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•Module : TD HCA
• La situation de la ville
• Les condition naturelle
• Oran avant 31 janvier 1831 :
Oran espagnole
LA VILLE D ORAN
La situation d'Oran : ORAN EN 1535
ou plus exactement de la baie d'Oran, AVEC LE mouillage de
Mers-el-KebiRr, au point de vue maritime, militaire ou
marchand, une valeur particulière : Placée à 240 milles environ
de l'entrée de la Méditerranée, elle offre des ressources
intéressantes pour contrôler les routes de la navigation, pour
les intercepter au besoin, pour cueillir sur leur passage les
navires en quête de ravitaillement
Du temps où les rapports entre la France et l'Angleterre étaient MERSA EL KBIR
loin d'être cordiaux, dans les premières années de la conquête,
ongle voyait dans Mers-el-Kebir, le port véritable d'Oran à cette
époque, que la station navale des tinée à neutraliser Gibraltar , et
le rang de « second port militaire de l'Algérie ». Alger devait être
le « Toulon Africain » , Mers-el-Kebir serait le « Gibraltar de
l'Algérie »
et des dayas .
LA VILLE ORAN
• La baie d'Oran, telle que nous l'avons définie, appartient au type
méditerranéen occidental des côtes découpées en lobes, et témoigne par
sa forme et son aspect des effondrements qui lui ont donné naissance.
délaisser Mers-el-Kebir comme emplacement d'une ville, au moins autant que les obstacles opposés par la
topographie à une pénétration facile vers l'intérieur.
L'eau y faisait, en effet, défaut, au point que, sous la domination turque et espagnole, la garnison du fort dut
se contenter le plus souvent des citernes, et qu'à l'heure actuelle encore le village né depuis notre occupation
est approvisionné par une conduite venue d'Oran .
les témoignages les plus anciens concordent pour vanter les bienfaits de la source qui alimentait
l'Oued coulant jusqu'à la mer dans le ravin dont les bords ont été le site du vieil Oran :
on l'appelait « Oued er Rehi », l'Oued des moulins. Cette source, qui pendant des siècles et même
après notre installation, a suffi à fournir l'eau potable nécessaire aux habitants, à arroser des jardins
et à faire tourner des moulins, a son origine sur le versant Sud-Est de la crête du Murdjadjo.
Elle coule souterrainement sous un ravin desséché jusqu'au pied de la montagne, où, à Ras-el-Aïn,
elle a été capturée naturellement avant d'être captée artificiellement. L'eau en est douce et de bonne
qualité, si l'on prend du moins la précaution de la préserver des pollutions d'origines multiples
auxquelles elle peut être exposée.
Le premier soin du cardinal Ximénès fut d'y installer cette religion au nom de laquelle
la conquête avait été entreprise.
Les mosquées furent converties en églises et un hôpital fut établi sous le patronage de
saint Bernard.
Les fortifications de la place furent rétablies sans retard, et on y ajouta d'autres • En 1732, le duc de Montemar avec une flotte imposante reprit possession
travaux. de la ville, mais après le tremblement de terre de 1790 qui détruisit une
grande partie de la ville et de ses murailles, les arabes s'empressèrent de
l'attaquer.
• la plupart des bâtiments espagnols encore subsistants, remontent à la
seconde occupation.
Oran avant 1831
Les portes :
Oran n'eut longtemps que
deux portes : (Voir le plan
du Gal Didier ci-dessous)
- La porte de Tlemcen ou
du Ravin, au pied de la
vieille Kasba, située vers la
place des Quinconces, et
qui donnait accès à la
partie supérieure du ravin,
Les
remparts
Mersa el
kbir
Sunta cruz