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Histoire de la ville

1 : http://www.commune-mahdia.gov.tn/fr/histoire_ville
Mahdia est une ancienne ville dont les racines s'étendent le long de l'Histoire. Bien qu'elle ait
connu des étapes historiques repérables (comptoir punique, capitale fatimide, forteresse des
corsaires et de l'empire Ottoman), la confusion continue néanmoins à envelopper une partie de
l'histoire de la Ville, celle qui précède l'ère fatimide en particulier. Ce malgré les nombreuses
traces révélées par les fouilles et les études, maritimes ou terrestres, qui témoignent du passage
des phéniciens, des puniques et des romains dans la Ville et ses alentours.
La période historique qui a le plus distingué la Ville fut celle qui a présidé à sa fondation par les
fatimides en 920 pour en faire la capitale de leur califat. Le calife fondateur, Abdoullah-El-Mehdi
de son vrai nom, l'avait certes choisie pour son emplacement stratégique, puisqu'elle surplombe
la mer de trois côtés, et constitue par là une forteresse bien protégée, capable de tenir tête à tous
les envahisseurs. De ce fait, Mahdia était devenue un comptoir commercial très important en
Méditerranée.
Au départ du 4ème calife Fatimide, El-Mouez-li-Din-Allah, pour la conquête de l'Egypte et son
établissement dans la nouvelle ville qu'il a bâtie en 972: Le Caire, il avait délégué ses pouvoirs
politiques et administratifs aux Sanhajites, lesquels se sont vite retournés contre les fatimides et
ont été punis par l'envoi en Tunisie des hordes de tribus hilaliennes à partir de la basse Egypte
avec pour objectif de saccager les fondements du pouvoir sanhajite naissant. C'était l'époque de
l'invasion de la Tunisie par les beni-Hilal.
Depuis, hilaliens, chrétiens, espagnols et Turcs ont tour à tour occupé ou libéré la Ville puis
c'était au tour des espagnols de détruire ses remparts et la mettre à feu et à sang en 1555. La
Ville avait alors perdu de son importance militaire et commerciale notamment à l'époque turque
et husseinite.

2 : https://boowiki.info/art/mahdia/mahdia-2.html
Les noms qui étaient connu la ville dans le passé ont Jemma, Aphrodisium et Cap Afrique.
Son emplacement stratégique et ses fortifications ont permis à la ville de jouer un rôle de
premier plan dans le bassin méditerranéen jusqu'à XVIe siècle. La première tranche de la
zone Mahdia était un village phénicien, puis est devenu romain sous le nom de  Aphrodisium
.la épave de Mahdia, un galère coulé dans I siècle avant JC et les charges d'objets
d'art grenier Il a été trouvé 6 km au large de la côte de Mahdia. Cela rend la ville l'un des
sites les plus riches archéologies le sous-marin tunisien.
En 914 (301 dell 'hégire), Le premier imam/calife fatimide Ubayd Allah al-Mahdia, il a fondé
la ville actuelle, qui donne son nom, Al-Mahdia. La quasi-inexpugnable du sol et dans une
position appropriée dans les plans expansionnistes de la dynastie à l'Est et de la
Méditerranée, la ville est devenue officiellement la capitale de la Fatimides en 921; rang va
perdre 973 en faveur de Caire. Le long de cette période, il a été construit résidence califat et
le prince héritier Palais al-Qaim bi-Amr Allah, la grande Mosquée, un souks, deux arsenaux et
des murs massifs avec des remparts terrestres et maritimes qui a donné lieu entré dans le
port, la base de la flotte navale efficace avec laquelle les califes Fatimides Ils ont tenu en
échec la côte méditerranéenne. Nœud important du commerce maritime, il a prospéré des
études et de la médecine, la littérature et la poésie.
Assiégée pendant huit mois (944-945) par Kharijites sous les ordres d’Abou Yazid, la ville a pu
résister victorieusement. en 1057, les principes Zirides Il se réfugie face à la menace Bannu
Hilal. A leur cour, vous trouverez l'hospitalité pendant vingt ans, le poète exilé Ibn Hamdis,
exposant maximum de la poésie sicilienne arabe.
En 1087 Mahdia, puis gouverné par des vassaux Zirides de Fatimides, il est attaché, et pour
un peu de temps conquis par Gênes et Pise (avec l'aide de Salerne, Amalfi et Gaeta), mais
l'attaque ne doit pas avoir des effets durables.

Mahdia assiégées. Illustration par vol Civitates Orbis Terrarum. II 57 par Georg Braun et Franz
Hogenberg (1575)
Le normand Roger II, roi de Sicile Il occupe dans la ville 1148 et il maintient le pouvoir
jusqu'à sa chute dans les premiers jours de 1160, mains Almohades. La ville perd de son
importance politique en faveur de Tunis.
À l'époque hafside, année 1286 Mahdia est attaqué et détruit par la flotte aragonais
commandé par le célèbre amiral Roger de Lauria. Il ne peut être reconstruit partiellement
1360.
en 1390, après la perte de ses positions de marché Tunisie en faveur de République de
Venise, la République de Gênes organise une expédition militaire, délibérément défini une
nouvelle croisade, le prétexte de la lutte contre la piraterie des barbares contre les chrétiens.
Obtient si l'aide d'un corps anglo-français commandé par Louis II de Bourbon. Mahdia,
défendue par les Arabes de Bougie (Bejaia), De Bona, de Constantine et d'autres pays
Maghreb, venir à la rescousse des Tunisiens, il a résisté à toutes les attaques, et ses alliés
sont obligés de naviguer à nouveau après soixante jours de combats inutiles.
Mahdia est prise alors en XVIe siècle de corsaire dragut qui a fait son refuge. La  espagnol de
Charles V Ils ont saisi la ville 1550 et il est resté jusqu'à la 1554, quand ottomans Ils ont pris
le contrôle Mahdia. La ville trouve ainsi son calme et son port de pêche a prospéré.
Mahdia est aussi le lieu où Khalid Abed al-Waheb caché environ deux douzaines Hébreux de
nazis au cours de la Guerre mondiale.
3 : https://www.webmanagercenter.com/2018/09/28/424715/tunisie-le-site-historique-
de-mahdia-peninsule-au-charme-inevitable-peu-valorise/

Mahdia, est une ville touristique côtière du sahel Tunisien, aux façades qui cachent bien
des trésors derrières des murs délabrés de la vieille Medina, haut lieu des derniers califes
fatimides et leurs successeurs sous l’empire ottoman.

Les traces puniques et romaines sont aussi un grand témoin des temps lointains d’une
cité développée appelée “Aphrodisium ” qui avait ses propres traditions et son
architecture, aujourd’hui en ruine. L’ancien port punique en atteste d’un savoir faire
ancestral qui continue à faire la beauté de la ville.

En longeant la côte, le paysage est énorme sur les ruines, le phare, le cimetière, le fort
ottoman et tout ce qui constitue un élément du patrimoine matériel de Mahdia.

A l’intérieur de la médina se métamorphose en toute discrétion l’identité d’une cité aux


spécificités architecturales, culinaires et vestimentaires que le visiteur découvre dans les
boutiques d’artisanat et les métiers toujours pratiqués par de petits commerçants.

Le parcours du site historique, part du musée régional de Mahdia et la “Skifa Elkahla”


pour atteindre la place de la grande mosquée, en zone Est.

Sur la zone Ouest se situe le quartier résidentiel jusqu’au cimetière marin et toute la
partie entourant le grand phare qui culmine sur les hauteurs de Cap Afrique.

Le cœur vibrant de la médina se sont les ateliers d’artisans, les hammams traditionnels,
les mosquées, l’église, la synagogue et autres espaces publics qui forment ce petit
monde bien gardé depuis des siècles.

La grande mosquée est un monument imposant à l’architecture sobre et sans minaret qui
se distingue par son style unique et par une ancienne forteresse des Fatimides.

Un peu plus loin se dresse les sites historiques de “El Borj Elkbir”, “La nécropole punique”
et les “fortifications” de la ville qui datent du 10ème siècle et dont il ne reste aujourd’hui
que les socles des tours qui protégeaient la ville de l’extérieur.
Au “cimetière marin” des tombes d’une blancheur éclatante sont à perte de vue aux
portes de la Méditerranée, sous la lumière fascinante qui se projette sur l’ensemble de la
zone abritant “le port antique”.

Pour Mohamed Haouas, conservateur du musée régional de Mahdia, “les portes de


Mahdia s’ouvrent sur la fameuse “Skifa el-kahla” qui mène vers les artères et cœur de la
vieille cité construite par les califes fatimides ayant fait son apogée et gloire”. Ce
géographe et fin connaisseur de la conservation des monuments et sites de la médina de
Mahdia décrit la ville comme un “musée à ciel ouvert… étalé sur 1400 mètres de longueur
et une largeur qui varie de 400 à 600 mètres”.

Plusieurs circuits de monuments archéologiques, de


sites historiques et d’attractions touristiques sont offerts sur cette ville abritant les ruines
de lieux de culte témoins d’une véritable cohabitation entre les trois religions
monothéistes.

Le conservateur du musée parle d’un circuit touristique “exploité librement par les
visiteurs avec un large choix de six grands monuments archéologiques qui s’offre aux
yeux entre façades des maisons, zaouias, phare et cimetières donnant sur la mer.

Cependant, Haouas avertit sur la situation des monuments de la ville qui nécessitent “un
inventaire minutieux pour classer les différentes composantes et définir la partie qui en a
la responsabilité”.
Sous l’égide du ministère des Affaires culturelles et l’Institut national du Patrimoine
(INP), la gestion des sites du circuit est généralement confiée aux associations actives
dans le patrimoine et la préservation de l’héritage culturel et historique.

Mohamed Boussoffara, directeur juridique et chargé de la coopération internationale à la


municipalité de Mahdia a présenté un projet en cours pour “l’extension et la valorisation
du circuit touristique et culturel de la médina de Mahdia qui couvre trois nouveaux sites
et le traçage du circuit”.

Yassine Sfar, membre du conseil municipal de Mahdia et secrétaire général de


l’Association de sauvegarde de la médina (ASM) a parlé de la création d’une cellule de
recherche scientifique pour réaliser des études à Mahdia ville et autres régions du
gouvernorat.

En coordination avec des experts et chercheurs des Archives nationales, il y a eu la


collecte de données sur les monuments archéologiques et sites historiques de la ville. Il
a, dans ce sens, indiqué que les recherches faites par des experts et historiens reconnus,
couvrent des sites historiques oubliés. En effet, certains sites et monuments qui sont peu
connus, ne sont cités qu’à travers l’imaginaire populaire et les légendes qui bien que
fascinantes nécessitent une expertise scientifique. C’est pourquoi, a-t-il avancé qu’il est
important de renforcer les études et multiplier les publications sur les faits historiques
ayant façonné la cité des Fatimides qui a pu naître de ses cendres.

4 : https://www.elmouradi.com/cr2.resa/ui/business/ville-descriptif-Mahdia-111-869-1-1-
popup=1.aspx#:~:text=Mahdia%20est%20fond%C3%A9e%20en%20916,%C3%AAtre%20cr
%C3%A9%C3%A9e%20pr%C3%A8s%20de%20Kairouan.
Historique
 Mahdia est fondée en 916 par le calife Obaïd Allah El Mahdi, chef de la secte musulmane
chiite des Fatimides, qui en fait sa capitale. Elle ne le reste pas longtemps ; en 948, le
troisième calife fatimide préfère aller installer son gouvernement à Sabra, ville qui vient
d’être créée près de Kairouan. Place forte appréciée pour la grande sécurité qu’elle garantit,
Mahdia est convoitée par plusieurs conquérants. Pendant des siècles elle connaît une
histoire très mouvementée. Elle est occupée par les Normands de Sicile, attaquée par les
Gênois, les Français, les Chevaliers de Malte, les Espagnols, les Turcs. L’administration turque
contribue au repeuplement de la ville : Anatoliens, Albanais, Grecs, Levantins, Andalous...
viennent se mélanger à la population locale. A partir de 1870, les Siciliens viennent pêcher la
sardine et initient les habitants à la pêche au lamparo, pour laquelle Mahdia est aujourd’hui
le centre le plus important. Les monuments qu’on peut visiter à Mahdia ne sont certes pas
très nombreux mais ils sont tous dignes d’un grand intérêt.

5 : http://www.unesco-paysage.umontreal.ca/wp-content/themes/cupeum-wordpress-
theme/file.php?filename=DDelarosbil.pdf&url=/api/v1/depot/838751017535/data

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