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SOPHIE
La femme que je n’ai
Jamais rêvé épouser

PABLOEMMA

SOPHIE
La femme que je n’ai
Jamais rêvé épouser
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ROMAN

Toute représentation ou production, par quelque procédé que ce soit,


constituerait une contrefaçon sanctionnée par la loi

Photos de couverture
Femme: pixabay
Propriété : PABLOEMMA
ISBN : 9781654138172
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Du même auteur

-Paroles intimes (poésie)


-La vie sépare ceux qui s’aiment (poésie)
-Si tu m’aimes comme je t’aime (poésie)
-Ce qui plait chez les femmes (poésie)
-Je trompe ma femme et elle aime ça (roman)
-J’ai fait un rêve (poésie)
Comment rencontrer l’âme sœur (Essai)
-Un enfant est amour (poésie)
-Les dix choses que les hommes préfèrent en amour (Essai)
-Gagner de l’argent avec son blog (Essai)
-En finir avec le passé (poésie)
-Le temps d’un poème (poésie)
-Demain sera l’aurore (poésie)
-dix bonnes raisons de dormir nue(Essai)
-dix critères des lecteurs pour acheter
Un livre(Essai)
-Le combat d’un homme
Homosexuel (nouvelle)
-comment savoir qu’un homme
Trompe sa femme (Essai)
-Edition et priorité dans la promotion
du livre (essai)
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Du même auteur (suite et fin)

-Nelson Mandela (poésie)


- je l’ai perdu pour toujours (Roman)
- Noir et blanc (Nouvelle)
- Si la vie ne fait pas rêver (poésie)
-Et si c’était moi la connasse (Roman)
-Deux amoureux à paris (roman)
- Mélissa : Ne me quitte pas (roman)
-On est fait l’un pour l’autre (roman)
- une saint valentin pas comme les autres (roman)
-les amours oubliées (roman)
-le bonheur n’existe pas (roman)
-Corneille : l’enfant disparu (roman)
-Rien ne s’oppose à l’amour (roman)
-écrire un roman en 30 jours (essai)
-Un bébé volé (roman)
-le bonheur n’est jamais loin (roman)
-je trompe ma femme et elle aime ça (roman)
-harcelée par mon père (roman)
-Harcelée par mon mari (roman)
-Les hommes n’ont pas d’amour (roman)
-la face cachée des écrivains (roman)
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Avant-propos
Freddy vient de rencontrer Sophie. Il est fou amoureux d’elle
mais ignore que leur relation va les conduire à pleine de
chose.
Au cours de leur histoire, il va remarquer qu’il a en face de lui
une femme pas comme les autres. Une femme qui sait
dialoguer au point d’avoir une liberté de penser.
Il va s’étonner que cette demoiselle à du franc-parler et ne
s’empêche pas de dire les choses telles qu’elle les voit ou
qu’elle les ressent.
Une femme unique, qu’on n’a pas l’habitude de rencontrer
dans la rue. Freddy aura bien de la peine à s’accommoder au
caractère d’une telle demoiselle au point que pour finir, cela
va même lui causer des ennuis auprès de ses parents qui
trouveront qu’elle ne le mérite pas. Pourtant, Sophie sera bien
décidée à faire en sorte que leur amour perdure, tout cela
sans se douter qu’une affaire grave va faire son apparition
Une histoire du jamais vu, qui va vous donner une envie de lire
et de relire.
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À Découvrir…
De l’amour à l’état pur entre deux êtres qui vont être confrontés au
pire cauchemar de leur couple.
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Une femme pas


Comme les autres
Chapitre : 1
Je suis Freddy et comme tous les hommes, j’ai fait la rencontre
d’une femme. Du point de vue physique, je puis vous dire
qu’elle ne m’a pas laissé le choix.
Elle se prénomme Sophie. Un prénom que lui aurait attribué
sa grand-mère du vivant de ses parents alors que celle-ci
n’avait que trois jours de naissance.
Je me rappelle que lorsque mes regards se sont posés sur elle
pour la toute première fois, je n’imaginais

pas quelque chose d’extraordinaire. Je me disais juste lui


donner tout l’amour du monde afin qu’elle se sente heureuse.
Je savais que nos problèmes de couple subviendraient et cela
pour nous rappeler à chaque fois comme il est bon que nous
soyons ensemble. Je me doutais du genre de femme au quelle
j’aurai à faire. Rien ne me passait à l’esprit si ce n’est vouloir
d’elle pour le reste de mes jours.
Je l’avais rencontré en allant rendre visite à un ami. Elle était
entrée dans une boutique question de s’acheter quelques
vivres.
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Lorsque je m’étais approché d’elle en lui adressant la parole,


tout de suite, elle m’avait répondu. Sophie n’était pas le genre
de femme qui tourne autour du pot pour pouvoir s’adresser à
un homme.
Elle se sentait libre de dire ce qu’il faut et là où il le faut. C’était
son caractère à elle. Un caractère que peu d’hommes auraient
de la peine à louer dans un couple.
Dès les débuts, je m’étais dit que ce genre de caractère
était juste pour frimer comme le font souvent bons
nombres de femmes pour ne pas se laisser aborder si
facilement. Sophie était une « femme canon » c'est-à-dire le
genre qui ferait perdre la tête à n’importe quel homme. Elle
avait un physique de rêve que d’aucuns qualifiaient de déesse.
Elle semblait être du genre autoritaire ; mais puisque je venais
de faire sa connaissance, tous ces aspects me passaient par-
dessus la tête. Elle n’avait pas hésité à accepter mon
invitation.
Je me rappelle que ce jour-là elle ne m’avait pas fait attendre
plus longtemps. À peine deux jours passés, j’étais enfin fixé
sur mon sort. Sophie était de teint clair mais très
capricieuse paraît-il.
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Elle me le disait en me regardant droit dans les yeux ; une


façon pour elle de me mettre en garde. Je ne savais pas si oui
ou non vue son allure j’allais pouvoir vivre avec elle. Sophie
s’annonçait terrible ; mais je m’y étais déjà lancé avec elle.
Les gens des environs s’étonnaient de moi. Pour eux, je venais
de mettre la main au feu. Quoi de plus pour m’encourager à
l’abandonner tout de suite. Mais je continuais simplement
d’être avec elle ; espérant voir ce qu’elle a de si extraordinaire.
À peine on avait dialogué que tout de suite, elle me dira ce
qu’elle pense.

-Tu es du genre à ne pas trop bavarder. Je me trompe ?


Me demanda-t-elle
Non ! Tu ne te trompes pas. Je ne suis pas très bavard. Tu l’as
bien remarqué. Elle me sourit un tout petit peu avant de me
souhaiter une agréable nuit. Apparemment, elle était
destinée pour moi. Je l’avais vu dans son regard ; lorsqu’elle
me regarda pour la première fois. Sophie paraissait le genre
de femme exigeante. Mais avec moi, c’était tout autre chose.
Elle m’exposait à peine ses besoins. Et même lorsque j’avais
un peu d’argent et que je souhaitais la lui donner, elle me
l’interdisait.

Je me demandais quel est le genre de femme que j’avais


rencontrée. Celle qui ne compte pas sur un homme pour
pouvoir vivre mais qui le respecte. Sophie était une femme
compréhensive pourtant ayant moins de vingt-cinq ans
d’âge.
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D’une taille moyenne, elle faisait l’admiration des grands


hommes qui n’hésitaient pas à garer leur véhicule pour
pouvoir dialoguer avec elle.
De fois, lorsqu’on se passait un coup de fil, elle n’hésitait pas
à me le dire tout de suite sans aucune crainte que je puisse
me mettre en colère. Je trouvais cela pas normal pour elle

qui par moments, jugeait le fait que je devrais être un tout


petit peu jaloux. Mais elle y ignorait que la jalousie n’était pas
mon point faible.
On avait commencé une relation assez rapide. C’était comme
si le ciel avait décidé nous mettre sur un même chemin pour
pouvoir vivre un amour épanoui.
Elle disait m’aimer pour ma franchise et pour ma fidélité à
elle. Et moi, je disais l’aimer pour son attitude qui n’arrêtait
pas de me bluffer. Je lui disais qu’elle est une femme
extraordinaire et elle me le disait de même. Ceux qui nous
regardaient nous disaient former un bon couple. Sophie se
foutait pas mal de ce que pouvait dire les uns et les autres à
propos de nous. Tout ce qui comptait pour elle était qu’on
puisse vivre notre vie. Elle était une femme rigoureuse envers
elle-même. Quant à ces émotions, c’était une femme assez
émotive que de fois, je trouvais cela bizarre. Elle n’était pas
avec moi pour de l’argent disait-elle.
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Contrairement à celle que j’avais rencontrée par le passé qui


m’escroquait Jusqu’au moindre centime. Sophie disait
pouvoir m’aider financièrement le moment venu ; lorsqu’elle
en aura la possibilité. Pour le moment, elle continuait de se
contenter du peu d’argent que ses parents
la procuraient pour ses poches. Elle savait que tout cela n’est
que pour un temps.
Qu’une fois ensemble d’une façon définitive, elle vivra un
amour aussi grand qu’elle ne l’imagine.
Elle reflétait le genre de femme au quelle j’ai toujours songé ;
même s’il s’avère qu’elle est un peu au-delà de la moyenne.
Lorsque je dormais, je ne chantais que son nom. Je savais
qu’elle ne me laissera jamais tomber quoique les gens disent.
À nous voir, on semblait déjà être sous la même longueur
d’onde. On s’appelait tous les jours, que ce soit le matin ou le
soir. C’était de l’amour parfait, ce que jamais je n’avais
imaginé vivre par le passé.
Les parents de Sophie ignoraient qu’elle a déjà un homme
dans sa vie. Sans doute celui qui pourrait être leur beau-fils le
moment venu. De mon côté, mes parents non plus
ne savaient que j’avais une petite amie que je prenais déjà
pour mon épouse. Ils continuaient de me considérer comme
un célibataire qui n’a aucun avenir.
Je ne les envolais pas pour cela car pour moi, ils
étaient ignorants de tout.
De ce que j’allais devenir et même de mon futur. Le fait que je
devenais peu à peu heureux me galvanisait. Jamais je n’avais
imaginé me voir ainsi moi qui ais toujours connu des
difficultés en amour.
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Je ne m’en revenais pas. Pourtant, c’était la réalité. J’étais en


train de rencontrer une femme autrement.
Qui n’avait pas besoin de se cacher lorsqu’il faut dire ce qui lui
tient à cœur. À chaque fois, elle se sentait libre de me dire ce
qui lui passe par la tête ; même s’il s’avère que cela ne
me plairai pas. Lorsque je la regardais, elle était exactement
semblable à celle que j’avais façonnée dans ma tête. Une
femme belle et intelligente ; tout comme ce personnage que
je miroitais par le passé. J’avais cru rêver le jour où nous nous
étions vues pour la première fois.
J’étais persuadé que ce n’était qu’un rêve et que le moment
venu, j’en sortirais peut-être. Tout ce que je voulais c’est nous
voir heureux. Je me souviens que c’était l’un des mots qu’elle
avait sortis de sa bouche ; lorsque je lui avais dit que j’étais
heureux qu’elle soit à mes côtés. Depuis le temps que je l’avais
rencontrée, ma vie ne fut plus comme par le passé car je me
sentis renouvelé. En ce temps-là, je n’étais pas du genre à me
sentir si bien. Ma vie amoureuse n’était pas du genre à rendre
hommage à une femme car j’avais mal dans ma chair.
Il me fallait une femme, celle sur qui mes désirs devaient se
poser. Et maintenant que je suis comblé, plus rien ne
m’empêchera d’atteindre mon but. Durant plus de trois mois,
Sophie n’avait jamais découvert mon véritable métier.
Jusqu’ici, elle s’était juste dit que je suis le genre d’homme qui
se bat juste pour survivre. Lorsque je l’a regardais, je sentais
venir un bonheur auprès de moi ; ce que jamais je n’avais
ressenti auprès d’une femme.
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À chaque fois qu’elle s’approchait de moi, mon amour


grandissait encore et encore. Je mettais dit pouvoir vivre
heureux avec elle ; pourvu que le destin me le permette.
Sophie est le genre de femme à ne pas se laisser influencer si
facilement. Elle est dotée d’un esprit vaillant et prompt à
réagir.
Son charisme est un charme pour tous ceux qui lèvent leurs
regards sur elle. Elle n’est pas du genre à prier un homme pour
obtenir ce qu’elle veut. Lorsqu’elle souhaite avoir quelque
chose, elle finit toujours par l’obtenir qu’importe la manière.
Bizarrement, la façon qu’elle se comporte face à moi est
différente de celle dont elle met en lumière face aux autres
individus. Elle me respecte et essaye de me donner la place
que je mérite.
Elle ne me juge pas sur mon physique mais au contraire, vente
mes qualités. Sophie est une femme à part entière. Elle se
distingue par son honnêteté, ce que j’ai toujours aimé chez
une femme.
L’autre aspect que je n’avais pas remarqué chez celle, ce
qu’elle n’hésitait pas à pleurer lorsque quelqu’un l’accuse à
tort. Un acte qui caractérise son statut de femme et qui sans
doute prouve qu’elle est sentimentale. Jamais je n’avais rêvé
aimer ce genre de femme. Celle toujours prête à m’écouter
lorsque j’en ai envie. Jusqu’ici, nos sentiments avaient
continué de grandir. Je l’aimais d’un amour extraordinaire et
elle non plus ne se laissait faire.
Elle me passait des coups de fil tous les matins. Parler était
son coin fort et même son fétiche favori pour toujours garder
le sourire.
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Elle savait que tôt ou tard nous vivrons ensemble sous un toit,
mais que pour le moment, il fallait encore attendre. Elle
n’était pas du genre à se prendre la tête lorsqu’il faille me dire
qu’elle m’aime. Ses mots d’amour, je les recevais comme de
l’eau dans la gorge.
Elle se plaisait à me le dire trois à quatre fois par semaine.
Jamais elle ne s’en lassait ; même si moi de fois je pouvais
oublier de lui dire la même chose. Elle fréquentait l’université
de Californie et moi j’étais là à la tenir compagnie. D’aucuns
me demandaient où j’avais trouvé cette perle rare.
Et je répondais simplement que je l’aurais découvert dans ma
tête depuis le jour où j’ai décidé me façonner une image d’elle.
Un propos qu’ils traitaient de fou. La jalousie ne quittait plus
le visage de ceux qui m’avaient vu autrefois souffrir. Ils
espéraient me voir tomber de haut mais jusqu’ici, Il fallait
encore attendre.
Sophie m’avait demandé de lui laisser quelque temps pour
qu’elle puisse achever ses études.
En cela, je n’avais trouvé aucun problème à part le fait que je
devais me conduire comme un homme à assurer ma part de
responsabilité. Sophie pouvait compter sur moi lorsqu’il
s’agissait de son argent de bouche.
Je lui donnais en moyenne quatre cents dollars par mois
pour qu’elle puisse subvenir à ses besoins. Une somme pas
assez grandiose, mais pour assurer le minimum.
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Un amour en pleine
ascension
Chapitre : 2

J’étais comme son second parent à m’assurer que tout va


pour le mieux pour elle. Jusqu’ici, ses parents ne m’avaient
pas découvert.
Ils avaient continué d’estimer que leur fille était seule et qu’ils
pourront le moment venu la trouver un compagnon de vie.
Je me disais ne pas avoir à prouver quoi que ce soit qui puisse
être dans leurs intérêts. Tout ce que je voulais, c’est que le
destin nous unis pour toujours.
Et ce moment était justement présent mais seulement, il
fallait encore rester patient le temps que Sophie me présente
à ses parents. Ce fut le cas un samedi lorsqu’elle et moi avions
décidé concrétiser nos fiançailles.
Nous étions fières l’un et l’autre de pouvoir faire en sorte que
cela devienne réalité. Cela se voyait à travers nos regards.
Je me rappel que cette semaine-là, je tremblais de tout mon
corps car j’allais enfin rencontrer les parents de Sophie. Elle
m’avait parlé de son père qui paraît-il est quelqu’un de
sévère. En ce qui est de sa mère, juste assez souriante pour
permettre à un individu comme moi de pouvoir venir à sa
rencontre. J’avais donc à peu près une idée sur le
comportement de chacun qui ne devait donc plus me
surprendre le moment venu.
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Je n’allais toute même pas me rendre auprès de mes beaux-


parents sans toutefois les apporter quelque chose. Alors, afin
d’avoir une idée sur ce que je devais faire, je passai un coup
de fil à Sophie question qu’elle me trouve une idée sur ce que
je devais apporter à ses parents. Comme conclus, elle me
demanda de les acheter juste du bon vin et rien d'autre.
Jamais je ne pouvais parler de cette affaire à mes amis de
peur qu’ils me jalousent davantage. Sophie faisait tout pour
paraitre une femme formidable. Elle n’hésitait pas à penser
comme je pense et cela me ravivait le cœur.
Je ne savais la façon dont je devrais être reçu. Tout ce qui me
passait par la tête, c’est d’être simplement prêt à recevoir
tout genre de mot s’il s’avère que ma présence cause
problème. Il fallait que je me prépare au pire pour ne pas être
surpris de tout ce qui pourrait se passer. Sophie elle aussi,
avait pris soin de me préparer moralement à cette rencontre.
Elle avait fait en sorte que je m’arme de courage pour
affronter ses parents que pour le moment j’ignore.
Lorsqu’enfin le moment était arrivé que je puisse me
présenter à eux, ce fut tout d’abord vis-à-vis de sa mère. Elle
m’avait laissé le soin de me présenter et de lui dire ce que
j’exerce comme métier. Juste après elle, ce fut autour du père
de Sophie de me poser les mêmes questions pour voir si j’allais
pouvoir douter de moi.
Mais curieusement, j’avais répondu presque à toutes les
questions sans toutefois tâtonner. Ensuite, il me posa une
autre question :
-As-tu des enfants ? Je répondis tout simplement « non » ! Es-
tu sûr ? Insista-t-il.
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-Bien sûr que j’en suis sûr. Après cette question, il resta un
moment silencieux avant de le voir reprendre la parole deux
minutes plus tard. Que veux-tu faire de ma fille ?
Une seconde question pour être sûr que je ne suis pas une
personne de mauvaise foi. Alors, je lui répondis que je veux
Sophie pour faire d’elle ma femme.
Des paroles fortes qui firent un tout petit peu sourire Sophie
dans son coin alors qu’elle m’écoutait attentivement.
Sa mère elle aussi m’écoutait attentivement car tout allait de
la sécurité de leur fille qu’elle ne voulait voir avec n’importe
quel individu. J’avais paraît-il un aspect convainquant car je
répondais aux questions sans toutefois trembler.
J’étais en face de mes beaux-parents ; ce qui m’amenait à ne
pas dire du n’importe quoi de peur de ne pas être crédible.
Désormais, il fallait que je m’attende à une autre question
plus sensible à savoir si jamais il officialisera mes fiançailles
d’avec sa fille ? Juste au moment où je me posais cette
question, voilà que le père de Sophie dit :

-Il faudrait laisser à Sophie un peu de temps question qu’elle


soit mature vis-à-vis du mariage. Je doute qu’elle le soit
déjà, vu que c’est pour la première fois qu’elle se met avec
un homme. Un avis du père que je ne partageais pas.
Car selon moi, c’était à Sophie de prendre la décision de si oui
ou non elle est prête à se marier. Ce jour-là, elle ne pouvait
rien dire ; car son père parlait avec autorité question de me
faire un tout petit peu peur.
Il se disait pouvoir prendre les décisions à la place de sa fille.
Pourtant, elle n’avait pas encore dit son dernier mot.
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Ce que j’avais pris soin d’apporter comme vin, il ne voulut le


découvrir mais donna néanmoins l’ordre à Sophie de le poser
sur la table.
Son père faisait tout pour que je puisse avoir peur. Mais au
fond, c’était une attitude qui ne le collait à la peau. Sophie
m’avait dit qu’il n’est pas du genre à se donner la grosse tête
mais plutôt un homme gentil au regard de ceux qui le
connaissent.
Rien n’était probable sur le fait son père allait nous laisser
vivre ensemble. De toutes les façons, je restais serein
question de ne pas me faire des idées inutilement.
Mais à l’écouter, on avait très peu de chances de nous
épanouir. Vu qu’il avait l’air de vouloir tout savoir. Pour finir,
il me donna carton jaune à toute forme de débordement qui
pourrait subvenir contre sa fille. Une mise en garde que je pris
au sérieux car je ne voulais m’attirer des ennuis. Les propos
qu’avait sortis de sa bouche le père de Sophie ne la firent pas
pour autant paniquer.
Elle savait très bien quoi faire pour que les propos de son père
qui visent à ne pas nous unir soient nuls et sans effet. Mais
pour l’heure, il fallait rester tranquille en attendant le bon
moment. Je savais désormais ce que veut mon beau-père.
Selon lui, ma relation d’avec sa fille devait pour le moment
être suspendue.Il avait dit cela sans toutefois se demander ce
que penserait sa fille. Désormais, c’était à elle de donner le
verdict final sur notre relation qui paraît-elle était en train de
prendre un coup.
Son père n’avait pas salué le fait que j’ai pu avoir le courage
de me présenter face à lui pour demander la main de sa fille.
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Il s’était simplement dit que je suis un individu à surveiller de


très près de peur que sa fille soit en danger.
Un mois après mon passage dans le domicile des parents de
Sophie, pas grande chose n’avait changé. L’estime que j’avais
cru laisser paraitre avait disparu tout simplement parce que
les parents de Sophie s’étaient fait toute une autre image de
moi.
Un fait que je regrette car cela aurait pu me faire marquer des
points. Mais qu’à cela ne tienne, il fallait que je reste braqué
sur les objectifs à atteindre.
Face à cette situation, je pouvais compter sur le soutien de
Sophie qui ne me laissera pas tomber. Nous savions
désormais quoi faire face à ses parents qui croyaient très peu
en moi. Pour celle que j’aime, j’étais sans doute l’homme
idéal. Il était hors de question que je sois discrédité et qu’on
m’envoie balader. Elle croyait fortement en moi et
à mes capacités à pouvoir nous sortir d’affaire.
La seule chose à laquelle nous étions désormais appelés ; était
celle de pouvoir vivre ensemble sous un même toit.
Mais comment cela devrait-il être possible puisque ses
parents ne voulaient de moi ? Durant plusieurs mois, on
continuait de se parler par téléphone.
On se disait tout et même les moindres détails.
Elle était mon âme sœur et je me devais à chaque fois de lui
parler de notre avenir. C’était si dur de garder une relation
distante.
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Mais ce qui faisait notre force était le fait que nous nous
aimions malgré ça. Lorsqu’elle rentrait des classes, tout de
suite, la première personne à qui elle s’intéressait c’était moi.
Elle m’envoyait des textos aussi longtemps que possibles.
Parfois, lorsque j’avais de la peine à la lui envoyer en retour,
elle ne se lassait pas à envoyer encore.
Nous pouvions rêver d’amour à long terme. Ce qui n’aurait
jamais pu être le cas lorsque nous ne nous connaissions pas.
Ses parents ignoraient qu’on s’entend si bien au point
par moments de pousser nos envies plus loin. Elle semblait
être ma prunelle et moi, son ange.

Il était difficile de croire que nous pourrons nous quitter le


moment venu. D’ailleurs ; ni moi, ni elle, ne pensions à cela.

Notre amour était celui que nous voulions bâtir encore et


encore pour nous permettre d’être sur une meilleure longueur
d’onde.
À deux, on ne formait qu’un et nous étions prêts à affronter la
vie en toute simplicité. Peu à peu, j’avais commencé de l’invité
à mon domicile.
Elle ne s’était pas fait prier pour venir à ma rencontre. C’était
pour la toute première fois qu’elle y mettait ses pieds. Je me
rappel que j’étais légèrement frustré lorsqu’elle venait et me
trouvait vivant en famille.
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Ma chambre se trouvait dans un coin de la maison et pour


qu’elle et moi puissions-nous retrouver dans une intimité, il
fallait faire les pieds et la tête. Je ne pouvais me permettre de
faire quoi que ce soit me trouvant encore chez mes parents.
À eux, j’avais présenté Sophie comme étant celle qui
comptera désormais pour moi. Nous voulions que notre
histoire aille plus loin et pour cela, il fallait que désormais on
se côtoie.
Dans ma chambre, je n’avais pas grande chose à part un lit
pour dormir puis une étagère sur laquelle je pouvais poser
mes chaussures.
J’avais honte de moi lorsque Sophie venait et entrait dans ma
chambre. Lorsqu’elle regardait les murs, je veillais à ce que
ses regards n’aillent plus loin. J’étais comme amorti à l’idée
qu’elle renonce à vivre avec moi.
Ma chambre ne laissait désirer à La seule chose dont je
pouvais me vanter c’est de l’aimer d’une façon sincère.
Lorsqu’elle avait fini par s’assoir sur mon lit, mon cœur
retomba à sa place.
Et là, ce dont je ne souhaitais c’est qu’elle me pose des
questions à propos de l’état des lieux où elle se trouve. Mais
à peine j’avais pensé à cela que tout de suite elle me posa la
question suivante :
-pourquoi ta chambre est-elle si délabrée ?
N’ayant rien répondu, elle n’hésita pas à sortir de là pour
aller chercher un balaie à longue manche.
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De retour, elle se mit par la suite à balayer les coins et recoins


de la chambre. La poussière qui sortait par la fenêtre n’était
pas digne de moi. On dirait que je dormais dans un trou à rat.
Tellement je la voyais balayer que je perdais la paix. Je ne
savais si oui ou non au sortir de là elle reviendra.
Mais ce dont je pouvais en être sûr, c’est que j’aurais fait de
mon mieux pour lui montrer que je l’aime. Lorsqu’elle eut
achevé son balayage, elle vint de nouveau s’assoir près de
moi.
J’avais l’impression de la voir frustrée et très peu libre de ses
mouvements. Elle me regardait de profil pendant que moi
j’essayais de trouver des mots pour la remercier pour avoir
posé un acte charitable. Je trouvais ce qu’elle venait de faire
formidable car jamais une autre femme n’aurait posé un tel
acte.
Nous étions là à nous regarder d’une façon étrange. J’avais
très peu de chose à lui dire en ce moment précis et pourtant,
elle savait quoi faire pour me rendre heureux.
Après avoir balayé puis rangé ma chambre, elle me demanda
à cuisiner. Mais seulement, il était difficile pour moi de lui dire
que je n’avais ni marmite ni réchaud à gaz pour lui donner
l’occasion de me cuisiner un merveilleux repas. Son désir
semblait pour le moment ne pas être simple à réaliser.
Il fallait que j’aille lui présenter la cuisine de ma mère pour
qu’elle puisse avoir l’occasion de me cuisiner quelque chose.
Sophie découvrait ma vraie vie ; celle que je passais auprès de
mes parents. Jamais je n’avais souhaité que sa venue soit
dans de telles circonstances.
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La nouvelle vie de
Sophie et Moi
Chapitre : 3

J’avais souhaité qu’elle et moi soyons dans une maison qui


n’est rien d’autre que celle que nous aurons bâtie ensemble.
Mais là, c’était un véritable fiasco auquel je ne pouvais m’y
attendre. Elle avait eu tout un autre sentiment lorsque je lui
avais demandé de se rendre dans la cuisine de ma mère.
C’était quelque que chose de très difficile pour elle car ce n’est
pas ce qu’elle avait imaginé de moi.
Elle me croyait dans une maison habitant tout seul. Que
pouvais-je alors lui dire à cet instant si ce n’est d’espérer que
cela soit le cas pour les jours avenirs. Par le passé, j’avais bien
eu l’idée de quitter la maison familiale. Mais il y avait toujours
comme un truc qui me retenait. Jusqu’aujourd’hui, je ne puis
dire ce que sait exactement. Tout ce que je sais, c’est que
maintenant que Sophie est là, je devrais me démerder à
trouver un coin pour nous deux.
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Elle finira par cuisiner un bon repas qu’elle servit à mes


parents y compris à moi.
Malgré que la situation ne se fût pas passée telle qu’elle
l’avait voulu, je ressentais néanmoins dans son cœur une
fierté d’avoir fait la connaissance des miens. Une fois achevé
mon repas, nous essayâmes de partager ce qui nous tient à
cœur et par la suite ; puis je la raccompagnais prendre un taxi.
Mes parents appréciaient le fait que j’ai désormais une petite
amie.
Pour eux, c’était la fin de mes aventures de solitaire qui
parfois faisait en sorte qu’ils se posent de multiples questions
me concernant.
À la maison, tous avaient désormais une autre appréciation
de moi et cela me plaisait.
Sophie avait la possibilité de venir à la maison toutes les fois
qu’elle le souhaite.
Il n’était plus question de dialoguer simplement par téléphone
ou de s’envoyer des textos. Elle était la bienvenue chez nous
bien que le cadre ne soit pas très approprié pour elle.
Après avoir mis les pieds où je réside, elle partit
sans toutefois me donner la moindre impression de la façon
dont elle s’était vu être accueillie par mes parents.
Elle restait sans me faire signe de vie et moi, je culpabilisais
croyant qu’elle avait renoncé à notre union. Durant des jours,
je croyais ne plus la revoir. Puis lorsque je me décidai à lui
passer un coup de fil pour avoir de ses nouvelles, son
téléphone était tout simplement éteint. Je commençai de
m’en vouloir de lui avoir fait venir à la maison.
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J’aurais dû attendre encore que le temps passe et que je me


décide enfin à trouver un local pour nous deux. Durant plus de
quinze jours, voir même la fin du mois, je n’avais plus de ces
nouvelles.
Encore moins quelqu’un qui me dira ce qu’elle est devenue
depuis notre dernière rencontre.
Tous les jours, je ne pensais qu’à elle, me demandant
pourquoi avait-elle souhaité rester silencieuse.
Au fur et à mesure que le temps passait, je ne parvenais plus
à trouver le sommeil.
Je ne voulais qu’elle me quitte car pour moi, elle était devenue
ma perle rare. Je ne pouvais non plus m’aventurer au domicile
de ses parents question de savoir ce qui est arrivé à leur fille ;
de peur que sa mère me crache sur le visage ou qu’elle me
chasse avec rage.
J’avais préféré garder mes distances car il fallait attendre
qu’elle me face signe et me donne les raisons d’un si grand
silence. J’étais triste à l’idée que je ne la reverrai plus. Lorsque
la nuit tombait, je faisais le deuil de mon chagrin pour essayer
de tourner la page. Mais toujours, elle revenait dans ma tête.
Plus de quinze jours après, je restais toujours sans nouvelle
d’elle. Je savais que tout était terminé entre nous et que
surement, nous ne nous reverrons jamais. Je n’avais osé dire
cela à mes parents qui trouvaient que j’étais sur le point de
devenir un véritable homme.
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Je ne voulais qu’ils se mêlent de ma relation amoureuse car je


trouvais que c’était à moi de régler cette situation. J’avais
continué de vaquer à mes occupations sans que personne ne
soit au courant que Sophie m’avait quitté. Deux mois après,
alors que je ne m’y attendais pas, quelqu’un me passa un coup
de fil. Il disait être un ami à Sophie et qu’il m’appelait depuis
l’hôpital où elle serait actuellement internée. Ayant entendu
cela, je fus
Profondément indigné. Mon corps se mit à vibrer car je venais
d’entendre quelque chose de terrible.
Que lui est-il arrivé lui demandai-je ? Mais il prit juste le soin
de me donner le nom de l’hôpital dans lequel se trouvait
Sophie et raccrocha son téléphone.
Je ne savais quoi faire à cet instant ; si ce n’est d’espérer
qu’elle aille de mieux en mieux. Me rendre à son chevet, cela
n’était pas quelque chose de simple pour moi. Car elle se
trouvait à plus de trente kilomètres de moi et dont pour s’y
rendre,
il fallait aller en taxi. Je n’avais pas d’argent pour pouvoir
prendre un véhicule qui me conduirait vers elle. Bref, je me
considérais comme un idiot impuissant de fait quoi que ce soit
pour foncer vers elle pour lui donner mon soutien. Néanmoins,
je décidai me rendre où qu’elle se trouve ; pourvu que je finisse
par me trouver à son chevet.
Parcourant cette longue distance à pied, je me disais pouvoir
arriver à temps. J’espérais qu’à mon arrivée, ses parents
louent le fait que je sois près de leur fille même
si dépourvus de quoi que ce soit entre les mains pour lui offrir.
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Je parcourais les collines et les plaines, afin d'arriver au plus


vite à cet hôpital qui m’ait encore inconnue Mais au fur et à
mesure que j’avançais, je ressentais la pluie à l’horizon et du
coup,
celle-ci avait fini par tomber sur moi alors que je ne trouvais
pas un endroit pour m’abriter. J’avais continué d’avancer
jusqu’à me retrouver au lieu-dit. Personne ne m’avait vu
débarquer à cet hôpital.
À part quelques privilégiés qui m’avaient simplement interdit
de m’introduire dans cette enceinte parce que mouillé de la
tête aux pieds. J’étais furieux contre eux car j’avais parcouru
une si longue distance pour arriver jusqu’ici. Il n’était donc pas
question pour moi de rester plaqué là à cet endroit comme un
chien de garde.
Tout de suite, on avait fait appel à la sécurité question de me
propulser hors de l’hôpital car à me voir, je n’étais pas digne
de rester là.
Il aura fallu que j’ouvre ma bouche et que je me présente ;
question que l’on m’écoute pour ensuite prendre en
considération mes propos.
Ayant fait appel aux parents de Sophie, le Virgile me
demanda d’attendre un moment afin que Ceux-ci viennent à
ma rencontre ; eux qui se trouvaient à l’intérieur de l’hôpital.
Heureux de savoir qu’ils viendront prendre connaissance de
ma présence, je restai là à les attendre quand soudain,
j’aperçus la mère de Sophie qui vint vers moi. Elle avait l’air
bouleversée et énervée. S’étant tenue face à moi, elle me dit
simplement :
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-Tu n'as rien à faire ici. Si ma fille est dans cet état, cela est
entièrement ta faute.
Je voulus m’expliquer mais elle ne voulut rien entendre. Et
elle continua tout simplement de parler.
-Tu n’es qu’un vaut à rien à qui ma fille devrait faire attention.
Des mots durs, qui sans doute, étaient en train de ternir mon
image.
Elle parlait tellement d’une voix forte que même les sourds
étaient capables de l’entendre. J’étais ridicule face à cela.
Tout ce que je voulais, ce qu’elle me laisse voir Sophie que je
n’avais plus revue il y a de cela plusieurs jours.
Mais elle insistait refusant à ce que mes vœux se réalisent. Du
coup, je n’eus plus envie de rester là à l’entendre parler.
Je me retournai et je m’en allai car je compris que cela ne sert
à rien de rester là plus qu’elle ne me permettra pas de voir
Sophie. Je me mis à descendre la colline qu’il y a quelques
heures j’avais grimpé en étant pris de souffle.
Désormais, j’étais plus que jamais désespéré car je retournais
d’où je viens sans pouvoir voir Sophie une dernière fois.
Je savais que tout était fini et que je devais aller voir ailleurs
les couleurs d’une autre chance.
Une fois je moi, j’essayais d’oublier ce qui m’est arrivé ce
jour-là. Je ne voulais plus penser à quoi que ce soit concernant
Sophie.
J’avais même décidé prendre quelques congés question de me
rafraichir la mémoire. Mes parents avaient vue sur mon
visage un gamin tourmenté et désespéré.
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Pour eux, je devais leurs dires mes angoisses pour espérer que
tout s’arrange. Mais comment pouvais-je alors trouver la
force de les dire mes souffrances ?
Car je voyais le ciel me tomber sur la tête alors que je m’étais
dit avoir rencontré une femme pour mon être. Si j’étais
chanteur, j’aurais pu m’écrire une chanson pour apaiser mon
âme.
Six mois passés, j’avais enfin repris mes activités en toute
tranquillité quand soudain, un de mes amis me passa un coup
de fil pour m’informer qu’il aurait aperçu Sophie pas très loin
de mon domicile. Il disait qu’elle s’était tenue un moment
debout espérant me voir passer par là. Mais
malheureusement pour lui, je ne pus le croire car je ne
pouvais imaginer que Sophie soit stupide au point de venir à
ma rencontre alors que ses parents la lui avaient interdite. Je
continuai à penser qu’elle est peut-être morte à l’heure qu’il
est et que tout est fini entre nous.
Lorsque je retournai auprès de mes parents, je trouvai que
quelqu’un m’attendait de toute urgence. C’était bel et bien
elle la jolie Sophie qui, lorsqu’elle m’avait vu arriver, s’était
épris de joie et avait même sauté dans mes bras.
Curieusement, elle était toute couverte de boue et avait
même emporté ses effets avec elle. J’étais surpris de cet
accueil car je ne m’y attendais pas. Mes parents me
regardaient mais ne savaient quoi dire à cet instant précis. On
me dit par la suite qu’elle avait surgi la nuit précédente en
appelant à l’aide.
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Je ne m’en revenais pas toujours de voir Sophie là devant moi.


On aurait dit que je rêve et que d’une minute à l’autre je me
réveillerai. Elle était là me regardant comme pour la première
fois. Je voulus me passer d’elle mais mon cœur éprit de
compassion, me donna une interdiction. Je ne savais les
raisons de sa présence. Tout ce que je savais était qu’elle était
désormais là et que paraît-il elle n’était pas sur le point de
rentrer chez elle.
Ma mère me fit un clin d’œil comme pour me dire que l’heure
est grave et que maintenant, je devrais être tenu pour
responsable si jamais quelque chose venait à se produire.
Je ressentais peu à peu une lourde responsabilité m’envahir
car c’était pour la toute première fois que j’allais vivre avec
une femme dans une même demeure. Comment j’allais
pouvoir le faire ?
Là était la grande question surtout que Sophie me demanda
à ne pas passer un coup de fil à ses parents car elle avait
désormais envie de vivre avec moi. Je la trouvais bizarre
voulant savoir à tout prix les raisons qui l’ont conduite chez
moi d’une façon assez brusque.
Elle finit par cracher le morceau car c’était ce que
je voulus entendre. Sophie aurait eu un accrochage d’avec ses
parents en refusant de s’inscrire à un concours qui lui aurait
été bénéfique pour son avenir. Elle préféra trouver l’occasion
de s’enfuir de la maison question d’aller vivre avec son copain
qui lui ne s’attendait pas à la voir arriver toute pâle.
J’étais un peu bouleversé ne sachant quoi faire. Elle était là,
me regardant et voulant sans doute une solution venant de
moi.
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Les mots me manquaient car ce n’est pas comme cela que


j’avais souhaité que cela s’achève. Sophie était présente, mais
pas de la plus belle des manières. Je me voyais m’attirer des
ennuis vis-à-vis de ses parents qui ne me laisseront pas
tranquille.
Je ressentais cela s’approcher au point où je fus forcé d’agir
autrement en me rendant à leur domicile tout seul question
de trouver une entente.
Mais à mon arrivée personne d’eux ne souhaita me recevoir
signe que je n’étais pas la bienvenue. Ils auraient peut-être
souhaité que je délaisse leur fille dans la rue ce qui n’était en
aucun cas mon intention. Ayant vu que la situation n’était pas
si simple à résoudre, je décidai laisser pendre l’affaire durant
un moment question que la colère des uns et des
autres retrouvent sa tranquillité. Désormais, je n’étais plus
seul. Il fallait que j’apprenne à vivre avec une femme. Me lever
le matin et songer à ce que sa journée soit belle. Une chose
pas du tout simple mais à laquelle je devais m’y habituer. Je
l’aimais tant elle m’aimait. Notre amour n’avait pas de limite.
On savait ce qui nous attend même si pour l’heure rien ne se
voyait à l’horizon.
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Apprendre à vivre en
couple
Chapitre : 4

Petit à petit on se forgeait un avenir car désormais nous


étions amenés à Rester ensemble.
Elle semblait se plaindre pour ses études scolaires et moi, je
devais trouver un peu d’argent qui me permettrait de
l’inscrire dans un établissement scolaire qui la rendrait
joyeuse.
Je faisais les pieds et la tête pour joindre les deux bouts et cela
pour nous permettre de vivre sereinement.
J’avais droit de sortir tous les matins car on avait besoin de
mettre quelque chose sous la dent.
Lorsque je partais, elle restait à s’ennuyer toute seule en
comptant les oiseaux qui s’envolent et se déposent sur les
arbres. C’était vraiment pénible de rester là à ne rien faire.
Une lourde corvée pas facile à supporter. Tous les jours,
c’était la même chose.
Et lorsque le moment fut enfin venu pour elle de débuter les
classes, la joie la débordait d’une façon incroyable. Elle
pouvait aller et revenir le soir ; puis se mettre à table pour
réviser ses leçons.
Elle était fière de moi pour lui avoir permis d’aller en cours.
Pour elle, aucun homme autre que moi n’aurait fait un tel
geste.
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Elle reprenait peu à peu confiance en elle et le conflit d’avec


ses parents sombrait dans sa mémoire. On pouvait la voir
redevenir celle qu’elle a toujours été.
Une femme à l’esprit ouvert, qui ne passe pas par deux
chemins pour dire ce qu’elle pense. Je retrouvais moi aussi
la tranquillité au fur et à mesure du temps qui passe. On
redevenait comme par le passé lorsqu’on s’était rencontré
pour la première fois. Son zèle de vouloir à chaque fois que
nous dialoguons l’envoutait et cela me faisait plaisir.
Quatorze jours après avoir débuté les classes, elle voulait
désormais y mettre fin car ce n’était plus ce qui l’intéressait.
Elle souhaitait désormais s’attacher à un métier bien précis.
Une nouvelle vie s’ouvrait à elle et je devais en faire partie.
Elle avait commencé de présenter de nouveaux caractères,
ceux qui laissaient à désirer une femme telle qu’elle. Elle avait
commencé à me parler de sexe. Ce que pour le moment je ne
souhaitais en parler avec elle. Car je trouvais que ce n’est pas
le bon moment. Elle me rappelait qu’on ne pouvait vivre sans
cela et moi, je lui répondais simplement que j’en suis d’accord.
Quand elle se baignait, elle voulait que je sois là à regarder
simplement ses rondeurs et magnifier la belle créature qu’elle
représente pour moi. Je la ressentais galvanisée par un
langage qui ne m’est familier surtout en ce qui est de celui
venant d’une femme.
Sophie plaçait les mots là où il le faut sans en avoir honte.
Lorsqu’elle voulait faire l’amour, elle me le faisait tout de
suite savoir et proposait même un lieu où nous
pourrions le faire.
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-Quelle position préférée-tu que je prenne me demandait-elle


à voix basse. De fois c’était lorsque nous sommes sur la
terrasse de la maison familiale en présence de mes frères qui
parfois trouvaient cela absurde.
Elle avait de l’audace, ce que ne pourrait avoir facilement une
autre femme de son envergure. Je la trouvais grossière.
C’était le genre de femme que je n’ai jamais rêvé avoir comme
épouse. J’avais de la peine à m’habituer à ce nouveau
caractère. Car je trouvais que c’était à moi d’afficher cela en
tant qu’homme. Sophie parlait d’amour comme jamais
aucune femme ne l’aurait fait. Pour elle, il n’était pas
agréable de dire les mots à moitié couverts.
-la femme doit être capable de tout dire à son mari, même les
moindres détails. me disait-elle
-Inutile de faire comme si tout allait mieux et souffrir
intérieurement. Ainsi allait sa philosophie que moi aussi je me
devais de respecter. Sophie voulait me voir libre d’esprit
car selon elle, c’était comme cela qu’on allait pouvoir vivre en
étant épanouie. Elle n’aimait pas me voir porter des tenues
vulgaires car cela la frustrait au point de la voir passer de
mauvaises journées. Elle voulait vivre avec moi de moments
inoubliables mais seulement, cela ne devrait en aucun cas être
en présence de mes parents qui parfois la
regardaient stupéfaits.
Sophie n’était pas du genre à rester sur place à regarder
simplement la télé. Elle aimait les balades, que ce soit aller en
boîte de nuit ou au ciné. Je n’avais pas grandi dans cette
optique des choses.
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Pourtant elle y était très avancée. Par moments, je me sentais


ridicule de ne pas connaitre à l’avance les lieux où on irait. Elle
me soulait avec ses commentaires à se marrer de toute la
journée et pour finir, malgré tout, j’en étais fier.
Mes parents ne s’en revenaient pas d’une telle femme. Elle
n’arrêtait pas de les surprendre avec ses comportements à
couper le souffle. Et moi, je craignais que le pire subvienne.
Sophie était si ouverte que de fois, je la croyais perdre la tête.
Jamais je n’avais rencontré une telle femme. Elle m’épatait à
tout bout de champ et j’en étais comblé. Elle était comme je
l’avais imaginé. On passait de bons moments en attendant
que sa situation s’améliore. Depuis le temps qu’elle avait
décidé cesser les cours, je me sentais mal pour avoir dépensé
de l’argent inutilement.
Mais il fallait s’y attendre car Sophie recherchait un moyen
pour ne plus se culpabiliser. Il lui fallait un indice pour pouvoir
se sortir d’affaire.
Car selon elle, la paix n’était pas encore revenue dans son
cœur face à sa mère qui souhaitait désormais savoir ce qu’elle
est devenue.
Car depuis qu’elle fut partie de la maison, ni elle, ni son mari
n’avait plus eu de nouvelles d’elle. Savoir avec qui elle vit
n’était pas leur problème. Lorsqu’ils eurent fini par avoir les
nouvelles de leur fille, tout de suite, ils tournèrent la page. Je
ne représentais pas grande chose à leurs yeux. Surtout pour
sa mère qui m’en voulait pour avoir hébergé sa fille sans son
consentement.
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Les parents de Sophie ne me considéraient pas comme un


époux avenir pour leur fille. Mais un profiteur qui ne trouvera
que moyen de la jeter lorsque l’occasion se sera présentée à
lui. De fois, il la passait des coups de fil, question de m’insulter
à travers elle.
Mais je pouvais compter sur sa volonté à vouloir à chaque fois
me défendre
Elle ne supportait pas qu’on me traite d’un idiot car pour elle,
j’en valais un peu plus que cela.
Sophie me disait que je peux compter sur elle. Dans ces
moments, il y arrivait qu’elle me défende et je
pouvais simplement en être fier.
Je n’avais guère de moyen de l’entretenir pour qu’elle se sente
aussi belle que ses amies.
Mais son caractère et sa bravoure faisait en sorte que je me
surpasse. À chaque fois, elle avait plus d’un tour dans son sac.
Elle me regardait étonné que le destin ait pu Nous mettre sur
un même chemin. Souvent, on pouvait se parler comme par
télépathie car on s’entendait tellement bien que rien
ne puisse se mettre en travers de notre chemin. De jour en
jour, elle n’arrêtait pas de m’étonner. Chaque mois était
synonyme d’un nouveau caractère ; ce qu’aucune autre
femme ne pouvait afficher.
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Sophie avait finalement trouvé autre chose à part continuer


ses études à l’université. On s’était entendu à ce qu’on mette
à jour une salle d’esthétique pour coiffure. Elle me disait
qu’elle adorerait être coiffeuse, vu que cela a toujours été son
métier de cœur. Je doutais très peu qu’elle puisse se sortir
d’affaire mais le temps avait fini par lui donner raison car elle
parvenait à se faire de l’argent d’une façon assez
considérable.
Apparemment, tout ce qu’elle touchait semblait la sourire et
je ne pouvais qu’en être satisfait. Sophie m’aimait comme une
femme ne m’a jamais aimé. C’était de l’amour fou et même
une récompense pour ce que par le passé j’avais subi comme
chagrin. Elle me disait qu’être avec moi vaut mieux qu’être
seul et moi, je lui disais qu’être sans elle serait vivre
malheureux toute ma vie. Tout était bien défini pour que nous
puissions passer le reste de notre existence ensemble.
Avec Sophie, la vie semblait légère. On avait qu’à dialoguer
pour se sentir heureux de toute la journée.
On n’avait pas d’enfants et pour le moment, on avait droit de
se sentir bien. Pour notre entourage, nous devrions nous
séparer l’un de l’autre car le fait que nous soyons unis était un
danger pour eux.
Mais fort était de constater que plus ils demandaient à ne plus
nous voir ensemble, et plus on s’unissait d’une façon
incroyable.
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La liberté de Sophie débordait les bornes. Jamais je n’avais vu


une telle femme. Elle n’hésitait pas à souvent parler de sexe
lorsquel’occasion se présente et qu’elle veuille s’amuser un
tout petit peu. Pour elle, il ne devait régner aucun tabou en
nous ; que ce soit en milieu public ou intime.
Je me sentais parfois bizarre lorsqu’elle évoque un sujet de ce
genre comme pour me taquiner. Du coup, ceux qui
l’entendaient parler la traitaient tout de suite de frivole ou de
prostituée.
Ce n’était pas ce que je souhaitais comme qualificatif pour
elle. Ce que je voulais, ce qu’elle se sente libre
de vivre sa liberté ; car moi aussi je voulais être épris de
liberté. Qu’on la traite de tous les noms, là n’était pas mon
problème. Ma mère avait commencé de me mettre elle aussi
les bâtons dans les roues en admettant que cette fille ne me
mérite pas. Elle trouvait qu’elle est assez grossière et a un
manque de pudeur. De plus en plus, je me plaisais à voir
Sophie dans cette façon de parler.
Elle disait ce qu’elle pense et cela sans toutefois nuire à
autrui. Ceux qui se sentaient frustrés n’étaient que ceux qui
rêvaient d’avoir une épouse telle qu’elle.
Avec son boulot, cela nous permettait de bien nous organiser.
Je pouvais joindre mes revenus aux siens, et nous étions libres
de décider ensemble de ce que nous en ferons. Je ne voulais
guère me sentir supérieur à elle.
Je voulais qu’on s’entende et que nos projets aillent bon train.
Chaque jour, nous étions face aux gens qui ne voulaient que
nous voir séparer.
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Mais que pourrions-nous faire face à cela ?


On n’avait pas l’impression de vivre une vie épanouie encore
moins sous les regards de mes parents qui ne me quittaient
du regard.
Il était temps que moi et Sophie trouvions un coin pour nous
deux mais là, il fallait encore attendre.
Il nous fallait faire des économies afin que nous nous sortions
d’affaire et qu’on se sente enfin vivre une vie merveilleuse. Car
jusqu’ici, ce n’était que l’ombre d’un sourire. Sophie n’arrêtait
pas de me dire qu’elle veut partir loin d’ici où personne ne la
regardera avec un air hautain.
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Un départ plus que


Jamais à la porte
Chapitre : 5

Avant tout, c’était l’un de ses désirs. Elle en avait marre de


jouer à l’hypocrisie lorsqu’il s’agit de s’habiller comme bon lui
semble.
Sophie aimait s’habiller avec un air de séductrice et lorsque
mes parents voyaient cela, ils faisaient tout de suite appel à
moi pour me mettre en garde.
Selon eux, Sophie n’allait pas tarder à me tromper avec un
autre homme. Leur vision des faits m’agaçait car je voulais
être libre de voir ma compagne se mouvoir. Je voulais voir une
femme épanouie, qui ne demande qu’à s’amuser à sa guise.
Mais jusqu’ici, ce n’est que peu de chose. Elle ne cessait de se
plaindre et moi, je n’arrivais pas à gagner la paix.
Nous vivions encore dans la maison de mes parents et nous
avions droit de respecter un certain nombre de choses. Le plus
dur était de supporter qu’on nous malmène comme des
gamins à travers des paroles non louables.
Il fallait qu’on soit prêt à partir le moment venu dès que
l’occasion se présentera à nous.
Entre boulot et autres, on essayait de joindre les deux bouts
question de partir au plus vite de là.
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Je voulais qu’elle soit heureuse en posant des actes


qui puissent la satisfaire. Je ne voulais d’une future épouse
triste, qui ne voudra que me brandir de la désolation et de
l’angoisse. Je l’aimais trop pour pouvoir supporter de telles
choses.
Le désir de vouloir quitter cette maison me poussait parfois à
me révolter et lorsque Sophie me voyait dans cet état, elle
m’empêchait de prendre des décisions qui pourraient ne pas
être en notre faveur. Quelques mois plus tard, le rêve était
enfin en train de se concrétiser. Je la voyais redevenir celle
que j’avais connue par le passé. Une femme libre d’esprit, qui
ne demande qu’à s’épanouir. On devait aménager de l’autre
côté de la ville. Tellement Sophie ressentait de la fierté qu’elle
n’avait pas manqué de le dire à ses amies intimes.
Un bonheur nous attendait et c’était l’occasion de dire adieu
à toutes formes de frustration qui nous aurait assujettis.
Nous devrions partir et là, sortir de la maison familiale était
une autre affaire. Ma mère vint s’opposer à notre départ ;
pendant que Sophie essayait de ranger nos effets.
Vous n’irez nulle part. N’êtes-vous pas heureux de vivre dans
cette maison ?
-je répondis sans hésiter : Nous ne le sommes pas car toi et les
siens ne cessez de nous pourrir la vie.
-il est temps qu’on vous foute la paix espérant tout comme
nous que vous vous sentirez heureux d’être enfin libérés.
J’avais le visage crispé et le cœur en rage lorsque je disais ces
mots. Ma mère me regardait toute surprise de me voir parler
ainsi. Selon elle, j’avais été envouté par
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Sophie. On devait donc partir de là au plus vite si on souhaite


que le bonheur s’offre à nous. À peine je lui avais dit ce que je
pense que tout de suite, nous allions moi et Sophie voir notre
nouvelle maison.
Nous étions bien décidés à partir car s’en était de trop.
Nous voulions désormais vivre notre vie sans que personne ne
vienne à nous l’interdire.
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La vie sous d’autres


Cieux
Chapitre : 6

Une fois à la nouvelle demeure deux jours après, je vis Sophie


resplendir car heureuse qu’on soit désormais dans notre
appartement loin des vacarmes et des médisances des gens
qui ne souhaitaient nous voir ensemble.
Elle ne s’en revenait pas que personne ne viendra plus nous
crier dessus à nous dire des mots déplacés sous prétexte que
nous avons droit de garder silence.
Elle sautait et m’embrassait signe qu’elle était fière de moi
pour l’avoir sorti d’affaire.
Je ressentais moi aussi la même chose car je ne supportais
plus que ma mère me parle avec arrogance et qu’elle traite
Sophie d’idiote. Nous avions désormais le chez nous et plus
personne n’était autorisé à nous traiter de la sorte.
Je pouvais me lever le matin et songer à ce que je pourrais
faire pour que notre matinée soit encore plus belle. Ma mère
n’était plus là à me pourrir la vie, ou encore à voir le mal
partout. Les parents de Sophie ignoraient que nous vivions
désormais dans un grand appartement très chic. Ils avaient
continué de croire que leur fille s’était attachée à un vaut à
rien qui ne sera surement pas grande chose dans l’avenir.
Ils s’étaient certainement dit que leur fille rentrerait à la
maison dès qu’elle sera las de rester avec moi. Curieusement,
le temps était en train de me donner raison car après plus de
six mois passés ensemble Sophie avait complètement oublié
le chemin qui mène chez ses parents.
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Elle devenait presque une épouse à l’attitude presque


parfaite ; qui ne pense pas qu’à elle mais aussi à celui à qui
elle tient à cœur. Ses allures avaient doublé d’intensité. On
dirait qu’on l’avait drogué.
Sophie n’hésitait pas à marcher presque nu dans toute la
maison lorsqu’elle voulait se sentir plus épanouie. Et lorsqu’il
arrivait que je rentre le soir et que je la trouve ainsi, elle venait
simplement m’embrasser avant de retourner s’assoir. Puis
lorsque je lui posais la question à savoir pourquoi s'était-elle
mise dans cette tenue, elle me répondait simplement :
-je crois bien que je suis désormais chez moi et cela me donne
le droit de faire ce que je veux.
Une réponse que je Trouvais très évidente car on avait trop
souffert de la dictature et il était temps qu’elle et moi ayons
une certaine liberté. Pour Sophie, le temps était enfin venu
pour nous de nous « éclater ». Elle ne voulait plus se sentir
crispée et même chosifiée.
Elle allait même plus loin au point de souvent s’assoir sur la
terrasse toujours habillé d’une façon extravagante tout en
lisant. Cela poussait par moments la curiosité des voisins qui
n’hésitaient pas à se cacher pour observer sa poitrine
et son entre jambes.
Le plus souvent, elle ne les apercevait pas et pouvait rester
là durant plusieurs heures ; jusqu'à mon retour. Au départ,
c’était un peu ennuyeux Pour moi. Mais je crois bien que
c’était de l’hypocrisie de ma part.
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« Tous les hommes adorent voir leur conjointe en petite


culotte » m’avait une fois dit mon père. Alors, il fallait que
j’arrête de faire comme si cela ne me plaisait pas de voir
Sophie ainsi. Et pour la lui prouver, Je me mettais moi aussi à
jouer à ce jeu lorsque besoin se fait ressentir. On s’amusait
comme des gamins. Car on se sentait fier de s’appartenir.
Après quelque temps qu’on ait aménagé dans ce quartier,
nous étions comme de véritables stars de la télé. Pourtant,
nous ne voulions que vivre notre vie.
Une vie dont rêvent la plupart des couples. L’on était appelé
à nous regarder autrement.
Nous ne devions plus recevoir ni injures encore moins de la
calomnie.
Seule l’amitié comptait désormais ; pour nous donner la force
d’avancer. Ma mère n’était plus là à me crier dessus ou pour
me dire de me séparer de Sophie. C’était à moi de décider de
ma vie et de dire si oui ou non Sophie compte pour moi. Elle
pouvait se lever à son heure voulue, faire son petit déjeuner
et le prendre à sa guise. À la voir, je me plaisais pour avoir
traversé de durs moments avec elle.
Sophie pouvait désormais mener la vie dont elle a toujours
souhaité. Pour moi, je lui devais reconnaissance car sans elle,
peut-être que je n’en serai pas où j’en suis aujourd’hui.
Elle m’a toujours réconforté jusqu'à faire de moi un homme
comblé.
À peine trois mois que nous avions aménagés, voilà que sa
mère survint à notre appartement.
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Elle n’avait pas hésité à s’y pointer avec des provisions entre
les mains question de les offrir à sa fille. Curieusement, c’était
des saucisses faites par elle-même.
Elle avait bien pris soin de les emballer dans un plastique ; si
bien que nous étions forcés de l’ouvrir à son départ.
Sa mère était venue, et n’avait pas tardé à me sourire comme
pour me dire que tous conflits étaient terminés entre nous.
Je la regardais sans rien dire ; pourtant, j’avais en face de moi
ma belle-mère. Elle s’était assise sur l’un des canapés qui était
proche de la porte et ne voulait que pour l’heure parler à sa
fille.
J’étais choqué à l’idée qu’elle ne veuille m’adresser la parole.
Mais qu’à cela ne tienne, je pouvais toujours compter sur
Sophie pour me tirer d’affaire.
Leur dialogue avait duré plusieurs heures au cours duquel je
me sentis dans l’obligation d’aller faire un tour question de
prendre un peu d’air. Ce n’était pas le bon moment mais il
fallait le faire ; afin de retrouver la paix de pouvoir oublier tout
ce dont elle avait déjà médit de moi.
À mon retour, je trouvai qu’elle s’était endormie et que Sophie
était allée faire quelques courses.
Nous avions fait du chemin et ma belle-mère ne s’en revenait
toujours pas. En venant nous rendre une petite visite, elle ne
s’attendait pas
à ce que nous soyons dans une maison aussi somptueuse. Elle
avait espéré nous trouver dans une cabane.
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Fort était de constater qu’à son arrivée chez nous, ses regards
n’arrêtaient pas de se balader de gauche à droite signe d’une
stupéfaction totale. On pouvait voir à travers ses yeux ;
l’image d’un homme ; celle qu'autrefois elle avait dévalorisée.
Je l’en voulais pour tout le mal qu’elle m’avait fait par le
passé.
Que ce soit verbal ou pas. Tout ce que je souhaitais est qu’elle
nous laisse vivre notre vie. On avait déjà pour projet de se
marier mais pour l’heure, cela devait rester encore bien
secret. J’avais demandé à Sophie de ne pas l’annoncer à sa
mère car cela représente quelque chose d’intime pour nous.
Sa mère était contre notre union et Sophie le savait bien.
Il n’était donc pas question pour elle de savoir quoi que ce soit
nous concernant. Elle avait passé plus de cinq jours chez nous
et lorsque le temps était enfin venu pour elle de retourner
chez elle, celle-ci n’avait pas hésité à donner un
ultime conseil à sa fille question qu’elle le garde pour elle.
Mais une fois parti, Sophie n’hésita pas à me le révéler tout
en me demandant de rester bien tranquille.
On ne se cachait jamais rien. Que ce soit de mon côté ou le
sien, c’était toujours la même attitude qu’on adoptait. Alba
aurait dit à sa fille de me quitter dès qu’elle en aura l’occasion.
Un conseil stupide auquel Sophie ne voulut y adhérer.
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J’étais loin de me douter que même dans notre maison elle


était capable de faire une telle chose. Elle avait eu l’audace de
le dire alors que je me trouvais dans la pièce d’à côté. Elle
ne voulait mon bonheur d’avec sa fille car elle trouvait que je
ne suis qu’un méchant garçon qui souhaite juste profiter d’elle
et par la suite la jeter en pâture. Lorsqu’Alba était parti, deux
jours après, ce fut autour de ma mère de faire un tour à notre
somptueux appartement.
Elle m’avait passé un coup de fil deux jours avant, question de
me prévenir. Elle n’avait pas hésité à apporter bien des choses
question de nous égailler.
Paraît-il qu’elle aussi avait oublié nos différents
accrochages de il y a quelque temps.
Je me souviens qu’elle ne fut pas d’accord que je puisse quitter
la maison familiale d’avec Sophie qui n’en pouvait plus de la
supporter. Aujourd’hui, elle semble avoir oublié les misères
qu’elle nous a causées et salut à présent le fait que nous
puissions vivre loin d’elle. Qu’à cela ne tienne, elle aussi fut la
bienvenue chez nous. Sophie lui avait cuisiné un bon repas
qu’elle avait pris soin de manger avec appétit.
Elle l’avait fait sans toutes fois se rappeler de ce que ma mère
lui avait causé comme tort. Une attitude qui me fit
comprendre à quel point c’est le destin qui nous avait conduits
sur un même chemin.
La seule chose dont j’en voulais à ma mère c’est d’avoir traité
Sophie de folle et de profiteuse.
Autrefois, Elle le répétait en mon absence et Sophie sans rien
dire, restait là à être à son service.
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Me rappeler encore de ce passé ne pouvait que me redonner


de l’amertume. Quelques moments avaient suffi pour me
rappeler de cela Sophie l’ayant constatée,
elle était tout de suite venue me tapoter sur mon épaule
gauche.
Apaisé, mon esprit se consola. Ma mère passa presque sept
jours dans notre appartement.
Ce qu’elle nous avait réservé comme provision, je fus le
premier à le consommer. Tellement je trouvais cela charmant
que je n’avais pas pu me mettre le couteau à la gorge. Deux
jours après, j’avais commencé de me sentir bizarre. Je ne
savais quoi faire à ce moment car j’étais loin de croire que
Cela allait persister. J’avais commencé de ressentir des
douleurs dans l’estomac et par la suite aux pieds ; puis sur
tout mon corps.
Les trois jours suivants, tout était presque rentré dans l’ordre.
Plus de peur que de mal, la paix tentait de refaire surface.
J’avais repris mes activités comme toujours et plus rien à ce
moment ne pouvait se mettre en travers de mon chemin.
Nous nous préparions à un éventuel mariage.
Celui qui devait sans doute nous unir pour la vie. Il fallait
attendre plusieurs semaines avant de pouvoir officialiser la
nouvelle. Durant ce temps, Sophie ne s’empêchait pas d’y
penser. Elle me disait comme cela est important qu’elle y soit
profondément attachée. À presque sept jours de la
cérémonie, Nous étions enfin prêts à nous unir. Mes beaux-
parents avaient été mis au courant ; même si personne
d’entre eux ne nous rassura sur leur présence effective.
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D’ailleurs, quelques mois plus tôt, ma belle-mère m’avait


prévenu sur sa non-présence à notre mariage. Elle me l’avait
dit et moi, J’avais pris cela pour de la blague ; car je me disais
qu’en aucun cas elle ne saurait s’y absenter ne ce reste que
pour le bien de sa fille. Il fallait attendre de voir le lendemain
se pointer pour confirmer ce qu’elle m’avait dit en me
regardant droit dans les yeux. Les gens étaient venus si
nombreux ; que
nous fûmes contraints de recevoir certaines personnes sous
des tentes. Au loin, aucun signe d’Alba et de son mari invités
à assister au mariage de leur fille.
Selon eux, elle ne méritait pas un homme tel que moi.
Ils auraient préféré qu’elle reste célibataire au lieu disaient-ils
de se livrer avec un homme sans lendemain. Tout ce qu’ils
pouvaient dire de moi ne me disait pas grande chose. Je
pouvais toujours compter sur Sophie pour espérer ne pas
m’enflammer lorsque l’on me largue de telles paroles.
Elle savait très bien Jusqu’où peut aller ma colère et moi, je ne
voulais me montrer stupide vis-à-vis de ses parents. Sophie et
moi vivions à peu près la même situation familiale. Elle était
« martyrisée par les miens » et moi je subissais la même chose
de la part des siens. Nous étions amenés à nous supporter l’un
l’autre. Qu’importent les douleurs que nous pouvions
ressentir, jamais l’un ne traitait l’autre d’imbécile. On savait
très bien là où mettre les pieds sans que cela puisse nous
causer préjudice.
Après notre mariage, nous étions amenés à savourer ces
moments avec ceux qui avaient accepté nous accompagner.
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Une célébration presque triste, que les uns et les autres ne


voyaient pas de cet œil. Nous nous regardions dans les yeux,
car le plus dur venait d’être fait.
Désormais, seul le destin était maître de notre avenir. Mes
parents qui eux avaient été Présents, eurent l’occasion de dire
quelques deux ou trois phrases. Bien que ma mère parlait, elle
avait bel et bien de la peine à supporter le choix de celle que
j’avais pris comme épouse. Mais qu’à cela ne tienne. Elle
parvint néanmoins à dire quelque chose d’utile. Du bonheur,
pouvait-on l’entendre prononcer d’une voix forte même si le
cœur disait toute autre chose. Nous étions en train de nous
marier de la plus belle des manières. Des photographes
immortalisaient ses instants qui ne resteront plus qu’un
souvenir. Je souriais à Sophie, qui elle à son tour faisait la
même chose. Nous étions là à magnifier chaque moment
accompagné de ceux qui étaient venus à cette cérémonie.
On ressentait bien le bonheur planer au milieu de nous tout
en nous attribuant une joie qui ne nous quittait plus. À une
heure tardive, on voyait encore des gens assis à nous admirer
digne d’une appréciation certaine.
On voulait que ces moments perdurent et que la nuit profonde
mette à jour les promesses que nous recherchons. De toute
cette soirée, je n’aperçus les parents de Sophie venus assister
à notre mariage. Sa mère comme son père, avait été paraît-il
catégorique en ce qui est de venir nous assister.
Ils avaient préféré rester chez eux ; ce que j’avais vite fait de
comprendre. J’étais le mal amé. Mais cela ne m’empêchait
pas d’aimer leur fille de toutes mes forces. Elle non plus face
à l’attitude de ma mère n’avait lâché prise.
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Elle continua de se dire que nous sommes faits l’un pour


l’autre et que personne ne pourra nous séparer. Nous étions
désormais un couple uni pour toujours.
Plus personne ne devait nous considérer comme étant des
amoureux dépourvus d’avenir. D’ailleurs, même si cela venait
à en être le cas, cela nous importait très peu.
Prêt à fonder une famille, c’était tout ce que nous voulions
désormais pour davantage s’épanouir et être fiers de nous.
Je voyais Sophie devenir plus heureuse que jamais ;
maintenant qu’elle sait que personne ne pourra plus nous
séparer. Pour davantage nous sentir heureux, on avait
effectué un voyage trois jours suivant notre mariage.
Un voyage qui nous conduira vers l’autre bout du pays à la
découverte d’autres cultures.
Là-bas, nous passâmes sept jours au cours duquel il fallait
oublier les médisances et les jalousies des uns et des autres.
On avait continué de recevoir de nombreuses félicitations de
ceux qui voulaient notre bien.
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Quant à ceux qui avaient préféré ne rien dire, ils continuaient


de se morfondre dans leur coin en chuchotant et en disant des
paroles négatives. À l’hôtel dans lequel nous passions la nuit,
Sophie me démontra encore la formidable femme qu’elle est
en m’offrant son corps comme dans un plateau. Elle me disait
de lui faire l’amour comme jamais cela n’a été ; et moi, je lui
disais de s’accrocher à moi de toutes ses forces. Jamais on
n’avait fait l’amour tel qu’on s’apprêtait à le faire. Pour elle,
c’était un autre signe d’amour qu’elle voulait me démontrer.
Comme un gamin, je me laissais aller en me plongeant dans
la splendeur de son être. On aurait dit que l’amour d’après
notre mariage avait apporté de nouvelles saveurs.
On se donnait corps et âme ; sans plus se soucier de ce que
l’avenir nous réserve. Tout ce qu’on pouvait faire par la suite
c’était de repenser aux différentes calomnies de nos familles
respectives vis-à-vis de nous.
Elle n’arrêtait pas de me dire qu’elle est joyeuse que nous
ayons enfin notre propre toit pour dormir et moi, je lui disais
que je l’aime à mourir.
Une semaine passée dans cet hôtel, était comme trente jours.
On ne voyait pas le temps passer car nous avions tout notre
temps pour pouvoir s’amuser.
Sophie espérait que désormais nous puissions avoir un gamin
et moi de même je restais persuadé que cela viendra. Mais
plus le temps passait, on avait comme l’impression que cette
bénédiction s’éloignait. Ce n’est pas pour autant que cela
allait freiner nos ardeurs. Surtout celles de Sophie qui ne
cessaient de grimper à chaque heure.
Elle n’hésitait plus à me dire qu’elle veut de moi.
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Et même lorsque j’étais encore au bureau elle me téléphonait


pour me le dire. Parfois, sans faire exprès, je la mettais sur
haut-parleur croyant qu’elle me dira toute autre chose. Mais
toujours, c’était la même chose. Elle me disait être folle
d’amour pour moi ; qu’importe la présence de quiconque nous
entendrait.
À mon lieu de service, mes collègues savaient que je vis une
femme pas comme les autres.
Une femme qui sait aimer et dont le rêve n’est que celui de
nous voir être épanoui.
J’étais devenu un véritable homme grâce à elle. Un homme
digne d’être honoré et respecté.
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De l’amour sous d’autres


Couleurs
Chapitre : 7
Elle avait jusqu’ici lavé mon image et je me sentais fier d’elle.
Des mois plus tard, elle commença d’afficher une mine
bizarre. Une attitude qui ne l’était pas familière et dont
l’aspect laissait à croire que tout n’allait plus si bien en elle.
Je ne comprenais pas ce qui lui arrive. Lorsqu’elle se couchait
le soir, le lit semblait froid car son sourire avait disparu. Je
souhaitais qu’elle me dise ce qui se passe. Mais jusqu’ici, pas
grande chose ne fut sortie de sa bouche. Elle continuait de se
comporter ainsi ; me laissant dans un doute total.
Je ne savais quoi faire si ce n’est d’espérer qu’elle revienne à
de meilleurs sentiments. À un moment, elle ne souhaitait plus
m’adresser la parole jusqu'à ce que je découvre par moi-
même ce qui se passe. Cela n’avait pas tardé lorsqu’en son
absence, je découvris qu’elle avait pris soin d’acheter de
multiples vêtements pour enfants qu’elle conserva dans un
placard bien caché. Paraît-il que je venais de découvrir la
source de son silence et de nos multiples médisances. Elle les
avait gardés et avait préféré ne rien me dire. Puis lorsqu’elle
rentra le soir et que J’évoquai ce sujet, c’est alors qu’elle me
répondit sèchement :
-Qui t’as autorisé à aller fouiller dans mes affaires ? Et avant
même que j’ai pu lui répondre qu’elle dit encore :
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-Tu n’aurais pas dû le faire car j’ai voulu te faire une surprise
et maintenant que c’est plus le cas, je ne pourrai plus rien faire
en secret. c’est par curiosité que je m’étais hasardé dans ce
placard lui ai-je répondis. Mais elle ne dit voulu plus rien dire
et alla s’assoir près du téléviseur.
Lorsque j’avais vu qu’elle s’était calmée et sachant les raisons
pour lesquelles elle n’avait pas voulu que je découvre ce
qu’elle avait fait, je vins m’assoir auprès d’elle pour lui dire les
mots suivants :
Je sais que tu voudrais qu’on ait un enfant. Mais seulement,
nous devons encore attendre que vienne le bon moment.
-lequel demanda Sophie en me regardant du coin de l’œil.
-je suis las d’attendre dit-elle encore. Tout ce que je veux, c’est
que nous nous rendons à l’hôpital pour voir qui de nous deux
a des problèmes de santé.
Je trouve que c’est la seule solution pour que toi et moi soyons
clarifiés sur cette affaire. Nous devrions nous rendre le
lendemain et pourtant, mon cœur battait déjà si fort. Jamais
je n’avais mis les pieds dans un hôpital.
Rien que le fait de savoir que je devais m’y rendre me donnait
la chair de poule.
Ce jour-là ma tête n’en pouvait plus de réfléchir sur une
affaire qui serait sans doute bénéfique pour nous deux. À un
moment, la peur se saisit de moi. Qui de nous deux auraient
des problèmes de santé si jamais le test venait à le révéler ?
Pour l’heure, il n’y avait rien à dire si ce n’est attendre que ce
fameux jour se pointe et que l’un de nous l’assume.
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Le lendemain, nous nous rendîmes Sophie et moi dans un


hôpital pour se faire des examens.
Elle s’était réveillée autrement avec un visage serein. Quant
à moi, ce ne fut pas le cas. J’avais tué le temps à penser à cette
affaire de toute la nuit.
Désormais face à un médecin, c’était à moi de prendre tout
d’abord la parole. Alors monsieur quel est le problème ? me
demanda le médecin.
-Moi et ma femme n’arrivons pas à faire un enfant et cela
nous ennuis. Nous souhaitons faire des examens question de
dépister le problème.
-Ah ! Je vois suivez-moi dans cette salle et fermez la porte s'il
faut plait. À l’intérieur de cet hôpital, mon esprit divaguait car
l’heure était proche de découvrir la vérité sur notre état de
santé.
Sophie attendait impatiemment cela et je la
regardais de profile. Le médecin venait de nous faire des
examens et désormais on attendait sur un banc du couloir que
sortent les résultats. Je ne savais si le mal viendrait de moi ou
de Sophie. Tout ce que je savais, ce que nous étions là à
attendre le verdict final. Une heure plus tard, alors que nous
attendions toujours, voilà que le téléphone de Sophie se mit à
sonner.
Du coup elle décrocha. Paraît-il c’était un appel urgent. Il
était question qu’elle aille à son lieu de service. Ayant été
averti, je ne pus rien lui dire si ce n’est de souhaiter qu’elle
s’en aille.
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Tout seul désormais, j’attendais que le médecin face appel à


moi pour me donner le résultat de nos examens. Cela ne
tardera pas lorsque ce médecin vint vers moi et qu’il me les
donna.
Tout à coup mes mains dévirent froides. Je ressentis
la peur doubler d’intensités et ma bouche perdre des mots.
J’avais entre les mains les clés de mon destin. Pendant
quelques minutes, j’étais resté sans bouger. Il était question
pour moi de ne pas sortir de l’hôpital sans ouvrir cette
enveloppe.
Je devais découvrir mon statut le plus rapidement possible
avant que ne le découvre Sophie à son tour. Une
fois l'enveloppe ouverte, mes yeux tombèrent à pique sur ce
que je voulus savoir. C’était moi le problème. Celui qui
jusqu’ici ne faisait en sorte que Sophie et moi ayons un enfant.
Je venais de lire que je suis stérile, que je n’aurai jamais
d’enfants avec Sophie. Une nouvelle triste, que je me devais
pour le moment de conserver pour moi.
Je ne voulais foutre l’avenir de mon couple en l’air sous
prétexte que je suis stérile. Il n’était pas question pour moi de
faire en sorte que Sophie me quitte pour une telle affaire. Pour
clore cette affaire, j’eus une idée : celle de faire disparaitre ces
examens pour que rien de cela ne soit connu de Sophie qui
tentera certainement de les découvrir.
Le même jour, avant de franchir la porte de notre
appartement, j’avais réussi à effectuer de faux papiers que je
devais présenter à Sophie. Il était hors de question que je lui
fasse découvrir les vrais résultats qui certainement nous
mèneront à une séparation.
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Ces nouveaux papiers que je viens d’effectuer démontraient


que je n’ai rien du tout, à part de la fatigue sexuelle qui devrait
être résolue au plus vite.
Une fois ces papiers entre les mains de Sophie, elle les regarda
avec attention au point de se rendre compte qu’il n’y avait pas
grande chose de grave. Contente, elle vint m’embrasser en me
disant :
-si ce n’est que pour la faiblesse sexuelle, ce n’est pas grave.
-Tu prendras des médicaments et tout ira pour toi ne t’en fais
pas.
La page d’une autre histoire venait de s’ouvrir. Celle
concernant ma stérilité que Sophie croit être tout autre chose.
Jamais un jour elle ne devait constater que j’avais fait de faux
papiers pour la persuader.
D’ailleurs, à part le médecin, il n’y avait plus personne au
courant de cette affaire. Je devais donc rester bien sage
Jusqu’à ce que je puisse trouver une autre solution qui me
conviendrait. Mais le temps pressait pour Sophie qui voulait
nous voir à tout prix parents. Remède sur remède, elle me
faisait prendre des doses de médicaments qui n’ont rien à voir
avec ma situation.
Mais je n’avais pas le choix si ce n’est de les accepter. Il ne
fallait pas qu’elle découvre le moindre mensonge de ma part
; encore moins le faux dossier d’examen que j’ai
fait Juste pour détourner son attention. Je faisais tout cela car
je ne souhaitais qu’on se sépare. On menait déjà une vie
commune si bien
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Chaque fin de semaine, elle m’imposait d’aller voir un


médecin et moi, je faisais le contraire. Au lieu d’y aller, j’allais
plutôt dans un stade de football question de tuer le temps.
Il était hors de question que je lui dise que je suis stérile. Car
elle en mourrait et certainement me laisserait tomber. en
plus, que diront ses parents après avoir entendu une telle
chose ? Eux qui me détestent et ne souhaitent me voir près de
leur fille. Ce qui est sûr, c’est que je n’aurais guère d’ultime
chance si ce n’est de me retrouver tout seul. Je ne souhaitais
en aucun cas reprendre ma vie de zéro car Sophie est tout ce
que j’aime. Adopter un enfant, cela en aucun cas ne pouvait
lui passer par la tête car elle savait que d’un moment à un
autre, ma condition de santé irait pour le mieux.
De fois, il m’arrivait de m’enfermer dans la chambre une fois
qu’elle soit partie à son boulot.
Je restais là et je pleurais dans mon cœur. Main sur la joue, je
me demandais jusqu’à quand pourrai-je rester silencieux.
Il fallait bien qu’un jour arrive et que je lui dise par moi-même
que jamais on n'aura un gamin. Depuis l’annonce de cette
stérilité, je n’arrivais plus à m’épanouir avec elle et Sophie
l’avait remarqué. Je ne parvenais pas à lui dire la vérité car
ayant simplement peur qu’elle m’abandonne. Nous formions
un couple presque parfait, mais il nous manquait quelque
chose qui puisse nous épanouir.
J’étais loin de croire qu’un jour, il m’arriverait de lui mentir car
je l’aime trop pour ça.
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De jour en jour, cette situation me rongeait jusqu'à la moelle.


Je ne savais comment faire pour lui dire que je suis stérile. Elle
ne me le pardonnerait sans doute jamais. Tout ce qu’il me
restait à faire, c’est de continuer à faire semblant jusqu’à ce
qu’une autre solution soit trouvée.
je craignais de ne plus compter pour elle car Sophie avait fait
de moi sa prunelle. Plus le temps passait et je ressentais cette
situation nous éloigner l’un de l’autre. Durant des mois, elle
remarqua que ma situation n’allait bon train ; qu’il lui fallait
encore attendre plusieurs mois avant de la voir porter mon
enfant.
Elle commença de se poser des questions alors que moi j’étais
désormais trempé dans le doute. Puis lorsqu’elle ne trouva
pas de réponses, elle vint et me posa la question suivante :
-vœux-tu que nous changeons de médecins ?
-je lui répondis non ! Car je ne voulais pas qu’elle découvre
que depuis plusieurs mois, je n’avais rencontré de médecin.
Elle insista et moi, je résistai question de ne pas lui donner
raison. C’est alors qu’elle lâcha prise.
-Ok j’espère que bientôt, tout ira pour toi car je suis en mal et
j’ai peur que nous ne soyons jamais parents. dit Sophie tout
triste et prête à s’alarmer.
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Une idée scandaleuse


Chapitre : 8
J’avais mal dans mon cœur lorsque je la voyais dans cet état.
Pour moi, elle ne devait pas être ainsi car je devais être un
protecteur pour elle.
Je ressentais dans son regard une femme assoiffée d’enfanter
; qui ne doit en aucun cas être déçue. J’étais le seul à savoir
réellement ce qui m’arrive et il était hors de question que je
partage cela avec elle ; de peur d’en regretter. Il me fallait
trouver une solution au plus vite avant qu’elle se rende
compte de mon mensonge.
Alors comme une étincelle, je repensai à mon frère jumeau.
Celui qui m’avait quitté alors que nous nous entendions si
bien. Il avait déserté de la maison familiale alors que je lui
attribuais autrefois du tort pour l’avoir fait. Peut-être qu’en
retournant auprès de lui j’obtiendrai de son aide.
Je me rappel que nous ne nous étions pas séparés dans de
bonnes conditions mais qu’a cela ne tient, j’espère pouvoir à
nouveau tout arranger pour qu’on redevienne comme
autrefois. Je ne reconnaissais plus le lieu de son domicile mais
je pouvais compter sur ma sœur cadette pour m’orienter.
Nous devrions nous revoir après plus de cinq ans absences.
Un moment émouvant qui me laisserait sans doute couler des
larmes lorsque nous aurons à nous revoir en tête à tête.
Il avait été surpris de me voir lui passer un coup de fil après
tant d’années passées dans l’ombre.
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Une fois dans sa maison, je me sentis comme soulager.


J’espérais qu’il soit la solution à mon problème même si rien
ne prouvait qu’il soit capable de le résoudre. Nos retrouvailles
n’étaient pas chaleureuses car je m’en voulais de lui avoir
autrefois offensé.
Mais qu’a cela ne tienne, je le pressentais bien vouloir
m’aider. Il m’avait accueilli avec large sourire ; oubliant nos
rancœurs passées. Une fois assis, c’est alors qu’il commença
par me parler de lui avant de me demander ce qui m’avait
transporté jusque chez lui. Je l’écoutai attentivement puis
lorsque ce fut à mon tour de prendre la parole, je soupirai un
instant avant de dire :
-Si je suis venu à ta rencontre, c’est parce que j’estime que tu
es le seul à pouvoir m’aider. Moi et ma femme avions besoin
d’enfant et jusqu’ici, elle Ignore que c’est moi le problème. Je
lui ai fait croire que la situation s’arrangerait d’ici deux mois
et voilà que jusqu’ici pas grande chose n’a changé.
-je veux que tu m’aides en allant coucher avec elle. Car je
l’aime trop et je ne souhaite pas qu’elle puisse me quitter pour
quelqu’un d’autre. Elle est tout ce que j’aime et je suis prêt à
risquer tout pour elle pourvu qu’on soit heureux.
- Mais Aurélien mon frère, me regarda avec stupéfaction.
Étonné que je puisse lui demander une telle chose.
-As-tu bien pris conscience de ce que tu me demandes de faire
? Me demanda-t-il ? car je crois que je ne serai pas à mesure
de le faire car tu es mon frère. Je ne serai pas capable de
regarder Sophie et lui faire une telle chose.
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-Non ! Tu n’as pas à t’inquiéter. Je te dirai ce que tu feras et


tout se passera dans de très bonnes conditions. J’avais mal en
complotant ainsi contre mon épouse mais c’était le seul
moyen pour espérer que nous puissions continuer de rester
ensemble.
On avait fini par s’entendre moi et mon frère et il fallait
désormais attendre que l’occasion se présente pour passer à
l’action.
À part lui, plus personne ne savait quel est le plan qui devrait
être mis en place.
Mon souhait était que tout se passe dans de très bonnes
conditions. Alors je rentrai chez moi tout satisfait de cette idée
géniale que nous avions mise en place.
Une fois à la maison, j’affichai un autre visage signe que tout
rentrait dans l’ordre. Je pris Sophie dans mes bras et je lui dis
combien je l’aime. Elle ne s’en revenait pas de cette attitude
de moi qui ne lui était plus familière. Un comportement que
j’avais perdu depuis la fois où j’eus entendu dire que j’étais
vraiment stérile. Sophie ne se doutait toujours de rien. Elle
s’était juste dit que j’étais redevenu l’homme qu’elle a
toujours connu ; celui garnit de sourire et de bonheur.
Six jours après, alors que j’étais rentré tard ce jour-là, je vins
trouver que quelqu’un s’était attaqué à Sophie. Il avait porté
un masque avant de se jeter sur elle comme une bête
sauvage.
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J’avais trouvé les voisins par dizaines auprès de ma porte. Ils


avaient pris soin de faire appel aux policiers juste avant que
j’arrive. Et lorsque ceux-ci furent éruptions sur ma cour, il eut
un silence précaire. J’avoue que j’avais été stupéfait en voyant
une telle chose se produire. Sophie était couchée à même le
sol paraît-il inconscient de ce qui vient de se produire.
Tout de suite, ce fut également autour des médecins d’arriver
et de mettre Sophie dans leur cargo de couleur rouge vif.
Pendant ce temps, je répondais déjà aux questions des
enquêteurs. Je ne savais qui avait pu faire une chose pareille.
Dans ma mémoire, aucun nom ne circulait. Même pas un
indice pouvant permettre aux enquêteurs de mener à bien
leurs recherches. Après mes différentes interviews je n’eus
autre idée que celle de foncer à l’hôpital moi aussi. Je devais
être au chevet de Sophie ; cette femme que j’ai
toujours temps aimé. Elle aurait été violée m’aurait-on dit dès
mon entrée à l’hôpital. J’eus très peur à en entendant cela.
Peur qu’elle reste traumatisée toute sa vie.
Les docteurs l’avaient mis dans une salle d’urgences, car son
cas devenait grave. Elle saignait d’entre ses jambes, et
j’éprouvais de la douleur dans mon cœur. Une douleur atroce
qui heurtait peu à peu mon âme. Les yeux fermés, je priais
simplement que tout aille mieux pour elle. Car j’avais peur de
me retrouver à nouveau seul. Voyant que tout proche d’elle
je pleurais, on me demanda d’aller en salle d’attente ; le
temps pour moi de reprendre mon souffle.
Mais au lieu d’y aller, je trouvai mieux de rentrer faire un tour
à mon domicile question d’y voir un peu clair dans cette
affaire.
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Une fois assis sur mon sofa, voilà que le téléphone de Sophie
se mit à sonner. Cela se trouvait à même le sol derrière la
table. Qui donc essayait de la joindre. Sans doute sa mère. Elle
ne passait pas un jour sans avoir des nouvelles de sa fille.
Cette mère qui jusqu’ici ne m’avait pas Considéré comme
étant son beau-fils. Ayant pris connaissance du fait que c’était
elle qui essayait de joindre Sophie. Je posai le téléphone sur la
table avant de me diriger dans ma chambre à coucher. Le
lendemain matin comme si cela ne suffisait pas, au moment
où je m’y attendais le moins, la mère de Sophie débarqua chez
moi. L’ayant fait assoir, elle demanda aussitôt où est passée
sa fille et pourquoi ne répond-elle pas au téléphone?
Je ne pouvais pas lui dire que c’est moi qui l’avais raccroché
au nez ce soir-là lorsqu’elle avait essayé de joindre sa fille.
Je trouvai une autre astuce. Celle de lui dire ouvertement que
sa fille avait été agressée par un inconnu en mon absence.
Elle s’écria, posant les mains sur la tête. Son cœur venait de
tomber dans son ventre.
Tout de suite, elle ne voulut plus m’entendre parler si ce n’est
de lui dire là où Sophie se trouve. Avant même que
j’ai terminé de parler qu’elle alla stopper un taxi pour se
rendre à l’hôpital où se trouve sa fille.
Elle était folle de rage. À son arrivée à l’hôpital, les docteurs
ne voulurent pas la laisser voir Sophie dans cet état. Les
hommes de la sécurité l’avaient interdit tout accès jusqu'à ce
qu’elle retrouve son calme. Je voulais que les jours passent
vite et que Sophie retrouve le chemin de la maison. Car elle
me manquait déjà.
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M’étant rendu ce matin-là moi aussi à l’hôpital, on parvint à


me rassurer que tout rentrerait dans l’ordre. Un soulagement,
que j‘avais pris soin de partager avec mon âme.
Je restai auprès de Sophie de toute la journée. Tout mon esprit
s’était focalisé sur elle car c’est tout ce qui me restait à faire.
Je voulais être là lorsqu’elle se réveillera et me dira que tout
va pour le mieux pour elle.
Quelques jours après, elle retrouvait le sourire. Elle pouvait
me regarder lui faire des gestes insolites, cela pour la rendre
plus tranquille. Mais paraît-il qu’elle n’avait pas encore
retrouvé toute sa mémoire ; elle qui croyait être à la maison
plutôt que dans un centre hospitalier.
Je doutais fort qu’elle puisse reconnaitre mon nom vu sa
manière de gesticuler et de me regarder.
Je ne voulais qu’elle reste ainsi pour toute la vie car je l’aime
trop pour mériter quelque chose de pareil. Que diraient les
uns et les autres si elle ne parvenait à retrouver la mémoire ?
Que dirait son père qui m’a toujours en voulu de ne pas avoir
été un homme digne pour sa fille ?
Pour l’heure, je ne voulais pas que quelque chose de ce genre
m’arrive ; de peur que cela soit une véritable catastrophe à
laquelle je ne survivrai peut-être pas.
Retrouver la Sophie toujours bien portante était ce qui
m’animait.
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Sa mère avait fait appel à son père qui lui à son tour me passa
un coup de fil pour savoir ce qui avait bien pu se passer. Quant
aux enquêteurs, ils firent appel à moi quelques jours plus tard
pour me questionner sur une affaire dont je n’ai aucune idée.
Je répondis une fois de plus à leurs questions. Ils s’apprêtaient
à faire un portrait-robot.
Un moyen qui serait capable de détecter celui qui se serait
attaqué à Sophie. Lorsque j’entendis dire que cela sera mis en
œuvre, une joie se saisit de moi.
J’ignorais qui aurait pu bien s‘en prendre à elle de cette
manière. Aucun personnage ne me passait par la tête.
Ce donc je pouvais en être sûr, c’est que Sophie n’avait pas
d’ennemi encore moins d’ancien petit ami. Mais je pouvais
compter sur le ciel pour me sortir d’affaire.
La santé de Sophie peu à peu s’installait et je ne pouvais que
glorifier cela. Elle arrivait déjà à parler, ce qui est un des
éléments importants. L’autre bonne nouvelle était qu’elle
avait commencé à retrouver la mémoire mais ne se souvenait
presque plus de ce qui lui est arrivé.
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Une surprise dite


Incroyable
Chapitre : 9

J’avais du mal en la voyant ainsi. Je ne reconnaissais pas la


femme que j’ai tant aimée car elle avait l’air dépaysé.
Je me disais qu’avec le temps tout rentrerait dans l’ordre et
que sa mère reprendra bonne mine.
Il avait fallu attendre quatre mois pour que j’arrive à ne plus
la voir autrement. En ce temps-là, c’est à notre domicile
qu’elle recevait désormais des soins médicaux.
172
On avait délégué un docteur pour le faire car je n’en pouvais
plus de la voir sur un lit d’hôpital.
Je fis pars de ce drame à mes parents qui eux aussi avaient
vite fait de venir me réconforter.
Il y avait qu’eux pour me consoler à travers une telle situation
critique. Malgré que ma mère ne fût pas heureuse que je
prenne Sophie pour épouse, néanmoins, elle respectait mon
choix et ne disait rien.
Tout ce qu’elle avait pu faire ayant entendu que sa belle-
fille avait été victime d’une agression ; c’était de subvenir
financièrement pour soigner ses blessures.
174
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Quant à mes beaux-parents, ils avaient souhaité que je me


débrouille tout seul car ils avaient simplement estimé que tout
ce qu’avait subi leur fille était de ma faute. Je devais tout faire
pour que Sophie aille mieux de peur qu’ils me portent plainte.
Ils disaient qu’elle représente tout pour eux et moi, je leur
disais qu’elle est tout pour moi.
Durant tout le temps que Sophie tentait de se rétablir, moi et
sa famille étions à couteaux tirés.
Jamais un jour ne passait sans qu’eux et moi ayons des
engueulades par téléphone.
175
Ils me parlaient comme un vulgaire individu et moi je faisais
semblant de ne rien entendre. J’avais pour un moment cessé
de me rendre à mon lieu de service car il me fallait veiller sur
Sophie tous les jours. Je ne voulais pas que quelqu’un le fasse
à ma place car je l’aimais trop pour accepter une telle chose.
Je n’avais pas fini d’enterrer ce malheur que plus tard, Sophie
m’annonça qu’elle est enceinte de moi. Une nouvelle brusque,
que je n’arrivais pas à comprendre. Car cela paraissait trop
juste pour être vrai.je ne m’en revenait pas de ce qu’elle
venait de dire car pour moi, c’était un fait quasiment
impossible.
176
Je restai un moment silencieux comme si l’on m’avait cloué les
mains et les pieds. Une apparence digne d’une statuette.
Après cette annonce, je la voyais très heureuse. Elle n’avait
pas hésité à annoncer à ses parents qu’elle est enceinte de
moi.
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Pendant ce temps, je cherchais encore mes repères. Je voulais


comprendre ce phénomène alors qu’elle et moi avions couché
ensemble il y a très longtemps de cela. Je ne comprenais pas
ma tête. Car tout paraissait flou dans ma mémoire et
incompréhensible. Certes, ce jour-là, j’avais

177
fait semblant d’être joyeux de peur qu’elle soit frustrée. Dans
mon cœur, un doute régnait. J’attendais désormais de voir
naître cet enfant car pour moi rien de cela n’était normal. La
même semaine, je fis appel à mon frère question de lui
transmettre cette nouvelle et lui dire de laisser tomber ce plan
malin que nous devrions mettre sur pied.
Il me dira pouvoir venir un de ses quatre matins me rendre
une petite visite question d’approuver ce que je viens de lui
dire.
À un moment, je ne me posai plus de question car j’avais
commencé de ressentir une immense joie qui

178
ne me quittais plus. Je m’étais dit que si c’est mon fils, sans
doute, il serait à mon image. Sophie n’était pas le genre de
femme à qui on pouvait accuser d’une infidélité quelconque.
Depuis que je l’ai connu, elle ne m’a jamais donné un air
bizarre. Il était donc inutile de continuer à croire à des choses
stupides la concernant.
Désormais, l’affaire était close car il fallait maintenant mettre
sur pied d’autres perspectives afin de les réaliser par la suite.
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Sophie malgré que son état de santé ne soit complètement à


jour, elle se sentait fière.

179
Elle se voyait enfin être maman et cela ne pouvait que me
satisfaire. Elle me regardait désormais autrement pour lui
avoir disait-elle rendu heureuse en lui donnant un enfant. Peu
à peu, tout le monde était au courant de cette autre affaire.
Un gamin allait bientôt naître parmi nous.
Un bonheur qu’on se permettait de partager avec celui qui
souhaite l’entendre. Les jours passaient si vite ; et la seule
chose que je souhaitais était que ce petit prince vienne au
monde et nous comble. Je n’arrivais plus à m’éloigner de
Sophie car désormais, nous étions doublement liés.
180
Lorsque je quittais mon lieu de service pour rentrer à la
maison, je ne perdais aucune seconde. Chaque minute
était comptée jusqu’à mon arrivée. Elle avait obtenu
plusieurs mois de congé quitte à ce qu’elle se mette au monde
cet enfant longtemps attendu. Tous les jours, je lisais la fierté
dans ses yeux et une envie de nous voir désormais trois.
Elle me donnait l’impression d’avoir tout obtenu et pourtant,
nous avions encore pas mal de choses à réaliser ensemble.
J’apprenais à devenir papa et je pouvais compter sur le
soutien de Sophie pour m’aider dans cet élan.
181
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Chaque jour, elle ne s’empêchait pas de passer un coup de fil


au sien car la joie qui l’animait ne la quittait plus. Les enquêtes
concernant son agresseur n’étaient pas encore connues mais,
il fallait continuer d’attendre avec patience.
Sophie n’avait pas oublié cela. Malgré qu’elle ait perdu la
mémoire, elle arrivait néanmoins à s’en souvenir un tout petit
peu. Je me sentais heureux de la voir tout aussi contente.
C’était tout ce que je souhaitais après de longs mois de
malheurs. Elle me souriait et par moments me faisait des clins
d’œil.
182
Je l’aimais tant elle m’aimait. L’amour avait doublé
d’intensités depuis le jour où elle avait appris qu’elle était
enceinte. Elle ne souhaitait plus que mettre cet enfant au
monde ; ce gamin longtemps attendu.
Parfois, il arrivait que je m’adosse sur son ventre ; question de
savourer ce moment formidable. Je ressentais le fœtus me
donner des coups de pied signe que le bonheur est bel et bien
à notre porte. J’y restais souvent accroché au point de m’en
dormir. Et lorsque par la suite je me réveillais, mes regards et
ceux de Sophie se croisaient encore et encore. C’était le rêve
tant espéré
183
qui avait désormais le droit de prendre en compte nos
différents sourires. Elle ne cessait de me promettre amour et
fidélité et moi, je le lui disais de même.
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Près de neuf mois après, on continuait de se dire la même


chose sans enfreindre l’une des lois qui nous permet de rester
ensemble. Lorsque le moment de mettre au monde notre
premier enfant vint, ce fut une autre joie qui meubla mon
visage.
Je l’avais conduit à l’hôpital afin que les médecins la prennent
en charge. Elle avait ressentie les douleurs au ventre et j’eus
très peur.
184
Je priais le ciel que son accouchement se passe dans de
bonnes conditions ; car c’était mon tout premier fils que je
m’apprêtais à obtenir. Je restai à attendre dans les couloirs
que l’on m’appel et me dise que je suis désormais papa.
Je ne pouvais entendre d’hurlement car la porte était
verrouillée. Durant des heures, je faisais des montées et
descentes sursautant toutes les fois lorsque quelqu’un
essayait d’ouvrir la porte.
Je me demandais ce qu’on pouvait bien être en train de lui
faire en ce moment. Je n’avais pas accès à la salle
d’accouchement car

185
l’on m’avait déconseillé d’y aller de peur de craquer si jamais
tout va mal. Par la suite, j’avais fini par trouver mon calme.
Car ce n’était que le seul moyen pour moi de patienter en
toute sérénité.
Plus tard, l’un des médecins vint m’annoncer que je suis
désormais père d’un beau garçon qui vient de voir le jour il y
a de cela quelques minutes.
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Fort de cette nouvelle, je n’hésitai pas à me rendre dans la


salle où Sophie se trouve question de la prendre dans mes bras
et de voir enfin notre gamin longtemps attendu. Une fois prêt
de lui, Sophie

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m’avait fait un sourire signe que tout va bien et l’on me le
donna de nouveau entre les mains. Un instant magique, qui
ne m’empêcha pas de verser quelques larmes.
À ce moment, j’étais le père le plus heureux au monde. Je
pouvais me réjouir désormais d’être parent et cela pour la vie.
On passa deux jours à l’hôpital ; avant de nous voir partir le
second jour à travers un véhicule que j‘avais pris soin
d’acheter pour le dit événement. mes parents et ceux de
Sophie attendaient de voir l’enfant eux aussi car ils en
rêvaient tant. Des gens étaient conviés à venir

187
chez nous. Une présence qui devait nous donner un bonheur
immense. Mais là encore, les parents de Sophie n’avaient fait
signe de présence.
Une déception que leur fille ne tardera pas à les cracher sur la
figure tout en larme.
Elle fut allée à leur rencontre ; dans la maison qui l’a vue
grandir. Ses parents ne s’y attendaient pas à ce qu’elle vienne
les dires ce à quoi elle pense.
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L’ayant dit, elle sortit de là claquant la porte derrière elle. Ce


fut la semaine de son accouchement. Mon fils incarnait mon
visage.
188
Tous ceux qui le voyaient disaient : tel père tel fils. Un
qualificatif qui me coulait à la peau et me plaisait.
Durant les premières semaines, j’étais pris pour un héros
sortie de nul part. À chaque minute, mes yeux ne quittaient
mon fils que je voyais couché dans un berceau. Parfois, il
m’arrivait de sourire tout seul sans même que je m’en rende
compte.
Car le bonheur ne faisait que frapper à ma porte. À mon fils,
je donnai le prénom de Gilbert. C’est Sophie qui me l’avait
permis. Elle avait estimé que j’en avais grand besoin pour me
sentir encore fier d’elle.
189
Le petit garçon était ma photo crachée. Il n’y avait qu’à nous
voir ensemble pour comprendre qu’il s’agit de père et fils.
En le regardant, il représentait déjà tout pour moi. Et je
pouvais davantage me sentir heureux de lui appartenir.
Il était le bienvenu au milieu de deux adultes qui s’aiment et
qui méritent être ensemble. Peu à peu, il arrivait à me sourire.
Ce n’était pas quelque chose de malin mais au contraire, un
truc d’agréable. À peine il était né que d’autres ennuis ne
tardèrent pas à surgir. Comme par exemple le fait d’avoir
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retrouvé l’un des bracelets de celui qui avait violé Sophie


avant de s’enfuir.
Cet objet avait clissé sous le fauteuil avant que ce dernier ne
prenne la fuite. L’ayant découvert, j’avais pris soin de le
cacher dans un endroit où personne ne le verrait.
Qui donc serait cette personne masquée à qui appartenait ce
bracelet tombé sans qu’il ne s’en rende compte ? C’est la
question que je me posais toute la semaine. Pour le moment,
je ne devais parler de cette affaire à personne. J’avais caché
ce bracelet dans un coin bien secret afin que Sophie ne puisse
le découvrir.
191
Je me tuais à réfléchir essayant de trouver à qui cela pourrait
bien appartenir. Mais malheureusement pour le moment, je
n’avais la moindre idée.
Mon esprit me demanda d’aller confier cette affaire à la
police.Ce que je trouvais comme étant une mauvaise idée.
J’avais besoin d’un peu plus de temps pour pouvoir trouver
une faille qui mettrait en lumière l’individu recherché.
Tout démontrait que c’est bel et bien le bracelet d’un homme.
Celui qui aurait violé Sophie alors que j’étais absent ce jour-là.
192
J’étais prêt à tout pour savoir qui pouvait bien être cet
individu. Certains disaient de lui qu’il était grand de taille.
D’autres personnes disaient qu’il était d’une taille moyenne
avec un visage rebondi. Mon petit Gilbert grandissait et l’on
pouvait constater que certaines habitudes lui collait déjà à la
peau.
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Un signe qu’il grandit et qu’il apprend déjà pas mal de chose.


Gilbert devenait plus que jamais un garçon beau et adorable.
Rien qu’en le regardant, j’avais de l’affection pour lui. Je
savais que c’est mon fils et que personne ne se mettrait en
travers
193
de notre chemin pour nous séparer quand soudain, quelqu’un
me passa un coup de fils.
En l’écoutant ce dernier avait masqué sa voix question de ne
pas se faire reconnaitre. Il me disait vouloir me rencontrer en
ville car ayant des trucs à me révéler.
Surprit, j‘eus très peur me disant que j’avais à faire à
quelqu’un de mauvaise foi. je dirais même un assassin. il me
demandait de venir tout seul et de ne surtout pas faire appel
à la police.
Curieusement, il m’avait appelé par mon prénom ce qui
m’étonna davantage.
194
Je pris ma veste et je fonçai tout suite au lieu où il m’avait
donné rendez-vous.
C’était dans un endroit pas très commode. Là où règne très
peu de monde.
Une fois à cet endroit, il me passa encore un coup de fil.
Parait-il qu’il se trouvait dans les parages.
-Retournes-toi me demanda-t-il. Une fois cela fait, il me
frappa sur le visage avant de me balancer dans un coin.
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-L’enfant que tu détiens n’est pas le tien. Je sais que tu es


stérile et incapable de donner un gamin à
195

Sophie. me dit-il.
-Tu ferais mieux de me le donner sinon je tuerai ta chère
Sophie sous tes yeux.
Après l’avoir dit, il me demanda à nouveau de me retourner
avant de disparaître dans la nature.
-Il m’avait de nouveau trempé dans les tourments avec ses
déclarations que je trouvais absurde. J’étais parti tout de suite
en courant de peur qu’il resurgisse et me fasse du mal.
Qu’est-ce que je devais dire à Sophie une fois rentré à la
maison ?
Pour le moment, je n’avais pas la moindre idée.
196
Néanmoins, je devais espérer qu’une idée me vienne à l’esprit
avant que je franchisse la porte de notre domicile.
J’avais le corps qui tremblait et le cœur qui palpitait. Je venais
de subir de l’horreur verbal au point que j’eus reconnus à
peine le chemin qui mène jusqu’au lieu de mon domicile. En
entrant à la maison, je filai tout de suite dans la chambre
avant que Sophie me voit et me pose des questions auxquelles
j’aurai de la peine à y répondre.
Une fois après avoir revêtu d’autres vêtements, je sortis de la
chambre quand soudain, je la croisai dans les
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couloirs. Ah ! Mon chéri tu es déjà de retour ?
Mais pourquoi ne m’as-tu pas passé un coup de fil pour me
dire que tu rentrerais à cette heure ? Une question à laquelle
je ne m’y attendais pas et qui me fis trouver très vite une
réponse fiable.
-Excuse-moi ma chérie si j’ai oublié de te passer un coup de fil.
J’ai été pris de cours par quelqu’un qui souhaitait faire ma
rencontre.
- je peux savoir qui est cette personne ?
-un soit disant associer qui voudrait qu’ensemble nous
puissions faire affaire lui ai-je répondu.
198
Je n’avais pas l’habitude de mentir à Sophie mais là, j’étais
bien obligé de le faire car je ne voulais pas qu’elle découvre ce
que je cache. Je ne voulais non plus que cela la plonge dans
un état stupide.
Je voulais qu’elle reste la même et qu’elle continue de me
considérer comme un flambeau pour elle. Il était hors de
question qu’elle découvre cette autre affaire qui bouleversera
notre vie pour toujours.
Le petit Gilbert était endormi et il fallait que je l’amène de tout
urgent chez ce monsieur tel qu’il me l’a recommandé.
199
Il m’avait donné vingt-quatre heures pour le faire et donc pour
l’heure, je ne savais toujours pas comment faire.
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200

Une situation devenue


critique
Chapitre : 10
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Une situation devenue


critique
Chapitre : 10

Je ne voulais livrer mon fils comme un paquet encore moins


de la viande à la boucherie. Il fallait que je trouve un moyen
autre que celui de le livrer entre les mains de ce soit disant
géniteur.
Je ne voulais savoir si ce qu’il m’a dit est vrai ou pas. Tout ce
que je voulais, c’est qu’il me foute la paix. Lorsque je vis que
les heures s’approchaient, je demandai à Sophie de quitter la
maison avec le gamin pour
201
se réfugia ailleurs pour plus de sécurité. Mais
malheureusement, elle tarda à le faire. Souhaitant que je lui
explique tout d’abord ce qui se passe.
-je ne puis rien te dire pour le moment. Tout ce que je veux,
c’est que tu ailles rester chez mes parents pour un moment en
attendant que la situation se calme et que nous retrouvons
notre domicile. Mais Sophie furieuse, lui dit encore :
-pourquoi ne voudrais-tu pas me dire ce qui se passe ?
-je suis ta femme et j’ai besoin de tout savoir. Ne sachant plus
quoi répondre,
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je la mis de force dans le véhicule qui devait les accompagner
jusqu'à bon port. J’étais prêt à tout pour sauver ma famille
des griffes du ravisseur.
Lorsque quelques heures passèrent et que je n’eus aucune
nouvelle d’elle et mon fils, la panique s’installa dans mon
cœur. J’essayai de la joindre pour savoir si elle et Gilbert
étaient arrivés dans de bonnes conditions, mais
malheureusement, son téléphone ne sonna pas.
Mon cœur se mit alors à battre car je la cru être en dangers.
Quelques heures après, Ce fut à mon tour
204
d’essayé d’être joint par téléphone. Qui donc pouvait être
celui qui souhaitait me joindre ?
Pour l’instant je n’avais la moindre idée. Ce n’est que lorsque
je décrochai et que j’entendis sa voix que je su celui qui se
cache derrière ce coup de fil.
C’était encore ce monsieur qui m’avait frappé sur le visage ; il
y a de cela quelque temps.
Il avait une fois de plus eu l’audace de me passer un coup de
fil pour me dire qu’il détenait enfin ma famille en otage.
Sophie, ainsi que mon fils, étaient désormais entre ses mains.
Par la suite, il me fit savoir que je
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devrais rester calme et que si jamais la police s’aventurait là
où il se trouve, il tuerait Sophie. Main sur la tête, je ne savais
quoi faire.
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Il détenait mon épouse captive et je ne pouvais rester là les


bras croisés. Je savais que la balle est de mon côté et que je
devrais tout faire pour simplement les sortir d’affaire.
Durant deux jours, alors que je continuais de me demander ce
que j’allais pouvoir faire, voilà que quelqu’un vingt frapper à
ma porte m’annonçant qu’il aurait aperçu Sophie dans la rue
marchant et titubant. Tout de suite après que j’ai mis ma
voiture en marche question d’aller
206
au lieu-dit, il y avait plus personne.
-je croyais portant l’avoir laissé à cet endroit. S’exclama le
monsieur que j’eus transporté dans ma voiture. Il m’avait l’air
sûr de lui au point que je descendis du véhicule pour observer
encore attentivement question d’apercevoir Sophie. Le
monsieur disait avoir été sûr de l’avoir aperçu quelque part,
mais pour l’heure, il n’y a personne. C’est alors qu’on tenta de
faire demi-tour lorsque soudain, on aperçut alors quelqu’un
au loin.
S’étant approché, c’est ainsi qu’on se rendit compte que c’est
bel et bien Sophie couché par terre.

207
Elle s’était évanouie et ne bougeait pas. Pris de panique, on la
transporta pour l’amener dans un centre hospitalier où elle
finit par reprendre conscience.
Elle me raconta ce qui s’est passé. Pour elle, il fallait aller voir
la police de toute urgence car l’heure est grave.
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On s’y rendit et tout de suite, au lieu que ces policiers écoutent


nos déclarations, on contraire, on me mit au arrêt. On me
menotta et me jeta dans une cellule. Je n’arrivais pas à
comprendre ce qui se passe.
Mon cœur s’était mis à battre comme du jamais vu.
208
Personne d’entre ses policiers ne voulait me dire ce qui se
passe. Et ma paix trouvait bien le moyen de s’en fuir.
Sophie s’était mise à hurler, voulant comprendre les raisons
pour lesquels l’on m’avait mis en cellule.
Elle hurlait tellement que sa voix perdait des forces. On l’a fit
sortir de l’endroit où nous nous trouvions, toujours
accompagné de ce voisin qui lui aussi était resté sans voix face
à cette arrestation.
De quoi m’accusait-on ? Pour le savoir, je devais rester encore
quelques heures à attendre. Mais cela ne durera pas lorsque
209
quelqu’un entra et vint me présenter comme étant coupable
de l’agression de Sophie.
Il s’était présenté et l’on avait fait appel à moi. Une fois devant lui, je
ne le reconnaissais pas. Son visage ne m’était familier.
Je ne l’avais encore jamais croisé sur mon chemin. Je le regardais de
profil, sans jamais imaginer qui dont pouvait être cette individu. Il
venait d’attester m’avoir vu dialoguer avec un inconnu au sujet de
Sophie deux jours avant son agression. Un propos négatif auquel
j’essayais de me défendre.
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Mais seulement, cet individu continuait d’insister. Puis, lorsque l’on


lui demanda de fournir les preuves de ce qu’il avançait comme
propos, tout de suite.
210
Le doute retombait dans son ventre. C’était à cause de lui que je me
retrouvais en cellule. Moi non plus je n’avais les preuves contre ses
allégations.
Tout ce que je pouvais espérer ce qu’il lâche prise et rentre
chez lui tout en me libérant de ce joug. Je ne pensais qu’à mon
fils kidnappé par cet imbécile qui prêtant être son Père. Il
fallait que je le sorte d’affaire pour pouvoir avoir le cœur
tranquille. Mais seulement pour le faire, moi aussi je devais
retrouver ma liberté. Quelques heures après, l’on avait exaucé
à ma prière. Mais Je restais sur extrême surveillance jusqu'à
ce qu’ils se rassurent.
211

J’avais vite fais de retrouver le chemin de mon domicile pour


empêcher que Sophie fasse une crise. Elle en avait déjà assez
d’être perturbé moralement. Tout ce qui l’intéressait
désormais était de retrouver le petit Gilbert. Lorsqu’elle
m’avait vu entrer, tout de suite, elle avait accouru vers moi
pour m’embrasser. Ses larmes coulaient à flot et je m’en
voulais pour cela. Elle me disait qu’elle est désespérée tant
que son fils ne sera pas retrouvé. Je voyais dans ses regards
l’affolement d’une mère.
Mais je ne pouvais lui dire la vérité ; celle que je doute de
retrouver

212
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cet enfant qui prétend être le mien et qu’elle aurait engendré.


Qui pouvait bien être cet homme qui prêtant être le père de
Gilbert mon fils ? Je n’avais la moindre information sur lui.
Tout ce que je savais, c’est qu’il avait souhaité garder le gamin
pour lui tout seul.
Si jusqu’ici je pouvais trouver une solution, c’est que Sophie
m’avait fait confiance. Elle n’avait douté de moi ne ce reste
qu’une seconde.
Elle savait que j’étais capable de retrouver notre enfant
qu’importent les embuches. Mon téléphone sonna. C’est mon
frère Aurélien qui essayait de me joindre.

213
Il m’avait fixé rendez-vous en ville dans un snack bar dans
lequel nous devions nous retrouver et là, il m’avoua un fait.
-L’enfant que ton épouse à mise au monde n’est pas le tien ni
le mien tel que cela peut laisser croire.
- En plus, ce que nous avions conclus de faire par le passé
n’avait pas pu être effectif car je n’avais pas trouvé la force
et le courage de le faire.
-De quoi veux-tu exactement parler ? Demandais-je à mon
frère. De ton épouse me dit-il. Tu m’avais demandé de
coucher avec elle question d’avoir un gamin qui serait
214
le tien. L’as-tu déjà oublié.
-Non je m’en souviens et que s’est-il passé alors ?
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- je dois t’avouer que ce n’est pas moi qui l’ais fait.


Quoi ! Qui dont a pu le faire ?
-J’ai dû payer un individu pour qu’il le fasse à ma place.
Alors, je compris que les carottes étaient cuites pour moi et
que désormais je devais en subir les conséquences.
L’enfant que avait mis au monde Sophie n’était pas celui de
mon frère Aurélien ni celui de moi.

215
Son propriétaire avait fait éruption pour le prendre car il
souhaitait lui aussi avoir un enfant. Tu n’aurais pas dû le faire
si tu n’étais pas disposé. Lui ais-dis.
-si tu voulais trouver quelqu’un d’autre pour le faire, il fallait
m’en parler tout d’abord avant de t’y engager.
-Ce monsieur est dingue et a déjà pris mon présumé fils en
otage.
-Quoi ! s’exclama Aurélien tout surpris de ce que je venais de lui dire.
Eh oui ! Tout ça par ta faute. Maintenant, je ne sais quoi faire. J’ai
peur que Sophie le découvre. Si cela venait à être le cas,
216
elle ne me le pardonnera jamais.
-Tu entends ? Je dis bien jamais. Ce serait un tampis pour moi.
-Ne te mets pas en colère dis-moi plutôt ce que je pourrais
faire pour essayer de résoudre le problème.
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-il n’y a aucun problème à résoudre et tu le sais bien. Tout ce


que je puis te dire c’est de faire appel à ce monsieur et lui
demander de me rendre mon fils car j’en ai assez de ses
menaces. Aurélien me voyais bien sérieux dans mes propos et
l’affaire l’affectait davantage.
-je sais ce que nous allons faire pour tout arranger.
217

- Quel idée as-tu ? Lui demandais-je


-On ira chez lui finira-t-il par répondre d’une façon sèche.
-Quoi ? On ne peut pas se rendre là-bas ce serait dangereux
pour nous. Voyant qu’il avait tendance à prendre mes paroles
à la légère, je lui dis encore :
Si jamais tu souhaites t’y rendre, tu devras y aller tout seul.
Car je ne voudrais pas me faire tuer.
-je trouverai un autre moyen encore bien plus fiable pour
reprendre mon fils entre les mains de cet inconnu. Aurélien
connaissait où habite cet homme. J’ignore quelle amitié ils
auraient eu à tisser par le passé.
218
Tout ce que je sais c’est que ce monsieur serait armé et très
dangereux. Mon frère ne voulait pas que je me mette cette
idée dans la tête.
Tout ce qu’il voulait, c’est que je sois raisonnable pour mettre
pied chez ce monsieur au visage que je n’ai réellement jamais
pu démasquer.
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-j’espère que tu tacheras de revenir avec mon fils.


-je ferai de mon mieux. Mais si jamais il s’oppose, on devra
laisser tomber. Dit Aurélien sans toutefois se peiner de la
douleur que je peux ressentir. J’étais dans un dilemme. Je ne
savais quoi faire de cette
219
Situation dans laquelle j’avais déjà passé plusieurs nuits
blanches. J’espérais que tout se passe bien si jamais ce
monsieur venait à être compréhensif. Je savais que le
convaincre ne serait pas chose simple.
Et lorsque le soir fut arrivé et que mon frère Aurélien me passa
un coup de fil pour me dire ce qui a peu se passer, ce fut avec
une voix triste et désespérée.
-il m’a dit que pour rien au monde il ne remettra cet enfant
car celui-ci est issu de lui et rien ne peut le convaincre. Lorsque
j’entendis Aurélien me transmettre cette
220
nouvelle, toute suite, je compris que jamais on ne reverra le
petit Gilbert car il est désormais entre les mains de son
véritable géniteur.
Je n’étais pas prêt à dire à Sophie que nous étions sur le point
de perdre notre fils.
Car elle trouverait cela absurde et pas clair du tout. Qui donc
pourrait le lui dire à ma place à part moi ?
Je me posais bien cette question à laquelle je restai sans
réponse.
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-Aurélien et moi, étions tombés dans un pétrin que personne


ne peut imaginer. En voulant qu’il me vienne au secours,
j’avais tout gâté.

221
Le vrai père de Gilbert n’avait pas tardé à faire son apparition
par la simple erreur d’Aurélien. J’aurai dû être le véritable
père de cet enfant car je le mérite. Je me culpabilisais sans
toutefois trouver de véritable solution car moi-même j’étais
fautif dans cette affaire ; pour avoir comploté pour ce qui
n’aurait jamais dû se passer. Mon fils était chez quelqu’un
d’autre et moi, il ne me restait plus qu’à pleurer en silence.
Pleurer pour avoir menti à Sophie qu’elle était enceinte de
moi. Pire encore, je ne pouvais faire appel à la police car la
situation est fragile.

222
J’avais honte de moi et de mon attitude lorsque je pensais à
ce que Sophie dira si jamais elle découvre la réalité.
J’avais peur qu’elle me quitte rien que pour cela. Porter un
enfant qui n’est pas le mien, jamais je ne veux qu’elle imagine
cela. Mais comment lui dire que je suis un imbécile qui ne
demande qu’à être pardonné ? Elle ne se doute encore de rien
et je n’ai toujours pas trouvé un moyen de lui dire que ce
gamin n’est
pas le mien. Peut-être en en essayant de trouver des
possibilités par moi-même, cela me ferait du bien ; au lieu de
compter sur
223
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Aurélien qui joue le bel homme. À plus de huit heures de


temps passé à songer sur mon sort, je me demandais si c’est
la bonne idée.

224

Une affaire devenue plus


que jamais grave
Chapitre : 11
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Une affaire devenue plus


que jamais grave
Chapitre : 11

Je n’avais qu’Aurélien pour me sortir d’affaire. Trois jours


après, il me passa un coup de fil pour m’annoncer que le
présumé père de mon fils s’apprêtait à faire un acte de
naissance signe que désormais, d’une façon officiel, mon petit
Gilbert lui appartiendra pour toujours.
Lorsque j’entendis cela, mon cœur fut heurté et je décidai me
rendre à son domicile. Je ne pouvais accepter qu’une telle
chose puisse se produire.
226
Il fallait que l’on s’asseye et que cette affaire soit close. Je
n’avais rien dis à Sophie de peur qu’elle s’enflamme et gâte
tout. Elle ne devait rien soupçonner encore moins cette autre
affaire.
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J’étais décidé à ce qu’Aurélien me conduise auprès de ce soit


disant père de mon fils car il fallait en finir avec cet affaire. Je
ne savais pas concrètement ce que j’allais lui dire mais j’étais
bien déterminé à m’y rendre pour empêcher qu’il fasse de
mon fils son héritier.
Aurélien me conduisit vers l’endroit où se trouve son domicile.
Un lieu désert où je ne pouvais imaginer
227
que Quelqu’un y habiterait. Là, se trouvait la maison de cet
homme. Personne ne nous avait vu arriver dans ce lieu
macabre.
Monsieur Clinton tel qu’on le surnomme vivait avec sa femme
depuis de nombreuses années. Ils n’avaient pas d’enfant à
part mon petit Gilbert dont le couple se serait accaparé.
Tout ce que je voulais était de le prendre et retourner d’où je
viens. Moi et Aurélien ne savions de quel côté le couple l’avait
caché. Cherchant partout, nous ne parvenions à le voir. Les
lieux étaient silencieux ;
228
On aurait dit un cimetière. Personne ne venait à notre
rencontre si bien que nous fûmes forcés de repartir lorsque
soudain, nous entendîmes les pas de quelqu’un qui venait
derrière nous. C’est le propriétaire des lieux qui s’était muni
d’une arme à feu. Que cherche-vous ? Nous demanda-t-il
avant de reconnaitre Aurélien qui était venu à sa rencontre
quelques jours plutôt.
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-je t’ai reconnu. C’est bel et bien toi qui a voulu arracher mon
fils la fois dernière. S’adressa-t-il à Aurélien qui ne tarda pas
à réagir : Si je suis revenu te voir, c’est juste dans le
229
seul but de nous entendre y compris mon ami que voici. C’est
alors que le monsieur baissa son arme. Il ignorait que nous
étions venus question de le convaincre de remettre le petit
garçon que Sophie aime tant.
Il ne m’avait pas apparemment reconnu ce jour-là. Ce n’est
que lorsqu’il me regarda profondément qu’il comprit que
l’heure est grave, qu’il faut à tout prix réagir.
-l’arme à nouveau pointé sur nous, il me demanda moi en
premier de m’avancer. Il voulait m’intimider question que je
puisse avoir peur. Mais je gardai mon sang froid me
230
disant que tout ira bien pour moi. Je ne pouvais le droiter du
regard de peur qu’il n’hésite pas à me tirer une balle entre les
deux yeux. Tout ce que je voulais c’est que nous ayant un
arrangement à l’amiable car je ne voulais que cette situation
dure encore trop longtemps. Moi et Aurélien, étions pris entre
le marteau et l’enclume et il n’y avait personne pour nous
sortir de là.
Il nous conduisit dans un coin de la maison où se
trouvait Gilbert mon fils. L’ayant aperçu, une joie retendit
dans mon cœur. Enfin nous l’avions retrouvé et pour rien ne
monde je ne souhaitais quitter de là sans lui.
231
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Une femme vint et se saisie de lui ; l’emmenant dans un autre


coin de la maison. La scène se passa si vite que je n’eus même
pas le temps de savourer ce moment.
Clinton nous jeta par terre avant de nous donner ses
prescriptions. Se retournant vers moi, il me dit :
-je veux que tu le saches une fois pour toute :
-Cet enfant est à moi et rien qu’à moi. Tu peux toujours tout
faire pour l’avoir ; tu n’y parviendras pas. C’est ma faute si
cela est survenu. Je n’aurais pas dû demander à mon frère
Aurélien de faire une telle chose.
232
Et maintenant que c’est fait, que feras-tu ? Me demanda
Clinton. Je restai sans rien dire car les mots pour riposter me
manquaient.
La peur de sortir de là sans mon petit Gilbert m’habitait. Je
pris néanmoins mon courage pour dire à Clinton ceci :
-Dis-moi combien tu veux et je te le donnerai car il faut que je
rentre chez moi avec cet enfant.
-Sa mère est mon épouse et nous ne pouvons vivre sans lui.
Mais pour qui te prends-tu ? Tu serais en train d’insinuer que
je ne suis pas son père ? demanda Clinton
233
-non c’est juste que tu as couché avec ma femme et je crois
que tu ne mérites pas de rester avec cet enfant. Ses vrais
parents c’est moi et Sophie.
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-Tu ferais mieux de te calmer si tu ne souhaites pas que cette


affaire aille plus loin.
-Tu me fais des menaces maintenant ? demanda Clinton. Oui
! Car nous sommes tous coupable dans cette affaire.
-Tu es coupables d’avoir couché avec ma femme et moi je suis
coupable de t’avoir entrainé la dedans d’une façon
involontaire. Je n’aurais pas dû le faire je suis
234
sincèrement désolé pour toi. Crois-tu que cela puisse suffire à
me convaincre ? Je te rappel que c’est moi le père de Gilbert
dit Clinton. Et toi tu n’es rien d’autre que son tuteur.
Une fois après qu’il ait dit cela, je profitai de son inattention
pour sauter sur lui en lui donnant de violents coups sur son
visage. Il venait de dépasser les bornes et en aucun cas je ne
pouvais tolérer cela. Et pour me défendre encore, je lui dis :
-Que tu le veuille ou non, je suis le père de cet enfant et je vais
te le prouver si tu ne me le rends pas.
235
Clinton semblait bien décidé à rester sur sa position.
Je ne sais ce qu’il avait en idée mais tout ce que je sais, c’est
qu’il n’était pas prêt à me laisser partir avec Gilbert.
Il continuait à s’obstiner que je partirai de là tout comme je
suis venu. Par la suite, Aurélien qui l‘avait engagé à coucher
avec ma femme prit la parole.
-pourquoi as-tu fais cela alors que j’avais confiance en toi ?
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Demanda-t-il à Clinton. Je voulais juste que tu viennes en aide


à mon frère afin de donner un gamin à sa femme qui en rêve
depuis toujours.
236
-Tu aurais pu me dire la vérité et peut-être j’aurais pu engager
quelqu’un autre pour le faire.
Clinton semblait ne pas vouloir dire à Aurélien le désir qui le
poussa à commettre son acte puis à kidnapper l’enfant de
Sophie alors qu’ils avaient conclu un marché.
Il continuait de faire semblant de ne pas être coupable dans
cette affaire. C’est alors qu’après quelques heures passées, il
trouva la force de dire la vérité.
-j’ai kidnappé cet enfant car je veux qu’il ait pour mère ma
femme avec laquelle moi aussi je n’ai jamais eu d’enfant.
237
Elle est stérile et pour ne pas la laissé tomber, j’ai décidé de
récupérer l’enfant que j’avais fait avec Sophie.
Des révélations terribles qui laissèrent Aurélien sans voix ; de
même que moi présent à ses côtés. J’étais loin de penser que
Clinton avait enlevé mon fils pour dit-il vivre avec lui auprès
de sa femme. Pourtant, Il était bien sérieux dans ses propos
et moi, j’éprouvais des remords pour lui.
Mais que pourrais-je bien faire ? Puisque nous étions dans le
même pétrin et que moi non plus je ne savais quoi faire pour
me sortir de cet enfer.
238
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- je suis désolé pour toi ; moi aussi je suis dans la même


situation que ton épouse. Je ne peux engendrer et ça tu le sais
bien ; puisses que Aurélien mon frère que voici te l’avait fait
savoir avant de t’ordonner à coucher avec mon épouse.
Lorsque je dis cela à Clinton, il resta sans rien dire car mon
statut, il le savait sans doute. J’ajoutai une fois encore : Nous
ne pourrions partager entre toi et moi cet enfant car je
détiens sa mère pour épouse et dont il serait malsain de la
laisser vivre toute sa vie sans son fils Gilbert à ses côtes.
-Clinton prit également la parole et dit : Qui parle de partage
?
239
Puisque l’un de nous devra mourir tout à l’heure.
-personne ne va mourir lui ai-je répondu. Je souhaite juste
qu’on ait une entente et c’est tout.
-je prenais ses dires pour de la blague ; pourtant, il était bien
déterminé à faire en sorte que quelqu’un meurt. J’avais peur
pour moi ainsi que pour Aurélien. Personne d’entre nous ne
voulait voir quelqu’un mourir ; si ce n’est Clinton qui
continuait de persister dans ses propos stupides.
Il commença de recharger son arme à feu signe qu’un drame
devait bientôt se produire.
240
Sa femme pendant ce temps, était toujours bien caché dans
un coin avec le petit Gilbert.
Clinton était prêt à tirer sur chacun de nous sans avoir froid
aux yeux.
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Lorsqu’il avait fini de recharger son arme, il le braqua tout


d’abord sur Aurélien mon frère en lui disant :
-je vais commencer par toi car tu es le témoin de cette affaire.
Si je te tue, il y aura plus personne pour attester des faits qui
pourrait m’être reprochés.
-je voudrais que tu saches avant de mourir que cette idée
n’était pas dans mon intention.
241
-En plus, je n’ai pas le choix si je veux être sûr que personne
ne parlera de cette affaire à la police.
-pendant qu’il parlait, j’essayais de songer à ce que je pouvais
faire. Il avait l’arme braquée sur Aurélien et moi je le
regardais faire.
Plus il parlait, je le ressentais près à faire feu sur mon frère. Il
a fallu qu’il ait un second moment d’inattention pour me voir
sauter sur lui et me saisir de son arme. Une fois cela fait, je
frappai cela sur sa tête avant d’essayer de me sauver.
Aurélien prit immédiatement lui aussi le chemin de la sortie.
Et ce n’est que dix jours plus tard qu’on
242
se retrouva pour parler de ce qui aurait failli nous arriver. Je
ne savais si Clinton s’était relevé après que je lui ai assommé
cette arme sur la nuque. Nous avions pris fuite abandonnant
encore le petit Gilbert entre les mains de son épouse. De
retour à la maison, après cette interaction, je ne pus rien dire
à Sophie qui avait longtemps attendu que je débarque avec
notre fils.
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Elle m’avait vu tout simplement m’éclipser dans la chambre


et s’était mise à pleurer se disant ne plus jamais revoir son fils
aimé. Je l’avais trempé elle aussi dans ce sale pétrin sans en
peser les conséquences.
243
Si jamais elle venait à se rendre compte que j’en suis l’auteur,
elle ne me le pardonnera jamais. Je devais désormais rester
sur mes gardes après un tel drame. Car je ne savais si oui ou
non Clinton avait pu se relever après un tel coup de ma part.
Je restai néanmoins sur mes gardes car je ne savais de quel
côté il allait pouvoir surgir pour me faire la peau. Ma porte
restait fermée hermétiquement question de me sentir à l’abri.
Durant des jours, Sophie ressentait de la peur sur mon visage.
Mais elle restait sans rien dire. Elle me voyait consterné et ne
pouvait que prier le ciel que je retrouve la paix.
244
J’étais l’objet de son malheur ; et elle ne le savait pas.
J’étais l’objet de sa douleur et elle semblait ne pas m’en
vouloir pour cela. Je voulais que cette histoire prenne fin et
qu’on se redevienne comme par le passé où la vie était si belle
tous les trois.
Ce que j’avais imaginé avait fini par se pointer. J’aurai
entendu dire que Clinton aurait succombé à ses multiples
blessures sur la tête et que sa femme n’avait pas tardé à se
rentre à la police. Ce jour-là alors que mon frère Aurélien me
l’informait par téléphone, j’entendis quelqu’un frapper à ma
porte.
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Cette personne frappait avec insistance si bien que je n’eus


pas d’autres choix sinon celui d’aller prendre connaissance de
qui cela pouvait bien être.
Une fois devant la porte, l’on se présenta à moi en me disant
:
-Salut monsieur ! C’est la police
Criminelle. Êtes- vous Freddy ?
Oui ! C’est bel et bien moi.
- Vous êtes en état d’arrestation pour la mort de monsieur
Clinton.
-vous avez droit de garder le silence. Tout ce que vous direz
sera retenu contre vous devant un tribunal.
246
-vous avez droit d’avoir un avocat. Si vous n’en avez pas les
moyens l’état vous en donnera un etc….
Sophie, ayant vu que l’on m’embarquait, se mis à hurler car
ne comprenant pas ce qui se passe.
J’étais une fois encore tombé dans mon propre piège pour une
affaire qui n’aurait jamais dû exister. Clinton avait succombé
à ses blessures et j’étais le seul tenu pour responsable. Je ne
devais en vouloir à personne si ce n’est à moi-même pour
avoir été stupide.
On me conduisit face aux autorités administratives devant
lesquelles je devais répondre de mes actes.
247
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Ce qui venait de se passer était entièrement ma faute. Je ne


voulais mêler qui que ce soit à cela. Sophie m’avait suivie
après que ces hommes de lois m’aient menotté et placé dans
leur cargo. Elle avait vite fait de se rendre au commissariat
dans lequel l’on m’avait conduit car c’était le seul moyen pour
elle d’être au parfum de tout. Elle entra et aussitôt s’adressa
à l’un des agents qui me fit assoir.
-pourriez-vous me dire ce qu’a fait mon mari ? Non pas pour
le moment. Vous le saurez bientôt.
Quelques minutes plus tard, Sophie fit au courant de la
situation.

248
Surprise, elle ne s’en revenait pas que je puisse faire une chose
pareille sans pour autant lui en parler avant. J’étais de l’autre
côté du bâtiment ; me demandant où elle pouvait bien se
trouver.
Pourtant, elle avait quitté les lieux immédiatement sans
perdre de temps. Personne ne savait où elle partait.
Elle n’avait rien dit à personne et avait tout simplement pris
son sac pour s’en aller.
J’en courrais dix ans de prison avec une amande de plusieurs
centaines d’euros. J’étais prêt à subir mon erreur et à purger
ma peine.
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Quelques temps après, mon frère Aurélien se présenta à


Sophie en lui disant que tout est sa faute. Mais Sophie
étonnée de cette réponse, ne comprit rien. C’était pour la
première fois qu’elle le voyait. Lui qui ne s’était jamais
présenté à elle par le passé.
-je suis son frère jumeau avait-il commencé par lui dire.
-Quoi ? Comment ça son frère jumeau ? Je crois que je suis en
train d’halluciner.
-Tu serais le frère jumeau de mon mari ? bien sûr que je viens
de te le dire. Je suis désolé qu’il ne t’ait rien dit entre-temps.
250
Sophie restait époustouflée par cette annonce brusque. Elle
ne s’en revenait pas que j’ai pu lui cacher une telle chose
depuis tant d’années. Mais ce n’était pas tout. Aurélien
s’apprêtait encore à lui dire ce qui serait plus important.
Quand soudain, quelqu’un lui passa un coup de fil. Cela venait
de la police qui lui demandait de trouver un avocat afin de
l’aider à plaider ma cause.
Sophie ne savait pas où débuter pour pouvoir me venir en
aide. Elle devait donc compter sur Aurélien qui se chargea de
l’affaire. Trouver un avocat qui acceptera me défendre n’était
251
pas chose simple. Il fallait faire preuve d’audace pour essayer
d’en convaincre un qui pourrait défendre un assassin tel que
moi.
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Mais les peines qui pesaient contre moi étaient tellement


lourdes que personne ne voulut s’approprier l’affaire. Deux
jours plus tard, j’étais convoqué dans un tribunal où je devais
déclarer ce qui s’est bel et bien passé avant que je ne
commette ce meurtre.
Mon frère Aurélien ce jour-là, avait fini par se pointer avec un
avocat qui plaidera ma cause. Mais cela ne servit à rien si ce
n’est qu’à réduire ma peine de cinq ans en moins.
252
Sophie avait fini par être au courant de ce qu’elle n’aurait
jamais dû savoir. Notamment en parlant de l’affaire
concernant le petit garçon qu’elle aurait mis au monde.
Elle savait désormais que celui-ci n’était pas de moi.
Qu’elle l’aurait eu grâce à Clinton sous la complicité de mon
frère Aurélien. J’avais voulu qu’elle ne le découvre jamais. Car
ma stérilité m’avait privé de lui faire un enfant qui serait le
nôtre. L’ayant su, elle ne pouvait que pleurer. Car je l’avais
menti au sujet du véritable père de ce gamin. Je savais qu’elle
ne me le pardonnera jamais.

253
Que je devais peut-être mourir en prison sans qu’elle ne
veuille me rendre une petite visite ; car tout semblait être la
fin entre nous.
J’avais été conduit en prison pour le meurtre de Clinton. Il ne
fallait qu’attendre que ma peine soit purgée pour à nouveau
voir la lumière du jour.
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Là dans ma cellule, je continuais de regretter mais erreurs


mais il était déjà trop tard. La vie avait repris son cours et moi,
j’étais là à me demander si je retrouverai ma liberté un jour.
Si je ne mourrai pas comme le fond d’autres prisonniers las de
vivre dans de telles circonstances.
254
Je ne pouvais plus revoir Sophie ni même savoir ce qu’elle
serait devenue. J’en voulais à ma vie et à mon destin. Je
craignais que ma situation aille de mal en pire au point où je
ne reverrais peut-être plus Sophie la femme que j’ai tant aimé.
En ce qui est du petit Gilbert, l’on n’avait plus de nouvelles de
lui.
On avait simplement entendu dire que la femme de Clinton ce
serait enfuit avec lui après que son mari soit décédé et qu’elle
se soit rendue à la police.
Parti sans trace après la mort de son homme, elle ne fit plus
signe de vie durant plusieurs mois.
255
Aurélien avait entreprit des recherches espérant pouvoir la
retrouver pour la convaincre de remettre l’enfant de Sophie.
Mais personne ne savait la direction qu’elle aurait prise avec
le petit Gilbert. Certains disaient l’avoir aperçu de l’autre côté
de la ville, d’autres disaient l’avoir vu vers l’aéroport.
Toutes les idées étaient fiables pour la retrouver. Mais
seulement, il fallait y mettre de l’effort.
Pendant ce temps, Sophie continuait d’être triste au point
d’être déjà amaigris. Elle avait totalement perdu le sourire et
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même une envie de vivre. Plus rien ne comptait que reprendre


tout depuis le début ; pourvu que sa vie ait à nouveau un sens.
Tous les matins, elle ne cessait de penser à Gilbert son fils,
l’enfant qu’elle ne verra peut-être jamais. Un gamin engendré
par elle, qui aurait pu la regarder et lui dire combien il l’aime.
Chaque jour, elle ne cessait de penser à lui au travers de ses
vêtements qui étaient accrochés sur son berceau et ses jouets
posés sur une étagère. Elle les prenait de fois contre elle, pour
ressentir son odeur et espérer qu’il soit de retour un
257

jour ou l’autre. Lorsque la nuit tombait et qu’il fallait aller se


coucher, elle restait accrochée à sa fenêtre durant quelques
heures.
Parfois, elle allait se coucher à des heures tardives ; en
repensant toujours à son gamin kidnappé. Elle ressentait des
douleurs qui transperçaient son âme pour la plonger dans les
pleurs et la tristesse.
Pire encore lorsqu’elle pensait à moi et qu’elle savait que je
n’étais pas près de revenir à la maison. Cela lui donnait encore
plus de tristesse que jamais. On pouvait voir cela à travers son
regard.
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Les journées de Sophie avaient bien changé car il n’y avait


personne pour les passer avec elle. On disait d’elle d’être
l’épouse d’un assassin. Que son avenir est désormais voué à
l’échec. L’image de Sophie avait été ternie à cause de moi.
Partout où l’on la voyait, on se moquait simplement d’elle en
disant qu’elle ferait mieux de m’oublier. Tout cela, Aurélien
venait me le dire à ma cellule lorsque l’on l’autorisait à ma
dresser la parole.
Je me sentais tout malheureux face à ces déclarations. Elle
subissait mes erreurs sans que moi-même je sois là. Mais que
pouvais-je faire à ce moment-là.
259
Tout ce que je pouvais espérer c’est de sortir de cette prison
le moment venu car pour le moment, il ne fallait pas encore y
songer. Je ne savais si à ma sortie de là Sophie accepterait
encore une vie commune après tant de mal que je lui ai fait
subir.
Je ne sais si j’allais pouvoir encore la regarder dans les yeux
pour lui dire que je l’aime. Lorsque je pensais à elle, je ne
voyais que la misère.
Celle de mon âme et de mon être qui auraient fait souffrir une
belle demoiselle.
Je ne savais plus quoi faire pour pouvoir réparer tout ce tort.
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Tout ce que je pouvais croire, ce qu’elle veuille me pardonner


une fois sortie de cette prison. À travers cet acte, elle avait
vite compris que je n’étais pas l’homme parfait pour elle,
qu’elle pouvait se taper un autre homme. Ce n’est pas ce que
je souhaitais mais je craignais qu’elle le fasse juste pour se
venger de moi. Je savais que désormais, je n’avais plus
d’estime pour elle, qu’elle essayera certainement de me
larguer dans les jours avenirs pour essayer de soigner sa
solitude.
Dans mon cœur, je m’attendais à tout vent et marrés sachant
que tout est de ma faute.

261
Que je n’aurais jamais dû commettre ce délit qui aurait pu la
coûter la vie. Comploter avec mon frère pour qu’un individu
s’hasarde à coucher avec elle n’était pas une bonne idée.
J’aurai pu empêcher cela mais hélas !
Je ne sais pas si mes péchés envers elle seront pardonnés car
je n’ai pas été un véritable homme qui devait lui dire la vérité.
Celle que je suis stérile, que jamais elle et moi n’auront
d’enfants. Cela aurait pu empêcher que ce drame survienne
et me mène dans ce coin maudit. J’aurais pu réfléchir
autrement, au lieu de jouer au chat et la souris
262
brouillant ainsi mes chances de passer le reste de ma vie
auprès d’elle.
Aurélien mon frère avait alerté nos parents de la situation.
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Mais eux non plus ne pouvaient rien faire car je devais purger
ma peine pour avoir assassiné le père de mon fils. Bref le
présumé violeur de ma femme. Celui qu’avait engagé Aurélien
pour lui demander de faire un enfant à Sophie en mon insu.
Pourtant, ce n’était pas ce que nous avions conclu. Lui
Aurélien, aurait pu le faire ; cela nous aurait permis de ne pas
nous attirer trop d’ennuis.

263
Lui aussi était fautif dans cette affaire mais pour que Sophie
n’est pas mauvais regard sur lui, j’avais vite fait d’endosser la
charge.
J’aurais pu lui dire d’assumer son geste. Mais cela n‘était pas
du tout mon intention.
Je me réjouissais néanmoins du fait qu’il l’ait compris et qu’il
me soutienne tous les jours en venant me rendre une petite
visite en prison. Que pouvais-je attendre davantage de lui si
ce n’est cela ?
C’était ce qui nous restait à partager après ce coup fatal qu’il
avait fait croyant pouvoir me faire du bien.
264
Dans mon cœur, je l’avais pardonné car avant tout il y a un
lien de fraternité qui nous lie à vie.
Nos parents n’avaient su véritablement Les raisons qui me
conduisirent en prison.
Tout ce qu’on les avait fait savoir ; c’est qu’on m’accusait pour
une affaire que je n’ai pas commis.
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En aucun cas ils ne devaient rien savoir. De peur que ce soit


de l’essence ajoutée sur du feu.
Lui et moi, se devions de garder ce secret même si Sophie le
savait déjà. C’était la seule astuce pour ne pas ternir
davantage notre image.
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Les jours néanmoins passaient si vite et il ne me restait plus
beaucoup de temps en prison.

266
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Désormais face à
la réalité
Chapitre : 12

Désormais face à
la réalité
Chapitre : 12

Mon visage prenait un autre aspect et seul l’avenir devait me


dire ce que j’allais finir par devenir. J’avais déjà Presque fait
trois bonnes années sans voir Sophie. Pourtant, J’aurai appris
qu’elle n’avait pas quitté notre appartement.
Depuis que j’avais été placé en détention, elle n’avait pu y
mettre ses pieds car la honte et la colère contre moi l’avait
envahi.
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268
Je ne savais si au sortie de cette prison elle serait capable de
m’embrasser tel qu’elle l’avait fait par le passé. J’avais perdu
mes repères face à ces multiples questions qui me heurte
l’esprit ; car je l’aimais encore et j’avais peur qu’elle ne veuille
plus de moi. Je me demandais si au fond elle m’aime encore.
Mais à chaque fois que je me posais cette question, Je restais
sans réponse.
En voulant la satisfaire, j’avais creusé ma tombe. Elle aurait
peut-être pu comprendre si et Seulement si je lui avais dit la
vérité. Le temps passait et je semblais perdre espoir de ne plus
la revoir.
269
Malgré qu’Aurélien essayait de me rassurer, cela ne me disait
grande chose.
Je n’avais non plus de nouvelles de mon fils. Bref l’enfant de
l’autre. Où l’avait-elle amené au point que jusqu'à présent je
ne puisse avoir de ses nouvelles ?
Malgré qu’Aurélien continuait de mener ses enquêtes, il ne
trouva aucune trace. Ni de cette femme, ni du gamin qu’avait
tant chéri Sophie il y a pas longtemps. Le seul indice qu’il avait
eu c’était celle concernant le chemin qu’elle aurait empreinté
pour s’en fuir. Après cela plus rien. Je me demandais si l’on
allait
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pouvoir le retrouver un jour. En aucun cas nous n’envions


voulu que la police se mêle à cette affaire. Pourtant, l’affaire
aurait pu aller plus vite si elle avait intervenu.
Sophie elle aussi n’avait pas baissé les bras. Malgré qu’elle
ignore où se trouverait son fils, elle essayait tant bien que mal
de se mettre à sa recherche. Son visage, elle l’avait toujours
en mémoire.
C’était son fils à qui elle avait donné toute son affection ; bien
que malgré les circonstances de sa naissance. Elle savait que
c’était désormais à elle de faire les efforts pour essayer de le
retrouver.

271
Elle pouvait compter sur Aurélien mon frère qui s’était porté
volontiers de l’aider. Il était allé avec elle au lieu où résidait
Clinton et sa femme avant sa mort.
Une fois sur les lieux, elle se mise à pleurer car l’émotion était
forte. Mais que pouvait-elle faire maintenant qu’elle a
découvert le lieu où avait résidé son fils ?
Aurélien et Sophie fouillèrent la maison de ce couple question
de trouver quelques indices. Mais rien pour l’heure ne les
permirent de découvrir grande chose. Avant leur passage, la
police avait déjà ratissé la zone ; emportant avec elle tous

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les éléments pouvant justifier l’identité de Clinton et sa


femme. Plus rien ne restait qu’une maison abandonnée et de
la vielle paperasse par terre. Deux ans après, la femme de
Clinton avait fini par se livrer à la police ; sans le petit Gilbert
avec elle. Ce fut à quelques mois de ma sortie de prison.
Aurélien n’avait pas hésité à venir me le dire alors que je ne
m’y attendais pas. Selon lui, elle s’était présentée aux
autorités judiciaires avec un air amaigrie ; signe que rien allait
et qu’elle réclamait de l’aide. Lorsque Sophie eut appris la
nouvelle, elle n’hésita pas elle aussi à se rendre là où se trouve
273
l’épouse du défunt question de tout simplement entré en
possession de son fils qui lui avait était enlevé.
Mais elle fut surprise qu’à son arrivé, la dame nia l’existence
d’une affaire concernant le petit Gilbert.
Sophie avait eu accès à la salle dans laquelle elle se trouve et
était venue simplement lui donner quelques coups de gifles
avant de se voir maitrisée par la police. Elle fut mise à la porte,
pendant qu’élise cette femme sortit de nul part continuait de
subir un interrogatoire.
Sophie voulait la « déchirer » de ces propres mains. Mais
seulement, elle n’eut pas cette occasion.
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Elle fit appel à Aurélien qui n’hésita pas à se pointer tout de
suite afin de la réconforter.
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Durant des jours, le petit Gilbert était sans trace. On se


demandait bien là où élise l’avait abandonné au point de
revenir dans la zone où elle avait résidé.
Il fallait attendre quarante-huit heures pour voir la police se
bousculer afin de retrouver le petit garçon disparu.
Mais malheureusement, jusqu'à plus de vingt jours, on ne le
retrouvera pas. Sophie pleura comme une gamine pour ce
garçon qu’elle aimait si bien malgré qu’il
275
soit issu d’un viol. Elle l’aimait sans faire allusion à son
géniteur déjà décédé.
Quant à moi, je continuais de prier le ciel que l’on retrouve cet
enfant ;
lui qui serait peut-être l’objet d’un pardon pour moi vis-à-vis
de Sophie qui m’en veut toujours de lui avoir menti depuis
plusieurs mois sur le véritable géniteur qui était loin d’être
moi. Lorsqu’étant dans ma cellule j’appris que l’on n’avait pu
retrouver cet enfant, je su que ma relation d’avec Sophie allait
sombrée car elle n’acceptera jamais renouer avec un homme
qui l’a longtemps menti.
276
On ne retrouvera le petit garçon que si mois plus tard dans
une vielle maisonnette abandonnée ; dans laquelle élise
s’était longtemps caché avec lui. C’était selon elle pour
échapper à ceux qui voulaient la ravir cet enfant.
Très affaiblie, le petit garçon avait vite fait d’être pris en
charge par un hôpital dans laquelle il mourut deux jours plus
tard suite à son état de santé très critique.
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Sophie voulu se donner la mort mais grâce à l’intervention de


ses voisins, elle fut immédiatement mise sur surveillance. Ce
jour-là, elle pleura de toutes ses forces sous les regards des
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uns et d’autres qui ne purent rien faire pour la consoler. Un drame,


qui secoua plus d’une multitude. Ce fut quelques jours avant ma sortie
officielle de prison.
Étant déjà au courant du drame, je souhaitais désormais
prendre tout simplement un autre chemin sans plus songer à
Sophie ma bien aimée. Je savais que je suis impardonnable,
qu’elle pourrait me faire du mal si jamais elle venait à me voir
m’approcher d’elle.
Moi aussi j’eus très mal au cœur lorsqu’Aurélien vint me
transmettre cette nouvelle triste à propos du petit garçon. Je
venais de perdre un fils même si celui-ci appartenait à
quelqu’un d’autre.
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Durant cette semaine-là, je me demandais comment j’allais
pouvoir me remettre. Car c’était un gamin que j’avais vu
naitre de mes propres yeux. Un enfant à qui j’avais presque
donné toute mon affection. Après ma sortie de prison, je ne
pouvais me rendre dans cet hôpital où il se trouvait
encore. Car je craignais de me faire agresser par Sophie.
Quelques jours après, j’appris que l’on l’avait transporté pour
le conduire à la morgue.
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Avec qui Sophie allait-elle organiser le deuil de notre fils ?


C’est la question que je me posais car à part moi, il n’y avait
personne d’autre.

279
Néanmoins, je pouvais compter sur le soutien de mon frère
Aurélien qui fera tout pour que les obsèques de mon présumé
fils se passent dans de bonnes conditions.
Loin de tout cela, je ne pensais qu’à Sophie. Je me demandais
comment j’allais pouvoir vivre sans elle ; maintenant que je
suis en liberté. Je voulais faire machine arrière question de
rattraper le temps perdu. Je voulais qu’elle oublie simplement
le mal que je lui ai fait afin qu’elle retrouve le sourire.
Mais pour le moment, je ne trouvais d’issue. Si ce n’est
de continuer à espérer pouvoir
280
revenir à ses côtés un jour. Je voulais qu’elle comprenne que
tout n’était pas de ma faute. Car je voulais à tout prix lui faire
un enfant ; mais en passant par quelqu’un d’autres.
Finalement, ma stérilisé m’aura joué des tours ; me privant
ainsi de son amour. Pourtant par le passé, nous nous aimions
à mourir ; si bien que j’étais loin de croire au pire.
Le pire de me retrouver tout seul dans ce petit appartement
que je viens à nouveau de m’offrir. Les obsèques de mon fils
s’étaient finalement passées sans moi, et je ne pouvais que
m’en vouloir pour cela.
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Pour avoir été un mauvais père qui n’a pas su protéger son fils
bien que n’étant pas véritablement le mien.
Le décès du petit Gilbert devait rester dans ma mémoire
y compris dans celle de Sophie. Car après tout, c’était son fils.
Un fils issu d’un autre homme, qui avait voulu simplement
jouer le jeu pour son propre compte. Pour moi, il y avait plus
rien à faire si ce n’est d’enterrer ce passé qui ne fera que nous
ronger.
Le passé d’un homme qui voulut simplement profiter de sa
femme. Jusqu’ici, je n’avais pu remettre les pieds à
l’appartement que moi et
282
Sophie avions ménagé. Elle était restée là-bas toute seule,
une façon pour elle de rendre hommage à notre fils.
C’est Aurélien qui me passa cette autre information que je
trouvais triste et lamentable.
Il était venu et m’avait demandé de tenter ma chance. Celle
de retourner auprès de Sophie signe d’une réconciliation
parfaite. Une idée que je trouvais géniale mais qui ne me
rassura pas.
Il me disait : « ta femme te manque, n’hésite pas à aller la
rendre une petite visite car je suis sûr que tu la manque elle
aussi. »
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Connaissant Sophie, ce que disait Aurélien était bien vrai mais
en aucun cas je ne voulais me sentir ridicule dans le sens où
elle ne faudra me revoir.
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La fin des tourments


Chapitre : 12
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La fin des tourments


Chapitre : 12
Le temps passait et petit à petit ma vie reprenait bon sens ; même si
je n’avais pas encore renoué avec Sophie. Une espérance qui continua
de germer en moi.
Je pensais à me refaire une nouvelle vie mais au fond, je me sentais
triste. Il me manquait Sophie.
Cette femme courageuse et affectueuse qui a toujours su faire la part
des choses. Elle restait seule dans cette grande maison qui avait
marqué notre histoire pendant que moi, je continuais à songer à elle
; voulant à tout prix qu’elle me pardonne.
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Je reconnais lui avoir fait du tort. Un acte involontaire que je
continue de regretter. Je n’aurai pas dû la livrer à ce jeu
dangereux. Je me voyais pour un idiot qui mérite la solitude ;
plutôt que d’être auprès d’une femme aimable et charitable.
Mais plus le temps passait et mieux je ressentais un
quelconque bonheur m’envahir de nouveau.
Et cela ne tardera pas à être plus concret lorsqu’un beau soir,
alors que je ne m’y attendais pas, Sophie fit son atterrissage
chez moi.
Surprit, je ne m’en revenais pas. Lorsque je lui avais ouvert la
porte, elle vint sauter dans mes bras tout en pleurant.
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-je suis désolée me dit-elle car Je n’aurai jamais dû


t’abandonner pendant tant d’années en prison sans jamais te
rendre ne ce reste que deux à trois visites.
Je ne suis qu’une imbécile qui ne demande qu’à être
pardonné.
-Elle paraissait sincère dans ses propos et cela me touchait
profondément. Elle ne faisait allusion au fait que moi aussi j’y
étais pour quelque chose dans notre relation amoureuse.
-Elle parlait et reparlait des faits dont je ne m’en souvenais
presque plus. Tout cela, sans évoquer le décès de notre
fils mort par ma faute.
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-Elle n’avait non plus fait allusion au fait que j’avais comploté
avec mon frère Aurélien pour qu’un homme autre que moi
puisse coucher avec elle et nous donne un fils. Tout cela, elle
n’y pensait même pas.
Elle avait oublié que s’était moi le principal fautif dans cette
affaire, que je méritais moi aussi son pardon. Elle m’avait
pardonné sans même que je ne vienne à m’expliquer.
Pourtant, je m’en voulais encore pour cela. Après s’être ainsi
excusée, elle m’arrêta par la main et nous allions nous assoir
sur un fauteuil neuf que je venais de commander. Ses yeux ne
me quittaient plus car nous avions à nouveau renoué. Cela
pour la bonne marche de notre couple.
Quant à nous parents respectifs, ils furent au courant plus
tard de notre remise en couple. Ce qui devait anéantir toute
spéculation de divorce. J’avais fini par retourner à notre
appartement le sourire aux lèvres.
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Mais dans ma mémoire, continuait de régner la présence d’un


enfant qui aurait pu donner encore plus de ferveur à notre
relation intime. Sophie savait désormais que nous n’aurons
jamais d’enfants, car je suis stérile.
Nous étions contraints de nous aimer d’un amour sincère ;
sans que personne ne veuille porter critique à l’un ou
à l’autre. On devait se contenter d’être avec les enfants de
nos amis, tout en les jetant un sourire. Notre amour se devait
d’être plus fort pour ne pas succomber à la tentation qui nous
conduirait à nouveau dans un gouffre.
En ce qui est d’Aurélien mon frère, il priait que le ciel nous
vienne en aide et fasse en sorte que cet amour perdure. Ce
n’est que ce qui restait à nous souhaiter car c’était le début
d’une vie qui ne sera plus jamais comme avant.
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Résumé de l’ouvrage

Freddy et Sophie au départ étaient un couple parfait.


Tellement ils s’aimaient, que jamais il ne pouvait voir le
danger venir.
Un qui serait le responsable d’un amour qui peut blesser.
Malgré le fait qu’ils soient confrontés l’un et l’autre à des
parents qui ne les voulaient comme couple, leur amour ne
cessera de s’accroître au jour le jour ; nourrissant ainsi un
avenir de voir le bonheur les sourire.
Mais lorsque le malheur au lieu de ce bonheur frappa à leur
porte, c’est Freddy qui fut le premier touché. Après plusieurs
enquête sur son état de santé, la nouvelle tomba qu’il est
stérile. Que devait-il faire pour que Sophie ne le découvre ? Il
fallait garder son sang-froid, et trouver quelqu’un d’autre qui
puisse la faire un enfant afin qu’elle ne puisse se douter de
quoi que ce soit.
Mais seulement, l’homme qui fut chargé de coucher avec sa
femme vint avec d’autres intentions. Parmi lesquelles :
kidnapper cet enfant le moment venu afin de l’adopter en
tant que son fils. Ce dernier avait lui aussi une femme avec
laquelle il lui fallait à tout prix avoir un enfant.
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Sauf que sa femme elle, savait qu’il ne peut procréer. De quoi


s’emparer du petit Gilbert lorsque celui-ci naitra quelques
mois plus tard. Sophie ignorante, ne pouvait imaginer que l’on
pouvait lui enlever ce qu’elle a de plus précieux au monde.
C’est-à-dire son petit garçon. Un enfant qui fut retrouvé cinq
ans plus tard et qui mourut par négligence. Ce qui
n’empêchera pas au couple de se réconcilier après que Sophie
ait découvert que son mari ne pourra jamais mettre au
monde un gamin qui aurait dû être le fruit de leur Amour. Que
restait-il alors de leur amour ?
Si ce n’est celui qui devra les apprendre à nouveau à s’aimer
vu les circonstances.
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Remerciements

Nous vous disons merci d’avoir lu ce roman en espérant que


cette œuvre vous a plu
Bonne suite de lecture !

Table des matières

Du même auteur…………………………………………4
Avant-propos………………………………6
Une femme pas comme les
autres………………………………………….9
Un amour en plein ascension……..30
La nouvelle vie de Sophie et
moi……………………………………………53
Apprendre à vivre en couple……………………………………....76
Un départ plus que jamais
à la porte…………………………………96
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La vie sous d’autres cieux…………103


De l’amour sous d’autres
couleurs………………………………….135
Une idée scandaleuse………………153
Une surprise dite incroyable……………………………....172
Une situation devenue critique……………………………………201
Une affaire plus que jamais
grave………………………………………225
La fin des tourments……………....285
Résumé de l’ouvrage………………292
Remerciements………………………296

Merci à vous !
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