III - LA MÉDITERRANÉE, UN ESPACE D’ÉCHANGES ÉCONOMIQUES

Question fil conducteur : En quoi les affrontements militaires sont-ils accompagnés d’échanges économiques ?

TP : Venise

Venise possède une position centrale en Méditerranée, ce qui lui permet de procéder à des échanges entre Orient et
Occident. Au XIIe siècle, elle fonde de nombreux établissements commerciaux et contrôle ainsi les grandes voies du
pourtour. Cette puissance et l’intérêt bien compris de leurs partenaires commerciaux leur a permis d’obtenir des
privilèges de la part des autorités musulmanes : ils établissent des comptoirs permanents appelés founduks.

●Les marchands vénitiens se sont spécialisés dans le transport de produits de luxe (soie, épices, métaux précieux).
Toutefois, les céréales, le bois et les esclaves sont aussi à la base de leur richesse. L’organisation des Vénitiens leur
assure une avance sur leurs concurrents. Ils tiennent une comptabilité précise et, surtout, ils s’appuient sur une
puissante monnaie : d’abord le gros d’argent, puis à partir de 1284, le ducat d’or. Très stable, la monnaie de Venise
est l’étalon monétaire dans le monde méditerranéen.

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Conclusion

- Trois civilisations coexistent autour la Méditerranée au cours de la période étudiée  : l’Occident chrétien en
plein essor, l’empire byzantin en déclin (qui finit par disparaître en 1453) et le monde arabo-musulman
marqué par un certain nombre de bouleversements. Ces civilisations connaissent des divisions internes qui
fracturent ces différents ensembles.
- Les contacts entre ces puissances, au sein de l’espace méditerranéen, illustrent les modalités de leur
ouverture sur l’extérieur.
- La Méditerranée, sillonnée par des marins, des guerriers, des marchands, est aussi un lieu d’échanges
scientifiques, culturels et artistiques.
- Ouverture : le développement de la navigation océanique à travers l’Océan Atlantique conduit
progressivement au déclin de la Méditerranée comme espace géostratégique.