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ma
Université Sidi Mohammed Ben abdellah Année universitaire 2019-2020
Faculté des Sciences Dhar El Mahraz Lundi 17 Février 2020
Département de Mathématiques

SMA-SMI/S2
Analyse 3
Série de T.D. N ◦ .1

N.B. : Toute fonction g : R → R vérifiant lim g (x) = 0 sera notée ε .


x→0


Exercice 0.1 1. Peut-on parler de la dérivabilité en 0 de la fonction : x 7→ x4 − x2 ?

1 si x ∈ Q
2. Étudier la dérivabilité, sur R, des deux fonctions définies par : f (x) =
 −1 si x ∈ R \ Q
x si x ∈ Q
et g (x) =
−x si x ∈ R \ Q .

Exercice 0.2 Soit f une fonction numérique de la variable réelle x définie sur un inter-
valle ouvert I contenant 0 et un nombre réel x0 .
1. Montrer que f est dérivable en x0 si, et seulement si, la fonction g : x 7→ f (x + x0 )
est dérivable en 0 .
2. Montrer que f est dérivable en 0 si, et seulement si, il existe une fonction ε et un réel
l tels que (∀x ∈ Df ) f (x) = f (0) + l.x + x ε (x) et lim ε (x) = 0 . En déduire que
x→0
f est dérivable en x0 si, et seulement si, il existe une fonction ε et un réel l tels que
(∀x ∈ Df ) f (x) = f (x0 ) + l. (x − x0 ) + (x − x0 ) ε (x − x0 ) et lim ε (x − x0 ) = 0 .
x→x0
3. Déduire que si f est dérivable en x0 , alors elle est continue en x0 .
x sin x1
 2 
si x 6= 0
4. Montrer que la fonction g définie par : g (x) = est déri-
0 si x = 0
0 0
vable sur R et définir la fonction dérivée g de g . g est-elle continue sur R?
5. Montrer que si (∀x ∈ I) | f (x) |6 x2 , alors f est dérivable en 0 et donner un
exemple de telle fonction .
 2
x si x ∈ Q
6. Montrer que la fonction numérique définie sur R par : h (x) =
−x2 si x ∈ R \ Q
n’est dérivable qu’au point 0 , puis déduire que pour tout x ∈ R, h (x) = xε (x) .
7. Dans cette question, on ne suppose plus I ouvert . Montrer que si f est dérivable
0
sur I, alors f (I) est un intervalle .

Exercice 0.3 Soient f, g : [a, b[ −→ R deux applications numériques continues sur un



intervalle I = [a, b[ et dérivables sur I = ]a, b[ , où a ∈ R, b ∈ R ∪ {+∞} tels que a < b
et soit k ∈ ]0, +∞[ .
Montrer que :
◦ 0 0
1. Si pour tout x ∈I , f (x) 6 g (x) , alors (∀x ∈ I) f (x) − f (a) 6 g (x) − g (a) . Et
déduire :
x3
(a) (∀x > 0) x − 3
6 arctan (x) 6 x .
(b) (∀x ∈ [0, 1[) x 6 arcsin (x) 6 √ x .
1−x2
(c) (∀x > 0) 1 − e−x 6 x , puis (∀x > 0) sh (x) − x 6 ch (x) − 1 .

1
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◦ 0
2. Si pour tout x ∈I , | f (x) |> k, alors ∀ (x, y) ∈ I 2 | f (x) − f (y) |> k | x − y | et
que f est bijective de I vers f (I) .
◦ 0
3. Si pour tout x ∈I , | f (x) |6 k, alors ∀ (x, y) ∈ I 2 | f (x) − f (y) |6 k | x − y |
et que f est uniformément continue sur I .

Exercice 0.4 En dérivant les fonctions numériques de la variable réelle suivantes, sim-
plifier leurs expressions :

 f (x) = arccos (x)
 q+ arcsin
 (x)
1−x
g (x) = 2arctan x
+ arcsin (2x − 1)
 √ 
h (x) = argsh 2x 1 + x2

Exercice 0.5 Soit f la fonction numérique définie sur R par :


( 3 5
arctan(x)−x+ x3 − x5
f (x) = x6
si x 6= 0
0 si x = 0 .

1. En appliquant la règle de l’Hopital, montrer que f est continue sur R .


2. En déduire qu’on a : (∀x ∈ R) arctan (x) = x − 13 x3 + 51 x5 + x6 ε (x) .
1 1
Exercice 0.6 1. Soient p et q deux réels strictement positifs vérifiant p
+ q
= 1 .
p q
Montrer que : ∀ (x, y) ∈ [0, +∞[2 xy 6 xp + yq .


2. Déduire que pour tous (xi )16i6n et (yi )16i6n de Rn , où n ∈ N∗ , on a :


n n
! p1 n
! 1q
X X X
(a) | xi yi |6 | xi |p | xi |q .
i=1 i=1 i=1

n
! p1 n
! p1 n
! p1
X p
X X
(b) (|xi + yi |) 6 | xi |p + | yi |p .
i=1 i=1 i=1
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Solution 0.1 Exercice 1 :
1. Pour tout x ∈ R, on a :

x ∈ Df ⇐⇒ x4 − x2 > 0
⇐⇒ x2 x2 − 1 > 0


⇐⇒ x = 0 ou x2 − 1 > 0


⇐⇒ x ∈ ]−∞, −1] ∪ {0} ∪ [1, +∞[ .

Ainsi f n’est pas définie sur un intervalle ouvert qui contient 0, donc on ne peut pas
parler de la dérivabilité de f en 0 .
2. • Dérivabilité de f : Soit x0 ∈ R, alors :
Si f est dérivable en x0 , elle en est continue, d’où pour toute suite (xn ) de nombres
réels convergeant vers x0 , lim f (xn ) = f (x0 ) .
n→+∞
Or Q et R \ Q sont denses dans R, alors ∃ (rn ) ⊂ Q et ∃ (in ) ⊂ R \ Q telles que
lim xn = lim in = x0 ; d’où lim f (rn ) = f (x0 ) = lim f (in ) ; donc −1 = 1,
n→+∞ n→+∞ n→+∞ n→+∞
ce qui impossible .
Donc f n’est dérivable en aucun point de R .
Remarque : On a montré que f n’admet pas de limite en aucun point x0 de R .
• Dérivabilité de g : La fonction g n’est continue en aucun point de R∗ , car si
non la fonction x 7−→ x1 g (x) c’est-à dire f est continue en un point de R∗ ce qui

n’est pas vrai . Et alors g n’est dérivable en aucun point de R .
Dérivabilité en 0 : Pour tout x ∈ R∗ , g(x)−g(0)
x−0
= f (x) , et comme f n’admet pas
g(x)−g(0)
de limite en 0 , alors la fonction : x 7→ x−0 n’admet pas de limite en 0 . Donc
g n’est pas dérivable en 0 .
Pourtant g est continue en 0, car lim | g (x) |= lim | x |= 0 = g (0) .
x→0 x→0

Exercice 2 :
1. =⇒] Supposons que f est dérivable en x0 , alors la fonction T : x 7−→ x + x0 étant
dérivable sur R, donc dérivable en 0 et T (0) = x0 , alors f ◦ T, c-à-d g, est dérivable
en 0 .
⇐= ] Supposons que g est dérivable en 0, alors : puisque k : x 7−→ x − x0 est
dérivable sur R, elle est dérivable en x0 et k (x0 ) = 0, alors g ◦ k est dérivable en
x0 ; or pour tout x ∈ I, on a :

g ◦ k (x) = g (k (x))
= f (k (x) + x0 )
= f (x) .

d’où g ◦ k = f , donc f est dérivable en x0 .


f (x)−f (0)
2. Supposons que f est dérivable en 0, alors la fonction  x 7−→ x admet une
f (x) − f (0)
limite finie l dans R, d’où il existe l ∈ R tel que lim − l = 0, alors
x→0 x
si on considère ε : Df −→ R définie par :
f (x)−f (0)
si x 6= 0
ε (x) = x
0 si x = 0 .

Alors : (∀x ∈ I) f (x) = f (0) + lx + xε (x) et lim ε (x) = 0, d’où la conclusion .


x→0
Inversement, supposons qu’il existe l ∈ R et ε une fonction vérifiant les conditions
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f (x) − f (0)
demandées, alors (∀x ∈ I \ {0}) f (x)−f
x
(0)
= l + ε (x) , et alors lim = l,
0
x→0 x
donc f est dérivable en 0 et f (0) = l .

(f est dérivable en x0 ) ⇐⇒ la f onction g : x 7−→ f (x + x0 ) est dérivable en 0


(
(∀x ∈ Dg ) g (x) = g (0) + lx + xε (x)
⇐⇒ ∃ε une application et ∃l ∈ R : lim ε (x) = 0
x→0
(
(∀x ∈ Dg ) f (x + x0 ) = f (x0 ) + lx + xε (x)
⇐⇒ ∃ε une application et ∃l ∈ R : lim ε (x) = 0
x→0
(
(∀t ∈ Df ) f (t) = f (x0 ) + l (t − x0 ) + (t − x0 ) ε (t − x0 )
⇐⇒ ∃ε une application et ∃l ∈ R : lim ε (t − x0 ) = 0
t→x0

Remarque : Le résultat précédent est aussi vrai pour la dérivabilité à droite (resp. à
gauche ) en x0 , et la deuxième condition sur ε est remplacée par lim+ ε (t − x0 ) = 0
t→x0
(resp. lim− ε (t − x0 ) = 0 ) .
t→x0

3. Si f est dérivable en x0 , alors il existe l ∈ R et ε une fonction définie sur I telles


que (∀x ∈ I) f (x) = f (x0 ) + l (x − x0 ) + (x − x0 ) ε (x − x0 ) et lim ε (x − x0 ) = 0,
x→x0
d’où lim f (x) = lim [f (x0 ) + l (x − x0 ) + (x − x0 ) ε (x − x0 )] = f (x0 ) ; donc f
x→x0 x→x0
est continue en x0 .
4. La fonction x 7−→ x1 est dérivable sur ]−∞, 0[ et sur ]0, +∞[ , car c’est une fonction
fraction rationnelle de domaine de définition R∗ , d’où la fonction x 7−→ sin x1
est dérivable sur ]−∞, 0[ et sur ]0, +∞[ . Par ailleurs, la fonction x 7−→ x2 est
polynomiale , donc dérivable sur R, donc la fonction g : x 7−→ x2 sin x1 est
dérivable sur ]−∞, 0[ et sur ]0, +∞[ , et on a :
   
∗ 0 1 1
(∀x ∈ R ) g (x) = 2xsin − cos .
x x
Dérivabilité en 0 : Comme, pour tout x ∈ R∗ , on a :
 
g (x) − g (0) 1
| | = |x sin |
x−0 x
6| x | ,
g (x) − g (0) 0
et lim |x| = 0 , alors lim = 0 ; donc g est dérivable en 0 et g (0) = 0 .
x→0 x→0 x−0
2xsin x1 − cos x1
  
0 si x 6= 0
Finalement g est dérivable sur R et g (x) =
0 si x = 0
1

La fonction x 7−→ cos x n’admet pas de limite en 0, d’où la fonction
0 0 0
x 7−→ g (x) − 2xsin x1 , et par suite g , n’admet pas de limite en 0, d’où g n’est
0
pas continue en 0 . Donc g n’est pas continue sur R .
5. Comme (∀x ∈ I) | f (x) |6 x2 , et 0 ∈ I, alors | f (0) |6 0 , d’où f (0) = 0 . Alors,
pour tout x ∈ I \ {0} on a :
f (x) − f (0) f (x)
| |=| |
x−0 x
6| x | ,
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f (x) − f (0) 0
et lim | x |= 0, d’où lim = 0, donc f est dérivable en 0 et f (0) = 0 .
x→0 x→0 x−0
La fonction x 7→ x2 et la fonction de la question 4, précédente sont des exemples de
telle fonction .
6. Comme, pour tout x ∈ R∗ , on a :
| g (x) | =| x2 |
6 x2 ,
0
alors, selon la question 4, g est dérivable en 0 et g (0) = 0 .
Par ailleurs, (∀x ∈ R∗ ) x12 g (x) = f (x) , où f est la fonction de la question 2 de
l’exercice 1, qui n’est dérivable en aucun point de R, donc g n’est dérivable en aucun
point de R∗ .
Conclusion : La fonction g n’est dérivable qu’au point 0 .
0 0
7. • Si f est constante sur I, alors il existe k ∈ R tel que f (I) = [k, k] qui est bien
un intervalle .
0 0  0 0 0
• Si f n’est pas constante sur I . Alors : f (I) = f (x) : x ∈ I avec f (x) = fd (x)
0 0
si x est une extrémité gauche de I et f (x) = fg (x) si x est une extrémité droite de
I . 2
0 0  0
Soit f (a) , f (b) ∈ f (I) , tels que a < b . Alors, quitte à changer f en −f, on
0 0 0 0
peut supposer que f (a) < f (b) et soit c ∈ R tel que f (a) < c < f (b) .
0 0
Montrons que c ∈ f (I) , c’est-à dire qu’il existe α ∈ I tel que f (α) = c .
Considérons g la fonction numérique définie sur I par : g (x) = f (x) − cx, alors g
0 0
est dérivable sur I , donc dérivable en a et b , avec g (a) > 0 et g (b) < 0 , donc,
selon la question 2 de cet exercice, pour tout x ∈ I, on a :
0
g (x) = g (a) + (x − a) g (a) + (x − a) ε (x − a)
 0 
= g (a) + (x − a) g (a) + ε (x − a)
0
g (x) = g (b) + (x − b) g (b) + (x − b) ε (x − b)
 0 
= g (b) + (x − b) g (b) + ε (x − b) .

Et il existe η > 0 tel que pour tout x ∈ [a, a + η] , on a :


0 0 0
0 0
− g 2(a) < ε (x − a) < g (a)
2
, car lim ε (x − a) = 0, ou encore g (a) − g (a)
2
< g (a) +
x→a
0
g (a) 0
ε (x − a) , c’est-à dire < g (a) + ε (x − a) , donc
2
 0 
g (x) = g (a) + (x − a) g (a) + ε (x − a)
0
g (a)
> g (a) + (x − a) car x − a > 0
2
> g (a) si x ∈ ]a, a + η] .
De même, il existe β > 0 tel que pour tout x ∈ [b − β, b] , on a :
0 0
g (b) 0
2
< ε (x − b) < − g 2(b) , car lim ε (x − b) = 0, ou encore g (b) + ε (x − b) <
x→b
0 0
0 g (b) 0
g (b) − 2
, c’est-à dire g (b) + ε (x − b) < g 2(b) , donc
 0 
g (x) = g (b) + (x − b) g (b) + ε (x − b)
0
g (b)
> g (b) + (x − b) car x − b 6 0
2
> g (b) si x ∈ [b − β, b[ .
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Or, g est continue sur [a, b] , d’où il existe α ∈ [a, b] tel que g (α) = sup g (x).
x∈[a,b]
D’après ce que l’on vient de voir, on a α 6= a et α 6= b, donc α ∈ ]a, b[ , donc la
0
fonction g , qui est dérivable sur I, admet un maximum relatif en α, d’où g (α) = 0,
0 0 0
alors, il existe α ∈ ]a, b[ tel que f (α) = c, donc c ∈ f (I) et f (I) est un intervalle.
Exercice 3 :
1. Soit x ∈ I, alors :
• Si x = a, l’inégalité est vérifiée .
• Si x > a, la fonction h = f − g étant continue sur [a, x] et dérivable sur ]a, x[ ,
d’où selon le théorème des accroissements finis, il existe c ∈ ]a, x[ tel que h(x)−h(a)
x−a
=
0 0 0 0 0 0 0 h(x)−h(a)
h (c) . Or (∀t ∈ I) h (t) 6 0 (h = f − g et f 6 g sur I ), d’où x−a 6 0, ou
encore h (x)−h (a) 6 0 ( car x−a > 0), donc (∀x ∈ I) f (x)−f (a) 6 g (x)−g (a) .
2. (a) Considérons les fonctions numériques de la variable réelle suivantes : arctan,
3
f : x 7−→ x − x3 et g : x 7−→ x , alors ces trois fonctions sont continues sur
0
[0, +∞[ et dérivables sur ]0, +∞[ , avec, pour tout x ∈ ]0, +∞[ , f (x) = 1 − x2 ,
0 1 0 0 0
arctan (x) = 1+x 2 et g (x) = 1 , et comme f (x) 6 arctan (x) 6 1 (
1
1 − x2 6 1+x 2 ⇔ 1 − x
4
6 1), alors selon le résultat précédent, pour tout
x ∈ [0, +∞[ , on a : f (x)−f (0) 6 arctan (x)−arctan (0) 6 g (x)−arctan (0) ,
et l’inégalité se déduit du fait que f (0) = arctan (0) = g (0) = 0 .

(b) Considérer les fonctions : g, arcsin et x 7−→ √ x .


1−x2
(c) Considérer les fonctions : x 7−→ 1 − e−x et g pour la première inégalité ; pour
la seconde, utiliser la définition des fonctions sh et ch et l’inégalité précédente
.
3. Soit (x, y) ∈ I 2 , alors :
• Si x = y, l’inégalité est vérifiée ( | f (x) − f (y) |= 0 = k | x − y |) .
• Si x 6= y, posons a = min (x, y) et b = max (x, y) , alors f est continue sur [a, b]
et dérivable sur ]a, b[ , d’où d’après le théorème des accroissements finis, il existe
0
c ∈ ]a, b[ tel que f (b)−f
b−a
(a)
= f (c) , d’où
| f (x) − f (y) | =| f (b) − f (a) |
f (b) − f (a)
=| b − a | | |
b−a
0
=| x − y | | f (c) |
>| x − y | k .
Montrons que f est bijective : f étant une application définie sur I, elle est donc
surjective de I vers f (I) . Par ailleurs, pour tout (x, y) ∈ I 2 , si x 6= y, | x − y |> 0,
d’où | f (x) − f (y) |> 0, alors f (x) 6= f (y) , et f est injective sur I .
En conclusion f est bijective de I vers f (I) .
0
4. Pour l’inégalité, reprendre la même preuve précédente et la bornitude de f à la place
0
de | f |> k .
Pour l’uniformément continuité : Comme pour tout (x, y) ∈ I 2 , | f (x) − f (y) |6 k |
x − y |, alors f est k−Lipschitzienne sur I, elle est y donc uniformément continue.
Exercice 4 : • La fonction f est dérivable sur ]−1, 1[ et pour tout x ∈ ]−1, 1[ , on
a:
0 1 1
f (x) = − √ +√
1 − x2 1 − x2
=0.
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Donc il existe k ∈ R tel que, pour tout x ∈ [−1, 1] , on a :

f (x) = arccos (x) + arccsin (x)


=k
= f (0)
π
= .
2
• La fonction g est dérivable sur ]0, 1[ et pour tout x ∈ ]0, 1[ , on a :
−1

0 2x2 1−x
x
2
g (x) = 2 1−x +q
1+ x 1 − (2x − 1)2
1 2
=− q +√
x2 1−x 1 4x − 4x2
x x
1 1
=− q +p
x 1−x x (1 − x)
x
1 1
= −p +p
x (1 − x) x (1 − x)
=0.
π
D’où (∃c ∈ R) : (∀x ∈ ]0, 1]) f (x) = c (g est continue sur ]0, 1]) et g (1) = c, d’où c = 2
et alors : (∀x ∈ ]0, 1]) g (x) = π2 .
• La fonction h est dérivable sur R et pour tout x ∈ R, on a :

√ 4x2
 
0 1
h (x) = p . 2 1+x + √2
1 + 4x2 (1 + x2 ) 2 1 + x2
1 2 + 4x2
=p . √
1 + 4x2 (1 + x2 ) 1 + x2
2 (1 + 2x2 )
=q √
(1 + 2x2 )2 1 + x2
2 (1 + 2x2 )
= √
(1 + 2x2 ) 1 + x2
2
=√
1 + x2
0
= 2argsh (x) .

D’où (∃c ∈ R) : (∀x ∈ R) h (x) = 2argsh (x) + c et h (0) = c, d’où c = 0 et alors :

(∀x ∈ R) h (x) = 2argsh (x) .

Exercice 5 :
3 5
arctan(x)−x+ x3 − x5
1. La fonction x 7−→ x6
est continue sur ]−∞, 0[ et sur ]0, +∞[ , comme
rapport de deux fonctions continues sur R et (∀x ∈ R) x6 6= 0 .
g(x)
Continuité en 0 : Pour tout x ∈ R∗ , f (x) = h(x) avec g (x) = arctan (x) − x +
x3 5
3
− x5 et h (x) = x6 , de telles fonctions sont dérivables sur R, avec pour tout x ∈ R
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0 1 −x 6 0 0
2 4 5
g (x) = 1+x 2 −1+x −x = 1+x2 et h (x) = 6x , d’où (∀x ∈ ]−1, 1[ \ {0}) h (x) 6= 0
0
g (x) −x g (x) − g (0)
et lim 0 = lim 2
= 0, d’où selon la règle de l’Hopital, lim =
x→0 h (x) x→0 6 (1 + x ) x→0 h (x) − h (0)
g (x)
lim = 0 et alors lim f (x) = 0 = f (0) ; donc f est continue en 0 .
x→0 h (x) x→0
Finalement f est continue sur R .
3 5
arctan(x)−x+ x3 − x5
2. Comme lim f (x) = 0, alors f = ε, et alors pour tout x ∈ R∗ , on a : x6
=
x→0
x3 x5
ε (x) , c’est-à dire arctan (x) = x − 3 + 5 + x6 ε (x) , cette dernière égalité est vraie
3 5
pour 0, donc (∀x ∈ R) arctan (x) = x − x3 + x5 + x6 ε (x) .
Exercice 6 :
1. Soit (x, y) ∈ [0, +∞[2 , alors si x = 0 ou y = 0, l’inégalité demandée est vérifiée .
Si x > 0 et y > 0, alors :

xy = eln(xy)
= eln(x)+ln(y)
1 p )+ 1 ln(y q )
= e p ln(x q
 
1
ln(xp )+ (1− p1 )ln(yq ) 1 1
=e p car + = 1
p q
 
1 ln(xp ) 1 ln(yq )
6 e + 1− e (car : x 7→ ex est convexe sur R)
p p
xp y q
6 + .
p q
p q
Donc ∀ (x, y) ∈ [0, +∞[2 xy 6 xp + yq .


2. Soient (xi )16i6n et (yi )16i6n de Rn , alors :


(a) D’après la question précédente, pour tout i ∈ {1, 2, ...., n}, on a :
|xi | |yi | 1 |xi |p 1 |yi |q
! p1 ! 1q 6 n + n ,
n n pX q X
|xi |p |yi |q
X X
|xi |p |yi |q
i=1 i=1
i=1 i=1

d’où

n n n
X |xi | |yi | X 1 |xi |p X 1 |yi |q
! p1 ! 1q 6 n + n
n n pX p
q X
i=1 i=1
|xi | i=1
|yi |q
X X
|xi |p |yi |q
i=1 i=1
i=1 i=1
n
X n
X
p
|xi | |yi |q
1 i=1 1 i=1
6 n + n
pX q X
|xi |p |yi |q
i=1 i=1
1 1
6 +
p q
 
1 1
61 car + = 1 ,
p q
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n n
! p1 n
! 1q
X X X
d’où |xi | |yi | 6 |xi |p |yi |q , donc
i=1 i=1 i=1
n n
! p1 n
! 1q
X X X
|xi yi | 6 |xi |p |yi |q .
i=1 i=1 i=1
(b) pour tout i ∈ {1, 2, ...., n}, on a :
n
X n
X
p
(|xi | + |yi |)p−1 |xi | + (|xi | + |yi |)p−1 |yi |
 
(|xi | + |yi |) =
i=1 i=1
Xn n
X
p−1
= (|xi | + |yi |) |xi | + (|xi | + |yi |)p−1 |yi |
i=1 i=1
n
! 1q n
! p1
X X
6 (|xi | + |yi |)q(p−1) |xi |p +
i=1 i=1
n
! 1q n
! p1
X X
(|xi | + |yi |)q(p−1) |yi |p
i=1 i=1
n
! 1q n
! p1
X X
6 (|xi | + |yi |)p |xi |p +
i=1 i=1
n
! 1q n
! p1
X X 1 1
(|xi | + |yi |)p |yi |p
+ = 1 ⇒ p = q (p − 1) car
i=1 i=1
p q
n
! 1q 
n
! p1 n
! p1 
X X X
6 (|xi | + |yi |)p  |xi |p + |yi |p 
i=1 i=1 i=1

n
!1− p1  n
! p1 n
! p1 
X X X
6 (|xi | + |yi |)p  |xi |p + |yi |p ,
i=1 i=1 i=1

d’où
n
!− p1  n
! p1 n
! p1  n
X X X X
16 (|xi | + |yi |)p  |xi |p + |yi |p  , si |xi |+|yi | =
6 0,
i=1 i=1 i=1 i=1

ou encore
n
! p1 n
! p1 n
! p1
X X X
(|xi | + |yi |)p 6 |xi |p + |yi |p ,
i=1 i=1 i=1
n
X
cette inégalité est vraie dans le cas où |xi |+|yi | = 0; donc pour tous (xi )16i6n
i=1
et (yi )16i6n de Rn , on a :
n
! p1 n
! p1
X p
X p
(|xi + yi |) 6 (|xi | + |yi |)
i=1 i=1
n
! p1 n
! p1
X X
6 |xi |p + |yi |p .
i=1 i=1

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