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Psychologie Équine Et L'équitation Western - J.Jack Braunschweig
Psychologie Équine Et L'équitation Western - J.Jack Braunschweig
Atramenta
Tampere, FINLANDE
www.atramenta.net
PSYCHOLOGIE ÉQUINE
ET
L’ÉQUITATION WESTERN
Atramenta
Introduction
Ce cheval était déjà utilisé pour les courses sur courte distance.
Un bon Quarter Horse était capable de courir la distance de 411
mètres (distance du quart de mile) en moins de 23 secondes. Il atteint
une vitesse de 76 km/h sur 80 mètres. Le cheval le plus rapide au
monde ! Les pointes de vitesse réalisées de nos jours sont bien
supérieures à celles de l’époque. Son extraordinaire agilité et ses
dispositions physiques en font un excellent cheval de ranch. Les
cow-boys l’utilisent en raison aussi de son « quick stop » ; lors du
travail du bétail, le quick stop peut être défini comme un « freinage
d’urgence ». Lorsque le cheval voit passer la main qui lance le lasso
(appelé plus précisément « rope »), celui-ci engage les postérieurs
loin sous lui, se trouvant ainsi dans une position lui permettant de
glisser sur les postérieurs, pendant que les antérieurs continuent de
« trotter ». L’effet recherché étant de tendre le lasso sitôt que la
boucle se trouve autour du cou du veau, ce qui resserre la boucle, de
faire tomber le veau qui est alors pris « en main » par le cavalier, soit
pour des contrôles de santé, de vaccin, de marquage, etc.
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Le « Ranch », qui est la forme américanisée du mot méxicain
« Rancho », qui désignait un petit élevage de bétail, comme le
pratiquaient les missionnaires franciscains au début de la colonisation
espagnole en Californie, Arizona, New Mexico, ce « Rancho » était
alors constitué par une petite maison tenue par une famille avec un
peu de terrain autour ; ce ranch était bien souvent mené par un seul
homme. Bientôt, les nomades qui passaient leur temps à rassembler
le bétail sauvage et à le marquer furent aussi appelés « rancher ». Ils
se déplaçaient de prairie en prairie sous la forme de « gardiens de
vaches nomades ». Des abris en planches ou des toiles de tente
étaient rapidement installés et tout aussi rapidement démontés pour
être réinstallés plus loin, sur d’autres prairies.
C’est vers 1850 – 1861, avant la guerre civile, que de plus en plus
de « gardiens nomades » s’établirent et construisirent des bâtiments
en dur. L’endroit choisi était généralement surélevé, de manière à
avoir une vue lointaine, et là où les réserves d’eau pouvaient être
suffisantes pour toute l’année.
Ces ranchs étaient d’un seul bloc dans lequel vivait toute l’équipe,
et où était également rangé le matériel. Après la guerre, vers 1865,
les ranchers s’établirent de façon définitive et la maison principale
(ranch house) comprenait une entrée, une salle d’habitation, une salle
à manger, un bureau, une armurerie, une cuisine, des chambres pour
les cow-boys (Bunk House) pour 9 à 40 hommes. Les lits étaient
superposés (2 à 3). Le sol recouvert de peaux de bêtes ; un atelier de
maréchalerie, et un pour le travail du cuir étaient également prévus.
Les écuries possédaient un « Corral », sorte d’enclos équipé d’un
abreuvoir dans lequel étaient « stockés » les chevaux. .Les chevaux
de réserve étaient généralement toute l’année dehors dans des
« Remuda-Corral ».
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Le bétail portait la marque XIT
X = 10 Counties
I = in
T = Texas
Donc, dix comtés dans le Texas. La superficie de ce Ranch était de
1.234.267 ha ! D’Est au Sud 960 km, à l’Ouest vers la frontière du
New Mexico de 296 km et 48 km au Nord.
En février 1882, l’architecte Matthea Schnell de Rock Island,
Illinois, débuta les travaux du Capitole qui se terminèrent en 1888.
Le Capitole, avec 190 m de long, 96 m de large et 104 m de hauteur
était plus haut que celui de Washington.
En 1886 y travaillèrent 150 cow-boys, avec un cheptel de 110.721
têtes de bétail. Les 10.000 km de clôture délimitaient 94 pâtures et 17
« sous-ranches », avec 335 puits à éoliennes nécessaires aux 787
ouvriers, 200 cow-boys, 250.000 bêtes et les habitants de Dallart,
Channing, Vega, Bovine, etc.
En 1912, la dernière vache fut vendue et les comtés de Dallart,
Hartley, Oldom, Deaf Smith, Parmer, Castro, Cochran, Lamb et
Hocley remplacent aujourd’hui les 7 sous-ranches les plus grands du
XIT Ranch du Texas.
Samuel Watkins (Illinois) fut l’un des éleveurs les plus populaires
de l’époque.
La base de son élevage fut constituée par Joe Sefus et Barney
Owers ; Dan Tucker le père de Peter Mc Cue qui fut le « Foundation
Sire » le plus influent de son époque, qui à l’âge de 16 ans, suite à
une fracture d’un membre, fut retiré des courses. Peter Mc Cue était
l’un des chevaux les plus rapides, ainsi que l’un des meilleurs
reproducteurs.
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produits possédaient toutes ses capacités athlétiques, son intelligence,
élégance et finesse. Au-dessus de l’écurie de Cold Deck était
accrochée une pancarte portant l’inscription « Cold Deck against the
world ». Cold Deck avait une taille de 15 hands et pesait 1180
pounds.
Le Mustang
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nécessaire à leur nourriture, les trous d’eau étaient asséchés, vidés.
Ils rendaient les étalons d’élevage rebelles et les juments de selle
devenaient nerveuses, ainsi que les troupeaux de bétail ; ils étaient
tellement nombreux qu’ils furent considérés comme un fléau.
Les chercheurs pensent aujourd’hui que les étalons les plus forts
s’étaient combattus pendant les périodes d’accouplement, se sont
ainsi décimés par blessures et que par conséquent, les étalons plus
faibles, qui ne se risquaient pas aux affrontements, prirent le dessus.
La seconde raison fut le manque de nourriture et la propagation
d’un ver sur les nombreux troupeaux qui se situaient en Arizona et
New Mexico.
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Répartition du cheval aux USA
En flèches grises, migration du cow-boy de 1852 à 1896
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Avant-Propos
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Les races de chevaux western
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Malgré le manque de netteté de l’image, je pense que la
musculation énorme est visible. Ici, Peppy San, World Champion
Cutting Horse.
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La taille du Quarter Horse, du Paint Horse et de l’Appaloosa se
situe entre 1,45 et 1,55 m, son poids varie entre 600 et 700 kg pour
une moyenne de 1,50 m au garrot.
Tous les chevaux western sont enregistrés au Stud Book, soit
Quarter Horse, Paint ou Appaloosa. Tout soi-disant cheval américain
ne possédant pas de papiers n’est PAS un cheval western.
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Le Quarter Horse se différencie également de toutes les autres
races par son excellent comportement vis-à-vis de l’homme, sa
rapidité, sa maniabilité, sa gentillesse, sa puissance, sa rapidité, étant
le cheval le plus rapide au monde avec des pointes de plus de 80
km/h ! et oui, c’est un sprinter !
Il tentera de toujours faire plaisir à son cavalier, en outre, c’est un
cheval de famille, doux aussi bien avec les grands qu’avec les
enfants. C’est aussi la race la plus répandue au monde (cinq millions
d’individus). Son intelligence n’est plus à démontrer, sa rapidité de
compréhension non plus, toute personne ayant travaillé ou monté un
Quarter Horse, un Paint Horse ou un Appaloosa vous le confirmera.
Ce cheval représente aujourd’hui le résultat de 300 ans d’élevage
fait dans les plus strictes sélections de caractère et de morphologie, et
non pas de « croisements » inconsidérés.
En outre, seul les croisements entre Quarter Horses, Paint Horses
et Appaloosa sont autorisés, il est formellement interdit de croiser ces
races avec d’autres, ce qui n’apporterait aucune amélioration et ne
ferait que dégénérer la race.
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L’éducation du poulain
Programme d’éducation
– porter un licol
– suivre au licol
– donner les pieds
– se laisser brosser
– respecter l’homme
– être patient
– être attaché et rester immobile
– être obéissant et attentif
Porter un licol
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s’y habituer, mais sous surveillance. Cette leçon interviendra dès
l’âge d’une semaine, ensuite, vers dix à quinze jours, se sera la corde
qui sera attachée au licol. Les premières leçons peuvent être données
en habituant le poulain à suivre sa mère, qui nous sera d’une aide
précieuse. Les déplacements effectués pour aller de l’écurie à la
pâture, pour rentrer au box et autres deviendront une habitude.
Un poulain que l’on tient au licol en tenant la corde légèrement
tendue tentera de reculer. Reculer alors avec lui tout en maintenant la
tension que vous relâcherez immédiatement lorsqu’il fera un premier
petit pas en avant, qu’il comprenne que venir vers vous interrompt
aussi la tension subie. En vous plaçant de biais, il sera toutefois plus
facile pour lui de faire un petit pas de trois quart de côté qu’un pas
droit en avant. Après plusieurs répétitions, faites dans le calme
absolu, votre poulain devrait vous suivre facilement. Il apprendra vite
à porter son attention sur vous. Tout en sachant qu’un poulain ne peut
se concentrer longtemps, les répétitions feront le reste, mais vous,
n’oubliez pas d’être toujours identique dans vos gestes et demandes.
Pour vous aider, vous pouvez prendre une chambrière que vous
placerez devant lui s’il tente d’aller trop vite en avant et en cas
d’absence d’action en avant, vous pouvez le toucher sur les
postérieurs de manière à l’inciter à avancer. N’oubliez pas de le
récompenser de la voix sitôt qu’il fait montre de bonne volonté.
C’est là un travail qui devrait être fait de tous, car plus tard, c’est
le maréchal ferrant qui se trouvera confronté aux problèmes et
dangers que peut représenter un cheval qui n’aura pas appris à
donner les pieds. Pour un antérieur, vous poserez la main sur l’épaule
en descendant lentement vers le pied comme si vous donniez une
caresse. Au tout début on évitera de lever le pied trop haut, un simple
décollement du sol suffira. On évitera aussi de « tenir » le pied trop
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longtemps, évitant de déclencher un début de refus, et ne pas donner
au poulain une impression de contrainte ou de mal être. Travaillez
toujours dans le calme, levez le pied vers l’arrière et relâchez
rapidement et récompensez votre élève. Ne perdez jamais de vue que
« ce que nous ne savons pas faire aujourd’hui, nous saurons le faire
demain » et d’une façon parfaite. Une méthode que je pratique,
consiste à tapoter du doigt sur le côté extérieur du canon, ce qui
provoque des vibrations et incite le lever du pied que je prends en
main, mais que je relâche au bout d’une seconde tout en
récompensant mon élève. Pour les postérieurs, la méthode est la
même, toujours en descendant vers le pied par une sorte de caresse.
Avec les répétitions, la durée pendant laquelle vous maintiendrez le
pied sera plus longue. Si vos devoirs « d’école » sont bien faits, vous
devrez vous trouver en compagnie d’un jeune élève attentif et
coopératif. L’emploi d’un cure-pied pourra venir très rapidement en
action et devenir une chose tout à fait « naturelle ». Un conseil : dans
tout ce que vous faites, restez calme et positif mentalement, TOUT
CE QUE VOUS FAITES EST NATUREL ! N’allez surtout pas
rendre la situation incertaine et provoquer un début de crainte par la
seule transmission de pensées négatives qui se reportent sur le
poulain.
Se laisser brosser
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votre poulain tente de se soustraire et s’énerve en bougeant, en
voulant quitter sa place, cette répétition peut vite devenir une
mauvaise habitude qui sera très difficile à lui faire passer ensuite.
Reprenez votre action toujours dans le calme en restant maître de la
situation. Une minute de travail correct par jour est plus productive
qu’une heure de bataille, d’énervement et d’incompréhension.
Le respect
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La patience
La patience est elle aussi une grande qualité que notre élève devra
apprendre, pour cela, il existe différentes formes d’exercices. Être
attaché à un poteau pendant une période assez longue est un exercice
qu’il devra connaître. À l’attache, il devra progressivement apprendre
qu’il ne sert absolument de rien que d’hennir, de gratter et autres
comportements qui finalement ne seront qu’ignorés, seul une attitude
calme, l’immobilité le feront sortir de cette situation. Une méthode
consiste à attacher le licol du poulain à une chambre à air qui se tend
lorsque le poulain tire, mais qui se contracte comme un ressort sitôt
qu’il cesse tout action, une situation plutôt désagréable que d’être tiré
vivement vers l’avant, alors que l’on veut reculer. Après plusieurs
tentatives infructueuses, l’élève aura compris qu’il est beaucoup plus
agréable pour lui de rester calme, et que les tentatives, qui coûtent de
l’énergie, n’apportent que des désagréments. La chambre à air n’a
pas d’action blessante au niveau de l’encolure, puisqu’elle se tend
progressivement et non pas d’une manière brusque. Une leçon qui
peut paraître un peu brusque pour le spectateur ignorant l’action de
l’évènement. Il est bien évident que nous ne laisserons pas notre
élève sans surveillance, qu’il n’y aura aucun objet auquel il puisse se
blesser. Pour toutes les situations dans lesquelles nous mettrons notre
élève, celui-ci aura TOUJOURS la chance d’une part de pouvoir
réfléchir et d’autre part de trouver lui-même la solution qui le sortira
de cette situation dans laquelle il se trouve.
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L’obéissance et l’attention
Elles sont des qualités que nous lui ferons prendre avec beaucoup
de patience et de travail. On ne s’attendra pas à ce qu’un poulain soit
attentif, soit obéissant du jour au lendemain. Ici aussi, nous devrons
faire preuve de patience et d’observation, « savoir lire dans le
cheval». En effet, ce n’est qu’en étant moi-même attentif que mon
poulain le deviendra. Encore une fois, les leçons seront courtes
« keep it easy » (rendre les choses simples) sera le mode de travail.
En effet, le cerveau est prévu pour emmagasiner un nombre
considérable d’informations, et plus j’enregistre, plus je peux remplir
mon cerveau. Un cerveau vide qui n’apprend rien dans les jeunes
années, n’apprendra plus, alors que l’emmagasinement progressif dès
le plus jeune âge active la mémoire et les informations restent
ancrées. Ce mode de fonctionnement est prouvé par les chercheurs
scientifiques.
À part cela, le poulain ira « au jardin d’enfants », pour les jeunes
de son âge, où il apprendra la hiérarchie et le respect « d’autrui »
parmi ses semblables ; la meilleure école qui soit, où il apprendra
aussi à se faire « tirer les oreilles « lorsqu’il deviendra trop insolent
et à regagner sa place au premier geste. C’est ce dont nous nous
servirons plus tard, lorsque nous aurons à en « découdre avec lui ».
Dans un groupe, les chevaux de bas rang hiérarchique, qui prennent
des coups de pieds de leurs congénères de rang plus élevé, sont les
premiers à hennir après ceux-ci lorsqu’ils sont séparés.
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à défendre sa position d’animal Alpha. Ensuite, nous trouvons le
premier étalon, celui qui à droit de saillie. Celui-ci peut avoir jusque
cinq ou six juments dont l’une d’elle se trouve être sa préférée qu’il
saillira plus souvent. Derrière lui viennent les autres chevaux du
groupe divisés suivant leur âge et leurs affinités. Ils sont toujours par
deux, l’un plus faible cherchant la sécurité chez un congénère plus
fort auprès duquel il se sent protégé. Cette attitude est très importante
dans le groupe, car cet instinct sert de modus de rassemblement en
cas de danger. Au bas de cette échelle hiérarchique, nous trouverons,
très loin derrière, les tout jeunes et les « nouveaux » qui devront se
faire une place. La jument Alpha est chargée non seulement de la
planification de la journée, mais aussi de faire régner l’ordre et la
discipline au sein du groupe. Lorsqu’elle fait face au groupe, tous les
membres s’arrêtent, mais ils la suivent lorsqu’elle leur tourne le dos.
Le premier étalon sera chargé de défendre le groupe et d’attaquer
l’agresseur qui tentera de s’en prendre à l’un d’entre eux, de
« pousser » les traînards en cas de fuite. Dans le groupe même, lors
de la naissance d’un poulain, toutes les « tantes et cousines »
viennent former un cercle de protection autour du nouveau-né. Les
jeunes étalons de deux ans seront exclus du groupe et formeront une
bande de célibataires en attendant de pouvoir former eux même une
nouvelle famille.
Nous n’avons plus malheureusement aujourd’hui que très
rarement la chance de pouvoir observer de tels faits.
Les membres du groupe allant par paires, nous verrons souvent les
mêmes jouer ensemble. Mais là encore, au niveau du jeu, le rang
hiérarchique se fait sentir, c’est-à-dire que le plus fort jouera tant
qu’il en aura envie mais se débarrassera vite de son congénère par un
coup de pied ou de dent pour signifier la fin du jeu. Le plus faible
n’en sera nullement vexé mais comprendra la juste signification du
geste. En tant qu’être humain, je ne peux absolument pas me
permettre de suivre cet exemple, car tout coup de pied ou de dent,
même n’étant pas donné par intention de méchanceté, sera trop
dangereux pour moi. Cela revient à dire que je devrai toujours être
plus conséquent envers le cheval que celui-ci ne l’est vis-à-vis de son
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congénère. Il est indispensable d’éviter tout rapport de force
physique. Notre intelligence et nos connaissances en psychologie
équine nous permettant d’éviter ce type de contact. Tout comme le
plus fort sait se faire respecter, mon comportement sera tel que le
cheval verra en moi un individu auquel il doit le respect. En me
servant du même langage, je donnerai au cheval sa place de
« mener » et je prendrai celle de « meneur »,donc de position alpha.
Cette place de meneur, je la défendrai contre toute insubordination
ou désobéissance par une réprimande dont l’intensité sera en fonction
du comportement du cheval. Mon comportement dictera au cheval la
« marche à suivre ».
Notre comportement
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depuis sa venue au monde. En évitant l’humanisation en se mettant
au même niveau que le cheval, on sera plus en mesure de le
comprendre et de se faire comprendre. L’élaboration d’un
programme de travail, en rapport avec la logique équine, les
réactions, les sentiments, l’instinct de fuite, les capacités de
mémorisation et son comportement social nous rapprochera de
l’aboutissement recherché.
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dangereuse pour lui. Nous utiliserons également la curiosité tout au
long du programme d’entraînement. Elle nous servira à renforcer sa
confiance aussi bien envers l’homme qu’en face des obstacles à
franchir ou des leçons à apprendre. Cette confiance gagnée par ma
position Alpha lui procurera un sentiment de sécurité en ma présence.
Le contrôle mental abouti donc à un processus de mouvements que
nous pouvons déclencher pratiquement à volonté, comme le simple
fait de mettre un cheval au pas, pour prendre un simple d’exemple
d’action. Le programme de travail se décomposera de la façon
suivante :
Programme
Détente
Expériences
Progrès
Compréhension
Mémorisation
Coopération
On trouve ensuite
L’imitation
Les répétitions
La négligence
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alors se reporter sur un comportement toujours et absolument
identique que le cheval connaît, afin de le laisser dans cet univers
compréhensif et dans lequel il ressent une certaine sécurité dont il a
sans cesse besoin.
Le cheval n’est en lui-même qu’une seule habitude composée de
maillons formant une chaîne qui représente sa vie et ses
comportements. La malléabilité de son cerveau me permet d’ajouter
des maillons qui vont représenter de nouvelles habitudes que je
désire lui donner. À moi de faire attention à ce que je n’ajoute pas les
maillons « à l’envers », j’entends par là que les habitudes que je veux
lui faire prendre soient positives pour mon travail et notre relation
(exemple : le fait de ne pas bouger lorsque le cavalier monte, de
prendre le galop sur le bon pied, etc) les répétitions affermissent la
confiance et créent la sécurité.
Logique équine
Toute contrainte régie par la force n’aura qu’un effet négatif sur le
psychique du cheval, elle n’affirmera pas sa confiance et prendra un
aspect négatif. Gardons à l’esprit que mon idée doit devenir la
sienne, qu’il aura toutes les chances de réfléchir quant à la situation
présentée et qu’il aura la possibilité de prendre une décision. Toute
situation sera créée de sorte que la solution puisse être trouvée et
réalisable pour le cheval. Cependant, gardons à l’esprit qu’à l’état
sauvage, le cheval est loin de faire tout ce qu’il veut comme il
l’entend, le côté social du groupe le contraignant bien souvent dans
son comportement. Ne tombons pas dans l’exagération en lui mettant
des interdits tout au long de l’existence, mais ne devenons pas non
plus négligent. Dans son esprit, le cheval fait très bien le
rapprochement entre les inconvénients et les avantages pour lesquels
il se décidera vite. En me servant de sa logique, je vais pouvoir
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communiquer avec lui en utilisant ses propres pensées. Le cheval
aime les choses simples et recherche toujours le chemin qui l’amène
à l’agréable. L’homme travail pour l’argent, le cheval, lui, pour la
pause.
Il est plus facile d’aimer que d’être aimé. L’amour ne provoque
pas forcément un amour réciproque. Le cheval ne progressera que
lorsque nous serons sur la même longueur d’ondes, c’est-à-dire vis-à-
vis d’une position positive envers lui. Le manque de patience, la
nervosité, la mauvaise humeur, le manque de contrôle de soi-même
ne sont à aucun moment souhaitables et ne feraient qu’entraver la
bonne entente et les progrès visés. La personne qui demande un
travail régulier et qui exige des résultats sera plus appréciée que celle
qui est négligente. Un rapport de solidité s’établit autour des
agissements honnêtes et justes. Être juste c’est savoir récompenser et
punir à juste valeur. Les capacités d’enregistrement étant de l’ordre
de quelques secondes, la récompense ou la punition doivent
intervenir dans l’immédiat pour être comprises, encore mieux, il
faudrait pouvoir agir plutôt que de réagir, car réagir signifie que je
suis en retard par rapport à l’action présentée, que je n’ai pas su
évaluer un agissement que j’aurais dû prévoir afin d’éviter un
dysfonctionnement entre la demande et l’exécution. Au cours du
travail il est très important d’observer non seulement la position des
oreilles, mais aussi les yeux qui nous donnent des informations sur la
concentration du cheval.
Le cerveau du cheval est constamment sollicité par l’analyse des
informations qu’il reçoit, et elles sont nombreuses ; le sens auditif, le
sens olfactif et visuel traitent de seconde en seconde les informations
qu’il reçoit de son environnement, mais doit en outre percevoir et
écouter les aides et signaux donnés par son cavalier, ce qui représente
un travail mental considérable pour lui. Il perçoit deux images en
différé, une à droite, une à gauche, il perçoit aussi les bruits qu’il
entend devant ou derrière lui, il utilise également son sens olfactif
pour se repérer ; ainsi, il perçoit cinq signaux différents qu’il doit
analyser rapidement et d’une façon constante. Sa logique fait aussi,
que sans oublier, il s’adapte aux nouvelles habitudes. En peu de
temps, le cheval est capable de comprendre que le bruit du seau à
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grain n’est plus le même, mais si vous reprenez l’ancien, vous
remarquerez qu’il ne l’a pas oublié. Un bruit peu être associé à un
évènement positif ou négatif, un geste peu être menaçant ou apprécié,
une action peut entraîner le déclenchement de l’instinct de fuite ou
faire se rapprocher le cheval. Nous aurons donc toujours à l’esprit la
notion de sensibilité, de peur, de réaction et de comportement social
de l’animal. Nous ferons un travail d’éducation mentale, faisant très
attention aux situations de neurasthénie, de nervosité et au surmenage
qui seront évitées par de la décontraction et des pauses disposées
pendant la durée du travail. Nous tiendrons compte aussi de ses
dispositions physiques, de compréhension, du Vouloir et du Pouvoir
de l’individu. Chaque fois qu’il y aura un signe de Vouloir, mais que
le Pouvoir ne peut aboutir, il faudra en rechercher la cause avant
toute punition. Il sera d’importance de lui montrer que la cause de
« non pouvoir » ne représente pas un obstacle et lui donner confiance
en lui-même. Mon action sera dénuée de toute hésitation qui ne
portera pas le cheval à me suivre dans mes exigences.
Le cerveau
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La vision
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L’énergie
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geste, mais aussi dans la pensée que je veux transmettre au cheval.
Est-ce que je le pousse en avant, vers un obstacle (le pont par
exemple), avec une pensée sereine et positive. L’accomplissement
d’une action nécessite non seulement de l’énergie, mais également la
volonté. L’énergie et la volonté sont deux états psychiques très liés et
c’est parfois la volonté qui donne l’énergie, ou l’énergie qui soutient
la volonté.
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L’influence des aides
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De gauche à droite
1 contrôle vertical, le cheval est rassemblé
2 contrôle latéral chez le cheval non assoupli, l’arrière-main se
déplace sur le côté
3 contrôle latéral d’un cheval assoupli
4 contrôle diagonal, rêne diagonale vers le postérieur, le cheval
prend une forme rhomboïdale
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parfaitement le fonctionnement du mors qu’il emploie. Il est
impossible de conduire une voiture en ne sachant pas passer les
vitesses par exemple.
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Langage western
La réponse.
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La résistance peut aussi provenir de l’incompréhension et ne devra
pas être punie systématiquement et immédiatement par une
accentuation de la pression. Il s’agit là d’un comportement voulu qui
peut être transformé par le maintient de la pression, sans accentuer
celle-ci, c’est-à-dire qu’il obtient la période de décontraction
lorsqu’il satisfait en rendant.
Rendre est une réaction que le cheval doit apprendre. Les
conditions d’obtention de celle-ci sont un cheval calme et attentif.
L’action de rendre représente le début de la réaction souhaitée.
Par exemple : lorsque j’opère une pression avec le licol sur le nez
du cheval en espérant une réaction, il se peut qu’il tente malgré tout
de continuer en avant. La pression ne sera pas accentuée, mais elle
sera maintenue. Sitôt que le cheval recule un pied, même de 5 cm
seulement (!), la pression cesse immédiatement. Si cette réaction de
« reculer » de la part du cheval montre également un déplacement à
tendance vers le côté, elle sera tout à fait tolérée en premier temps.
Sa prochaine réaction sera peut-être déjà plus concentrée sur le
reculer. Le cheval sait maintenant ce que je désire lui communiquer
en faisant pression sur le nez. Ce n’est que lorsqu’il connaîtra les
signaux correspondant aux pas de côté, qu’il apprendra à reculer en
restant droit. Ce n’est que lorsque ses réactions sont récompensées
IMMEDIATEMENT qu’il fera 15 cm et même peut être tout un pas
en arrière lors d’une pression minimum. Il comprend donc ce signal
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maintenant.
L’incompréhension est souvent le résultat d’une demande
exagérée, ou d’un surmenage. Ce surmenage peut apparaître
lorsqu’une progression trop rapide est demandée, ou lors de
l’utilisation de signaux combinés qui ne peuvent pas être encore
compris dans chacune de leur unité par le cheval.
Le langage commun
Que cet état de chose soit compréhensif est tout à fait normal ;
mais encore faut-il y ajouter un « détail » nécessaire :
« l’interlocuteur doit écouter » !
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croupe sont totalement fausses et sont malheureusement
impossibles à faire disparaître de l’esprit de l’être humain. On voit
d’innombrables cavaliers faire ces gestes pour faire croire au public
qu’ils aiment leur monture et qu’ils sont gentils avec elle. Un
massage au niveau de la crinière ou du garrot est le bienvenu, car ce
sont des gestes de soins que les chevaux se font mutuellement. Mais
je n’ai jamais vu un cheval tapotant un autre sur l’encolure ou la
croupe. Restons donc dans le langage équin.
Sitôt qu’un cheval s’approche pour que je le « prenne dans les
bras », je ne suis plus le chef, je perds ma place « Alpha », et j’ai
donc fait une erreur quelque part. Imaginons que je suis dans une
bulle de savon et si le cheval pénètre dans cette bulle sans mon
autorisation, cela signifie que je viens de perdre mon périmètre
d’individualité. Un individu « Alpha » n’autorisera jamais un tel
comportement.
De la part de l’entraîneur, il est indispensable qu’il possède
suffisamment d’expérience, de calme et de patience. L’éducation de
base représente les fondations qui serviront à l’élaboration de toute sa
carrière. L’entraîneur doit être capable de prendre la position de
l’individu « Alpha », c’est-à-dire de chef ! Dans un groupe de
chevaux, ceux-ci lui font aveuglément confiance et ne posent jamais
de questions, ni ne commencent à vouloir discuter les ordres donnés.
Le respect et la confiance sont les deux « colonnes » sur lesquelles
nous allons faire reposer toute l’éducation et donner au cheval le
sentiment de bien-être mental. Les connaissances des comportements
sociaux sont d’une importance primordiale.
Le cheval doit me faire de la place, je le laisse me suivre, je
l’envoie au travail et lui propose des endroits de repos et je dois
prendre la place de l’individu « Alpha » protecteur. Des exercices qui
peuvent être réalisés en utilisant une corde d’environ 4 mètres de
long et un licol à nœuds, appelé aussi licol « éthologique » ( !?) en
France.(définition du mot éthologique : étude scientifique du
comportement de l’animal dans son environnement naturel (on n’a
jamais vu un cheval porter un licol à l’état sauvage). L’inventeur de
ce licol est Tom Dorrance, qui savait penser comme un cheval. Un
cheval ne pense pas comme l’être humain mais justement comme un
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cheval qu’il est. Et s’il fait quelque chose qui nous parait impensable
ou à contre sens, pour lui, cette réaction est tout à fait normale par
rapport à la situation dans laquelle il se trouve. Pour l’entraîneur, l’art
de travailler constitue à savoir quel type de cheval il a devant lui. Il
existe plusieurs types de chevaux, certains sont dominants, d’autres
peureux, ou sûr d’eux, d’autres paniquent. Ce qui peut rendre mobile
un individu flegmatique peut en ruiner totalement un autre pour le
reste de sa vie. Je dois donc posséder plusieurs possibilités dans mon
répertoire et appliquer celle qui sera adéquate au type de cheval que
j’ai en face de moi. Un mauvais entraîneur ne connaît qu’une
méthode et l’applique pour tous les chevaux, un peu comme un
mauvais cuisinier qui ne connaît que le sel et le poivre, alors qu’il
existe tant d’ingrédients divers pour parvenir à un résultat beaucoup
plus savoureux
L’entraîneur
38
conformation, les dispositions mentales et sur l’emploi auquel le
cheval est destiné (Pleasure, Trail, Reining, etc.…)
39
Le Breaking
40
Ici, la War Briddle utilisée pour le Breaking
Une impulsion peut survenir à tout moment et elle cesse aussi vite
qu’elle n’est survenue, sitôt que le cheval reste immobile. En tirant
constamment, la réaction du cheval sera négative. Donc, toujours agir
par impulsion. Il est important de continuer l’action tant que le
cheval tente de se dérober, il apprendra que toute action cesse
immédiatement lorsqu’il reste immobile. Il apprendra à rester calme
et perdra toute frayeur face à la couverture et les sacs plastiques, quel
que soit l’endroit du corps touché. Il comprendra vite qu’il n’existe
aucun danger et tout ce « théâtre » ne lui procure aucune douleur.
Tous ces grands gestes et le bruit que vous ferez lui laisseront croire
que vous êtes très fort et vous gagnerez sa confiance. N’oublions pas
que le cheval est un animal qui se laisse facilement impressionner, et,
par le biais de coups de pieds dans un sac plastique posé devant lui
vous lui ferez une démonstration de force de votre part. le seul
rapport de force entre vous et votre cheval ne doit pas être physique
41
et doit tourner à votre avantage sans que votre élève ne puisse utiliser
sa propre force, ainsi il gardera le sentiment de votre supériorité.
Toute discussion sera bannie du programme et vous ne porterez
aucun intérêt à la situation du moment. Votre supériorité représente
votre force et inspirera confiance à votre élève, qui recherchant un
camarade fort auprès duquel il se sentira en sécurité, votre obtiendrez
ce même effet.
42
vous trouver dans une situation qui pourrait être dangereuse pour
vous. Faites à droite ce que vous avez pratiqué à gauche, le cheval ne
connaissant pas d’un côté ce qu’il connaît de l’autre, au cas ou votre
élève viendrait à « exploser », deux précautions valant mieux qu’une.
Seller
43
Les tensions provenant souvent d’une sangle trop serrée la
première fois peuvent déclencher des sauts de moutons chez le
cheval, qui tente ainsi de se débarrasser de sa selle. Les premiers pas
représentent le moment crucial, c’est là que tout se joue, le cheval va-
t-il rester calme ou exploser ? Il n’a pas le choix, malgré ses
tentations de se débarrasser de sa selle, il va devoir l’accepter et le
port de celle-ci va devenir pour lui une normalité.
Avant de procéder à toute action, la phase de Breaking doit être
bien réfléchie afin d’éviter toute erreur irréparable par la suite. Sous
chaque selle se trouvera obligatoirement un pad épais, les
couvertures de style « navajo » seront exclusivement placées sur le
pas, mais n’ont qu’un effet enjoliveur. De plus, deux épaisseurs
mettent le cavalier trop loin de son cheval, il le sent moins bien et ne
peut donc pas donner des aides fines. Attention aussi aux pads de
mauvaise qualité qui sont très souvent à l’origine de démangeaisons
ou autre problèmes de dos ; les pads synthétiques provoquent la
sueur par exemple.
Il existe plusieurs types de selles qui sont choisies selon l’emploi
auquel elles sont destinées.
On trouvera donc la selle d’équitation, de reining, de cutting, de
ranch, etc.
44
45
Les mors
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Les Spade Bits forment une unité dont le poids est réparti sur une
grande largeur de la bouche, elle est équilibrée de façon à rester en
position fixe, à positionner la tête correctement vers la verticale. La
cuillère que comporte ce mors rend la position inconfortable lorsque
le cheval relève la tête. La forme complète de cette unité est adaptée
à la morphologie de l’intérieure de la bouche, évitant anis de créer
une pression à quelque endroit que ce soit. Les Spade Bits ne sont
pas fait pour contraindre le cheval par des douleurs, mais pour
parfaire une monture ayant déjà un excellent niveau.
Pour ne citer que quelques Bits, nous connaissons les grazer bit ou
Curb Bit, Spade Bit, loose jawed Bit, bar, Braces, Half Breed Bit (qui
se situe entre le Spade et Curb Bit). Certains Spade Bit comportent
un criquet mobile denté à l’intérieur qui permet aux chevaux nerveux
de se calmer en jouant avec, le bruit provoqué par la dentition
intérieure du criquet a un effet de « ventilation » sur la nervosité du
cheval.
Le mors le plus performant reste le Snafle Bit qui convient à
presque tous les chevaux et simple d’utilisation aussi pour le cavalier.
Il a par contre un effet « casse-noisette » dans les mains d’un cavalier
qui tire fortement sur les rênes dans l’espoir de ralentir ou même
d’arrêter sa monture ; l’action déclenchée est alors une bouffée de
panique chez le cheval, provoquant la fuite de ce dernier, qui tente
ainsi de se soustraire à la douleur.
Juste deux mots sur le « Hackamore mécanique », qu’il ne faut
pas confondre avec le « Bosal » qui sont deux systèmes différents et
opposés. Le Hackamore mécanique à une action dure qui agit
principalement sur le nez, le risque de fracturer le cartilage est
extrêmement grand. Ce type de bride est interdit dans les courses et
compétitions. Utilisation à ignorer. Le Side Pull est de plus en plus
utilisé et son action est semblable à celle d’un Bosal.
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Grazer Bit à branches fixes avec passage de langue
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Le Snafle Bit
Simple et double
49
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Différents types de Grazer Bit à branches, avec passage de langue
plus ou moins prononcés.
Un Bit dont le passage de langue est très élevé n’a qu’une action
sur les barres.
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Ma jument préférée « Sundee Sweetheart » bridée en Bosal.
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Le Round Pen
53
Brider
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La gourmette se trouve à deux doigts sous le menton du cheval.
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Premier enrênement
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Royal Surprise teste la situation, et, ayant compris le système se
soustrait à la pression du mors en rendant vers le côté.
57
La position correcte du cavalier
58
cette position, il est facile au cheval de croiser les antérieurs ainsi que
les postérieurs. Attention à ce que l’antérieur extérieur croise bien
devant l’antérieur intérieur.
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Les pas de côté
60
Le Ground Tying
Que l’on rencontre dans les épreuves de Trail doit être connu du
cheval. Il peut être introduit par la mise en place de « Hobbles »
(entraves). Dans cette action, le cheval va faire l’une des plus
importantes expériences de sa vie. Non seulement ses mouvements
sont restreints, mais la mobilité de ses membres également. En
agissant discrètement, il ne s’apercevra pas que c’est moi qui lui ai
mises, mais se rendra très bien compte que je les lui enlève, ce qui
nous encrera un peu plus sa confiance envers moi Les Hobbles ne
devront absolument comporter de parties blessantes et le cheval
devra être entravé sur un sol sablonneux très meuble de manière à ne
pas se blesser au cas ou il tomberait. Au bout de quelques instants, il
comprendra que ses mouvements sont très limités et acceptera cet
état de chose. Le type de Hobbles que je préfère est fait en tissu
solide, comportant un bandage en coton qui ne présente pas de
danger de blessure. Là encore, les répétitions seront bénéfiques.
Pendant les prochains mois, pour seller, brosser ou autre, je
réutiliserai les Hobbles de temps à autre, ainsi notre élève apprendra
un peu plus la patience en restant calme sur place, ce qui sera
bénéfique lors de la visite du maréchal ferrant ou du vétérinaire. Il
existe plusieurs type de Hobbles, le Scotch-Hobbling, Front-Leg-
Hobbles, Three-Feet-Hobbles. Psychologiquement, il apprendra que
nous sommes capables de restreindre fortement sa liberté de
mouvement. Plus tard, je passerai à un autre exercice qui consiste à
laisser le cheval sur place, à m’en éloigner d’un ou plusieurs pas, à
dire « Whoa » sitôt qu’il bouge et à le remettre à l’endroit exact où il
était quelques instants auparavant.
61
Ci-dessus mon étalon Jet Away Time « Ground Tying » le cheval
reste sur place en totale liberté.
Entre temps, notre élève s’est habitué à porter un mors. Pour cela
on utilisera un Snaffle Bit, que nous lui laisserons plusieurs heures
par jour, qu’il soit au paddock ou au box, et même pendant les heures
de nourriture. Au bout de quelques jours, le cheval s’est habitué à sa
présence; pour éviter qu’il ne prenne l’habitude de passer la langue
par-dessus, il est important de relever le mors en l’attachant avec une
lanière fine de cuir passée dans chaque anneau du mors et fixé à la
têtière. Les bonnes habitudes prises dès la première heure ont une
valeur inestimable pour le travail futur.
62
Les contrôles
Les premiers pas sur le long chemin qui nous apportera un cheval
rassemblé ne sont pas aussi fastidieux qu’on puisse le penser. Nous
sommes à l’arrêt, nous allons prendre les rênes, effectuer une légère
pression et la maintenir sans tirer, attendre une flexion de la nuque et
rendre immédiatement les rênes en même temps que le cheval agit.
On recommencera après avoir attendu quelques instants. Lorsque
cette leçon sera comprise, on emploiera l’effet de jambes pour porter
le cheval en avant sur quelques pas avant que de rendre. Et ainsi de
suite jusqu’à faire un tour de piste complet. Viendra alors le Jog en
pratiquant de même. Nous allons continuer le programme par des
contrôles verticaux, latéraux et diagonaux. Les 60 prochains jours
d’entraînement vont nous servir de base pour le travail. Si l’on pense
qu’un cheval n’a pas de volant, je vais le conduire un peu comme un
traîneau, c’est-à-dire que si je freine à gauche, mon traîneau pivote
vers la gauche et vice versa. Avec le temps, nous allons de moins en
moins conduire notre cheval en « freinant », c’est-à-dire par des
effets de rêne vers l’arrière ou latéraux, mais de plus en plus par
déplacement du poids et des effets de jambes. Le cheval western
réagissant au moindre signal de rêne, veut dire aussi qu’il réagit au
moindre signal de jambe également, la rêne venant épauler ce
dernier.
le Jog doit, tout comme le pas, être une allure régulière, sans
ralentissement ni accélération. Un exercice qui consiste à freiner le
cheval qui accélère, consiste à tendre les bras latéralement en prenant
contact avec la bouche, de manière à « ouvrir » le cheval, en
63
relâchant immédiatement en baissant les mains qui reviennent en
position normale lorsqu’il fait le premier pas pour ralentir.
La flexion peut aussi être obtenue d’une seule main, ce que l’on
appelle le Tucking. Cet exercice peut aider à alléger un cheval qui se
fait lourd sur l’avant-main. Mains hautes ne veut pas dire « tête
haute », la preuve. Le Tucking peut être pratiqué aux trois allures.
64
Quand il s’agit des contrôles, il faut faire la différence entre le
contrôle mécanique systématique et le contrôle mental. Mes actions
ne doivent pas avoir pour but de mécaniser physiquement le cheval,
mais d’en contrôler le mental. Dans le contrôle vertical, le cheval est
« comprimé », rassemblé ; lors d’un contrôle latéral sur un cheval
raide, l’arrière-main se déporte sur le côté opposé alors que chez le
cheval assoupli, celui-ci fléchit du côté de l’action. Par contre, un
contrôle diagonal sur un cheval n’ayant pas été assoupli a pour effet
de lui faire prendre une forme rhomboïdale. Le but à atteindre est
d’obtenir un cheval assoupli et entièrement sous contrôle Le but
principal est d’obtenir un cheval qui sera pleinement sous contrôle.
Pour ce faire, nous débuterons par le contrôle latéral qui, lorsqu’il
sera acquis, nous apportera l’introduction au contrôle vertical ; nous
possédons déjà un certain degré de contrôle puisque notre élève
connait le « Whoa », mais ceci n’est pas à proprement parler un
contrôle comme nous en aurons besoin pendant le travail. Les trois
65
aides à employer sont le mot Whoa, le déport du poids vers l’arrière
et un contact de rênes qui opère une légère pression. Vous pouvez
vous servir de la clôture contre laquelle vous « poussez » votre
cheval, et qui représente un obstacle qui l’aidera dans votre action à
stopper.
Nous débutons par le contrôle latéral parce qu’il est plus facile
pour le cheval de réagir à une action latérale, ou latérale en arrière,
qu’à une action provenant des deux rênes simultanément, ce qui
aurait pour effet de raidir l’encolure et de relever la tête. Pour obtenir
le contrôle latéral, je vais amener la tête du cheval vers mon pied en
montant ma main droite (par exemple) vers mon épaule gauche et
faire en sorte qu’il vienne « embrasser » mon pied, la rêne doit être
lâche et la flexion doit venir naturellement sans contrainte ; le
contrôle latéral est obtenu lorsque l’exercice susdit est exécuté des
deux côtés en toute aisance. Vous êtes ainsi en mesure de diriger
votre cheval vers la droite comme la gauche en utilisant une action de
rêne.
66
clôture et le fait repartir dans le sens inverse. Prendre la rêne côté
clôture, attendre un instant avant que de tourner le cheval, et repartir
dans la direction opposée.
67
Le Doubling
68
Très bel exemple de Bosal
69
Le Back Up
70
Je reviens encore sur la position correcte des mains (position
initiale), les rênes formant « un pont », les doigts légèrement ouvert
et prêts à se fermer pour prendre contact avec la bouche pour opérer
une pression, mais sans tiraillement.
Les aides, les contrôles sont autant de relations corporelles et
mentales interactives.
71
paradoxalement, plus la tête est petite, plus le cerveau est grand.
Ainsi nous ne pourrons jamais affirmer que la tête de tel ou tel cheval
est jugée trop petite, mais plutôt qualifiée de trop grande.
Comparé à l’être humain, les possibles influences corporelles et
mentales sont très réduites chez les animaux. Ce qui ne veut pas dire
qu’elles sont sans importances ou sans objet. On rencontre justement
chez le cheval des influences qui provoquent des maladies
psychiques et, inversement, des situations corporelles qui influencent
le psychisme. Ainsi, l’influence des aides ne devra jamais être
négative et ressentie comme un désagrément psychique ou physique
par le cheval. Là encore, comme cité plus avant, la volonté d’agir
doit être présente ou déclenchée.
72
de problème. Dans le cas où je cesse toute action avant qu’il ne
bouge, il aura gagné la « première manche », mon autorité sera
remise en cause, et serait exposée à un problème difficile à résoudre
par la suite.
73
LES ALLURES
Le pas
Le Jog
74
pas accéléré. Tout comme pour le pas, en serrant les jambes et en
déportant le poids vers l’avant sur les épaules (déséquilibre et déport
du centre de gravité vers l’avant). Il est important d’interrompre
l’action de jambes sitôt qu’il trotte et non pas une demi-heure plus
tard, ce qui aurait pour effet d’apporter une accélération non voulue.
Le Lope
75
Le cheval n’étant pas un appareil de sport mais un être possédant
un cœur, des nerfs, des muscles et une âme dans toute sa sensibilité,
avec ses émotions, ses besoins éthologiques naturels bien souvent
oublier pour le plaisir de l’homme. Soyons assuré que sans le cheval,
la face du monde ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. L’isolation
en box est contraire à toute loi naturelle, elle n’est que l’origine de
maladies neurasthéniques, de comportements illogiques, parfois
dangereux pour l’homme et le cheval lui-même ainsi que ses
congénères, l’origine aussi de déficiences, défaillances ou tares
mentales, dont la guérison est irréversible.
Un cheval ayant un comportement désagréable envers ses
congénères sera exclu puisqu’il répand une discordance dans la vie
sereine et journalière du groupe, mais il sera suivi lorsqu’il sonnera
l’alarme en cas de danger (paradoxe ou logique ? conservation de
l’instinct de protection ? ou recherche de la protection malgré ses
mauvaises manières ?).
76
Le travail en rênes longues
77
sont souvent utilisés par des cavaliers, soi-disant entraîneurs, ce qui
démontre seulement un manque de connaissance et de savoir faire.
C’est un moyen mécanique momentané. Un cheval western se porte
et est rassemblé d’une manière naturelle sans y être contraint par des
actions perpétuelles. Avec un peu d’entraînement, certains chevaux
peuvent apprendre à se porter naturellement en rênes longues alors
que d’autres ne pourront être rassemblés qu’avec beaucoup d’actions
et doivent être constamment poussés contre le mors pour ne pas
« s’allonger » à l’infini. Ces chevaux n’ont pas leur place en
équitation western.
Un autre problème qui survient en rênes longues, c’est le cas des
chevaux qui sont toujours plus rapides que le cavalier ne demande.
Cet état de chose n’est pas toujours lié au tempérament ou au besoin
de se défouler, mais plutôt avec un manque de discipline. Un cheval
fainéant et raide se « lance » dans une allure qu’il ne tient pas et
tombe dans une allure inférieure.
Comment procéder face à un tel problème. On observe souvent de
la part du cavalier une reprise des rênes, ce qui n’a pour but que
d’accentuer l’accélération. Dès lors, on remarquera aussi, que le
cheval reprend la vitesse initiale lorsque le cavalier relâche les rênes.
Le cheval se trouve comprimé comme un peu un ressort qui reprend
sa forme sitôt que le frein est lâché. Ma main de rêne étant ma main
intérieure, je prends le rêne extérieure pur effectuer un Doubling
immédiatement lorsque le cheval fait un premier pas plus rapide. Le
Doubling doit être énergique, il est important que l’action de rêne
extérieure soit sans à-coup, c’est-à-dire, je tends la rêne et je tire pour
placer rapidement la tête vers la clôture, en même temps que je
relâche pour ne pas donner au cheval la possibilité d’agir contre
celle-ci. Notons que cette action se fait sans provoquer de douleur,
elle ne doit pas être une action brutale, mais rester comme une
surprise pour le cheval, qui ensuite continuera dans la direction
opposée. Soit le cheval reprend son accélération immédiatement ou
au bout de quelques pas, et dès lors je réitère le Doubling.
78
– premièrement parce qu’une seule rêne entre en action et qu’il ne
trouve pas de résistance, comme c’est le cas de l’emploi de deux
rênes simultanément,
– deuxièmement parce que la clôture l’oblige à ralentir,
– troisièmement parce que la rêne cesse son action immédiatement
ne lui laissant aucunement la possibilité d’une résistance latérale.
79
le cheval ressentirait et lui apporterait peut-être un sentiment
d’insécurité ou de peur.
La bouche
On entend dire dans certains cas qu’un cheval est dur ou sensible
de bouche, mais dans d’autres cas aussi, une bouche trop sensible
peut de devenir un véritable problème et inciter le cheval à
s’emballer. Dans sa logique, le cheval prend la fuite également pour
fuir la douleur, en quel cas le cavalier accentue encore plus son
tiraillement sur les rênes croyant l’arrêter et c’est l’escalade. Tout
cheval doit être en mesure de supporter une certaine pression, car
celui-ci représente en quelque sorte un mur, une barrière contre
laquelle il ne peut aller, mais qui va nous servir pour le rassembler.
Un cheval peut embarquer son cavalier aussi bien au qu’au trot ou au
galop. Sitôt qu’il se soustrait à l’action de rêne, il embarque en
quelque sorte le cavalier. Dans tous les cas, on ne peut plus parler de
contrôle, il n’existe aucun moyen mécanique au monde qui puisse
permettre de contrôler un cheval, tout étant basé sur l’éducation. Il
est possible de monter, bridé en ayant un contact constant direct de
rêne comme en classique. Un Snaffle est un mors idéal et très
efficace qui est plus facile de manipulation pour un débutant qu’un
Snaffle with Shanks ou Bosal. Mais le but, le nec plus ultra étant de
conduire un cheval à une main avec un mors à bras de levier (Snaffle
with Shanks) et en rênes longues, qui représente la touche finale en
équitation western.
80
toujours adaptée à l’élève du moment et certains entraîneurs laissent
les aides de rênes en avant-plan. Ces aides ne pouvant rester en
avant-plan que si le cheval les respecte absolument, ce qui est le cas
des chevaux montés en Bosal par exemple ; dans ce cas, il n’y a pas
de place pour l’erreur. S’il s’aperçoit qu’il est mené par un système
auquel il peut se soustraire, c’est toute l’éducation qui est remise en
cause. La fixation des habitudes est primordiale pour obtenir une
obéissance sans faille. Un cheval peut être maltraité avec n’importe
quel mors et les mors western ne sont pas plus durs ou « méchants »
que d’autres. Et avant toute utilisation d’un mors, le cavalier se
donnera la peine de se faire expliquer son fonctionnement.
N’oublions pas l’excellente mémoire du cheval, aussi bien dans le
positif que le négatif. En psychologie, la loi du rythme est celle qui
nous permet d’apprendre. Chaque chose nouvelle apprise repose sur
la répétition d’exercices par intervalles. La description éthologique
du comportement du cheval dans telle ou telle situation nous apporte
un renseignement de valeur, mais qui ne pourra servir qu’a celui qui
voudra être actif avec le cheval ou de peu de valeur pour celui qui ne
sera pas en mesure de comprendre et d’analyser les impulsions
psychiques ou l’état d’excitation qui l’auront provoqué. Pour ne
prendre qu’un exemple ; nous avons un cheval qui est resté
longtemps en boxe et qui fut très bien nourri. Au moment de sortir,
pour aller en pâture, son comportement va être de faire des bonds, de
ruer, ce qui peut être dangereux pour l’homme. Ce comportement
dénote un besoin d’espace, de mouvements et de liberté. Dans un
deuxième cas, un cheval que l’on vient de toucher sans précaution,
donnera une ruade, un coup de pied par réflexe suite à un sursaut. Un
troisième cas, celui de l’approche du vétérinaire dont le cheval a
conservé en mémoire une mauvaise expérience liée à une douleur, là,
la ruade ou coup de pied sera à attribuer à une réaction logique suite
à l’expérience négative et non pas à un réflexe. Quatrièmement, il est
possible que les ruades ou coups de pieds proviennent d’un état
d’anxiété ou à l’inverse, d’agressivité. Il nous faudra donc analyser
l’origine de ce comportement (suite à mauvaises expériences,
traitements, influences ou encore d’origines héréditaires) et faire en
sorte qu’il soit étouffé dans l’œuf. Les chevaux faisant montre de
81
résistance font preuve de forte personnalité et de forces naturelles
plus que de mauvais comportement.
Ceci est tout aussi valable pour le cheval ombrageux, dans le sens
où il aurait une mauvaise vue ou qu’il s’agisse d’un individu
peureux, mais là encore, il s’agit d’analyser le pourquoi et dans
quelles situations il réagit ainsi.
Les cercles
À main droite comme à main gauche, le cheval doit être droit sur
le cercle et être aussi bien assoupli des deux côtés. Dans le cas
contraire vous aurez un problème à solutionner que vous retrouverez
dans le tourner, changements de pieds et Roll Backs. On débutera les
cercles au pas en prenant un point central comme repère afin que le
cercle soit vraiment rond et non pas d’une forme plus ou moins
ovale. Faire un premier cercle au trot est une chose, en faire plusieurs
en restant sur la même piste en est une autre. Le cheval est droit
lorsqu’il est parfaitement entre les rênes et qu’il ne tire ni d’un côté
ni de l’autre. S’il tente de pénétrer dans le cercle, il faut le pousser
vers l’extérieur en positionnant la jambe intérieure et avec la rêne
également intérieure (contrôle latéral et diagonal) le replacer sur la
piste. Dans le cas ou celui-ci s’écarte vers l’extérieur, c’est donc la
jambe extérieure et la rêne extérieure qui viendront en action. Dans
les deux cas, vous pouvez agir en vous asseyant soit sur l’ischion
intérieur ou extérieur, ce qui apporte une aide physique. Attention
aussi à ce qu’il ne s’affaisse pas sur l’épaule intérieure, il faut que
celles-ci restent à même hauteur. Bien entendu, les aides cessent leur
action sitôt que le cheval se retrouve sur le cercle. La aussi, il faudra
travailler un peu plus le côté le plus raide. Les chevaux étant droitiers
ou gauchers. Sur le cercle, le nez sera toujours positionné légèrement
vers l’intérieur puisqu’il doit toujours suivre son nez. La rêne droite
(intérieure dans le cas d’un cercle sur la droite) prend un léger
82
contact, la jambe droite entre un peu en action de manière à pousser
le tronc vers la gauche et la jambe extérieure maintient la hanche vers
l’intérieure. Ainsi le cheval se trouve correctement positionné et est
droit sur le cercle. Si vous portez des éperons, vous pouvez les
utiliser de la façon suivante : lorsque le cheval sort du cercle ou
quitte sa position, effectuez une pression avec l’éperon, mais sans
frapper, (les éperons ne doivent jamais servir à frapper un cheval
dans les flancs, mais à nous apporter une aide à un endroit très
précis) une utilisation trop dure peut soit l’effrayer et peut être lui
donner d’aller contre en apportant une résistance. Les éperons à
grandes molettes sont plus doux que des éperons de type « prince de
Galles », ayant plus de surface et la molette roulant contre le flanc.
Si vous n’êtes pas encore un routinier, faites les cercles d’abord au
pas, ce qui vous laissera le temps de pouvoir corriger et de voir venir
longtemps à l’avance toute « déviation » possible. Par contre, si les
premiers cercles ressemblent à un œuf, cela n’est pas encore trop
tragique, mais il faut y remédier rapidement. En débutant par de très
grands cercles en utilisant toute la surface de la carrière, vous pourrez
plus facilement prendre des points de repère. Il faut aussi apprendre à
agrandir et à rétrécir le cercle, l’agrandissement se faisant par
contrôle diagonal de rêne intérieure et action de jambe intérieure et
inversement pour rétrécir. Les répétitions vous montreront que
bientôt votre cheval se laissera conduire avec finesse et précision. La
maniabilité du cheval se fait de plus en plus ressentir et les aides
deviennent invisibles, l’harmonie du couple cheval/cavalier étant
presque parfaite. Effectuez tris ou quatre cercles sur la gauche par
exemple et un seul sur la droite. Évitez de faire régulièrement un
cercle à gauche et un à droite ; votre cheval anticipera vite et vous
vous trouverez face à un problème le jour ou vous déciderez de faire
plusieurs cercles d’un même côté.
83
Les changements de pied
Le Back Up
84
relâcher les rênes sitôt qu’il recule afin qu’il comprenne que la
pression cesse du fait de ce pas en arrière qu’il vient d’effectuer. Il
est important d’obtenir un reculer volontaire. Débutez le reculer pas
après pas, ne demandez qu’un pas, faites une courte pause et
recommencez. Au cas où il ne recule pas droit, vous pouvez vous
aider de la clôture d’un côté et de l’autre en utilisant votre jambe. La
plupart du temps, lorsque le cheval ne recule pas droit, c’est que le
cavalier a une position asymétrique en selle et qu’il ne s’en rend pas
compte. Utilisez les mains pour demander le reculer, mais utilisez
vos jambes pour le diriger. Pour demander le reculer, arrêtez votre
cheval par un « Whoa », relâchez les rênes, attendez un instant puis
reprenez les rênes (pour prendre une nouvelle bouche) en demandant
le reculer. Le but est de pouvoir obtenir le reculer en rênes longues et
sans pression de jambes. Il est vrai que la plupart des chevaux qui
ressentent une pression exagérée derrière la sangle, par exemple
lorsque l’on emploie les éperons, prennent la mauvaise habitude de
fouetter de la queue, celle-ci peut être évitée en utilisant les éperons
ou nos pieds en avant, sur les épaules. Les chevaux qui reculent
difficilement ont tendance à se cabrer, une tendance qui s’amplifie
lorsque les éperons viennent en action derrière la sangle. On évitera
aussi de demander le Back Up dans un terrain trop profond ou en
pente, ce qui aurait pour conséquence de rendre le reculer encore plus
difficile.
Le Roll Back
Nous avons à peu près trois mois de travail derrière nous et notre
élève sait travailler correctement aux trois allures. Nous allons
maintenant passer au Roll Back, un demi-tour sur les postérieurs.
Pour cela, nous allons nous servir de la clôture que nous allons suivre
à environ 1 mètre de distance. Ceci a pour but de limiter la liberté de
mouvements du cheval au moment de tourner, ainsi il sera mis dans
85
l’obligation de reporter son poids sur les postérieurs et de travailler
avec. Après un bon moment d’échauffement et avec un cheval
détendu, nous allons débuter cet exercice. En suivant la clôture, si
nous sommes à main gauche par exemple, et avant que d’arriver dans
un angle, nous allons déplacer notre centre de gravité sur la droite,
prendre la rêne droite « pull and slack » (c’est-à-dire prendre et
relâcher) en déplaçant la main droite vers l’extérieure, en utilisant la
jambe gauche, jusqu’à ce que nous ayons atteint un angle de 90° par
rapport à la clôture. Ici c’est la rêne gauche qui entre en action en la
déplaçant en arrière de biais vers la droite, simultanément la jambe
gauche opère une pression qui va pousser le cheval vers la droite
pour terminer le demi-tour en trottant, les rênes étant de nouveau
longues en sortant du Roll Back. On répètera cet exercice au pas puis
au trot au cours des prochaines semaines. En outre, le cheval devra
absolument maîtriser les changements de pieds avant que de pouvoir
effectuer un Roll Back, pour ne pas retomber au trot et d’avoir besoin
de « trier » ses membres.
Le Stop
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Le cheval western est capable de fonctionner aussi bien sans bride
Au moment de la phase de suspension, le cavalier va
simultanément avancer un peu ses jambes vers l’avant, dire Whoa,
s’appuyer contre la Cantle pour ne plus suivre le mouvement,
prendre les rênes pour obtenir un contact avec la bouche. Attention,
pour stopper le cheval doit être parfaitement droit ! plusieurs
difficultés peuvent être rencontrées, d’une part le cheval ne stoppe
pas immédiatement, ce qui peut être normal la première fois, il peut
stopper, mais quelque temps après. Nous pouvons nous servir de la
clôture en prenant la rêne située de ce côté en amenant vivement la
tête du cheval vers la clôture en utilisant les aides du Stop. Il faut en
outre faire de sorte que le cheval qui refuse de stopper souhaite
stopper la prochaine fois.
Les premiers pas vers le Stop sont les suivants : a partir du trot,
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car il est plus facile de le contrôler, en suivant la clôture à environ 2
mètres, on effectue un doubling en disant Whoa ! en s’asseyant
profondément en selle pour repartir dans la direction opposée, au trot.
Si malgré l’action de rêne, alors que celle-ci déporte la tête vers la
clôture, le cheval continue tout droit, il est bon de cogner de la jambe
gauche, pour un doubling à main droite. Pendant le doubling et pour
que le demi-tour soit plein d’énergie, j’utilise ma jambe extérieure.
Après avoir parcouru 20 à 30 mètres au trot, on recommence la
même action sur la gauche. Résultat, le cheval va comprendre que
« Whoa » signifie stopper. Il est surtout conseillé de ne pas tirer sur
les rênes, ce qui aurait pour effet de raidir des antérieurs.
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infranchissable.
Pour apprendre, le cheval doit absolument savoir que lorsque la
jambe droite (par exemple) entre en action pour des pas de côté,
celle-ci interrompt la pression sitôt qu’il réagit, que la rêne
interrompt son effet sitôt qu’il fléchit de la nuque, etc. Si les actions
durent au-delà du temps de réaction, le cheval ne peut comprendre et
n’apprend rien. Dans tout ce que nous allons demander, les aides
doivent cesser immédiatement avec la réaction du cheval. Ce n’est
que dans ce cas seulement que le cheval comprendra et apprendra.
On poursuivra l’effet du doubling quelques jours, sans exagération
toutefois, pour passer enfin au véritable stop. En trottant le long de la
clôture, au lieu d’effectuer un doubling, on procédera en disant
Whoa, en s’asseyant profondément en selle, le cheval s’attendant
alors à un doubling sur la droite, il va donc positionner son postérieur
droit sous lui, à ce moment-là, on va prendre la rêne gauche un peu
plus que la droite, le cheval s’attend alors à un doubling sur la gauche
et positionne son postérieur gauche sous lui. Il a donc placé ses deux
postérieurs sous lui et vient ainsi d’effectuer un Stop correct. Il est
important de relâcher l’effet de rêne sitôt qu’il stoppe et le laisser sur
place quelques instants et le récompenser. Après un demi-tour vers la
clôture, on réitère l’opération sur la gauche et là encore, il doit nous
faire un bon stop. Ensuite, on passe à autre chose évitant ainsi tout
bourrage de crâne.
N’oublions pas que le cheval doit fléchir de la nuque, qu’il ne doit
pas être tiraillé dans la bouche et que le Stop ne doit pas représenter
une contrainte, mais être accepté comme un exercice comme les
autres. Et puisque nous arrêtons toujours le travail sur quelque chose
de positif, la pause sera très appréciée après un bon Stop.
Le Spin
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360 degrés et plus, effectuée sur le postérieur intérieur, c’est-à-dire
celui situé dans le sens du mouvement. Pour l’exécution de cette
manœuvre, le cheval doit être horizontal et rectiligne de la nuque à la
croupe.
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le cercle, l’arrière-main, elle, à tendance à partir vers l’extérieure
(force centrifuge ou trop de pression à gauche), sitôt qu’il croise les
antérieurs, le cavalier relâche immédiatement la rêne et le pousse en
avant, traverse la carrière par exemple et réitère la demande. Au bout
de trois ou quatre jours, le cheval a compris que l’action de rêne
cesse immédiatement lorsqu’il croise. Après une dizaine de jours, il
doit être en mesure d’effectuer les 360 degrés. S’il est nécessaire de
le contraindre par action de rêne, c’est que le travail de base n’est pas
suffisant. Ce n’est qu’un léger contact de rêne, mais aussi la pression
de la jambe extérieure qui doit le faire tourner. Tout ceci se fait
lentement, dans le calme et il est très important que notre élève reste
en position correcte. L’accélération se fera avec le temps et la
réponse à la pression de jambe. Il est important que le rêne extérieure
ne soit jamais tendue, la jambe extérieure faisant pression pour
obtenir un croiser des antérieurs. La progression de cette manœuvre
se traduit par une augmentation du nombre de fois que le cheval
croise les antérieurs, c’est-à-dire qu’avec la compréhension, on
demandera de croiser deux, puis trois, puis quatre fois, et ainsi de
suite jusqu’à obtention d’un tour complet..
Le Spin peut être également introduit en partant d’un cercle que
l’on rétrécit dans la forme d’une spirale et de donner les aides lorsque
l’on est parvenu au centre de cette spirale en prenant d’abord la rêne
gauche (toujours pour un Spin à gauche) en mettant la jambe
extérieure puis, en relâchant la rêne gauche et en prenant la rêne
droite qui va bloquer l’impulsion en avant et ma jambe droite qui elle
va pousser le cheval vers la gauche. Ici, il est demandé d’avoir
beaucoup de doigté afin que le cheval ne recule pas, ni n’avance, le
contrôle diagonal que nous venons d’effectuer doit bloquer la hanche
gauche de manière à ce que le postérieur gauche devienne le point de
pivot. Là aussi, on relâche les rênes immédiatement après le
croisement des antérieurs afin de repartir en ligne droite. Dans son
esprit, le cheval doit se faire la réflexion suivante : « allègement du
travail après un court exercice ».
Attention à ne pas l’abasourdir avec de nombreuses répétitions.
Entre chaque exercice, il sera opportun de passer à autre chose de
simple. Attention aussi à laisser passer un certain temps entre les
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demandes, afin d’éviter une anticipation de sa part. nous ne voulons
pas non plus que le cheval anticipe telle ou telle manœuvre sitôt qu’il
perçoit un signal de rêne ou de jambe.
Après avoir croisé trois ou quatre fois les antérieurs, le cheval
perd de l’impulsion et il est alors temps de la faire sortir en ligne
droite avant que de réitérer ; on procédera de même chaque fois qu’il
sera confus ou irrité.
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Ci-dessus, un exemple parmi les nombreuses Pattern de Reining
Start : Petit cercle au galop lent, grand cercle au galop rapide,
changement de pied au centre, les Stops en ligne droite avec Roll
Back, les petits cercles indiquent le nombre de Spin.
Chaque Pattern consiste en plusieurs éléments qui sont les cercles
au galop lent, changement de pieds, cercles rapides, les Stops, les
Spins et le reculer.
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allant de « -1 ½ à + 1 ½ »
Le Trail
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La porte
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aides extérieures. Il est nécessaire que votre élève connaisse les pas
de côté. Restez sur place quelques secondes avant de vous éloigner,
vous éviterez ainsi que votre cheval ne s’en éloigne avant que vous
ayez refermé la porte complètement.
La bascule
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dérober sous lui. Le procédé assez simple consiste à lui faire franchir
cet obstacle en faisant une pause après chaque pas effectué, le but à
atteindre étant d’obtenir un franchissement dans le calme, sans
précipitation, en laissant à notre élève le temps de « sentir » et de
regarder ou il va. La finalité sera un cheval qui ira de lui-même
directement sur la bascule sans aucune hésitation. Une forte
récompense serait de desseller notre élève lorsqu’il se situe au milieu
de la bascule, dans sa logique, il y verra le côté positif de la
manœuvre.
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Le pont
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Western Pleasure
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Western Horsemanship
Western Riding
Working Cowhorse
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Pattern de Reining spécial qu’il maîtrise les différentes manœuvres
nécessaires au contrôle d’une vache, comme le Roll Back, le sprint,
petits cercles, Stops. Cette épreuve est aussi appelée « Dry Work » au
cours de laquelle les stops doivent être courts.
En deuxième partie, une vache est lâchée seule dans la carrière et
le « Fence Work » commence. La vache voulant aller vers le centre,
le cheval doit l’en empêcher – pratiquement de lui-même – et la
bloquer sur le côté court de la carrière et faire montre d’intérêt pour
son travail. Le cavalier stoppe ensuite sa monture pour laisser partir
la vache vers la longueur, le cheval doit rattraper la vache et la
bloquer de nouveau contre la clôture, lui faire faire demi-tour, la
dépasser et la faire repartir dans le sens opposé. Ensuite, le cavalier
place son cheval parallèlement à la vache et tente de lui faire faire un
cercle au centre de la carrière, puis un autre, ce qui doit donner la
forme du 8.
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Cutting
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Le cavalier dispose de deux minutes et demie pour démontrer les
compétences de son cheval. Il peut en outre choisir plusieurs vaches.
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Les rênes sont longues, le cheval exécute son travail sans aucune
aide de la part de son cavalier.
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On introduira aussi des reculers, qui feront de sorte que le cheval
positionnera de plus en plus ses postérieurs sous lui, ce qui lui
permettra d’effectuer des demi-tours beaucoup plus rapides et d’être
en parfaite synchronisation avec les arrêts et les demi-tours effectués
par la vache. L’important est de rester à même hauteur que la vache,
ne pas la dépasser, de ralentir ou d’accélérer en même temps qu’elle.
La qualité des Stops est primordiale en Cutting, un cheval qui stoppe
sur les antérieurs perd toute l’énergie des postérieurs, ceux-ci n’étant
pas sous lui, son demi-tour, pour continuer à contrôler la vache, sera
beaucoup trop lent. Important aussi, que le cheval ne soit pas trop
près de la vache, afin de ne pas avoir à travailler trop durement.
Après plusieurs mois d’entraînement, on peut commencer à ne tenir
qu’une seule rêne, laissant ainsi un peu plus de liberté au cheval tout
en observant sa façon de travailler. La deuxième main viendra aider
le cas échéant par une aide directe. Il est important de montrer au
cheval que le travail peut être facile à réaliser. Après six mois de
travail, notre élève doit être en mesure de prendre en main le contrôle
du bétail, et nous allons continuer cette fois avec plusieurs bovins
rassemblés au centre de la carrière. Dans un premier temps, on
106
laissera au cheval beaucoup de temps afin qu’il s’habitue à avoir
plusieurs bovins autour de lui, à se trouver tout simplement au centre
du troupeau. Viendra le moment où il faudra bien choisir une vache
et la pousser hors du groupe. Là commence le véritable Cutting.
Dans le cas où la vache serait trop nerveuse, on tentera de la
contrôler quelque temps, mais pas assez longtemps pour que le
cheval s’énerve, et il vaudra mieux en choisir une autre.
Dans le cas d’un cheval nerveux face à plusieurs bêtes, il est
recommandé de retravailler avec une seule vache puis de choisir
peut-être plusieurs bovins plus calmes, évitant ainsi les situations
dans lesquelles il se trouverait face à des difficultés lors du contrôle.
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Ci-dessus la schématisation du positionnement des différents
cavaliers, du bétail, avec la place du juge situé au centre du côté
court.
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Barrel Race
Pole Bending
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une pénalité de cinq secondes pour chaque poteau renversé.
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Schéma du parcours de Pole Bending, départ au galop le long des
poteaux, slalom aller et retour, puis retour le long des poteaux jusque
la ligne d’arrivée.
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Exemple de disciplines que vous pouvez rencontrer lors d’un
concours d’Équitation Western
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Je précise que ce ne sont là que des exemples, les concours
peuvent ne pas toujours comporter toutes les disciplines indiquées ci-
dessus. Les patterns de Reining par exemple, ne sont affichées
qu’une heure avant le début de la discipline.
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Quelques mots sur les Fondations Sires
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Chez le Paint Horse on trouve par exemple :
Painted Joe, Painted Lizzy, My Painted Robin, Painted Breeze
Bar, Bar Boy, Sky Top Bar, By Jingo, Painted Jewel, etc.
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Ci-dessus: Mister J Bar, l’un des plus importants reproducteurs de
la race Paint Horse.
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Ci-dessus l’une de mes juments Paint, Royal Go Forth, Red Roan
Overo.
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On remarquera la “chabraque” que ces superbes chevaux
“portent” sur eux. Il existe plusieurs types de colorations chez
l’Appaloosa.
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Ci-dessous, un exemple de pedigree d’un Quarter Horse, celui de
Skipper W.
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Speed control
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positionner. Sur le grand cercle, le cheval était presque droit. Sur un
grand cercle je reste assis en selle, me penche un peu en avant, car si
je me tiens droit dans les étriers, comme on le voit souvent, je perds
le contact avec le cheval et je ne sens plus exactement ce qu’il fait.
Lors ce que j’avance ma main vers l’avant, celle-ci doit rester au
niveau de l’encolure. Certains juges prennent ça comme étant un
changement de main. Dans le cas des cercles lents ou rapides, c’est
aussi la position du cavalier qui compte. Au galop, je ne me laisse
pas emmener, mais je « galope » le cheval avec ma position du dos.
Si nous sommes en harmonie le cheval et moi dans les mouvements,
le cheval maintient le rythme, si je veux accélérer, je reviens aux
indications données ci avant. Pour ralentir le galop, je m’assois un
peu en arrière du mouvement du cheval, sitôt qu’il ralentit, je me
remets en harmonie avec ses mouvements. Ceci demande que le
cavalier puisse sentir son cheval d’après son assiette. Un tel cavalier
ne « laisse pas passer un billet « d’euro » entre « ses fesses et la
selle ».
121
Sensibilisation et désensibilisation
122
minutes devient vite un objet qu’il enregistre comme n’étant pas
dangereux. Il apprend à se trouver en sécurité et tout va bien pour lui
tant qu’il reste dans la direction donnée. Ce principe reste identique
pour tout ce que vous rencontrerez, que ce soit une moto, une
voiture, une personne avec un parapluie, et ainsi de suite. Il suffit de
trouver la personne qui veuille bien « jouer les mauvais fantômes qui
font peur ». C’est un système qui va transformer la mentalité du
cheval qui ne tiendra plus compte de ce qui se passe autour de lui.
Par contre, il faut pouvoir se rendre compte que le cheval prenne
quand même en compte de ce qui se passe autour de lui. Lorsque l’on
traite un cheval de cette manière, c’est-à-dire qu’il peut « rester un
cheval » et qu’il ne soit pas maltraité, ceci renforcera la confiance en
lui-même et vous fera confiance. Et cette confiance solutionne la
plupart des problèmes.
Pour les objets immobiles, comme par exemple une feuille de
plastique, il est nécessaire de pratiquer autrement. Sitôt que le cheval
s’effraye du plastique, on commence à trotter ou à galoper autour
jusqu’à ce que le cheval soit un peu fatigué. À ce moment-là, je lui
autorise une pause en lui faisant faire un pas ou deux en direction de
la feuille de plastique. Le cavalier devra être détendu et laisser les
rênes longues tant que le cheval fait la pause. Surtout, ne pas
contraindre ou forcer le cheval, c’est le temps qui travaille pour le
couple cheval-cavalier. Si le cheval démontre l’envie de reculer, il
faut alors renforcer cette envie et retourner sur le cercle, soit au trot
ou au galop. Le cheval va comprendre que la feuille de plastique est
quelque chose de positif car c’est là l’endroit ou on ne lui demande
plus de travailler. La seule chose la plus importante dans l’esprit de
tout cheval « c’est d’arrêter » le travail.
Le plastique devient un élément positif car il fait la relation entre
le travail et la pause. Lorsque le cheval se trouve sur la feuille de
plastique, la plus grande récompense est de descendre, de desseller.
Pour rien au monde le cheval sera reconnaissant d’arrêter le travail et
de recevoir la meilleure récompense qui puisse exister pour lui !
Voilà pour la désensibilisation.
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Passons maintenant à la sensibilisation.
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qui manquent d’expérience sont trop durs et ratent le moment
essentiel de donner la récompense au cheval – qui représente l’arrêt
de toute activité lorsque le cheval montre le comportement souhaité.
Le mauvais « chemin » est de vouloir faire bouger le cheval à l’aide
des éperons, des rênes ou d’une cravache. Au lieu de cela, je regarde
devant moi et demande au cheval d’avancer en utilisant les aides les
plus fines possibles et d’attendre qu’il avance. Sitôt qu’il fait un
premier pas en avant, j’arrête toute action. C’est-à-dire que je le
récompense par mon inactivité. Le cheval n’apprend pas par la
pression des jambes, mais par l’arrêt de l’action et la récompense
provient de la passivité du cavalier. Ce qui s’appelle « une
augmentation négative » alors que le cavalier devient passif. La
pression des jambes est désagréable et nous arrêtons cette action sitôt
que le cheval montre le moindre signe de volonté de réagir dans le
sens que nous désirons. C’est là le secret d’un entraînement de haute
qualité. Le cheval qui se trouve à l’horizontal de la tête jusqu’aux
hanches est un cheval détendu et rassemblé. Son cerveau reçoit donc
tout l’oxygène dont il a besoin. Plus la tête est haute, moins le
cerveau est pourvu en oxygène.
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Remerciements
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Lexique
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