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La Route de la soie était un faisceau de routes, terrestres mais aussi maritimes

(et on peut donc parler aussi bien "des" routes de la soie[1]), par lesquelles
transitaient de nombreuses marchandises, ainsi que des techniques, des idées, des
religions. Ces routes monopolisèrent les échanges Est-Ouest pendant des siècles.
Les plus anciennes traces connues de la Route de la soie, comme voie de
communication avec les populations de l'Ouest, remontent à « 2000 avant notre ère
au moins ». Les Chinois en fixent l'ouverture au voyage de Zhang Qian entre -138 et
-126[2]. Mais la Route de la soie s'est développée surtout sous la dynastie Han
(206 av. J.-C. – 220 apr. J.-C.), en particulier Han Wudi. Elle connut une nouvelle
période de développement sous la dynastie Tang (618–907) puis durant la paix
mongole, au xiiie siècle.

À partir du xve siècle, la Route de la soie est progressivement abandonnée,


l'instabilité des guerres turco-byzantines, puis la chute de Constantinople
poussant en effet les Occidentaux à chercher une nouvelle route maritime vers les
Indes à travers l'Atlantique. L'abandon de la Route de la soie correspond ainsi au
début de la période des « grandes découvertes » durant laquelle les techniques de
transport maritime deviennent de plus en plus performantes. Du côté chinois, les
empereurs Ming Yongle, puis Ming Xuanzong chargent, à la même époque, l'amiral
Zheng He d'expéditions maritimes similaires.

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