Chère Irène Nemirovsky,

Au début du projet du prix FOLIO je n’étais pas grandement enthousiaste à

l’idée de lire des livres qui ne me plairaient certainement pas.
J’ai donc commencé à lire les livres sans pour autant les apprécier.

Mais lorsque j’ai lu l’histoire que vous relatez dans L’ennemie je me suis dit
que j’avais bien fait de la lire même si au début le résumé ne me tentait pas
trop.
J’ai été fortement touchée par l’histoire qu’a vécu Gabrielle car je me suis
reconnue dans cette famille.
Cette famille qui ne communique pas et qui est brisée par l’infidélité du
mari et de la femme l’un envers l’autre.

J’ai été également touchée par le contexte historique, juste après la Première
Guerre Mondiale. Tous les hommes ayant été engagés dans la guerre, nous
pouvons nous questionner sur les vraies relations qu’entretenaient les
couples à l’époque, sachant qu’ils n’hésitaient pas à aller voir ailleurs, s’ils
en avaient l’occasion.

Même si je me suis reconnue dans le personnage de Gabrielle notre

principale différence est la relation que nous entretenons avec nos mères.
En effet, celle-ci la déteste, elle la pense responsable de la mort de sa sœur
étant donné qu’elle n’était jamais à la maison, trop occupée avec ses amants.

Je suis très heureuse d’avoir pu vous faire parvenir mes sentiments et avis
sur votre ouvre.

Cordialement,
Candice Souriau