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DOSSIER

Techniques de l’Ingénieur
l’expertise technique et scientifique de référence
m4570
Aciers et alliages réfractaires - Données
numériques
Date de publication : 10/12/2006
Par :
Albert KOZLOWSKI
Ingénieur Conseil, Fédération française de l'acier

Ce dossier fait partie de la base documentaire


[Archives] Matériaux fonctionnels
dans le thème
et dans l’univers Archives

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Aciers et alliages réfractaires M
U
Données numériques L
par Albert KOZLOWSKI A
Ingénieur Conseil, Fédération française de l’acier
I
1. Normalisation....................................................................................... Form. M 4 570v2 - 2
R
2. Définition et classification des nuances d’acier ........................ — 2 E
3. Règles de désignation des aciers ................................................... — 3
4. Données normalisées......................................................................... — 4
5. Données relatives aux caractéristiques garanties..................... — 4
6. Données relatives aux caractéristiques non garanties ............ — 8
7. Résistance à l’oxydation à haute température ........................... — 13
8. Emplois des principaux aciers et alliages réfractaires ............ — 15
9. Équivalences......................................................................................... — 18
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ans le cadre du marché unique et de la libre circulation des produits, la nor-


D malisation constitue un élément fondamental pour les échanges européens,
non seulement au niveau de la définition du produit mais aussi des méthodes
d’évaluation des critères de qualité permettant de définir les produits (méthodes
d’essai : prélèvement des échantillons, documents de contrôle…).
Dans le domaine de la normalisation des aciers, un organisme a été créé en
1986 : l’ECISS (European Committee for Iron and Steel Standardization) qui
comporte à ce jour 31 comités techniques.
Sur le plan international, un organisme de normalisation existe, l’ISO (Interna-
tional Standardization Organization) qui comme le CEN couvre tous les aspects
de la normalisation et dont le comité technique TC 17 a en charge la normalisa-
tion des aciers.
En ce qui concerne la France, la normalisation dispose d’un organisme,
l’AFNOR (Association française de normalisation).
D’autres données numériques concernant les aciers et alliages résistant à
haute température sont traitées dans le dossier [Form. M 4 571].

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F ACIERS ET ALLIAGES RÉFRACTAIRES ______________________________________________________________________________________________________


O
R
1. Normalisation (accords de Vienne) pour prolonger cet échange par une véritable

M C’est un phénomène incontournable. Dans tous les secteurs éco-


coopération technique qui transforme le paysage normatif interna-
tional. La politique générale admise est de tirer parti des travaux et
structures ISO, quand cela est possible, compte tenu des impératifs
U nomiques, de la production aux activités de services, la normalisa-
tion s’impose comme un outil indispensable d’échange et de
européens (statu quo, mandats, directives). Aux procé-dures d’adop-
tion des normes internationales en normes européennes s’ajoutent
développement. des procédures d’approbation parallèle. Un système de surveillance,
L À un moment où la mondialisation des marchés et la réalité euro-
péenne génèrent de nouvelles règles pour de nouveaux enjeux, il
avec une coordination des bureaux techniques et un suivi des obser-
vations des comités membres, vient compléter le dispositif.

A est capital pour chacun, dans son domaine, de mieux appréhender


les mécanismes de la normalisation. La maîtrise de l’outil normatif Exemple : les normes NF EN ISO 683-17 « Aciers pour roulements »
et NF EN ISO 4957 « Aciers à outils » qui ont été préparées dans le cadre
favorise la compétitivité de l’entrepreneur.
I des accords de Vienne et adoptées par le CEN en 1999.

R 1.1 Normalisation française : AFNOR


1.5 Normalisation européenne des aciers
et alliages de nickel réfractaires
E La norme doit répondre aux besoins des utilisateurs par un
niveau technique élevé, adapté aux moyens de production en pre-
nant en compte les évolutions technologiques afin d’éviter la proli- La norme européenne NF EN 10095 a défini :
fération des cahiers des charges et surtout afin d’en réduire le — 6 nuances d’aciers réfractaires ferritiques ;
nombre, ce qui ne peut qu’être favorable sur le plan économique
— 14 nuances d’aciers réfractaires austénitiques ;
aussi bien aux utilisateurs qu’aux producteurs.
— 1 nuance d’acier réfractaire austénoferritique ;
Réunissant de très nombreux opérateurs d’origine diverses, le
— 5 nuances d’alliages de nickel austénitiques.
système français de normalisation agit selon des règles, des procé-
dures et des dispositions clairement affichées. La norme européenne NF EN 10095 précise par ailleurs que
Au-delà de l’élaboration des normes françaises, le système fran- 14 nuances d’aciers retenues dans les normes NF EN 10088-1 et
çais de normalisation agit de plus en plus au sein d’instances euro- NF EN 10028-7 peuvent être utilisées comme aciers réfractaires.
péennes et internationales pour élaborer de nouvelles normes
communes.
1.6 Normalisation européenne des aciers
et alliages à base de nickel
1.2 Normalisation européenne : ECISS ou de cobalt résistant au fluage
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Dans les travaux européens qui se font avec la participation de


La norme EN 10302 a été adoptée par le CEN le 1er mars 2002 et la
19 pays (CEE + AELE), les normes françaises mises à jour ou nou-
norme NF EN 10302 homologuée le 20 décembre 2002 pour prendre
velles sont proposées comme base de travaux.
effet le 20 janvier 2003.
Nota : AELE (Association européenne de libre échange).
Lorsque les travaux sont terminés et les normes européennes La norme NF EN 10302 a défini :
(EN) adoptées par le CEN, les pays membres de l’ECISS (European — 9 nuances d’aciers martensitiques ;
Committee for Iron and Steel Standardization) doivent les reprendre — 13 nuances d’aciers austénitiques ;
comme norme nationale ; pour la France, elles deviennent NF EN et — 12 nuances d’alliages à base de nickel ;
leur publication entraîne l’annulation de toutes les normes natio- — 1 nuance d’alliage à base de cobalt.
nales antérieures traitant du même sujet.
La norme NF EN 10302 précise par ailleurs que les nuances
d’aciers réfractaires données par l’EN 10095 peuvent, si cela a fait
l’objet d’un accord, être utilisées pour la fabrication de pièces et
1.3 Normalisation internationale : ISO matériels dont l’exigence principale porte sur la résistance au fluage
lorsqu’elles subissent une contrainte de longue durée à des tempé-
Le principal intérêt de la normalisation internationale ISO (Inter- ratures supérieures à 500 °C.
national Standardization Organization) se trouve dans les méthodes
d’essais qui doivent être les mêmes sur le plan mondial.
En revanche, les normes « Produits » étaient pratiquement tou-
jours d’un niveau technique inférieur aux normes nationales et aux
normes européennes. 2. Définition et classification
Toutefois, le programme de travail de l’ISO/TC 17 a conduit, ce qui
est une grande première, à l’adoption en norme ISO des normes
des nuances d’acier
européennes élaborées en 1990 et 1991 (concernant plus particuliè-
rement le domaine « fer-blanc/fer noir »). La norme NF EN 10020 de septembre 2000 définit le terme
Par ailleurs, si les normes européennes (EN) sont d’application « acier » et établit :
obligatoire dans les pays membres de l’ECISS, il n’en est pas de — une classification en aciers non alliés et aciers alliés suivant la
même pour les normes ISO. composition chimique ;
— une classification des aciers non alliés et alliés en fonction des
principales classes de qualité définies selon les principales caracté-
1.4 Accords de Vienne (ISO-CEN) ristiques de propriétés et d’application.
La classification donnée par la norme s’applique automatique-
En janvier 1989, le CEN et l’ISO ont signé un accord (dit de Lis- ment quel que soit le type d’acier réellement produit dans la mesure
bonne) sur l’échange mutuel d’informations techniques. Plus récem- où la composition chimique de celui-ci correspond aux exigences de
ment, en juin 1991, ces mêmes organismes se sont mis d’accord la norme de qualité en question.

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______________________________________________________________________________________________________ ACIERS ET ALLIAGES RÉFRACTAIRES


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O
■ Acier Pour les aciers alliés (à l’exclusion des aciers rapides) dont la
R
On appelle acier un matériau contenant en masse plus de fer
teneur d’au moins un des éléments d’alliage est  5 %, la désigna-
tion comprend successivement les symboles suivants : M
que tout autre élément et dont la teneur en carbone est généra- — la lettre X ;
lement inférieure à 2 % et qui contient d’autres éléments. — le centuple de la teneur moyenne en carbone ;
— les symboles chimiques indiquant les éléments d’alliage carac-
U
Un nombre limité d’aciers au chrome peut avoir une teneur en
carbone supérieure à 2 %, mais cette valeur de 2 % est la teneur
limite courante qui sépare l’acier de la fonte.
térisant l’acier ;
— les nombres indiquant les valeurs des teneurs des éléments
d’alliage.
L
■ Aciers spéciaux alliés Exemple : acier réfractaire austénitique X12CrNi23-13 :
— acier avec teneur en C  0,15 % ;
A
Les aciers spéciaux alliés, autres que les aciers inoxydables, sont
caractérisés par un ajustement précis de la composition chimique et
des conditions particulières d’élaboration qui leur confèrent des
— élément d’alliage ; Cr, Ni ;
— teneurs moyennes des éléments d’alliage : 23 % Cr – 13 % Ni.
I
propriétés améliorées qui sont fréquemment spécifiées en combi-
naison et dans des limites étroites.
Cette classe d’acier comprend, en particulier, les aciers résistant à
■ Bore
Le plus souvent, on signale seulement sa présence sans rappeler
R
l’oxydation à chaud et au fluage.
■ Aciers et alliages réfractaires
sa teneur en pour-cent. Lorsque celle-ci est très supérieure à la
teneur courante, il est nécessaire de le rappeler en clair. E
Exemple : acier à 4 % de bore.
Les aciers et alliages réfractaires sont des matériaux qui peuvent
de façon permanente être utilisés au-dessus de 600 °C environ. En ■ Azote
dessous de cette limite, on ne parle que d’aciers tenaces à chaud. Lorsqu’une addition d’azote doit figurer à la composition de base,
Vers les hautes températures, c’est uniquement la disparition des elle est signalée par le symbole N.
propriétés d’usage qui limite le domaine des aciers et alliages
réfractaires. Exemple : X25CrMnNiN25-9-7.
■ Les éléments d’alliages autres que ceux envisagés ici sont repré-
La norme européenne NF EN 10095 donne la définition sui- sentés par leur symbole chimique international (par exemple : Ce).
vante des nuances d’aciers et alliages réfractaires : « matériaux
qui sont utilisés à plus de 550 °C (point wustite) compte tenu de
leur excellente résistance aux effets des gaz chauds et des pro- 3.2 Désignation numérique
duits de combustion, ainsi qu’à l’influence des sels et des NF EN 10027-2
métaux fondus mais qui possèdent également de bonnes carac-
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téristiques mécaniques lorsqu’ils sont soumis à une contrainte La désignation numérique est obligatoire pour les nuances
de courte et longue durée ». d’aciers définies dans les normes européennes et facultative pour
les nuances d’acier nationales ou les aciers de marque.
Les numéros d’aciers établis conformément à ce système ont un
nombre fixe de digits. Ils sont en conséquence mieux adaptés pour
3. Règles de désignation le traitement de données que les noms des aciers établis selon la
partie 1 de la norme NF EN 10027.
des aciers Chaque numéro d’acier ne doit se référer qu’à une seule nuance
d’acier. Un numéro alloué à une nuance d’acier ne doit pas, en prin-
La norme européenne NF EN 10027 relative au système de dési- cipe, être alloué à une autre nuance d’acier même si la nuance d’ori-
gnation des aciers est entrée en vigueur et se substitue désormais gine a été supprimée.
aux normes nationales correspondantes. Les numéros d’aciers sont alloués par le Bureau européen d’enre-
C’est ainsi que, en France, la norme NF A 02-005 est maintenant gistrement.
périmée et remplacée depuis le 20 novembre 1992 par la norme La structure des numéros des aciers et alliages est la suivante,
NF EN 10027. donnée dans la figure 1.
Cette norme comporte deux parties :
Exemple : la désignation numérique de l’acier réfractaire austéni-
— NF EN 10027-1 : désignation symbolique ; tique X12CrNi23-13 défini précédemment est : 1.4833.
— NF EN 10027-2 : désignation numérique.
Elle est complétée d’un rapport CEN CR 10260 (circulaire d’infor-
mation ECISS/IC 10, indice de classement AFNOR : A 02-005-3) qui
traite des symboles additionnels pour la désignation symbolique
des aciers. 1 XX XX (XX)
Ces symboles additionnels sont ceux qui sont utilisés en complé- Numéro d'ordre (digits entre parenthèses
ment des symboles principaux définis conformément à NF EN 10027- prévus pour extension future éventuelle)
1, lorsque ces derniers ne sont pas suffisants pour une complète
identification abrégée d’une nuance d’acier ou d’un produit en acier. Numéro du groupe d'acier
(défini dans un tableau en fonction du
Nous résumons ici les principales dispositions de la norme type d'acier allié ou non, de sa qualité,
NF EN 10027 concernant les aciers inoxydables. de son analyse ou de sa résistance)

Numéro du groupe de matériau


3.1 Norme NF EN 10027-1 1 = acier ; 2 à 9 = autres matériaux
et rapport CEN CR 10260 On notera que cette structure reste la même pour les alliages.
La désignation symbolique des aciers se fait à partir de leur com-
position chimique. Figure 1 – Structure des numéros des aciers

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O
R 3.3 Explication relative à la désignation Les concentrations des éléments chimiques sont exprimées en %

M des alliages de nickel en masse.


Dans tous les tableaux concernant les caractéristiques mécani-
■ Désignation symbolique
U Les premiers symboles chimiques indiquent les principaux élé-
ments d’alliage et le chiffre situé immédiatement à la suite indique
ques, les notions utilisées sont celles du tableau 1.
Le lecteur consultera utilement l’article [M. 4152] Lois de compor-
tement des métaux. Élastoplasticité. Viscoplasticité.
L la teneur moyenne de ces éléments d’alliage. Il est suivi du symbole
des autres éléments importants ajoutés à l’alliage.

A Exemple : alliage de nickel austénitique NiCr20Ti :


— alliage à base de nickel avec teneur moyenne en chrome de 20 % ;
4.1.2 Normalisation américaine et japonaise

I ■ Désignation numérique
— autre élément important ajouté dans l’alliage : titane. Dans les normes américaines (AISI et ASTM) et japonaises (JIS), il
n’existe aucun rapport direct entre la désignation des différentes
nuances et leurs compositions chimiques respectives.
R La structure est définie conformément à NF EN 10027-2, le
numéro 2 correspond au numéro de groupe de matériau. Ce groupe
Exemple : la désignation d’un acier réfractaire austénitique, dont
de matériau comprend des alliages de nickel et de cobalt résistant à
E la corrosion et résistant aux températures élevées ou réfractaires.
Exemple : la désignation numérique de l’alliage NiCr20Ti défini pré-
les teneurs en éléments essentiels sont : C  0,10 % ; Cr = 17,00 à
19,00 % ; Ni = 9,00 à 12,00 % ; 5C < Ti  0,80 %, est :
— Europe : X8CrNiTi18-10 ;
cédemment est : 2.4951. — États-Unis : 321 (S32100) ;
— Japon : SUS 321.

4. Données normalisées
5. Données relatives
4.1 Généralités aux caractéristiques
4.1.1 Légende commune aux tableaux
garanties
de caractéristiques mécaniques
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Les températures sont exprimées en degrés Celsius. Ces données figurent dans les tableaux 2, 3, 4 et 5. (0)

Tableau 1 – Légendes communes aux tableaux concernant les caractéristiques mécaniques


(d’après la normalisation européenne)

Symbole Caractéristiques indiquées Unités (1) Normes européennes de référence

Rp0,2 Limite conventionnelle d’élasticité pour une extension de 0,2 % N/mm2 ou MPa

Rm Résistance à la traction N/mm2 ou MPa


NF EN 10002-1 (à la température ambiante)
A Allongement pour-cent après rupture % NF EN 10002-5 (à température élevée)

Z Coefficient de striction %

KV Énergie absorbée par la rupture (éprouvette à entaille en V) J


NF EN 10045-1
KU Énergie absorbée par la rupture (éprouvette à entaille en U) J

HRB Dureté Rockwell échelle B


NF EN 10109-1
HRC Dureté Rockwell échelle C

HB Dureté Brinell (bille acier) NF EN 10003-1


2
(1) 1 N/mm = 1 MPa

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(0)
R
Tableau 2 – Composition chimique à la coulée (% en masse) des aciers réfractaires (1), d’après NF EN 10095
Désignation de l’acier
M
Symbolique Numérique
C Si Mn P max S max Cr Al Ni N Autres
U
X10CrAlSi7 1.4713 max 0,12 0,50 à 1,00
Aciers réfractaires ferritiques

max 1,00 0,040 0,015 6,00 à 8,00 0,50 à 1,00


L
X10CrAlSi13
X10CrAlSi18
1.4724
1.4742
max 0,12
max 0,12
0,70 à 1,40
0,70 à 1,40
max 1,00
max 1,00
0,040
0,040
0,015 12,00 à 14,00 0,70 à 1,20
0,015 17,00 à 19,00 0,70 à 1,20
A
X10CrAlSi25
X18CrN28
1.4762
1.4749
max 0,12
0,15 à 0,20
0,70 à 1,40
max 1,00
max 1,00
max 1,00
0,040
0,040
0,015 23,00 à 26,00 1,20 à 1,70
0,015 26,00 à 29,00 0,15 à 0,25
I
X3CrAlTi18-2 1.4736 max 0,04 max 1,00 max 1,00 0,040 0,015 17,00 à 18,00 1,70 à 2,10 0,2 + 4 (C + N)  Ti  0,80 R
X8CrNiTi18-10 1.4878 max 0,10 max 1,00
Aciers réfractaires austénitiques

max 2,00 0,045 0,015 17,00 à 19,00 9,00 à 12,00 Ti = 5 × % C  0,80


E
X15CrNiSi20-12 1.4828 max 0,20 1,50 à 2,50 max 2,00 0,045 0,015 19,00 à 21,00 11,00 à 13,00 max 0,11
X9CrNiSiNCe21-11-2 1.4835 0,05 à 0,12 1,40 à 2,50 max 1,00 0,045 0,015 20,00 à 22,00 10,00 à 12,00 0,12 à 0,20 Ce = 0,03 à 0,08
X12CrNi23-13 1.4833 max 0,15 max 1,00 max 2,00 0,045 0,015 22,00 à 24,00 12,00 à 14,00 max 0,11
X8CrNi25-21 1.4845 max 0,10 max 1,50 max 2,00 0,045 0,015 24,00 à 26,00 19,00 à 22,00 max 0,11
X15CrNiSi25-21 1.4841 max 0,20 1,50 à 2,50 max 2,00 0,045 0,015 24,00 à 26,00 19,00 à 22,00 max 0,11
X12NiCrSi35-16 1.4864 max 0,15 1,00 à 2,00 max 2,00 0,045 0,015 15,00 à 17,00 33,00 à 37,00 max 0,11
X10NiCrAlTi32-21 1.4876 max 0,12 max 1,00 max 2,00 0,030 0,015 19,00 à 23,00 0,15 à 0,60 30,00 à 34,00 Ti = 0,15 à 0,60

X6NiCrNbCe32-27 1.4877 0,04 à 0,08 max 0,30 max 1,00 0,020 0,010 26,00 à 28,00 max 0,025 31,00 à 33,00 max 0,011  Ce = 0,05 à 0,10
 Nb = 0,60 à 1,00
X25CrMnNiN25-9-7 1.4872 0,20 à 0,30 max 1,00 8,00 à 10,00 0,045 0,015 24,00 à 26,00 6,00 à 8,00 0,20 à 0,40
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X6CrNiSiNCe19-10 1.4818 0,04 à 0,08 1,00 à 2,00 max 1,00 0,045 0,015 18,00 à 20,00 9,00 à 11,00 0,12 à 0,20 Ce = 0,03 à 0,08
X6NiCrSiNCe35-25 1.4854 0,04 à 0,08 1,20 à 2,00 max 2,00 0,040 0,015 24,00 à 26,00 34,00 à 36,00 0,12 à 0,20 Ce = 0,03 à 0,08
(2)
X10NiCrSi35-19 1.4886 max 0,15 1,00 à 2,00 max 2,00 0,030 0,015 17,00 à 20,00 33,00 à 37,00 max 0,11
X10NiCrSiNb35-22 1.4887 max 0,15 1,00 à 2,00 max 2,00 0,030 0,015 20,00 à 23,00 33,00 à 37,00 max 0,11 Nb = 1,00 à 1,50

Acier réfractaire austénoferritique

X15CrNiSi25-4 1.4821 0,10 à 0,20 0,8 à 1,50 max 2,00 0,040 0,015 24,50 à 26,50 3,50 à 5,50 max 0,11
(1) Les éléments ne figurant pas dans ce tableau ne peuvent être volontairement ajoutés dans la composition de l’alliage sans l’accord de l’acheteur, à l’exception
de ceux destinés à l’élaboration de la coulée. Toutes les précautions appropriées doivent être prises pour éviter l’addition de tels éléments à partir de ferrailles
et autres matières premières utilisées dans la production et susceptibles d’affecter les caractéristiques mécaniques ainsi que l’aptitude à l’emploi de l’acier ou
de l’alliage.
(2) Nuance brevetée.

(0)

Tableau 3 – Composition chimique à la coulée (% en masse) des alliages de nickel réfractaires (1),
d’après NF EN 10095
Type d’alliage
Mn P S Cu
C max Si max max max Ni Cr Co Fe Al Ti max Autres
Symbolique Numérique

NiCr15Fe 2.4816 0,05 à 0,10 1,00 0,50 0,020 0,015 min 72,00 14,00 à 17,00 (2) 6,00 à 10,00 max 0,30 max 0,30 0,50
NiCr20Ti 2.4951 0,08 à 0,15 1,00 1,00 0,020 0,015 reste 18,00 à 21,00 max 5,00 max 5,00 max 0,30 0,20 à 0,60 0,50

NiCr22Mo9Nb 2.4856 0,03 à 0,10 0,50 0,50 0,020 0,015 min 58,00 20,00 à 23,00 max 1,00 max 5,00 max 0,40 max 0,40 0,50 Nb + Ta = 3,15 à 4,15 ;
Mo = 8,00 à 10,00

NiCr23Fe 2.4851 0,03 à 0,10 1,00 0,50 0,020 0,015 58,00 à 63,00 21,00 à 25,00 (2) max 18,00 1,00 à 1,70 max 0,50 0,50 B = max 0,006
NiCr28FeSiCe 2.4889 0,05 à 0,12 1,00 2,50 à 3,00 0,020 0,010 min 45,00 26,00 à 29,00 (2) 21,00 à 25,00 0,30 Ce = 0,03 à 0,09
(1) Les éléments ne figurant pas dans ce tableau ne peuvent être volontairement ajoutés dans la composition de l’alliage sans l’accord de l’acheteur, à l’exception
de ceux destinés à l’élaboration de la coulée. Toutes les précautions appropriées doivent être prises pour éviter l’addition de tels éléments à partir de ferrailles
et autres matières premières utilisées dans la production et susceptibles d’affecter les caractéristiques mécaniques ainsi que l’aptitude à l’emploi de l’acier ou
de l’alliage.
(2) Une teneur maximale de 1,5 % de Co est permise et comptée comme nickel. La mention de la teneur en cobalt n’est pas nécessaire.

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O
R (0)

M Tableau 4 – Caractéristiques mécaniques à température ambiante pour les aciers et alliages de nickel réfractaires à
l’état de livraison, d’après NF EN 10095

U Désignation Produit
HB max
(1)(2)(3) Limite d’élasticité
Résistance
à la
traction
A % min
État de
L Symbolique Numérique Forme Épaisseur a ou
diamètre d
traitement
thermique
(4)
Rp 0,2 min
(3)
Rp 1,0 min
(3)
Rm
(1)
Produits
longs
(3)
Produits plats

0,5  a < 3 3  a

A (mm) (N/mm2) (N/mm2) (N/mm2)


longitudinal,
transversal Longitudinal Transversal

I X10CrAlSi7 1.4713
Produits plats a  12
+A
Aciers réfractaires ferritiques
192 220 ...................... 420 à 620 20 ......................... 20 15

R
X10CrAlSi13 1.4724 +A 192 250 ...................... 450 à 650 15 13 15 15
X10CrAlSi18 1.4742 +A 212 270 ...................... 500 à 700 15 13 15 15
Barres d  25
X10CrAlSi25 1.4762 +A 223 280 ...................... 520 à 720 10 13 15 15

E X18CrN28
X3CrAlTi18-2
1.4749
1.4736
Fil machine
et profils
d  25
+A
+A
212
200
280
280
...................... 500 à 700
...................... 500 à 650
15 13
25
15
25
15
25
Aciers réfractaires austénitiques
X8CrNiTi18-10 1.4878 + AT 215 190 230 500 à 720 40 (1) 40 40
X15CrNiSi20-12 1.4828 + AT 223 230 270 550 à 750 30 (1) 28 30
Produits plats a  75
X9CrNiSiNCe21-11-2 1.4835 + AT 210 310 350 650 à 850 40 (1) 37 40
X12CrNi23-13 1.4833 + AT 192 210 250 500 à 700 35 (1) 33 35
X8CrNi25-21 1.4845 + AT 192 210 250 500 à 700 35 (1) 33 35
X15CrNiSi25-21 1.4841 + AT 223 230 270 550 à 750 30 (1) 28 30
X12NiCrSi35-16 1.4864 Barres d  160 + AT 223 230 270 550 à 750 30 (1) 28 30
X10NiCrAlTi32-21 1.4876 + AT 192 170 210 450 à 680 30 (1) 28 30
X6NiCrNbCe32-27 1.4877 + AT 223 180 220 500 à 750 35 (1)
X25CrMnNiN25-9-7 1.4872 + AT 311 500 540 850 à 1 050 25 (1)
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X6CrNiSiNCe19-10 1.4818 + AT 210 290 330 600 à 800 40 (1) 30 40


Fil machine 40 (1)
X6NiCrSiNCe35-25 1.4854 d  25 + AT 210 300 340 650 à 850 40 40
et profils
X10NiCrSi35-19 1.4886 + AT 200 270 300 500 à 650 40
X10NiCrSiNb35-22 1.4887 + AT 200 270 300 500 à 650 40
Acier réfractaire austénoferritique
Produits plats a  12

X15CrNiSi25-4 1.4821 Barres d  60 + AT 235 400 600 à 850 16 16 12


Fil machine d  25

Alliages de nickel réfractaires


Produits plats a  75

NiCr15Fe 2.4816 Barres d  160 +A 200 240 550 à 850 30 30 30


Fil machine d  25
Produits plats a  75
NiCr20Ti 2.4951 Barres d  160 + AT 230 240 650 à 850 30 30
Fil machine d  25
3  a  75 380 760 à 1 000 30 30
Produits plats
a<3 415 820 à 1 050 30
NiCr22Mo9Nb 2.4856 100 < d  250 +A 240 345 760 à 1 000 25
Barres
d  100 415 820 à 1 050 30
Fil machine d  25 415 820 à 1 050 30
Produits plats a  75
NiCr23Fe 2.4851 Barres d  160 + AT 220 205 550 à 750 30 30 30
Fil machine d  25
Produits plats a  50
NiCr28FeSiCe 2.4889 + AT 220 240 620 à 820 35 35 35 35
Barres d  160

(1) Les valeurs de dureté Brinell (HB) maximales peuvent être majorées de 100 unités, ou bien la résistance maximale à la traction peut être majorée de 200 N/mm2
et l’allongement minimal peut être ramené à 20 % pour les profils et les barres d’une épaisseur  35 mm ayant reçu une déformation finale à froid.
(2) À titre indicatif.
(3) Pour le fil machine, seules les valeurs de résistance à la traction s’appliquent.
(4) A = recuit ; AT = hypertrempé.

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F
O
(0)
R
Tableau 5 – Directives concernant le traitement thermique des aciers et alliages de nickel réfractaires,
d’après NF EN 10095 M
Désignation de l’acier Traitement thermique U
Symbolique Numérique Symbole Température (2) Type de refroidissement
(1)
(°C)
(3) L
X10CrAlSi7 1.4713
Aciers réfractaires ferritiques
+A 780 à 840 a, w (4)
A
X10CrAlSi13 1.4724 +A 800 à 860 a, w (4) I
X10CrAlSi18 1.4742 +A 800 à 860 a, w (4)
X10CrAlSi25 1.4762 +A 800 à 860 a, w (4) R
X18CrN28
X3CrAlTi18-2
1.4749
1.4736
+A
+A
800 à 860
870 à 930
a, w (4)
a
E
Aciers réfractaires austénitiques (6)
X8CrNiTi18-10 1.4878 + AT 1 020 à 1 120 w, a (5)
X15CrNiSi20-12 1.4828 + AT 1 050 à 1 150 w, a (5)
X9CrNiSiNCe21-11-2 1.4835 + AT 1 020 à 1 120 w, a (5)
X12CrNi23-13 1.4833 + AT 1 050 à 1 150 w, a (5)
X8CrNi25-21 1.4845 + AT 1 050 à 1 150 w, a (5)
X15CrNiSi25-21 1.4841 + AT 1 050 à 1 150 w, a (5)
X12NiCrSi35-16 1.4864 + AT 1 020 à 1 120 w, a (5)
X10NiCrAlTi32-21 1.4876 + AT 1 050 à 1 150 w, a (5)
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X6NiCrNbCe32-27 1.4877 + AT 1 050 à 1 150 w, a (5)


X25CrMnNiN25-9-7 1.4872 + AT 1 050 à 1 150 w, a (5)
X6CrNiSiNiCe19-10 1.4818 + AT 1 020 à 1 120 w, a (5)
X6NiCrSiNCe35-25 1.4854 + AT 1 100 à 1 150 w, a (5)
X10NiCrSi35-19 1.4886 + AT 1 050 à 1 150 w, a (5)
X10NiCrSiNb35-22 1.4877 + AT 1 050 à 1 150 w, a (5)
Acier réfractaire austénoferritique
X15CrNiSi25-4 1.4821 + AT 1 000 à 1 100 w, a (5)
Alliages de nickel réfractaires
NiCr15Fe 2.4816 +A 950 à 1 000 w, a (5)
NiCr20Ti 2.4951 + AT 1 000 à 1 050 w, a (5)
NiCr22Mo9Nb 2.4856 +A 950 à 1 000 w, a (5)
NiCr23Fe 2.4851 + AT 1 100 à 1 200 w, a (5)
NiCr28FeSiCe 2.4889 + AT 1 150 à 1 200 w, a (5)
(1) A = recuit ; AT = hypertrempé.
(2) Si le traitement thermique est effectué en four continu, on préfère en général utiliser les valeurs situées dans la partie supérieure de la fourchette proposée ou
même la dépassant.
(3) a = air ; w = eau.
(4) Dans des cas particuliers, un refroidissement four est autorisé.
(5) Refroidissement suffisamment rapide.
(6) Non requis, dans chaque cas, dans la mesure où le matériau en service sera exposé à des hautes températures.

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O
R
6. Données relatives aux caractéristiques
M non garanties
U Elles figurent dans les tableaux 6, 7, 8, 9 et 10.
L (0)

A Tableau 6 – Gamme de fabrication et finition de surface des tôles et bandes (1), d’après NF EN 10095
Abréviation (2) Type de gamme Finition de surface Observations
I Produit laminé à chaud

R 1U Laminé à chaud, non traité ther- Couvert de la calamine de Convient à des produits devant subir des transformations ulté-
miquement, non décalaminé laminage rieures, par exemple : bandes pour relaminage

E 1C Laminé à chaud, traité thermi- Couvert de la calamine de Convient à des produits devant être décalaminés ou usinés ulté-
quement, non décalaminé laminage rieurement ou pour certaines applications à haute température
1E Laminé à chaud, traité thermi- Sans calamine Le mode de décalaminage mécanique choisi (par exemple : meu-
quement, décalaminé mécani- lage grossier ou décapage mécanique) dépend de la nuance
quement d’acier et du produit. Il est laissé, sauf accord contraire, au choix
du producteur
1D Laminé à chaud, traité thermi- Sans calamine Standard valant pour la plupart des nuances afin d’assurer une
quement, décapé bonne résistance à la corrosion ; finition également fréquente
pour les produits devant subir des transformations ultérieures.
Marque de meulages tolérées. Finition plus grossière que 2D ou
2B
Produit laminé à froid
2C Laminé à froid, traité thermique- Lisse, avec calamine du Convient aux pièces devant être décalaminées ou usinées ulté-
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ment, non décalaminé traitement thermique rieurement ou pour certaines applications à haute température
2E Laminé à froid, traité thermique- Rugueux et mat En général appliqué aux aciers présentant une calamine résistant
ment, décalaminé mécanique- au décapage. Peut être suivi d’un décapage
ment
2D Laminé à froid, traité thermique- Lisse Finition pour bonne ductilité, mais pas aussi lisse que 2B
ment, décapé
2B Laminé à froid, traité thermique- Plus lisse que 2D Finition courante pour la plupart des nuances, assure une bonne
ment, décapé, traité par skin-pass résistance à la corrosion, lisse et plan. Également courante pour
transformation ultérieure.
2R Laminé à froid, recuit blanc (3) Lisse, brillant, réfléchissant Plus lisse et plus brillant que 2B. Finition également courante
pour transformation ultérieure
Finitions spéciales
1G ou 2G Meulé (4) (5) Grosseur du grain ou la rugosité de la surface peut être spécifié.
Texture unidirectionnelle, peu réfléchissante
1J ou 2J Brossé (4) ou poli mat (4) Plus lisse que meulé (5) Degré du brossage ou de polissage ou rugosité de la surface peut
être spécifié. Texture unidirectionnelle, peu réfléchissante
1P ou 2P Lustré (4) (5) Polissage mécanique. Le procédé ou la rugosité de la surface
peut être spécifiée. Finition non directionnelle, réfléchissant les
images avec une grande précision
2F Laminé à froid, traité thermique- Surface mate uniforme, Traité thermiquement par recuit blanc ou par recuit et décapage
ment, skin-pass sur des rouleaux non réfléchissante
de laminage rugueux
(1) Toutes les gammes de fabrication et finitions de surface ne sont pas disponibles pour toutes les nuances.
(2) Premier chiffre : 1 = laminé à chaud ; 2 = laminé à froid.
(3) Peut être traité par skin-pass.
(4) Sur une seule surface, sauf accord particulier contraire au moment de l’appel d’offres et de la commande.
(5) À l’intérieur de chaque description de finition, les caractéristiques de surface peuvent varier et les exigences particulières complémentaires peuvent nécessiter
un accord entre le fabricant et l’acheteur (par exemple : granulométrie ou rugosité).

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F
O
(0)
R
Tableau 7 – Gamme de fabrication et finition de surface des produits longs (1), d’après NF EN 10095 M
Forme du produit U
Abréviation
(2) Type de gamme Finition de surface
Fil Barres et Demi-
Observations
L
machine profils produits
A
Produit transformé à chaud

1U Transformé à chaud, non Couvert de calamine X X X Convient à des produits devant subir une transforma-
I
traité thermiquement,
non décalaminé
(meulage local
si nécessaire)
tion à chaud ultérieure. On peut spécifier que les
demi-produits soient meulés sur toutes les surfaces
R
1C Transformé à chaud, Couvert de calamine X X X Convient à des produits devant subir une transforma- E
traité thermiquement (3), (meulage local tion ultérieure. On peut spécifier que les demi-pro-
non décalaminé si nécessaire) duits soient meulés sur toutes les surfaces

1E Transformé à chaud, Décalaminé presque X X X Le mode de décalaminage mécanique choisi (par


traité thermiquement (3), entièrement (mais exemple : meulage, écroutage, grenaillage) est
décalaminé mécanique- quelques points noirs laissé, sauf indication contraire, au choix du produc-
ment peuvent subsister) teur. Convient aux produits devant subir une trans-
formation ultérieure

1D Transformé à chaud, Sans calamine X X ............. Tolérances  IT 14 (5) (6) (7)


traité thermiquement (3),
décapé
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1X Transformé à chaud, Aspect métallique ............. X ............. Tolérances  IT 12 (5) (6) (7)
traité thermiquement (3), propre
ébauché (écroûté ou
dégrossi)

Produit transformé à froid

2H Traité thermiquement Lisse et brillant. Notable- ............. X ............. En fonction du degré de déformation la résistance à
(3), décalaminé mécani- ment plus lisse que les la traction est notablement augmentée sur les pro-
quement ou chimique- finitions 1E, 1D ou 1X duits transformés par étirage à froid sans traitement
ment, transformé à froid thermique ultérieur, particulièrement pour les struc-
(4) tures austénitiques. Tolérances IT 9 à IT 11 (5) (6) (7)

2D Transformé à froid (4), Plus lisse que les ............. X ............. Finition pour bonne ductibilité (extrusion à froid)
traité thermiquement (3), finitions 1E ou 1D
décapé (skin-pass)

2B Traité thermiquement Plus lisse et plus brillant ............. X ............. Préfinition pour tolérances ISO étroites
(3), usiné (écroûté), poli que les finitions 1E, 1D et Tolérances IT 9 à IT11 (5) (6) (7)
mécaniquement 1X

(1) Toutes les gammes de fabrication et finitions de surface ne sont pas disponibles pour toutes les nuances.
(2) Premier chiffre : 1 = transformé à chaud ; 2 = transformé à froid.
(3) Pour les nuances ferritiques, austénitiques et austénoferritique, le traitement thermique peut être omis si les conditions de transformation à chaud et de
refroidissement ultérieur sont telles que les prescriptions relatives aux caractéristiques mécaniques du produit sont satisfaites.
(4) Le procédé de transformation à froid, par exemple étirage à froid, tournage ou rectification, est laissé au choix du producteur à condition que les prescriptions
relatives aux tolérances sur les dimensions et la rugosité de surface soient respectées.
(5) Une tolérance précise à l’intérieur de ce domaine doit faire l’objet d’un accord au moment de l’appel d’offres et de la commande.
(6) Pour information.
(7) IT : Internationale tolérance.

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O
R (0)

M Tableau 8 – Données de référence concernant les caractéristiques de fluage –


Contrainte moyenne (en N/mm2) conduisant à un allongement de 1 %, d’après NF EN 10095 (1)
U Désignation de l’acier Allongement de 1 % en 1 000 h Allongement de 1 % en 10 000 h Allongement de 1 % en 100 000 h

L Traitement

1 000 °C

1 000 °C

1 000 °C
thermique

500 °C

600 °C

700 °C

800 °C

900 °C

500 °C

600 °C

700 °C

800 °C

900 °C

500 °C

600 °C

700 °C

800 °C

900 °C
Symbolique Numérique
(2)

A
Aciers réfractaires ferritiques
I X10CrAlSi7 1.4713

R X10CrAlSi13 1.4724

E X10CrAlSi18 1.4742
+A 80 27,5 8,5 3,7 1,8 ........ 50 17,5 4,7 2,1 1,0
X10CrAlSi25 1.4762

X18CrN28 1.4749

X3CrAlTi18-2 1.4736

Aciers réfractaires austénitiques

X8CrNiTi18-10 1.4878 + AT ........ 110 45 15 ........ ........ ........ 85 30 10

X15CrNiSi20-12 1.4828 + AT ........ 120 50 20 8 ........ ........ 80 25 10 4

X9CrNiSiNCe21-11-2 1.4835 + AT ........ 170 66 31 15,5 (8) ........ 126 45 19 10 (5) ........ 80 26 11 6 (3)
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X12CrNi23-13 1.4833 + AT ........ 100 40 18 8 ........ ........ 70 25 10 5

X8CrNi25-21 1.4845 + AT ........ 100 45 18 10 ........ ........ 90 30 10 4

X15CrNiSi25-21 1.4841 + AT ........ 105 50 23 10 3 ........ 95 35 10 4

X12NiCrSi35-16 1.4864 + AT ........ 105 50 25 12 ........ ........ 80 35 15 5 ........ ........ 40 14 4 1,5

X10NiCrAlTi32-21 1.4876 + AT ........ 130 70 30 13 ........ ........ 90 40 15 5

X6NiCrNbCe32-27 1.4877 + AT ........

X25CrMnNiN25-9-7 1.4872 + AT ........ ........ 55 15 4 ........ ........ ........ 34 8 2

X6CrNiSiNCe19-10 1.4818 + AT ........ 147 61 25 9 (2,5) ........ 126 42 15 5 (1,7) ........ 80 26 9 3 (1,0)

X6NiCrSiNCe35-25 1.4854 + AT ........ 150 60 26 12,5 6,5 ........ 88 34 15 8 4,5 ........ 52 21 9,7 5,1 3,0

X10NiCrSi35-19 1.4886 + AT ........ 110 60 25 12 ........ ........ 60 35 20 10 (4)

X10NiCrSiNb35-22 1.4887 + AT ........ 110 60 25 12 ........ ........ 60 35 20 10 (4)

Acier réfractaire austénoferritique

X15CrNiSi25-4 1.4821 + AT 80 27,5 8,5 3,7 1,8 ........ 50 17,5 4,7 2,1 1,0

Alliages de nickel réfractaires

NiCr15Fe 2.4816 +A ........ ........ ........ ........ ........ ........ 153 91 43 18 8 ........ 126 66 28 12 4

NiCr28FeSiCe 2.4889 + AT ........ ........ ........ ........ ........ ........ ........ ........ 25 11,9 5,9 3,1 ........ ........ 16 7,2 3,5 1,9

(1) Les valeurs entres parenthèses sous-entendent des extrapolations de durée et/ou de contrainte.
(2) A = recuit ; AT = hypertrempé.

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______________________________________________________________________________________________________ ACIERS ET ALLIAGES RÉFRACTAIRES


F
O
(0)
R
Tableau 9 – Données de référence concernant les caractéristiques de fluage –
Contrainte moyenne (en N/mm2) conduisant à une rupture, d’après NF EN 10095 (1)
M
Désignation Rupture en 1 000 h Rupture en 10 000 h Rupture en 100 000 h
U
Traitement
L

1 000 °C

1 000 °C

1 000 °C
thermique

500 °C

600 °C

700 °C

800 °C

900 °C

500 °C

600 °C

700 °C

800 °C

900 °C

500 °C

600 °C

700 °C

800 °C

900 °C
Symbolique Numérique (2)

Aciers réfractaires ferritiques


A
X10CrAlSi7 1.4713 I
X10CrAlSi13

X10CrAlSi18
1.4724

1.4742
R
X10CrAlSi25 1.4762
+A 160 55 17 7,5 3,6 ........ 100 35 9,5 4,3 1,9 ........ 55 20 5 2,3 1,0
E
X18CrN28 1.4749

X3CrAlTi18-2 1.4736

Aciers réfractaires austénitiques

X8CrNiTi18-10 1.4878 + AT ........ 200 88 30 ........ ........ ........ 142 48 15 ........ ........ ........ 65 22 10

X15CrNiSi20-12 1.4828 + AT ........ 190 75 35 15 ........ ........ 120 36 18 8,5 ........ 65 16 7,5 3

X9CrNiSiNCe21-11-2 1.4835 + AT ........ 238 105 50 24 (12) ........ 157 63 27 13 (7) ........ 88 35 15 8 (4)

X12CrNi23-13 1.4833 + AT ........ 190 75 35 15 ........ ........ 120 36 18 8,5 ........ ........ 65 16 7,5 3

X8CrNi25-21 1.4845 + AT ........ 170 80 35 15 ........ ........ 130 40 18 8,5 ........ ........ 80 18 7 3
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X15CrNiSi25-21 1.4841 + AT ........ 170 90 40 20 5 ........ 130 40 20 10 ........ ........ 80 18 7 3

X12NiCrSi35-16 1.4864 + AT ........ 180 75 35 15 ........ ........ 125 45 20 8 ........ ........ 75 25 7 3 1,5

X10NiCrAlTi32-21 1.4876 + AT ........ 200 90 45 20 ........ ........ 152 68 30 10 ........ ........ 114 48 21 8

X6NiCrNbCe32-27 1.4877 + AT ........ ........ ........ ....... ........ ........ ........ 175 80 24 10 (3,5) ........ 140 52 16 5 (1,5)

X25CrMnNiN25-9-7 1.4872 + AT ........ ........ 80 26 11 ........ ........ ........ 45 12 5

X6CrNiSiNCe19-10 1.4818 + AT ........ 238 105 46 18 (7) ........ 157 63 25 10 (4) ........ 88 35 14 5 (1,5)

X6NiCrSiNCe35-25 1.4854 + AT ........ 200 84 41 22 12 ........ 127 56 28 15 8 ........ 80 36 18 9,2 4,8

X10NiCrSi35-19 1.4886 + AT ........ 190 80 43 22 ........ ........ 130 55 26 13

X10NiCrSiNb35-22 1.4887 + AT ........ 190 80 43 22 ........ ........ 130 55 26 13

Acier réfractaire austénoferritique

X15CrNiSi25-4 1.4821 + AT 160 55 17 7,5 3,6 ........ 100 35 9,5 4,3 1,9

Alliages de nickel réfractaires

NiCr15Fe 2.4816 +A ........ 160 96 38 22 11 297 138 63 29 13 7 215 97 42 17 7

NiCr20Ti 2.4951 + AT ........ ........ ........ 37 20 11 ........ 100 36 17 10 6 ........ 68 23 11,5 7 5

NiCr20Mo9Nb 2.4856 +A ........ ........ 260 107 34 ........ ........ ........ 190 63 20

NiCr23Fe 2.4851 + AT ........ 264 153 60 20 ........ ........ 205 101 31 10 5 ........ 156 55 17 4 2

NiCr28FeSiCe 2.4889 + AT ........ ........ ........ ....... ........ ........ ........ ........ 40 19 9,5 5,9 ........ ........ 28 13 5,9 3

(1) Les valeurs entre parenthèses sous-entendent des extrapolations de durée et/ou de contrainte.
(2) A = recuit ; AT = hypertrempé.

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F ACIERS ET ALLIAGES RÉFRACTAIRES ______________________________________________________________________________________________________


O
R (0)

M Tableau 10 – Données de référence concernant certaines propriétés physiques des aciers et alliages de nickel,
d’après NF EN 10095
U Désignation Masse Coefficient d’expansion linéique Conductivité Capacité Résistivité Magnétisme
volumique entre 20 °C et  thermique thermique électrique

L massique
à 20 °C
à 20 °C

A (kg/dm3) (en 10 –6K –1) [W/(m.K)] [KJ/(kg.K)] (Ω.mm2/m)

Symbolique Numérique 200 °C 400 °C 600 °C 800 °C 1 000 °C 20 °C 500 °C


I Aciers réfractaires ferritiques

R X10CrAlSi7 1.4713 7,7 11,5 12,0 12,5 13,0 23 25 0,45 0,70 oui

E X10CrAlSi13

X10CrAlSi18
1.4724

1.4742
7,7

7,7
10,5

10,5
11,5

11,5
12,0

12,0
12,5

12,5 13,5
21

19
23

25
0,50

0,50
0,75

0,93
oui

oui

X10CrAlSi25 1.4762 7,7 10,5 11,5 12,0 12,0 13,5 17 23 0,50 1,1 oui

X18CrN28 1.4749 7,7 10,0 11,0 11,5 12,0 13,0 17 23 0,50 0,70 oui

X3CrAlTi18-2 1.4736 7,7 10,5 10,8 12,0 12,5 13,0 21 23 0,50 0,60 oui

Aciers réfractaires austénitiques

X8CrNiTi18-10 1.4878 7,9 17,0 18,0 18,5 19,0 15 0,50 0,73 non (1)

X15CrNiSi20-12 1.4828 7,9 16,5 17,5 18,0 18,5 19,5 15 21 0,50 0,85 non (1)

X9CrNiSiNCe21-11-2 1.4835 7,8 17,0 18,0 18,5 19,0 19,5 15 21 0,50 0,85 non (1)
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X12CrNi23-13 1.4833 7,9 16,0 17,5 18,0 18,5 19,5 15 19 0,50 0,78 non (1)

X8CrNi25-21 1.4845 7,9 15,5 17,0 17,5 18,5 19,0 15 19 0,50 0,85 non (1)

X15CrNiSi25-21 1.4841 7,9 15,5 17,0 17,5 18,0 19,0 15 19 0,50 0,90 non (1)

X12NiCrSi35-16 1.4864 8,0 15,0 16,0 17,0 17,5 18,5 12,5 17 0,55 1,0 non (1)

X10NiCrAlTi32-21 1.4876 8,0 15,0 16,0 17,0 17,5 18,5 12 17 0,55 1,0 non (1)

X6NiCrNbCe32-27 1.4877 8,0 15,5 16,5 16,5 17,7 18,4 12 20 0,45 0,96 non (1)

X25CrMnNiN25-9-7 1.4872 7,8 16,5 18,0 18,5 19,0 19,5 14,5 20 0,50 0,75 non (1)

X6CrNiSiNCe19-10 1.4818 7,8 16,5 18,0 18,5 19,0 20,0 15 21 0,50 0,85 non (1)

X6NiCrSiNCe35-25 1.4854 7,9 15,5 16,5 17,0 17,5 18,0 11 18,5 0,45 1,0 non (1)

X10NiCrSi35-19 1.4886 8,0 15,5 16,0 17,0 17,7 18,0 12 19,5 0,46 1,0 non (1)

X10NiCrSiNb35-22 1.4887 8,0 15,5 16,0 17,0 17,7 18,0 12 19,5 0,46 1,0 non (1)

Acier réfractaire austénoferritique

X15CrNiSi25-4 1.4821 7,7 13,0 13,5 14,0 14,5 15,0 17 23 0,50 0,90 oui

Alliages de nickel réfractaires

NiCr15Fe 2.4816 8,4 13,9 14,5 15,3 16,2 16,8 15 22 0,46 1,03 (2)
NiCr20Ti 2.4951 8,4 12,7 13,9 15,0 16,5 18,2 12 20 0,46 1,09 (2)
NiCr20Mo9Nb 2.4856 8,4 11,1 12,6 13,8 14,9 15,8 10 17 0,41 1,29 (2)
NiCr23Fe 2.4851 8,1 14,4 14,8 15,7 16,7 17,7 11,3 19,2 0,45 1,19 (2)
NiCr28FeSiCe 2.4889 8,0 14,5 15,4 16,2 17,0 17,8 13 21 0,50 1,18 (2)
(1) Faiblement magnétique lorsque écroui à froid.
(2) Paramagnétique.

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F
O
R
7. Résistance à l’oxydation Le silicium est présent à des teneurs de l’ordre de 1,5 à 2,5 %, car

à haute température
au-dessus se posent des problèmes de forgeabilité et de soudabi-
lité. Le silicium a un effet d’ancrage de la couche d’oxyde, ce qui en
diminue l’écaillage en service.
M
U
7.1.1.4 Autres éléments d’addition
7.1 Oxydation dans l’air
L’addition de certains éléments peut favoriser la résistance à l’oxy-
L
L’oxydation dans l’air constitue le mode le plus classique de corro-
sion à chaud. La résistance à l’oxydation des aciers et alliages réfrac-
dation, alors qu’ils sont ajoutés en faible, voire très faible teneur
pour améliorer la tenue au fluage. On peut citer : A
taires résulte de la formation d’une couche d’oxyde adhérente et
peu perméable.
— le molybdène ;
— le tungstène ;
— le vanadium ;
I
Pour que la couche d’oxyde soit protectrice, il est indispensable
que l’oxygène ne puisse être en contact avec le métal de base. Cette
condition est vérifiée pour un certain nombre de métaux que l’on
— le calcium ;
— le zirconium ; R
— le thorium ;
trouve dans les aciers et alliages réfractaires et qui sont essentielle-
ment :
— l’yttrium.
Le molybdène doit être limité à une tenue de 5 à 6 %, sous peine
E
— le chrome, qui crée un oxyde unique Cr2O3 ;
d’oxydation catastrophique par création d’un oxyde volatil vers
— l’aluminium avec Al2O3 ; 800 °C ; il en va de même pour le tungstène vers 1 000 °C.
— le silicium avec SiO2.
La teneur en vanadium doit être limitée en raison de l’oxydation
Avec ces métaux, la couche d’oxyde en surface croît jusqu’à une catastrophique que cet élément peut engendrer dès 660 °C par for-
certaine épaisseur et se stabilise, protégeant le matériau sous-jacent mation d’un oxyde fusible. Le vanadium est d’ailleurs à proscrire
pour peu que l’adhérence soit assurée et qu’il n’y ait pas d’écaillage lorsque l’alliage est exposé aux gaz de combustion de certains
(d’origine thermique ou mécanique). pétroles riches en cet élément.
Le chrome, déjà largement présent dans les aciers inoxydables Calcium, zirconium, thorium et yttrium ont un effet d’accrochage
d’usage courant, se retrouve donc prioritairement dans la plupart de la couche d’oxyde.
des aciers et alliages réfractaires. Alors que la couche d’oxyde de
chrome est protectrice dans l’air à des températures modérées (660
à 800 °C), elle le devient à très haute température (jusqu’à 1 200 °C) 7.1.1.5 Cas particulier des terres rares
dans le cas d’atmosphères très peu oxydantes (hydrogène conte-
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nant des traces de vapeur d’eau par exemple).


Des additions en très faibles quantités d’éléments comme le
cérium, le lanthane, peuvent générer une amélioration considérable
de la résistance à l’oxydation par accrochage de la couche d’oxyde,
7.1.1 Influence des éléments d’alliage particulièrement quand il s’agit d’alumine. Cette action est particu-
lièrement bénéfique dans le cas de cycles thermiques.
7.1.1.1 Chrome
7.1.2 Conclusion
La protection de l’acier ou de l’alliage de base est assurée par une
couche d’oxyde de chrome protectrice. Cependant, la sous-couche
est appauvrie en chrome et, si la teneur de ce dernier passe au- Pour résister à l’oxydation, les aciers et alliages réfractaires doi-
dessous d’une valeur limite, il peut, dans le cas d’aciers ou d’allia- vent :
ges réfractaires contenant du fer, y avoir dissolution de la couche — avoir une teneur minimale en un élément favorisant la résis-
d’oxyde par des ions fer. Ceci explique que l’acier ou l’alliage réfrac- tance à l’oxydation ; cet élément est en général le chrome et son
taire est d’autant plus résistant que sa teneur en chrome est élevée ; action est renforcée par des additions de nickel, de silicium, d’alumi-
le nickel a un effet similaire qui justifie son utilisation dans les aciers nium ;
réfractaires travaillant en atmosphère oxydante. — présenter la plus grande homogénéité chimique possible, de
manière à assurer l’homogénéité de la couche superficielle d’oxyde ;
cette homogénéité est acquise ou améliorée par traitement thermi-
7.1.1.2 Nickel que (mise en solution) ;
— être le plus possible exempts de transformations allotropiques
Outre le rôle mentionné précédemment (§ 7.1.1.1), le nickel a pour qui génèrent des variations de volumes susceptibles de fissurer ou
effet de diminuer le coefficient de dilatation de l’alliage, minimisant d’écailler la couche d’oxyde protectrice.
les écaillages lors de cycles thermiques ; on attribue en outre au
nickel un rôle d’accrochage de la couche d’oxyde.
7.1.3 Température maximale d’emploi dans l’air
7.1.1.3 Silicium et aluminium
Les aciers et alliages considérés au tableau 3 possèdent, du fait
de leur teneur en éléments d’alliage, une bonne résistance aux
Ces deux éléments augmentent sensiblement la tenue à l’oxyda- effets des gaz chauds et des produits de combustion. Cette résis-
tion. En particulier, l’aluminium génère de l’alumine qui est très sta- tance et, par conséquent, la température maximale d’utilisation de
ble et par conséquent très protectrice. ces matériaux dépendent toutefois dans une large mesure des
De manière générale, la teneur en aluminium ne dépasse pas 2 à conditions d’attaque. Dans une atmosphère d’air chaud, la tempéra-
3 % pour des raisons d’aptitude à la mise en forme. Les nuances ture limite d’utilisation indiquée au tableau 11 constitue une donnée
contenant 5 % d’aluminium (valeur pour laquelle la couche d’alu- indicative pour l’emploi, dans les cas où l’influence des contraintes
mine devient continue en surface) sont réservées essentiellement à mécaniques (voir tableaux 8 et 9 « Caractéristiques de fluage ») sur
la fabrication de résistances chauffantes. la durée de vie est d’importance secondaire. (0)

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F ACIERS ET ALLIAGES RÉFRACTAIRES ______________________________________________________________________________________________________


O
R Qualitativement, les alliages qui résistent le mieux sont ceux qui

M Tableau 11 – Température maximale d’emploi Ta dans l’air,


d’après NF EN 10095
contiennent des teneurs importantes en chrome. Le nickel joue un
rôle très favorable alors que le fer engendre une résistance plus fai-
ble.
U Désignation de l’acier Ta max

(°C) 7.2.2 Atmosphères sulfurantes


L Symbolique Numérique

Aciers réfractaires ferritiques La présence dans l’atmosphère de service d’éléments soufrées


A X10CrAlSi7 1.4713 800 (1)
(H2S, SO2, etc.) génère, au contact de l’acier ou de l’alliage réfrac-
taire, des mécanismes de sulfuration ou d’oxydation voire les deux.

I X10CrAlSi13
X10CrAlSi18
1.4724
1.4742
850 (1)
1 000 (1)
L’agressivité du soufre est beaucoup plus accusée dans des
conditions réductrices (H2S, S) que dans des atmosphères oxydan-
tes (SO2). Les aciers et alliages réfractaires subissent en général une
R X10CrAlSi25
X18CrN28
1.4762
1.4749
1 150 (1)
1 100
corrosion très importante en présence de milieux chargés en
soufre ; cette corrosion est accélérée par la vapeur d’eau.

E X3CrAlTi18-2 1.4736 1 000 Dans ces milieux, la température maximale d’utilisation des
aciers et alliages réfractaires est faible : 500 à 750 °C, voire 350 °C. Il
Aciers réfractaires austénitiques est intéressant de noter que l’acier de type 18 % Cr-10 % Ni, relative-
ment peu allié, présente une meilleure tenue que des nuances plus
X10CrNiTi18-10 1.4878 850 (1) alliées.
X15CrNiSi20-12 1.4828 1 000 (1) L’action du soufre est nocive pour les alliages contenant du nickel,
car il se forme un eutectique nickel-sulfure de nickel fusible à basse
X9CrNiSiNCe21-11-2 1.4835 1 150 température (645 °C). L’utilisation d’aciers ou d’alliages austéni-
X12CrNi23-13 1.4833 1 000 (1) tiques est déconseillée en atmosphère sulfurée.
X8CrNi25-21 1.4845 1 050 (1) Les nuances ferritiques sont moins sensibles, mais la température
d’utilisation est abaissée.
X15CrNiSi25-21 1.4841 1 150 (1)
La corrosion par le soufre peut être atténuée par des additions de
X12NiCrSi35-16 1.4864 1 100 (1) molybdène ou de tungstène. Le silicium augmente la résistance des
nuances ferritiques.
X10NiCrAlTi32-21 1.4876 1 100 (1)
L’aluminium augmente fortement la résistance des aciers réfrac-
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X6NiCrNbCe32-27 1.4877 1 150 (1) taires à la corrosion par le soufre.


X25CrMnNiN25-9-7 1.4872 1 150 (1)
X6CrNiSiNCe19-10 1.4818 1 050
7.2.3 Gaz de combustion
X6NiCrSiNCe35-25 1.4854 1 170
X10NiCrSi35-19 1.4886 1 100 Les gaz de combustion constituent un milieu complexe dans la
mesure où leur composition chimique n’est pas définitive (suivant
X10NiCrSiNb35-22 1.4887 1 100 que l’on brûle du gaz naturel ou du fioul, les constituants du
mélange gazeux vont varier).
Acier réfractaire austénoferritique
On distingue globalement deux types de gaz de combustion :
X15CrNiSi25-4 1.4821 1 100 (1) — ceux obtenus en excès d’air ; dans ce cas, le phénomène de
Alliages de nickel réfractaires corrosion prépondérant est l’oxydation et les divers aciers se
comportent comme dans l’air (à condition que les gaz soient
NiCr15Fe 2.4816 1 150 (1) exempts de particules solides provenant des cendres) ; la résistance
des alliages augmente avec la teneur en chrome et ceci pour des
NiCr20Ti 2.4951 1 150 teneurs en soufre allant jusqu’à 3 g/m3 ;
NiCr20Mo9Nb 2.4856 1 000 — ceux obtenus en défaut d’air ; dans ce cas, la teneur en soufre
(sous forme de H2S) devient le critère prépondérant :
NiCr23Fe 2.4851 1 200 (1)
• H2S  0,2 % en volume : on peut utiliser des alliages conte-
NiCr28FeSiCe 2.4889 1 200 nant jusqu’à 20 % de nickel,
• au-delà (par exemple 0,8 % H2S en volume), seules les nuan-
(1) La perte de métal provoquée par l’oxydation ne dépasse pas : 1 g/(m2.h) ces contenant 28 % de chrome et au maximum 9 % de nickel peu-
à Ta, respectivement 2 g/(m2.h) à Ta + 50 °C, en moyenne pour une vent convenir.
période de 120 h avec quatre refroidissements intermédiaires.

7.2.4 Gaz carburants


7.2 Milieux gazeux autres que l’air
La présence dans l’atmosphère de service d’hydrocarbures ou
d’oxydes de carbone peut conduire à la carburation des alliages
7.2.1 Oxydation en présence de vapeur d’eau réfractaires, celle-ci augmentant avec le pouvoir carburant de
l’atmosphère (« potentiel carbone dans les fours de cémentation et
carbonitruration »).
Les aciers et alliages réfractaires peuvent être amenés à travailler
dans des atmosphères contenant de la vapeur d’eau. On assiste Les phénomènes suivants peuvent alors se produire :
dans ce cas à une oxydation très intense, et ceci d’autant plus que — formation d’une fonte alliée fusible à basse température (celle-
l’atmosphère est chargée en eau. ci pouvant atteindre 350 °C) ;

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F
O
— « carie verte » dans le cas d’atmosphère à la fois carburante et ■ Aciers à 17 % de chrome
R
oxydante et pour les alliages austénitiques ; elle se traduit par une
oxydation intergranulaire intense et en présence d’eau (bac de
trempe par exemple), la coloration verte résultant des chromates
Des additions de silicium et d’aluminium confèrent à ces nuances
une résistance à la corrosion à chaud jusqu’à 1 050 °C en atmo-
M
formés. Les aciers ferritiques ne sont pas sensibles à cette forme de
corrosion. La résistance optimale des alliages austénitiques est
sphère oxydante sulfureuse ou non et jusqu’à 950 °C en atmosphère
réductrice. U
obtenue pour une teneur en nickel d’environ 50 % ; Les nuances stabilisées au titane sont utilisées pour la fabrication
— effritement du métal (Metal dusting) résultant d’un déchaus-
sement des grains par corrosion pénétrante liée à la formation des
d’éléments pour échappement automobile. L
carbures de chrome aux joints des grains qui se déstabilisent et
génèrent du graphite. Une préoxydation des alliages riches en
chrome constitue une protection efficace. Le phénomène se mani-
8.1.3 Propriétés physiques A
feste généralement lors de maintiens prolongés entre 400 et 800 °C
sur les alliages à base de fer ou de nickel.
La conductivité thermique à 20 °C est faible, mais cependant
supérieure à celle des aciers réfractaires martensitiques. I
Le coefficient de dilatation linéique est inférieur à celui des aciers
D’une manière générale, la carburation est atténuée par la pré-
sence d’une couche d’oxyde imperméable ; le silicium joue en ce
sens un rôle important. De même, de faibles additions de niobium et
réfractaires austénitiques et voisin de celui des aciers réfractaires
martensitiques.
R
de tungstène ont un effet favorable. L’élément prépondérant reste le
nickel en raison de son manque d’affinité pour le carbone.
E
Une attention particulière doit être portée à l’alliage NiCr20 qui est 8.2 Aciers réfractaires martensitiques
particulièrement vulnérable dans des conditions fortement carbu-
rantes, car l’eutectique du système Ni-Cr-C qui fond à 1 045 °C, se
situe à [Ni-20 % Cr – 3,5 % C]. 8.2.1 Généralités

Ces aciers contiennent entre 13 et 17 % de chrome. La teneur en


chrome de 13 % permet d’obtenir une bonne résistance à l’oxyda-
tion et aux atmosphères sulfureuses jusqu’à 800 °C.
8. Emplois des principaux Ces aciers ont un comportement comparable aux aciers de traite-
aciers et alliages ment thermique et sont dénommés martensitiques du fait de l’appa-
rition au chauffage de la phase austénitique qui après refroidis-
réfractaires sement rapide se transforme en martensite.
La résilience de ces aciers chute vers 475 °C. Par ailleurs, ils sont
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susceptibles à la corrosion intergranulaire.


8.1 Aciers réfractaires ferritiques La norme NF EN 10095 ne définit pas de nuance d’acier réfractaire
martensitique cependant elle précise que l’acier X12Cr13 (1.4006)
retenu dans NF EN 10088-1 est utilisé comme acier réfractaire.
8.1.1 Généralités
8.2.2 Résistance à chaud
La teneur en chrome de ces aciers s’échelonne généralement
entre 13 % et 30 % avec des additions d’éléments d’alliage tels que ■ Aciers à 11-13 % de chrome
silicium, aluminium destinées à améliorer la résistance à la corro- Leur résistance à l’oxydation est bonne jusqu’à 750/800 °C.
sion à chaud.
S’ils ne contiennent que du chrome, ces aciers présentent une fai-
Les nuances avec additions de silicium, aluminium ou azote pré-
ble résistance mécanique à chaud. Des additions de molybdène,
sentent une bonne résistance aux atmosphères oxydantes sulfu-
vanadium et niobium leur confèrent de meilleures caractéristiques
reuses ou non jusqu’à 1 050 °C (ou même jusqu’à 1 150 °C pour des
de fluage.
teneurs élevées en Cr). L’azote ralentit le grossissement du grain et
permet d’éviter une trop grande fragilisation au-delà de 900 °C. ■ Aciers à 18-25 % de chrome
Des maintiens prolongés entre 600 °C et 900 °C entraînent la fragi- La température limite d’utilisation en atmosphère oxydante se
lisation résultant de l’apparition de la phase sigma (phase Fe-Cr très situe vers 1 050 °C.
dure et fragile) ; un chauffage au-delà de 900 °C suivi d’un refroidis-
Ces aciers présentent une faible résistance à chaud.
sement rapide permet cependant de faire disparaître celle-ci.
Ces aciers possèdent à haute température de faibles caractéris-
tiques mécaniques mais, du fait de la présence de carbures, ils pré- 8.2.3 Propriétés physiques
sentent une bonne résistance à l’usure (notamment pour les teneurs
en carbone plus élevées). Ils présentent également une bonne résis- La conductivité thermique est faible.
tance à la corrosion par sels fondus. Le coefficient de dilatation linéique est inférieur à celui des aciers
réfractaires austénitiques et voisin de celui des aciers réfractaires
ferritiques.
8.1.2 Résistance à chaud

■ Aciers à 12 % de chrome
La tenue au fluage est faible.
8.3 Aciers réfractaires austénoferritiques
Ces aciers sont sensibles à la fragilisation à 475 °C qui se traduit,
après maintien prolongé à cette température, par une chute de la Ces aciers sont relativement peu utilisés comme aciers réfrac-
résilience à température ambiante, qui résulte de la précipitation de taires en raison de la fragilisation par la phase sigma entre 600 et
carbures de chrome. 1 000 °C et leur faible tenue au fluage au-dessus de 1 000 °C.

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O
R 8.4 Aciers réfractaires austénitiques — alliages à base de fer-nickel-chrome ;

M 8.4.1 Généralités
— alliages à base de nickel ;
— alliages à base de cobalt.

U Certains aciers Fe-Cr-Ni, avec des teneurs en chrome de 15 à 30 %


Ces alliages présentent une structure austénitique et ont été déve-
loppés pour offrir des niveaux de caractéristiques élevés à haute
température qui résultent :
et des teneurs en nickel de 8 à 45 %, présentent une structure austé-
L nitique stable à température ambiante.
L’addition de Ni dans les aciers Fe-Cr élargit le domaine austéni-
— d’un durcissement de la matrice par addition de molybdène,
tungstène, cobalt, niobium, tantale, vanadium ;
— de la présence de phase intermétallique finement précipitée et
A tique, les nuances comportant 12 à 20 % de Ni peuvent être entière-
ment austénitiques ou légèrement austénoferritiques ; à partir de
de carbures formés à partir de titane, aluminium, tungstène, molyb-
dène, vanadium, niobium.
30 % de Ni, la structure est pratiquement austénitique.
I Des teneurs élevées en carbone permettent d’augmenter la coula-
bilité de ces aciers et leur résistance au fluage ; cependant, elles
8.5.1.1 Alliages fer-nickel-chrome

R favorisent la précipitation des carbures de chrome type Cr23C7 pou-


vant entraîner un appauvrissement en chrome de la matrice et par là
La norme NF EN 10095 retient six nuances de cette famille :
— X12NiCrSi35-16 ;
conduire à l’attaque préférentielle de celle-ci. — X10NiCrAlTi32-21 ;
E La teneur en nickel favorise une structure austénitique ductile,
résistante aux chocs thermiques et au fluage. En revanche, des
— X6NiCrNbCe32-27 ;
— X6NiCrSiNiCe35-25 ;
— X10NiCrSi35-19 ;
teneurs élevées en nickel diminuent la résistance aux atmosphères
— X10NiCrSiNb35-22.
sulfureuses du fait de la présence de l’eutectique Ni-S à bas point de
fusion (650 °C). Propriétés physiques
En milieu oxydant, des teneurs élevées en chrome augmentent la La conductivité thermique et le coefficient de dilatation linéique
résistance de ces aciers jusqu’à 1 050 °C et des additions d’alumi- sont comparables à ceux des aciers réfractaires austénitiques.
nium (jusqu’à 4 %) ou de silicium (2 à 2,5 %) permettent d’atteindre La ductilité est comparable à celle des aciers réfractaires austéni-
1 250 °C. Néanmoins, en milieu réducteur, il convient de ne pas tiques.
dépasser 1 000 °C.
Lors d’un maintien entre 600 et 900 °C, ces aciers peuvent présen- 8.5.1.2 Alliages à base de nickel
ter une certaine fragilité qui résulte : La norme NF EN 10095 retient cinq nuances d’alliages à base de
— de la précipitation de phase sigma (σ) pour des teneurs en nickel :
chrome de 12 à 25 % ; — NiCr15Fe ;
— de la précipitation de carbures.
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— NiCr20Ti ;
Ces précipitations entraînent par ailleurs une diminution de la — NiCr22Mo9Nb ;
ductilité et de la résistance à la corrosion. — NiCr23Fe ;
Les aciers réfractaires austénitiques sont les plus utilisés compte — NiCr28FeSiCe.
tenu de leur bonne résistance à la corrosion et des caractéristiques Propriétés physiques
de fluage élevées. La conductivité thermique est comparable à celle des aciers aus-
ténitiques. Le coefficient de dilatation linéique est compris entre
8.4.2 Résistance à chaud ceux des aciers ferritiques et des aciers austénitiques.

■ Aciers type 20 % Cr et 10 % Ni
Ces nuances voisines de l’acier inoxydable type 18.10, couram- 8.6 Caractéristiques à haute température
ment utilisé pour sa résistance à la corrosion à température
ambiante, voient du fait d’une légère augmentation de la teneur en
chrome, un élargissement de leur domaine d’utilisation à haute tem- 8.6.1 Fluage
pérature (jusqu’à 900 °C).
Il caractérise le comportement d’un acier soumis à une contrainte
■ Acier type 24 % Cr et 13 % Ni à température élevée et se traduit par une déformation plastique dont
Ils peuvent être utilisés jusqu’à 1 050 °C. l’amplitude croît avec la durée. La résistance au fluage est fonction de
la microstructure de l’acier ou de l’alliage et des éléments d’alliage ou
■ Aciers type 25 % Cr et 20 % Ni d’addition.
Ces aciers peuvent recevoir des additions de silicium qui leur La structure austénitique est la mieux adaptée. Les aciers réfrac-
confèrent une bonne résistance jusqu’à 1 100 °C. taires ferritiques ont une faible teneur au fluage qui décroît très rapi-
dement avec la température au-dessus de 800 °C.
8.4.3 Propriétés physiques Nickel et carbone favorisent la structure austénitique.
La conductivité thermique est faible. L’addition de molybdène, tungstène, cobalt, sous forme de solu-
tion accroît la résistance à chaud de l’austénite qui peut encore être
Le coefficient de dilatation linéique est le plus élevé de tous les augmentée par précipitation de carbures, d’où une teneur suffisante
aciers réfractaires. en carbone et éléments carburigènes (tungstène, titane, vanadium,
niobium) dont les carbures résistent mieux à haute température que
les carbures de chrome.
8.5 Alliages L’austénite peut également être durcie par précipitation de com-
posés intermétalliques par exemple Ni3 (Ti, Al) dans les alliages Fe,
8.5.1 Généralités Ni, Cr, Ti, Al.
Des travaux ont mis en évidence le rôle bénéfique du bore et de
On peut classer les alliages en trois familles : l’azote.

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F
O
8.6.2 Relaxation 8.6.6.2 Phase de Laves
R
Parallèlement à la caractérisation du fluage (voir tableaux 8 et 9),
la relaxation traduit la diminution, en fonction du temps, de l’effort
Il s’agit d’une précipitation intergranulaire sous forme de plaquettes
d’un composé de type Fe2Mo. Elle se produit lors d’un maintien pro-
M
initial imposé au métal pour une température et une déformation
constantes. Les essais de relaxation sont effectués sur les produits
pour lesquels on impose une déformation constante en service
longé entre 700 et 900 °C d’alliages contenant du fer et du molybdène.

8.6.6.3 Fragilisation par les carbures


U
(notamment les pièces d’assemblage telles que boulons, rivets…). Présents dans les aciers réfractaires et certains alliages, les carbu-
res fragilisent le matériau après coalescence intergranulaire.
L
8.6.3 Fatigue à chaud
Fluage et relaxation correspondent à des sollicitations statiques.
C’est une des raisons de la limitation de la teneur en carbone dans
les aciers austénitiques par exemple.
A
Certains produits sont soumis à des sollicitations dynamiques à
chaud qui se traduisent par des efforts de fatigue alternés. 8.6.6.4 Fragilité à 475 °C I
Elle s’observe sur les aciers ayant une teneur en chrome supé-
La caractérisation de la tenue en fatigue à chaud repose sur le
même principe qu’à température ambiante et se traduit par une
courbe de Wöhler pour chaque température d’essai.
rieure à 15 % et se manifeste après maintien entre 350 et 550 °C. R
Cette fragilité disparaît après mise en solution au-dessus de 600 °C.

8.6.4 Fatigue thermique


Il convient donc de manipuler avec précaution les pièces d’aciers
ferritiques ayant subi un refroidissement lent. Ce facteur doit donc
E
être pris en compte lors des travaux de manutention ou d’entretien.
Certains produits peuvent être fréquemment soumis à des chocs
thermiques répétés au chauffage ou au refroidissement. Une fissu- Les aciers et alliages austénitiques ne présentent pas de sensibi-
ration progressive peut alors se développer, qui s’apparente à de la lité à cette forme de fragilité.
fatigue, mais dans ce cas l’origine des contraintes alternées corres-
pond au cycle dilatation/rétreint lié aux chocs thermiques. 8.6.6.5 Fragilité par grossissement du grain
Ces dilatations/rétreints dans des matériaux à faible conductivité Un grossissement de grain peut être observé dans les alliages
thermique engendrent des gradients de contraintes qui peuvent réfractaires utilisés à haute température.
provoquer une fissuration progressive qui va s’initier sur des
Ce grossissement de grain affecte surtout les nuances ferritiques,
défauts (géométriques, de surface ou métallurgiques). Les contrain-
mais peut concerner également les nuances austénitiques à très
tes thermiques combinées à une agression corrosive des zones fis-
haute température. Dans le cas des aciers ferritiques, des additions
surées conduisent à terme à la rupture.
de cuivre ou d’aluminium permettent de retarder le phénomène.
La résistance au choc thermique croît en général avec la teneur en Cette fragilisation ne peut être éliminée.
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nickel (elle décroît avec la teneur en carbone).

8.6.5 Fragilisation à chaud 8.7 Autres nuances utilisées


comme aciers réfractaires
Elle traduit l’évolution de la structure à haute température en
fonction du temps et sous l’effet des contraintes. Certains aciers D’autres nuances citées dans le tableau 12 peuvent être utilisées
peuvent devenir fragiles à chaud et présenter des risques de rupture comme aciers réfractaires.
lorsqu’ils sont soumis à des chocs à température élevée.
(0)
D’autres aciers ne contenant pas suffisamment d’éléments
d’alliage ou d’addition susceptibles de provoquer des précipités Tableau 12 – Nuances retenues dans NF EN 10088-1 et
nocifs (notamment des carbures coalescés aux joints des grains) ne NF EN 10028-7 et utilisées comme aciers réfractaires,
sont pas sensibles à ce type de fragilisation. d’après NF EN 10095
Désignation des aciers Nuances retenues
8.6.6 Fragilité à température ambiante
après service prolongé à chaud Symbolique Numérique NF EN 10088-1 NF EN 10028-7
Cette fragilité apparaît sur certaines nuances après une certaine X2CrTi12 1.4512 ●
durée d’utilisation à haute température et pose le problème de
l’arrêt et de la maintenance des installations. X6Cr13 1.4000 ●

La fragilisation peut se générer : X6Cr17 1.4016 ●

— sans modification notable de la structure (coalescence de car- X3CrTi17 1.4510 ● ●


bure…) ; X2CrNbZr17 (1) 1.4590 (1) ●
— avec apparition de nouvelles phases (phase sigma, phase de
X2CrTiNb18 1.4509 ● ●
Laves).
Cette fragilisation à froid peut disparaître après un traitement ther- X12Cr13 1.4006 ●

mique de mise en solution (il y a donc possibilité de régénération). X5CrNi18-10 1.4301 ● ●

X6CrNi18-10 1.4948 ●
8.6.6.1 Phase sigma
X6CrNiTi18-10 1.4541 ● ●
Il s’agit d’un composé intermétallique dur et fragile qui se forme :
X7CrNiTiB18-10 1.4941 ●
— entre 500 et 900 °C pour des aciers à teneur élevée en chrome
(> 18-20 %) de type Fe-Cr. La phase sigma est à craindre dans les X6CrNi23-13 1.4950 ●

aciers austénitiques ayant des teneurs élevées en chrome, et en pré- X6CrNi25-20 1.4951 ●
sence de silicium, molybdène et titane ; X2CrNiN23-4 (1) 1.4362 (1) ● ●
— entre 750 et 1 000 °C pour les alliages à base de nickel. Elle se
présente sous forme d’un composé intermétallique de chrome, (1) Nuance d’acier brevetée.
molybdène, nickel. ● Nuance retenue.

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O
R ■ Correspondance avec la normalisation étrangère
9. Équivalences
M Le tableau 14 présente la correspondance entre la norme
NF EN 10095 et les normes américaines et, japonaises et autre

U ■ Correspondance avec les désignations françaises antérieures


Le tableau 13 établit, à titre indicatif, une comparaison entre les
pour la définition des nuances d’aciers et d’alliages de nickel
réfractaires.
(0)
L nuances d’aciers et d’alliages définies par la norme française
NF A 35-578 et les nuances de la norme NF EN 10095, afin d’aider
les utilisateurs dans leurs problèmes de correspondance.
A Toutefois, l’attention est attirée sur le fait que cette correspon-
dance peut, dans certains cas, n’être qu’approchée. Il est du plus
Tableau 14 – Correspondance entre la norme NF EN 10095
et les normes américaines, japonaises et autre pour la
I grand intérêt pour l’utilisateur de consulter les sociétés sidérur-
giques ou les organismes compétents pour obtenir des renseigne-
ments complémentaires.
définition des nuances d’aciers et d’alliages de nickel
réfractaires

R (0) Désignation selon NF EN 10095 États-Unis


Japon

E Tableau 13 – Correspondance entre les nuances


de la norme NF EN 10095 et les nuances qui figuraient dans
Symbolique Numérique AISI

Aciers réfractaires ferritiques


UNS (1)

la norme française antérieure NF A 35-578


X10CrAlSi7 1.4713 503 S50300
Désignation selon NF EN 10095
Désignation selon
X10CrAlSi13 1.4724
NF A 35-578 (1991)
Symbolique Numérique
X10CrAlSi18 1.4742 SUH21
Aciers réfractaires ferritiques X10CrAlSi25 1.4762 446 S44600 SUH446
X10CrAlSi7 1.4713 X18CrN28 1.4749
X10CrAlSi13 1.4724 X3CrAlTi18-2 1.4736
X10CrAlSi18 1.4742 Z12CAS18
Aciers réfractaires austénitiques
X10CrAlSi25 1.4762 Z12CAS25
X8CrNiTi18-10 1.4878 321 S32100 SUS321
X18CrN28 1.4749
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X15CrNiSi20-12 1.4828 302B SUH309


X3CrAlTi18-2 1.4736 Z3CAT18
X9CrNiSiNCe21-11-2 1.4835 253MA S30815
Aciers réfractaires austénitiques
X12CrNi23-13 1.4833 309S S30900 SUS309S
X8CrNiTi18-10 1.4878 Z6CNT18-10
X8CrNi25-21 1.4845 310S S31008 SUS310S
X15CrNiSi20-12 1.4828 Z17CNS20-12
X15CrNiSi25-21 1.4841 314 S31400 SUH310
X9CrNiSiNCe21-11-2 1.4835
X12NiCrSi35-16 1.4864 330 SUH330
X12CrNi23-13 1.4833 Z15CN23-13
X10NiCrAlTi32-21 1.4876 Incoloy 800 N08800 NCF800
X8CrNi25-21 1.4845 Z8CN25-20
X6NiCrNbCe32-27 1.4877 S33228
X15CrNiSi25-21 1.4841 Z15CNS25-20
X25CrMnNiN25-9-7 1.4872
X12NiCrSi35-16 1.4864 Z20NCS33-16
X6CrNiSiNCe19-10 1.4818 S30415
X10NiCrAlTi32-21 1.4876 Z8NC33-21
X6NiCrSiNCe35-25 (2) 1.4854 S35315
X6NiCrNbCe32-27 1.4877
X25CrMnNiN25-9-7 1.4872 X10NiCrSi35-19 1.4886

X6CrNiSiNCe19-10 1.4818 X10NiCrSiNb35-22 1.4887

X6NiCrSiNCe35-25 1.4854 Acier réfractaire austénoferritique


X10NiCrSi35-19 1.4886 X15CrNiSi25-4 1.4821
X10NiCrSiNb35-22 1.4887
Alliages de nickel réfractaires
Acier réfractaire austénoferritique
NiCr15Fe 2.4816 Inconel 600 N06600
X15CrNiSi25-4 1.4821
NiCr20Ti (3) 2.4951
Alliages de nickel réfractaires NiCr22Mo9Nb 2.4856 Inconel 625 N06625
NiCr15Fe 2.4816 NiCr23Fe 2.4851 Inconel 601 N06601
NiCr20Ti 2.4951 NiCr28FeSiCe 2.4889
NiCr22Mo9Nb 2.4856 (1) Unified Numbering System.
NiCr23Fe 2.4851 (2) Nuance d’acier brevetée.
(3) Autre désignation Nimonic 75 (marque commerciale de l’alliage produit
NiCr28FeSiCe 2.4889 par H. Wiggin (Royaume-Uni).

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