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UNIVERSITÉ CATHOLIQUE D’AFRIQUE CENTRALE

ÉCOLE DES SCIENCES DE LA SANTÉ

ADOUM ABDELWAHID

MBC1

REGULATION DE LA FORMATION 1

Titre de l’article : Le défi de la formation dans le domaine du laboratoire de


biologie clinique en Afrique

Travail à faire : faire la synthèse de l’article en 300 mots.

Auteurs: Mboup S, Gershy-Damet GM, Touré Kane C, Bélec L. Le défi d. Article accepté le
26/05/2014.

Le déficit en moyens de laboratoire est considérable en Afrique subsaharienne. Pour aider et


encourager les laboratoires à entrer dans la démarche qualité selon la norme ISO15189, le
bureau régional pour l’Afrique de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) mettait en place
en 2009, pour la région africaine, un système d’évaluation par étapes dénommé Slipta qui est un
processus graduel d’amélioration des laboratoires en vue de l’accréditation.

Étroitement associé à la dynamique internationale de promotion du laboratoire en Afrique, le


monitoring biologique de l’infection à VIH et de ses comorbidités est progressivement devenu
un enjeu fondamental, voire crucial, de l’extension des programmes d’accés au traitement
antirétroviral dans les pays à ressources limitées.

Dans ce contexte prônant le monitoring biologique pour une prise en charge de qualité des
malades infectés par le VIH dans les pays à ressources limitées, la formation de biologistes et de
techniciens de laboratoire compétents, qui manquent toujours cruellement en Afrique, est
progressivement devenue une nécessité impérative pour le développement des programmes
d’accés au traitement antirétroviral.
Le diplôme d’université de rétrovirologie biologique de l’université Cheikh Anta-Diop de Dakar a
été créé à Dakar en 2006 par le Pr Souleymane Mboup et le Pr Laurent Bélec pour répondre à
l’impérieuse nécessité de formation dans le domaine du laboratoire. En près de dix années, 219
biologistes ont été formés, originaires de vingt pays d’Afrique francophone dont le sénégal.

Quoi qu’il en soit, le monitoring biologique est devenu une condition à part entière et quasiment
préalable au traitement antirétroviral selon les recommandations de l’OMS révisées en 2013.

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