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L'histoire de la ville d'Oran

Il semblerait que le nom « Wahran » (Oran en Arabe) vient du mot arabe « wahr » (lion) et


de son duel (deux) Wahran (deux lions).

La légende dit qu'à l'époque (vers l'an 900), il y avait encore des lions dans la région. Les
deux derniers lions chassés se trouvaient sur la montagne près d'Oran et qui d'ailleurs
s'appelle « la montagne des lions ».

Il existe, devant la mairie d'Oran, deux grandes statues symbolisant les deux lions en
question.

Domination Arabe
Après sa création en 902 par les marins andalous, Oran devient un perpétuel objet de
conflit entre Omeyyades d'Espagne et Fatimides de Kairouan. Elle est plusieurs fois
détruite pour renaître chaque fois de ses cendres, fatimide ou omeyyade, sur fond
d'alliances complexes changeant sans cesse avec les tribus berbères locales : Azadjas,
Maghraouas, Ifrides ou Sanhadjas….

La période la plus trouble dure jusqu’en 1016 lorsque la ville devient Omeyyade. En 1081,
c’est l’avènement de l’empire almoravide dont le règne finit en 1145 à Oran même où se
produit la dernière confrontation avec les Almohades et où meurt le dernier prince
almoravide, Tachfine, sur la route de Mers El Kébir en essayant de gagner le port où il
devait embarquer pour l’Andalousie.

Avec le début du 13e siècle c’est la constitution des royaumes de l’est et de Tlemcen sur
le corps de l’empire Almohades tandis qu’au Maroc, les Mérinides commencent à prendre
du terrain sur l’autorité de l’empire. Le royaume zyanide de Tlemcen, dont font partie Oran
et sa province, est alors pris en étau entre les Hafcides de l’est et les Mérinides de l’ouest.

Oran constitue chaque fois le motif essentiel des conflits, en tant que principal port du
royaume de Tlemcen et l’un des carrefours primordiaux des relations commerciales du
bassin méditerranéen.

La ville constitue chaque fois un foyer de résistance à la cour de Tlemcen, comme une
sorte de principauté indépendante se gouvernant seule et librement. C’est sans doute à la
faveur de ces dissensions

Domination espagnole

Cela commence par un massacre et se termine par un tremblement de terre.


1509, après l'occupation de Mers-el-Kébir quatre années auparavant, les troupes

espagnoles, s'attaquent à Oran, la conquiert entièrement après transforment aussitôt les

plus belles mosquées de la ville en églises.

Il y a du ressentiment à la base de cette entreprise, mais aussi une ambition stratégique :

faire de l'Oranie un réservoir alimentaire pour l'Espagne et contrôler durablement la partie

occidentale des cotes algériennes.

La première libération d'Oran s'est faite en 1705 qui en fit le siège du beylick. Mais cette

libération est de courte durée puisque les Espagnols reprennent la ville en 1732 avec une

flotte plus importante que la première.

Elle prend fin en 1792, un 8 octobre.

Au cours de la première nuit du siège, un tremblement de terre détruit Oran, et Mohamed

El Kebir, qui aurait pu prendre la ville sans coup férir, préfère laisser les Espagnols enterrer

leurs morts et soigner leurs blessés.

Début 1792 enfin, les Espagnols quittent définitivement Oran.

La prise réelle de la ville se fait en janvier 1831 par le général Danrémont qui trouve sur

place que 2750 habitants, dont 2500 juifs.

Domination française
En 1831, la ville comme le reste du pays devint colonie française. La ville a été préfecture
du département d'Oran qui occupait tout l'ouest.
Les éléments historiques de LA VILLE DE ORAN
Où que vous soyez dans Oran, ses arrondissements, ses quartiers et ses rues, et
en particulier les plus anciens tél que celles de Sidi el houari (le vieil Oran), les
planteurs et ses auteurs, la ville nouvelle, El Hamri… et bien sûr le centre-ville, vous
trouverez toujours des lieux, des sites et des édifices à visiter retraçant toute les
civilisations; berbère, romaine, byzantine, arabo-musulmane, espagnole et en fin la
présence des français

Cathédrale du sacre cœur

La Cathédrale du Sacré Cœur fût édifiée de 1904 à 1913 par la société de


construction des frères Auguste, elle est l'œuvre de l'architecte Albert Ballu qui était à
l'époque l'architecte du gouvernement français d'Algérie.

La réalisation de la Cathédrale est surtout due à Monseigneur Cantel qui était à


l'époque évêque de la ville d'Oran et qui a trouvé à son arrivé que la cathédrale
Saint-Louis, située à l'extrémité occidentale de la ville ancienne, ne peut plus
répondre aux besoins d'une population s'installant dans les vastes quartiers de la
ville nouvelle qui s'édifient à l'est de la vieille ville, d’où la nécessité de faire bâtir une
nouvelle cathédrale.

L'architecture de la Cathédrale du sacré coeur est de type Romano-Byzantin, une


architecture qui se fond parfaitement dans la ville d'Oran. La structure de l'église elle-
même est en béton armé, ce qui en fit la première église construite grâce à cette
technique en territoire français. Cette dernière a une longueur de 77 mètres pour 40
mètres de hauteur et 45 mètres de largeur.

Après l’indépendance, la cathédrale fut transformée en bibliothèque régionale


en 1984, puis en bibliothèque municipale en 1996 et fut classée monument
historique par la ville d'Oran. Une partie de son mobilier d’époque a été conservé.

Le sous-sol de l'ancienne cathédrale du Sacré-Cœur est aujourd'hui une


médiathèque où sont organisées des expositions et activités culturelles.
Porte de Santon

"Porte Santon" appelée par les oranais "El Marsa", lesquelles attirent de nombreux
touristes.

Construite par les Espagnoles au pied du Murdjajo sur le chemin allant au fort de
Santa Cruz, édifiée en 1754, dans la rue du petit Santon connu sous le nom de Bab
El Hamra au Quartier de Sidi El Houari, la porte d'El Santo un fortin à deux tours,
servait a protéger la ville du côté de la montagne, car le port de Mers El Kbir à cette
époque était le seul port d'Oran et de Tlemcen, relié à Oran par cette colline
Aboutissant à la porte de Santon.
Châ teau Neuf
Le Château Neuf est un ensemble fortifié, construit, à partir de 1331, sur un éperon
rocheux,au nord de la Place du 1er Novembre. Il surplombe le port en séparant le
Ras el Aîn plus remarquables qui subsiistent aujourd’hui sont le Palais du Bey et le
Pavillon de la Favorite. Appelé successivement Bordj El-Ahmar, Bordj EI-Mehel
(cigognes), Rozalcazar, et Enfin Château-Neuf.

La Porte d'Espagne

Cette sculpture militaire est certainement l’une des plus importantes et des plus
beaux vestiges de l’architecture espagnole, encore préservée, en partie du moins,
depuis le 16ème siècle, puisque c’est en 1589 qu’elle fut exécutée sur l’ordre du
capitaine général Don Pedro de Padilla.
Malheureusement, le riche écusson à plusieurs armoiries avec colonnes creusées
et pilastres qui en orne le faîte, a subi des dégâts inestimables.

La porte Espagnole du château, dite porte d'Espagne est composée d'un ornement
de trois registres superposés et encadrés de colonnes et de pilastres, fut classé
patrimoine historique en date du 29/12/1906

Eglise Saint Louis


Construite en 1679 sur les ruines de la première mosquée d'Oran <<Ibn Baitar>>, situé sur
la place du très réputé hôpital Baudens,

L’Eglise St Louis constitue un témoignage d’une époque révolue. Faisant au départ office
d’une chapelle pour un couvent de moine, elle n’a pas cessé de changé d’appellation et de
fonction culturel jusqu’en 1952, le 02 janvier, date de son classement comme monument
historique de la ville par les pouvoirs coloniaux.
Le Fort de Santa Cruz
Bordj El Djebel ou Bordj El Murdjajou, un Château fort, construit au 16
siècle entre 1577 - 1604 pendant la présence des Espagnoles au sommet de
l'Aidour, dominant la ville d'Oran, d'une architecture militaire, restauré par les
Français pendant les années 1854 à 1860
Palais du Bey Hassen
A côté de la mosquée du Pacha, se trouvait l’ancienne demeure de Hassan,
marchand de tabac, devenu Bey d’Oran en 1812. Edifiée en 1700, la maison fut
restaurée en 1900.

Le soubassement longeant la rue Philippe avait été consolidée lors de sa construction, par
deux larges pierres plates portant des inscriptions en espagnoles et encore visibles dans le
mur de l’angle. Composé de trois parties, le palais du Bey comprend le diwan, le pavillon de
la favorite et le harem ainsi que des structures annexes, les donjons rouges dont la
construction remonte à 1345, et l'ancienne caserne espagnole qui avait servi d'écuries.
Promenade Ibn Badis 
Aménagée en 1836

Classé site naturel et patrimoine historique de la ville d'Oran depuis la date du 23/07/1952,
d’une surface de 06 hectares, située en bas de la place d'arme, rue commandant Ferradj, en
face du jardin Hasni Chakroun et du théâtre de verdure d'Oran.

Le projet de réhabilitation est en cours d’étude par les services de la commune, ce parc
peut devenir un véritable pôle touristique et un refuge pour les habitants de la ville d’Oran
en quête pour s’échapper du train quotidien.

Le parc avec sa beauté naturelle a toujours été une source d’inspirations aux associations
et intellectuelles de la ville, on y organise des manifestations culturelles, telle que la lecture
et poèmes, des balades contées, organisées par l’association « Le petit lecteur », des
concours de photos et expositions d’objets d’art.
La Mosquée  du Pacha
Construite à la fin du 18 ème siècle

Il devenu monument historique classé en date du 06/08/1952, captive la curiosité des


passants, son minaret domine la plupart des maisons et séduit le regard par l’élégance de
ses proportions. Il est de forme octogonale, orné de raies en relief imitant le joint de pierres
de taille et entouré, à chacun de ses trois étages, de zones émaillées et quadrillées comme
des mosaïques.

Le minaret, placé sur la rue de la Mosquée, est un des plus jolis de l’Algérie, il est octogone
et va en s’amincissant.
Le tourisme à Oran
Le tourisme : Le SDAT, en présentant la nouvelle stratégie nationale liée à l’activité touristique,
insiste en particulier sur l’objectif central de cette stratégie à savoir que désormais le tourisme en
Algérie, n’est plus un choix, c’est un impératif national. « Il constitue une ressource alternative aux
hydrocarbures en tant que ressource épuisable au cours de ce siècle ».

Le tourisme étant une activité de développement local par excellence mobilise des potentialités
propres à chaque région tout en intégrant une demande exigeante et mobilisatrice
d’investissements, de socialisation des échanges et de dynamisation économique.

Mais les objectifs essentiellement économiques visés par le développement du tourisme, ne doivent
en aucun cas conduire au bradage des paysages et des richesses naturelles dans les sites susceptibles
de recevoir d’importants programmes.

Oran est identifiée comme pôle d’excellence touristique dans le Nord-Ouest qui doit contribuer à
mettre en valeur des espaces et des territoires en se fondant sur leurs atouts et leur attractivité, tout
en mobilisant les acteurs qui y vivent.
Potentialités du Groupement

• un patrimoine culturel varié et riche dans les principales villes, à l’image d’Oran avec des
sites répertoriés et des spécificités singulières

• un patrimoine naturel encore intéressant même s’il est en voie de dégradation (zones
humides caps rocheux, îles, forets, criques, baies)
• des infrastructures de liaisons assez développés : aéroport international d’Oran,
autoroute Estouest desservant la plupart des villes, des routes en 2x2, cinq importants
ports et des ports de plaisance en projet

• des infrastructures hôtelières et des capacités d’hébergement qu’il convient d’améliorer.


 un potentiel foncier conséquent dans les ZET ou le long de la cote.
• des infrastructures en NTIC qui se développent régulièrement
• une situation géographique de confluence pouvant constituer une étape vers le sud.

• une tradition de brassage touristique national avec une clientèle nationale qu’il faudrait
désormais prendre en compte
Toutes ses potentialités sont actuellement insuffisamment valorisées, voire négligées privant ainsi
l’aire métropolitaine d’une véritable opportunité de diversifier ses activités et ses ressources

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