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ORAN AVANT 4 JANVIER 1831

Université des sciences et de la technologie MB - Département


d’architecture -

•Module : TD HCA

•Encadré Par: MADAME RABHI

• Fait par : TRABI KHEIRA YASMINE ABID IMENE


PLAN DE TRAVAIL :

• La situation de la ville
• Les condition naturelle
• Oran avant 31 janvier 1831 :
Oran espagnole
LA VILLE D ORAN
La situation d'Oran : ORAN EN 1535
ou plus exactement de la baie d'Oran, AVEC LE mouillage de
Mers-el-KebiRr, au point de vue maritime, militaire ou
marchand, une valeur particulière : Placée à 240 milles environ
de l'entrée de la Méditerranée, elle offre des ressources
intéressantes pour contrôler les routes de la navigation, pour
les intercepter au besoin, pour cueillir sur leur passage les
navires en quête de ravitaillement
Du temps où les rapports entre la France et l'Angleterre étaient MERSA EL KBIR
loin d'être cordiaux, dans les premières années de la conquête,
ongle voyait dans Mers-el-Kebir, le port véritable d'Oran à cette
époque, que la station navale des tinée à neutraliser Gibraltar , et
le rang de « second port militaire de l'Algérie ». Alger devait être
le « Toulon Africain » , Mers-el-Kebir serait le « Gibraltar de
l'Algérie »

La configuration morphologique du site d’Oran, se compose de part


et d’autre du ravin de Ras-el-Aïn comprenant à l’Ouest le Djebel Murdjadjo,
à l’Est le plateau en pente douce, au Sud-Est, la plaine de la grande Sebkha

et des dayas .
LA VILLE ORAN
• La baie d'Oran, telle que nous l'avons définie, appartient au type
méditerranéen occidental des côtes découpées en lobes, et témoigne par
sa forme et son aspect des effondrements qui lui ont donné naissance.

• Une analyse sommaire de la topographie continentale permet de


distinguer successivement de l'Ouest à l'Est et du Nord au Sud : 1° La
montagne représentée par les deux crêtes du Santon (318 mètres) , et du
Murdjadjo (513 mètres) culminant à l'Aidour

lesquelles se creuse une dépression synclinale ouverte sur la rade de Mers-el-Kebir ; Le


plateau, qui du pied des premiers escarpements de Santa Cruz, de la Casbah, du Bois des
Planteurs et de la Tour Maussion se développe à l'Est avec une double inclinaison ; d'une
part il s'élève en pente douce vers Arcole, de 80 mètres à près de 200, d'autre part il
s'incline lentement vers le Nord jusqu'au bord des falaises dominant la mer. Le ravin de Ras-el-Aïn est, en effet, la seule
De ce côté, il est entaillé par cinq ravins : échancrure naturelle par laquelle on puisse du
le plus long et le plus profond : Ras-el-Aïn, a été le gîte de la première agglomération fond de la baie gagner facilement la Sebkha, en
urbaine, et il abrite encore la « vieille ville » d'Oran , suivant le pied des escarpements de la
La plaine de la Grande Sebkha et des Dayas (Daya Morselli) vers laquelle le plateau montagne et en évitant tout obstacle sérieux.
s'abaisse progressivement par une série de petits mamelons festonnés et de ravineaux .
Ressources en eau LES CONDITION NATURELLE :
l'eau a joué et devait jouer un rôle capital dans le choix du site urbain d'Oran. Elle a certainement contribué
à faire

délaisser Mers-el-Kebir comme emplacement d'une ville, au moins autant que les obstacles opposés par la
topographie à une pénétration facile vers l'intérieur.

L'eau y faisait, en effet, défaut, au point que, sous la domination turque et espagnole, la garnison du fort dut
se contenter le plus souvent des citernes, et qu'à l'heure actuelle encore le village né depuis notre occupation
est approvisionné par une conduite venue d'Oran .

les témoignages les plus anciens concordent pour vanter les bienfaits de la source qui alimentait
l'Oued coulant jusqu'à la mer dans le ravin dont les bords ont été le site du vieil Oran :

on l'appelait « Oued er Rehi », l'Oued des moulins. Cette source, qui pendant des siècles et même
après notre installation, a suffi à fournir l'eau potable nécessaire aux habitants, à arroser des jardins
et à faire tourner des moulins, a son origine sur le versant Sud-Est de la crête du Murdjadjo.

Elle coule souterrainement sous un ravin desséché jusqu'au pied de la montagne, où, à Ras-el-Aïn,
elle a été capturée naturellement avant d'être captée artificiellement. L'eau en est douce et de bonne
qualité, si l'on prend du moins la précaution de la préserver des pollutions d'origines multiples
auxquelles elle peut être exposée.

ORAN AVANT 1509


Oran eut pour fondateurs
en l'an 290 (902-903 de J.C) En 1437, après être passée
une bande de marins encore neuf fois sous Le cardinal Ximenès rassembla
andalous qui fréquentaient différents pouvoirs, Oran une flotte qui arriva le 11
le port. En 1380, septembre 1503 dans la rade de le 14 mai 1509, arriva à Mers-
En 954s, elle fut Oran est encore puis en 1269 jouit d'une grande
enlevée d'assaut AbouHammou Mers-el-Kebir où les Espagnols el-Kebir
dévastée pour la par les prospérité sous la
En 297, une foule de tribus en 1082 par le passe les Mérinides au mirent le siège
seconde fois. Mérinides domination des Beni-Zian
en révolte saccagèrent et Almoravides fil de l'épée.
brûlèrent Oran. de Tlemcen

290 (902- 1437 11 / 09/ 14 /


903 de J. C.)
954 1082 1269 1380
1503 05 /
1509
La conquête espagnole ORAN AVANT 1831
(1509-1708/1708-1791) :
Oran est bâtie sur les deux flancs d'un ravin au fond duquel coule l'oued
Rehhi. Le plateau Ouest comprend l'ancienne ville espagnole, le port et la
vieille Kasba. La ville, très peu étendue, était
C'est là que les Espagnols qui ont possédé Oran de 1509 à 1708 et de 1732 à bâtie depuis l'origine, sur le
1791, ont laissé des traces nombreuses, encore visibles malgré le petit plateau de la Blanca, à
tremblement de terre de 1790. "un jet d'arquebuse de la
  mer", à l'ouest et en bordure
du ravin et de son oued. C'est
pour protéger ces quelques
• Le cardinal Ximénies rassembla une flotte qui arriva le 11 septembre 1503 dans hectares de terrain qu'ils
la rade de Mers-el-Kebir où les Espagnols mirent le siège. Les assiégés édifièrent des fortifications
capitulèrent le 23 octobre. Les Espagnols relevèrent les fortifications qui avaient énormes. Ils se contentaient
le plus souffert, et laissèrent une garnison avant de repartir. de surveiller le plateau de
Karguentah d'où pouvait
• Mais Ximénies songeait à s'emparer d'Oran, Une flotte imposante partie de toujours leur venir une
Carthagène le 14 mai 1509, arriva à Mers-el-Kebir la bannière espagnole agression
flottait sur la kasbah plus d'un tiers de la population musulmane fut massacré
et la ville pillée

Le premier soin du cardinal Ximénès fut d'y installer cette religion au nom de laquelle
la conquête avait été entreprise.
Les mosquées furent converties en églises et un hôpital fut établi sous le patronage de
saint Bernard.
Les fortifications de la place furent rétablies sans retard, et on y ajouta d'autres • En 1732, le duc de Montemar avec une flotte imposante reprit possession
travaux. de la ville, mais après le tremblement de terre de 1790 qui détruisit une
grande partie de la ville et de ses murailles, les arabes s'empressèrent de
l'attaquer.
• la plupart des bâtiments espagnols encore subsistants, remontent à la
seconde occupation.
Oran avant 1831
Les portes :
Oran n'eut longtemps que
deux portes : (Voir le plan
du Gal Didier ci-dessous)

- La porte de Tlemcen ou
du Ravin, au pied de la
vieille Kasba, située vers la
place des Quinconces, et
qui donnait accès à la
partie supérieure du ravin,

Une troisième porte, celle d'El-Santo, fut ouverte


plus tard à l'Ouest ; le chemin de Mers-el-Kebir,
passant sous le fort de Saint-Grégoire, pourrait
faire supposer qu'elle n'a été construite qu'à cette
époque, sous le gouvernement de Louis-Philippe
d'Arcos ; mais nous avons tout lieu de croire que
la porte d'El-Santo est celle de Mallorca, indiquée
sur un plan d'Oran de septembre 1732. C'est
vraisemblablement la porte du Santon qui se
La porte de Canastel qui n'est autre que la voûte de la place Kléber, par rattachait à une importante fortification
laquelle on monte à l'hôpital militaire et à l'église Saint-Louis. C'était la extérieure édifiée seulement vers 1754, et appelée
principale entrée de la ville : Le chemin de la Marine y aboutissait ; et à
la porte de Tlemcen qui va peu près tout le trafic, gens et marchandises, passait par là. Des deux la "Barrera", qui servait à barrer le chemin de la
devenir par la suite une route de voûtes qu'elle comportait une seule subsiste, entre la place Kléber et la Marine accessible de ce coté en venant de la
Tlemcen après une rue de rue de Madrid. Cette porte était surmontée d'une tour carrée ; la rampe montagne.
Tlemcen de Madrid, aplanie sous Vallejo, montait à la porte de la ville
 
On peut suivre facilement dans la ville moderne le
ORAN AVANT 1831
tracé de l'enceinte espagnole.
Où elle a disparu, les voies en respectent le contour : . A l'Est de la porte du Santon,
de la place des Quinconces elle suivait le boulevard un mur bordé d'un fossé monte
Oudinot qui forme encore un coude caractéristique ;
à l'angle se trouvait la tour Saint-Dominique ; puis le en lacets vers la butte voisine
mur atteignait la place Kléber, qui porte les ruines de la
passait entre la rue de Madrid et la place de la
République, sous le jardin de l'hôpital Baudens Redoute Rouge (Reducto
jusqu'à la grande voûte de la rue de l'Arsenal, rentrait
un peu pour soutenir les terres à pic sur lesquelles
Colorado).
repose l'église Saint-Louis et suivait la rue Rognon
jusqu'à la porte du Santon d'où elle formait un angle
rentrant pour venir s'appuyer à l'Ouest au bastion de
Sainte-Isabelle, ainsi qu'au bastion nommé la garde
des lions, dépendance de la Kasba.

Les
remparts

La défense en était complétée


par une coupure à travers la De la porte du Santon à la porte
de Tlemcen l'enceinte de la ville
colline (cortadura) encore
se confondait avec l'enceinte de
visible au Sud
la Casbah
Les forts : ORAN AVANT 1831
-La vieille Kasba (Alcazzaba) ou Castillo Viejo,
premier ouvrage de la Ville, datant de son
origine en 903 et reconstruit en 1509, domine
du S. au S. O. la Blanca et la Marine.

Elle remonte vraisemblablement à l'origine même de la ville. Oran


devait, en effet, comme toutes les autres villes du Maghreb, être
protégée par des travaux de défense dont la Kasba était le
couronnement. Le promontoire dominant la cité et entouré de
deux ravins profonds en désignait l'emplacement.
En 1509, après la prise d'Oran, le gouverneur arabe en remit les
clefs au cardinal Ximénès. Ces clefs sont aujourd'hui conservées au
Musée archéologique national de Madrid

Elle va devenir par la suite


dans la période française la
On voit bien sur ce plan la ceinture de forts
prison ou un entre de torture qui entoure la ville
Oran avant 1831
Le Château-Neuf (1347 )

L'ancien château de Rosalcazar aujourd'hui appelé


Château-Neuf, était le plus vaste de l'Oran espagnol.
Les hautes murailles de son enceinte dominent à
l'Ouest la place de la République ,

L'enceinte de Rosalcazar renferme le plus


ancien édifice d'Oran, le donjon qui en occupe
l'angle Nord-Ouest. Les Espagnols l'appelaient
"le donjon des Maltais" ou "les tours des
Maltais",
Oran avant 1831

Mersa el
kbir

Sunta cruz

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