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INTRODUCTION

Comme la culture des champs, l’élevage est une activité à la fois très ancienne et
universelle. La domestication des animaux s’est faite dans des conditions mal élucidée, aux
âges lointains de la préhistoire.
Dès la préhistoire, des hommes s’en sont préoccupés et on discuté encore pour savoir si la
domestication des animaux a précédé ou suivi les premiers balbutiements du travail de la
terre.

L’élevage est répandu sur la terre entière (plaines, montagnes, forêts, désert), la
tendance à une nourriture de plus en plus riche en protéines et plus équilibrée a favorisé la
consommation des produits laitiers et de la viande dans tous les pays industrialisés et
urbanisés. Dans les pays Européens, une véritable révolution de l’élevage a accompagné la
révolution industrielle : les animaux domestiqués été multipliés et fortement améliorés; et
la céréale qui ne donnait son grain que pour le pain des hommes, est de plus en plus un
aliment du bétail.

Les animaux domestiques ont joué plusieurs rôles dans la vie des hommes :

- Rôle social - prestige (capital, nombre de têtes)

- Rôle religieux (extraordinaire importance)

- Rôle politique et militaire (compagnon de guerre de l’homme)

- Rôle culturel ( chants, poèmes )

Et si tous les paysans ne sont pas éleveurs, rares cependant sont ceux qui n’ont pas
affaire à quelques animaux domestique (volaille)

L’élevage a suscité également de puissantes industries:

- Le traitement de la laine et du cuir

- La transformation de produits tels que le lait et la viande

- La fabrication d’aliments destinés au bétail

L’élevage apparaît comme une activité extrêmement variée


I. LES ANIMAUX D’ÉLEVAGE:

Ils sont appelés domestiques (domus: maison).Selon l’étymologie, la mouche serait aussi
domestique que le bœuf ; Il faut donc ajouter la notion d’utilité. Seront donc considérés que
les animaux les plus utilisés et qui constituent des effectifs suffisants. Il faut d’emblée
souligner les traits suivants:

Le petit nombre d’espèces domestiquées: (environ 25)


Ce sont des herbivores avant tout, des granivores (volaille) ou des omnivores
(porc).

Tous se nourrissent donc essentiellement de végétaux. C’est là un fait de grande portée car
l’animal transforme une nourriture le plus souvent grossière en produits utilisables par
l’homme ou en énergie, employée sous forme de travail. L’animal valorise donc d’immenses
ressources végétales. Il est vrai qu’on nourrit aujourd’hui de plus en plus les animaux avec
des céréales (blé y compris)

En domestiquant l’animal, l’homme l’a transformé: de la même manière qu’il a


métamorphosé les plantes à son usage. Il a développé en lui certains caractères pour lui
donner une plus grande utilité; sa finalité étant désormais le service exclusif de l’homme. Son
rythme biologique, comme l’activité sexuelle n’est plus totalement accordée à la nature :

 Par la sélection: les animaux domestiques sont devenus en quelque sorte des êtres
artificiels, absolument différents de leurs ancêtres sauvages.

 Par le croisement: la variété des animaux domestiques est devenue très grande tant au
point de vue physique qu’à celui des aptitudes (performances).

 Le milieu lui – même: c’est à dire le complexe naturel et humain d’une région à fini
par modeler au cours des siècles des races étroitement adaptées à ses conditions, ayant
des caractéristiques strictement définies.

Les animaux domestiques se répartissent en un petit nombre d’espèces

1. Les bovidés ;

Ils sont les plus nombreux des gros animaux et se répartissent en trois variétés: Bovins,
Buffles et Yaks.

 Les bovins l’emportent largement. On a demandé à ces animaux de multiples services:


viande, lait. travail, cuir
Les bovins furent de tout temps les grands pourvoyeurs de cuir, destiné à maints
usages, mais leurs peaux sont aujourd’hui sévèrement concurrencées par les matières
plastiques.
En revanche, la civilisation urbaine a fortement valorisé la production de lait et de
viande.

 Les buffles sont des animaux de grande taille mais très doux, qui apprécient
particulièrement les zones marécageuses. On les rencontre surtout dans les Deltas
d’Asie où ils sont les laboureurs des lizières.
 Les Yaks sont des bêtes adaptées aux grands froids (comme les hautes montagnes
d’Asie centrale surtout le Tibet. Cet animal est étroitement accordé au milieu sévère
où il vit et dont il n’est pas sorti.

2. Les ovins

Ils font avec les caprins, partie du petit bétail, et ils ont une aire d’extension
considérable, qui déborde largement celle des Bovidés, car ils sont moins exigeants.
En effet, les moutons ne dédaignent pas les contrées les plus arides, les montagnes les plus
escarpées et même les pays chauds moyennant quelques adaptations : ainsi, dans ce dernier
cas, la laine cède la place à des poils courts et la bête est pourvue d’une énorme queue grasse
(qui joue le même rôle que la bosse du chameau).

3. Les caprins

La chèvre est surtout l’animal des pentes et des broussailles, agile et intelligente.
C’est une remarquable laitière, mais son lait est moins riche en matière grasse que le lait de
vache. Il sert toutefois à fabriquer de savoureux fromages.
Bien que détesté des forestiers qui se sont toujours plaints de ses ravages, cet animal était la
providence de certaines familles et on l’avait surnommé la vache du pauvre

4. Les équidés

Ils comprennent trois variétés : le cheval, l’âne et le mulet.


 Le cheval: symbole des civilisations nomades eurasiatiques, fut l’animal de guerre,
de chasse et de sport le plus apprécié pour son intelligence et ses qualités physiques.

Compagnon des nobles, il fut toujours considéré comme le plus noble animal. Mais il devint
également une bête de trait (charrue).

 L’âne : est un animal de bât et aussi de labour, apprécié dès la plus haute antiquité en
Orient, à cause de sa sobriété qui l’apparente au mouton.

En Europe, l’âne à perdu son intérêt avec la disparition de la classe des petites gens. Il
conserve une bien plus grande place dans les pays de climat sec à l’herbe maigre (ex: chez les
pasteurs des steppes et au Sahara.

 Le mulet: intermédiaire entre l’âne et le cheval, a été et est encore l’animal de travail
des reliefs montagneux à cause de sa force, de sa résistance et de son agilité.

5. Les camélidés
Ils comprennent le chameau (2 bosses) et le dromadaire (1 bosse). Ils s’adaptent
aisément aux pays arides; le dromadaire est capable de rester 10 jours sans boire et parcourir
350 km.Ils se contentent des herbes coriaces et des plantes épineuses des régions désertiques.

Contrairement au dromadaire, le chameau est un montagnard, à son aise sur les grands
plateaux steppiques et les vastes reliefs d’Asie car son épaisse toison le protège du froid et son
pied robuste allié à un corps trapu et allongé ne lui font pas redouter les sols pierreux et les
chemins escarpés.

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