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À la fin du xixe siècle, d'après Charles Marvin, les chevaux de la tribu des Yomut
sont seconds en réputation derrière ceux de la tribu des Tékés[15]. En 1925,
l'ouverture d'un hippodrome à Achgabat motive l'entraînement de représentants de la
race pour les courses[16], mais cela cesse en raison des difficultés rencontrées
pour transporter les jeunes chevaux à travers le désert du Karakoum[17]. Il faut
attendre la création du haras de Tashauz pour que des courses de Jomud soient
réorganisées[17]. En 1926, les Tabounes turkmènes comptent des juments orientales
nobles, mais aussi des animaux de type kazakh ou mongol[8]. Jusqu'aux années 1980,
la race connaît un important déclin[17]. En 1980, les chiffres de 964 chevaux
appartenant à la race, dont 616 en race pure et 140 femelles aptes à se reproduire,
sont transmis à la FAO[2],[18].