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Université Chouaïb Doukkali

Faculté des Sciences


MOHAMMED MOUÇOUF

Cours d'Algèbre
Chapitre 2
Nombres complexes
Dénition. L'ensemble C des nombres complexes est l'ensemble qui :
• Contient tous les nombres réels
• Est muni d'une addition et d'une multiplication vériant les mêmes propriétés
que les opérations correspondantes de R
• Contient un nombre i tel que i2 = −1
• Est constitué de tous les nombres a + ib, avec a et b dans R

Remarques.
• a, b, a′ , b′ ∈ R : a + ib = a′ + ib′ =⇒ a = a′ et b = b′ .
• i2 = −1 ; i3 = −i ; i4 = 1 ; i5 = i ;...
En général on a pour n ∈ N, n = 4k + r (division euclidienne de n par 4) on a :
in = i4k+r = (i4 )k ir = 1k ir = ir , par exemple i302541 = i.

Vocabulaire et propriétés élémentaires


Module, partie réelle, partie imaginaire
Si z est le complexe a + bi :
• a est appelé partie réelle de z et est noté ℜ(z).
•√b est appelé partie imaginaire de z  et est noté ℑ(z).
• a2 + b2 est appelé module de z  et est noté |z|.
• le complexe a − bi est appelé conjugué de z  et est noté z .

Propriétés algébriques
on a les propriétés
√ suivantes :
•1. |z| = |z| = zz .
•2. |z| ≥ 0 pour tout nombre complexe z .

1
CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

•3. |z| = 0 ⇐⇒ z = 0.
z |z|
•4. On a |zz ′ | = |z||z ′ | et si z ′ ̸= 0, | |= ′ .
z′ |z |
1 z z
•5.Si z est le complexe non nul a + bi , alors l'égalité
= = donne
z zz |z|2
1 a − bi 1 a 1 −b
= 2 c'est à dire : ℜ( ) = 2 et ℑ( ) = 2 .
z a + b2 z a + b2 z a + b2

• ℜ(z) = ℜ(z) et ℑ(z) = −ℑ(z)


1 1 −i
• ℜ(z) = (z + z)) ; ℑ(z) = (z − z) = (z − z).
2 2i 2
• z ∈ R ⇐⇒ z = z .
• z ∈ iR ⇐⇒ z = −z , dans ce cas on dit que z est un nombre imaginaire pur.
• Pour tous z de C on a : z = z
• Pour tous z et z ′ de C on a : z + z ′ = z + z ′ ; zz ′ = z.z ′ et si z ′ ̸= 0, on a
z z
( ′) = ′.
z z
• Pour tout z de C et tout n de N on a : z n = z n .
• Pour tout z de C non nul et tout n de Z on a, z n = z n , en particulier,
z −1 = z −1 .

Exponentielle complexe
•Soient (a, b) ∈ R2 tel que a2 + b2 = 1. Alors le point (a, b) est dans le cercle de
centre (0, 0) et de rayon 1, donc il existe au moins un réel α tel que a = cos α
et b = sin α.
• Par suite si |z| = 1, alors il existe au moins un réel α tel que z = cos α + i sin α.
z |z|
• Soit z un complexe non nul quelconque de module r. On a | | = ) = 1,
r r
z
donc il existe au moins un réel α tel que = cos α + i sin α, par suite z =
r
r(cos α + i sin α).

Notation.
• On décide de noter eiα le complexe
cos(α) + i sin(α) :

eiα = cos(α) + i sin(α)

• L'écriture trigonométrique devient alors z = reiα .

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

Argument d'un nombre complexe

Proposition. soient α et α′ deux réels quelconques, alors on a


eiα = eiα ⇐⇒ ∃k ∈ Z, α = α′ + 2kπ

Proposition. On considère un nombre complexe quelconque z .


• Soit |z| ̸= 0, alors il existe u moins un réel α tel que z = reiα où r ∈ R∗+ est
le module de z . un tel réel α est appelé un argument de z .
• Le nombre α n'est pas unique (voir la proposition ci-dessus).
• L'ensemble des arguments de z es l'ensemble {α + 2kπ/k ∈ Z}.
• Il existe un unique argument de z appartenant à l'intervalle [0; 2π[. On l'ap-
pellera l'argument principal d z .

Remarque. Le complexe nul n'a pas d'argument.


Notation. Si α est l'argument principal du nombre complexe z , on notera
arg(z) = α.
Dans ce cas on a pour tout z ̸= 0 :
z = |z|ei arg(z)

• Soit z = a + bi un complexe non nul de module r et soit θ un argument de z .


Alors 
: √

 |z| = r = a2 + b2


 a ℜ(z)
cos(θ) = √ =
2
a +b 2 |z|

 ℑ(z)

 b
 sin(θ) = √ =
a2 + b2 |z|
• Réciproquement, si z est un complexe qui a pour module r et pour argument
θ les parties réelles et imaginaires de z sont telles que :
{
ℜ(z) = r cos(θ)
ℑ(z) = r sin(θ)

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

Les calculettes actuelles disposent toutes des conversions automatiques (a; b) −→


(r; θ) et (r; θ) −→ (a; b) : il est utile de savoir en servir, par exemple pour calculer
θ , on utilise la règle suivante :

ℜ(z) ℜ(z)
”invcos”( )(ou cos−1 ( )) donne la valeur absolue de θ qui appar-
|z| |z|
tient à l'intervalle [0, π[

On doit ensuite utiliser la propriété suivante pour avoir la valeur de θ :


sin(θ) donne le signe de θ, puisque x et sin(x) sont de même signe dans
l'intervalle [−π, π[.

On a donc le résultat suivant :

{
|θ| si sin(θ) ≥ 0
arg(z) =
2π − |θ| si sin(θ) ≤ 0

Soient z et z ′ deux nombres complexes non nuls d'arguments α et α′ . On a :


• α + α′ est un argument de zz ′ .
• π est un argument de −1, donc π + α est un argument de −1 × z = −z .
1 1
• −α est un argument de z et de . En conclusion, arg(z) = arg( ) = 2π −
z z
arg(z).
z
• α − α′ est un argument de ′ .
z
• Pour tout n de Z, nα est un argument de z n .

On notera l'analogie des propriétés de l'argument et


celles de la fonction logarithme

Exemples.
π π 3π
arg(i) = ; arg(1) = 0; arg(−1) = π; arg(−i) = 2π − = ; arg(1 + i) =
2 2 2
π π 7π π 3π π
; arg(1 − i) = 2π − = ; arg(−1 + i) = π − = ; arg(−1 − i) = π + =
4 4 4 4 4 4

.
4

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

Cas particuliers importants :


• z ∈ R ⇐⇒ (z = 0 ou arg (z) = 0 ou arg (z) = π)
• z ∈ R+ ⇐⇒ (z = 0 ou arg (z) = 0)
• z ∈ R− ⇐⇒ (z = 0 ou arg (z) = π).

π
• z ∈ iR ⇐⇒ (z = 0 ou arg (z) = ou
2
π 3π π
• arg (z) = 2π − = )z ∈ iR+ ⇐⇒ (z = 0 ou arg (z) = )
2 2 2

• z ∈ iR ⇐⇒ (z = 0 ou arg (z) =

).
2

Remarque. Si z est un complexe écrit sous la forme λeiθ où λ et θ sont des


réels quelconques, il n'est pas certain que λ soit le module de z , parce que λ
π
i
n'est peut-être pas positif ! Par exemple, siz = −3e 8il est clair que le module
π
de z n'est pas −3 et que, par conséquent son argument ne peut pas être .
8
En fait, dans ce cas on rectie le signe en utilisant eiπ = −1 et on obtient
π 9π
i i 9π

z = 3e e = 3e 8
8 où le module est 3 et l'argument .
8

Dénition. Soit z = a + ib un nombre complexe. On appelle exponentielle de


zle nombre complexe
ea+ib = ea eib

Remarques.
1. Soit z = a + ib. On a ez = ea (cos b + i sin b).
2. Si a est un réel quelconque, eia est toujours un complexe de module 1 : il ne
peut jamais être nul.
3. |ez | = eℜ(z) et comme une exponentielle n'est jamais nulle, ez ne peut jamais
être nul.
4. Soit z = reiα un nombre complexe où r et α sont le module et un argument
de z . Un complexe z ′ = a + ib vérie ez = z si et seulement si ea eib = reiα , ce

qui fait a = ln(r) et b = α + 2kπ (k ∈ Z).

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

Proposition. Quels que soient les complexes z et z ′ , on a :


1. ez+z = ez ez .
′ ′

2. e−z = (ez )−1 .


3. (ez )n = enz .

Formules classiques
Formules d'Euler
Quel que soit le réel α on a

eiα + e−iα eiα − e−iα


cos(α) = sin(α) = .
2 2i

Ces formules permettent de linéariser les puissances, c'est à dire d'exprimer


cosn (α) et sinn (α) en fonction de cos(kα) et sin(kα) où k ∈ {0, 1, . . . , n}.
Exemple : Linéarisation de sin4 (α)
eiα − e−iα 4
sin4 (α) = ( )
2i
1
= ( )4 (ei4α − 4ei2α + 6ei0 − 4e−i2α + e−i4α )
2i
1
= (2 cos(4α) − 8 cos(2α) + 6)
16
1 1 3
= cos(4α) − cos(2α) +
8 2 8

Formule de Moivre
Quel que soit le réel α et l'entier n on a (eiα )n = einα c'est à dire :

(cos(α) + i sin(α))n = cos(nα) + i sin(nα)

Cette formule permet de faire quasiment tout le contraire  des formules d'Eu-
ler, c'est à dire d'exprimer cos(nα) et sin(nα) en fonction de cosk (α) et sink (α)
où k ∈ {0, 1, . . . , n}.

Exemple. Expression de sin(3α)

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

On sait que sin(3α) est la partie imaginaire de cos(3α) + i sin(3α) , donc


sin(3α) = ℑ[(cos(α) + i sin(α))3 ]
= ℑ[cos3 (α) + 3i cos2 (α) sin(α)
+3i2 cos(α) sin2 (α) + i3 sin3 (α)]
= 3 cos2 (α) sin(α) − sin3 (α)

Racines nème d'un nombre complexe


Racines nème de l'unité
Soit à résoudre l'équation z n = 1. Si on écrit z sous la forme reiα avec r ≥ 0
l'équation devient rn einα = 1ei0 ce qui revient à
{
rn = 1
nα = 0 + k.2π

d'où {
r = 1

α = k. avec k ∈ {0, . . . , n − 1}
n

On obtient donc n solutions, toutes de module 1, représentées par les sommets


d'un polygone régulier à n sommets, inscrit dans le cercle trigonométrique.
Racines nème d'un complexe non nul
Soit à résoudre l'équation z n = z ′ . Si on écrit z sous la forme reiα avec r ≥ 0
′ iα′ ′
et z sous la forme r e avec r′ ≥ 0 l'équation devient rn einα = r′ eiα ce qui est

équivalent à  √
 r = r′
n


α + 2kπ
 α = avec k ∈ {0, . . . , n − 1}
n


et on obtient donc encore n solutions, toutes de module n r′ , représentées par
les sommets d'un polygone régulier à n sommets, inscrit dans le cercle de

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES


centre O et de rayon n
r′ .
Polygone avec n = 8

Equations du second degré


Soit l'équation az 2 + bz + c = 0 où a, b et c sont des complexes tels que a ̸= 0.
La factorisation  canonique  vue en seconde permet d'écrire
b 2 b2 − 4ac
a[(z + ) − ] = 0 et comme a ̸= 0 les solutions sont celles de
2a 4a2
b b − 4ac
2
(z + )2 − = 0 Si on note δ un complexe quelconque tel que
2a 4a2
−b − δ −b + δ
δ 2 = b2 − 4ac = ∆ les solutions de l'équation sont z1 = et z2 = .
2a 2a
On retrouve les mêmes formules que pour une inconnue réelle.

Exemples.
1) On cherche les complexes z tels que z 2 = 3 + i .
Sous forme trigonométrique on ne peut pas dire grand chose car l'argument n'est
pas une valeur connue, on utilise alors la méthode algéb-rique. On résout alors
en posant z = a + ib donc :
 √
 a2 + b2 = 10 ( égalité des modules )
a2 − b2 = 3 ( égalité des parties réelles )

2ab = 1 ( égalité des parties imaginaires )

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

ce qui donne √ √



 3 + 10

 a = ±

 2
et √ √

 −3 + 10



 b = ±
2
La troisième équation Montre que a et b ont le même signe, donc
 √ √ √ √

 3+ 10 −3 + 10


 a = et b =
 2 2
 ou bien√
√ √ √



 3 + 10 −3 + 10
 a = − et b = −
2 2
Par suite  √ √ √ √

 3+10 −3 + 10


 z =
2
+i
2
ou √ √ √ √



 3 + 10 −3 + 10
 z = − −i
2 2

2) Résoudre l'équation 0.
√ 2z − 5z + i =√
2
√ √
689 + 25 689 − 25
On a ∆ = 25 − 8i et on en déduit δ = −i donc :
2 2
 √√ √√

 689 + 25 689 − 25

 5−( −i )

 2 2

 z1 =
4
et √√ √√



 689 + 25 689 − 25

 5+( −i )

 z = 2 2
1
4

Représentation géométrique des complexes


Image ponctuelle, image vectorielle

→ −

On considère un repère orthonormal (O, i , j ) du plan R2 , et on assimile le
complexe a + ib au couple de coordonnées (a, b). Dans ces conditions, la droite

→ −

de repère (O, i ) est appelée  axe réel  et celle de repère (O, j ) est appelée
 axe imaginaire .


→ −

Le plan muni du repère (O, i , j ) est appelé  plan complexe  et dans ce
plan complexe,

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

• le point M de coordonnées (a, b) est appelé  image ponctuelle de z = a + ib


 et a + ib est appelé  axe  de ce point. On note souvent z = a(M ).
• le vecteur →
−v de coordonnées (a, b) est appelé  image vectorielle de z = a + ib
 et a + ib est appelé  axe  de ce vecteur. On note souvent z = a(− →v ).

• Si zA = a(A) et zB = a(B) alors


−−→
a(AB) = zB − zA .
et la distance de A à B est égal à
AB = |zB − zA |.

• ∀α, β ∈ R, ∀−

u,−

v ∈ R2 on a : a(α−

u + β−

v ) = αa(−

u ) + β a(−

v ).

Remarques.
1) Un complexe et son conjugué sont représentés symétriquement par rapport à
l'axe des abscisses.
2) L'addition des complexes correspond à l'addition des vecteurs.
3) Les images ponctuelles ou vectorielles ne permettent pas une interprétation
simple de la multiplication des complexes.
4) L'application a : R2 −→ C, du plan complexe dans C, permette de traduire
des problèmes de géométrie en relations entre nombres complexes. Par exemple,
on utilisera souvent que deux vecteurs sont égaux si et seulement si ils ont mêmes
axes.

Exemple. Soient a ∈ C et r ∈ R∗+ . Soit A le point du plan d'axe a. l'ensemble


des points du plan d'axe z ∈ C vériant |z − a| = r es le cercle de centre A
est de rayon r.

Similitudes directes
Homothéties, translations et rotations
Dénition.
• Soit −

u un veteur du plan. La translaion de vecteur →

u , notée t→
u , est la trans-

−−−→′ −
MM = →u
formation du plan qui a tout point M associé le point M tel que

.
Ce qui peut être représentée dans le plan complexe par l'application C : z 7→ z ′
z′ = z + a
avec . • Soit Ω un point du plan d'axe ω et k un réel diérent de 0

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

et 1. L'homothétie de centre Ω et de rapport k, notée hk,Ω , est la transformation


−−→′ −−→
ΩM = k ΩM
du plan qui à tout point M associé le point M tel que ′
.
Ce qui peut être représentée dans le plan complexe par l'application C : z 7→ z ′
z ′ − ω = k(z − ω) z ′ = kz + (1 − k)ω)
avec , ou encore .

Dénition. Soit Ω un point du plan d'axe ω et θ un réel. La rotation de centre


Ω et d'angle θ, notée rθ , Ω, est la transformation du plan qui laisse invariant
le point Ω et qui à tout point M diérent de Ω associé le point M ′ tel que
−−→
\ −−→
ΩM ′ = ΩM et ΩM , ΩM ′ = θ
.
Ce qui peut être représentée dans le plan complexe par l'application C : z 7→ z ′
z ′ − ω = eiθ (z − ω) z ′ = eiθ z + (1 − eiθ )ω
avec , ou encore .

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CHAPITRE 2. NOMBRES COMPLEXES

−−→
\ −−→ z′ − ω
Exercice. L'angle ΩM , ΩM ′ est un argument du nombre complexe .
z−ω

Similitudes directes
Dénition. Une similitude directe est une transformation du plan admettant
C : z 7→ az + b
comme représentation dans le plan complexe l'application où
(a, b) ∈ C∗ × C.

Exercice.
1. Les translations, les homothéties et les rotations sont des similitudes directes.
2. La composée de deux similitudes directes est encore une similitude directe.
3. Une similitude directe conserve les angles orientés et les rapports de lon-
gueurs.

Proposition. Soit f la similitude du plan représentée dans le plan complexe


par z 7−→ az + b, où (a, b) ∈ C∗ × C.
• Si a = 1, f est la translation de vecteur d'axe b.
• Si a ̸= 1, f admet un unique point invariant (ou point xe) Ω , c'est-à-dire
b
f (Ω) = Ω (l'axe de Ω est ω = ), appelé centre de la similitude.
1−a
Dans ce cas,
⋆ si a est un réel, f est l'homothétie de centre Ω et de rapport a.
⋆ si |a| = 1, a = eiθ , f est la rotation de centre Ω est d'angle θ.
⋆ Plus généralement, si a = |a|eiθ , alors f est la composée de l'homothétie h|a|,Ω
f = h|a|,Ω ◦ rθ,Ω = rθ,Ω ◦ h|a|,Ω
et de la rotation rθ,Ω : . On dit alors que f est
la similitude de rapport |a|, d'angle θ et de centre Ω.

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