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Sommaire

Début


Étymologie et terminologie


Histoire

 
Description

 
Utilisations

 
Diffusion de l'élevage

 
Pur-sang dans la culture

 
Notes et références

 
Annexes

Pur-sang

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Vous lisez un « article de qualité » labellisé en 2010.

Pour les articles homonymes, voir pur-sang (homonymie).

Pur-sang

Un Pur-sang en course de galop à l'hippodrome de Churchill Downs.


Région d’origine
Région Angleterre
Principalement au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie et
Région d'élevage
Nouvelle-Zélande, en Irlande, en France et au Japon
Caractéristiques
Morphologie Cheval de selle à sang chaud
Registre généalogique oui (1791)
Taille 1,57 m à 1,73 m selon l'emploi du cheval, moyenne 1,65 m
Poids 450 à 500 kg
Robe Généralement baie, plus rarement alezane, noire ou grise
Tête Légère et sèche, profil rectiligne
Pieds Petits par rapport à la masse du cheval
Caractère Délicat
Statut FAO
Non menacé
(conservation)
Autre

Utilisation sport hippique.

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Le Pur-sang (anglais : Thoroughbred, abréviation officielle PS) est une race de chevaux de
course. C'est le plus connu des chevaux à sang chaud et l'un des plus répandus, puisqu'il court
sur les pistes d'hippodromes lors des courses de galop.

Le Pur-sang résulte d'un élevage sélectif commencé aux XVIIe et XVIIIe siècles en Angleterre,
lorsque des juments locales sont croisées avec des étalons importés depuis des pays arabes. Le
pedigree de chaque Pur-sang peut être tracé jusqu'aux étalons fondateurs et à ces juments
anglaises, justifiant le nom donné à cette race de chevaux. Les Pur-sang se sont exportés dans
de nombreux pays qui ont développé une industrie des courses hippiques, principalement en
Amérique du Nord dès 1730, puis en Australie, en France, en Italie, au Japon et en Amérique
du Sud, au cours du XVIIIe siècle. Des millions de Pur-sang sont désormais élevés dans le
monde. Chaque année voit l'enregistrement d'environ 118 000 nouvelles naissances.

Cheval réputé fragile et délicat, le Pur-sang se distingue en premier lieu par sa finesse, son
agilité et sa vitesse. Il est élevé prioritairement pour devenir un cheval de course en sport
hippique, mais peut concourir dans de nombreux sports équestres tels que le saut d'obstacles,
le concours complet d'équitation, le polo et le horse-ball. Certains sont montés en chasse à
courre, ou deviennent des montures d'instruction dans les centres équestres après une réforme.
Ils sont souvent croisés à d'autres races de chevaux pour en modifier le modèle, ou en créer de
nouvelles. Le Pur-sang participe ainsi à la formation de l'Anglo-arabe, du Selle français, et de
nombreux chevaux de sport.

L'entraînement et la sélection des Pur-sang sont une source d'accidents et de problèmes de


santé chez la race. Le taux d'accidents dans les courses hippiques est le plus élevé parmi les
sports légaux impliquant des animaux. Les Pur-sang ont fréquemment des saignements de
poumons, une fertilité anormalement basse, un cœur et des pieds trop petits par rapport à leur
masse. Plusieurs théories expliquent les raisons des accidents et des problèmes de santé. Les
recherches tentent d'en réduire le taux et d'améliorer les soins aux animaux blessés ou
malades.

Les courses de chevaux Pur-sang sont médiatisées dans un grand nombre de pays, tout
particulièrement en Angleterre. Le Pur-sang et le monde des courses inspirent régulièrement
écrivains et artistes, donnant des œuvres cultes telles que Le Grand National.
Étymologie et terminologie
Le Pur-sang, longtemps nommé « anglais » ou « Pur-sang anglais » dans les pays
francophones1, est une race de chevaux distincte, bien que le terme de pur-sang puisse en
théorie s'appliquer à n'importe quel animal de « race pure »2. Le mot français « pur-sang », ou
ses variantes « Pur-Sang »1 et « Pur Sang » (nom officiel de la race dans les documents de
France Galop et de l'IFCE3), sont une traduction de l'anglais Thoroughbred, qui signifie
littéralement « élevé dans la pureté »4 ou « élevé de façon pure »5.

Le terme officiel anglophone pour désigner les animaux qui n'ont jamais été croisés avec
d'autres races depuis leur origine correspond à la notion de « pure race » ou « race pure »,
c'est-à-dire purebred6,7. En anglais, les éleveurs d'autres races animales de « sang pur »
utilisent généralement le terme de purebreed (race pure)7, le nom Thoroughbred n'est jamais
utilisé pour d'autres races ou d'autres espèces6,7. Selon les anglophones, Thoroughbred est un
nom propre qui se réfère spécifiquement à ce cheval8. En revanche, en langue française, le
mot pur-sang (sans majuscule) est polysémique, pouvant désigner, d'après le CNRTL, un
« cheval de selle de pure race » ou un « cheval de course inscrit au Stud-book et dont les
ascendants appartiennent à une race obtenue en Angleterre »2. Les États-Unis et le stud-book
australien utilisent aussi le nom anglais Thoroughbred9,7. Le mot thoroughbred n'apparaît pas
dans la première édition du General Stud Book (registre généalogique anglais du Pur-sang) ;
la Pr d'anthropologie Rebecca Cassidy souligne que les premiers compilateurs des lignées
généalogiques n'avaient peut-être pas pour intention de préserver une « race pure »S 1.

L'usage du terme Thoroughbred s'est probablement généralisé après l'ouverture du General


Stud Book (abrégé : GSB), qui constitue l'un des tout premiers registres généalogiques
officiellement créés6. Les éleveurs anglophones modernes du Pur-sang jugent l'emploi du
terme de thoroughbred incorrect pour tout autre animal de « sang pur », en dehors de cette
race de chevaux6.

Histoire
Le Pur-sang résulte d'un élevage sélectif basé sur la vitesse10 : ses éleveurs ont croisé les
meilleurs sujets entre eux pour aboutir à ce cheval, le plus rapide au monde11. De toutes les
races de chevaux, le Pur-sang est probablement celle dont la création a eu la plus grande
importance au niveau mondial, suscitant un tournant dans l'histoire de l'élevage12. Ses
premiers éleveurs sont des gentlemen anglais et irlandais qui créent des entreprises
commerciales, avec le soutien des maisons royales de Stuart, de Hanovre et de WindsorS 2. La
race rencontre le succès international à partir du XIXe siècle, dans le cadre de l'expansion de
l'empire colonial britanniqueS 2.

Bien que la croyance populaire voie dans le Pur-sang une race issue de l'Arabe, les études
génétiques ne confirment pas une telle filiationS 3,S 4.

Naissance du Pur-sang en Angleterre

L'origine du Pur-sang serait à rechercher dès le XIe siècle, lorsque les Normands qui suivent
Guillaume le Conquérant introduisent leur cavalerie formée de chevaux andalous1. Des
courses hippiques de plat existent en Angleterre au moins depuis l'an 117413, originellement
pour la sélection militaireS 5. Vers 1580, sous le règne d'Élisabeth Ire, les chevaux anglais sont
issus de lignées andalouses, Arabe et Barbe1. Les premières sélections d'élevage et les
premiers entraînements se mettent en place avec la création du handicap sportif lors des
courses de vitesse14. Pendant le règne de Charles II, la reine Anne de Grande-Bretagne, le roi
William III et le roi George I posent les fondements de l'élevage du Pur-sang14. Les courses et
l'élevage des chevaux de course obtiennent le soutien royal14. Avec cet appui, les courses de
chevaux deviennent vite populaires auprès de toutes les catégories de la population14. À partir
du XVIIe siècle, les Anglais élèvent des chevaux sur des critères de taille, mais aussi sur des
critères de rapiditéS 5. La première occurrence du terme thro-bred pour décrire ces chevaux
date de 171315. En 1727 est créé un journal exclusivement consacré aux courses, le Racing
Calendar, contenant les résultats des courses passées ainsi que les dates des courses à venir14,S
6
. Le Jockey Club est fondé en 1750, originellement comme un club de propriétaires de
chevaux de courseS 7.

Étalons fondateurs

Articles détaillés : Byerley Turk, Godolphin Arabian et Darley Arabian.

Tous les Pur-sang modernes descendent de trois étalons fondateurs importés en Angleterre
depuis le Moyen-Orient à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle : Byerley Turk (1680),
Darley Arabian (1704), et Godolphin Arabian (1729)16,17.

Byerley Turk.

Darley Arabian.

Godolphin Arabian, d'après une peinture de George Stubbs.


L'étalon Darley Arabian, bien que qualifié d'« Arabe », était vraisemblablement un Turkoman
(type turc)S 3. D'autres étalons issus de races orientales sont mentionnés, mais leur
descendance est moins nombreuse, ils sont donc beaucoup moins influents. Ils ont néanmoins
contribué à la formation de la race. Ce sont : Alcock's Arabian, D'Arcy's White Turk, Leedes
Arabian et Curwen's Bay Barb18,19. Le croisement de chevaux arabes avec des juments natives
d'Angleterre marque la création du General Stud Book (GSB) en 1791 et le début des
enregistrements des chevaux issus de ces lignéesS 8. Aussi, la création du GSB est considérée
comme la date de la constitution du Pur-sang en race20.

Chacun de ces trois étalons fondateurs fut l'ancêtre, grand-père ou arrière-grand-père, d'un
cheval de course qui eut une immense influence sur chacune des trois lignées considérées
comme fondatrices des Pur-sang modernes. Les quatre plus grands étalons du XVIIIe siècle
sont Matchem, un descendant de Godolphin Arabian21, Herod (ou King Herod), arrière-
arrière-petit-fils de Byerley Turk ; Highflyer, un fils d'Herod22 et Eclipse, célèbre arrière-
arrière-petit-fils de Darley Arabian qui fut le plus grand cheval de course de son époque, et
resta invaincu durant toute sa carrière18,23. Les croisements ultérieurs avec des étalons
extérieurs sont rarissimes, une exception étant le Wellesley Arabian, un étalon méconnu1,
importé en Angleterre en août 1803 par Henry WellesleyH 1.

Matchem, petit-fils de Godolphin Arabian, d'après une peinture de George Stubbs.

Herod, descendant de Byerley Turk.


Highflyer, l'un des 4 étalons du XVIIIe siècle à l'origine de la race telle qu'on la connaît
aujourd'hui.

Eclipse, étalon invaincu durant toute sa carrière en courses.

Articles détaillés : Matchem, Herod, Highflyer et Eclipse (cheval).

95 % des Pur-sang mâles sont des descendants patrilinéaires (via leur chromosome Y) de
Darley Arabian24. Toutefois, le pedigree des Pur-sang modernes montre que la plupart des
chevaux ont eu plus de croisements avec la lignée de Godolphin Arabian (13,8 %) qu'avec
celle de Darley Arabian (6,5 %) si l'on prend en compte toutes les lignées de descendance
maternelle et paternelle. Curieusement, en pourcentage d'influence dans les lignées du Pur-
sang moderne, Curwen's Bay Barb (4,2 %) apparaît plus souvent que Byerley Turk (3,3 %).
La majorité des Pur-sang qui existent aujourd'hui descend directement de 27 ou 28 étalons des
XVIIIe et XIXe sièclesS 9.

Juments fondatrices

Les juments sélectionnées comme poulinières de la race du Pur-sang sont désignées par le
nom de Royal Mares (« juments royales »)1. Une analyse de l'ADN mitochondrial a été menée
en 2011 pour déterminer leur origineS 10. Elle n'a apporté aucune preuve de l'existence
d'origines maternelles arabes exclusives ni d'une importation importante de juments
orientales, démontrant au contraire un « héritage européen cosmopolite, avec une contribution
beaucoup plus importante des juments autochtones britanniques et irlandaises que ce qui avait
été reconnu auparavant »S 10. Certaines de ces juments sont vraisemblablement issues d'une
race irlandaise connue dans le Nord du pays depuis le XIIIe siècle, l'Irish Hobby25.

Le chercheur Bruce Lowe a identifié au XIXe siècle certaines « familles » de juments dans la
race du Pur-sang ; le nombre de juments fondatrices a été fixé à 7426. Toutefois, des études
récentes à partir de l'ADN de juments Pur-sang indiquent que certaines de ces 74 juments
semblent avoir elles-mêmes un ancêtre commun, ou bien que le registre anglais du Pur-sang
comporte des erreurs26.

Développement de la race

Développement en Angleterre

Le derby d'Epsom

Artiste Théodore Géricault


Date 1821
Technique huile sur toile
Dimensions (H × L) 92 × 123 cm
Localisation Musée du Louvre

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Toutes les grandes courses classiques anglaises voient le jour à la fin du XVIIIe siècle : le St.
Leger Stakes en 1776, les Oaks d'Epsom en 1779 et le Derby d'Epsom en 1780. Plus tard, les
2 000 guinées Stakes et le 1 000 guinées Stakes furent créés en 1809 et 1814. Le
1 000 guinées et les Oaks sont réservés aux pouliches, mais toutes les autres courses sont
réservées aux poulains des deux sexes âgés de 3 ans. Les distances imposées pour ces courses,
de 1 600 m à 2 820 m, ont modifié les pratiques d'élevage, les éleveurs produisant des
poulains capables de commencer les courses beaucoup plus jeunes, et de courir beaucoup plus
vite que par le passé. Au début du XVIIIe siècle, les distances de course moyennes, 6,4 km,
sont favorables aux chevaux plus âgésS 11.

L'élevage sélectif sur la vitesse et l'habileté aux courses commença à avoir une influence
considérable sur le modèle des chevaux, ceux-ci gagnant en taille et en vitesse par rapport à
leurs ancêtres. Au milieu du XIXe siècle, Bay Middleton, un vainqueur du Derby d'Epsom,
mesurait plus de 1,62 m au garrot soit 10 cm de plus que Darley Arabian. À cette époque, les
éleveurs estiment que l'amélioration de la race du fait de l'élevage sélectif était telle qu'il serait
impossible d'obtenir de meilleurs résultats en effectuant des croisements avec l'Arabe. En
1885, une course est organisée entre un Pur-sang considéré comme un coureur moyen,
Iambic, et le meilleur coursier arabe de l'époque, Asil. La course se déroule sur 4 800 mètres
et bien que Iambic soit handicapé de 29 kg de plus qu'Asil, il parvient à le battre de 20
longueursS 12. À cette époque également, l'élevage ne s'orienta plus uniquement sur les courses
de plat, les premières courses d'obstacles de type steeple chase voyant le jourS 13. Jusqu'à la fin
du XIXe siècle, les Pur-sang ne sont pas élevés uniquement pour les courses, mais également
comme chevaux de selleS 14. L'implantation de l'élevage du Pur-sang au Royaume-Uni
s'effectue au détriment des races nativesS 15.

Au début du XXe siècle, les Anglais craignent que leurs chevaux ne soient surclassés par des
Pur-sang élevés aux États-Unis, venus concourir dans les courses classiques anglaises à la
suite de la fermeture de la plupart des pistes de course américaines au début des années 1910.
La loi de Jersey est votée en 1913, interdisant l'enregistrement d'un cheval dans le General
Stud Book anglais (GSB) si ses éleveurs ne peuvent pas prouver que tous ses ancêtres figurent
eux-mêmes dans le GSB. Cette mesure exclut la plupart des chevaux de lignées américaines,
car pendant les 100 ans qui séparent la création du GSB et de l′American Stud Book, la plupart
des chevaux américains ont été croisés une ou deux fois avec des Pur-sang non enregistrés
dans le GSB. La loi est abrogée en 1949, après quoi un cheval élevé hors d'Angleterre doit
seulement avoir ses ancêtres sur neuf générations enregistrés dans un stud-book reconnuS 16.
La loi Jersey a entravé le développement du Pur-sang d'Angleterre, en interdisant aux éleveurs
d'avoir recours aux nouvelles lignées développées en dehors des îles BritanniquesS 17.

Développement aux États-Unis

Séquence d'animation montrant un cheval de course au


galop. Photos prises par Eadweard Muybridge (mort en 1904), publiés en 1887 à Philadelphie
sous le titre d'Animal Locomotion.

Après l'Angleterre, les États-Unis sont le premier pays à se lancer dans l'élevage de chevaux
de courseS 18. Bulle Rock, importé en 1730 par Samuel Gist à Hanover, en Virginie, est le tout
premier Pur-sang arrivé dans les colonies américaines27,S 18.

Le Maryland et la Virginie deviennent les deux premières régions d'élevage de la race,


rejointes par la Caroline du Sud et l'État de New York. Les importations de chevaux depuis
l'Angleterre sont pratiquement stoppées durant la révolution américaine, puis reprennent après
la signature du traité de paix. Deux étalons très influents sont importés au temps de la
Révolution : Messenger en 1788, et Diomed, un peu avant cette date. Messenger a un impact
important sur le Pur-sang américain ; il est également le fondateur de la race Standardbred.
Diomed, vainqueur du Derby d'Epsom en 1780, a principalement influencé la race à travers la
naissance de son fils Sir Archy28. L'historien des courses John F. Wall estime que Sir Archy
fut le premier étalon exceptionnel natif des États-Unis29. Il termine sa carrière en course faute
de concurrents, plus personne n'osant l'affronter29.

Après la révolution américaine, les centres d'élevage de Pur-sang se déplacèrent vers l'ouest,
notamment vers le Kentucky et le Tennessee qui devinrent d'importantes régions d'élevage.
Andrew Jackson, septième président des États-Unis, était aussi éleveur de Pur-sang dans le
Tennessee30. Les premières courses classiques furent créées au début du XIXe siècle et
contribuèrent grandement à la popularité du sport. L'une d'elles fut organisée en 1823 à Long
Island, entre Sir Henry et American Eclipse, une autre fut un match entre Boston et Fashion
en 1838, chacune avec une dotation de 20 000 dollars31. Le dernier grand match avant la
guerre de Sécession eut lieu entre les chevaux Lexington et Lecompte, en 1854 à La
Nouvelle-Orléans en Louisiane, et s'acheva sur une victoire de Lecompte. Le propriétaire de
Lexington demanda un second match en 1855 à La Nouvelle-Orléans et acquit la victoire. Ces
deux chevaux étaient des fils de Boston, descendant de Sir Archy32. Lexington eut une grande
carrière d'étalon, et donna naissance à un grand nombre de gagnants33.

Après la guerre de Sécession, la distance classique des courses américaines, 4 miles, soit 6
kilomètres, fut changée pour s'approcher des 1,5 mile, soit 2,4 km. Cela modifia
considérablement les pratiques d'élevage aussi bien que l'âge des concurrents, et les sprinters
devinrent très recherchés. C'est aussi après la guerre civile que les premiers Pur-sang nés aux
États-Unis coururent sur des pistes d'Angleterre. Iroquois fut le premier Pur-sang natif des
États-Unis à s'imposer au Derby d'Epsom en 1881. Le succès des Pur-sang américains sur les
pistes anglaises poussa les Anglais à ratifier le Jersey act en 1913, limitant l'importation des
Pur-sang nés aux États-Unis sur le sol anglais34. Après la Seconde Guerre mondiale, les
éleveurs américains continuent de rechercher la vitesse pure et des poulains de plus en plus
précoces35. Le Kentucky reste un important centre d'élevage mais la Californie, New York et
la Floride se révèlent également d'importantes régions36.

Man o'War, ici en 1920.

Seabiscuit en compétition durant les années 1930.


Statue de Secretariat, vainqueur de la Triple couronne en 1973

Affirmed, en 1981

California Chrome en 2014

Les Pur-sang américains ont historiquement été utilisés, non seulement pour les courses, mais
aussi pour améliorer le cheptel équin du pays37. Entre les deux guerres, l'armée des États-Unis
utilise des étalons Pur-sang pour sa remonte, afin d'améliorer la qualité des chevaux de
cavalerieS 19,38.

Développement en France

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