Vous êtes sur la page 1sur 1

se distinguent chez le Jomud[3].

Au cours des siècles, il reçoit de multiples influences de chevaux des steppes


venus du Kazakhstan, de chevaux mongols, du cheval Kazakh, du Turkoman, et plus
récemment de l'Akhal-Teké[11]. Les Yomut estiment que les premières traces connues
de cette race remontent à 400 ans[12]. L'élevage du Jomud fait longtemps la fierté
et la réputation du Turkménistan[13]. En Iran, le « Yamut » est réputé descendre de
chevaux de races Turkoman et Karabaïr[14].

À la fin du xixe siècle, d'après Charles Marvin, les chevaux de la tribu des Yomut
sont seconds en réputation derrière ceux de la tribu des Tékés[15]. En 1925,
l'ouverture d'un hippodrome à Achgabat motive l'entraînement de représentants de la
race pour les courses[16], mais cela cesse en raison des difficultés rencontrées
pour transporter les jeunes chevaux à travers le désert du Karakoum[17]. Il faut
attendre la création du haras de Tashauz pour que des courses de Jomud soient
réorganisées[17]. En 1926, les Tabounes turkmènes comptent des juments orientales
nobles, mais aussi des animaux de type kazakh ou mongol[8]. Jusqu'aux années 1980,
la race connaît un important déclin[17]. En 1980, les chiffres de 964 chevaux
appartenant à la race, dont 616 en race pure et 140 femelles aptes à se reproduire,
sont transmis à la FAO[2],[18].

Dans le but de préserver le Jomud de la disparition, des haras sont créés au


Turkménistan en 1983, et se donnent pour mission la constitution d'un noyau

Vous aimerez peut-être aussi