Tba1110

Réf.
: TBA1110
Les granulats courants

Date de publication :
01 décembre 2004 pour béton
Date de dernière validation :
03 décembre 2019
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Les granulats courants pour béton
1. Généralités ................................................................................................ TBA1110 - 2

I – Documents de référence........................................................................ — 2
II – Glossaire ................................................................................................ — 3
2. Différents types de granulats .............................................................. — 4
I – Granulats naturels d’origine minéralogique........................................ — 4
II – Granulats artificiels ............................................................................... — 4
3. Caractéristiques géométriques ........................................................... — 6
I – Forme des granulats .............................................................................. — 6
II – Granularité ............................................................................................. — 6
4. Caractéristiques physico-chimiques.................................................. — 14
Parution : décembre 2004 - Dernière validation : décembre 2019 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200083644 - insa de rennes // 193.52.94.52
I – Masse volumique ................................................................................... — 14

II – Densité ................................................................................................... — 14
III – Foisonnement des sables .................................................................... — 14
IV – Porosité – Compacité........................................................................... — 14
V – Propreté des granulats ......................................................................... — 15
VI – Inertie ou activité chimique................................................................. — 17
5. Caractéristiques mécaniques............................................................... — 19
I – Dureté...................................................................................................... — 19
II – Méthodes de mesures .......................................................................... — 19
6. Quels granulats employer pour le béton ? ....................................... — 20
7. Les différents granulats ........................................................................ — 21
I – Granulats courants................................................................................. — 21
II – Granulats lourds.................................................................................... — 21
lément constitutif du béton, les granulats ont pour objectif d’améliorer la

É résistance de la matrice. Aussi la dureté est-elle un paramètre important ;
elle varie selon l’origine des granulats. Ces derniers sont dits « naturels »
lorsqu’ils sont prélevés dans le milieu naturel : les roches utilisées (quartz,
basalte, roches sédimentaires,…) proviennent des lits de rivière (granulats
roulés) ou des carrières (granulats concassés). À cela s’ajoutent les granulats
« artificiels » issus de l’industrie sidérurgique (mâchefer, laitier, granulats recy-
clés) ou bien encore fabriqués, comme l’argile expansée.
Choisir le type de granulats à utiliser est une étape importante qui nécessite
de prendre en compte, dès ce moment, les performances attendues. En effet,
suivant l’usage, les exigences concernant la résistance à l’usure ou aux frotte-
ments du granulat ne seront pas les mêmes. Les caractéristiques mécaniques
ne sont pas les seules à intervenir, les caractéristiques physico-chimiques et
géométriques sont également très importantes : par exemple, la porosité agit
sur l’adhérence qui, elle-même, influence la résistance du béton à la compres-
sion et à la traction.
Après un récapitulatif de la normalisation en vigueur et une présentation des
différents types de granulats, cet article expose les caractéristiques géométri-
ques, physico-chimiques et mécaniques des granulats. Plusieurs tests sont
proposés, comme le test « équivalent de sable » évaluant la propreté du sable,
l’essai micro-Deval qui teste la résistance à l’usure du granulat et l’essai Los
Angeles, pour la résistance au choc.
Le lecteur est invité à consulter l’article : Les granulats légers TBA1112, pour
plus de détails sur ce sujet.
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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON
1 Généralités
I - DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE NF EN 1097-2 d’octobre 1998. Essais pour déterminer les

caractéristiques mécaniques et physiques des granulats -
Partie 2 : méthodes pour la détermination de la résistance à
la fragmentation (P18-650-2).
A. Textes législatifs
NF EN 1097-3 d’août 1998. Essais pour déterminer les carac-
Décret n° 98-28 du 8 janvier 1998 relatif à la composition du téristiques mécaniques et physiques des granulats - Partie 3 :
cahier des clauses techniques générales applicables aux méthode pour la détermination de la masse volumique en vrac
marchés publics de travaux et approuvant ou modifiant divers et de la porosité intergranulaire (P18-650-3).

fascicules.
NF EN 1097-10 de février 2004. Essais pour déterminer les
Fascicule 23 : Fournitures de granulats employés à la construc- caractéristiques mécaniques et physiques des granulats -
tion et à l’entretien des chaussées. Partie 10 : hauteur de succion d’eau (P18-650-10).
Avis relatif à l’application du décret n° 92-647 du 8 juillet 1992, NF EN 1740 de juin 1998. Détermination de la résistance des
modifié par les décrets n° 95-1051 du 20 septembre 1995 et éléments préfabriqués réalisés en béton cellulaire autoclave ou
n° 2003-947 du 3 octobre 2003, concernant l’aptitude à l’usage en béton de granulats légers à structure ouverte sous charge
des produits de construction et de l’arrêté du 27 juin 2003 appli- longitudinale prédominante (éléments verticaux) (P19-123).
quant ce décret aux granulats et enrochements (directive du
NF EN 1741 de juin 1998. Détermination de la résistance au
Conseil des Communautés européennes 89/106/CEE du
cisaillement des jonctions entre les éléments préfabriqués réa-
21 décembre 1988).
lisés en béton cellulaire autoclavé ou en béton de granulats
légers à structure ouverte, sous l’effet de forces agissant en
dehors du plan des éléments (P19-124).
B. Normes
NF EN 1742 de juin 1998. Détermination de la résistance au
Normes internationales – ISO 6274:1982 de juin 1982. Béton. cisaillement entre les différentes couches d’éléments multicou-
Analyse par tamisage des granulats ches réalisés en béton cellulaire autoclavé ou en béton de
granulats légers à structure ouverte (P19-125).
ISO 6782:1982 de juillet 1982. Granulats pour béton. Détermina-
tion de la masse volumique en vrac. NF EN 1744-1 de septembre 1998. Essais pour déterminer les
propriétés chimiques des granulats - Partie 1 : analyse chimique
ISO 6783:1982 de juin 1982. Gros granulats pour béton. (P18-660-1).
Détermination de la masse volumique réelle et de l’absorption
d’eau. Méthode de la balance hydrostatique. NF EN 1744-3 de novembre 2002. Essais pour déterminer les
propriétés chimiques des granulats - Partie 3 : préparation
ISO 7033:1987 de mai 1987. Granulats fins et gros pour béton. d’éluats par lixiviation des granulats (P18-660-3).
Détermination de la masse volumique réelle et de l’absorption
NF EN 13055-1 de décembre 2002. Granulats légers - Partie 1 :
d’eau. Méthode du pycnomètre.
granulats légers pour bétons et mortiers (P18-603-1).
ISO/TR 10722-1:1998 de mars 1998. Géotextiles et produits appa-
Normes françaises – NF P12-023-2 de février 2004. Spécifica-
rentés - Mode opératoire de simulation des dégâts lors de
tions pour éléments de maçonnerie. Partie 3 : éléments de
l’installation - Partie 1 : installation dans des matériaux granulaires.
maçonnerie en béton de granulats (granulats courants et légers) -
Normes européennes – NF EN 206-1 d’avril 2004. Béton - Complément national à la NF EN 771-3 (P12-023-2).
Partie 1 : spécification, performances, production et conformité
NF P 18-306 de septembre 1965. Bétons de construction -
(P18-325-1).
Laitier granulé (P18-306).
NF EN 771-3 de février 2004. Spécifications pour éléments de NF P 18-307 de septembre 1965. Bétons - Laitier expansé
maçonnerie. - Partie 3 : éléments de maçonnerie en béton de (P18-307).
granulats (granulats courants et légers) (P12-023-1).
NF P 18-308 de septembre 1965. Bétons - Pouzzolane (P18-
NF EN 1097-1 de novembre 1996. Essais pour déterminer les 308).
caractéristiques mécaniques et physiques des granulats - Partie 1 :
détermination de la résistance à l’usure (micro-Deval) (P18-650-1). NF P 18-309 de décembre 1982. Granulats - Granulats
d’argile ou de schiste expansés fabriqués en four rotatif des-
NF EN 1097-1/A1 d’avril 2004. Essais pour déterminer les tinés à la confection de bétons (P18-309).
caractéristiques mécaniques et physiques des granulats -
Partie 1 : détermination de la résistance à l’usure (micro-Deval) P 18-302 de décembre 1991. Granulats - Laitier cristallisé de
(P18-650-1/A1). haut-fourneau (P18-302).

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P 18-555 de décembre 1990. Granulats - Mesures des absence d’efflorescences, résistance mécanique à long terme,
masses volumiques, coefficient d’absorption et teneur en eau durabilité, ouvrabilité, fissuration réduite, effet pouzzolanique.
des sables (P18-555).
Classe granulaire – Elle caractérise un granulat en fonction
P 18-556 de septembre 1990. Granulats - Détermination de de sa dimension.
l’indice de continuité – Indice de classement (P18-556).
Fines – Particules dont la plus grande dimension est inférieure
P 18-557 de septembre 1990. Granulats - Éléments pour à 0,5 mm essentiellement argileuses ou d’origine végétale ou
l’identification des granulats (P18-557). organique.
P 18-558 de décembre 1990. Granulats - Détermination de la Filler – Ce terme désigne un granulat dont la plus grande
masse volumique absolue des fines (P18-558). dimension est inférieure à 2 mm.
P 18-559 de juin 1992. Granulats - Mesure de la masse volu- Galet – Caillou poli par frottement dont la plus petite dimen-
mique des sables et gravillons dans l’huile de paraffine (P18- sion est inférieure à 80 mm.
559).
Granularité – Ce terme qualifie un granulat, en fonction des
proportions de grains de différentes grosseurs.
P 18-561 de septembre 1990. Granulats - Mesure du coeffi-
cient d’aplatissement (P18-561). Granulat – Mélange de particules naturelles ou artificielles,
concassées, broyées ou non.
P 18-572 de décembre 1990. Granulats - Essai d’usure micro-
Deval (P18-572). Granulométrie – Détermination par mesure physique de la
granularité.
P 18-573 de décembre 1990. Granulats - Essai de Los

Angeles (P18-573). Grave – Mélange de granulats naturels ou artificiels et de
sable à granularité continue et dont la plus grande dimension
P 18-591 de septembre 1990. Granulats - Détermination de la est supérieure à 4 mm, se situant dans un fuseau imposé.
propreté superficielle (18-591).
Gravier – Granulat dont la plus grande dimension est comprise
P 18-592 de décembre 1990. Granulats - Essai au bleu de entre 4 et 80 mm.
méthylène - Méthode à la tache (P18-592).
Kieselguhr – Silice pure, poudreuse, d’origine animale fossile,
P 18-597 de décembre 1990. Granulats - Détermination de la se présentant en microscopiques sections tubulaires. Il est
propreté des sables : équivalent de sable à 10 % de fines souvent allié au ciment qu’il rend poreux, d’où son utilisation
(P18-597). comme calorifuge en coquilles. Il sert d’épurateur d’eau dans
les piscines (diatomées).
XP P 18-303 d’août 1999. Eau de gâchage pour béton (P18-
303). Masse volumique en vrac – La masse volumique en vrac est
le quotient de la masse sèche remplissant un conteneur par
XP P 18-540 d’octobre 1997. Granulats - Définitions, confor- le volume du conteneur.
mité, spécifications (P18-540).
Masse volumique nominale – Il s’agit de la masse volumique
Projet de normes – PR NF EN 933-11. Essais relatifs aux en vrac annoncée par le fabricant pour caractériser son pro-
caractéristiques géométriques des granulats - Partie 11 : essai duit, exprimée en kg/m3.
de classification des gravillons recyclés selon leur composition
(P18-622-11PR). Masse volumique réelle – La masse volumique réelle est le
quotient de la masse sèche de l’échantillon par le volume des
PR NF EN 1744-4. Essais pour déterminer les propriétés chi- grains solides et de l’espace interstitiel.
miques des granulats. - Partie 4 : détermination de la
Mœllon – Pierre de grosseur intermédiaire entre le caillou et
sensibilité à l’eau des fillers pour mélange bitumineux (P18-
le bloc
660-4PR).
Pouzzolane – Roche naturelle constituée par des scories vol-
PR NF EN 1744-5. Essais relatifs aux propriétés chimiques caniques composées pour l’essentiel par de la silice (SiO3
des granulats. - Partie 5 : dosage des sels chlorures solubles d’alumine (Al2O3) et d’oxyde ferrique (Fe2O3).
dans l’acide (P18-660-5PR).
Refus – Ce terme désigne la partie des granulats qui est
PR NF EN 1744-6. Essais relatifs aux propriétés chimiques restée sur le tamis.
des granulats. - Partie 6 : détermination de l’influence d’un
extrait de granulat recyclé sur le temps de prise initial du Rocaille – Pierre provenant de la fragmentation des roches
ciment (P18-660-6PR). dont la plus petite dimension est supérieure à 80 mm.
Silt – Particules de limon moins grosses que les particules de

sable mais plus grosses que les particules d’argile.
II - GLOSSAIRE
Tamisat – Ce terme désigne la partie des granulats qui est
passée à travers le tamis.
Bloc – Masse rocheuse constituée d’un seul élément plus
gros que le mœllon. Tout-venant – Granulat exploité sans aucun traitement
préalable.
Cendres volantes – Produit résiduel issus des centrales ther-
miques. Suivant leurs caractéristiques, elles améliorent certaines Trommel – Cylindre rotatif à claire-voie servant au tri des gra-
propriétés du béton frais ou durci : homogénéité, imperméabilité, nulats selon leur grosseur.

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2 Différents types de granulats
I - GRANULATS NATURELS D’ORIGINE MINÉRALOGIQUE II - GRANULATS ARTIFICIELS
Parmi les granulats naturels, les plus utilisés proviennent de Les granulats artificiels sont soit des sous-produits de l’industrie
roches sédimentaires siliceuses ou calcaires, de roches sidérurgique, soit fabriqués en vue d’obtenir un produit particulier.
métamorphiques telles que les quartz et quartzites, ou de
roches éruptives telles que les basaltes, les granites, les
porphyres. A. Sous-produits industriels
Indépendamment de leur origine minéralogique, on classe les Laitier – Le laitier provient des hauts-fourneaux. Il constitue
granulats en deux catégories : les impuretés surnageant à la surface de la fonte en fusion
recueillie en bas de ces appareils.
Granulats roulés – Les granulats dits roulés, dont la forme a
été acquise par l’érosion, proviennent des torrents, rivières et On peut l’obtenir sous trois formes :
fleuves qui ont entraîné et déposé au fond de leur lit des gra- • le laitier concassé, lentement refroidi à l’air, il cristallise en une
nulats de différentes grosseurs. Le dépôt de chaque grain se masse gris clair que l’on peut ensuite concasser et broyer.
fait proportionnellement à sa grosseur lorsque le courant
• le laitier granulé, obtenu par brusque refroidissement dans
l’emporte. Les exploitants découvrent de vastes carrières de
l’eau (trempe), il se forme en granulés de nature vitreuse. Il est
matériaux présélectionnés dans les lits asséchés. Sous le sol
soit mis en œuvre en l’état, soit le plus souvent, s’il possède les
meuble de dépôt récent, on trouve les graviers là où coulaient
caractéristiques chimiques voulues, broyé pour entrer dans la
de puissants cours d’eau puis les sables plus bas vers les
composition des ciments au laitier ;
embouchures des rivières. Tous ces matériaux, roulés par
l’érosion, ont des angles arrondis qui facilitent leur glissement • le laitier expansé, refroidi par barbotage d’air humide dans sa
(ce qui est un avantage pour le compactage du béton, mais masse en cours de solidification, il cristallise sous forme alvéo-
un inconvénient pour une fondation de route). Ils sont parfois laire, légère.
recouverts d’une pellicule moins dure ou chimiquement active
comme les calcaires des silex. Ces granulats sont utilisés notamment dans les bétons rou-
tiers ou pour les bétons réfractaires.
Ils sont sélectionnés en carrière selon leur grosseur par Mâchefer – Le mâchefer est constitué par les cendres
passage en trommel ou sur tamis. Ces granulats sont lavés fondues extraites des fourneaux industriels alimentés au
pour éliminer les particules argileuses, nuisibles à la résis- charbon. L’usage de plus en plus réduit de ce dernier en fait
tance du béton puis criblés pour obtenir différentes classes de un produit en voie de disparition.
dimension.
Granulats recyclés – Ces granulats sont produits suite au recy-
On peut trouver différentes roches selon la région d’origine, clage des gravats, des matériaux de démolition de constructions
mais les granulats utilisés pour le béton sont le plus souvent et de revêtements de chaussées (bétons, briques, asphaltes). Les
siliceux, calcaires ou silico-calcaires. concassés qui résultent de ce traitement ont différentes applica-
tions en construction routière, bétons maigres et sables stabilisés.
Granulats concassés – Les granulats de carrière sont
obtenus par abattage et concassage, ce qui leur donne des La démolition des bâtiments, le creusement de tranchées dans
formes angulaires. C’est ainsi que le sable concassé est les chaussées ou la réfection de ces chaussées produit un
fabriqué en gravière. On obtient, en montagne, tous les gra- potentiel d’environ 30 millions de tonnes de béton concassé,
nulats nécessaires à partir du rocher (cf. Fig. 1). de sables et gravats propres ou traités.
Les grains concassés ont des formes multiples et il faut, pour

beaucoup de domaines d’utilisation, en éliminer les plus irré- B. Produits fabriqués
guliers en forme de grossières aiguilles ou de plaquettes.
Leur coût plus élevé est compensé par les avantages que pro-
Une phase de précriblage est indispensable à l’obtention de curent leur légèreté et leur caractère isolant.
granulats propres. On obtient les différentes classes granu-
laires souhaitées par des phases de concassage successives. Argile expansée – L’argile expansée est obtenue par cuisson,
au four tunnel rotatif légèrement incliné ou dans une série de
Les granulats concassés présentent des caractéristiques qui fours rotatifs, d’une argile exempte de sable, préalablement
dépendent d’un grand nombre de paramètres : humidifiée et broyée.
• origine de la roche ; Dans le haut du four tunnel, la pâte commence par se désagréger
en séchant et à former des billes de toutes dimensions en roulant
• régularité du banc ; sur la paroi. Quand la température atteint 100 °C, l’eau incluse
se vaporise ; les billes gonflent en se remplissant de multiples
• degré de concassage. cavités pleines de vapeur. Puis, la température augmentant tou-
jours, la cuisson des billes se produit par formation de silicate
La sélection de ce type de granulats devra donc être faite avec anhydre (2 Si02 ; AI203) pendant que la rotation perpétuelle leur
soin et après accord sur un échantillon. confère une peau compacte et imperméable.

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Fig. 1 : Tri des granulats en carrière.
La résistance mécanique, qui dépend du degré de cuisson, est caractéristiques de résistance, d’isolation et de poids très
adaptée à l’usage envisagé pour le produit. intéressantes.
Vermiculite – La vermiculite est une roche micacée qui foi- Les plus usuels sont l’argile ou le schiste expansé et le laitier
sonne en cuisant et donne une structure poreuse composée expansé. D’une masse volumique variable entre 400 et
d’éléments longilignes en forme de vermisseaux. 800 kg/m3 selon le type et la granularité, ils permettent de réa-
liser aussi bien des bétons de structure que des bétons
présentant une bonne isolation thermique.
Liège et polystyrène expansé – Ces matériaux n’ont aucune
résistance mécanique. Dans le béton, ils jouent le rôle de Les gains de poids sont intéressants puisque les bétons réa-
vides en prenant la place de granulats résistants. On pourrait lisés ont une masse volumique comprise entre 1 200 et
les appeler des antigranulats. 2 000 kg/m3.
Granulats industriels à hautes caractéristiques – Il s’agit Granulats très légers – Ils sont d’origine aussi bien végétale
de granulats élaborés spécialement pour répondre à certains et organique que minérale (bois, polystyrène expansé).
emplois, notamment granulats très durs pour renforcer la Très légers (20 à 100 kg/m3) ils permettent de réaliser des
résistance à l’usure de dallages industriels (granulats ferreux, bétons de masse volumique comprise entre 300 et 600 kg/m3.
Carborundum…) ou granulats réfractaires.
On voit donc leur intérêt pour les bétons d’isolation, mais éga-
Granulats allégés par expansion ou frittage – Ces granu- lement pour la réalisation d’éléments légers blocs coffrants,
lats, très utilisés dans de nombreux pays n’ont pas eu en blocs de remplissage, dalles, ou rechargements sur planchers
France le même développement, bien qu’ils allient des peu résistants.

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3 Caractéristiques géométriques
I - FORME DES GRANULATS La détermination pratique du volume des grains (cf. Fig. 2)
consiste à mettre dans une éprouvette graduée une quantité
d’eau V1 et de placer les grains dans l’eau, de mesurer le
Coefficient volumétrique – Le coefficient volumétrique C est volume occupé par l’eau et les grains V2.
le rapport entre le volume v d’un grain donné et celui de la
sphère circonscrite de diamètre d (cf. Fig. 1). V = V 2 – V1
d : la plus grande dimension du grain.

Fig. 2 : Coefficient volumique d’un gravier.
Fig. 1 : Coefficient volumique d’un grain.

Coefficient d’aplatissement – Il caractérise la forme du gra-
nulat à partir de sa plus grande dimension et de son épaisseur.
Le coefficient d’aplatissement A d’un granulat est le pourcen-
tage des éléments tels que G/E > 1,58.
G : dimension de la maille carrée minimale à travers laquelle
Pour un granulat constitué d’un ensemble de grains on a : passe l’élément ;
E : plus petit écartement d’un couple de plans tangents parallèles.
II - GRANULARITÉ
Lorsque le coefficient volumique est faible, le granulat pré-
sente un certain nombre de plats, d’éclats et d’aiguilles. Les granulats sont classés en fonction de leurs grosseurs
déterminées par criblage sur des tamis.
Lorsque le coefficient est élevé, on dit le granulat cubique ou
arrondi. Tamis – Les tamis sont formés de fils entrelacés, ou d’une
tôle perforée pour le tri des gravillons et des cailloux. Les trous
Par comparaison, le coefficient volumétrique C est de : sont carrés et mesurés en millimètres.
• 0,37 pour un cube ; Classes granulaires – Les classes granulaires se définissent
en mm, par une suite des valeurs de D en une progression
• 1 pour une sphère .
géométrique de raison 10 10 ≈ 1, 25 :
Il est préconisé pour les bétons, un coefficient de :
0,1 ; 0,125 ; 0,160 ; 0,2 ; 0,25 ; 0,315 ; 0,4 ; 0,5 ; 0,63 ; 0,8 ;
• 0,15 à 0,25 pour les gravillons de 12,5 à 25 mm) ; 1 ; 1,25 ; 1,6 ; 2,0 ; 2,5 ; 5,15 ; 4,0 ; 5,0 ; 6,3 ; 8,0 ; 10 ;12,5 ;
• 0,11 à 0,15 pour les cailloux de 25 à 50 mm. On désigne un granulat par le rapport d/D.

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d étant la dimension de ses plus petits grains ; La terminologie usuelle des granulats en fonction de leurs
dimensions est indiquée au tableau 2.
D celle de ses plus gros.
Le rapport d/D doit satisfaire aux conditions indiquées au De façon pratique, la composition du béton peut faire appel à
tableau 1. une granularité discontinue (par exemple un sable 0/5 et un
gravillon 15/25).
Tab. 1 – Conditions auxquelles doit satisfaire un granulat d/D

Tab. 2 – Terminologie usuelle
Le refus sur le tamis de maille D* et ≤ 15 % si D > 1,56 d
tamisat sous le tamis de maille d. Désignation Dimensions en mm
≤ 20 % si D ≤ 1,56 d
Fillers 0/D D<2
Refus sur le tamis de maille 1,56 D=0
Sablons 0/D D<1
Tamisat sous le tamis de maille 0,63 d < 3 % si D > 5 mm
Sables 0/D 1 < D < 6,3
≤ 5% si D ≤ 5 mm
Gravillons d/D d>1
Si d < 0,5 mm le granulat est dit 0/D D < 12,5
* en général D > 1,56 d Graves 0/D D > 6,3
Ballast d/D d ≥ 25
Les dimensions recommandées pour la définition des classes
granulaires par tamisage sont les suivantes (en mm) : D ≤ 50
• pour les sables :

Courbe granulométrique – Un granulat est formé d’un
• 0,08 - 0,16 - 0,315 - 0,63 - 1,25 - 2,50 et 5 mm. ensemble de grains couvrant un certain nombre de classes
• pour les graviers : granulaires. La granulométrie permet de déterminer l’échelon-
nement des dimensions des grains contenus dans ce granulat
• 6,3 - 10 - 16 - 20 - 25 - 31,5 - 40 - 63 et 80 mm. (cf. Fig. 3).
Fig. 3 : Courbe granulométrique.
L’analyse consiste à verser l’échantillon à analyser dans le courbe granulométrique exprime les pourcentages cumulés,
tamis haut d’un empilage de tamis classés en allant du haut en poids, de grains passant dans les tamis successifs.
vers le bas, du plus gros au plus petit. On obtient, par vibration
de la colonne de tamis, le dépôt sur chaque niveau de ce qui En portant sur un graphique gradué de 1 à 100 le pourcentage
a traversé les niveaux supérieurs mais a été retenu par les pondéral de granulats retenus par chaque tamis, comme indiqué
trous du niveau inférieur. à la figure 4 on trace la courbe granulométrique du granulat.
Par exemple l’analyse granulométrique d’un sable normal est
Sous chaque tamis se trouve l’ensemble des granulats ayant indiquée au tableau 3 et la courbe correspondant à ce sable
la classe du tamis. On pèse le refus sur chaque tamis. La est donnée à la figure 5.

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Fig. 4 : Analyse granulométrique.
Fig. 5 : Courbe granulométrique d’un granulat pour béton hydraulique.

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Tab. 3 – Résultats d’une analyse granulométrique correspondant à dessous ; en effet, ces trois sables sont des sables 0/5 mm
un sable normal mais les proportions de grains fins (< 0,5 mm par exemple) sont
pour chacun d’eux : 25 %, 45 % et 60 % ;
Tamisats
Maille des tamis • la continuité ou la discontinuité de la granularité ; par exem-
D en mm ple, les courbes de sables sont continues mais la courbe du
Poids en grammes en % gravier 5/31,5 présente une discontinuité ; en effet, le palier
s’étendant de 10 à 20 mm signifie que le granulat en question
8 2 000 100
ne contient pas de grains compris entre 10 et 20 mm.
5 1 920 98
Fuseau – L’ordonnée de chaque point de la courbe donne le
2,5 1 740 90 pourcentage de granulats de la classe lue en abscisse,
contenu dans l’échantillon. Ainsi celui de la figure 5 contient
1,25 1 300 75 45 % de sables et de fines.
0,63 860 53
Par différences d’ordonnées, on lit les proportions de chaque
0,315 500 28 constituant primaire, la courbe de la figure 5 indique :
0,16 200 10 • 24 – 17 = 7 % de sables fins ;

0,08 40 2 • 36 – 24 = 12 % de sables moyens ;
La forme des courbes granulométriques apportent les rensei- • 45 – 36 = 9 % de sables gros ;

gnements suivants :
• le reste étant du gravillon.
• les limites d et D du granulat en question ;

Un granulat tout-venant est caractérisé par une courbe très
• la proportion d’éléments fins ; par exemple, la courbe située étalée (cf. Fig. 6). On associe par contre des granulats très
au-dessus de celle du sable normal correspond à un sable à sélectionnés (cf. Fig. 7) dans des proportions déterminées à
majorité de grains fins et c’est l’inverse pour celle située en l’avance, pour obtenir un béton de compacité très régulière.
Fig. 6 : Courbe granulométrique d’un tout-venant.
En technique routière, ou de drainage, ou pour des bétons la figure 5 ou vers la limite inférieure pour un béton de masse
courants, un granulat est réputé correct si sa courbe granulo- à hautes performances, puissamment vibré.
métrique est située entièrement à l’intérieur d’un fuseau
admissible défini une fois pour toutes en laboratoire Représentation des géologues – Un sol meuble est un gra-
(cf. Fig. 8). Pour les bétons, par exemple, on cherche à se nulat particulier souvent très riche en éléments fins, et l’étude
placer près de la limite supérieure (maximum d’éléments fins) de ces derniers est importante, alors qu’en technique de cons-
si le parement doit rester vu (bel aspect : tel est le béton de truction on les élimine.

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Fig. 7 : Courbe granulométrique de deux granulats sélectionnés pour béton hydraulique.
Fig. 8 : Exemple de fuseau granulométrique pour béton hydraulique.

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C’est pourquoi en mécanique du sol, les spécialistes préfèrent ensuite les sables avec cinq sous-classes, les silts et enfin les
construire leur courbe granulométrique en sens inverse des argiles dont ils peuvent étaler la courbe largement sur la
constructeurs (cf. Fig. 9) : de gauche à droite, ils représentent droite, chaque numéro de module correspondant à une varia-
les cailloux, puis les gravillons qu’ils appellent graviers, tion de grosseur de plus en plus faible.
Fig. 9 : Courbe granulométrique en mécanique des sols.
Le classement des silts et des argiles se fait par densimétrie. Le module de finesse correspond donc à peu près à la surface
On mesure par exemple leur vitesse de décantation dans un située au-dessus de la courbe de la figure 10.
liquide. Leur poids constitue la force d’entraînement vers le
bas tandis que la force retardatrice est le produit de leur C’est une caractéristique intéressante des sables. Un bon sable
surface frontale par la vitesse de descente. à béton doit avoir un module de finesse compris entre 2,2 et 2,8 ;
au-dessous, le sable a beaucoup d’éléments fins et très fins, ce
Module de finesse – Le module de finesse d’un sable carac- qui nécessite une augmentation du dosage en eau ; au-dessus,
térise sa granularité comme le 1/100e de la somme des refus, le sable manque de fines et le béton y perd en ouvrabilité.
exprimés en pourcentages, sur les différents tamis de la série
suivante : Les courbes granulométriques de la figure 11 représentent :
• l’argile bentonite de 100 000 cm2/g servant à la confection des
0,16 - 0,315 - 0,63 - 1,25 - 2,5 - 5 mm. coulis ;
Le module de finesse est appliqué aux sables dont il est une • le Kieselguhr de 20 000 cm2/g ;
caractéristique importante.
• le ciment courant de 3 000 cm2/g ;
Par exemple le sable dont la courbe est tracée à la figure 10 • le sable de Fontainebleau (sablon) ;
a pour module de finesse Mf = 2,66 calculé comme indiqué
au tableau 4. • le sable de Leucate qui sert de sable normal de référence.
Mf = Module de finesse = 1/100 × 266 = 2,66. Il est préconisé, dans la granularité des sables à béton, de vérifier
le module de finesse avec un soin particulier. L’influence de la
finesse des sables sur les diverses qualités du béton ont conduit
Tab. 4 – Analyse granulométrique à délimiter certains fuseaux de granularités admissibles tels que
ceux représentés sur la figure 12.
Refus sur le tamis
en % La surface du fuseau central correspond à un module de
D en mm
finesse compris entre 2,2 et 2,8. Cette granularité convient pour
0,16 93 des bétons nécessitant une bonne ouvrabilité et une bonne
0,315 81 résistance avec des risques de ségrégation limités ; la surface
supérieure correspond à un module de finesse compris entre
0,63 57 1,8 et 2,2. Ce fuseau correspond à une granularité donnant une
1,25 27 très bonne ouvrabilité mais une moins bonne résistance.
2,5 8 La surface inférieure correspond à un module de finesse
5 0 compris entre 2,8 et 3,2.
Total 266 Cette granularité convient pour des bétons à résistance élevée.

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Fig. 10 : Courbe de sable de module de finesse 2,66.
Fig. 11 : Courbe granulométrique de quelques produits fins (doc. Dreux).

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Fig. 12 : Granulométrie proposée pour des sables à béton.

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4 Caractéristiques physico-chimiques
L’indication de la masse volumique ou spécifique ou de la densité apparente ou absolue d’un matériau, nécessite de préciser son état de
siccité surtout s’il est poreux.
I - MASSE VOLUMIQUE • masse spécifique : 1 560 / 0,620 = 2 516 kg/m3

• densité apparente : 1 560 / 1 000 = 1,56
La masse volumique est la masse d’un corps par unité de
volume total y compris les vides entre les grains le constituant • densité absolue : 2 516 / 1 000 = 2,52.
(volume apparent).
Masse volumique apparente – La masse volumique appa-
rente correspond au sable en vrac sec occupant l’unité de
III - FOISONNEMENT
volume. DES SABLES

Elle dépend du tassement des grains. Elle se mesure confor-
mément à un mode opératoire précis à l’aide d’un récipient de Degré d’humidité – Sur chantier, les granulats contiennent un
1 dm3 en versant lentement le sable entre les 2 mains à 10 cm certain pourcentage d’humidité, d’autant plus important que le
au-dessus du récipient qui est arasé à la règle. Le contenu granulat est fin (cf. Fig. 1). Le volume occupé par un poids
est pesé. donné de sable sec augmente en même temps que son
humidité.
Elle est comprise entre 1 400 kg/m3 et 1 600 kg/m3 pour les
granulats roulés silico-calcaires. Lorsque l’on mouille une masse de sable sec de 2 kg par
ajouts successifs de 20 g d’eau, on constate que la masse
Masse volumique absolue – La masse volumique absolue volumique apparente diminue pour atteindre un minimum à
du granulat, c’est-à-dire volume des vides exclus, est nette- 100 g d’eau (5 % d’eau) puis remonte ensuite comme on peut
ment plus élevée : de 2 500 à 2 600 kg/m3 pour les mêmes le constater sur la figure 2.
granulats roulés silico-calcaires.
Conséquence – La conséquence en est, pour les sables, une
Masse spécifique – La masse spécifique est la masse d’un expansion en volume désignée sous le nom de « foisonnement ».
corps par unité de volume de matière pleine sans aucun vide Il peut atteindre 20 à 30 % pour des teneurs en eau de 4 à 5 %,
entre les grains (volume absolu). ce qui modifie les dosages lorsqu’on raisonne en volume.
Si l’on veut mesurer la masse spécifique d’un corps poreux, il Il est donc important de connaître la teneur en eau des
faut le réduire en poudre suffisamment fine pour que chaque granulats ; on peut l’obtenir de façon rapide sur chantier, par
grain soit constitué de matière pleine. séchage et pesée.
Calcul du coefficient de foisonnement – Le coefficient de
foisonnement f exprime en pourcentage l’augmentation de
II - DENSITÉ volume correspondant à une humidité donnée, par rapport au
volume occupé par la même quantité de sable à l’état sec :
Densité absolue – La densité absolue est le rapport de la f = (V humide – V sec) / V sec.
masse spécifique à la masse d’un égal volume d’eau à + 4 °C
soit 1 000 kg ; la densité absolue est donc égale au millième
de la masse spécifique, c’est un simple rapport sans
dimension. IV - POROSITÉ – COMPACITÉ
Densité apparente – La densité apparente est à la masse Porosité – C’est le rapport du volume des vides contenus dans
volumique ce que la densité absolue est à la masse spéci- les grains au volume des grains, exprimé en pourcentage.
fique, c’est donc un rapport sans dimension dont la valeur est
égale au millième de la masse volumique. L’adhérence au liant (ciment, bitume…) nécessite aussi une
bonne micro-porosité de surface.
Exemple Les granulats durs et compacts tels que les granulats siliceux
3
n’ont cette qualité que médiocrement, à moins d’être recou-
Un volume total V de 1 m , plein de gravier dont la masse nette
verts d’une peau d’autre nature comme les silex. Les granulats
est de 1 560 kg ; les grains constituants occupent un volume
calcaires on une meilleure porosité.
réel Vo = 0,620 m3 (volume de matière pleine).
Le volume des vides entre les grains v est : La porosité des granulats courants est en général très faible.
La porosité est importante dans le cas des granulats légers.
v = V – Vo = 1 – 0,620 = 0,380 m3.
Les caractéristiques de ce granulat sont : Une bonne adhérence favorise la résistance du béton à la
compression et aussi, considérablement, sa résistance à la
• masse volumique : 1 560 kg/m3. traction.

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Fig. 1 : Foisonnement des sables usuels 0/5 en fonction de leur module de finesse.
Compacité – La compacité C d’un mélange de granulats de La propreté des granulats influe autant sur la mise en œuvre
volume V, dont le volume des pores ou vides internes est v, du béton que sur ses performances finales. Les impuretés
la compacité est le rapport du volume de matière pleine au diminuent l’adhérence pâte de ciment/granulats.
volume total :
D’autres impuretés sont susceptibles de nuire aux qualités du
C = (V – v)/V ou = 1 – v/V béton. Il s’agit de particules organiques qui peuvent perturber
Pour les granulats courants, la compacité en vrac est de son durcissement, de sels tels que les sulfates ou les sulfures,
l’ordre : qui sont à l’origine de phénomènes de gonflement ou de
taches.
• pour les sables de 0,70 à 0,60 ;
Pourcentage d’impuretés pour des bétons de qualité – Les
• pour les graviers de 0,65 à 0,55. impuretés telles que charbon, scories, gypse, mica, bouts de
bois, feuilles mortes, etc. sont absolument à proscrire dans les
granulats pour obtenir des bétons de qualité.
V - PROPRETÉ DES GRANULATS
Le pourcentage de vase, limon, argile et matières solubles
dans les granulats ne doit pas excéder 1,5 % dans les granu-
A. Impuretés lats pour les bétons de qualité, les 5 % recommandés par
ailleurs sont trop élevés.
Conséquences – Les granulats employés doivent être pro-
pres, car les impuretés perturbent l’hydratation du ciment et Pour les graviers, il convient d’éviter surtout la présence de
entraînent des défauts d’adhérence entre les granulats et la gangue argileuse ou de poussières qui risque de compro-
pâte. mettre l’adhérence du mortier sur les graviers.

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Fig. 2 : Foisonnement du sable.
Définition de la propreté – La propreté est caractérisée par La masse des impuretés est donc :
la teneur en particules fines (< 0,5 mm) essentiellement argi-
leuses ou d’origine végétale ou organique dont la valeur P = P1 – P2 = 2 630 – 2 580 = 50 grammes,
acceptable P mesurée pour les granulats de plus de 2 mm doit soit un pourcentage de P/P2 = 50 / 2 580 = 0,019 soit 1,9 %.
être inférieure à 1,5.
Pour les sables, la propreté peut se contrôler comme pour les
graviers, mais de préférence par l’essai dit « Équivalent de
B. Équivalent de sable Sable » (ES).
Dans le cas des sables à béton relativement propres, on se
Essai de propreté – Dans le cas des sables, le degré de pro- contente d’une lecture à vue car la limite floculat-sable se
preté est fourni par l’essai appelé « équivalent de sable » qui repère facilement. On agite une certaine quantité de sable
consiste à séparer le sable des particules très fines qui remon- dans une solution lavante, composée de chlorure de calcium
tent par floculation à la partie supérieure de l’éprouvette dans anhydre, de glycérine et de formaldéhyde, puis on laisse
laquelle on a effectué le lavage. L’essai est fait uniquement reposer. On mesure la hauteur du dépôt de sable visible : h2
sur la fraction de sable 0/2 mm. et h1 la hauteur totale y compris le floculat (fines en suspen-
L’essai de propreté consiste à : sion). La valeur de l’équivalent de sable est :
• mettre dans un récipient une certaine quantité de granulat non ES = 100 h1/h2.
lavé ; Lorsque l’échantillon n’est plus sale, on lit d’abord la hauteur
h2 du floculat, puis on procède à la lecture de la hauteur du
• le dessécher puis à le peser : soit P1 = 2 630 grammes par
dépôt de sable h1 à l’aide d’un piston lesté que l’on descend
exemple ;
doucement sur le sable.
• le laver ensuite à grande eau, dans le même récipient en frot-
Valeurs limites de l’équivalent de sable – Les valeurs
tant les cailloux les uns contre les autres, les impuretés sont éli-
limites de ES sont :
minées par trop-plein d’eau ;
• 0 pour l’argile pure (pas de dépôt de sable) h1 = 0 ;
• arrêter le lavage lorsque l’eau reste claire ;
• 100 pour le sable pur (pas de floculat) h1 = h2.
• l’égoutter et le dessécher à nouveau.
Les valeurs préconisées pour l’équivalent de sable ES sont
• La pesée donne par exemple P2 = 2 480 grammes. résumées au tableau 1.

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Tab. 1 – Valeurs préconisées pour l’équivalent de sable
Nature et qualité du sable ES à vue ES piston Remarques
Sable argileux ES < 65 ES < 60 Risque de retrait ou de gonflement à rejeter pour des bétons de qualité
Sable légèrement argileux de 65 ≤ ES < 75 60 ≤ ES < 70 Pour les bétons de qualité courante si on ne craint pas
propreté admissible particulièrement le retrait
Sable propre à faible 75 ≤ ES < 85 70 ≤ ES < 80 Convient parfaitement pour les bétons de haute qualité
pourcentage de fines argileuses
Sable très propre ES ≥ 85 ES ≥ 80 L’absence presque totale de fines argileuses risque de provoquer un
défaut d’ouvrabilité qu’il faudra rattraper par une augmentation du
dosage en eau
Pour les bétons, les valeurs préconisées sont indiquées au VI - INERTIE OU ACTIVITÉ CHIMIQUE
tableau 2.
Certains granulats dit actifs réagissent chimiquement au milieu

Tab. 2 – Valeurs de l’équivalent de sable préconisées pour les bétons avec lequel ils sont en contact (air, eau, ciment, bitume,
ambiances agressives).
ES à vue
Qualité du béton
minimum
Béton courant 70 A. Activités chimiques nuisibles

Béton courant de résistance relativement élevée, 75
Premier cas : les granulats sont attaqués – Dans un
béton de qualité
premier cas ce sont les granulats eux-mêmes qui sont
Béton de qualité à haute résistance, béton 80 attaqués :
exceptionnel
• certains feldspaths de granits, certains schistes se désagrè-
gent lentement à l’air et affaiblissent ainsi les ouvrages qui les
C. Comparaison de différents sables contiennent ;
• les calcaires trop tendres sont attaqués par les atmosphères

La figure 3 montre un exemple de la mesure de l’équivalent sulfureuses ou nitreuses de certaines industries.
de sable pour 3 sables différents :
Sable n° 1 – On lit : Second cas : les granulats sont sources d’attaque – Dans
l’autre cas, ce sont les granulats qui sont sources d’attaque :
• h1 = 7,2 cm ;
• h2 = 7,8 cm ; • les granulats marins mal lavés contiennent des sels qui don-
nent avec le ciment des composés sans résistance ;
• ES = 100 × 7,2 / 7,8 = 92.
Ce sable est très propre et ne contient que très peu de fines, • il en est de même pour les granulats tirés de calcaires
il est préférable de l’employer avec un dosage en ciment gypseux ;
assez élevé, au moins 350 kg/m3.
• certaines impuretés organiques (lignite, déchets végétaux, ni-
Sable n° 2 – On lit : trates) ou minérales (oxyde de fer colloïdal, sulfates) contra-
rient la prise et le durcissement du ciment.
• h1 = 7,1 cm ;
• h2 = 9,2 cm ;
• ES = 100 × 7,1 / 9,2 = 77. B. Activités chimiques favorables
Ce sable est conforme pour la fabrication d’un béton.
Quelques exemples – Les laitiers basiques, certains
Sable n° 3 – On lit : mâchefers réagissent en présence d’eau d’une manière ana-
• h1 = 7,9 cm ; logue aux ciments : épandus en vrac, ils s’agglomèrent
légèrement entre eux en donnant à la couche une cohésion
• h2 = 15,2 cm ; qui augmente sa résistance (fondations routières) ;
• ES = 100 × 7,9 / 15,2 = 52.
Les sables pouzzolaniques se combinent à la chaux libérée
Ce sable est impropre à la fabrication d’un bon béton. par le ciment en cours de durcissement.

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Fig. 3 : Équivalent de sable.

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5 Caractéristiques mécaniques
Les granulats, qui sont généralement moins déformables que la matrice de ciment, s’opposent à la propagation des microfissures provo-
quées dans la pâte par le retrait. Ils améliorent ainsi la résistance de la matrice.
La nature des liaisons qui se manifestent à l’interface granulat/pâte de ciment, conditionne les résistances mécaniques du béton.
Le choix d’un granulat est donc un facteur important de la composition du béton, qui doit toujours être étudiée en fonction des performances
attendues, spécialement sur le plan de la durabilité.
I - DURETÉ Exemple
• calcaire moyen ou dur : Micro-Deval humide de 35 ;

La dureté propre d’un granulat est liée à son origine. Les
• porphyre, MDE humide de 18 ;
roches éruptives ou cristallophylliennes sont très recherchées
pour cette propriété, de même que certains calcaires • granite, MDE humide de 4 à 9.
marbriers.
Dureté et compacité – Dureté et compacité forment deux Essai Los Angeles – Cet essai mesure le résistance au choc
qualités associées pour donner des produits de grande résis- des granulats. Le coefficient Los Angeles correspond au
tance mécanique, recherchés pour les bétons à haute rapport de la masse d’éléments de diamètres inférieurs à
performance et les fondations routières. 1,6 mm, produits par la fragmentation des matériaux testés
(diamètres entre 4 et 50 mm) soumis aux chocs de boulets
Dureté et porosité – Par contre, la dureté intrinsèque et la
normalisés, dans un cylindre effectuant 500 rotations.
porosité donnent des granulats de résistance suffisante dans
les murs légers et procurent une certaine isolation thermique, Le coefficient Los Angeles calculé à partir du passant au tamis
telles certaines laves et les granulats d’argile expansée. de 1,6 mm, mesuré en fin d’essai, caractérise le granulat.
Pour des granulats susceptibles d’être soumis aux effets du
gel, on peut mesurer le coefficient Los Angeles après une
II - MÉTHODES DE MESURES série de 25 cycles gel/dégel (– 25 °C, + 25 °C) et le comparer
au coefficient de référence.
Les caractéristiques mécaniques des granulats ne sont pas On distingue les granulats pour chaussées y compris les
déterminées par des essais habituels de traction ou de com- chaussées en béton hydraulique et les granulats pour mortiers
pression. Par contre, il existe des essais tentant de reproduire et bétons hydrauliques. La valeur du coefficient LA est limitée
certaines sollicitations propres à des usages spécifiques des à 30 pour les usages autres que routiers.
granulats, par exemple le degré d’usure pour les granulats uti-
lisés pour les bétons routiers. Exemple
Essai micro-Deval – L’essai micro-Deval est utilisé pour • calcaire moyen ou dur : LA : 40 ;
tester la résistance à l’usure. Les coefficients micro-Deval, cor-
respondent à l’usure provoquée par le frottement de granulats • porphyre, LA : 9 à 14 ;
dans un cylindre tournant à 12 000 tours pendant 2 heures
• granite, LA : 4 à 9.
avec ou sans présence d’eau et de charges abrasives.
Le coefficient MDE sec et humide correspond à la masse

d’éléments de diamètre inférieur à 1,6 mm obtenus après Classement MDE - LA – Les granulats sont classées en
l’essai sur la masse des éléments initiaux, de diamètres entre 6 catégories allant de A à F, chacune d’elle devant satisfaire
4 et 50 mm. les conditions définies au tableau 1.
Tab. 1 – Classification des granulats en fonction des coefficients Micro-Deval et Los Angeles
Catégories Coef. Los Angeles Coef Micro-Deval Coef LA + MD
A ≤ 20 ≤ 15 ≤ 25
B ≤ 25 ≤ 20 ≤ 35
C ≤ 30 ≤ 25 ≤ 45
D ≤ 35 ≤ 30 ≤ 55
E ≤ 45 ≤ 45 ≤ 80
F > 45 > 45 > 80

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6 Quels granulats employer pour le béton ?
Adéquation granulats/béton – Les granulats présentent des préalables en laboratoire pour apprécier leur aptitude à
caractéristiques très différentes selon leur origine. l’emploi.
On peut faire une première approche du choix des granulats
Ces caractéristiques influant sur celles du béton, il importe de
aptes à être employés, selon la roche d’origine
bien les connaître et de veiller au respect des spécifications
prévues par la réglementation. Choix des granulats selon la fonction du béton – La variété
des fonctions remplies par le béton conduit à adopter des gra-
Si la plupart des roches conviennent à la production de nulats qui, selon le cas, présenteront des caractéristiques
granulats pour bétons, certaines nécessitent des essais d’aspect, de densité, de résistance mécanique différentes.

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7 Les différents granulats
I - GRANULATS COURANTS Diorite – La diorite est une roche ignée de couleur grise à vert
clair. Composée de 55 à 65 % de silice et de moins de 10 %
de quartz ; de structure homogène à grains moyens à
Pour la composition des bétons, on utilise en général des maté- grossiers.
riaux naturels alluvionnaires : sables et graviers. Mais lorsque
ces matériaux font défaut localement, on utilise des roches Dureté : de 5,0 à 6,0.
éruptives ou sédimentaires transformées en granulat par
concassage : silex, calcaires durs, silico-calcaires ; ils consti- Masse volumique de 2,7 à 3,0 g/cm3.
tuent une grande partie des matériaux alluvionnaires. Les silex
Elle est utilisée en pierre de taille utilisée dans l’industrie des
sont durs mais parfois fragiles ; les calcaires moins durs que les
monuments et de la construction et c’est un matériau réputé
silex présentent, par contre, une meilleure adhérence.
comme granulat.
La densité absolue de ces matériaux est de l’ordre de :
Granite – Les granites se trouvent sous de nombreuses
• 2,5 à 2,65 pour les calcaires selon leur dureté et leur formes. Ils peuvent être composés de 20 à 60 % de quartz, et
compacité ; de 40 à 80 % de feldspath.
• de 2,6 à 2,7 pour les silex ; on admet en général 2,6 comme La présence du mica est nuisible et certains granites se
valeur moyenne pour les silico-calcaires (matériaux courants décomposent rapidement à l’air humide, surtout lorsqu’ils sont
du Bassin de la Seine par exemple). stockés longtemps en hiver sous forme de gravillons. La
Les granulats utilisés couramment pour la fabrication des mor- qualité du granulat dépend donc du type de granite utilisé.
tiers et bétons sont les suivants. Schiste – Les schistes regroupent plusieurs sortes de roches ;
Basalte – Le basalte est une roche volcanique ignée de la plupart du temps, il s’agit de roche métamorphique à struc-
couleur vert foncé ou noire. ture feuilletée mais certaines roches sédimentaires sont aussi
appelées schistes ; ils ont tendance à se décomposer par
Dureté de 5,0 à 5,5. hydratation pour donner de l’argile ; ils sont à déconseiller
comme granulats à béton.
Masse volumique de 2,7 à 3,0 g/cm3.
Laitier – Le laitier de haut-fourneau est refroidi en fosse puis
Les grains composant la roche sont invisibles ; elle contient concassé. il donne des granulats de bonne qualité ; il se pré-
de 55 à 65 % de silice au total, c’est une roche basique. sente sous forme d’un matériau à texture cristallisée de
Quartzites – Les quartzites sont des matériaux très durs. Il couleur gris clair. Le laitier granulé est obtenu par refroidisse-
s’agit d’un grès métamorphisé, donc très riche en quartz. Ils ment brusque dans l’eau ; il peut être employé comme sable
peuvent contenir du mica, du feldspath ou du kaolin de mais il manque de fines et un semi-broyage améliore ses
couleur : blanc laiteux ou gris pâle, parfois teintée de brun, qualités ; on peut également obtenir un bon sable à béton en
noire, rougeâtre ou verdâtre. ajoutant 20 à 30 %, de cendres volantes, à 70 ou 80 %, de
laitier granulé. Le laitier est un matériau dont la densité
Dureté de 9. absolue est de l’ordre de 2,6 à 2,7. Les granulats de laitier ne
doivent pas être employés avec le ciment fondu.
Masse volumique de 2,6 à 2,7 g/cm3.
Composés de grains grossiers, de structure massive ou litée
à cassure irrégulière. Ils constituent de bons granulats, mais
sont utilisés comme source de silice pour la fabrication du
II - GRANULATS LOURDS
verre, d’abrasif ou de pierres réfractaires.
Utilisations – Ils sont essentiellement employés pour la confec-
Grès – Les grès sont formés de grains de sable plus ou moins tion des bétons lourds utilisés pour la construction d’ouvrages
bien cimentés par de l’argile, du calcaire ou de la silice de nécessitant une protection biologique contre les rayonnements
couleur jaune et brune. ionisants produits par exemple dans les accélérateurs et piles
Les grès durs et de bonne qualité peuvent être employés atomiques ou les appareils ionisants des hôpitaux ; la protection
comme granulats. est d’autant plus efficace que l’épaisseur est plus grande et la
densité du béton plus élevée.
Porphyre – Le porphyre est une roche ignée de couleur blan-
châtre, rosée ou rougeâtre. C’est un matériau très dur compact On utilise en particulier :
et résistant ; contient de 15 à 40 % de quartz, de 35 à 70 % de Barytine – La barytine, c’est un sulfate de baryum, à système
feldspaths alcalins, de 10 à 30 % de calco-alcalin de 5 à 25 % cristallin orthorhombique à cristaux longs et épais, de densité
de hornblende verte. Il donne de bons granulats sous forme de 4,5, de dureté 3 à 3,5. La couleur varie de l’incolore, du blanc
gravier concassé ; cependant les sables de porphyre longtemps au jaune brun – vitreux – transparent à opaque, se casse et
stockés à l’air humide présentent parfois des traces de se clive facilement. Le baryum tiré de la barytine entre dans
décomposition argileuse et ne doivent pas être employés. la composition des bétons de protections des centrales
Dureté supérieure à 5,0. nucléaires, elle est aussi utilisée comme pigment dans la pein-
ture. Les gisements en France sont dans le Puy-de-Dôme, la
Masse volumique de 2,5 à 2,8 g/cm3. Corrèze, l’Ardèche.

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Magnétite – La magnétite de formule chimique Fe3O4, est une en colonnes, stalactitique, folié ou massif. Il n’y a pas de
roche de couleur noire, dont le système cristallin est cubique. clivage.
L’aspect peut être granulaire ou massif. Il n’y a pas de clivage.
Elle est fortement magnétique. Dureté de 5-6.
Dureté de 5,5-6,5. Masse volumique de 5,2-5,3 g/cm3.
Masse volumique de 5,2 g/cm3. Riblons et grenaille – Les riblons et la grenaille sont consti-
tués de déchets de l’industrie métallurgique ou de ferraille ; la
Hématite – L’hématite de formule chimique Fe2O3 est une densité absolue est celle du fer : 7,6 à 7,8.
roche de couleur brun rougeâtre à gris acier.
Granulats très durs – Quartz, corindon, Carborundum,
Le système cristallin est rhomboédrique parfois prisma- paillettes de fonte, etc., ils sont incorporés au béton pour anti-
tique ou pyramidal. L’aspect peut être granulaire, laminaire, usure (sols industriels par exemple).

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Les granulats courants

Cet article est issu de : Construction et travaux publics | Techniques du bâtiment :

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Les granulats courants pour béton

1. Généralités ................................................................................................ TBA1110 - 2

I – Masse volumique ................................................................................... — 14

lément constitutif du béton, les granulats ont pour objectif d’améliorer la

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

I - DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE NF EN 1097-2 d’octobre 1998. Essais pour déterminer les

marchés publics de travaux et approuvant ou modifiant divers et de la porosité intergranulaire (P18-650-3).

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

P 18-573 de décembre 1990. Granulats - Essai de Los

Silt – Particules de limon moins grosses que les particules de

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

2 Différents types de granulats

I - GRANULATS NATURELS D’ORIGINE MINÉRALOGIQUE II - GRANULATS ARTIFICIELS

Les grains concassés ont des formes multiples et il faut, pour

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

Fig. 1 : Tri des granulats en carrière.

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d : la plus grande dimension du grain.

Fig. 2 : Coefficient volumique d’un gravier.

Fig. 1 : Coefficient volumique d’un grain.

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

Tab. 1 – Conditions auxquelles doit satisfaire un granulat d/D

granulaires par tamisage sont les suivantes (en mm) : D ≤ 50

• pour les sables :

Fig. 3 : Courbe granulométrique.

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

Fig. 4 : Analyse granulométrique.

Fig. 5 : Courbe granulométrique d’un granulat pour béton hydraulique.

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

0,16 200 10 • 24 – 17 = 7 % de sables fins ;

La forme des courbes granulométriques apportent les rensei- • 45 – 36 = 9 % de sables gros ;

• les limites d et D du granulat en question ;

Fig. 6 : Courbe granulométrique d’un tout-venant.

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

Fig. 7 : Courbe granulométrique de deux granulats sélectionnés pour béton hydraulique.

Fig. 8 : Exemple de fuseau granulométrique pour béton hydraulique.

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Fig. 9 : Courbe granulométrique en mécanique des sols.

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Fig. 10 : Courbe de sable de module de finesse 2,66.

Fig. 11 : Courbe granulométrique de quelques produits fins (doc. Dreux).

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

Fig. 12 : Granulométrie proposée pour des sables à béton.

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LES GRANULATS COURANTS POUR BÉTON

I - MASSE VOLUMIQUE • masse spécifique : 1 560 / 0,620 = 2 516 kg/m3

volume. DES SABLES