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L’aventure des petites croix missionnaires

"Ce jour-là, vous direz : Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples
ses hauts faits" (Is 12, 4). Permettez-moi de vous raconter l'aventure missionnaire des petites croix
en bois.

« Il marchait, bondissait et louait Dieu » (actes 3, 9)


En mars 2019, nous étions en formation à l'Abbaye Notre-Dame de l'Oüye, dans l'Essonne, un
monastère qui appartient au diocèse de Paris. Touché par la figure de Saint François d'Assise qui
louait le Seigneur dans la nature, j'ai voulu l'imiter lors des moments de détente. Donc, cinq jours
durant, vers 13h, après le déjeuner, sans m'attarder, je partais dans la forêt très calme à cette heure-
là. Pendant une heure quinze, je chantais et louais à haute voix le Seigneur avec des hymnes et des
chants librement inspirés (Eph. 5, 19).

« Ma parole, qui sort de ma bouche, dit le Seigneur, ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission » (Isaïe 55, 11)
Le dernier jour, en revenant à l'abbaye, j'ai aperçu sur le sentier un morceau de bois avec de belles
couleurs. Il avait la forme d'un parfait TAU franciscain. Je l'ai ramassé, bien conscient qu'il s'agissait là
d'un cadeau du Seigneur. J'ai mis un crochet, je l'ai verni, et depuis je le porte.

Deux mois plus tard, nous étions en week-end dans un monastère situé au milieu des bois.
L'après-midi, assis dans la nature, louant encore le Seigneur, j'ai pris mon couteau de poche
et j'ai commencé à tailler de simples petites croix. Puis j'ai taillé des "Christ" que j'ai collés
sur les croix.

"Il m'a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l'Evangile s'accomplisse jusqu'au bout
et que toutes les nations l'entendent" (2 Tm 4, 17).

Dominique est un collègue chrétien. En septembre 2018, je l'avais initié à la Lectio Divina.
Pendant plus d'un an, à sa demande, je lui ai annoncé et commenté l'Evangile. Chaque jour,
nous prenions un temps pour lire et partager l'Evangile du jour. Nous finissions toujours par
une prière.
Après plusieurs mois de méditation fidèle et priante, nous avons ressenti en notre cœur un vide, un
manque, comme si le Seigneur nous faisait comprendre que nous ne pouvions plus continuer à
méditer Sa Parole sans la mettre en pratique. Notre prière fut alors celle-ci : « Que devons-nous faire
Seigneur ? Qu'elle est ta volonté ? ».

Et voilà qu'un jour, Dominique entre dans mon bureau le visage grimaçant, une main sur les côtes.
Il me dit : "Fred, je me suis fêlé une côte. C'est douloureux". J'ai pensé à Jésus qui guérissait les
malades. J'ai pensé au groupe Résurrection, aux binômes qui priaient sur les frères en souffrance.
"Fred, es-tu toujours prêt à rendre compte de l'espérance qui est en toi ?" (1 Pierre 3, 15). Alors je
me suis jeté à l'eau, et, avec audace, je lui ai dit : " Si tu veux, je peux prier pour toi !". Je le sentais
gêné par ma demande, mais il a dit oui. Mon bureau était discret. Il se trouvait en sous-sol, au fond
d'un couloir. Je ferme la porte. Nous faisons le signe de croix. Je pose ma Bible sur ses côtes et je
demande à Jésus de faire quelque chose pour lui. Au bout de quelques minutes, je lui demande ce
qu'il ressent. Il me dit : "Rien !" Je décide de prier encore quelques instants avant de terminer la
prière. C'est alors que j'ai été rempli de la force de l'Esprit-Saint, une force toute apostolique pour
annoncer la Bonne Nouvelle (Luc 24, 49). Je m'imaginais l'apôtre Paul qui évangélisait les foules de
vive voix, debout sur une table. Je ne vous cache pas que j'aurai bien voulu imiter son audace, mais,
bien que rempli de cette force d'en haut, je me sentais bien incapable d'en faire autant, par peur, par
honte, ou simplement parce que je suis encore trop rempli de l'esprit du monde. Heureusement,
l'Esprit Saint s'adapte.

« Allez dans la montagne, rapportez du bois pour rebâtir la maison de Dieu. Je prendrai
plaisir à y demeurer, et j’y serai glorifié, déclare le Seigneur » (Aggée 1, 8)
Dominique est aussi mécanicien de formation et fin bricoleur. Je lui ai montré les croix. Il
m'a dit : "Fred, tes croix sont belles, mais avec certains instruments de précision et de la
technique, elles seront encore plus belles".
Merci au Seigneur qui m'avait donné un frère pour m'initier aux outils et aux techniques
pour tailler, poncer, couper, trouer. Vous savez, au départ, ce n'est pas ma spécialité. J'avais
besoin d'un formateur, il était devant moi !
Nous avons éprouvé les techniques. Nous nous sommes équipés. Nous avons taillé des croix.

Avec mon épouse, Christine, nous avons ramassé du bois, non pas dans la montagne, mais dans les
rues, les parcs et les jardins de nos villes.

Les premières étaient grossières. Celles que nous faisons maintenant sont taillées avec beaucoup
de soin. Certaines sont peintes, parfois entièrement. Nous peignons même un vrai visage à Jésus.
Nous les voulons joyeuses, belles, réconfortantes, pleines de vie et d'espérance. Nous les voulons
surtout remplies de prière. D'ailleurs, avant de commencer une croix, nous prions l'Esprit-Saint de
nous inspirer et de nous guider, et la louange ne nous quitte pas tant que la croix n'est pas finie. Nous
prions aussi le Seigneur de bénir le frère ou la sœur qui recevra cette croix.

Aujourd’hui, nous constatons que l’Esprit Saint est un artiste car certaines de ces croix font
l’admiration de celles et ceux qui les reçoivent. Pour vous faire une confidence, ces croix ont
tellement plu à un moine trappiste, qu'il a voulu que nous l'initions aux différentes techniques. Son
désir ? "écrire" une croix comme on "écrit" une icône. Une autre fois, nous avons fait bénir une de
ces croix par Mgr Xavier Malle, évêque de Gap et d'embrun. Le ton admiratif de sa question nous
surprend encore : " Je n'en ai jamais vu des comme ça. Où l'avez-vous trouvée ?"

Chaque croix est vérifiée par Christine. Elle est en quelque sorte «  la responsable de la qualité ». Ses
avis sont justes. Nous les suivons toujours. Il faut dire que ma femme est une artiste. Ses aquarelles
sont superbes. C’est elle aussi qui enfile les cordons et les médailles. Christine est une collaboratrice
précieuse dont on ne peut se passer.

" C'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux" (Marc 12, 11 et Psaume 117, 23).

Dans ces croix, nous y mettons tout notre cœur, notre foi et notre louange au Seigneur.
Nous aimons travailler ces petites croix dans la nature, en forêt, à la montagne, en bord de mer, à
la campagne ou dans un parc. Christine dessine les paysages sur un carnet à côté de moi. Quel
bonheur ! Nous réalisons ainsi que nous sommes les petits artisans du Bon Dieu et que nous
travaillons pour sa gloire, à partir de matériau naturel qu'il nous donne, et dans le plus bel atelier qui
soit, la Création. Il nous donne sa paix et sa joie. De temps en temps, nous levons la tête vers le Ciel
et nous chantons : "Eternel est ton Amour" (Psaume 135). Nous sommes ses enfants bien-aimés (1 Jn
3, 1). De notre cœur et de nos mains, nous essayons de faire de ces morceaux de bois, une prière et
de la beauté. Jacques Maritain dit, dans son livre consacré sur l'art, que " peut-être enfin l'artiste...
retrouvera-t-il sa vraie vocation ; car d'une certaine manière il n'est pas de ce monde, étant, dès
l'instant qu'il travaille pour la beauté, dans la voie qui conduit à Dieu les âmes droites, et qui leur
manifeste les choses invisibles par les visibles."

Tout vient du Seigneur ! (1Co 4, 7 et Gal 6, 3).

Le Seigneur nous donne la joie de tailler des croix à thème :

Il y a d'abord la croix principale, la croix de la Résurrection. On l'identifie par les bras qui dépassent
la poutre horizontale, pour signifier que le Christ a franchi les ravins de la mort. De plus les bras
forment un "V", celui de la victoire du Christ sur la mort, sur toutes nos morts, nos maladies, nos
difficultés et nos souffrances. On regarde cette croix et on se dit que le Christ est vraiment
ressuscité !

Il y a ensuite la croix du Christ dansant qui exprime la joie du Ciel. C'est une croix de la Résurrection,
à la différence près que le corps du Christ est taillé un peu à la manière d'un danseur étoile qui ferait
un pas de danse sur une scène. Le corps est gracieux, et en la voyant, on a envie de chanter et de
danser "Magnificat" avec Marie !

Il y a la croix du Christ bénissant. Les bras sont levés au-dessus de la poutre horizontale. Les paumes
de la main sont tournées face au monde. C'est le Christ qui prie, qui intercède, qui bénit les foules et
chacun en particulier. Quand on regarde cette croix, on baisse la tête pour recevoir sa bénédiction !

Il y a la croix du Christ en louange. C'est une croix du Christ ressuscité. Les bras sont levés et les
paumes des mains sont tournées vers le haut, vers le ciel.

Il y a la croix du Christ qui s'offre. Les bras sont à demi pliés, ils forment un coude au niveau de la
poitrine. Les paumes sont orientées vers le haut (Lc 23, 46 et Ps 30, 6a).

Il y a bien entendu le crucifix traditionnel. Les mains reposent sur la poutre horizontale. La tête,
penchée sur le côté, s'appuie sur le bras.

Nous essayons qu'elles soient facilement et immédiatement identifiables par ceux et celles qui les
regardent.

Nous avons vérifié cette affirmation de Saint-Irénée : « Faire est le propre de Dieu, et être fait est
le propre de l’homme. Qui se livre à Dieu avec foi et docilité, devient dès lors le chef-d’œuvre de
Dieu ».
« Le Seigneur désigna encore soixante-douze disciples, et il les envoya deux par deux, en
avant de lui » (Luc 10,1) "Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout
proche" (Mt 10, 7).
A ce jour, le Seigneur nous a donnés la joie d’avoir fait et offert plusieurs centaines de ces petites
croix missionnaires dont le but, nous l'avons dit, est d'annoncer cette Bonne Nouvelle : Jésus, le
Christ, est mort et ressuscité par amour, et pour le salut de tous les hommes (1 Co 15, 3 à 5).

Les membres de notre famille furent les premières personnes à distribuer les petites croix. Notre
mère en a distribué une bonne centaine en Bourgogne. Ses amies l’ont aidée, comme Anne-Marie
qui en a données à un prêtre et aux enfants du catéchisme. Une grand-mère, en ehpad, très isolée,
fut touchée aux larmes en en recevant une des mains de notre mère. Christophe, mon frère, en a
distribué beaucoup à lui tout seul en faisant Compostelle. Nous lui avions fait une croix sur mesure,
avec une coquille, qu'il portait comme un disciple de Jésus. Chaque rencontre était donc l'occasion
d'annoncer l'Evangile du salut. Il priait sur chaque personne, les bénissant et leur donnant une petite
croix. Il a été lui-même béni et envoyé en pèlerinage par un ami prêtre de notre famille, un
missionnaire, un Père Blanc. Dominique, mon collègue, et qui est Corse, en a donnés à sa maman qui
habite Bastia. En les recevant, elle a déclaré : « Mon fils, il faut remplir la Corse de petites Croix » !
Nous en avons donné à des religieuses missionnaires pour les acheminer en l’Afrique, Madagascar,
l’Inde ou les pays d’Asie. Un missionnaire disait que certains chrétiens sont tellement pauvres que
des images religieuses sont l’unique décoration que certains pouvaient s’offrir.

Avec la grâce de l'Esprit-Saint, nous mettons notre créativité au service de l'évangélisation. Nous
(c'est-à-dire l'Esprit-Saint et nous-même, Actes 15, 28 !) voulons travailler au salut des âmes (1 Tm 2,
4). En effet, si nous ne nous voyons pas, contrairement à Saint Paul, proclamer de vive voix le Christ
Vivant en pleine place publique, nous pouvons le faire au moyen de ces petites croix. Nous les
voulons suffisamment grandes (mais pas trop non plus!) et expressives, belles aussi, pour que
chacune d'entre elles soit une proclamation de l'Evangile. On les regarde et on en saisit le message.
C'est simple. Quand le Seigneur touche un cœur, il n'est pas nécessaire d'en dire beaucoup. Les
disciples doivent seulement se rendre disponible pour témoigner et annoncer Jésus Vivant. La grâce
de la conversion appartient au Seigneur.

Chaque croix offerte est une rencontre et une histoire. En voici quatre.

Nous étions à Monaco, en vacances dans la région. Nous flânions sur le marché de Noël, vers le
vieux port. En nous approchant d'un chalet, une jeune femme voit ma croix et me demande : «  Oh,
vous portez la croix ! Vous êtes prêtre » ? Je sentais la présence de l'Esprit-Saint qui me demandait
d'aller à l'essentiel. Alors je regarde dans les yeux cette femme et avec assurance je lui dis : "Je porte
cette croix parce que Jésus vous aime" ! Il y eut un court silence, sans doute pour permettre à la
grâce de visiter cette âme. Elle s'est mise à pleurer. Après discussion avec ma femme, elle a exprimé
le désir de rencontrer un prêtre.

Nous étions dans les Hautes-Alpes, au Sanctuaire de Notre-Dame du Laus. Dans la matinée, j'avais
taillé deux croix dans la forêt et je les avais offertes au Seigneur. C'est au repas du soir que le
Seigneur nous a montrés à qui il les destinait. Nous étions assis à côté d'un jeune couple avec qui
nous avions bien sympathisé. Au milieu du repas, en pleine amitié et confiance, il nous confie être
venu au Laus pour se reposer et confier au Seigneur l'enfant que la maman venait de perdre en son
sein. Moment intense de grande écoute ! Que dire ? Que répondre ? Rien, bien sûr, sinon prier
silencieusement. Et compatir. Alors, j'ai sorti les deux croix. Nous les leur avons donnés. Il y a des
instants, comme ça, sacré, où l'on sent la présence du Seigneur. Ils ont reçu ces deux croix avec foi et
avec joie et leur regard s'est éclairci comme une fenêtre qui s'ouvre sur l'espérance devant ce Jésus
Aimant et Vivant : oui, leur enfant est vivant dans le sein de Dieu et il est leur petit intercesseur. Pour
eux, ce jour-là, il y eut un avant et un après.

Nous étions à Versailles. Le Seigneur nous avait demandé de mettre une croix très joyeuse. Celle
que nous avions choisie avait notre préférence car nous la trouvions très belle. Le corps du Christ y
était finement taillé, élancé et dansant. Il était peint en blanc, un cœur rouge sur la poitrine,
harmonieusement mis en valeur par la croix qui, elle, était peinte en jaune lumière (Car 1 Th 5, 5).
Cette croix exprimait la joie du Ciel et de la Vie. Nous entrons dans une boutique. On flâne. Une
personne vient à nous. « Vous permettez, dit-elle, que je prenne en photo votre croix ? Elle est
magnifique ». Puis, après la photo, elle ajoute : « Avant ma conversion, si j'avais vu votre croix, elle
m’aurait menée à Jésus !". Nous n’oublierons pas l'affirmation précieuse de cet homme qui était le
gérant d'une des boutiques religieuses de la ville royale. N'est-ce pas pour cela que nous
témoignons : conduire les âmes à Jésus, à sa Miséricorde infinie ?

Christine a fait une distribution de petites croix au groupe Bible de notre paroisse. Une participante
vient voir Christine la semaine d’après. Elle lui demande une nouvelle croix car elle a donné la sienne
à sa sœur qui l’avait trouvée très belle. Christine l’invite alors à la maison pour qu’elle puisse la
choisir elle-même. Je rentre du travail au moment où les deux femmes pénètrent dans l’immeuble.
Nous lui montrons différentes croix et elle en choisit une. Puis nous discutons. Elle écoute avec
intérêt l’histoire de ces petites croix missionnaires. Alors elle nous partage ses ennuis de santé et
nous demande de prier pour elle. Nous acceptons et nous lui proposons de prier avec elle sur le
champ. Elle est surprise, voire gênée, mais elle accepte. Nous faisons une prière toute simple et nous
la confions à la Vierge Marie. Le dimanche, à la messe dominicale, elle nous cherche du regard et
nous sourit. A la fin de la messe, elle se précipite vers nous pour nous dire que notre prière lui a fait
le plus grand bien. En effet, son médecin traitant l’a trouvée en telle forme qu’il a décidé de diminuer
son traitement. Sans cette petite croix, le Seigneur n’aurait pas pu la rejoindre au cœur même de ses
problèmes de santé.

Que le Seigneur soit béni éternellement.

Toutes ces croix ont été, pour celles et ceux qui les ont reçues, le signe de la Miséricorde infinie de
Jésus (Rm 1, 20 et Jn 6, 30). 

" Le Seigneur est bon. Il fait du bien" (Psaume 118, 68)

En effet, en taillant ces croix et en les distribuant, le Seigneur nous a fait comprendre combien il
nous aimait. Car la taille de chaque bout de bois ramassé par terre est une parabole de Sa
Miséricorde.

En voici la raison :

De même que chaque bout de bois est unique, de même, nous sommes tous uniques. Et quand
nous ramassons un morceau de bois tellement brut dans les rues de nos villes, nous y voyons, non
pas un bout de bois moche que l’on piétine, mais « une œuvre d’art » une fois taillée. Il en va de
même pour le regard d’amour du Seigneur pour chacun d’entre nous. Il me regarde et voit la
merveille que je suis (Psaume 138, 14), si je me laisse regarder par lui, si je me livre à sa miséricorde
infinie, à son Esprit Saint qui est notre vie.
Dès lors, comment ne pourrai-je pas m’aimer comme le Seigneur m’aime ? Et comment ne
pourrait-on pas aimer les autres comme le Seigneur les aime ? Et comment ne ferait-on pas sans
cesse le bien à nos frères puisque le Seigneur a livré sa vie sur une croix pour notre salut éternel ?
"Ce frère pour qui le Christ est mort !" (1Co 8, 11b).

" Lorsque nous nous tenons en prière devant Jésus crucifié,

nous reconnaissons la grandeur de son amour

qui nous donne dignité et nous soutient

et, en même temps,

nous percevons que cet amour

qui part de son cœur transpercé

s'étend à tout le peuple de Dieu et à l'humanité entière.

Ainsi nous sentons

qu'il veut aussi se servir de nous

pour arriver toujours plus près de son peuple bien-aimé

et de tous ceux qui le cherchent avec un cœur sincère."

Pape François

Message pour la journée mondiale des Missions 2015

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » (Jean 3, 16)

« Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur  :

A lui, haute gloire, louange éternelle ! » (Daniel 3, 57)

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