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22.

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Unité 2 Quand la réalité nous échappe…

Séance 1 Plongez dans le fantastique !

a. Qu’as-tu ressenti ?
b. Selon toi, que se passe-t-il à la fin de l’histoire ?

Impressions de la classe :
peur  musique, suspense
stress permanent  musique, couleurs sombres, on s’attend à ce
que quelque chose se produise
 ambiance = musique, nuit, atmosphère,
maison, absence des parents, lumière qui s’éteint/coupure de
courant, bougie, vent
surprise  soulagement est de courte durée : elle continue à
compter

Fin de l’histoire ?
Elle devient possédée  il n’y a que 10 marches.
Elle a tellement stressé qu’elle est devenue folle.
Elle est kidnappée par une présence maléfique.
Elle compte jusqu’à 52 : est-elle morte ? Devenue un fantô me ?
Elle fait une crise d’angoisse et continue à compter.
Elle fait une plaisanterie à ses parents.

Evolution de Procédés utilisés Manifestations


l’atmosphère pour susciter la physiques de la peur
peur de Katie
réaliste Katie et son petit ses mains tremblent
inquiétante frère seuls à la ses jambes
déstabilisante maison flageolent
mystérieuse/ Obscurité partielle elle bégaie
étrange puis complète respiration saccadée
sombre, glauque Vent raide et crispée
angoissante musique yeux écarquillés ou
angoissante : de + en fermés très fort
 gradation de la + forte,
peur : de + en + de assourdissante, dans
tension les aigus
bruits hors-champ
cave : lieu soi-disant
du diable
plans resserrés, gros
plans (on ne voit pas
ce qui est autour)

PBQ : Comment le fantastique emmène-t-il le lecteur aux


frontières du réel ?

29.11
Séance 2 Ecoutez une œuvre fantastique : « Apparition » (1883)
de Maupassant

Partie 1 :

Partie 2 :

Partie 3 :

Partie 4 :

Partie 5 :

Partie 6 :

En quoi ce texte est-il fantastique ?


Ce texte est fantastique car il est empreint de peur, de suspense, il
met en scène des événements étranges et surnaturels qui
plongent le lecteur dans le doute sans donner de réponse.
début réaliste / point de vue interne

3.12
Séance 3 : Analyse de la scène de l’apparition

Comment l'auteur crée-t-il une tension dans cet extrait ?


(atmosphère, contexte ; manifestations surnaturelles ; peur)

ambiance de la pièce
« sombre », « odeur moisie et fade »
« désordre »
« obscurité »

description négative
« l’ombre », « pièces inhabitées, condamnées, des chambres
mortes »

femme comme un fantô me


apparition soudaine de la femme

absence de vue

Groupe A : Etude du contexte : comment le cadre contribue-t-il à


une atmosphère inquiétante ? l.1 à 14.

Groupe B : La manifestation du fantastique : quelles sont les


manifestations surnaturelles ? Détaillez les étapes de l’apparition.
Quelle est l’attitude de la femme ? l.15 à 45

Groupe C : la peur : Quelles sont les émotions ressenties par le


narrateur ? Comment y accède-t-on en tant que lecteur/lectrice ?
6.12
Comment l'auteur crée-t-il une tension dans cet extrait ?

L’auteur crée une tension dans cet extrait de plusieurs manières.

Il nous fait tout d’abord pénétrer dans un cadre à l’atmosphère


inquiétante : la chambre est décrite comme abandonnée (« pièces
inhabitées », « sombre », « odeur moisie et fade », « condamnée »).
Elle est décrite comme en « désordre » (« les sièges semblaient en
déroute ») et comme une « chambre morte », sorte de
personnification mais on a compris que la femme serait morte
dans cette pièce qui en garde la trace : on parle d’une « empreinte
profonde d’un coude ou d’une tête comme si on venait de se poser
dessus. »

Ensuite, l’apparition des éléments surnaturels est progressive : le


narrateur-personnage ressent un « frô lement », puis, un
« mouvement, presque indistinct, me fit passer sur la peau un
singulier petit frisson désagréable ». Il entend un « grand et
pénible soupir, poussé contre mon épaule ». Enfin, c’est
l’apparition soudaine de la femme : « une grande femme vêtue de
blanc me regardait ».

Le comportement de la femme est aussi surprenant car elle ne


cherche pas à lui faire peur mais elle lui demande un service
étrange : lui peigner les cheveux car ils lui sont douloureux.

Enfin, on est plongé dans les émotions du personnage principal. Il


ressent de la terreur : « une telle secousse me courut dans les
membres que je faillis m’abattre à la renverse ! », « épouvantables
et stupides terreurs », « l’â me se fond », « on ne sent plus son
cœur », « tout l’intérieur de nous s’écroule », « j’avais peur »,
« voix paralysée ».

On comprend ses émotions par différents moyens : les phrases


exclamatives, l’usage de l’interjection « oh ! », et le vocabulaire qui
dit l’intensité de sa peur et de sa souffrance : « j’ai souffert »
(répété deux fois), « l’angoisse irrésistible des épouvantes
surnaturelles ».

13.12
Séance 4 Faire une lecture qui fait peur

cf. texte de l’apparition + critères de réussite

3.01
Séance 5 Le dénouement d’ « Une apparition »

L’image qui correspond le mieux à mon état d’esprit à la fin de


l’histoire est celle qui montre

Image 1 : souffrance, colère, cri, grande peur

Image 2 : paisible, flou, indéterminé, brouillard, vide, angoisse,


perdu, triste, perplexité, incompréhension

Image 3 : cri, étonnement, choc, horrifié, terreur, angoisse

Cette fin ne me satisfait pas car…

Faits Explication rationnelle Explication irrationnelle


étranges

La  1. choqué de voir le narrateur car  1. Il cache la présence du fantôme de la


réaction isolé femme.
du 2. c’est dangereux
jardinier  3. il n’entretient pas le château
4. Il est bègue.

La femme  1. C’est une hallucination.  1. C’est un fantôme.


dans la 2. C’est la femme du jardinier.
chambre   3. C’est la femme de l’ami qui est
séquestrée.

Les  1. Ils appartiennent à une autre  1. Ce sont les cheveux du spectre.
cheveux femme.
sur la 2. C’est le crin de son cheval.
veste 

La  1. Il s’est enfui car il a des choses à  1. Le fantôme de la femme l’a tué.
disparition se reprocher (séquestration) et il a 2. Vengeance du spectre qui séquestre
de l’ami  changé son identité. son mari à son tour.
2. Il s’est suicidé.

Peut-on dire que la réalité échappe au narrateur et au lecteur ?


 
Pourquoi un tel genre existe-t-il qui nous laisse dans le doute final ?

Peut-on dire que la réalité échappe au narrateur et au lecteur ?

Oui, on peut dire que la réalité échappe au narrateur et au lecteur


car ils restent dans le doute final. Le lecteur hésite entre une
explication rationnelle et une interprétation surnaturelle.
Finalement, on est dans la frustration de ne pas avoir une réponse
définitive.

Pourquoi un tel genre existe-t-il qui nous laisse dans le doute final ?

Dans un siècle (le XIXè) marqué par de grandes découvertes


scientifiques et le scientisme, les textes fantastiques interrogent
les limites de l’humain, de la nature ; évoquent le mystère, ce qui
est au-delà du monde connu.
Le genre fantastique joue avec nos émotions : la peur, nos angoisses.

6.01
Séance 6 « Le jeu du bouton » (1981) Richard Matheson

Mes réponses aux questions

Nouvelle fantastique :
- cadre réaliste : couple qui vit à New York au XXè siècle.
- doute final : la boîte n’est reliée à rien.
- surnaturel : mort déclenchée par un bouton relié à rien, Mr Steward,
ce à quoi devait servir la boîte au départ : gagner de l’argent
- étrange : la boîte, le vendeur (il connaît déjà Norma)
- hésitation entre explication rationnelle et interprétation surnaturelle :
mort par accident, par hasard ; elle l’a tué : c’est un crime prémédité
par Mr Steward.

Figure du diable // Mr Steward


 tentateur // Eve, tentée // Norma
 curiosité
 ironie, jeu sur les mots : « connaissiez-vous bien votre mari ? »

Aurais-tu pris la même décision que Norma ?


OUI NON

- pour l’argent en retour - « Un assassinat est un


- Si cela tombe sur une personne assassinat. »
mauvaise, cela servirait. - cruel de commanditer la mort de
- On n’est pas coupable si une quelqu’un
personne meurt. - La vie d’une personne est
- C’est un test, ce n’est pas réel.inestimable.
- Créer un deuil chez les proches
est trop triste.
- L’argent ne définit pas la
personne.
 dépend aussi de l’état mental dans lequel on pourrait se trouver.

Rédaction d’un dialogue intérieur (Norma)

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