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Jean-Yves LE DUC
proposées aux cycles 1, 2 et 3
dans le cadre
des actions de formation continue en
Education Musicale
2010-2011
Elaboration et conception :
Delphine Pérignon et Anne-Marie Pérénès, CPEM
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3
Enregistrement
Titre de la chanson Enregistrement
Cycle(s) version
(Partition et paroles) version chantée
instrumentale
1. J’ai ramené d’Afrique 1 Oui (2’48’’) non
2. Je serai pompier, pompier 1 Oui (1’34’’) oui (1’43’’)
3. Kiki bigoudi 1 Oui (2’02’’) non
4. Petit koala 1 Oui (2’30’’) oui (2’03’’
5. Pilou l’écureuil 1 Oui (2’09’’) non
6. Dans la main 1 Oui (1’45’’) oui (1’43’’)
7. Cornélius 1 Oui (1’00’’) non
8. Baltazar le mille pattes 1-----2 Oui (3’04’’) non
9. Noël en Laponie 1-----2 Oui (3’15’’) non
10. Petit garçon d’Afrique 1-----2 Oui (2’07’’) non
11. J’ai garé ma toiture 2 Oui (1’31’’) 2 versions oui (1’17’’)
12. Tout l’été t’étais où 2 Oui (1’55’’) 2 versions oui(1’43’’)
13. Nestor, le castor 2 Oui (1’34’’) 2 versions oui (1’51’’)
14. La torpédo d’Arthur 2 Oui (2’47’’) oui (2’48’’)
15. Toc le Tapir 2 Oui (3’03’’) oui (3’23’’
16. Pédro le petit guitariste 2 Oui (1’16’’) oui (1’16’’)
17. La valse triste 2-----3 Oui (1’52’’) oui (2’16’’)
18. Le baiser du vampire 2-----3 Oui (2’22’’) 2 versions oui (2’38’’)
19. Monsieur Caïman 2-----3 Oui (2’36’’) oui (2’34’’)
20. Les forêts de Siam 2-----3 Oui (3’40’’) oui (2’41’’)
21. Philibert le corsaire 3 Oui (1’38’’) oui (1’37’’)
22. La bande de marlous 3 Oui(2’59’’) oui (3’00’)
23. Roi jazz 3 Oui (2’42’’) oui (2’42’’)
24. Le loup le long de l’eau 3 Oui (1’53’’) oui (1’’46’’)
25. Soleil d’Afrique 3 Oui (2’40’’) oui (2’10’’)
26. Atahualpa 3 Oui(1’54’’) oui (1’54’’)
27. Une théière et un cendrier 3 Oui (1’18’’) oui (1’18’’)
28. Le vélo de la diva 3 Oui (1’31’’) oui (1’42’’)
29. Un dromadaire 1----2------3 Oui (3’40’’) oui (3’39’’)
30. Bubble gum 1----2------3 Oui (2’59’’) oui (3’03’’)
Remarque :
4 chansons sont proposées dans 2 versions chantées différentes :
La 1ère version est proposée dans une tonalité où la voix de l’interprète sonne le mieux. Cette tonalité n’est
cependant pas celle où les élèves sont le plus à l’aise vocalement. Cette version est donc à privilégier pour être
écoutée (et non pour être imitée).
La 2nde version est écrite dans une tonalité adaptée à la tessiture des élèves. La voix a subi des modifications, elle a
été altérée pour être dans une tonalité plus confortable pour les élèves.
Cette version est donc très utile pour faire chanter les élèves notamment pour aider à trouver la note de départ. La
version instrumentale est enregistrée dans la même tonalité que cette 2ème version chantée.
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30 Chansons de Jean-Yves LE DUC
présentées dans l’ordre alphabétique
Page
Titre de la chanson Plage du CD Plage du CD
du CD
Chant Instrumental
livret
Atahualpa 62 CD2 20 21
Balthazar le mille pattes 24 CD1 11
Bubble gum 70 CD2 28 29
Cornélius 22 CD1 10
Dans ta main 20 CD1 8 9
J’ai garé ma toiture 30 CD1 14 / 15 16
J’ai ramené d’Afrique 7 CD1 1
Je serai pompier, pompier 10 CD1 2 3
Kiki bigoudi 13 CD1 4
La bande de marlous 54 CD2 12 13
La torpédo d’Arthur 33 CD1 23 24
La valse triste 43 CD2 1 2
Le baiser du vampire 45 CD2 3/4 5
Le loup le long de l’eau 58 CD2 16 17
Le vélo de la diva 66 CD2 24 25
Les forêts de Siam 49 CD2 8 9
Monsieur Caïman 47 CD2 6 7
Nestor, le castor 37 CD1 20 / 21 22
Noël en Laponie 26 CD1 12
Pédro le petit guitariste 41 CD1 27 28
Petit garçon d’Afrique 28 CD1 13
Petit koala 15 CD1 5 6
Philibert le corsaire 52 CD2 10 11
Pilou l’écureuil 18 CD1 7
Roi jazz 56 CD2 14 15
Soleil d’Afrique 60 CD2 18 19
Toc le Tapir 39 CD1 25 26
Tout l’été t’étais où 35 CD1 17 / 18 19
Un dromadaire 68 CD2 26 27
Une théière et un cendrier 64 CD2 22 23
6 Quelques intérêts pédagogiques des chansons
Thème : Amérique du Sud , Pérou Thème : Chine
Ostinato rythmique Mode pentatonique
Atahualpa Notes tenues, longues
Les forêts de Siam Rythmes syncopés
Structure : couplets/refrain Structure : couplets/2 refrains
Thème : humour, animaux
Thème : animaux, humour
Balthazar le Grande expressivité
Ruptures de rythmes
Monsieur Caïman Chant à deux voix : dialogue
mille pattes Structure : couplets/refrain
Structure : couplets/refrain
Thème : école, enfance Thème : animaux, humour
Canon à 3 voix Rimes, jeux de mots
Bubble gum Nestor, le castor Justesse
Structure : refrain couplets
Thème : humour, animaux Thème : Noël, pays froid
Tempo rapide Petits rythmes syncopés
Cornélius Invention de paroles possible
Noël en laponie Grande douceur
Structure : couplets/refrain Structure : couplets/refrain
Thème : le corps ; la main Thème : musique
Pédro le petit
Dans ta main Ostinato rythmique Langue anglaise
Structure : couplets/refrain guitariste Structure : couplets/refrain
Thème : Afrique
Thème : humour
J’ai garé ma Petit garçon Accumulation
Jeux sur les mots
toiture d’Afrique Tempo soutenu
Structure : succession de couplets
Structure : couplets/refrain
Thème : Afrique
Alternance groupe/soliste Thème : chanson douce
J’ai ramené
Jeu sur les mots : verlan, Petit koala Travail du legato
d’Afrique onomatopées Structure : couplets/refrain
Structure : couplets/refrain
Thème : chant de marins
Je serai Thème : pompiers
Invention de paroles possible
pompier, Les noms de métiers Philibert le corsaire 3 parties mélodiques distinctes
pompier Structure : couplets/refrain
Tempo rapide
Thème : alimentation Thème : automne
Kiki bigoudi Syncopes, swing Pilou l’écureuil Rythme ternaire
Structure couplets/refrain Structure : couplets/refrain
Thème : école, récréation Thème : jazz
La bande des
Canon à 3 voix Roi jazz Swing, contre-temps
marlous Contre-temps, swing Structure : couplets/refrain
Thème : humour
Thème : Afrique
La torpédo Onomatopées
Chanson à accumulation
Soleil d’Afrique Canon à 3 voix
d’Arthur Contre-temps, rythmes syncopés
Structure : couplets/2 refrains
Thème : animaux
Thème : musique
Onomatopées
La valse triste Rythme de valse Toc le tapir Jeux sur les mots : assonances
Canon à 3 voix
Structure : couplets/refrain
Thème : humour
Thème : voyage, pays froids
Le baiser du Rupture de rythmes Tout l’été t’étais
Précision rythmique, articulation
vampire Expressivité où ? Structure : couplets/2 refrains
Structure : couplets/refrain
Thème : désert, animaux
Thème : la langue française
Le loup le long Canon à 4 voix
Jeux sur les mots : allitérations Un dromadaire Ostinato rythmique, couleur jazz
de l’eau Structure : couplets/refrain
Lecture ou écriture de partition
Thème : opéra, humour Thème : langue française
Opposition de style : staccato et Jeux sur les mots, allitérations et
Le vélo de la Une théière et un
legato assonances, jeux de mots
diva Grande expressivité cendrier Opposition : legato et staccato
Structure : couplets/refrain Structure : couplets/refrain
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CD1
1 - J’ai ramené d’Afrique Chant : 1
1 - Il est intéressant de faire repérer, par des codages, l’alternance groupe/ soliste
lors d’une première écoute guidée de la chanson:
« Je montre l’image qui correspond à ce que j’entends » :
• introduction instrumentale
• 2 phrases mélodiques qui sont répétées. Veillez à repérer les deux phrases
qui ont le même dessin mélodique mais qui ne sont pas écrites à la même
hauteur. En regardant la partition, on voit bien que le mouvement du dessin
mélodique est identique mais situé sur deux hauteurs différentes (mesure 5
et mesure 6).
• 2 phrases chantées par le soliste sur la même mélodie mais sur des paroles
différentes.
• un refrain constitué d’une succession d’alternances soliste/groupe ( le
groupe répète « en écho » ce que chante le soliste)
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Une fois la chanson mémorisée, on peut envisager, pour son exécution, de décider
de sa mise en forme :
Qui fait la partie soliste (un petit groupe, la moitié de la classe, un enfant
soliste ?…), qui fait la partie réponse…
Un autre exercice peut être mis en place : les élèves ajoutent une syllabe à chaque
reprise. 2 façons sont possibles :
Par exemple:
C’est la variété des modèles et des exercices proposés qui seront la clé d’une bonne
prononciation par les élèves.
Ces exercices de prononciation peuvent être réalisés à de nombreux moments de la
journée, par petites séquences.
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10 CD1
Chant : 2
2- Je serai pompier, pompier PB : 3
En phonologie, voici l’occasion de chercher les mots, les prénoms qui se finissent
en « ar ».
Pour enrichir le lexique, on répertoriera les différents métiers qui se terminent en
« er » ou « ier ».
Sur le plan musical, la chanson présente une structure simple : alternance couplet/
refrain.
Le couplet est composé de deux phrases dont la mélodie est identique.
Dis-moi Pierrot que veux-tu faire plus tard
Travailleras-tu comme ton Tonton Bernard
En regardant la partition, on voit que les notes sont écrites à la même hauteur sur la
portée.
Pour les élèves les plus jeunes, articuler « ton Tonton » n’est pas facile ! Un « ton »
sera souvent occulté. Des jeux de répétitions avec transformation de paroles sera
alors nécessaire :
comme ton Tonton, comme ta Tata, comme ta Mamie, comme ton Papa …
Les enfants peuvent alors faire de très nombreuses propositions suivies de prénoms
réels ou inventés. On en profitera pour essayer de faire chanter juste l’intervalle de
tierce (Si-Ré).
Ces deux phrases sont suivies d’une petite formule en forme de question sur un
intervalle d’octave : « qui est : boulanger ». C’est un point délicat car l’écart entre
« qui est » et « boulanger » oblige à faire un saut mélodique important pour de
jeunes enfants.
Ainsi, on veillera à ce que les élèves ne chantent pas fort « qui est ». On
s’attachera, au contraire, à ce qu’ils allégent leur voix en cherchant un son « très
haut dans leur tête », sans crier.
Il est important d’exiger une articulation très claire sur le nom du métier. Pour cela,
on soignera l’attaque de chaque nom de métier :
Le « b » de boulanger, le « ch » de charcutier, le « p » de pâtissier, le « b » de
bijoutier. Cette bonne prononciation sera garante d’une plus grande justesse sur
cette note grave.
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Enfin, la formule qui introduit le refrain : « non, non, non, je » est le début d’une
gamme descendante que l’on peut accompagner d’un mouvement descendant des
bras, du corps entier. Si on possède un instrument mélodique (un carillon, par
exemple), on peut essayer de faire entendre aux enfants cette suite mélodique sur
un mouvement descendant. On peut alors leur faire entendre cette même suite
mélodique, dans un mouvement ascendant. Des jeux de différenciations sont
ensuite possibles.
Utilisation du play-back :
On peut remarquer que les introductions dans la partie chantée et dans la partie
play-back sont identiques. Pour s’entraîner au démarrage de la chanson, on peut
s’entraîner à prendre des repères en comptant dans sa tête ou bien en repérant les
deux accords plaqués juste avant.
Pour aider au démarrage, dans le play-back, Jean Yves Le Duc chante le début de
chaque phrase du couplet. On peut utiliser ce play-back pour un exercice d’écoute
où l’on demanderait aux enfants de dire ce que le chanteur a effacé dans sa
chanson.
Cela pourrait être le point de départ de jeux dans lesquels on s’amuserait à effacer
ainsi des morceaux de chanson que les auditeurs devraient retrouver avec
précision.
On peut également mettre en place, le jeu de chef d’orchestre : le meneur de jeu
ouvre sa main lorsque les paroles sont dites. Lorsqu’il ferme la main, la chanson
continue dans la tête de tous les participants mais sans que les paroles soient dites à
voix haute. Lorsque la main s’ouvre à nouveau, tout le monde reprend la chanson à
voix haute. Tout le monde devrait être arrivé au même endroit dans le texte !
Ce type de jeu ne pourra se faire que lorsque la chanson sera parfaitement connue
de tous les enfants.
Cette chanson pour les tous petits présente une structure très simple, avec une
alternance de 3 couplets et un refrain.
La chanson commence par le refrain. Celui-ci est composé d’une phrase en deux
parties identiques. Seule la note finale de la deuxième partie est conclusive. Ces
deux phrases sont répétées deux fois.
Un aspect « swing » est donné dans les deuxième et quatrième mesures, sur les
mots «ouistiti » et «de soucis ». Il faut penser à bien raccourcir le « ouis » de
« ouistiti » pour rallonger le «ti » et à raccourcir le «de » de «de soucis » pour
rallonger le «sou ». En regardant la partition, on voit que ces deux syllabes sont des
croches, valeurs de notes plus courtes que les deux suivantes, qui sont des noires,
et qui ont donc une durée deux fois plus longue.
Le même phénomène se passe dans les couplets sur les fins de phrases : « avec ses
doigts », «aux éclats », « de son cou », « mains c’est tout »
Pour aider à faire ressentir ce balancement (qui, avec de jeunes élèves, pourrait
petit à petit s’effacer jusqu’à devenir des notes égales et régulières), on peut
réaliser des déplacements en salle de motricité en écoutant la chanson avant de se
lancer dans l’apprentissage de la chanson.
Exemple :
- « Vous vous déplacez sur la chanson quand vous entendez la musique et
vous êtes transformés en statue quand la musique s’arrête. » L’enseignant
joue avec le bouton « pause » de son appareil. Petit à petit, celui-ci peut
arrêter la musique à la fin du refrain, ou du couplet et ne plus arrêter la
musique de manière aléatoire mais en prenant en compte la structure de la
chanson.
- « Vous vous déplacez pendant le refrain. Pendant les couplets, vous mimez
les paroles » (action de manger, de rire aux éclats, de mettre une serviette
autour du cou, de tenir une fourchette, de montrer les deux mains.)
Pour aider à la mise en mémoire du texte, des gestes mais aussi des images
montrées par l’enseignant pourront aider les élèves. Il est important que
l’enseignant anticipe et montre le geste ou l’image adéquats un peu avant que les
paroles soient prononcées.
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CD1
Chant : 5
4- Petit koala PB : 6
Pour cette chanson très douce qui repose les oreilles et les voix, Jean-Yves Le Duc
a choisi d’évoquer le koala. Cet animal australien, aujourd’hui protégé, est un petit
mammifère marsupial arboricole. Sa grande tête ronde aux larges oreilles couvertes
de fourrure et son corps trapu couvert d'une épaisse fourrure gris cendré fait penser
à un ours en peluche.
La chanson est présentée dans une version chantée orchestrée et une version play-
back au piano avec des voix d’accompagnement.
Cette chanson, à la structure simple, présente une alternance couplet/refrain et
commence par le refrain.
Une écoute attentive de cette version permet aussi d’entendre une rythmique pulsée
très régulière qui sous-tend toute la chanson ; la faire repérer par les élèves
permettra à chacun de ne pas « s’endormir » pendant cette chanson qu’il ne faut
pas alourdir en la chantant trop lentement.
Plusieurs écoutes, où l’on demande par exemple aux élèves de lister ce qu’ils ont
entendu dans l’enregistrement, permettent de se mettre dans l’oreille cette chanson
avant de se lancer dans son apprentissage. Chaque proposition d’un élève pourra
être vérifiée par une réécoute. Il n’est pas forcément nécessaire d’écouter la
chanson entièrement à chaque fois mais plutôt de sélectionner les extraits
pertinents.
Pour bien chanter cette chanson, il faut pouvoir bien articuler le texte (sans le
hacher) tout en essayant de réaliser un beau « legato » c'est-à-dire chanter les
phrases en liant bien les mots tout en prononçant très exactement les consonnes et
les voyelles. Penser à poser toutes les paroles sur les lèvres peut être une image qui
peut aider à bien articuler. Il faut que l’auditeur comprenne le texte !
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Il est important de veiller aussi à ce que tous les enfants respirent exactement
ensemble (et sans faire de bruit) au même moment et de la même manière.
Pour ressentir et exécuter cela, on peut, en salle de motricité, utiliser des foulards
ou des ballons légers pour « danser » avec la chanson, pour faire réaliser des
mouvements très lents qui se calent sur les phrases musicales.
On peut aussi proposer aux élèves de « dessiner la musique » en leur faisant
écouter la dernière partie jouée au hautbois dans la version chantée. Les élèves
seraient munis de grandes feuilles et de gros pinceaux ou de feutres.
Exemple :
- Je laisse l’air rentrer sur 8 temps lentement en m’accompagnant d’un geste de
mains qui s’ouvrent latéralement
1- Sur « rêve tranquille », je chante sur une seule expiration.
2- Sur « petit koala », j’inspire sur tout le temps de la phrase lentement en
m’accompagnant d’un geste de mains qui s’ouvrent latéralement.
3- Sur « seul sur ton île », je chante sur une seule expiration.
4- Sur « loin des pays froids », j’inspire sur tout le temps de la phrase en
m’accompagnant d’un geste de mains qui s’ouvrent latéralement.
La justesse sera aussi obtenue en faisant beaucoup écouter la phrase jouée par le
hautbois. Cette mélodie en mode mineur, sera bien interprétée si le sol # de la
syllabe « qui » sur le mot « tranquille » est très rapproché de la note précédente.
L’intervalle est tout petit… et ce sol # devient un sol bécarre dans la mesure
suivante. Il s’agit d’une descente chromatique par demi-tons qui donne toute la
couleur harmonique à la chanson.
Voilà une jolie chanson d’automne, très douce, sur un rythme ternaire. Ce n’est pas
si courant dans les chansons pour enfants ! Ce rythme ternaire donne l’impression
de tourner et de virevolter, comme l’écureuil dans les arbres.
La version présentée ici est délicatement orchestrée ( guitare et carillon). On
entend une deuxième voix d’homme sur les refrains.
Toutes les phrases (que ce soit dans le refrain ou dans les couplets) sont ponctuées
par une même petite formule au dessin mélodique identique : « Pilou l’écureuil » .
Seule, la hauteur change.
En observant la partition (mesures 3,4 et 7,8) on peut voir la similitude de ce dessin
mélodique sur deux hauteurs différentes. Il est important de l’entendre d’abord soi-
même pour être certain que les élèves ne vont pas chanter refrain et couplets de la
même façon.
Les couplets sont chantés dans une tessiture plus élevée que les refrains. Il faudra
donc un peu plus de souffle et d’énergie pour les chanter juste !
Par des jeux de déplacement, de danse avec des foulards, on peut faire entendre et
repérer l’alternance couplet/refrain en attribuant, par exemple, un mode de
déplacement différent sur les couplets et les refrains.
La prononciation dans cette chanson est très importante. Faire placer les consonnes
et les voyelles exactement au même endroit par les élèves (en repérant les points
d’articulation dans leur bouche) garantira une prononciation correcte et
compréhensible. Chercher à entendre chez tous les élèves les mêmes couleurs de
voyelles (les « i », les « a » les « é » … ) garantira une belle homogénéité entre les
voix.
Elle est composée d’une alternance d’un refrain, qui met en valeur « Monsieur
Pouce », et de 2 couplets, qui présentent les quatre autres doigts.
La chanson est construite ainsi :
Couplet 1 / refrain / couplet 2 / refrain / couplet 3 sans texte / refrain / refrain
Une petite formule rythmique est présentée dans les couplets : 2 croches/noire
(« dans ta main »). Cette petite formule peut être utilisée en ostinato rythmique sur
l’ensemble de la chanson.
C’est garanti, cette chanson sera un tube dans votre classe si vous l’apprenez à vos
élèves. L’alternance couplet/refrain présente un texte simple et facile à retenir. Si
le cœur vous en dit, vous pouvez aussi chercher à inventer une suite à l’histoire de
Cornélius !…
On peut aussi créer des chaînes sonores : les enfants placés en cercle devront se
partager la diction du texte de la chanson en changeant de « parleur » à chaque
phrase. Un groupe d’enfant peut frapper la pulsation pour garder une dynamique
dans la reconstitution du texte de la chanson lorsque celle-ci est mémorisée par
tous.
Sur le plan rythmique, il faudra veiller à ne pas presser les 4 croches de « c’est un
élé- phant » ou de « il n’a pas de chan-ce» ou encore « il at-trap’ un rhume vingt
huit fois». Penser à garder son calme tout en prononçant avec précision.
Le dessin mélodique est le même pour les 4 phrases, seule la hauteur change.
Attention à ne pas chanter les 4 phrases pareil !
Il faudra veiller à l’enchaînement de la phrase 2 à la phrase 3 en s’arrêtant sur la
syllabe « on » de la phrase 3. Cette note est placée une « marche » plus basse que
la finale de la phrase 2 (intervalle d’un ton). Si cette note de départ n’est pas juste,
le reste de la phrase ne pourra pas l’être non plus !
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CD1
Chant : 11
8 – Balthazar le mille pattes
Cette chanson très tonique et drôle, est composée d’une alternance de couplets et
de refrains.
Le refrain est écrit lui-même en deux parties : une phrase d’annonce
« écoutez l’histoire du pauvre Balthazar », suivie de deux phrases mélodiques
répétées présentant le fameux Balthazar.
L’alternance des couplets et des refrains est régulière. L’enregistrement présente
un pont musical entre le deuxième refrain et le troisième couplet.
Sur le plan rythmique, la dernière syllabe du mot Balthazar est très longue. C’est
tout l’intérêt dans cette chanson. Le meneur aura un geste pertinent pour que tous
les élèves respirent ensemble pour attaquer en même temps la suite de la chanson.
Il faudra rechercher une grande expressivité sur cette annonce.
Enfin, l’intervalle entre les deux notes du mot «qua-rante quatre» dans le refrain
n’est pas évident. Il risque d’être transformé par les élèves! Il faudra bien l’écouter
pour le chanter juste. Cet intervalle est assez grand. De plus, le son de la syllabe
« rante » est très proche de celui de la syllabe « quatre ». Chanter à l’envers
« quarante quatre » dans un mouvement mélodique ascendant peut aider à faire
entendre cet «arpège» délicat.
Située en majeure partie au dessus du cercle polaire, la Laponie du Nord (le grand
nord) est l’une des rares régions du monde où l’on peut encore découvrir une
nature immaculée et sauvage. Outre les Norvégiens, Suédois, Finlandais et Russes,
la région est habitée par les Lapons, peuple dont le mode de vie est basé sur la
transhumance (l'élevage de rennes est une activité importante, mais également la
chasse et la pêche).
Mais pour Jean-Yves Le Duc, la Laponie c’est aussi et surtout le pays du Père
Noël. Le village où il vit se situe près de Rovaniemi sur le cercle polaire.
C’est la raison pour laquelle Jean-Yves Le Duc en a profité pour écrire une
chanson de noël toute douce et poétique.
On peut utiliser la partie musicale du 3ème couplet jouée par une flûte à bec, pour
faire des jeux d’écoute : « je lis les paroles du premier couplet en écoutant la
flûte ». Lorsque l’enseignant coupe la musique, « je dis à quel endroit je suis arrivé
dans le texte ». On peut refaire cet exercice avec le deuxième couplet.
Ce genre d’exercice est à la fois un entraînement à la lecture, mais est aussi un
exercice d’audition intérieure (« je chante dans ma tête sans chanter avec ma
bouche »), exercice qui permet la mise en mémoire de la mélodie séparément du
texte.
Une bonne articulation assurera une mise en place rythmique correcte. On veillera
à bien respecter la formule rythmique des couplets, en travaillant le texte en parler
rythmé, en frappé des mains.
Le refrain, quant à lui, présente des petits rythmes syncopés « quand c’est Noël »
« autour de la » , « en Laponie», « tout plein de », « a choisi ». Il faudra veiller à
bien conserver ce petit balancement dans le rythme.
De même, il faudra veiller à ne pas accélérer le tempo sur les quatre croches de
«c’est Noël aussi » et «et c’est un pays ».
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CD1
10 - Petit garçon d’Afrique Chant : 13
Voici une chanson africaine au tempo soutenu qui évoque les paysages et les
modes de vie de l’Afrique. C’est une chanson qui s’intègre bien dans les projets sur
les pays du monde….
Rechercher à écrire des suites possibles semble être un bon projet pour prolonger
l’apprentissage de cette chanson…
Enfin le troisième enregistrement est une bande son que l’on peut utiliser pour se
faire plaisir en chantant avec un play-back.
On peut aussi utiliser cet enregistrement pour une séance d’écoute dans laquelle on
pourra demander aux élèves d’exprimer ce qu’ils ont entendu. Toute affirmation
sera vérifiée par une nouvelle écoute précise du passage remarquable.
L’intérêt principal de cette chanson se situe dans son texte. Il est donc primordial
qu’il soit bien audible. Une articulation nette et soignée sera donc nécessaire.
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Pour sentir le phrasé correspondant aux respirations, on peut écouter la bande son
en jouant avec des foulards ou des ballons légers. On peut également, à l’écoute de
la musique, faire des tracés avec des gros pinceaux ou des feutres, sur des feuilles
de grands formats.
Groupe 1 Groupe 2
introduction « Je me laisse remplir
d’air »
« j’ai garé ma toiture » « Je chante » « Je me laisse remplir
d’air »
« à l’abri du barrage » « Je me laisse remplir « Je chante »
d’air »
« je pars à l’aventure » « Je chante » « Je me laisse remplir
d’air »
« pour faire un long feuillage » « Je me laisse remplir « Je chante »
d’air »
* Motordu :
PEF crée un personnage qui déforme les mots et les expressions comme le font
souvent les enfants lorsqu'ils veulent répéter des mots. Le texte et ses mots tordus
sont illustrés au pied de la lettre ce qui donne un attrait comique et poétique à la
série. Ainsi les mots et les dessins ne vont pas l'un sans l'autre, c'est devenu un
véritable exercice de style !
C’est dans le premier album de la série « La belle lisse poire du Prince de
Motordu » édité en 1980 que l'on découvre le principe qui régit l'écriture et les
illustrations. Dans la suite de la série, on suit les aventures de la petite famille
attachante de Motordu. 17 autres albums seront ainsi édités jusqu’en 2008 chez
Gallimard.
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CD1
12 - La torpédo d’Arthur Chant : 23
PB : 24
Cette chanson est présentée dans une version chantée et orchestrée par JY Le Duc
mais aussi dans une version play-back qui se calque exactement sur la version
chantée.
• Dans la version chantée, on entend des bruitages réalisés par divers objets
sonores pour illustrer les différentes pièces du moteur de la torpédo
d’Arthur. On peut faire une recherche avec divers objets sonores dans la
classe pour réaliser ces sons. On peut aussi imaginer, dans le cadre
d’expérimentations vocales, de faire réaliser ces différents sons par des
onomatopées .
CD1
Chant : 17 / 18
13 - Tout l’été t’étais où ? PB : 19
Cette chanson, toute en syncopes, raconte l’histoire d’un petit pingouin sur la
banquise qui rêve à des voyages lointains.
Elle présente une structure classique avec l’alternance couplet/refrain. Elle
commence par le couplet.
Les couplets sont construits sur la même phrase mélodique avec des textes
différents.
Le texte n’est ni long ni difficile à mettre en mémoire.
C’est la précision rythmique qui sera plus délicate à réaliser. Un bon travail de
prononciation sera nécessaire en prenant appui sur la diction des consonnes et en
recherchant une homogénéité dans les voyelles.
Le refrain est en fait composé de deux « sous-refrains » qui sont tous les deux
répétés. Une distinction est à faire entre les deux parties.
La première partie va plutôt vers le grave sur « tout l’été » et « t’étais où » alors
que ces deux mêmes expressions vont vers l’aigu, dans la deuxième partie. On
l’entend facilement sur la bande son avec la flûte à bec et le clavier.
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CD1
Chant : 20 / 21
14 - Nestor le castor PB : 22
CD1
Chant : 27
16 - Pédro le petit guitariste PB : 28
Une chanson avec un passage en anglais…Voilà qui est nouveau ! C’est là une des
particularités de cette chanson qui, par ailleurs, présente une construction classique
avec une alternance couplet/refrain.
La chanson est présentée dans 2 versions différentes : d’abord chantée, puis sifflée
par JY Le Duc accompagné de sa guitare.
Elle commence par un premier couplet au rythme binaire très balancé qu’il faudra
chanter sans presser, en respectant bien la pulsation.
« Nobody knows the way he goes » se chante sur la même formule rythmique mais
sur une mélodie différente.
On peut demander de chanter ces deux mélodies sans texte pour en faire un
exercice de reconnaissance mélodique. On pourra utiliser aussi la version play-
back pour entreprendre ces jeux de reconnaissance mélodique.
Pour assurer la mise en mémoire du texte, on pourra faire écouter la mélodie sifflée
tout en lisant simultanément le texte de la chanson.
Ce type d’exercice permet un entraînement à la lecture. C’est aussi un exercice
d’audition intérieure (« je chante dans ma tête sans chanter avec ma bouche »),
exercice qui permet la mise en mémoire de la mélodie séparément du texte.
Le refrain est une succession de syllabes qui doivent être très bien prononcées.
La mélodie est constituée d’une succession de notes répétées à la même hauteur.
Sur la partition, on pourra essayer de suivre cette ligne mélodique pour repérer ces
répétitions de notes (mesures 5 à 8).
Il faudra veiller à ne pas accélérer le tempo sur ces passages un peu délicats.
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CD2
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Chant : 1
17 - La valse triste PB : 2
Populaire ou de société, la valse est une danse généralement écrite sur une mesure
à 3 temps, dans laquelle le couple enlacé se déplace sur la piste en tournant sur lui-
même.
Voici un canon à trois voix accessible à des élèves de cycle 3 qui peut donner
envie aux élèves d’apprendre à danser la valse.
Ce canon est composé de trois phrases mélodiques répétées deux fois chacune. Les
paroles diffèrent seulement pour la deuxième phrase musicale.
La chanson est présentée d’abord dans une version chantée en public puis dans une
version play-back.
Dans l’enregistrement de la version chantée, la première phrase musicale est
chantée seule puis le canon est installé selon le schéma suivant :
Voix de Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase
JY Le Petite 1 2 3 1 2 3 1 2 3
Duc intro
Voix très Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase
d’hommes 1 2 3 1 2 3 1 2
courte
Voix Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase
d’enfants 1 2 3 1 2 3 1
Dans la version play-back, la chanson n’est présentée qu’à deux voix seulement.
Pour aider au démarrage, des voix chantent le début des phrases. Ainsi, on peut
remarquer qu’après une courte introduction, la chanson est d’abord chantée une
fois à une voix. Le canon ne démarre qu’à la deuxième reprise de la première
phrase.
Voix Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase
d’homme Intro 1 2 3 1 2 3 1 2 3
Voix de
8
Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase
femme temps
1 2 3 1 2
Après ces exercices d’écoute, on pourra envisager d’apprendre les trois phrases
séparément.
Seule la troisième phrase présente une légère difficulté mélodique sur les deux
dernières mesures : « concertina* » (DO-SI-LA#-SI). Ces quatre notes sont très
proches, un demi-ton sépare chacune d’entre-elles. Il faudra prendre le temps
d’écouter ce passage avant de le chanter.
La chanson est présentée en 3 versions. La première est chantée dans une tonalité
qui convient à la voix d’homme de J-Y Le Duc mais pas à celles des enfants. C’est
pourquoi elle est enregistrée dans une deuxième version, dans une tonalité plus
adaptée aux voix d’enfants. C’est cette deuxième version qu’il faudra utiliser pour
choisir la hauteur à laquelle il faut faire chanter les élèves. La troisième version est
un play-back au piano avec un guide, une voix d’homme, qui indique tous les
départs.
La chanson commence par un couplet. Celui-ci est composé de huit phrases. Les
phrases 1, 2, 5 et 6 ont une mélodie identique.
«C’était à la nuit noire » « Quand soudain derrière elle »
« Dans un sombre manoir» « Dans un battement d’aile »
Les phrases 3 et 4 de chaque couplet sont des moments de tension dans le texte que
la musique reproduit bien. On n’hésitera pas à dramatiser ces moments sur le plan
vocal !
On prêtera attention aux phrases 7 et 8 qui ont une mélodie tout à fait différente :
cette succession de triolets doit être calme et régulier. Il serait judicieux de
travailler ce passage séparément pour apprendre à bien articuler ces notes répétées
et être sûr que tous les élèves chantent la bonne mélodie.
sent s’approcher
de cou la bouche su
son sen
elle elle
Le refrain, plus léger et gai, dans une tonalité majeure présente des enchaînements
de doubles croches. Il faudra veiller à ne pas presser ! C’est par l’exigence d’une
prononciation soignée que l’on obtiendra la justesse et la précision rythmique.
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CD2
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Chant : 6
19 - Monsieur Caïman PB : 7
Ce Monsieur Caïman est vraiment sympathique et tonique ! Voici une chanson qui
vous reste dans la tête car son rythme joyeux et entraînant est très plaisant.
Cette chanson présente d’autres qualités. On peut la chanter avec deux groupes à
deux voix. Ces deux voix sont assez simples à entendre et à mettre en place.
Il est important de bien faire repérer aux élèves à quels moment les deux groupes
dialoguent et à quel moment les deux voix se superposent. On peut distribuer la
partition aux élèves afin qu’ils repèrent ces éléments dans l’écriture. Ecouter la
chanson en suivant la partition est un bel exercice de lecture et affine les capacités
d’écoute!
Lorsque la chanson commence à être connue des élèves, on peut faire le même
travail d’écoute en suivant la partition sur la version play-back. Dans cette version,
ce sont deux cuivres qui imitent les deux voix.
On veillera à ce que les enfants, par excès d’enthousiasme, ne crient sur le refrain.
Il faudra rechercher un beau son [o], pas trop ouvert…
Le couplet est composé de deux phrases musicales identiques :
« Dans la grande forêt vierge, la nouvelle est arrivée »
« Personne n’ose encore y croire, c’est pourtant la vérité »
Il faudra veiller, dans les phrases suivantes, à ne pas chanter sur la même mélodie :
« Le crocodile du fleuve » et « ne peut plus manger tout cru ». Seules les syllabes
soulignées diffèrent.
Il faudra apprendre à chanter très lentement le passage suivant :
«les enfants qui se promènent » en respectant bien les demi-tons. Ce passage n’est
pas identique à « il l’a dit à la tribu » (intervalles plus grands).
Ce travail décrit ci-dessus dans le premier couplet est à faire, de la même manière,
avec le deuxième couplet.
La justesse viendra d’une bonne écoute mais aussi d’une bonne prononciation.
Ainsi on repèrera les allitérations en [r] et [cr] ou [tr] dans le premier couplet et on
veillera à ce que chaque élève prononce distinctement les mots.
Voici une très jolie chanson écrite sur le mode pentatonique ( 5 sons) si
reconnaissable de la musique chinoise. Le texte évoque la poésie des paysages et
de la culture de ce pays lointain.
La version chantée présente une construction très élaborée.
La chanson est composée de 3 couplets et de deux phrases mélodiques différentes
pour les refrains.
On peut tout d’abord écouter cette version en recueillant les différentes éléments
perçus par les élèves. Ces éléments pourront ensuite être rangés dans leur ordre
d’apparition.
Voici un exemple de la frise chronologique que l’on pourrait obtenir après plusieurs
écoutes :
Refrain Intro Mélodie Couplet Refrain Couple Refrain Couplet Refrain Couplet Refrain
1 1 2 t2 2 3 1 1 1
2 fois 12 mesures 4 fois en 4 fois
canon
JY Le Duc Petites Présentation JY Le JY Le JY Le JY Le JY Le JY Le JY Le JY Le
+ percussions de la Duc Duc Duc Duc Duc Duc Duc Duc
Accords 4 mesures mélodie en texte + + + + +
synthétiseur canon + chœur chœur chœur chœur chœur
Chœur en
« lala » canon
Entrée du Synthétiseur
Entrée des Petites percussions bois
Entrée du Chœur
Entrée de la
Batterie
Dans les exemples suivants, on s’entraînera à appuyer les temps forts qui sont
soulignés :
« Dans les forêts bleues du royaume de Siam »
« des oiseaux dorés fredonnent la gamme »
« La mélodie berce les dieux qui sommeillent »
« Dans la pénombre d’étranges merveilles »
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Une fois la chanson connue, on pourra proposer aux élèves d’élaborer une nouvelle
frise chronologique à partir de l’écoute de la version play-back :
Refrain Couplet 1 Couplet 1 Refrain 2 Couplet 2 Refrain 2 Couplet 3 Refrain 2 Refrain Refrain
1 1 1
2 fois 1fois 3fois
Synthé Synthé Synthé Synthé Synthé Synthé Synthétiseur Synthé Synthé Synthé
Accordéon Accordéon Accordéon Accordéon Accordéon Accordéon Accordéon
Flûte Flûte Flûte Flûte Flûte
Guitare Guitare Guitare Guitare
La chanson peut se chanter en canon sur les couplets : il faut alors superposer
« La mélodie berce les dieux qui sommeillent » avec le début du premier couplet :
« Dans les forêts bleues du royaume de Siam ».
Nous voilà partis à l’assaut des mers avec Philibert le corsaire ! Le thème de chant
de marins est ici développé. Il s’agit d’une chanson au tempo très rapide qui
permettra aux élèves d’acquérir une grande aisance articulatoire. Les élèves de
cycle 3 pourront s’exercer à inventer de nouvelles paroles pour continuer à décrire
ce fameux Philibert.
On veillera à ce que les élèves ne crient pas sur le refrain tonique et joyeux. Le
texte doit rester compréhensible jusqu’au bout. N’hésitez pas à prendre des
« auditeurs- témoins » (autre classe, adulte étranger à la classe…) pour vérifier que
l’histoire se comprend dès la première interprétation.
Voici un nouveau canon à trois voix qui évoque le monde de l’école et de ses
récréations.
groupe Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase
1 1 2 3 1 2 3 1 2 3 3
groupe Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase
intro
2 1 2 3 1 2 3
groupe Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase
3 1 2 3 1 3
Il sera important de penser à faire tenir les fins des phrases 2 et 3 afin qu’il n’y ait
pas de « vide ».
On plonge dans une ambiance « swing et jazz » avec cette chanson qui pourrait
être une bonne introduction pour découvrir ce genre musical… car c’est bien la
naissance du jazz qui est évoquée dans ce texte ! Ainsi, cette chanson ne pourra pas
être apprise sans écouter quelques grands standards du jazz qui permettront aux
élèves de comprendre l’histoire mais aussi de ressentir le swing qui caractérise
cette musique.
En revanche, dans les couplets, le texte sera prononcé en s’appuyant sur les
consonnes. A ce propos, on entend très bien cette différence d’articulation dans
l’enregistrement présenté.
Deux groupes différents interprètent cette chanson. (1er groupe : couplets ; 2ème
groupe : refrain). On peut imaginer ainsi séparer (ou non) la classe en deux groupes
pour interpréter la chanson.
Voilà une chanson à utiliser en guise de « remède » pour apprendre à vos élèves à
prononcer le son [l] car il s’agit bien d’un jeu d’allitérations* en [l]
particulièrement remarquable et réussi que ce « Léon qu’a vu le loup le long de
l’eau » ! Si les langues des chanteurs ne sont pas fatiguées à la fin de la chanson,
c’est que la prononciation n’a pas été parfaite ! Un test efficace, consistera,
d’ailleurs, à prendre des « auditeurs-témoins » qui ne connaissent pas la chanson
pour vérifier s’ils comprennent bien les paroles.
La première difficulté pour les élèves sera de comprendre le texte qui est, par
ailleurs, assez long et difficile à mettre en mémoire.
Un travail de « mise en bouche » sera nécessaire. Il faudra réaliser de nombreuses
répétitions de chaque petite partie de phrase en faisant varier les paramètres :
intensité, timbre ou intonation, tempo, hauteur.
L’enseignant devra penser à varier ses modèles vocaux pour rendre vivant et
dynamique ce moment d’apprentissage. Il ne faudra pas hésiter à vérifier la bonne
prononciation de chacun pendant ces moments d’apprentissage.
Un temps assez conséquent est nécessaire pour apprendre cette chanson. Pensez à
morceler l’apprentissage et à y revenir souvent, par petites touches.
Enfin, il faudra veiller à ne pas presser sur les quatre doubles croches du refrain :
« loup le long de l’eau » (mes 4).
Exemples célèbres :
« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » Andromaque de Racine,
vise une harmonie imitative : reproduction du bruit du serpent par redoublement
des consonnes sifflantes.
« Y a pas d'hélice hélas, c'est là qu'est l'os. » La grande vadrouille
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CD2
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Chant : 18
25 - Soleil d’Afrique PB : 19
La deuxième version est un play-back à la guitare avec deux voix d’homme et une
voix de femme qui guident les départs de chaque groupe chantant.
Nous voici transportés sur un nouveau continent : l’Amérique du sud, avec une
chanson inspirée du pays des Incas au Pérou.
Atahualpa, dernier empereur des Incas capturé par les conquistadors espagnols en
1532 a proposé, en échange de sa libération, une quantité colossale d’or aux
espagnols. Les conquistadores ne se sont pas contentés de tuer des milliers d’Incas,
ils ont pillé ensuite tout l’or des temples incas. Aux yeux de nombreux habitants
des pays andins, le prince Atahualpa reste une figure historique très estimée en
raison de l'aspect tragique de sa capture par les Espagnols.
La structure de la chanson est simple. Elle est constituée d’une alternance de trois
couplets et d’un refrain.
Une même formule rythmique, typique de la musique des Andes est utilisée 8 fois
dans les couplets. On pourra faire dire le texte en parler rythmé sur chaque phrase
pour mettre en évidence cet ostinato.
Cette formule rythmique, rappelant les rythmes des percussions des musiques des
Andes, sera réussie si le texte est parfaitement prononcé.
Il faudra penser à prendre appui sur toutes les consonnes d’attaque des mots :
le [t] de « Tu vas », le [d] de « de Lima », le [p] de « pour mendier » le [t] de « ton
chapeau » … On peut faire rechercher aux élèves toutes les attaques percutantes en
leur demandant de dire le texte sans chanter.
Voici une chanson humoristique où Jean-Yves Le Duc s’est amusé à jouer avec les
allitérations en [t] et [d], allitérations qui font s’emmêler les langues qui chantent et
les oreilles qui écoutent !
Cette chanson est aussi et surtout truffée de jeux de mots que l’on prendra plaisir à
faire découvrir aux élèves de CM. Pourquoi ne seraient-ils pas tenter d’en fabriquer
à leur tour ?…
La chanson est construite sur une alternance de couplets et de refrains qui paraît
simple au premier abord.
Elle commence par le refrain. Il faudra le chanter en détachant très distinctement
les notes c'est-à-dire les syllabes pour donner un effet de staccato.
La deuxième version est un play-back joué au piano. Une voix d’homme indique
les départs. On peut utiliser ce play-back pour faire réaliser des exercices
d’audition intérieure où les élèves sont invités à lire le texte ou à le dire dans leur
tête (sans le chanter ni même l’articuler silencieusement) tout en écoutant la partie
de piano qui accompagne.
Ce genre d’exercice permet aux élèves d’être attentifs à l’accompagnement. C’est
d’autant plus utile lorsque les élèves sont amenés à chanter en public accompagnés
en direct par des instrumentistes.
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CD2
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Chant : 24
28 - Le vélo de la diva PB : 25
C’est maintenant le monde de l’opéra qui est évoqué dans cette chanson. On saisira
l’occasion pour faire écouter aux élèves quelques voix d’opéra. On pourra les
classer, les reconnaître. On pensera à faire écouter des extraits d’opéras (Aïda de
Verdi qui est ici cité par exemple) et à écouter des opéras pour enfants.
L’humour est toujours présent dans les chansons de Jean-Yves Le Duc. Il faudra
s’attacher à faire ressortir le côté humoristique de la chanson en, n’hésitant pas à
amplifier les effets avec sa voix !
La chanson est construite sur une alternance de trois couplets et d’un refrain.
Elle commence par un couplet.
Les couplets devront être chantés en détachant avec précision les syllabes, en
adoptant une prononciation particulièrement soignée qui prendra appui sur les
consonnes. A ce titre, l’exemple vocal de Jean-Yves Le Duc est remarquable dans
l’enregistrement proposé.
On pourra faire écouter la chanson en demandant aux élèves de porter leur
attention sur la manière dont Jean-Yves Le Duc a prononcé les consonnes. Cette
prise de conscience permettra de mettre en place la formule rythmique : [2doubles-
croches, 2croches] que l’on retrouve dans les paroles suivantes :
« Branle bas à »
« La diva n’a »
« Qui va nous do »
« Les timbales et »
Il faudra veiller à garder les deux premières syllabes bien serrées et rapides pour ne
pas lisser le rythme et en faire des croches régulières.
Enfin, pour trouver la bonne tonalité, on pourra faire chanter la gamme de ré
mineur ascendante et descendante sur laquelle sont construits les couplets.
Autant il faudra chanter les couplets de manière très détachée et articulée, autant il
faudra chanter les refrains dans un « legato » expressif (terme qui désigne le fait
qu'un morceau de musique soit exécuté en soutenant chaque note jusqu'à l'amorce
de la prochaine). On pensera à chanter les refrains d’une manière la plus expressive
possible avec un bon soutien de la colonne d’air.
Pour ce faire, on pourra envisager de réaliser les exercices de respiration
suivants :
1 – je me laisse remplir d’air,
2 – « on a volé la diva » : je chante sur une seule expiration,
3 – « le vélo de la diva » : je me laisse remplir d’air,
4 – « qui est ce qui le lui rendra » : je chante sur une seule expiration,
5 – « son vélo à la diva » : je me laisse remplir d’air.
Voici un canon très chanté dans les écoles, une valeur sûre à côté de laquelle il ne
faut pas passer !
L’amplitude vocale (écart entre la note la plus grave et la plus aiguë) est
importante entre la voix 1 et la voix 4. C’est pourquoi, une répartition des
chanteurs en fonction de leur aisance vocale peut être judicieuse.
Ce recueil se termine sur un des textes les plus connus de Jean Yves Le Duc : une
chanson « chewing-gum » qui colle aux oreilles sur un air de blues nonchalant !
Le travail en canon nécessite une pulsation très stable. Sans cette pulsation stable,
il est impossible de superposer les voix. Le maître aidera donc ses élèves en
donnant et en gardant la pulsation tout au long de l’exécution. Il faudra également
inciter les enfants à repérer les différentes voix pour qu’ils arrivent à chanter en
polyphonie.
Les départs ont lieu toutes les 8 mesures, suivant une règle classique.
La mélodie constituée de trois parties très distinctes, correspond à 3 fonctions
musicales différentes :
- La première partie est, en quelque sorte, l’accompagnement harmonique.
« Bubble, bubble,
Bubble, bubble gum» (bis)
- La seconde partie correspond à la mélodie (qui ressemble à un riff : court
refrain mélodique dans la musique de jazz).
«Ca fait des bulles et ça colle le bubble le bubble
et ça se mâche à l’école, le bubble gum »
- La troisième partie fait office de basse.
« Il en faut du savoir faire, pour bouger ses maxillaires
c’est un style un art de plaire, buller sans en avoir l’air »
Voici ci-dessous, une façon possible de représenter la partition. On aidera les
élèves à se repérer dans les différentes voix, pour chaque phrase musicale.
Voix Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase
féminine 1 2 3 1 2 1 2
Voix Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Phrase Partie
intro
masculine 1 2 3 1 2 3 instrumentale
Autre Phrase Phrase Phrase
voix 1 2 3