DÉDIÉE À MADF'f'or^Ff.LE

la Comtesse Juliette GUICCIARDI

PAR

L. VAN BEETHOVEN.

a'uvre 27. N? 2. Prix:

PTBLIE PAR A. FJRKK^C. PARIS, 1863.

T. ,1 i> rtâ) 11
240(2) L.van BEETHOVEN, ()p:27,N"2.

SONATA QUASI UNA FANTASIA.


En f'irl>aiil sem.n .soidino, nous pensons que Beethocn a \oulii dire: eu levant les élouIlbirSjCe qui corresjKJud à l'indicalion PeQ.;

con surdino sérail alors pour quitter la pédale.

Adagio. (Si de\e suonare (iilto queslo pezzo deliealis-lmamente e seii/a sorilino.)

Sonata II.

\ijfi j^ yf^ ^t^ ^^1


^^
s
«z:
i
g^^y/ ^j^j:^-;]^;^ i^j^jJ^^

^ ^^^^^
m :cr^;^t^
i

f
i i

r
^ ( ri ) 241

ww
*hEà

^^ de d'eue

j 1
^
:i

^^m
decvesc.
iE5É

fi-e-
^ ^ ȕ'

TTv

^^m m W
^ ^^^^^P
'

S .T. ^
l'j p ' o -

PP
f T.d. H (15) 14.
F ffff ywfirrji

\ll^h .^--^f^feq

(5) 243
La prima parle sfiiza repelizionc

Allegretto.

^F=^r=f u^ M ^ d^ ^i
r-r
m ^î
:?=p m i i I
I

é ^
^rr ^ 7"T r=r /:
«=*
^ »Fï «• . # ^
fefe*

.^ rfc
ê=±gir ^ *3jg
2=»:
I ^=— «=^

^rf ^^^.
Z£=S U é f-f-k f»—
-» u ^
( ^ :fzil

rt
^fc3 i «^ É i ^¥=?= ' r :

^& »=F»^==R
t^ n=3=*:=« = t::Ë
/
É -^
Trio. / / / W>

j,r r f- r-
<e=g=^;g

,,t r P
é i
ii^
r
??=#Z=^

f#îrM
244 (61

Presto.
m A;'italo.

')-Vitci
m ^#W? ,rse/izfi
v'7 ,so,.^.

^m^
"' sord
con

j^u7.
tLmm j
i
i j
.' .'

; mi
"^" j'sc/iza
'•'
sord.

.-K'< I J J

j''r7'.%
I I J.JJU^^ ^^.
1^
J'j f
K»^ y\r f ! r * ./•»
/'

tl-u ^^ " '

T.d.P. (1'))
'

14.
^T^
'7j 245
^^
I
f'' ^m^ «^
^_3LjJjiJj J J J ] |
i J J JJ ^^

-r-i', \
J
JJJ» ^ WW^m .^ïï^mMim^m

TA. p. (15) U.
24 r. (8)

If'^
i ysK
-

^ ^jjj^^JSl%-%
f
i
ff ^
f
fe_*
:» \* r
a
M-^-f-
m
m
^
M ^
^^^m^^^ ^i^m ^

mw
T.a.H (lô) 14.
(9) 247

^^ V ff f i^ff/
248(10)

\tliA
— # —

^
^
^^ ^^ *j j
V rTT =#
» V

.E£fl'££fl'£ffl'£^ I

[a'Ca'£[d'£a' I^sMeM^ P
^
^ à
r^
^^*
r#^
^=»=è *=ra
r^ I 1

^^ ££:r;;£r;Ur;£fl' '

£^-;^
i
^
M
^ ^ —ê— —
i
te:

¥5 è \&

^ ^^^^^^^m ^^^^ ^f if

T. il H (15) 14.
•250 '12)

'^^''Méi/ûlI/ l
k'TT.^^
f
tt
^W im.TOLM[i£f
1
p crc&c.
•'A M. A M.
^
'^^'''«iii;j^ iitf>^?iji!f££if i

aa^3
mrnijiirti m %A ^ M. M. •t-t
E^ fi) :

^ p crcsc.

:^^tfIl4-y^j
(K.)
U4^
T. .1, 1>. 11
(i;{) 251

fcfa
É
^ 5Pfcf

'mmm

T. ri I' (15J 14.


252 (14)

^ *: ^^ ^-^ -é-
•^ .ê^ —jà ^ tj [Jf

->-:•
^^^ Ei^ L^ ^ ^ ^ ^ ^r^rm
I

T.ci. V. Mo) n
(ir,) 253

T.fl.P (15) 14.


SONATE
pour le

PIANO-FORTE,

DÉDIÉE

à m: Joseph de SONNENFELS

PAR

L. VAN BEETHOVEN

Obuvre 28. Prix:

PUBIIE P4H A. FARBE^C. PARIS, 1863.

T. H. P (15) 15.
j

(1> ^57
L.^aH BKKTHdVKS. 0|' :;».

Sonata

ir ir u. !,) r i

rrr rr f rrr rrr rrr r'

i- i-J—

f^fff
(^ î5Hâ3^: .. 1 J. i
.jhW^.^ ^M
5g^ ^?=?=
^2" ^ T" r
^^ }^^i'k \ rtrri

A •'S -4^
^m * r ^^
-jse:

^^T
\' \* =^

^m
(iecî'csc.

âge
14'. Sii-cl.' - l";'' P.Viurtp T. d. P. (15) 15. Riris, Inip; ARdl'T, m.' s' Honi.ii^.e"
T. d.p.(iri)ir,.
(:i) 259

^ "=5
É M

^
y * frs:
S^=E f^V CT- -f-«l-

crcsc.

m ^? _1 !_
:^^
W FT^ 1
2?

:?=?=
;r <^ ^ÏT-

S ^
/

«i
aecfcsc.

^M^ JW4 ^S =^=?=^

T H. P. (15) 15.
2*io {41

-rf*

/
-^M^
^-

¥
I^Vl
r
P.^1^ -s— ^
•£5,.

a
:nt
i:ii
^ ï
ïïTfrr rr nr rrr nr nr ^R rr nr
i^îÈ ^^--Tà ^
l j-

dMIrlmrrrirrrrrrl»rrr_
T. <I.F'. (15) r>
^ l
f^rrrrlrrrrvrlrrrr_rf
(5) 2G1

^à ^ d ^
^^ ^^
^'^j
h^À à j; if\ ^f\ ^f\

»- j
tw i :. I»

^S^
ri!f7rl^
/ /
^^m ^^ '
I

JlJiJ
•î/
^
•*/
ii ïf

J5 < j^ . J'^ <•


j1? ,J]7

^ ^ if if p ^"
t ÏÏ'f «trf «S^

1 tf r âi
I
LJ : \' I

^
[
->?
â
tff.
Sâ^
tt-
te ^ ^^i^f ^
mi À. _Ji. - I

i. -JJ. -Ji. -Ji. -^


sfjrf_Q*^f «^f »g^f_jrt_ïï*^f «cf I

T.H.P. (15)15.
& ^

^
2()2 (6)
Tempo 1'.'

i
a^
If F
5
^^
i
W ^ -^î-^

f rr f
rff rrr f
ttt ttt t
^

^
^ ^^ ife^

fr^ffrrrïrTj •|
fJ:khj.J^r'
JTf^
*:?

-)^„J J J ^ i^
#•
/. >
^
fP.

-—

I ^^S
T
â ffirfff
,P??|-^lr^
fp
^^
f
-(? —

F 1
T.rl.P. (15) !5.
:?=^i=
(7) 263

'^"
i
i ^
rri^^ j
i ^jji' 1
^1 ^' M^f

f r^T
î
'

f r r f r f^^-
T. H.R(ir.)ir,
2B4 (8

^S ^S ^S
i
# —
fUW\ ^^w^^E
A ^ ^ ^ -^
-0 ^
0- ^ \
^ ^ ti-

nim nnr\
^ y7?i73 /I73S
i E ^m
à\À\i.
m # é- £ro:
^^^
fe^ j j j J |J «J,
^s^^ P , F JF
'

rfrf^
|

miï * * ~ y _ y

^^^a^^,^^
^r r If. r "
c_;p
ffiS
'r T 'I
f

-''^ w^ m— 1
— n m -:: 1
;rr

T. (i.p. (iri)i5
2(i6f1(J)

Andante.

^^^^^^^
T. ,1.1'. (W) 1.5
m
(11) 267 -j

lïMI
T. ,1. p. (10)1:,.
^

270(14)
Allt'jtrro vivace.

i
ws ê â f S
P
^ T^T ^ ^
Scherzo.

#^ »=»=p **=?:
i;

S ^ ^ ^ E5^3
s mm M
f f r r r 7
»P ^ m m m n f
t=^

f
—â â
^f m :^=P -^»

s^
r r
rr / /

/
/
^ , ,
?== !
f=r
i \-
crcsc.

==g=g^
m.

Il II I I

(^ tfqf

dccresc.

^
\m Ml * i ^

1 ê i
?
^W i ^ ^
^ m
i

T.fl
r=?=

P. (15) IF..
i>' if

ir •^/"
^
(15) 271

La 2.'^pai(e

w ^^
uiia volta. -

^T-& -( 1 »-

-m. M. #
mM ri rj

^^
^^ ^
*È ^-^
.j'''T- FF 1
P^
^ « -t-
:^ ^-^

T. ,1 I' (1.S) 15.


^

^^
272 (Ki;

m
Allegro ma non

^
troppo.'

^ 1 ^
^ ^n ïà
^^ ^^
Rondo.

•mm
t >:8„fi
m
I
^
^^ r^
I
f
'

j,o i i
r -r f ^
^ ^fe^
?^^ ^ J. i^J r. i
jy..irjy..j J,.^P53
M —
^ r^^ ^ ^^ ^ ^^
^rTi'-^="^^'f^rf T f r^-::^r f

'^'
i h *J»
^u f
i
I

û
Ê ^^
JT?^^.,^a?3^j
r-^— f
i
»* *j y « =^^
M^r
ninlto Icgatn.

^^
r r

i7^ é S
-;=', ,

T
J'
I

-r
j |

^
r^pf# ^^ ^=g^ '
i'"/ i«
#h#^
^>'^ii --ifrv c£

ji^i- l^i ^
isli^ï^i, J
j

T. ,1 H (15) ir
^

(17) 273

M-
pwf f
^m S
W
l

^it-
^i ^. i^-
rri
:;.
S-:

Uj-
rrs

UJ -
:

"^^
Pu r p ^

m F \ ,» ^m
•^^=i#^
Vf V

f
7r 7

C5îl=

:? *

I
^ y r i
^ S ff
-^ —

ï^
:±:^

^>"«
I
i I
J l

r^
I
^'
I
^ Ff=f
f ^^ ^^ F=r^

^ ^ J ^^'rh-f?-'}
^ i^:^ 1^^
w^ W^ ^
: SB
^"^

^f^ ^rf ^f^ :


r-b^^r^r

s tr -f
f=^==f^
f^?
^=^ m ^ xi

r^r-'T
Jj J i I j
^
gjg^

f^ 1 w^=^

T.

>
,1.1'.
F"

djj
*^

f
15.
r*^ T-
^r-p-
" *^
'
"^
If- b;

^Ptfr ^^ 1*"
i '^'' ''
274 (18)

i f^47~~'2' rr^t r\r~^.i^^-^

T, .1.1'. ({:-,) Vr,


(19) 275

1
^
tf * •/ y*
}~\rm^J ^ i ,^^ ra-^'-i r-^-r
-^^-s=-

i ^ ^

T. d. p. (15)15.
276 (20)
(21) 277

T^fl^
$ ^
g
m * 1 m -

m ^w ^3 ^
^^ é f é P bj ^=? ^i
Ki|
^ =^g

^m h P.L\ i %S\PC m
$
/
'^'v < ^i
m ff
i vvr •?

Mp
^^^^i^JFJPIJPJ^
m\K^SR^
W^
ll»i, aa
R^.

KX\?

:- -,
-5,f

N \

hi.%;

lx\M

A^
s \;t^>Jx
J^ ryi'

'"^^^

Vous aimerez peut-être aussi