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Méthode de La Contraction de Texte
Méthode de La Contraction de Texte
Il y a plusieurs étapes qu’il est conseillé de respecter (et qui ont toujours fonctionné pour moi, en tous cas)
1. Lire le texte une première fois en entier : but : comprendre l’idée générale de l’auteur et son
raisonnement => où a-t-il voulu en venir ? Comment l’a-t-il fait ?
2. Couper le texte en trois parties : en général, ce sont les trois idées principales de l’auteur
3. Reprendre chaque paragraphe un par un et en faire un court résumé sur une feuille de brouillon
(résumé court MAIS complet, c’est très important ! But : au moment de la rédaction, tu n’as pas le
texte/paragraphe entier à relire mais le résumé que tu en as déjà fait)
4. C’est le moment de la rédaction : le but est de réécrire de façon succincte chaque résumé que tu as
déjà fait (bien sûr, garde quand même un œil sur ton texte, pour t’assurer que tu ne dérives pas).
1. Astuces : lors de ton premier jet, tu n’accordes pas toute l’importance au nombre de mot. Il
ne faut pas perdre de vue l’objectif, bien sûr, mais il est important de s’assurer, en premier
lieu, que l’idée de l’auteur est bien respectée et qu’il n’y a pas de paraphrase ni
d’interprétation personnelle
2. Tu peux ensuite compter tes mots de cette manière : si sur un texte de deux pages, un
paragraphe fait une demi page, alors la partie qui y est consacrée dans ta copie doit garder
les proportions (c’est-à-dire, ici, ¼ du nombre de mots total !).
ATTENTION : il est inutile de frauder sur le nombre de mots : ils sont recomptés et cette fourberie peut
coûter très cher !
Attention à ton style ! C’est très important pour le correcteur, pour preuve, voici un extrait tiré du rapport de
jury 2015 : « La qualité de la langue est l’objet de toute l’attention des correcteurs, et les fautes
d’expression sont strictement pénalisées ». En plus, en utilisant un style plus développé que ce dont tu as
l’habitude, tu auras plus de facilité à respecter le nombre de mots : certaines expressions stylistiques te
permettent de dire en trois mots ce que tu aurais habituellement dit en dix mots !
Attention également à respecter l’ordre d’argumentation du texte : si l’auteur ne fait pas d’introduction,
inutile que tu en rédiges une. Pour montrer que tu as bien compris sa théorie, il faut que tu montres que tu
es capable de suivre et d’expliquer son raisonnement, et cela passe par respecter l’ordre des idées.
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Voici une première approche. Comme tu le sais, chaque méthode de travail est différente, et ce qui
fonctionne pour Léa ne peut pas fonctionner forcément pour tout le monde. Alors si tu veux compléter ses
conseils, tu peux lire ceux d’Arnaud, qui a lui aussi une méthode bien personnelle.
Après quoi, lisez le texte une première fois, lentement, en vous appliquant à bien comprendre la pensée de
l’auteur et à vous imprégner de son style, sans rien écrire sur le sujet.
Ensuite, faites entre deux ou trois relectures (plus rapides que la première lecture donc), pour découper le
texte en cinq parties : une courte introduction (à laquelle vous consacrerez environ entre 40 et 60 mots au
final), trois parties « argumentatives » (auxquelles vous consacrerez environ entre 100 et 150 mots
chacune selon le texte), et une conclusion (qui fera entre 20 et 40 mots environ).
Pour ce faire, résumez une première fois chacune des cinq parties que vous avez repérées, séparément :
l’introduction d’abord, puis les trois parties et la conclusion, mais sans tenir compte des autres parties
lorsque vous en résumez une. Cela implique notamment que lors de ce premier jet, vous ne tenez
absolument pas compte du nombre de mots à ne pas dépasser. Il s’agit de résumer chacune de ces cinq
parties de la façon la plus large possible, en incluant autant d’éléments du texte que possible. Bien sûr,
vous allez devoir constamment avoir un œil sur le texte pour l’élaboration de ce premier brouillon.
Après avoir écrit ce premier jet, faites le décompte du nombre de mots auquel vous arrivez, pour chaque
partie puis pour le total. Selon l’écart entre votre décompte et la limite imposée de 420 mots (il m’est
souvent arrivé d’avoir plus de 200 mots de trop à ce moment-là de l’épreuve !) vous allez alors commencer
à défricher votre production, en évacuant petit à petit les éléments qui s’avèrent ne pas être essentiels, et
en épurant votre style pour gagner le plus de mots possible sur chaque tournure de phrase. Il faut en effet
chercher à avoir le style le plus efficace possible ; dans l’esprit de l’épreuve, il s’agit d’en dire le maximum,
avec le minimum de mots. Là encore, il faut constamment jeter un œil au texte pour être de sûr de ne pas
dévier mais également de ne pas reprendre un mot du texte qu’il aurait fallu remplacer (il est en effet
parfois impossible de ne pas employer le même terme que l’auteur). Attention toutefois lors de ce
défrichage à bien respecter l’équilibre mentionné plus haut : il n’est pas pensable d’avoir une introduction
plus longue qu’une partie « argumentative », des parties de longueurs trop différentes ou une conclusion
trop longue.
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Une fois ce travail terminé, lorsque vous êtes passé sous la barre des 420 mots, que je vous recommande
d’ailleurs d’exploiter à fond, pour tâcher de restituer tous les aspects importants du texte, vous pouvez
commencer à rédiger au propre. Idéalement, vous devez garder une bonne vingtaine de minutes pour la
mise au propre, voire une demi-heure (bien sûr cela dépend de la vitesse à laquelle vous écrivez). De ce
côté-là, il peut être bon de sauter des lignes. Visuellement, cela rend plutôt bien.
Du reste, faites bien sûr attention à l’orthographe et la grammaire, les correcteurs repèrent les moindres
fautes et sont en droit de vous sanctionner.
Mentionnez le décompte des mots tous les 50 mots, et mentionnez votre décompte final en fin de copie,
comme indiqué par l’énoncé. Là encore, si par malheur vous avez mal compté au brouillon, soyez sincère,
et n’espérez aucune pitié de la part du correcteur ; les mots sont systématiquement recomptés et on est en
droit de vous enlever des points (en théorie on vous enlève un point tous les cinq mots de trop -sachant
qu’avec 421 mots, cela compte comme 5 mots de trop).
Il se peut bien sûr que le correcteur soit exceptionnellement indulgent, et que vous ne soyez pas
sanctionné pour un ou deux mots de plus (ou de moins), si vous « avouez » votre dépassement, mais ne
comptez pas trop dessus, et tâchez à tout prix d’être dans la bonne fourchette. Évidemment si vous trichez
sur le décompte des mots pour masquer un dépassement ou un manque de mots, le correcteur s’en rendra
compte, et vous serez alors absolument certain d’être sanctionné.
Notez tout de même bien que cette méthode n’a en aucun cas prétention à être LA méthode, et que sur
certain textes, un découpage en trois ou quatre paragraphes plutôt qu’en cinq peut éventuellement être
plus judicieux et vous permettre d’obtenir une meilleure note. Mais cette méthode s’avère être efficace sur
tout type de texte, et permet de gagner du temps en ne se posant pas trop de questions.
Comme le dit si bien Arnaud, aucune de ces deux méthodes n’est LA méthode à respecter. Ce sont deux
manières de travailler une épreuve. Tu peux prendre exemple et t’en inspirer. Cependant, la meilleure
solution pour TOI, est de trouver ton rythme de travail pour la contraction de texte. Tu peux développer des
astuces à ton tour et surtout … N’hésite pas à nous les partager !
Cette lecture peut être faite relativement rapidement, l’objectif est d’identifier le thème du texte, les grandes
idées, de se faire une première idée des difficultés qu’il va poser.
Étape 2 : Repérer les connecteurs logiques pour mettre en évidence les grandes parties du texte (en général
2 ou 3), leur donner un titre.
Cette seconde lecture doit être beaucoup plus attentive que la précédente. De là va dépendre l’organisation
de votre contraction de texte et votre capacité à en retranscrire la logique. Pour réussir cette étape, je vous
conseille d’entourer les connecteurs logiques pour faciliter le découpage du texte.
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Étape 3 : Identifier pour chaque grande partie les points essentiels, noter les éléments principaux.
En relisant le texte, identifiez les éléments principaux de chacune d’entre elles en les résumant déjà sur
votre brouillon à l’aide de phrases et de mots clés.
Étape 4 : Rédigez un premier jet du résumé en respectant les règles d’un résumé
À partir de cette étape, je vous conseille fortement de ne plus revenir au texte et de partir uniquement des
notes que vous avez prises sur le contenu du texte. Cela vous évitera de plagier une partie du texte et vous
forcera à utiliser vos propres mots. Par contre, ne vous inquiétez pas outre mesure du nombre de mots
utilisés, vous ajusterez dans l’étape suivante.
Vous disposez désormais d’un premier résumé. Dans 90% des cas, ce résumé sera trop long, il vous
faudra donc le réduire. Cette réduction peut s’opérer par deux moyens :
o retravailler la formulation si la réduction à effectuer n’est pas trop importante ;
o réfléchir à nouveau sur les éléments clés du texte pour voir lesquels vous pouvez supprimer : d’une
manière générale, mieux vaut s’attarder sur les parties difficiles
qui feront la différence que sur les parties simples.
Recomptez précisément le nombre de mots, indiquez une double barre tous les 50 mots et le décompte
final.
o Hier, il a été à la plage. >> 7 mots (la virgule et le point ne comptent pas)
Les mots composés comptent pour 2 mots à partir du moment où chacun des mots pris séparément a un
sens :
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o Aujourd’hui >> 1 mot
o C’est-à-dire >> 4 mots
o Une pomme a été mangée par le ver = le ver a mangé une pomme
o La conférence avait été animée par un enseignant = un enseignant avait animé la conférence.
o Cette personne est agoraphobe, c’est-à-dire qu’elle n’aime pas la foule = Cette personne est agoraphobe : elle n’aime
pas la foule.
o Il cultive des salades, des carottes, des haricots verts et des aubergines = il cultive des légumes.
o Les journaux, la télévision, la radio et Internet ont longuement commenté les résultats des élections américaines.
>> Les médias ont longuement commenté les résultats des élections américaines.
o Ceux qui aiment le cinéma attendent la sortie du dernier Lars Von Trier. >> Les cinéphiles attentent la sortie du
dernier Lars Von Trier.
o Il lui a expliqué l’exercice avec patience. >> Il lui a expliqué l’exercice patiemment.
o Il va à la boulangerie tous les jours. >> Il va à la boulangerie quotidiennement.
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Privilégier les tournures positives :
Analyser un texte
L'analyse d'un texte est la décomposition d'une œuvre ou d'un texte en ses éléments constitutifs.
Cette analyse est effectuée dans le but de comprendre l'ensemble de la démarche intellectuelle
de l'auteur. Pour ce faire, il faut déterminer les liens qui existent entre ces éléments dans le but
d'en dégager un plan d'ensemble. Vous devez d'abord mettre en contexte l'auteur et son texte
avant d'amorcer votre lecture. Pour en faire l'analyse, il faut préalablement avoir lu le texte
plusieurs fois en l'annotant (voir la section Lire un texte : Stratégies de lecture).
2 L’intention de l’auteur
Quel était le but de l’auteur en écrivant ce texte ? Dans quel contexte culturel, social ou politique s’inscrit-il?
Est-il lié à un courant littéraire?
3 Le type de texte
S’agit-il d’un article de périodique, d’un commentaire, d’une thèse ou autre?
Pour vous aider à dégager une vue d’ensemble de la structure du texte, il est recommandé, à cette étape, de
présenter une synthèse du plan de rédaction de l’auteur.
7 La conclusion de l’auteur
Quels constats l’auteur dégage-t-il dans ce texte?
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Lire un texte : stratégies de lecture
Que fait-on pour bien comprendre ce qu’on lit?
Avant de commencer à lire un texte, il faut d’abord bien déterminer son intention de lecture.
Si on lit dans un but précis, autre que le simple divertissement, il faut devenir un « lecteur actif ».
Pour ce faire, on s’applique à annoter le texte avec des crayons, des surligneurs et des papillons
adhésifs (post-it) dans un environnement calme favorisant la concentration. Voici quelques
stratégies incontournables pour procéder à un travail d’annotation efficace et ainsi mieux
comprendre les textes complexes. En plus des descriptions des stratégies présentées ci-dessous,
vous trouverez des exemples concrets de leur utilisation en cliquant sur le lien suivant.
1. PRÉDIRE LE CONTENU
Avant la lecture : cerner la structure du texte
Pour bien comprendre le texte, il faut d’abord s’attarder à la façon dont il est structuré. On observe attentivement
les éléments du paratexte afin d’en dégager la structure (titre, sous-titres, illustrations, légendes, encadrés, mots
en caractères gras, etc.).
En analysant les éléments du paratexte et en se référant à ses connaissances antérieures sur le sujet du texte, on
peut alors émettre des hypothèses à propos de son contenu, anticiper le déroulement de l'action ou encore prédire
la façon dont se déploie la pensée de l'auteur.
Prédire le contenu du texte motive à poursuivre la lecture; on est à même de vérifier si ses hypothèses de départ se
confirment ou non.
En cours de lecture, on note les questions qui nous viennent en tête et les éléments de réponse trouvés dans les
marges du document, puis on souligne les passages qui suscitent une interrogation.
Remarquez qu’il est possible de créer son propre code d’annotation : abréviations, symboles, couleurs, surlignage,
etc.
1.L’intention de l’auteur
Quel est le propos, l’idée directrice du texte? De quoi le texte traite-t-il? Quelle idée sert de fil conducteur? Quelle
position l’auteur soutient-il?
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3.Les idées principales, les idées secondaires ou les arguments
Quelles sont les idées principales et secondaires présentées par l’auteur?
3. CLARIFIER LE SENS
Il est normal de ne pas tout comprendre à la première lecture d’un texte. Pour surmonter l’impression
d’incompréhension, tous les lecteurs doivent veiller à en clarifier le propos. Il est donc recommandé de s’arrêter,
de relire et de chercher à saisir le sens des mots ou des passages que l’on ne comprend pas, et ce, par divers
moyens, telles la déduction, la discussion avec les pairs, la recherche dans le dictionnaire, etc.
1. Cibler les mots ou les passages que l’on n’a pas compris.
2. Discuter avec d’autres personnes à propos de leur compréhension de certains mots ou passages du texte.
Le fait de tisser des liens amène à une compréhension plus approfondie du texte et facilite la mémorisation des
nouvelles connaissances ou stratégies qui pourront être utiles plus tard.
Pour y arriver, il s’agit de repérer les nouvelles informations, de les comparer, puis de les rattacher à ses
connaissances et stratégies antérieures afin de les intégrer à sa mémoire à long terme.
5. RÉSUMER
Le résumé doit rendre compte à la fois des idées de l’auteur et de leur organisation. Il vise à reformuler, de
manière claire et concise, les idées du texte, dans le constant souci de traduire avec justesse et objectivité son
propos.
Pour qu’un résumé soit complet, il doit répondre aux questions suivantes : Qui? Quoi? Où? Quand? Comment?
Pourquoi?
Il peut s’avérer fort utile de résumer chacune des parties d’un texte (paragraphe, chapitre, section, etc.) afin de
les synthétiser, de s’en servir pour étudier ou encore pour rédiger un travail.
Résumer un texte aide également à vérifier sa compréhension et à mémoriser ce qui a été lu.