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- Une maintenance très lourde des programmes (cette seule activité représente
parfois 75% des efforts de l’équipe analyse-programmation) d’où une baisse
considérable de la productivité.
- Une très forte redondance des données : dans l’exemple précédent, les fichiers
CLIENT et COMPTE ont en commun de nombreuses données (Nom, Adresse,
etc.) de même pour les fichiers TARIF et STOCK qui contiennent tous les deux les
données relatives aux produits (Code, Désignation, Conditionnement, etc.).
Des erreurs lors des saisies et des mises à jour successives des différents fichiers
conduisent à une perte de cohérence et le contenu des fichiers n’est plus l’image des données
réelles de l’organisation (par exemple, deux adresses différentes du même client dans deux
fichiers distincts)
Une autre limite vient de la difficulté de pouvoir prendre en compte les données et les
relations entre ces données.
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Ce fichier est géré dans la première application et dans la deuxième.
SCOLARITE PERSONNEL
On remarque, que pour la même personne, on lui associe deux grades différents; c’est
une incohérence des données ( la même donnée ayant deux valeurs différentes ) due à la
redondance ( duplication de la même information ).
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II- L'APPROCHE BASE DE DONNEES
II-1. Historique
Suite aux problèmes d’incohérences et de redondance apparus, d’une part, et suite à la
lourdeur et au coût élevé de la maintenance, d’autre part, une conférence a été tenue en 1964,
à Santa Monica en Californie pour trouver des solutions à ces problèmes. C’est lors de cette
conférence, que le terme « base de donnée » est apparu.
II-2. Définition
Une base de données est un ensemble structuré de données enregistrés sur des supports
accessibles par l’ordinateur, représentant des informations du monde réel et pouvant être
interrogées et mises à jour simultanément et de façon sélective une communauté
d’utilisateurs.
Ces informations vont devoir être partagées par différents services qui n’ont pas les mêmes
besoins (service commercial, service financier, service marketing, etc.).
Outre les informations elles-mêmes, il faudra pouvoir également exploiter les relations
qui peuvent être établies entre elles pour créer les chemins logiques d’accès qui constitueront
les réponses aux requêtes des utilisateurs et offrir de nombreux points d’entrée.
D1
TRAITEMENTS
D2 CONTROLE & et/ou
MISE A JOUR INTERFACES
D3
Un espace de stockage.
Un logiciel permettant l’accès aux données : système de gestion de bases de données
(SGBD).
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II-4. Système de Gestion de Bases de Données : SGBD
II-4-1. Définition :
P1
S
P2 G
B BD
P3 D
INTERFACE
ADMINISTRATEUR DE LA
BASE DE DONNEES
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II-6. Administrateur de la Base de Données (DBA)
Les données sont regroupées en une ou plusieurs bases de données. Si ce type d’organisation
vise à supprimer la redondance, elle peut être acceptée dans des cas particuliers, soit dans une
même base, soit le plus souvent dans des bases distinctes.
Les ressources constituées par l’ensemble des matériels, des logiciels et des données
de la base de données doivent être partagées entre plusieurs utilisateurs. Les programmes
d’application doivent pouvoir réaliser des accès simultanés aux données pour des
interrogations ou des mises à jour avec des temps de réponse satisfaisants. Le SGBD doit
résoudre notamment les problèmes de conflits d’accès.
Un SGBD doit assurer une bonne cohérence des données, c’est-à-dire se pré-munir contre les
risques qui viennent d’être évoqués afin que la base de données reste l’image fidèle du monde
réel qu’elle doit représenter.
III-5. La confidentialité
Un SGBD doit offrir des mécanismes pour définir des droits d’accès aux utilisateurs et
les vérifier.
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Ces droits qui concernent des classes d’utilisateurs sont définis pour des opérations telles que
: lecture, mise à jour (modification), suppression, création.
Les règles de confidentialité sont fixées par l’administrateur de la base de données.
L’authentification de l’utilisateur (vérification des droits d’accès) peut s’effectuer par mot de
passe (le changer souvent) mais des techniques telles que badges ou code ou cartes à mémoire
peuvent être envisagées. Les règles d’accès peuvent donc être définies :
- pour des classes d’utilisateurs,
- pour des opérations,
- pour un niveau de finesse qui peut être le fichier, l’article, la donnée.
Par exemple : Telle classe d’utilisateurs qui peuvent accéder à toutes les données relatives au
personnel sauf des cadres à partir d’un certain montant.
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IV. Les Différents Niveaux de Représentation d'une Base de Données
On distingue trois niveaux de représentation d’une base de données : niveau interne
(physique), niveau conceptuel, niveau externe.
2. Niveau conceptuel
C’est la synthèse de tous les schémas externes intégrés dans un schéma unique qui
constitue un invariant de l’organisation, car il est indépendant des traitements (des moyens,
méthodes, algorithmes, etc.) et du SGBD qui sera retenu par la suite. La théorie suppose
qu’un tel schéma existe, les schémas externes sont tous des dérivations obéissant
éventuellement à un certain nombre de règles du schéma conceptuel. Il est établi par un
homme de l’art supposé capable de synthétiser intelligemment les différentes vues.
3. Niveau externe
C’est la vision des données d’un utilisateur particulier dans le cadre d’une application.
Elle est donc par définition partielle et incomplète. Il y a autant de schémas externes qu’il y a
d’utilisateurs ou groupe d’utilisateurs. On les appelle encore vues. Les utilisateurs travaillent
en général sur des données différentes mais aussi en partie sur des données communes, donc
les vues peuvent se recouvrir plus ou moins complètement.
D’autre part, la même information dans deux vues différentes pourra être perçue de deux
façons différentes par les utilisateurs.
Réel