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PRESENTATION
L’Acolytat étant un grand service au sein de l’église catholique, il serait important de connaitre son
utilité, son organisation et son fonctionnement.
Etant donné que ce service exige plusieurs principes, nous avons trouvé bon d’élaborer un recueil afin
d’aider tous les acolytes en général et ceux de notre paroisse en particulier à mieux intérioriser les
valeurs qu’imposent ce groupe ; les orienter et les accompagner durant leur passage dans ce groupe,
sont les mérites de ce recueil. Le présent document ne poursuit qu’un seul objectif ; celui d’aider
l’acolyte à devenir un bon serviteur non seulement du Seigneur mais aussi de toute la paroisse.
Ce document constitue un guide nécessaire pour tous ceux qui décident de s’engager dans le précieux
service de l’église : l’Acolytat.
Le service acolytat est une académie de sainteté qui exerce une grande attirance sur les jeunes à l’âge
de la générosité et de la puberté ; dans ce précieux service on n’y apprend pas seulement comment
servir à l’autel mais aussi comment devenir un véritable disciple du Christ. Ainsi l’Acolyte doit être
régulier, fidèle et avoir le coeur pur pour monter à l’autel du Seigneur (Psaumes 15).
Pour réaliser ce manuel, nous avons recouru à nombreux de nos aînés tels que Ya jerry shamololo,eric
kikweta et tant d’autres ; ainsi qu’à un certain nombre d’ouvrages :
La Bible, le Missel des fêtes et des dimanches, Missel quotidien, Acolytes en Afrique, Aide mémoire
de l’Acolytat ainsi qu’un Recueil de formation de l’Acolytat de la paroisse Saint Alphonse.
Ce recueil est l’oeuvre des responsables de la sous-commission Acolytat de la paroisse Saint Noé
Mawaggali ; il s’agit de : herman kabasu, john malumba, jessy matondo, josue kubuku, jordy batshina
, Dieu merci kitoko et Delagrace kaluvanda.
Nous tenons à remercier toute personne qui a pu participer tantôt d’une manière tantôt d’une autre à la
rédaction de ce présent Manuel.
Que ce travail de formation puisse être le guide idéal pour tous les Acolytes et surtout les assister dans
l’accomplissement de leur service… 2
Ière leçon
A. 1.1. Nom de l’Acolytat
Il convient de dire que l’Acolytat est un groupe des jeunes choisis pour aider les prêtres et les
fidèles dans la prière et dans l’Apostolat de l’Eglise. Ces membres sont appelés Acolytes ; ce mot
trouve son explication complète dans l’historique de l’Acolytat ou mieux dans les origines de
l’Acolytat (lire la vie de Tarcisius, Dominique Savio et Cajetano)
B. 1.2. Vocation à l’Acolytat
Q/Qui t’a appelé à devenir Acolyte ?
R/C’est Jésus-Christ lui-même. Il t’a choisi pour le servir et que tu aides les autres à suivre le
chemin du salut.
C. 1.3. Nom de l’Acolyte
Le mot Acolytat tire son origine d’une racine grecque AKOULOUTHOS qui signifie celui qui
suit, celui qui sert, celui qui accompagne.
Dans les temps anciens on l’appelait Ministrantem comme pour dire Ministre car il travaille au
Ministère du Seigneur. Aujourd’hui, ce mot va évoluer ; c’est ainsi que dans d’autres pays voire
d’autres paroisses de notre pays l’on parle de :
-servants
-petits-servants
Enfants de choeur
-Ministres du Seigneur
De toutes ces appellations, il serait mieux et fort souhaitable de retenir l’appellation « Acolyte » car
cette dernière a un sens général et plus large ; il contient toutes les autres. Pour mieux connaître
l’Acolyte, il nous faut lire l’histoire de Tarcise, le saint patron des Acolytes.
D. 1.4. Fonctions de l’Acolyte
L’Acolyte s’occupe du service de l’autel ; il doit aider les prêtres à l’autel et par son attitude, il
doit aider les fidèles à bien prier. L’Acolyte doit toujours être prêt et disposé à mettre de l’ordre
dans la maison de Dieu. 3
E. 1.5. Les membres de l’Acolytat
Ce sont les Acolytes. Nous avons reparti les différentes fonctions liturgiques à 7 membres qui
portent chacun un nom.
-le cérémoniaire : celui qui dirige toute l’équipe et toutes les cérémonies de la messe. Il est le
centre ou le moteur de toute l’équipe
-le thuriféraire : est celui qui porte l’encensoir
-le cruciféraire : est celui qui porte le crucifix (la croix)
-les céroféraires : sont les deux qui tiennent les chandeliers munis des bougies
-les assistants : sont ceux qui chargés des autres petits services ; on distingue :
1. un naviculaire : qui porte la navette
2. un porte-bénitier : celui qui est chargé de porter le bénitier et le lavabo
NB : lors des messes dites par des évêques, deux acolytes sont ajoutés aux sept autres ; il s’agit du
porte-crosse et du porte-Mitre.
F. 1.6. Les patrons des Acolytes
-Tarcisius ceux-ci apportaient la Communion aux malades ; les uns
-Dominique Savio pendant les guerres civiles en Espagne et l’autre pendant que
-Cajetano les chrétiens étaient persécutés à Rome.
Parme les trois, il nous est imposé de dire un mot sur saint Tarcisius car c’est lui le véritable
patron et c’est de lui que naîtra l’Acolytat.
Ainsi les origines de l’Acolytat nous viennent de Rome et cela par la vie de Tarcisius.
G. 1.7. Quid Tarcisius ?
L’on dispose peu d’éléments sur sa vie. Son existence ne nous est connue que par une inscription
figurant sur le tombeau du pâpe Damase I er dans le catacombe de saint-Calixte. Saint Damase élu
pape en 336 qui organisa le culte des martyrs.
Lors de l’audience générale du 04 août 2010, s’adressant à plus de cinquante milles servants
d’autel en pèlerinage à Rome, le pape Benoît XVI a brossé le lumineux portrait d’un jeune martyr,
Saint Tarcisius, qui donna sa vie pour l’eucharistie après avoir reçu le ministère de l’Acolytat. Il
fut tué le 15 août 257.
Nous sommes dans les premiers siècles de l’histoire de l’Eglise, plus précisément au 3 ème siècle ;
on raconte qu’il était un jeune homme qui fréquentait les catacombes de Saint Calixte 4
à Rome et qu’il était très fidèle à ses engagements chrétiens ; il aimait beaucoup l’eucharistie et
était acolyte, c’est à dire un servant d’autel.
En ces années-là, l’Empereur Valérien persécutant les chrétiens, qui étaient contraints de se réunir
dans les catacombes pour écouter la parole de Dieu, prier et célébrer la messe. Même la tradition
d’apporter l’eucharistie aux prisonniers et aux malades devint de plus en plus dangereuse.
Tarcisius avait une force et l’audace dont il fait preuve :
« Un jour, alors que le prêtre demanda comme d’habitude, qui était disposé à apporter
l’eucharistie aux autres frères et soeurs qui l’attendaient, le jeune Tarcisius se leva et dit : veux-tu
que je m’en charge ?ce garçon sembla aussi trop jeune pour un service aussi exigeant s’exclama le
prêtre. Ma jeunesse dit Tarcisius, sera le meilleur abri pour l’eucharistie.
Le prêtre convaincu lui confia le précieux pain en lui disant « Taricisius rappelle-toi qu’un trésor
céleste est remis entre tes faibles mains. Evite les chemins fréquentés et n’oublie pas que les
choses saintes ne doivent pas être jetées aux chiens ni les perles aux cochons ». Protégeras-tu avec
fidélité et assurance les saints mystères ? je mourrai avec fermeté plutôt que les céder.
En route, il rencontrera des jeunes qui se rapprochèrent de lui, lui demandèrent de se joindre à
Eux ; A sa réponse négative, et après plusieurs insistances, ils se mirent à le soupçonner car eux,
étaient païens. Puis ils se rendirent compte qu’il serrait quelque chose sur sa poitrine qu’il
semblait défendre. Ils tentèrent de la lui arracher mais en vain ; la lutte se fit de plus en plus
acharnée, surtout lorsqu’ils apprirent……….
IIème leçon
LES MOBILIERS DE L’EGLISE 5
Les mobiliers de L’Eglise sont l’ensemble des biens, meubles utilisés par l’Eglise pour ses
différentes cérémonies à l’instar de la messe.
Les mobiliers les plus importants de l’Eglise sont situés dans le choeur. Ainsi l’on peut citer :
1. l’Autel : du latin ALTARIA qui veut dire table pour le sacrifice. L’Autel est donc la table où
l’on célèbre la messe. Il nous rappelle le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.
2. les Chandeliers : sont les supports qui servent à maintenir les bougies. Les bougies sont là,
allumées pour nous rappeler que le Christ est la lumière du monde (jean 8, 12)
3. la Croix : c’est l’instrument de notre salut ; elle est utilisée pour la commémoration de la mort
de notre seigneur Jésus-Christ. Elle manifeste son amour envers nous.
4. le Crucifix : petite croix en bois ou en métal sur laquelle le Christ est représenté crucifié.
5. la Croisette : petite croix
6. l’Ambon ou Lutrin : petite tribune servant à la proclamation de la parole de Dieu. On le couvre
d’un linge selon le temps liturgique.
NB : avant le lutrin était utilisé pour l’Animation des chants
7. la Crédence : de l’italien CREDENZA qui veut dire ‘‘confiance’’ c’est une petite table placée
sur le côté ou en arrière du choeur ; elle est desserte ; on y place les objets nécessaires pour la
messe.
8. le Tabernacle : c’est un petit coffret scellé dans le mur ou sur un autel dans lequel on conserve
les hosties consacrées. Il est recouvert d’un voile appelé ‘‘CONOPE’’. Et d’une Veilleuse pour
signaler la présence du Christ. Elle est encore appelée ‘‘lampe sanctuaire’’
9. l’Egile : c’est un lutrin pour le président de l’Assemblée ; ça se trouve à la présidence.
10. Présidence : lieu où se mettent les prêtres. Ils président l’eucharistie ; la célébration commence
et se termine à la présidence.
11. Cathèdre : c’est la présidence d’un évêque (dans la cathédrale).
12. Pupitre : ou porte-missel ; meuble en bois destiné à recevoir le missel à l’Autel.
13. les sièges : lieu où se mettent les acolytes et les lecteurs
14. Faldestoire : c’est le fauteuil sur lequel l’évêque préside l’eucharistie
15. Prie-Dieu : mobilier en bois sur lequel on s’agenouille pour prier
16. Trône : c’est le siège qu’occupe le prêtre présidant la célébration eucharistique
C’est aussi là que se met un évêque lors des cérémonies religieuses sans qu’il préside
l’eucharistie.
15. Fonds baptismaux : grand bassin contenant l’eau destinée au baptême.
16. Baldaquin : étoffe, papier teint qui couvre les murs ; c’est un bois revêtu de la tenture.
17. Tenture : pièce de tissu, de cuivre, de papier servant d’éléments de décoration murale. 6
IIIème leçon :
LES ORNEMENTS LITURGIQUES
1. Amict : linge sacré qui sert à recouvrir le coup et les épaules.
2. Aube ou vêtement blanc : vêtement de lin blanc qui va du col aux pieds. Elle symbolise la
pureté de coeur avec laquelle il faudrait servir Dieu ; elle symbolise la vie nouvelle. Actuellement,
il y en a de plusieurs couleurs : noire, rouge, verte, blanche, etc…
3. Cordon : ceinture qui permet de retenir l’Aube flottante, elle symbolise la chasteté et la
mortification, l’humiliation ou encore la souffrance que l’on accepte.
4. Etole : bande d’étoffe que l’évêque, le prêtre et le diacre portent au coup dans l’exercice des
fonctions liturgiques. Elle constitue un signe distinctif, propre de celui qui a reçu le sacrement de
l’ordre. Elle symbolise le pouvoir et indique la fonction du prêtre et du diacre.
NB : -le prêtre la porte au coup, au-dessus de l’aube ou de la chasuble.
- le diacre, lui, la met obliquement sur l’épaule gauche : elle est appelé MARECHAL.
5. CHASUBLE : elle est un vêtement sacerdotal en forme d’un manteau à deux pans, que le prêtre
revêt pour célébrer la messe. Elle symbolise le caractère du sacrement du prêtre.
6. SURPLIS ou COTTA : vêtement liturgique de couleur blanche qui se porte au-dessus de la
soutane ; dans ce cas, il remplace l’aube quand le prêtre ne célèbre pas ; il est porté par le
cérémoniaire.
7. DALMATIQUE : vêtement liturgique porté par le diacre, fondu des bras, ornée de deux bandes
verticales.
8. VOILE HUMERALE : c’est un tissu placé sur les épaules et qui revêt les mains ; permet de
toucher l’ostensoir au moment de la bénédiction du saint sacrement. Actuellement, il est utilisé
pour tenir la Crosse et la mitre lors d’une messe dite par un évêque.
9. TUNIQUE : vêtement liturgique que portent les acolytes, les lecteurs et les Nkumu pendant la
messe. Aujourd’hui, on utilise plus cette expression, mais on parle d’Aube.
10. SOUTANE : longue robe, pièce principale du costume ecclésiastique traditionnel. La soutane
diffère de l’aube en ce sens qu’elle est portée à tout moment et en tout lieu par les prêtres alors
que l’aube est uniquement mise que pour servir la messe.
11. CHAPE : la chape est un long et vaste manteau en forme de cape utilisée dans des offices
solennels en dehors de la messe. On l’utilise aussi à la procession du saint sacrement (jeudi saint)
et parfois le dimanche des rameaux. 7
12. MANIPULE : petite bande d’étoffe qui pend au bras gauche du prêtre. Il est symbole du
travail et du mérite. 8
IVème leçon :
LES OBJETS LITURGIQUES
1. Calice : vase sacré dans lequel on verse de l’eau et le vin pendant le sacrifice de la messe. Il
peut être en bois ou en métal et il est revêtu d’or à l’intérieur. (1 cor. 11,25 et Luc 22, 20)
2. Ciboire : vase sacré en or ou en argent (parfois en bois) destinés à contenir les hosties
consacrées. Il est souvent couvert d’un couvercle avec une petite croix au-dessus.
3. la Custode : petite boîte destinée à contenir les hosties consacrées pour les porter aux malades,
aux prisonniers. Elle peut être en bois ou en métal. On l’appelle aussi Custode-pixide.
4. la Patène : latin patena = ‘‘plat’’
Vase sacré circulaire et concave-creux qui sert à couvrir le Calice et à recevoir la grande hostie.
5. la Bougie : signe de la présence du Seigneur ; Jésus-Christ est la lumière du monde (Luc 2, 32
et jean 8,12).lorsque la bougie se consume, cela signifie que la victime est destinée à se
consommer.
6. Cierge : grande chandelle de cire à l’usage des églises : c’est aussi un ensemble constitué des
bougies que l’on pose sur l’autel ou qu’on utilise en procession.
7. Cierge Pascal : c’est un grand cierge bénit qu’on allume pendant tout le temps
pascal. Il symbolise le Christ ressuscité. On y met les quatre (4) chiffres de
l’année ainsi que les cinq (5) graines qui rappellent les cinq plaies du Christ.
NB : Chandeliers : c’est le support destiné à recevoir les Chandelles, cierges ou
bougies.
8. Navette : petit récipient dans lequel on met l’encens
9. Encensoir : cassolette suspendue à des chaines dans laquelle on brûle
l’encens.
*Cassolette : réchaud à couvercle dans lequel on fait brûler les parfums
10. Encens : substance résineuse aromatique, qui brûle en répandant une odeur
pénétrante. Il est le signe de la divinité du Christ, honneur du Roi Messie.
11. Burettes : petites vases destinées à contenir de l’eau et le vin que l’on
présente pour l’offertoire. On les place sur un petit plateau en bois ou en verre. 9
12. Aiguière : grande burette que l’on utilise lors d’une messe pontificale.
13. Bénitier : récipient contenant de l’eau bénite.
14. Eau Bénite : souvenir de la plongée au mystère pascal, mourir et ressuscité
avec le Christ ; il nous rappelle notre baptême.
15. Goupillon ou Aspersoir : petite manche en bois ou en métal qui sert à
l’aspersion.
16. Ostensoir : pièce d’orfèvrerie destinée à exposer l’hostie consacrée à l’Autel.
Il est symbole d’un motif de rayonnement du soleil ; le Christ est le vrai soleil de
justice ; on y met la grande hostie pour l’adoration ou la bénédiction.
17. Clochette : petite cloche ; instrument agité pour attirer l’attention des
fidèles ; pendant la consécration, on l’agite pour signaler un moment précis où le
pain et le vin deviennent corps et sang du Christ ; elle est symbole de joie, de
réjouissance.
18. les Objets liturgiques de l’Evêque
a. Anneau : signe d’union avec son diocèse et avec le pape, évêque de Rome.
b. Calotte : petit bonnet rond qui couvre le sommet de la tête ; l’évêque ne
l’enlève que devant le saint sacrement lors de la consécration.
c. la Mître : la mître est la haute coiffure triangulaire de cérémonie portée par
l’évêque. Elle est le signe de la grande dignité ; elle représente la science, le
savoir, la sagesse de l’Ancien. Puis elle est le symbole du nouveau testament
dont l’évêque demeure le garant et l’instructeur pour les fidèles de son diocèse.
d. Pallium : écharpe de laine blanche, signe de communisme avec le pape. Elle
est mise par les évêques métropolitains.
e. Crosse : encore appelée bâton pastorale ; c’est le symbole du pasteur chargé
de conduire ses brebis.
f. Croix-pectorale : croix que l’évêque porte sur la poitrine ; elle représente la
croix du Christ ainsi que le chemin que doivent suivre ses fidèles diocésains.
NB - Coupelle : petite coupe servant à la distribution des hosties aux fidèles
pendant la messe. 10
. Lavabo : prière que le prêtre récite lavant ses doigts pendant la messe. 11
Vème leçon :
LES LINGES LITURGIQUES
1. le Corporal : linge qui repose sur le pâle et sur lequel on offre le sacrifice de
la messe.
2. le Pâle : carton carré qui couvre le calice durant la messe pour le protéger de
la poussière et les mouches. Il sert à couvrir la patène qui contient la grande
hostie.
3. Purificatoire : sert à purifier le calice, les lèvres et les doigts du célébrant.
4. Manuterge : petit linge utilisé pour essuyer les mains du prêtre lors du lavabo
5. Conope : voile qui couvre le tabernacle
6. Pavillon : encore appelé voile du Ciboire. C’est le voile qui couvre le ciboire
7. Nappe : linge blanc qui couvre l’Autel ; il symbolise la table du ressuscité.
Ainsi, on célèbre la messe toujours sur une nappe blanche et cela durant toute
l’année liturgique.
8. Couvre Nappe ou Couvre Autel : linge qui sert à couvrir l’Autel pendant la
messe. On le met en tenant compte du temps liturgique. Il est de plusieurs
couleurs : Rouge, Verte, Blanche, Violette …
9. Gremail : pièce d’étoffe que l’on met sur les genoux de l’évêque pour
accomplir l’onction à la confirmation ou à l’ordination. 12
VIème leçon :
LA LITURGIE
La liturgie vient du grec ‘‘LEI TURGIA’’ qui signifie LEI : peuple et TURGIA : Service. La
liturgie serait donc comprise comme le service de Dieu qu’exerce le peuple ; il s’agit d’un culte
public et officiel institué par une Eglise. La liturgie est donc l’ordre des cérémonies et des prières
déterminées par l’autorité spirituelle ; c’est l’action sacrée par excellence… Ainsi prêtre cessait de
crier ‘‘la liturgie est la beauté et la piété’’
H. *le Cycle liturgique
Chaque dimanche, l’Eglise notre mère fait mémoire de la résurrection de notre Seigneur. Ainsi,
elle a créé le Cycle liturgique, dans lequel on énumère les grands événements de l’Eglise dans le
calendrier civil. L’année liturgique est l’espace d’un an des mystères du Christ et des fêtes des
saints. Elle vise à insérer tous les événements réalisés par le Christ dans le temps de l’Eglise.
L’année liturgique comprend deux cycles :
I. -le Cycle Temporal
Il célèbre le mystère de Jésus-Christ ; il est divisé en deux parties
a. Le Cycle de Noël ou le Cycle de l’incarnation
L’on célèbre le temps de l’Avent qui se compose de 4 semaines, qui nous font aspirer avec les
patriarches et les prophètes l’avènement du Sauveur et son Epiphanie ou manifestation au monde
(début décembre à mi-janvier)
b. Le Cycle de pâques ou Cycle de la Rédemption
Il se trouve au coeur de l’année liturgique.
A vrai dire, le Cycle de noël vient préparer celui de pâques. Ici, nous célébrons la mort et la
résurrection de notre Seigneur. (de mars à juin)
II. -le Cycle Sanctoral
Il célèbre les fêtes des saints (apôtres, martyrs, etc.), la formation et l’évolution des premières
Communautés chrétiennes. Il va de la pentecôte à la fête du Christ-Roi de l’univers (de juin à
novembre). 13
I. *CALENDRIER LITURGIQUE
L’Année liturgique commence avec le Temps de l’Avent et se termine à la fête de Christ-Roi de
l’univers. Nous en distinguons 3 types :
-l’année liturgique A
-l’Année liturgique B
-l’Année liturgique C
SCHEMA SYNTHETIQUE
Année liturgique
*Avent (4 semaines)
*Noël
-25 décembre
-Sainte Famille
-Marie Mère de Dieu
-Epiphanie
-Baptême du Seigneur
*Dimanches Ordinaires
*Carême (40 jours)
-5 dimanches
-Dimanche des Rameaux et de la Passion
*PAQUES
-Triduum pascal
1. Jeudi Saint
2. Vendredi Saint
3. Samedi Saint
- Saint jour de pâques
* Temps Pascal (50 jours)
-6 dimanches
-7ème dimanche : Ascension
*PENTECOTE
Après la pentecôte :
-Très Sainte Trinité
-Corps et Sang du Christ
-Sacré Coeur 14
*Dimanches Ordinaires
- 34ème dimanche : Christ-Roi de l’univers
NB :
-01 Novembre : fête de tous les Saints
-15 Août : fête de l’Assomption de la Sainte Vierge Marie
-26 Août : fête de Saint Tarcisius (Patron des Acolytes) 15
VIIème leçon :
LES COULEURS LITURGIQUES
Les vêtements liturgiques que portent les acteurs liturgiques ont des couleurs
différentes selon le calendrier liturgique ; ces couleurs sont distinctes et ont
chacune une importante signification pour l’Eglise.
Avant ces couleurs étaient au nombre de 8 à savoir : le blanc (joie et pureté), le rouge (symbole du
sang), violet (symbole de pénitence), vert (symbole de l‘espérance), noir (symbole du deuil),
jaune (symbole du Christ ressuscité), orange (symbolise la joie du Christ ressuscité), bleu
(symbole du Ciel ou symbolise l’ascension).
Aujourd’hui ces couleurs ont été ramenées à 4 ; ainsi l’on distingue 4 couleurs liturgiques :
1. Le blanc : symbolise la joie, la pureté et la lumière ; elle est utilisée au temps de fêtes. Ex :
jeudi saint, noël, pâques, samedi-saint, fêtes de la sainte vierge Marie, fêtes des saints non-
martyrs.

2. Le Rouge : symbole du sang versé et le feu de l’esprit saint. Elle est utilisée lors des fêtes des
martyrs ou de la croix, à la pentecôte, dimanche des rameaux et le vendredi saint
3. Le Vert : symbolise l’espérance du chrétien au Christ. Elle est utilisée pendant le temps
ordinaire

4. Le Violet : symbole de pénitence et de conversion. Elle est utilisée au temps de l’Avent, de


carême, confession ainsi qu’aux messes des morts et des funérailles.
16
VIIIème leçon :
LES PRINCIPAUX LIVRES LITURGIQUES
Il existe plusieurs livres liturgiques ; ici nous allons épingler les plus importants et les plus utilisés
:
1. Le lectionnaire :

Il convient de souligner que toutes les lectures se trouvent dans la Bible. Pour plus de pratique, on
met plusieurs lectures dans le lectionnaire qui sera utilisé durant tout le cycle liturgique ; ces
lectures vont du premier dimanche de l’Avent jusqu’à la fête du Christ-Roi de l’univers.
2. Le missel :

Livre utilisé par le prêtre pour célébrer la messe ; il contient les prières de la messe et peut être en
latin, en français voire en langue locale.
Le missel se compose comme suit :
a. Le Temporal :

Il s’agit des prières propres à la messe dominicale. Ex : prière d’offrande, prière après la
communion.
b. L’Ordinaire : il s’agit des textes utilisés habituellement lors de la célébration eucharistique ; il
va de l’entrée à la bénédiction finale.
c. Le Sanctoral : prières utilisées ou propres pour la messe des saints
d. Le Commun des saints : différentes prières qui sont dites lors des célébrations en l’honneur de
la Vierge Marie, des apôtres, des papes, des évêques, des martyrs, etc.

NB : ces messes sont appelées ‘‘Messes votives’’ (=qui commémore l’accomplissement d’un
voeu)
Fête votive : fête du saint auquel est vouée une paroisse
3. Le Rituel :

Livre liturgique contenant les différentes cérémonies à observer dans l’administration des
sacrements et la célébration du service divin.
4. L’Ordo :

Sorte de calendrier dans lequel l’on a énuméré toutes les offices de l’église pour toute l’année
ainsi que la manière de les célébrer.
5. L’Evangéliaire :
17
Livre contenant tous les passages des évangiles lus à la messe.
Les textes des évangiles ont été repartis ; on distingue trois années:
-Année A : évangile selon saint Matthieu
-Année B : évangile selon saint Marc
-Année C : évangile selon saint Luc
6. Livre des heures ou BREVIAIRES :

Livre d’office divin, renfermant les formules de prières. Ces prières sont récitées partout dans le
monde par des prêtres, religieux et par tous ceux qui sont consacrés au Seigneur. 18
IXème leçon :
LA MESSE
J. A. Origine
Il convient de souligner que la messe a été constituée le jeudi saint à la cène du Seigneur. Elle est
le véritable sacrifice du Christ sur le calvaire à travers les paroles de Jésus, prononcées le jeudi
saint lors du dernier repas avec ses apôtres : « faites ceci en mémoire de moi » Luc 22, 19-20
La messe est la cérémonie principale de l’église catholique ; c’est une célébration rituelle du culte
catholique commémorant le sacrifice de Jésus-Christ.
La messe comprend deux grandes parties :
- La célébration de la parole

- La célébration de l’eucharistie
K. B. DEROULEMENT
1. La célébration de la parole
On a :
*l’ouverture de la cérémonie
-Entrée
-Introduction de la messe
-Préparation pénitentielle
-Gloria
-Prière d’ouverture
*la liturgie de la parole
-Ière lecture
- IIème lecture
-Acclamation de l’Evangile
-Proclamation de l’Evangile
-Homélie
-Crédo
-Prière universelle
2. La célébration de l’eucharistie
-Offrande 19
-Prière eucharistique
.Préface
.Consécration ou Anamnèse (retour à la mémoire d’une chose passée, se souvenir)
.Grande doxologie (formule de louange à la gloire du Christ)
.Notre père
.Communion
.Prière d’action de grâce
*Rite de conclusion
-Les Annonces et nouvelles (communiqués)
-Bénédiction finale
L. C. RITE
Le rite est un ensemble des cérémonies en usage dans une communauté religieuse ; c’est une
cérémonie réglée ou geste particulier prescrit par la liturgie d’une Religion.
En RDC, la messe s’effectue selon deux rites :
-le rite Romain
-le rite Zaïrois (congolais)
NB : le rite congolais avait été introduit dans notre pays par le Cardinal Joseph MALULA ; il est
appelé traditionnel du fait qu’il se pratique à la tradition africaine en général et congolaise en
particulier.
M. D. Différentes parties de la messe dans le rite Congolais et dans le
rite Romain
III. 1. Rite ROMAIN
-Entrée
-Vénération de l’Autel
-Introduction de la messe
-Kyrié
-Asperge
-Gloria
-Ière oraison
-Ière lecture
-IIème lecture
-Acclamation de l’Evangile 20
-Alléluia
-Proclamation de l’Evangile
-Homélie
-Crédo
-Prière universelle
-Offrande
-Offertoire (parties de la messe, rites et prières qui accompagnent la bénédiction du pain et du vin)
-2ème oraison (prière sur les offrandes)
-Préface (rend grâce à Dieu)
-Sanctus
-Consécration
-Notre père
-Paix du Christ
-Agneau de Dieu (Agnus Dei)
-Communion
-Action de grâce
-3ème oraison
-Bénédiction finale
-Sortie
IV. 2. Rite Zaïrois
-Entrée
-Vénération de l’Autel
-Introduction de la messe
-Invocation des saints
-Gloria
-Ière oraison
-Ière lecture
-IIème lecture
-Acclamation de l’Evangile
-Alléluia
-Proclamation de l’Evangile
-Homélie 21
-Crédo
-Kyrié
-Asperge
-Paix du Christ
-Prière universelle
-Offrande
-Offertoire
-2ème oraison
-Préface
-Sanctus
-Consécration
-Notre Père
-Agnus Dei
-Communion
-Action de grâce
-Bénédiction finale
-Sortie
V. 3. Différence entre les deux rites
Leur différence se situe dans la messe :
*dans le rite congolais le prêtre salue l’Autel 4 fois alors qu’il le fait une seule fois au rite Romain
; cette différence n’est plus tellement évoquée car avec l’évolution cela n’est plus fréquent voire
pratiqué comme tel.
*au rite congolais, après l’introduction de la messe vient l’invocation des saints alors qu’au rite
Romain le Kyrié et l’Asperge interviennent avant le Crédo soit après l’introduction de la messe.
NB :
.Au rite Romain, ‘‘la paix du Christ’’ intervient après la prière de ‘‘Notre Père’’
.Au rite Romain, il n’y a pas d’invocation des saints
.lorsque la messe consiste à un mélange d’ordre des cérémonies c’est-à-dire le rite Romain et rite
Congolais, on dit qu’il s’agit du ‘‘RITE ROMAIN SOLENNEL’’
Il est important de noter que l’on parle :
*Messe haute : lorsqu’on célèbre de grandes cérémonies ‘‘grande messe’’
*Messe basse : lorsque toutes les parties de la messe sont lues et récitées et non-chantées 22
*Messe Pontificale : quand la messe est dite et chantée par un évêque.
N. E. le Culte Eucharistique
L’Eucharistie vient d’une racine grecque ‘‘EUKHARISTIA’’ qui veut dire : Action de grâce.
D’après l’église catholique, il constitue un sacrement de la Divinité du Christ sous les espèces du
pain et du vin.
En dehors de la messe, l’église organise aussi d’autres dévotions, l’on peut citer :
-le Saint Sacrement ou Procession du Saint Sacrement
Il s’agit d’un culte sous forme d’adoration silencieuse.
-Neuvaine : c’est une série d’exercices de piété et de prières poursuivre pendant 9 jours nous
donnés par l’église.
-Chemin de la Croix : prière pratiquée par les chrétiens chemin faisant pour méditer les étapes de
la passion du Christ.
-Le Rosaire : prière collective faite par les chrétiens permettant d’associer Marie dans la
méditation de tous les mystères de vie du Christ. 23
Xème leçon :
L’EGLISE INSTITUTION
A. Les Dirigeants de l’Eglise
1. LE PAPE

Evêque de Rome, le pape est le successeur direct de l’Apôtre Pierre (Mth 16, 18-20). Le pape est
le chef suprême de l’église Catholique Romaine.
-Résidence : à Rome, à la cité du Vatican
-paroisse : Basilique
-Titre : Très saint père // sa sainteté le pape …
2. LES CARDINAUX
Ce sont des prélats (hauts dignitaires ecclésiastique dans l’église Catholique) participant au
gouvernement de l’église Catholique ; les Cardinaux sont donc des évêques choisis par le pape à
travers le monde, et le représentent. Ils sont les électeurs et les conseillers du pape ; lorsqu’ils se
réunissent entre eux, on parle de ‘‘Conclave’’
-Résidence : son pays
-paroisse : Cathédrale
-Couleur-Soutane : Rouge
-Titre : Son Eminence ou Monsieur le Cardinal
3. LES EVEQUES
Du grec ‘‘episkopos’’ qui veut dire ‘‘gardien’’. Ce sont des dignitaires de l’ordre le plus élevé de
la prêtrise chrétienne qui, dans l’église Catholique, est chargé de la conduite d’un diocèse ; on
reconnaît aux évêques, le pouvoir d’ordonner les nouveaux prêtres, les diacres, de confirmer les
fidèles, de consacrer les églises et procéder à la bénédiction des saintes huiles.
-Résidence : son pays (province)
-paroisse : Eglise locale (église mère)
-Habitat : Evêché
-Couleur-Soutane : Violette
-Titre : Excellence ou Monseigneur
NB : a. ARCHEVEQUE : c’est un évêque placé à la tête d’une province ecclésiastique ; dans ce
cas il est le titulaire d’un diocèse se trouvant dans une région ou province 24
- Habitat : Archevêché ou palais archiépiscopal

b. EVEQUE COADJUTEUR : c’est un évêque adjoint ; il vient à la succession à la mort de


l’évêque titulaire.
c. EVEQUE EMERITE : Evêque admis à l’honorariat ; Evêque se trouvant en retraite.
4. LES VICAIRES GENERAUX
Ce sont les collaborateurs directs des évêques ;
Ils assistent l’évêque dans la gestion matérielle et pastorale du diocèse et le représente en son
absence.
5. LES CURES :
Les Curés sont les prêtres placés à la tête d’une paroisse ou d’une basilique
6. LES RECTEURS
Ce sont les prêtres qui ont la responsabilité religieuse d’un groupe humain.
7. LES CHANOINES
Ce sont des prêtres qui se regroupent régulièrement en communauté pour prier au nom du
diocèse ; ils forment un conseil pour l’évêque.
8. LES VICAIRES
Ce sont les prêtres qui exercent en second les fonctions attachées à un office ecclésiastique ; ils
secondent le Curé.
9. LES DIACRES
Ce sont des hommes ordonnés par l’évêque pour une charge particulière au sein de la paroisse ou
du diocèse ; il peut s’occuper de la liturgie, du catéchisme, des oeuvres caritatives…
NB :
LE DIACONAT
C’est le second des ordres majeurs dans l’église catholique ; cet ordre est directement inférieur à
la prêtrise
LES LAÏCS
Ce sont les chrétiens qui ne font pas du clergé ; ils constituent l’assemblée et ont une importance
dans la vie de l’église. On leur confie parfois certaines tâches spéciales ; c’est le cas du ministère
de l’Acolytat, du lectorat…
B. LES SACREMENTS
Le Sacrement est un rite sacré institué par l’Jésus-Christ, pour produire ou augmenter la grâce
dans les âmes ; il vient du latin ‘‘Sacramentum’’ qui veut dire ‘‘Serment’’. Ainsi, il se 25
présente à travers des signes sacrés et visibles et, nous aide à comprendre l’action de Dieu
agissant dans notre vie intérieure. Les sacrements trouvent leur origine dans l’amour. Nous
distinguons sept sacrements :
- Sacrement de réconciliation
-Baptême
-Eucharistie
-Confirmation
-Mariage
-Sacrement de l’ordre
-Sacrement des malades
1. Sacrement de Réconciliation ou de Pénitence
Ce sacrement a été institué par Jésus-Christ pour omettre les péchés commis par l’homme après le
baptême (Mth 9,1-8)
2. Le Baptême
C’est le sacrement destiné à laver le péché originel et à faire chrétien, celui qui le reçoit. Il nous
permet de naître à la vie surnaturelle et devenir enfant de Dieu ; (Mth 28, 16-20). La plongée lors
d’un baptême a une double signification :
-on meurt avec Jésus
-on ressuscite avec Jésus
3. L’EUCHARISTIE
Sacrement essentiel du christianisme qui commémore et perpétue le sacrifice du Christ.
L’eucharistie est la nourriture de nos âmes ; au moment de la consécration, s’effectue la
‘‘TRANSSUBSTANTIATION’’ c’est-à-dire le changement du pain et du vin en la substance du
corps et sang de Jésus-Christ (Jn 6, 51-56)
4. La Confirmation

C’est le sacrement donné par l’église qui consiste à confirmer le chrétien dans la grâce du
baptême. Il donne au chrétien la plénitude de la vie du baptême en lui communiquant le Saint
Esprit et l’abondance de ses dons (Acte 8, 14-17)
5. Le Mariage

C’est le mariage qui consacre l’union entre deux personnes de sexe opposé, qui s’engage devant
Dieu et devant les hommes à s’aimer l’un et l’autre durant toute la 26
vie ; en temps de joie comme en temps de tristesse jusqu’à ce que la mort les sépare (Mc 10,6-9)
6. L’Ordre

Le sacrement de l’Ordre a été institué par le Christ ; il sert à consacrer les évêques, les diacres et
les confère le pouvoir dans l’exercice de leurs fonctions.
7. Sacrement des Malades

Institué par le Christ, ce sacrement consiste à soulager spirituellement et physiquement (corps) des
malades en danger (Jn7,14-15)
C. LES SAINTES HUILES
L’huile est le symbole de la grâce douce ; elle rappelle la paix et la lumière, fruits de l’esprit. On y
distingue 3 sortes à l’église catholique :
1. Saint Chrême (S.C = Sacrum Chrisma)

C’est une huile qui sert aux onctions religieuses ; il est composé du parfum dissout dans l’huile ; il
est directement lié à l’onction par l’esprit saint ; on l’utilise pendant des moments importants de la
vie chrétienne : baptême, confirmation, ordination.
2. L’Huile des Malades (O I : Oléum Infirmorum)

Elle est composée d’huile végétale ; elle a pour but de transmettre la force aux malades pour leur
permettre de lutter contre le mal et les tentations et d’obtenir le pardon des péchés.
3. L’Huile Catéchumènes (O.S : Oléum Sanctum)

Elle est également composée de d’huile végétale ; elle transmet la force et l’assiduité aux
catéchumènes de lutter contre les forces du mal.
Article Ier : Un vrai moine n’a qu’une seule patrie, son couvent
Cet apostrophe que nous adressons aux Acolytes en général et à ceux de la paroisse Saint Noé
Mawaggali en particulier, paraît moins importante car jours et nuits, nous ne cessons de les
rappeler à nos petits frères et petites soeurs, Acolytes dans notre paroisse.
Vu le souci et l’amour que nous avions pour ce groupe et nos acolytes, nous estimons que la
répétition sera la mère des sciences ; ainsi, nous ne pouvons-nous taire comme dit-on que les
paroles s’envolent et les écrits demeurent. Nous avions préféré les mettre par écrit afin que partout
où ils seront, avec ou sans nous, que nos acolytes se rappellent que nous ne les avons pas formés
uniquement pour servir à l’Autel mais aussi et surtout pour toute leur vie ‘‘non scholae sed vitae
discimus’’. 27
L’acolyte doit se mettre en tête que son service n’est pas éternel ; il doit un jour quitter le groupe
soit par jubilé soit par un transfert…il doit donc accepter cet état et se préparer pour affronter une
nouvelle vie dans l’église comme ailleurs. Il doit continuer à vivre les valeurs et principes qu’il
avait appris en tant qu’acolyte… l’acolyte doit toujours se rappeler qu’il doit en tout et partout
demeurer sel et lumière du monde et préconiser l’Amour.
L’église catholique a ses traditions et principes depuis les temps anciens ; en cela chaque geste,
chaque principe a une signification et explication. Dans la hiérarchie de l’église, il ne règne que
l’obéissance et le respect. C’est ainsi que nous, acolytes, nous sommes appelés à respecter et obéir
dès notre adhésion dans ce groupe jusqu’à notre mort.
On ne vient donc pas à l’acolytat pour faire le vedettariat ni pour des danses ; celles-ci ne doivent
pas être exorbitantes ni aller au-delà de normes liturgiques ; par exemple il serait contre la
déontologie de la liturgie de danser tout en tournant et donnant le dos à l’autel.
Lors d’une célébration eucharistique, nous ne devons pas oublier que le principal objectif de
l’acolyte n’est pas de danser mais plutôt de veiller à ce que tous les services de l’Autel et du
Sanctuaire se déroulent dans le calme, dans l’ordre voire dans l’harmonie recommandée par la
liturgie ; ceci n’interdit pas les acolytes de danser.
Ainsi l’acolyte doit chercher à se distinguer des autres, une fois qu’il adhère l’acolytat ; il doit se
soumettre aux principes et valeurs de l’acolytat ; en voici quelques-uns qui sont les plus stricts et
imposés par tous les groupes (Acolytat) de notre Diocèse :
1. L’AMOUR

Tel est le plus grand commandement du Christ. L’Acolyte doit avoir l’amour de son service, de sa
paroisse, de son Eglise.
Cet amour, il doit le manifester non seulement envers ses frères acolytes mais aussi envers ses
semblables.
2. L’Idéal et Ambition : l’acolyte doit avoir un idéal à suivre ; ici, l’idéal c’est le Christ.

L’acolyte doit être ambitieux ; il doit toujours proposer des idées et avoir le souci de tout mettre,
de tout donner pour aider le groupe et le faire progresser.
3. Le Respect et l’Obéissance

L’Acolyte doit être respectueux et obéissant ; il doit avoir le sens du respect envers tous ses
encadreurs, les dirigeants de l’église, tous les fidèles et envers tous les objets liturgiques.
L’acolyte doit exécuter et se soumettre à toutes les décisions qui leur sont données par leurs
supérieurs.
4. Le Courage et la Persévérance
28
Il doit avoir le sens du courage ; en dépit des difficultés de la vie, il ne doit pas baisser les bras car
le découragement amène l’abandon et l’abandon à la dégradation de la situation.
5. L’honnêteté

L’Acolyte doit être honnête ; il doit se conformer aux lois de l’Acolytat ; il doit cultiver la
droiture, la franchise, l’intégrité et la loyauté ; l’acolyte doit éviter non seulement tout ce qui peut
diviser, énerver mais aussi la tricherie, les tromperies… il doit tout faire pour corriger ses propres
défauts ainsi que ceux des autres.
6. L’esprit d’équipe

La meilleure façon d’évoluer dans un groupe, c’est de se mettre ensemble, s’unir, collaborer ; les
Acolytes doivent se soutenir entre eux ; ils doivent s’entraider et toujours défendre le groupe ;
éviter des discussions et oppositions qui empoisonnent le climat de travail et toujours mettre en
pratique cet adage : « l’union fait la force ».
7. La Patience

L’acolyte doit cultiver la patience comme valeur idéal ; arriver à comprendre que paris n’a pas été
construite en un jour et que rien ne se fait en un seul jour… il faut donc aller doucement,
lentement mais surement pour atteindre l’apogée.
O. B. VALEURS TECHNIQUES
1. LA DISCIPLINE
Aucune société ne peut fonctionner dans l’anarchie ; de même pour réussir son service, l’Acolyte
doit être discipliné ; cette discipline doit se manifester dans le respect des règles et principes
établis. Les manquements seront sanctionnés alors que les mérites ou actions positives seront
encouragés voire dans certains cas récompensés par le Comité Directeur du groupe.
VI. 2. LA PROPRETE
L’acolyte doit être propre et soigneux partout où il est appelé à vivre ; à l’école, à la maison, à
l’église… Aucun acolyte non-soigneux ne pourrait servir une messe. Ainsi, il doit avoir le sens de
toujours mettre la propreté ; il doit :
-toujours veiller à ce que la sacristie soit propre
-toujours veiller à la propreté de leurs vêtements 29
-vérifier à tout moment pour se rassurer que le patrimoine (de l’Acolytat) est bien gardé.
-bien se vêtir, se coiffer avant de s’amener à la paroisse
Jerry SHAMOLOLO, février 2013 30
Article 3 : ACOLYTE, CE QUE TU DOIS SAVOIR SUR L’EGLISE
CATHOLIQUE
P. L’ACOLYTAT
Tel que nous avons déjà eu à le dire, l’acolytat étant un groupe réunissant les acolytes qui ont pour
tâche de servir à l’Autel ; l’Acolyte vient du grec ‘‘AKOULOUTHOS’’ qui veut dire celui qui
suit, qui sert, qui accompagne.
Pour ne pas trop se répéter, il faudrait se rappeler de Saint TARCISIUS (vers le 3 ème siècle) qui est
le saint patron de l’Acolytat.
Il y a très longtemps que l’Acolytat et le Lectorat constituaient l’ordre majeur ; l’église catholique
romaine ne considère que comme acolyte celui qui avait été institué c’est-à-dire qui a reçu l’ordre.
Vu certaines réalités, le Cardinal a institué :
-Acolyte
-Lecteur ce sont des laïcs (ordre mineur)
-Nkumu
Et l’ordre majeur ne concerne que :
-le portier (celui qui garde ; gardien d’une communauté religieuse
-l’exorcistat (qui consiste à faire l’exorciste = chasser des démons par de pratiques religieuses et
de cérémonies)
-le sous-diacre
-le diaconat
-le sacerdoce
-l’épiscopat
Actuellement dans l’église, il n’existe plus les 3 prémices de l’ordre majeur, il ne lui reste que les
3 derniers.
Donc l’ordre mineur est resté entre les mains des laïcs alors que l’ordre majeur aux consacrés et
cela sous l’accord de l’évêque.
Q. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE L’EGLISE CATHOLIQUE
ROMAINE
Etant donné que la RDC est un vaste pays, le besoin de la pastorale se fait sentir dans les coins du
pays ; la RDC était divisée en 11 provinces avec la constitution du 18/02/2006 31
actuellement, elle en compte 25. Pour réussir la pastorale voulue, il serait très important que
l’église mette en place une organisation importante pour faire face à une telle situation.
Vu l’importance primordial qu’il faudrait accorder à ce grand besoin, l’église n’a pas attendu ; elle
avance et jette son filet en eau profonde ; ainsi, on distingue en RDC :
*Diocèse : c’est une circonscription ecclésiastique placée sous la juridiction d’un évêque. Il dirige
avec l’aide de ses évêques.
Ainsi, le diocèse est divisé en régions apostoliques ; chacune d’elles est confiée à un collaborateur
de l’évêque ; il porte le titre d’évêque auxiliaire ou dans certains cas de vicaire épiscopal.
*Provinces Ecclésiastiques : il s’agit des regroupements de différents diocèses pour une bonne
administration.
*Paroisse : définie par le droit canon, comme communauté précise qui est constituée de manière
stable par l’église particulière et dont la charge pastorale est confiée au Curé, la paroisse est
circonscription ecclésiastique dont un Curé assure la gestion sous l’autorité de l’évêque diocésain.
Le Curé, dans l’exercice de ses fonctions, est assisté par un ou plusieurs Vicaires (Adjoints).
NB : les paroisses sont regroupées en un sous ensemble portant le nom de Doyenné et qui est confié
à Curé Doyen pour en assurer la gestion. Sauf modification ou avis contraires des dirigeants de
l’église, la RDC comprend au total 47 diocèses dont il serait important de citer :
BUKAVU KANANGA …………………………….
Bukavu Kabinda Doruma-Dungu
Butembo-Béni Kole Isangi
Diocèse de Goma Lwebo Isiro-Niangara
Diocèse de Kasongo Lwiza Mahagi-Nioka
Diocèse de Kindu Mbuji-mayi Wamba
Uvira Mweka
Tshumbe
Kananga
Lubumbashi Kinshasa Mbandaka-Bikoro
Lubumbashi Boma Mbandaka-Bikoro
Kalemi-Kirungu Idiofa Basankusu
Kamina Inongo Bokungu-Ikela
Kilwa-Kasenga Kenge Budjala
Kolwezi Kikwit Lisala
Kongolo Kisantu Lolo
M

anono Matadi Malegbe


Sakania-Kipushi Popokabaka
Kinshasa 32
Vu le grand nombre des paroisses, il nous sera difficile de citer toutes les paroisses ainsi que leurs
doyennés ; Du moins, nous essayerons de donner tous les détails en ce qui concerne le diocèse de
Kinshasa, siège de l’Archidiocèse de Kinshasa.
CERTAINS GESTES ET ATTITUDES RECOMMANDES A LA
MESSE
A la messe, nous venons prier, chanter et louer Dieu. Nous ne devons pas le faire de n’importe quelle
manière ; l’église catholique étant une, universelle et hiérarchisée, il y a certains gestes et positions
que l’église nous recommande dans certaines parties de la messe.
Ces gestes et positions ou attitudes ont une signification lors de la messe ; c’est à travers nos
attitudes que nous montrons ce que nous vivons et ce que nous croyons au fond de nos coeurs.
I. Le Prêtre

Le prêtre accompagne toujours ses prières de certains gestes ou «signes» que nous devons chercher à
comprendre et à suivre.
a) Il baise l’Autel

Signe d’amour et d’union avec Jésus-Christ, source de vie ; l’Autel représente le Christ.
b) Au Dominus vobiscum

Le prêtre ouvre d’abord les bras en signe d’invitation et d’appel, ensuite, il les referme en signe de
rassemblement et d’union ; il nous incite à travers ce geste à nous unir avec le Christ qui est le centre
de la communauté spirituelle.
c) Le prêtre a les bras étendus et les mains ouvertes

Souvent pendant les prières les plus solennelles (pater, préface, oraisons …) ce geste est l’attitude qui
met l’homme face à Dieu, élevant les mains pour supplier ses bienfaits.
d) Le Prêtre joint les mains

Surtout à la fin de chaque oraison, par ce geste, il fait appel à notre Seigneur Jésus ; ce le geste que
l’inférieur utilise en rendant hommage au supérieur.
II. LES ACOLYTES ET LES FIDELES
a) Parler, chanter : chaque fois que le prêtre se tourne vers nous, nous devons le regarder ; parler,
répondre car la messe est un dialogue entre nous et Dieu (représenter par la présence du prêtre)
b) Se tenir débout

Attitude des hommes libres ; se mettre debout pendant la messe exprime notre disposition à vouloir
toujours faire ce que Dieu nous demande. C’est ainsi que dans l’ancien temps l’église nous interdisait
de nous mettre à genoux pendant le temps pascal.
c) La position assise

Geste qui exprime la disponibilité à vouloir écouter une instruction.


L’Acolyte est assis et pose ses deux mains allongées sur les deux genoux correspondant et doit éviter
de croiser les jambes. Pour les acolytes, cette position assise explique l’attitude que doivent avoir les
élèves (serviteurs) lorsqu’ils écoutent le maître.
d) Se mettre à genoux

Geste de profonde adoration, de soumission totale, de pénitence et d’humilité devant le Seigneur.


L’acolyte s’agenouille lors de la consécration.
e) Génuflexion

C’est l’action de fléchir le genou, c’est un signe d’adoration, de respect et de soumission. On le fait
devant l’Autel. Le Prêtre le fait également devant l’hostie puis lors de la vénération de la sainte croix
vendredi saint.
f) Incliner la tète
Constitue un geste de respect ; on le fait ensemble avec le Prêtre à tout moment que l’on prononce
le nom de Jésus ; l’Acolyte doit le faire à chaque fois qu’il passe devant l’Autel et à tout moment qu’il
apportera quelque chose au Prêtre.
g) Le signe de la Croix
37
Emblème des chrétiens ; nous le faisons pour nous souvenir que le Christ est mort pour nous et qu’il
nous a rachetés par sa croix ; A chaque fois que nous le traçons sur notre corps, nous renouvelons
notre appartenance au Christ et notre volonté à vouloir toujours agir pour la gloire du père, du fils et
du saint esprit.
h) Incliner le corps et se frapper la poitrine

Signe d’une profonde humilité ; le fait de reconnaitre publiquement devant Dieu et devant tout le
monde que l’on a péché et par cette attitude solliciter le pardon du péché.
I. Tenir un objet (acolytat)

L’Acolytat étant un serviteur du Christ sur le choeur, son attitude, ses gestes doivent bien être
exécutés ; ainsi pour amener un objet qui peut être tenu avec une main : c’est la main droite qui est
autorisé à tenir l’objet et la main gauche doit être tenue à la poitrine ; mais si l’objet doit être tenu
avec les deux mains : la main droite doit être au dessus de l’objet et la main gauche en dessous.
NB :
S’il ne tient rien, l’acolyte doit avoir les mains jointes sur la poitrine tout au long de la messe. 38
15. SIGNIFICATION DE CERTAINS SUBSTANTIFS UTILISES
DANS NOTRE EGLISE
Ici, nous visons à faire connaître à nos Acolytes quelques mots, terme que l’on utilise dans l’église
catholique dont l’importance serait capitale pour leur connaissance.
Ces mots sont nombreux ; ici nous ne citons que les plus utilisés… en voici quelques-uns :
1. Bulle : la bulle est la lettre patente du pape, portant son sceau ; il peut s’agir d’une décision, d’une
nomination.
2. Encyclique : lettre envoyée par le pape à tous les évêques à propos d’un problème d’actualité ; le
pape donne souvent la position de l’église sur un thème ou situation donnée.
3. Bénédicité : un bénédicité est une prière catholique prononcée avant le repas
4. Papauté : Gouvernement ecclésiastique où l’autorité suprême est le pape.
5. AT URBI ETOLE (AT URBI ET ORBI) : c’est la bénédiction du pape ; il la fait souvent le samedi-saint
6. Pâques : fête chrétienne commémorant la résurrection du Christ.
7. Pâque : fête juive qui commémore le départ d’Egypte des hébreux
8. Liturgie : culte public et officiel institué par une église. A l’église catholique, le calendrier liturgique
commence dès le premier dimanche de l’Avent et s’achève le 34 ème dimanche du Temps ordinaire (à
la fête du Christ-Roi de l’univers)
9. Pastorale : relative aux bergers, pasteurs ; il s’agit de l’année du travail dans l’église catholique ;
elle commence vers le mois de septembre (voire octobre) et se termine au mois de juin ; ce qui
permet un congé pastoral de deux mois pour les prêtres (pasteurs) ou l’équipe pastorale (juillet et
août).
10. Année Sabbatique : c’est l’année de congé que l’on accorde à un prêtre ; il s’agit en vérité de
l’entrée en retraite d’un prêtre qui a beaucoup travaillé ; après ce congé, le prêtre revient à son
Diocèse pour ne plus travailler de manière active.
11. Assomption : enlèvement miraculeux de la sainte vierge Marie au ciel par les anges, célébrée le
15 août de chaque année.
12. Ascension : fête commémorant l’élévation de Jésus-Christ dans le ciel
13. Damnation : condamnation aux peines de l’enfer
14. Immaculée conception : qui est sans péché, sans tâche ; d’une propreté, d’une blancheur
parfaite, on l’utilise pour désigner la Sainte Vierge Marie.
15. Neuvaine : série d’exercice de piété et de prières poursuivies pendant neuf jours.
16. Triduum : exercice de prière fait pendant trois jours.
17. Oblat : personne qui s’est engagée à une communauté religieuse, mais sans prononcer les voeux
18. Obédience : obéissance (d’un religieux) à un supérieur ecclésiastique ; fidélité à une puissance
spirituelle
19. La Piéta : statut ou tableau représentant la Vierge Marie tenant sur ses genoux le corps du Christ
mort
39
20. Piété : attachement fervent aux devoirs et aux pratiques de la religion, tendresse, respect et
amour des pratiques religieuses.
21. Le Concile : du latin concilium de colare ‘‘convoquer, appeler ; il s’agit d’une assemblée des
évêques de l’église catholique réunit autour du pape’’.
22. Synode : rassemblement occasionnel d’ecclésiastiques (d’évêques) suscité par le pape
23. Conférence épiscopal : assemblée des évêques d’un même pays discutant d’un sujet important
24. Conclave : assemblée des cardinaux pour élire un nouveau pape.
25. Consistoire : c’est le fait pour le saint père d’élever un évêque au rang de cardinal
26. Mémorial : geste par lequel on rend actuel un événement du passé
27. Hosanna : mot signifiant ‘‘au secours’’ au mieux ‘‘Seigneur sauve nous’’
28. Préface de la messe : ce mot désigne le commencement solennel de l’action de grâce
consécratoire ; c’est une action de grâce (glorification de Dieu) pour laquelle nous lui demandons de
nous associer à la louange des anges.
29. Canon de la messe : partie essentiel de la messe qui va de la préface au pater noster et s’achève
avec l’amen qui vient précède le pater noster ; dans cette partie, le prêtre demande que le sacrifice
soit agréé par Dieu et il intercède pour toute l’église tout en rappelant à Dieu tous ceux qui nous sont
chers.
30. Canoniser : inscrire sur la liste des saints une personne après sa mort ; le reconnaître comme
saint (canonisation)
31. Offertoire : partie de la messe, rite et prière qui accompagnent la bénédiction du pain et du vin ;
ici, le prêtre présente à Dieu le pain et le vin, offrande des hommes qui deviendra offrande du Christ
à la consécration.
32. Offices : prières de l’Eglise répartis aux heures de la journée (ex : office du dimanche)
Article 4 : L’Evêque à l’église catholique
S. A. Historique
Dans la hiérarchie catholique, un évêque est un ecclésiastique qui dirige un diocèse. Le mot
‘‘évêque’’ est issu du gallo-romain ‘‘Episcu’’, forme raccourcie du mot latin ‘‘Episcopus’’, lui-même
adapté du grec ‘‘episkopos’’ qui veut dire ‘‘surveillant‘’ c’est-à-dire modérateur, tuteur, responsable
d’une organisation.
Avant le christianisme, le terme était utilisé pour désigner toutes sortes d’Administrateurs dans le
domaine civil, financier, militaire, judiciaire.
La plus ancienne organisation de l’église de Jérusalem ressemble à celle de synagogues juives, mais
elle a un conseil ou un collège de prêtres ordonnés, le presbyterium. Le terme prêtre ne se distingue
pas encore à celui de surveillant. Le pouvoir au sein de ces premières communautés chrétiennes
étant dévolu aux apôtres ou à leurs délégués. Le ministère épiscopal naît dans le courant du II ème
siècle qui voit progressivement la figure de l’évêque présider ce presbyterium : les premiers episkopo
sont élus par les membres de l’Ekklêsia, l’assemblée des fidèles (clergé et peuple de la ville, avec en
plus les évêques suburbicaires pour l’élection de l’évêque de Rome), à la manière dont une
association élit aujourd’hui ses dirigeants. Le dimanche qui suit, le nouvel évêque élu à vie est
consacré comme évêque par l’ensemble des évêques de la province au moyen de l’imposition des
mains, au sein de la synaxe eucharistique. L’évêque n’est alors que le premier entre ses égaux, le
Primus inter pares, n’est qu’à partir de VICTOR Ier à la fin du IIème siècle que s’affirme la volonté des
évêques de Rome d’imposer un magister moral sur les autres évêques. A partir du V ème, le corps
électoral se restreint aux grands laïcs et au clergé local. Dans les premiers temps, l’évêque est
l’administrateur d’une paroisse, plutôt que d’un diocèse. L’évêque est devenu aujourd’hui, le premier
des ministres d’une église locale et, au sein d’un collège d’un ensemble épiscopal, le successeur des
Apôtres. Ce qu’on appelle la succession apostolique consiste à la consécration d’un évêque, par un,
ou plusieurs évêques, eux-mêmes validement consacrés. Le concile de Nicée a précisé qu’il fallait la
présence d’au moins trois évêques. En cas de nécessité, la présence d’un seul suffit. Cette règle est
appliquée par les Catholiques, les Orthodoxes, et d’une façon générale, par l’église anglicane quoique
les deux précédentes dénient à cette dernière la validité de ladite succession, tout comme aux
nestoriens.
T. B. Rôle de l’évêque dans l’église catholique
Dans l’église catholique, l’évêque est considéré comme le successeur des Apôtres, et à ce titre, il est
docteur de la foi, chargé de l’enseigner et de la transmettre avec fidélité. L’Eglise le reconnaît
ministre de Dieu, vicaire de Jésus-Christ. Il exerce ses fonctions au sein d’une circonscription appelée
diocèse ; dans l’église orientale, on parle d’éparchie. Il réside normalement dans la ville où se trouve
dans la cathédrale ; cette ville et sa demeure épiscopale sont appelés ‘‘évêché’’. L’évêque est avant
tout comme celui qui préside l’assemblée des fidèles et plus précisément l’eucharistie (mais il peut
déléguer à cet effet un prêtre). Dans son église locale (ou patriarcale ou même universelle), il est le
principe de l’unité visible des fidèles. C’est ainsi que le présente la constitution dogmatique LUMEN
GENTIUM 46
« Les évêques sont, chacun pour sa part, le principe et le fondement de l’unité dans leurs églises
particulières ; celles-ci sont formées à l’image de l’église universelle, c’est en elles et par elles
qu’existe l’église catholique une et unique ».
Il est chargé de veiller sur son église locale, d’assurer la liturgie, l’enseignement de la foi catholique et
le service aux plus démunis. Il peut convoquer un synode diocésain pour l’aider à discerner les
orientations pastorales pour son diocèse. Il est assisté dans sa tâche par des diacres et des prêtres,
ou des laïcs dument mandatés. Ses plus proches collaborateurs étaient autrefois des archidiacres ; on
les appelle aujourd’hui vicaires épiscopaux et vicaires généraux.
U. C. les Sacrements que seuls les évêques peuvent administrer
1. la confirmation (délégué aux prêtres diocésains mais l’onction est effectué avec l’huile chrismale
bénie par l’évêque)
2. le sacrement de l’ordre (ordination diaconale et presbytérale, consécration épiscopale)
V. D. Théologie de l’épiscopat
Dans la théologie de l’épiscopat, on peut distinguer trois éléments constitutifs, de droit divin, de la
fonction épiscopale, et tous les trois également d’origine Apostolique :
 La titulature attribuée par l’élection ou la désignation canonique, qui investit du droit du siège ;
 Le pouvoir d’ordre, conféré par l’imposition des mains, ou ordination épiscopale, qui alloue les
pouvoirs sacramentels ;
 La juridiction, assurée au moment de la prise de possession du siège, ou investiture, qui confère
l’autorité spirituelle et administrative immédiate sur une portion donnée du peuple de Dieu, l’Eglise
particulière : diocèse ou éparchie, ou patriarcat, ou même l’ensemble de l’église universelle (dans le
cas précis du pontife romain)

W. E. Attribut de l’évêque
L’évêque dans l’église catholique se reconnaît à différents attributs :
 Il prote une croix pectorale et anneau pastoral (Anneau épiscopal)
 Son costume ecclésiastique (ou livrée) est violet ;
 Il porte une mitre lors de cérémonies liturgiques ;
 Il dispose d’une crosse symbole de sa fonction de pasteur ;
 Il se choisit une devise épiscopale ;
 Il a des armoiries composé d’un écu propre

A chaque évêque, entouré d’ornements extérieurs communs à tous les évêques : un « chapeau »
dont la couleur dépend du grade du clerc, rouge pour les cardinaux, violet pour les évêques et
archevêques, vert pour les évêques assistants au trône pontifical et noir pour les chanoines sous
l’ancien Régime. 47
X. F. Nomination et Consécration
Dans l’église catholique, les évêques sont nommés par le pape, à partir des listes transmises à Rome
par le nonce apostolique, établis par les évêques d’une même province ou même région
ecclésiastique. Chaque évêque a le droit de faire des propositions.
Dans le passé, la désignation des évêques a souvent donné lieu à des luttes entre les pouvoirs
politiques et l’Eglise Romaine, par exemple, la fameuse querelle des investitures, au XI ème siècle,
entre les papes et empereurs romains germaniques. De nos jours, les évêques sont nommés par le
Saint-Siège, cette règle connaissant des exceptions, comme en France, pour l’évêque aux armées qui
est fonctionnaire, et pour l’archevêque de Strasbourg et pour l’évêque de METZ, qui sont nommés
formellement par le président de la République (cf. concordat en Alsace-Moselle pour plus de détails)
et quelques diocèses de Suisse. D’autre part, dans les églises orientales catholiques, les évêques des
églises patriarcales et archiépiscopales majeures sont désignés par le synode ou par le patriarche.
En France, même en dehors de l’Alsace-Moselle, en vertu d’un accord diplomatique avec le Saint-
Siège, le gouvernement peut intervenir dans la nomination des évêques, en ce qui touche leur profil
politique et non spirituel.
La consécration est un sacrement (ordination épiscopal conféré par au moins trois évêques ; c’est
même le degré supérieur du sacrement de l’ordre (on parle de plénitude du sacerdoce). Il doit être
conféré dans la communion avec l’évêque de Rome (le pape), c’est-à-dire avec au moins son
approbation. Si ce n’est pas le cas, l’ordination est considérée comme étant illicite et les consacrants
comme le consacré à l’excommuniation.
Y. G. Révocation et Renonciation
Un évêque peut être démis de ses fonctions par le pape ; c’est très exceptionnel. Cela a été le cas
pour Jacques GAILLET en 1995, Jean-Claude MAKAYA LOEMBA, évêque de Pointe-Noire (Congo-
Brazzaville) le 31 mars 2011, de William MORRIS, évêque de Toowoomba (Australie). Le 02 mai 2011,
ce dernier ayant pris des positions « opposées à la doctrine de l’Eglise »sur des sujets tranchés de
façon définitive, comme l’ordination des femmes (canon 750 §2 ; cf. Ad Tuendam Fidem et sa note
doctrine)
Dans certaines circonstances, un évêque peut ou doit renoncer à son titre. Le canon 401 du code du
droit canonique de 1983 prévoit que les évêques doivent présenter leur démission au pape lorsqu’ils
atteignent la limite de l’âge de 75 ans, pour raison de santé ou pour « toute autre cause grave »
Sachant que le pape peut refuser ou patienter pour répondre et prolonger leur office au-delà de cet
âge ou de cette demande de renonciation. Lorsque la démission est acceptée, le pape peut le
nommer ‘‘évêque émérite’’.
A titre d’exemple, on peut citer le cardinal Jean-Marie LUSTIGER devenu à 78 ans archevêque
émérite de paris dès la nomination d’André Vingt-trois (XXIII) comme nouvel archevêque de paris. A
la suite d’un désaccord sur la question des abus sexuels sur les mineurs dans l’église 48
catholique, l’archevêque Adam Joseph MAIDA, lui-même soumis à une demande à ce sens du préfet
de la congrégation pour les évêques du Vatican, Giovanni Battista Re, demanda et obtint en 2006 la
démission de Thomas GUMBLETON, évêque auxiliaire de détroit, déjà atteint par la limite d’âge.
Z. H. Dignités Particulières
Certains évêques sont créés cardinaux, et deviennent alors électeurs du pape dans le cas d’un
conclave (s’ils ont au moins 80 ans). Les évêques portent le titre d’archevêque quant ils sont à la tète
d’un archidiocèse. Ils sont appelés archevêques métropolitains si le chef lieu est le siège d’une
province ecclésiastique ; ils abordent alors le pallium. D’autres évêques sont patriarches : le pape,
évêque de Rome, est patriarche d’occident (en mars 2006, Benoit XVI a décidé de ne plus faire usage
de ce titre, mais en demeure titulaire).
Certains évêques catholiques disposaient avant le XIX ème siècle des pouvoirs temporels importants,
tels que les Princes-Evêques dans les pays germaniques, ou le pape dans les états pontificaux. Les
deux seuls endroits où subsiste un tel fait sont l’Etat de la Cité du Vatican, dont le pape est souverain,
et la principauté d’Andorre, qui a deux coprinces, dont l’un est évêque espagnol, l’évêque d’Urgel
(l’autre étant le Président de la République Française)
I. Rôle Spécifiques
01. Evêque auxiliaire
Il est un évêque à part entière. Il aide l’évêque en charge d’un diocèse important. Il n’a pas de
juridiction directe sur le diocèse, mais il reçoit l’ordination épiscopale, et il est nommé à un siège
titulaire d’évêque.
Ses fonctions regroupent en partie celles d’un vicaire général. Mais il existe un certain nombre de
tâche ou l’intervention d’un évêque est obligatoire, que ne peut pas faire un vicaire général.
02. Evêque Coadjuteur
Un évêque coadjuteur est destiné à succéder à un évêque appelé à prendre bientôt sa retraite. Il
dispose d’un pouvoir presque équivalent. La nomination d’un Coadjuteur permet la transmission
sans interruption entre deux épiscopats.
03. Evêque Titulaire
Cet évêque n’a en fait pas de diocèse propre à gouverner, mais il lui est attribué le titre d’un ancien
évêché, désormais disparu, pour justifier son élévation, au rang d’évêque. Ainsi, bien que sans fidèle,
il peut être ordonné ;c’est le cas des évêques appelés à des fonctions administratives au sein de la
Curie Romaine ou de la diplomatie vaticane, ou des évêques auxiliaires.
Une dénomination ancienne, obsolète depuis 1882, du siège titulaire, était diocèse in partibus
infidelium (« dans les contrées des infidèles ») : tel un ancien évêché d’Afrique du Nord comme
Hippone, ou des Etats latins d’orient, comme Edesse, Tripoli, Amorium, Ilium, etc.), c’est-à-dire
autrefois chrétiennes. Cependant, des sièges titulaires portent le nom des diocèses disparus dont le
territoire était situé dans des diocèses contemporains.
Un cas particulier est celui de Jacques GAILLOT, qui, suite à son refus de démissionner de sa charge
d’évêque d’Evreux, a été nommé évêque de Parténia, en Algérie, chaque évêque devant être 49
titulaire d’un siège. Le fait d’être évêque (théorique) d’un lieu mal situé est considéré par certains
comme une sanction, d’autant plus qu’il n’a même la possibilité de d’y résider. Jacques GAILLOT a été
transféré à un siège fictif, mais non pas déposé, encore moins excommunié. C’est une sanction mais
adoucie.
XIV. 04. Evêque Emérite
Le titre d’évêque émérite ou archevêque émérite peut, et c’est plus souvent le cas être attribué par
le pape à un évêque qui a démissionné de son office pour raison d’âge ou autre.
XV. 05. Administrateur Apostolique
Un administrateur apostolique est un évêque chargé de diriger temporellement un diocèse vacant en
attente de la nomination d’un titulaire. C’est parfois l’évêque émérite qui assure ce rôle, ou bien
l’évêque d’un diocèse voisin. Un diocèse sans évêque titulaire peut également être géré
provisoirement par un prêtre, on parle dans ce cas-là d’administrateur diocésain.
XVI. 06. Evêque laïc
Au moyen-âge, certains membres de noblesse peuvent acquérir le titre d’évêque sans être ordonnés
ni consacrés, par exemple : GUILLAUME II de Diest, Léopold Guillaume d’Autriche, Léopold V
d’Autriche-Tyrol ou Sigismond-François d’Autriche. Ils disposent ainsi des bénéfices de sièges
épiscopaux tout en restant laïcs. Des évêchés pouvaient ainsi être retenus en fief, et revenir par
héritage à des enfants en bas-âge.
AA. J. Différents Titres que portent les Evêques
* Primat : s’il dirige une église autocéphale ou autonome
*Pape, Patriarche, Catholicos ou Maphriens : les plus hauts titres honorifiques de primat
* Archevêque : s’il est primat ou s’il dirige une province (ecclésiastique)
*Métropolite : s’il occupe un siège à la tête d’une province importante (usage russe) ou s’il occupe
n’importe quel siège comme titulaire (usage grec)
*Cathigoumène : s’il est supérieur d’un monastère
*Auxiliaire : s’il assiste un titulaire
*Chorévèque : s’il est auxiliaire tout en portant comme titre le nom d’une localité du diocèse (usage
chypriote). 50
Article 5 DEROULEMENT DE CERTAINES MESSES
BB. I. Messe des Rameaux (EYENGA YA MANDALALA)
Couleur Liturgique : rouge (symbolise le sang qui sera versé à Jérusalem sur la montagne de
Golgotha)
Ce qu’il faudrait préparer
-une table
-les Rameaux
-l’encensoir
Début des cérémonies
*Seront à la droite du célébrant :
-Thuriféraire
-Naviculaire
-l’un des Céroféraires
-Porte-Bénitier
*Seront à sa gauche :
-le Cérémoniaire
-l’un des Céroféraires
-le Cruciféraire
*l’Annonciateur va prendre la parole :
Lelo Yésu akoyingela o Yeruzalém. Elaka ekoki, akosukisa mosala tata apésaki yé: akobikisa baton a
mpasi mpe na liwa lya yé o kuruse. Yésu akoyingela o Yéruzalem na nkembo lokola mesiya, azali
mobikisi wa bato oyo akolonga banguna banso.
Na misa tokosambela lelo, tokokumisa kristu mokonzi na mandalala mpé na nzembo.
Tokotanga mpé malozi ma Yésu. Elongo na Yé, biso mpe tokotambola nzela ya mpasi ekokomisa biso
o Yéruzalem ya likolo.
*Introduction de la messe
*l’Annonciateur va annoncer que le prêtre veut faire (dire) la prière de bénédiction des Rameaux. Le
prêtre va faire la prière.
*Bénir les rameaux se trouvant sur la table (avec de l’eau bénite) 51
*Il va encenser les rameaux
*l’annonciateur va annoncer à l’Assemblée que le prêtre va procéder à la bénédiction des rameaux :
« Bandeko, sikawa Nganga-Nzambe akoleka kobenisa mandalala na biso. Kasi to ningisa yango naino
te»
*Evangile (Luc 19, 28-40)
*Homélie
*Procession (NKEMBI)
-le prêtre dira : « bandeko, tosala lokola bat oba Yeruzalém. Tokoyamba Yezu na esengo, tolanda ye
na nzembo, tokumisa na mandalala ma biso.
Procession :
-Thurféraire
-Cruciféraire encadré par les Céroféraires
-Cérémoniaire
-Naviculaire et Porte-Bénitier
-Lecteurs et Nkumu
-Le prêtre (il n’aura pas de rameau car il représente le Christ)
*Vénération de l’autel
NB : il n’y a pas de kyrié
*Oraison
*1ère lecture
*2ème lecture
*Malozi ma Yezu
*liteya (ebseignement sur la passion du Christ)
Crédo
*Prière universelle
*la messe continuera comme d’habitude
CC. II. MESSE DE JEUDI SAINT (MINEI MOSANTU)
Couleur liturgique : blanche : fête de l’institution de l’Eucharistie par le Christ. 52
Au cours de cette messe, le Christ donnera un enseignement nouveau à ses apôtres et va leur
apprendre à se laver les jambes (pieds) entre-eux.
A préparer
 Encensoir
 Les chaises pour les Apôtres
 Le reposoir où sera mis le Saint-Sacrement
 L’habit que mettra le prêtre pour la cérémonie de lavement des pieds

Début
 Entrée
 Vénération de l’Autel
 Kyrié
 Kembo (ou Gloria ; après le Kembo, le cérémoniaire doit remettre toutes les clochettes à la
sacristie)
 1ère Oraison
 1ère lecture
 2ème lecture
 Evangile
 Homélie
 Lavement des pieds

-le cérémoniaire va descendre avec le cruciféraire et le porte-bénitier


-ils iront prendre le bassin et le cérémoniaire invitera les Apôtres (puis le cérémoniaire ira prendre la
serviette)
-puis le prêtre va enlever la chasuble et portera un manteau pagne et va procéder au lavement.
-dès que cela fini, le cérémoniaire va inviter les Apôtres à rentrer à leur place puis les deux autres
remettront le bassin dans la sacristie.
-le thurferaire et le naviculaire vont déjà préparer l’eau, le savon et la serviette pour que le prêtre
lave ses mains et les essuie.
 Prière universelle

NB : la messe continuera comme d’habitude jusqu’à la fin


Communion
*Après la communion :
-le thurferaire et le naviculaire accompagneront les prêtres et les Nkumu pour la remise des ciboires
dans la sacristie ; on videra le tabernacle.
-Dès que le tabernacle est vidé, le cruciféraire va éteindre la lampe sanctuaire ou veilleuse.
*Après cette cérémonie, tous les Acolytes descendront sauf le thuriféraire et le naviculaire qui iront
chez le prêtre pour que ce dernier encense le Saint-Sacrement puis ils rejoindront les autres. 53
*le prêtre va procéder à la bénédiction finale avec le saint-sacrement
*il y aura procession du saint-sacrement avec tous les Acolytes. Mais logiquement elle se fait avec :
1. le cruciferaire
2. les autres acolytes
3. le Thuriféraire (en dernière position car c’est à lui d’encenser le saint-sacrement après un nombre
de pas requis).
4.les ceroferaires vont encadrés le pretre qui tient le saint sacrement
*Une fois au reposoir, le prêtre va déposer le saint-sacrement sur la petite tablette, et va
s’agenouiller avec toute sa suite ; il va encenser le saint-sacrement et faire une petite prière dans le
calme.
*Sortie
NB : au reposoir, pendant que les prêtres s’agenouilleront, la chorale chantera «Tantum ergo» .
DD. III. VENDREDI SAINT (MITANO MOSANTU)
Couleur Rouge : Jésus-Christ notre sauveur est déjà mort à travers le chemin de croix que nous
venons d’effectuer. Il n’y aura donc pas messe, ni vénération de l’autel, il n’y aura pas de nappe sur
l’autel ; tout sera vide et visible.
A préparer
*3 croix : la grande et principale que l’on utilisera pendant la prière.
-deux autres viendront à la sacristie pour la vénération de la sainte croix.
Début
*Entrée
*-Arriver devant l’autel, les acolytes iront de part et d’autre ; et les prêtres dormiront sur les nattes
et prieront pendant quelques minutes.
-les Acolytes seront à genoux, inclineront leurs tètes et poseront leurs mains à la poitrine.
*les prêtres monteront ; et les acolytes feront de même (ils montent deux à deux).
*le prêtre fera une prière
*Ière lecture
*IIème lecture 54
*Malozi (passion du Christ) ; cela sera chanté
-lorsqu’on dira que le Christ est mort : tous les Acolytes s’agenouilleront, inclineront la tête et
poseront leurs mains sur la poitrine.
-Dès que le prêtre se lève, tous les Acolytes se lèveront et vont s’asseoir.
*Homélie (brève)
*Prière universelle
*Vénération de la Sainte-Croix
-le prêtre ira chercher la croix avec trois acolytes.
-il prendra la croix, il va ouvrir une partie (couverte), il sera encadré par 2 acolytes munis des
chandeliers (puis l’autre sera derrière lui) ; il chantera : « YE YE TALANI KURUSE » ; il fera la même
chose à la deuxième et à la troisième station.
-à la troisième station, il va remettre la Sainte Croix ; les deux acolytes peuvent déposer les bougies)
-ils seront suivis des Acolytes, Lecteurs et Nkumu
NB : il peut avoir un acolyte tenant la bougie leur côté ; cela n’est pas obligatoire ; tout dépend de
l’organisation qui sera faite.
- Au même moment, il y aura des membres du service d’accueil avec des paniers pour que l’on
procède aussi à l’offrande
-dès que les fidèles restent à un nombre vraiment réduit, deux acolytes iront chercher la nappe à la
sacristie pour l’étaler à l’autel ; ils y apporteront aussi le missel et le corporal.
*Deux acolytes munis des bougies accompagneront les prêtres et les Nkumu à la sacristie pour qu’ils
prennent les ciboires contenant les hosties.
*Prière de notre père
*Communion
*Remise des ciboires à la sacristie (les deux acolytes feront auparavant avec leurs bougies)
*Deux autres acolytes vont enlever la nappe et le corporal.
*Prière finale (pas de bénédiction du prêtre, il va se référer au missel) 55
*Sortie
NB : tous vont s’incliner car il y a la Sainte-Croix en leur présence.
II. IV. SAMEDI SAINT
*Tous les acolytes entrent les mains vides sauf le porte-bénitier, le naviculaire
*Après les cérémonies derrières, le prêtre allume la bougie pascale et allume pour tous les acolytes
* le thuriféraire et l’aide s’approche pour que le prêtre mette l’encens dans l’encensoir puis le
thuriféraire va encenser la bougie pascale à la 1 ère station.
*Procession : le thuriféraire, le prêtre muni de la bougie pascale, les chandeliers puis les autres
acolytes
*Nkembo : que chacun rentre à sa place comme avant
*jours : les clochettes ne seront utilisées que pendant le nkembo le jeudi saint et le samedi saint
*Utiliser les deux clochettes
*Pendant les cérémonies de baptême, les acolytes ayant apporté le bassin s’agenouillent en bas pour
la litanie des saints
*Pendant l’évangile, seuls le thuriféraire et le naviculaire feront des tours
*Asperge : renouvellement de foi par tous les fidèles, les acolytes doivent distribuer le feu venant de
la bougie pascale
*Prière universelle
*Offrande: les acolytes étaleront la nappe s’il y en a, il s’apporteront le crucifix, la fleur, l’ambon avec
le missel puis commenceront les services 56
*Pendant la consécration, il faut sonner les deux clochettes et sonner même pendant que le prêtre
s’incline et remonte.
*Pendant les communiqués, les Acolytes doivent distribuer le feu.
Images
Calice Patène Chandelier Custode Lampe de sanctuaire Service de burettes 58
Ciboire Sonnette d’autel
Boîte à hosties (pyxide) Ostensoir 59
Encensoir Navette à encens Bénitier et goupillon Croix portative Lanterne de procession 60
Lectionnaire Tabernacle
Pallium Mitre
Aiguière les ampoules 61
Reliquaire 62
Table des matières
1. PRESENTATION ................................................................................................................................ 1
2. Ière leçon ........................................................................................................................................... 2
2.1. Nom de l’Acolytat ......................................................................................................................... 2
2.2. Vocation à l’Acolytat .................................................................................................................... 2
2.3. Nom de l’Acolytat ......................................................................................................................... 2
2.4. Fonctions de l’Acolyte .................................................................................................................. 2
2.5. Les membres de l’Acolytat ........................................................................................................... 3
2.6. les patrons des Acolytes ............................................................................................................... 3
2.7. Quid Tarcisius ?............................................................................................................................. 3
3. IIème leçon : …. ......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
4. IIIème leçon : LES MOBILIERS DE L’EGLISE ......................................................................................... 4
5. IVème leçon : LES ORNEMENTS LITURGIQUES .................................................................................. 6
6. Vème leçon : LES OBJETS LITURGIQUES ............................................................................................. 8
7. VIème leçon : LES LINGES LITURGIQUES .......................................................................................... 11
8. VIIème leçon : LA LITURGIE .............................................................................................................. 12
*le Cycle liturgique ............................................................................................................................ 12
-le Cycle Temporal ......................................................................................................................... 12
-le Cycle Sanctoral ......................................................................................................................... 12
*CALENDRIER LITURGIQUE ................................................................................................................ 13
9. VIIIème leçon : LES COULEURS LITURGIQUES .................................................................................. 15
10. IXème leçon : LES PRINCIPAUX LIVRES LITURGIQUES .................................................................. 16
11. Xème LA MESSE ............................................................................................................................ 18
A. Origine ........................................................................................................................................... 18
B. DEROULEMENT .............................................................................................................................. 18
C. RITE ................................................................................................................................................ 19
D. Différentes parties de la messe dans le rite Congolais et dans le rite Romain ............................. 19
1. Rite ROMAIN .............................................................................................................................. 19
2. Rite Zaïrois ................................................................................................................................. 20
3. Différence entre les deux rites .................................................................................................. 21
E. le Culte Eucharistique .................................................................................................................... 22
12. XIème leçon : L’EGLISE INSTITUTION ........................................................................................... 23
A. Les Dirigeants de l’Eglise ........................................................................................................... 23
B. LES SACREMENTS ...................................................................................................................... 24 63
C. LES SAINTES HUILES ................................................................................................................... 26
13. Article Ier : Un vrai moine n’a qu’une seule patrie, son couvent ............................................... 26
B. VALEURS TECHNIQUES .................................................................................................................. 28
1. LA DISCIPLINE ............................................................................................................................ 28
2. LA PROPRETE ............................................................................................................................. 28
14. Article 3 : ACOLYTE, CE QUE TU DOIS SAVOIR SUR L’EGLISE CATHOLIQUE .............................. 30
A. L’ACOLYTAT ............................................................................................................................... 30
B. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE ................................. 30
C. Les Archevêques de la RDC ....................................................................................................... 32
I. Archidiocèse de Bukavu (Archidioecesis Bukavuenis) ........................................................... 32
II. ARCHEVEQUE DE BUKAVU : Mgr. FRANÇOIS-XAVIER MAROY RUSENGO ................................. 34
III. ARCHIDIOCESE DE KANANGA (Archidioecesis Kanangan…) ..................................................... 34
15. CERTAINS GESTES ET ATTITUDES RECOMMANDES A LA MESSE ............................................... 36
15. SIGNIFICATION DE CERTAINS SUBSTANTIFS UTILISES DANS NOTRE EGLISE ............................. 38
b. Diocèses ................................................................................................................................. 39
c. Supérieurs ecclésiastiques..................................................................................................... 39
d. Synthèse ................................................................................................................................ 40
III. ARCHIDIOCESE DE KISANGANI (Archidioecesis Kisanganiensis) .............................................. 40
IV. ARCHDIOCESE DE LUBUMBASHI (Archidioecis Lubumbashiesis) ............................................ 41
V. ARCHIDIOCESE DE MBANDAKA-BIKORO (Archidioecesis-Bikoroensis) ................................... 42
VI. ARCHIDIOCESE DE KINSHASA (Archidioecesis Kinshasanus) .................................................... 42
16. Article 4 : L’Evêque à l’église catholique ................................................................................... 45
A. Historique ...................................................................................................................................... 45
B. Rôle de l’évêque dans l’église catholique ..................................................................................... 45
C. les Sacrements que seuls les évêques peuvent administrer ......................................................... 46
D. Théologie de l’épiscopat ............................................................................................................... 46
E. Attribut de l’évêque ...................................................................................................................... 46
F. Nomination et Consécration ......................................................................................................... 47
G. Révocation et Renonciation .......................................................................................................... 47
H. Dignités Particulières .................................................................................................................... 48
I. Rôle Spécifiques ........................................................................................................................ 48
01. Evêque auxiliaire ............................................................................................................... 48
02. Evêque Coadjuteur ............................................................................................................ 48
03. Evêque Titulaire ................................................................................................................. 48 64
04. Evêque Emérite ....................................................................................................................... 49
05. Administrateur Apostolique .................................................................................................... 49
06. Evêque laïc ............................................................................................................................... 49
J. Différents Titres que portent les Evêques ..................................................................................... 49
17. Article 5 DEROULEMENT DE CERTAINES MESSES ...................................................................... 50
I. Messe des Rameaux (EYENGA YA MANDALALA) ........................................................................... 50
II. MESSE DE JEUDI SAINT (MINEI MOSANTU) .................................................................................. 51
III. VENDREDI SAINT (MITANO MOSANTU) ...................................................................................... 53
IV. SAMEDI SAINT .............................................................................................................................. 55
18. Images ....................................................................................................................................... 57

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