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Université KASDI MERBAH – Ouargla

F
Faculté
l é des
d N Nouvelles
ll Technologies
h l de
d l’l’Information
f et d
de lla C
Communication
Département d’Informatique et Technologie de l’information

Module:
d l Base de Données
Cours
C N°01
0 :
Présentation des bases de données

Année universitaire: 2020-2021


1
Une entreprise doit conserver un volume élevé
d’informations:
d’i f ti
·noms, adresses, salaire, adresse des fournisseurs,
quantités prix des items,
quantités, items bilan financier,
financier etc.
etc

2
• Ces informations se retrouvent dans différents
systèmes de traitement de fichiers:
Système de gestion des stocks,
stocks
Système de facturation,
Système de préparation de paie,
Programme de gestion de personnel,
etc.
• La démarche classique consiste à réaliser pour un
type d'information, un programme d'application.

3
4
 Les applications classiques géraient les données
dans des fichiers en utilisant les méthodes
é
d’accès standard.
 (Un fichier renferme un ensemble d'informations
plus ou moins structurés, se rapportant à un groupe
d’individus ou d’objets.
d’objets On ne parle cependant de
fichier que dans le cas où ces informations sont
stockées sur des supports qui leur permettent une
durée de vie assez longue )

Chapitre1 5
Le Système de Gestion de Fichiers (SGF) est la
partie du système d'exploitation qui s'occupe de la
gestion des mémoires de masse.
g
Il prend en charge le stockage des fichiers sur le
disque dur, le rangement
g de ceux-ci dans des
répertoires, l'ouverture ou la fermeture de
fichiers/répertoires, et bien d'autres choses encore.

6
 Les SGF classiques ne peuvent pas gérer une
grande masse d informations comportant des
d’informations
liaisons.
 Chaque application disposait de ses propres
fichiers et de ses propres programmes.

 une dépendance majeure entre les données et les


programmes

7
 Redondance et incohérence des données
Informations identiques répliquées; Accroissement inutile de la taille
des fichiers, Risque d'inconsistance des données
é .
Exemple: l'identité d'un employé (nom, prénom, adresse, etc.)
peut figurer dans un fichier F1 propre à une application P1 calculant
la paie, et dans un fichier F2 propre à une autre application P2 de
gestion des remboursements des frais médicaux.
Cause :
• Création anarchique de fichiers
• Absence de coordination entre les groupes de développement
entraîne une duplication non contrôlée des informations

8
Redondance et incohérence des données
Conséquences
q :
• La redondance complique les opérations de mise à
jour : il est nécessaire pour une même information
mise à jour dans un fichier de la mettre à jour dans
tous les fichiers où elle est supposée exister.
Situation incohérente
é :
• l'interrogation de la même information par deux
utilisateurs
tili t diffé t chacun
différents h sur son propre fichier
fi hi
fournira deux résultats différents.

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 Difficulté d'accès aux données
Il faut un p g
programme p q p
spécifique pour toute nouvelle demande d'information.

 Isolement des données


Les données sont stockées sous différents formats.

 Multiplicité des remises à jour


Les traitements concurrents peuvent générer des erreurs.

 Sécurité
La sécurité des données et les accès non-autorisés ne sont pas garanties.

 Intégrité des données


difficulté d'imposer des contraintes.

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une banque de données commune, entièrement
centralisée
Pour y remédier,
Développement d
d’une
une nouvelle tendance; une Base
de Données .
Les SGBD ont été créés pour résoudre tous ces
problèmes!!!

11
Besoins :
 Stocker de gros volumes d’informations

 Partager des informations par une communauté


de personnes
p

 Gérer l’accès à ces informations

 Gérer des informations cohérentes et non-


redondantes
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On appelle BD sur « un certain sujet » un ensemble
d’informations organisé sur « ce sujet », qui répond aux critères
suivants :
 Exhaustivité ;

 Non redondance ;

 Structure.

Exhaustivité la présence dans la BD de toutes les


informations concernant le sujet en question.
Non-redondance  la présence d’une information donnée
une fois et une seule
Structure l’adaptation du mode de stockage des
informations aux traitements qui les exploitent et les mettent à
jour.
13
14
• C'est un ensemble d'outils logiciels
permettant aux utilisateurs de définir, créer,
maintenir, contrôler
ô et accéder
é à la BD.

• (c
(c'est
est un intermédiaire entre les utilisateurs et
les fichiers physiques).
p y q )

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Base de données
Programme 1

Fichier 1
SGBD
Programme 2
Fichier 2

Fichier 3 Programme 3

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1. Indépendance des données:
Indépendance physique : les données doit être
indépendante des structures de stockage utilisées.
Indépendance logique : Un même ensemble de
données peut être vu différemment par des
utilisateurs différents.
2. Accès aux données : L’accès aux données se fait
par l’intermédiaire des langages déclaratifs (
Langage de Requêtes ou Langage de
Manipulation de Données (LMD)) .

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3. Administration centralisée des données
(intégration) : Toutes les données doivent être
centralisées dans un réservoir unique commun à toutes
les applications.

4 Non redondance
4. d d d
des d
données
é : Afin
f d’éviter
d’é l
les
problèmes lors des mises à jour, chaque donnée ne doit
être présente qu’une seule fois dans la base.

5. Cohérence des données : Les données sont soumises


à un certain nombre de contraintes d’intégrité g qui
q
définissent un état cohérent de la base. Les contraintes
d’intégrité sont décrites dans le Langage de Description
de Données (LDD).

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6. Partage des données : Il s’agit de permettre à
plusieurs utilisateurs d’accéder aux mêmes données
au même
ê momentt ded manière
iè transparente
t t .

7. Sécurité de fonctionnement:
Sécurité des données : Il faut pouvoir associer à
chaque utilisateur des droits d’accès aux données.
Ré i t
Résistance aux pannes : Après A è une panne
intervenant au milieu d’une modification deux
solutions sont possibles : soit récupérer les données
d
dans l’é
l’état d
dans l
lequel
l elles
ll é
étaient avant la
l
modification, soit terminer l’opération interrompue.

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 Description des données: grâce à un Langage de
Description de Données (LDD).

 Manipulation et restitution des données (insertion,


mise à jour
jour, interrogation).
interrogation)
– Mise en œuvre à l’aide d’un Langage de
Manipulation de Données (LMD).
S.Q.L. (Structures Query Langage) : Langage
standard de manipulation de données.

 Contrôle (partage, intégrité, confidentialité, sécurité).

20
– Micro:
ACCESS, Paradox, Dbase, PostSQL,
MySQL, …
MySQL

– Gros système:
DB2 ORACLE,
DB2, ORACLE SYBASE,
SYBASE …

21
22
Le niveau externe :
correspond à la perception de tout
ou partie de la base par un groupe
donné d’utilisateurs,
indépendamment des autres. ce
niveau a pour objectif:
• simplification
i lifi ti du d schéma

conceptuel pour un groupe
d’utilisateurs
d utilisateurs, confidentialité

23
Le niveau interne ou
physique: est responsable du
choix de l’organisation physique
des fichiers ainsi que de
l’utilisation de telle ou telle
méthode d’accès en fonction de
l requête.
la êt

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Le niveau conceptuel
décrit la structure de
toutes les
l d données
é ded la
l
base, leurs propriétés, les
relations qui existent entre
elles, selon un modèle de
données.
On appelle cette
description le schéma
conceptuel.
t l

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est un ensemble de concepts permettant de
décrire la structure d’une
d une base de données
données, (où
le plus utilisé est le modèle relationnelle).

Historique
1960 : les modèles hiérarchiques
1970 : les modèles réseaux
1980 : les modèles relationnelles
1990 : les modèles objets

26
Le seul type de lien possible dans ce modèle est le lien père-
fils (ou 1:n). Une base de données se présente ainsi comme un
arbre ordonné dont les sommets sont les classes dd'objets
objets et les
arcs sont les liens (ou associations). Un tel graphe possède
donc un nœud racine. Un objet peut avoir plusieurs fils, mais
un fils
fil ne peutt avoir
i qu'un
' seull père.
è

27
Le principal défaut de ce type de base de données
correspondait à leur point dd’accès
accès unique : chaque
enregistrement dépendant d’un seul enregistrement,
toute recherche de données exigeait le parcours de
toute la hiérarchie. Ce qui rendait évidemment le
traitement et la recherche des données longs et
fastidieux
fastidieux.
C’est pourquoi ce premier type de base de données a
rapidement connu une évolution vers la base de
données dite « réseau ».

28
Une base de données réseau se présente comme un
graphe,
h ou réseau.
é T
Tous l
les t
types d liens
de li sontt
possibles, notamment les liens (n:m). A la différence du
modèle hiérarchique on peut avoir ici plusieurs arcs qui
arrivent sur le même nœud. De même que la notion de
nœud racine n’existe p
pas avec le modèle réseau.

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• Ce type de base de données reste lui aussi limité, à
cause de la trop forte dépendance entre les données
et les programmes : obligation de connaître le
chemin d’accès d’une donnée pour y accéder.
• Cette restriction empêche donc de diffuser la base de
données au plus grand nombre et amène donc à une
seconde évolution
é vers la base de données
é qui est la
plus utilisée à l’heure actuelle.

30
C’est le type
t pe de base de données le plus
pl s répandu
épand aujourd’hui.
a jo d’h i
Basé sur l’algèbre relationnel, il est devenu la « norme » en
informatique ces trente dernières années. Il rend possible la
création
é de bases de données
é simples à gérer
é et à faire évoluer,
é
indépendamment de leur support. Les données sont, cette fois
ci, organisées
g en tables, et beaucoup p p
plus p
pratiques
q en termes
d’accès.

31
• Le modèle orienté objet permet de voir une
base de données comme un ensemble de
classes d’objets, ayant des liens d’héritage,
d’agrégation, de composition ou de simple
association entre elles

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