FP297YT0

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INDEX
LES FONDAMENTAUX
DE LA PHOTOGRAPHIE
PAGE
Fonctions & Utilisation de Base d'un Appareil Photographique 4
Films & Capteurs - Leur Réaction à la Lumière 5

L'obturateur 5
Les Objectifs 7
L'ouverture 7
F/Stops 8
Principes de Base de L'exposition 9
Principes de Base des Capteurs 10
Principes de Base des Posemètres 10
Valeur Moyenne des Posemètres 12
Indice IL, L'unité Candela & le Lumen 12
Surexposition & Sous-Exposition 13
Types de Posemètres 15
Utilisation des Différents Modes de Mesure 16
Modes D'exposition des Appareils Photos 17

Manuel (M) 17
Priorité à L'ouverture (AV) ou (A) 18
Priorité à la Vitesse D’obturation (TV) ou (S) 19
Programme (P) 19
Autres Modes 19
Compensation de L'exposition 19
ISO 21
Réglages des Paramètres ISO sur des Appareils Photos
Numériques 21
Caractéristiques de L'ISO 22
Choisir le Meilleur ISO 23
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ENSEIGNEMENT EN LIGNE & DA | DROITS RÉSERVÉS
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Réglages de Base de L'appareil Photo 24

Vitesse D'obturation 24
Ouverture 26
Températures des Couleurs 28

Lumière du Jour 29
Balance des Blancs 30
Éclairage au Tungstène 30
Éclairage Fluorescent 30
Contrôles de la Balance des Blancs 31
Objectifs 32
Effets de la Taille du Capteur sur la Distance Focale Effective 32
Objectifs Standards 33
Grand Angle 33
Téléobjectif 34
Super Téléobjectif 35
Zoom 40
Macro 40
Objectif à Bascule & Decentrement (En Anglais : Tilt-Shift) 42
Utilisations des Objectifs 47
Profondeur de Champ 48
Jouer sur la Profondeur de Champ 50
Étapes Logiques de la Prise de Vue 50
Modèles & Caractéristiques des Appareils Photographiques 52

Appareils Photos avec Autofocus 52
Appareils Photos Reflex Mono-Objectif 53
Autofocus 54
Anti-Tremblements & Stabilisation de L'image 55
Mégapixels & Capteurs Numériques 56
Principes de Base du Flash 57
Défauts & Corrections des Images 59

Erreurs de Mise au Point 59
Tremblements de L'appareil 60
Flou lié à une Mauvaise Mise au Point 61
Lumière Parasite 61
Mauvaise Balance des Blancs 63
Mauvais ISO 64
PDC 64
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2
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Formats des Images Numériques 69

JPEG 69
RAW 69
TIFF 70
Connexion Entre L'appareil Photo & L'ordinateur 71

MAC ou PC ? 71
Système de Périphériques 71
Lecteurs de Cartes 72
Logiciel de L'appareil Photo 72
Format RAW 73
Adobe DNG 73
Logiciels Informatiques 74
Adobe Photoshop 74
Adobe Photoshop Elements 74
Adobe Lightroom 74
Apple Aperture 75
Capture One 75
GIMP 75
Taille de L'image 76
Dimensions en Pixels 76
DPI 76
Rééchantillonnage 77
Redimensionnement 77
Envoyer des Images par Courriel 78
sRVB & Adobe (1998) RVB 78
Conclusion 80
Glossaire 81
__________________________________________________________________________________
3
____________________________________________________________________
FONCTIONS &
UTILISATION DE BASE
D'UN APPAREIL
PHOTOGRAPHIQUE
Dans sa forme la plus élémentaire, un appareil photographique est tout
simplement composé d’une boîte noire avec un objectif d'un côté et un
support permettant la capture de l’image de l'autre. Traditionnellement, ce
support de capture d'image était la pellicule (ou film) photographique. Au
cours de ces dernières années, la puce de silicium, également connue sous
le nom de capteur numérique, a rapidement remplacé la pellicule
photographique.
La fonction d'un objectif est de focaliser une image sur un capteur. Le

capteur, à l’aide d’un système électronique complexe, convertit la lumière et
les couleurs en signaux électriques. Un logiciel convertit ensuite ces signaux
électroniques en images utilisables, autrement dit, il reconstruit l'image que
l'objectif a su projeter sur le capteur.
Des appareils photographiques aussi basiques que cela n'existent quasiment

plus. Votre appareil est certainement équipé de nombreuses améliorations
qui permettent une capture d'image rapide et relativement précise. Ces
améliorations incluent généralement l’obturation, une ouverture réglable de
l'objectif et un système d'évaluation de l'intensité lumineuse. Ce système
d'évaluation de la lumière est parfois automatique et invisible, toutefois
certains appareils photographiques disposent de leur propre posemètre.
Les fabricants incluent bien d'autres fonctionnalités dans la conception de

leurs appareils afin de faciliter la prise de vue photographie et de vous
convaincre que leurs appareils sont meilleurs que ceux de leurs concurrents.
Je vais vous énumérer, dans le cadre de ces principes de base, la plupart
des fonctions les plus populaires et vous expliquer brièvement leurs
applications afin que vous puissez maîtriser tous les aspects de la prise de
vue.
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4
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FILMS & CAPTEURS -

LEUR RÉACTION À LA
LUMIÈRE
Parce que le film photographique a pratiquement disparu, je vais surtout me
concentrer au cours de la formation sur le processus de capture d’images
numériques. Toutefois, je n’hésiterai pas à faire référence à un processus ou
à un effet classique argentique, si nécessaire.
Le film photographique réagit à la lumière par un procédé dit

« photochimique ». Cela signifie que lorsque des rayons lumineux viennent
frapper un film photographique, ceux-ci modifient physiquement la structure
de ses composés chimiques. Ce procédé chimique permet aux photographes
d'enregistrer ou de capturer une image sur un film.
La puce de silicium fonctionne quand à elle selon une réaction

« photoélectrique ». Cela signifie que le flux lumineux qui vient frapper le
capteur en silicium provoque une modification du courant électrique ou des
propriétés de la puce. Cette modification permet à la puce de silicium de
« cartographier » la lumière. Ces données seront alors numérisées par le
logiciel de l'appareil pour ensuite être stockées sur un périphérique de
mémoire, habituellement une carte mémoire. Ces données seront alors
traitées par un logiciel informatique pour obtenir une image numérique
conforme à l'image photographiée.
Les films et les capteurs numériques réagissent à la lumière de manière

cumulative. Cela signifie que plus le capteur reçoit de lumière, plus l'effet est
important. Cela signifie également que plus la lumière est intense, plus l'effet
est prononcé. C’est ce que nous appelons la « luminosité de l'image ».
L'OBTURATEUR
L'obturateur est un dispositif qui gère l'exposition en laissant entrer la lumière

sur le film pendant une période donnée. Plus l'obturateur reste ouvert
longtemps, plus l'image sera lumineuse. L’avantage des capteurs de silicium
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5
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c’est qu’ils réagissent linéairement au passage de la lumière. Cela signifie

que si l'obturateur reste ouvert deux fois plus longtemps, l'image sera deux
fois plus lumineuse. S'il reste ouvert sur une durée quatre fois plus longue,
l'image sera quatre fois plus lumineuse et ainsi de suite, jusqu'à ce que le
capteur se remplisse entièrement de lumière, c'est-à-dire, jusqu’à ce qu'il soit
complètement « saturé » ou d'un blanc pur.
Figure 1 – Obturateur d'appareil photographique

Image © Chakrit Thongwattana - iStockphoto
La vitesse d'obturation se mesure en seconde, ou plutôt en fractions de

seconde. En photographie, la relation entre la vitesse d’obturation et la
luminosité de l'image est connue sous le nom de « temps de pose ». Chaque
cran du « temps de pose » double ou divise par deux la quantité de lumière
imprimant la surface sensible de l’appareil.
Par exemple, un temps de pose qui passe de 1 seconde à 2 secondes est

considéré comme un changement de 1 cran. Un changement d'une seconde
à quatre secondes correspond à deux crans. Un intervalle de une à deux
secondes correspond à un cran et un intervalle de deux à quatre secondes
équivaut à un cran supplémentaire, le cran suivant étant logiquement
équivalant à huit secondes et ainsi de suite.
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En général, lors des prises vue en un éclairage naturel (lumière du jour), on

utilise des fractions de seconde plutôt que des secondes entières. Les
appareils photographiques disposent habituellement de valeurs d’ouverture
de l’obturateur allant de 30 secondes à 1/8 000e de seconde, en fonction du
niveau de gamme de l'appareil.
En photographie d’extérieur, les temps de pose types se situent entre ½ 000e

à 1/30e de seconde, dépendamment de différent facteurs que nous
aborderons plus tard. Un changement de 1/30e de seconde à 1/60e de
seconde représente un cran. Il existe plusieurs types d'obturateurs, tous
ayant des utilisations différentes que nous étudierons au cours de la
formation à la photographie professionnelle.
LES OBJECTIFS
Les objectifs sont des système optiques généralement en verre et leur

conception va de la plus élémentaire, avec une seule lentille de verre, à la
plus complexe, avec de nombreuses lentilles de formes et de caractéristiques
diverses et variées. Les objectifs bon marché sont parfois en plastique, mais
ils sont de très mauvaise qualité. Les objectifs de grande qualité sont
fabriqués dans un verre doté d’une excellente qualité optique. Le rôle de
l’objectif consiste à focalise sur le capteur de l’appareil l’image de la scène
qui se déroule en face de lui.
Les objectifs existent en différentes tailles et servent à des fins différentes et

dont l'unité de mesure est sa distance focale en millimètres (mm). Plus la
distance focale en mm est courte, plus l'angle de vue de l'objectif sera
important. Plus la distance focale en mm est longue, plus l'image paraitra
proche et rétrécie. Nous verrons plus en détail les objectifs un peu plus bas.
L'OUVERTURE
Une ouverture relative en photographie est tout simplement définit par le

dictionnaire comme étant « une ouverture ». Elle désigne le rapport entre la
distance focale de cet objectif et le diamètre de sa pupille d'entrée. Plus le
diamètre est grand, plus l'ouverture sera importante et plus la lumière
pénètrera dans l'appareil pour venir frapper le capteur. De nos jours, très peu
d'objectifs sont conçus avec une ouverture fixe, les objectifs sont maintenant
équipés d'un diaphragme ayant une capacité d'ouverture et de fermeture
progressive qui contrôle la taille de l'ouverture.
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F/STOPS
Souvent en photographie, les concepts sont assez complexes, heureusement

il y a un plus d'un siècle, une échelle a été mise au point qui permet d’ouvrir
le diaphragme par des incréments identiques à ceux de la vitesse
d'obturation. Comme nous l’avons dit, ceux-ci sont appelés des « crans ». En
outre, depuis longtemps on s’était rendu compte que plus la distance focale
de l'objectif est longue, plus son diamètre devra être grand pour permettre à
une même quantité de lumière d’entrer. Le concept du F/STOP est alors né
pour permettre aux photographes de changer d'objectif tout en conservant
une même vitesse d'obturation et une même ouverture.
Ce concept de F/STOP est assez difficile à comprendre par les photographes

débutants, j’y reviendrai plus en détails au cours de la formation à la
photographie professionnelle. Mais ce qu’il conviendra ici de retenir, c’est que
selon que vous ouvrez ou que vous fermez l'ouverture de l’objectif, chaque
cran F/STOP permet à une quantité de lumière, double ou divisée de moitié,
de passer par rapport au précédent cran F/STOP. Contrairement à la vitesse
d'obturation, qui est linéaire et qui sera doublée ou divisée par deux à chaque
cran, la vitesse d'ouverture repose sur une échelle logarithmique. Pour ceux
d'entre vous qui ne sont pas brillants en maths : ne paniquez pas. Cela
signifie simplement que l'échelle des crans d’ouverture n'est pas aussi
évidente que celle de la vitesse d'obturation. Tandis que cette dernière se
présente ainsi : 1, 1/2, 1/4, 1/8, 1/16, 1/30, 1/60, 1/125 soit une suite claire et
logique de multiplication par deux; tandis que l'échelle de la vitesse
d'ouverture prend la forme de f/1.4, f/2, f/2.8, f/4, f/5.6, f/8, f/11, f/16, f/22 et
ainsi de suite….
Si vous observez bien l'échelle d'ouverture, vous vous apercevrez que tous
les deux crans la valeur est multipliée par deux. Malgré l’absence de logique
apparente, chaque valeur représente un cran et donc une réduction de moitié
du précédent. Vous remarquerez que plus la valeur F augmente, plus
l'ouverture se réduit. Ce n’est pas très intuitif et cela peut prêter à confusion.
Le raisonnement est en fait assez simple si vous considérez que les chiffres
de l'échelle d'ouverture sont des fractions et que plus le nombre inférieur
(dénominateur) est grand, plus l'ouverture est petite. C'est avec le même
principe qu’¼ kilo est plus léger qu' ½ kilo.
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Voici une échelle pour mieux vous aider à comprendre :
Figure 2 – Échelle d'ouverture
Malheureusement, vous allez devoir apprendre et mémoriser cette échelle,

de la même façon que vous avez du mémorisé votre adresse ou votre
numéro de téléphone qui également n'ont pas de sens logique.
PRINCIPES DE BASE
DE L'EXPOSITION
Nous pouvons donc observer que, par exemple, un cran d’ouverture peut être
compensé en augmentant d'un cran la vitesse d'obturation afin de conserver
la même quantité de lumière qui pénètre dans l'appareil (durée d’exposition).
Si l'on traduit cela en chiffres, nous pouvons dire qu'un F/8 à 1/60e de
seconde correspond à une exposition F/11 à 1/30e de seconde. De F/8 à
F/11, l'ouverture est réduite d'un cran et de 1/60e à 1/30e de seconde, l’on
double ou l'on augmente d'un cran le temps d'ouverture de l'obturateur. D’une
manière ou d’une autre, le résultat obtenu reste le même. C’est un principe
fondamental de la photographie et vous devrez parfaitement le maîtriser si
vous voulez comprendre la façon par laquelle l'exposition est associée à
l'ouverture et à la vitesse d'obturation.
Les appareils photos reflex numériques modernes bénéficient de modes

contrôle de l’exposition beaucoup plus précis que les crans entiers et ils
offrent désormais des demis ou des tiers de cran. Cela signifie que chaque
cran de la vitesse d'obturation, ou d’ouverture, est inférieur à un cran
complet. Sur de nombreux appareils photographiques cette valeur peut être
modifiée à un 1/3, 1/2 ou à 1 cran complet, en fonction du style du
photographe ou de la situation. Vous devrez consulter le manuel de votre
appareil afin de prendre connaissance des options dont vous disposez. Si
vous en avez la possibilité, je vous conseillerai d'utiliser des intervalles d’1/3
car cela vous offre un meilleur contrôle de l'exposition.
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PRINCIPES DE BASE
DES CAPTEURS
Le dernier composant de l'appareil photographique que nous étudierons est

le capteur de silicium, parfois appelé « puce ». Au cours de la formation à la
photographie professionnelle, je vous parlerais plus en détail des capteurs,
mais ce que vous devez savoir pour le moment, c'est qu'il existe actuellement
deux types de capteurs couramment utilisés : le capteur CMOS et le capteur
CCD. CMOS est l'acronyme anglais de Complementary Metal-Oxide
Semiconductor (semi-conducteur d'oxyde de métal complémentaire) et CCD
est l'acronyme anglais de Charge-Coupled Device (dispositif à transfert de
charge).
Ces acronymes décrivent dans les grandes lignes le fonctionnement de ces

capteurs, un fonctionnement qu'il n'est pas nécessaire de connaître à ce
stade. Le capteur CMOS et le capteur CCD ont leurs points forts et leurs
points faibles. De manière générale, le capteur CCD est plus difficile et plus
coûteux à fabriquer. Cela ne signifie pas pour autant qu'il soit le meilleur
capteur ni qu’il satisfait à toutes les situations. Il a tendance à être plus
silencieux mais sa gamme d'ISO disponibles est plus réduite. Nous
aborderons la notion de bruit et d'ISO ci-après.
PRINCIPES DE BASE
DES POSÈMETRES
Quelles que soient leur taille ou leur marque tous les appareils photos
numériques modernes sont équipés d’un posemètre. Le posemètre est un
appareil utilisé en photographie pour mesurer la quantité de lumière qu'il
reçoit et déterminer l'exposition optimum d'une prise de vue. Dans les
appareils photos « Point-And-Shoot », le posemètre est, la plupart du temps,
intégré et invisible. Il évalue la scène à photographier et ajuste
automatiquement la vitesse d'obturation et l'ouverture pour obtenir la
meilleure exposition possible. Tout cela se passe à l'insu du photographe,
sans qu'il n'ait à intervenir.
Le photographe n'a généralement aucun moyen d'interférer dans ce

processus, sauf sur certains appareils sur lesquels le photographe a la
possibilité de régler certains paramètres afin de compenser l'exposition et
d’éclaircir ou d’assombrir l'image finale. Vous n’avez aucun moyen de
supplanter la vitesse d'obturation/l'ouverture avec ces petits appareils
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photographiques. D'un autre côté, avec les appareils photographiques haut

de gamme, tels que les reflex numériques, le posemètre propose de
nombreuses options de configuration. Il est très fréquent que le viseur de ces
appareils dispose d'un affichage numérique comportant de nombreuses
informations sur les réglages. Parmi ces informations, vous trouverez sans
doute un posemètre.
Le posemètre se compose généralement d'une série de LED (diodes

électroluminescentes), qui ressemblent à des rangées de petites lumières. Au
centre de cette rangée de LED, vous verrez un LED ayant une couleur
différente des autres et qui correspond à une bonne exposition. Au niveau de
l'affichage du viseur, apparaîtront généralement des données concernant
l'ouverture, la vitesse d'obturation et la compensation de l’exposition, selon le
cas. Souvent, le viseur affiche également bien d'autres informations mais
celles-ci varient d'un appareil à l'autre.
Figure 3 – Vue interne d'un viseur standard
Il est très important de lire et de relire le manuel d'utilisation de votre appareil

photo jusqu'à ce que vous vous connaissiez parfaitement ses caractéristiques
et son fonctionnement. Le manuel de votre appareil, ainsi que le manuel de
l'utilisateur, offrent à plusieurs égards une véritable formation gratuite à la
photographie. Ils doivent être lus et bien compris si vous souhaitez utiliser
votre appareil correctement. En toute honnêteté, si vous n’avez pas lu ces
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manuels, ce n’est pas la peine de suivre cette formation, ou tout autre

formation à la photographie.
VALEUR MOYENNE
DES POSEMÈTRES
Il est fascinant de pouvoir mesurer la lumière quand on y pense mais sans

doute vous demandez-vous comment ça marche. Les détails techniques sont
assez compliqués mais je vais essayer de vous en expliquer les grandes
lignes d'une manière aussi simple que possible.
Le posemètre utilise des matériaux sensibles à la lumière lesquelles

réagissent électriquement au passage de la lumière. Il échantillonne la
lumière transmise par l'objectif et lui attribue une valeur moyenne.
L'hypothèse sur laquelle tous les calculs des posemètres repose est qu'il
existe une quantité égale d'ombre et de lumière dans chaque scène à
photographier, autrement dit, chaque scène est composée de demi-teintes.
Cette hypothèse s'applique généralement sans problèmes mais si vous

prenez beaucoup de photos dans la neige et êtes surpris d’obtenir des
photos toujours sombres, vous venez d’avoir une explication. Une scène à la
neige manque souvent d'ombre et le posemètre, partant de l'hypothèse selon
laquelle il devrait y avoir autant de zones claires que de zones sombres,
divise de moitié les zones très claires pour obtenir une valeur moyenne qui
sera évidemment trop sombre. Suivre cette formation vous permettra de
répondre à de nombreuses questions que vous vous posez ! Je vous aiderai
à bien comprendre le fonctionnement des posemètres et les expositions afin
que vous puissiez parfaitement maîtriser votre appareil photo.
L'INDICE IL, L'UNITÉ

CANDELA & LE LUMEN
Ce sont des unités de mesure de l'intensité lumineuse. Je ne fais que les

mentionner ici afin que vous connaissiez ces termes. Ils ne sont pas utilisés
dans les posemètres des appareils photos de petit format. En photographie,
nous parlons surtout de « arrêts » ou de « fractions de temps d’arrêts» en
matière d’exposition.
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SUREXPOSITION
& SOUS-EXPOSITION
Il est préférable que vous commenciez à penser en termes d'arrêts et de

fractions d'arrêts quand vous faites référence à la compensation d'exposition.
Quand une exposition est un peu trop sombre, on parle de « sous-

exposition » et quand elle est trop lumineuse on parle de « surexposition ».
Le niveau de sous-exposition ou de surexposition doit être exprimé en
fractions d'arrêt. Par exemple, si une image est un peu sombre, on peut dire
qu'elle est sous-exposée à 1/2 arrêt.
Ceci est un exemple de photo avec une exposition correcte, puis sous et
surexposée pour les versions dans les pages suivantes.
Figure 4 – Bonne exposition - Image © Conrado

Utilisation sous licence de shutterstock.com
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Figures 5 & 6 – Sous-exposition et surexposition de la même image

Image © Conrado
Utilisation sous licence de shutterstock.com
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TYPES DE POSEMÈTRES
Les posemètres intégrés aux appareils photographiques mesurent la lumière

réfléchie par un objet ou par une scène, ce sont les posemètres « à mesure
réfléchie ». Il existe un autre type de posemètre qui mesure la lumière
émanant d'un objet ou d'une scène, ce sont les posemètres « à mesure
incidente ».
Nous allons aborder dans cette section les posemètres à mesure réfléchie,
car les posemètres à mesure incidente seront étudiés plus en détails au
cours de la formation à la photographie professionnelle. Tous les posemètres
intégrés aux appareils photos sont des posemètres à mesure réfléchie.
Dans la grande catégorie des posemètres à mesure réfléchie, les appareils

photographiques modernes offrent plusieurs modes de mesure de la lumière :
 Évaluative
 Spot
 Moyenne à prépondérance centrale
 Point focal
 Matricielle
La différence entre ces modes est la façon par laquelle ils mesurent la
lumière. Le manuel de votre appareil photo vous décrira en détails le mode
de fonctionnement de votre posemètre ainsi que sa méthode
d’échantillonnage de la lumière, car cela varie d'un appareil à l'autre.
Ci-après vous trouverez un rapide résumé de leurs différentes fonctions.
ÉVALUATIVE Le champ de mesure s’étend sur l’intégralité de la

scène du viseur et effectue une moyenne. C’est le
mode le plus courant des posemètres à mesure
réfléchie.
SPOT La mesure de la lumière est faite sur une zone

très petite au centre du viseur, elle en fera la
moyenne mais ignorera le reste de l'image. Cette
zone peut se limiter à seulement 1% du champ
mais le plus souvent elle est située autour de
10%.
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MOYENNE À La mesure moyenne à prépondérance centrale

PRÉPONDÉRANCE tient compte de l’intégralité du champ visé, mais
CENTRALE avec une plus grande importance accordée au
centre de l’image.
POINT D’AUTOFOCUS Certains appareils reflex haut de gamme sont

capables de mesurer l'exposition au point
d'autofocus de l'appareil. Il s'agit là d'une nouvelle
technologie ultra puissante.
MATRICIELLE La mesure matricielle va tenir compte de

plusieurs zones de l’image et proposer
automatiquement un équilibre en fonction d’un
certain modèle ou matrice. Ce modèle varie d'un
appareil photographique à l'autre.
UTILISATIONS DES DIFFÉRENTS

MODES DE MESURE
En toute franchise, je pense qu'il est préférable de ne maîtriser qu'un seul

type de mode de mesure et d’en connaître un second pour des circonstances
particulières. Selon ma propre expérience et celle de mes élèves, j'ai
remarqué qu'il était très facile de s'y perdre lorsqu’on changeait constamment
de mode de mesure.
La plupart des décisions en la matière doivent être prises rapidement. Il n'y a

rien de pire que de devoir basculer rapidement d’un mode à l’autre, ou de
devoir recalculer une exposition parce que vous vous êtes trompé de mode
de mesure. Celui que vous devez choisir doit être celui qui vous convient le
mieux la plupart du temps.
Si vous n'êtes pas très familiarisé avec l'utilisation de votre appareil photo, ou
avec les modes de mesures en général, je vous conseillerais de passer du
temps à tous les essayer sous des éclairages différents et de sélectionner
celui qui vous convient le mieux. Personnellement, j'utilise un posemètre à
mesure moyenne classique et simple dans 95% des cas, et j'utilise parfois la
mesure spot, en fonction de la situation. Je vous conseille de vous entraîner
et de découvrir ce qui marche le mieux pour vous.
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MODES D'EXPOSITION
DES APPAREILS
PHOTOS
MANUEL (M)
La plupart des appareils photographiques modernes ont la possibilité de

prendre des photos sous des modes différents. Auparavant, les appareils
photos étaient entièrement mécaniques et tout était manuel. Autrement dit le
photographe devait déterminer la bonne exposition et régler manuellement la
vitesse d'obturation et la mise au point de l'appareil photo. Nous aborderons
bientôt le concept de mise au point automatique, mais l'option qui permet de
régler manuellement la vitesse d'obturation est ce qu'on appelle désormais le
« mode manuel ». Lorsque j'ai commencé la photographie, il y a 40 ans, seul
le mode manuel existait.
Figure 7 – Molette de contrôle de la vitesse d'obturation et des valeurs ASA

(ISO) d'un appareil SLR
Image © Arpad Benedek - iStockphoto
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Aujourd'hui, les choses sont très différentes, je n’utilise le mode manuel que
lorsque je prends des photos avec un flash électronique, car le système de
mesure de l'appareil n'est conçu que pour fonctionner sous une lumière
continue. Les trois modes de prise de vue automatique que nous allons voir
associent la vitesse d'obturation et l'ouverture de l'appareil au posemètre de
celui-ci. Comme nous allons le voir ci-dessous, cela permet d'obtenir un haut
degré d'automatisation.
Figure 8 – Digital SLR camera mode control

Image © Luis Sandoval Mandujano - iStockphoto
PRIORITÉ À L'OUVERTURE
(AV) OU (A)
La priorité à l'ouverture du diaphragme est un mode de prise de vue grâce

auquel le photographe sélectionne et définit l'ouverture souhaitée. Le
posemètre de l'appareil mesure ensuite la lumière de la scène à
photographier et règle automatiquement la vitesse d'obturation. Ce mode est
très rapide à utiliser et c'est celui que j'utilise le plus souvent. La fréquence
d'utilisation d'un certain mode par rapport à un autre dépendra du type de
photos que vous prendrez.
Le réglage de l'ouverture permet au photographe de déterminer si l'image est

claire ou floue et leur amplitude. C'est ce qu'on appelle la « Profondeur de
Champ » (PDC) que l'on abordera un peu plus tard. L'inconvénient de laisser
l'appareil sélectionner la vitesse d'obturation est que celle-ci pourrait s'avérer
trop lente pour capturer une image nette quand le sujet est en mouvement ou
si le photographe secoue la caméra.
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PRIORITÉ À LA VITESSE D’OBTURATION

(TV) OU (S)
Le mode priorité à la vitesse d’obturation est un mode de prise de vue grâce

auquel le photographe sélectionne et définit la vitesse d'obturation souhaitée.
Le posemètre de l'appareil évalue ensuite la lumière de la scène à
photographier et règle automatiquement l'ouverture. Ce mode est souvent
utilisé pour photographier des actions sportives et autres sujets en
mouvement rapide, comme des enfants par exemple. Ce mode donne au
photographe un contrôle absolu sur la vitesse d'obturation mais laisse
l'appareil régler l’ouverture.
PROGRAMME (P)
Communément appelé « mode automatique », le mode Programme est un

mode entièrement automatisé grâce auquel l'appareil règle la vitesse
d'obturation et l'ouverture. Je n'ai jamais utilisé ce mode car j'aime à penser
que je suis plus compétent que mon appareil. Le mode Programme
détermine les meilleurs paramètres et sélectionne les réglages qu'il considère
comme étant les mieux adaptés. C’est un mode pour amateurs que je ne
recommande pas, sauf si vous débutez ou si vous souffrez d'un quelconque
handicap.
AUTRES MODES
Outre les quatre principaux modes que l’on vient de décrire, de nombreux
appareils photographiques offrent des modes supplémentaires. Il est
impossible d'expliquer les subtilités de chacun d'eux car ils varient d'un
appareil à l'autre. Pour cette raison, je ne parlerai que des modes de prise de
vue les plus importants et les seuls réellement utiles aux professionnels.
COMPENSATION DE L'EXPOSITION
Malheureusement, quel que soit la somme que vous déboursez pour votre
appareil photo, les résultats du posemètre restent très aléatoires. Comme
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nous l'avons vu précédemment, des conditions d'éclairage peu communes,

comme la neige par exemple, peuvent facilement induire en erreur le
posemètre qui va prendre alors de mauvaises décisions. En mode manuel,
pour obtenir une meilleure exposition, il vous suffit simplement de régler soit
la vitesse d'obturation soit l'ouverture, mais lorsque vous utilisez un mode
automatique c'est beaucoup plus compliqué. Pour cette raison, la plupart des
appareils photos sont équipés d'une fonction de compensation de l'exposition
qui permet d'ajuster l'exposition selon la direction souhaitée et compenser les
erreurs de réglage du posemètre.
Figure 9 – Contrôle de l'exposition dans le menu de l'appareil
Même les appareils relativement bon marché comme les Point-And-Shoot

(appareils photo compacts avec autofocus) offrent cette fonctionnalité, parfois
simplement appelée Éclaircir ou Assombrir. Une exposition dans le sens +
(positif) éclaircira l'image et une compensation dans le sens - (négatif)
assombrira l'exposition. Il est très important de garder à l'esprit le réglage
sélectionné pour la compensation de l'exposition, car si vous ne modifiez pas
le réglage de compensation après avoir pris une photo alors celui-ci
appliquera cette même compensation à toutes les photos suivantes, et ce
jusqu'à ce que la compensation soit de nouveau remise à zéro.
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ISO
L'ISO est un réglage que l'on peut effectuer sur tous les appareils
photographiques. Le réglage de l'ISO permet d'ajuster la courbe de sensibilité
du capteur avec le posemètre. Les films photographiques possèdent
différents ISO selon leurs utilisations.
Plus l'ISO est faible, plus le grain et la répartition des tons seront atténués.
Plus l'ISO de la pellicule est élevé plus vous aurez de grains, de contraste et
un rendu des couleurs plus soutenu. Si vous prévoyez de prendre des photos
en extérieur, il est recommandé d'acheter des films à faible ISO, par contre si
vous comptez prendre des photos en intérieur ou sous un éclairage assez
faible, les films à ISO élevé sont conseillés. De nos jours, les caractéristiques
de base de l'ISO des films sont transposées aux appareils photo numériques
avec d'excellentes améliorations.
RÉGLAGES DES PARAMÈTRES

ISO SUR DES APPAREILS
PHOTOS NUMÉRIQUES
Pour les pellicules argentiques, le seul moyen de changer l'ISO de la pellicule

utilisée consiste à changer le film ou à utiliser un autre appareil photo. Avec
les appareils photos numériques, il suffit simplement de modifier le réglage
ISO quand vous le désirez. Vous n'avez plus besoin de finir une pellicule pour
pouvoir modifier l'ISO; il vous suffit de tourner un cadran. Pour les
photographes habitués aux films traditionnels, c’est une extraordinaire
amélioration.
Quand vous augmentez l'ISO d'un film argentique, vous augmentez le grain
du film, par contre quand vous augmentez l'ISO dans un appareil numérique,
on parle d'une augmentation de « bruit ». Le bruit numérique est surtout très
visible dans les zones d'ombres sur lesquelles ils apparaît sous forme de
pixels de couleurs aléatoires. Les règles qui s’appliquent au film argentique
sont les mêmes qui s'appliquent au numérique : plus l'ISO est faible, plus la
qualité sera élevée. C’est un point très important à retenir.
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CARACTÉRISTIQUES
DE L'ISO
La plage ISO des appareils photos numériques est comprise entre 50 ISO (le
plus bas) à 6 400 ISO et plus. Un ISO de 50 à 400 est généralement
considéré comme faible. Un ISO de 400 à environ 1 600, est, pour moi, un
ISO élevé, au-delà de 1 600, on parle d'ISO à ultra-haute sensibilité. Le
tableau ci-dessous récapitule les caractéristiques des différents réglages
ISO :
FAIBLE 50 – 400 ÉLEVE 400-1600 ULTRA ÉLEVE 1 600

ET PLUS
Le plus faible bruit Bruit faible à modéré Bruit élevé à extrême
Couleur saturée Couleur saturée Couleur désaturée
Couleur correcte Couleur correcte Changements fréquents

de la couleur
Excellente gamme Bonne gamme tonale Bloque les ombres

tonale parasites & les zones
surexposées
Contraste le plus bas Contraste bas Contraste élevé
Vitesse d'obturation la Vitesse d'obturation Vitesse d'obturation la

plus réduite moyenne plus haute
Tableau 1 - Caractéristiques ISO
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CHOISIR LE
MEILLEUR ISO
Généralement, il est préférable d'utiliser l'ISO le plus faible qui vous permet
de sélectionner la vitesse d'obturation et l’ouverture que vous souhaitez. À
mesure que vos compétences photographiques s'amélioreront, vous
remarquerez que la plupart des photos ont une ouverture et une vitesse
d'obturation idéales. C’est avec le temps et la pratique que vous acquerrez
ces connaissances et ces réflexes.
Si vous ne pouvez plus sélectionner les paramètres désirés, vous serez alors
obligé d'augmenter l’ISO. Comme le montre le tableau ci-dessus, cette
augmentation pourrait se faire au détriment de la qualité. Un passage de
50 à 100, voire à 200 ISO, n’aura généralement pas de grandes
conséquences, mais à mesure que nous augmenterons les ISO, la qualité de
l'image commencera à en pâtir.
Le plus souvent, il est nécessaire d'augmenter l'ISO à cause de la réduction

de la vitesse d'obturation. C’est généralement le cas lors de prises de vue
sous un faible éclairage ou lorsqu’on photographie des sujets en mouvement
rapide. Vous pouvez réussir à prendre des photos sous un faible éclairage
avec un faible ISO en posant l'appareil sur un trépied ou sur une plate-forme
stable, comme une dalle. Dans des conditions de faible éclairage, la seule
façon de photographier des objets en mouvement rapide est d'augmenter
l'ISO. Cela vous permettra d'augmenter la vitesse d'obturation et donc de
pouvoir figer l'action en cours, même si la qualité de l'image risque d'en
souffrir.
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RÉGLAGES DE BASE
DE L'APPAREIL PHOTO
VITESSE D'OBTURATION
Le principal problème auquel est confronté un obturateur concerne les sujets

en mouvements, l'appareil photographique y compris. Quand vous tenez un
appareil photo à la main ou que vous prenez des photos à bord d'un véhicule
en mouvement, l'appareil est en mouvement. Les gens se déplacent, les
vagues sont en mouvement perpétuel, un arbre ondule sous la force du vent,
etc. L'obturateur doit être réglé correctement de manière à tenir compte de
ces mouvements et de la façon dont le photographe souhaite les capturer.
Parfois on souhaite figer une action, mais d’autres fois on cherche à créer un
certain flou artistique. Ce choix nous appartient. Un oiseau en vol ressort
mieux net car ses plumes seront mieux définies, tandis que l'eau d'une
cascade ressort mieux flou. En sélectionnant une bonne vitesse d'obturation,
il est possible de contrôler ces effets.
Figure 10 – Une haute vitesse d'obturation permet de geler les mouvements

rapides des ailes de l'oiseau
Image © Angela Arenal - iStockphoto
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Figure 11 – Utiliser une vitesse lente d'obturation permet de créer un effet

brumeux des chutes d'eaux de la cascade
Image © Matan Narkiss - iStockphoto
L'obturateur est en outre le seul outil pouvant être utilisé pour équilibrer
l'ouverture par rapport à l'exposition. Comme nous l'avons vu précédemment,
la vitesse d'obturation et l'ouverture contrôlent ensemble l'exposition. Pour un
flux donné de lumière, quand on ouvre l'objectif (ou quand on augmente
l'ouverture) et si l’on souhaite conserver la même exposition, une
compensation peut être réalisée en augmente la vitesse d'obturation. Lorsque
l'on veut donner la priorité aux effets de mouvement d'une image, il est
préférable de commencer par paramétrer la vitesse d'obturation désirée puis
de régler l'ouverture pour obtenir une bonne exposition, ou encore d’utiliser le
mode priorité à la vitesse d’obturation.
Le tableau ci-dessus récapitule certains réglages possibles de la vitesse

d'obturation avec un objectif de 50 mm, une ouverture de f/8 et un ISO de
100 :
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VITESSE SITUATION EFFET

D'OBTURATION
30 secondes + Chambre au Une bonne exposition sans éclairage
crépuscule dans la pièce
1 seconde + Ville à la tombée Ciel violet et des immeubles éclairés
du jour
1/2 seconde + Flamme d'une Flamme longue et brillante
bougie
1/4 seconde + De l'eau qui Flou atténué

coule
1/15 seconde - Appareil Vitesse minimale pour éviter les
photographique tremblements de l'appareil
portable
1/60 seconde Une personne Fige le mouvement si elle se rapproche
qui marche ou s'éloigne de l'appareil photo en
gardant une certaine distance
1/125 seconde Une personne Fige le mouvement si elle passe devant
qui marche l'appareil photo
1/250 seconde Une personne Fige le mouvement
qui court
1/500 seconde Un cheval au Fige le mouvement

galop
1/1 000 seconde Une voiture Fige le mouvement si elle se rapproche

rapide ou s'éloigne de l'appareil photo
1/2 000 seconde + Une voiture Fige le mouvement si elle passe devant
rapide l'appareil photo
1/50 000 seconde + Une balle qui Fige le mouvement si elle passe devant
vient d'être tirée l'appareil photo
Tableau 2 - Caractéristiques de la vitesse d'obturation
OUVERTURE
L'ouverture contrôle le degré de netteté d'une image. Une large ouverture ne

fera la mise au point que sur l'objet ou le point visé. Tout ce qui se trouve
devant ou derrière ce point apparaîtra flou. Une ouverture réduite ou
complètement fermée prendra une photo nette d'une grande partie de la
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scène dépendamment de la distance entre la caméra et l'objet le plus proche

et le plus éloigné. Cette capacité à contrôler le degré de netteté est connue
sous le nom de « Profondeur de champ » (PDC), que nous aborderons à la
suite du chapitre sur les différents types d'objectifs.
Figure 12 – Une petite profondeur de champ par une grande ouverture

(Réglages : Ouverture f2, vitesse 1/100 et ISO 100)
Image © George Seper
L'ouverture est également utilisée pour équilibrer la vitesse d'obturation et

obtenir une bonne exposition. Lorsque l'on veut donner la priorité à la netteté
ou à la PDC d'une image, il est préférable de commencer par régler
l'ouverture puis ensuite la vitesse d'obturation pour obtenir une bonne
exposition, ou bien d’utiliser le mode de priorité à l'ouverture du diaphragme.
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TEMPÉRATURE
DES COULEURS
Sir Isaac Newton, le génie scientifique britannique de la fin du 17 ème siècle, a
réussi à séparer la lumière en différentes composantes de couleur. C’est ce
que nous appelons le spectre des couleurs et qui apparaît sous la forme d'un
arc en ciel lors des premiers rayons de soleil après la pluie.
Tous les photographes savent que la lumière blanche est composée d'une
quantité égale de rouge, de vert et de bleu (RVB) et que l'absence de toute
quantité de RVB correspond au noir. Les appareils photo numériques de
même que votre écran d'ordinateur fonctionnent en utilisant ce système
additif RVB. Le capteur de votre appareil photo numérique est constitué d'une
matrice composée de millions de diodes de silicium toutes recouverte d'un
filtre rouge, vert ou bleu. Les RVB sont à la base de la photographie
numérique.
Figures 11 & 12 – Le système de couleurs RVB & le système de couleurs

CMJN
L'autre système de couleur est un système soustractif composé d’une

quantité égale de cyan, magenta, jaune et noir (CMJN) pour obtenir une
couleur noire. En théorie, la couleur noire pourrait être obtenue uniquement
avec le CMJ, mais en réalité c’est un brun foncé que l’on obtient aussi, on
ajoute le noir. Le CMJN est largement utilisé dans l'industrie de l'imprimerie et
ce système vous sera expliqué en détail au cours de la formation à la
photographie professionnelle.
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LUMIÈRE DU JOUR
La combustion d’un élément ou d’une substance se distingue par une couleur

ou une longueur d'onde bien précise. La photographie se sert d’une échelle
de températures, qui porte le nom d'un autre éminent physicien britannique,
Baron Kelvin, pour décrire la couleur d'une source de lumière selon sa
"température de couleur.
En photographie, l'échelle Kelvin définit la température des couleurs de la

lumière sur un axe bleu/ambre. Le soleil est une sphère de gaz
incandescents lequel, comme tout objet en combustion, émet de la lumière
avec une certaine température que l’on peut définir sur l'échelle Kelvin.
Figure 13 – L'échelle Kelvin
Au milieu de la journée, la lumière du soleil qui traverse notre atmosphère a

une température de 5 500 degrés Kelvin, ou 5 500 K. Pour les photographes,
c'est à cette température que l'on fait référence lorsque l’on parle de lumière
du jour. À mesure que le soleil se déplace dans le ciel, la lumière traverse
l'atmosphère, les nuages, la pollution et autres particules qui modifieront la
température des couleurs.
Une variation de couleur de la lumière vers le bleu, ressentie comme froide,

correspond à une température de couleur supérieure à 5 500 K. Une variation
de couleur de la lumière vers l'ambre, ressentie comme chaude, correspond
à une température de couleur inférieure à 5 500 K. Lors d'une journée
ensoleillée, la lumière est plutôt froide (bleu) surtout à l’ombre en raison de la
couleur bleue du ciel et sa température de couleur peut facilement dépasser
les 8 000 K. La lumière au coucher du soleil est souvent très chaude car elle
doit traverser différentes couches d'atmosphère et elle peut facilement
tomber en dessous des 4 000 K.
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BALANCE DES BLANCS
Tous les appareils photos numériques permettent aux utilisateurs de régler

leur appareil de manière à pouvoir rendre la lumière ambiante similaire à la
lumière du jour. Ce réglage est ce que l’on appelle, la « balance des blancs »
(WB en anglais).
Quelle que soit la source lumineuse ou bien l'heure de la journée, notre

cerveau nous trompe en nous faisant croire que nous sommes imprégnés de
la lumière du jour, mais un appareil photo n'est pas si facile à induire en
erreur. À l'époque des films argentiques, on devait soit utiliser un film
spécialement adapté à chaque source lumineuse, soit utiliser de nombreux
filtres colorés pour corriger la dominante de couleur en fonction de l'éclairage
ambiant. Les appareils photos numériques facilitent énormément ces
réglages et offrent de nombreuses options.
Il est important de savoir qu'en plus d’une variation sur l’axe bleu-ambre, la
couleur peut également varier sur un axe vert-magenta. Ce changement vert-
magenta est connu sous le nom de teinte. Il n'est pas représenté sur l'échelle
Kelvin, mais le réglage consiste en une correction progressive vers le vert -
(négatif) ou vers le magenta + (positif).
ÉCLAIRAGE AU TUNSGTÈNE
Même la nuit, à l’intérieur d’une pièce éclairée par au tungstène, une assiette
blanche nous apparaîtra toujours blanche. Malheureusement pour les
amateurs, on ne peut pas tromper un appareil photo aussi facilement car
celui mémorise ce qui est réellement en face de lui.
La photographie de cette assiette blanche prise sous un éclairage au

tungstène montrera une assiette d'une très belle couleur orange. La
température de couleur de la lumière au tungstène est d'environ 3 200 K. Cet
exemple illustre parfaitement comment nos yeux peuvent nous tromper.
ÉCLAIRAGE FLUORESCENT
L'éclairage fluorescent est plus complexe car il existe différents types de

lampes fluorescentes qui brillent à différentes températures. Les lampes
fluorescentes habituelles émettent une pâle lumière verdâtre bien particulière
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en ce sens qu'elle brûle à deux températures de couleur en raison de la

nature de leur fabrication. Il est difficile de les corriger avec précision bien
que la plupart des appareils photos numériques disposent d'une balance des
blancs pour éclairage fluorescent.
CONTRÔLES DE LA BALANCE DES BLANCS
Même un appareil bon marché de type Point-and-Shoot dispose d'un réglage

de la balance des blancs pour permettre à l'utilisateur d'obtenir la température
correcte. Voici un bref récapitulatif des différents contrôles de la balance des
blancs disponibles sur la majorité des appareils photos numériques. Votre
appareil photo peut toutefois n'offrir que certains d'entre eux :
SYMBOLE EXPLICATION FONCTION

AWB Balance des blancs L'appareil photographique va optimiser
automatique la BB
K Degrés Kelvin Le photographe règle la température

en K
Nuages Ombre Règle la température de couleur sur
6 500 K
Tube Fluorescent Règle la teinte magenta sur + pour

neutraliser les verts
Triangle BB personnalisée Réglage personnalisé de la balance

des blancs en utilisant une carte grise
Tableau 3 – Contrôles de la balance des blancs
L’avantage avec la balance des blancs, c'est de pouvoir effectuer les

réglages ultérieurement dans le logiciel de l'appareil photo ou sur un logiciel
annexe tel que Photoshop.
Personnellement, je préfère les méthodes classiques et j'aime obtenir une

image aussi correcte que possible directement dans l'appareil photo. J'utilise
donc la balance des blancs personnalisée ou bien je règle manuellement la K
avec un thermocolorimètre. Ces deux méthodes seront décrites en détail au
cours de la formation à la photographie professionnelle.
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OBJECTIFS
L'objectif photographique est un système optique convergent formé de
plusieurs lentilles, donnant des images réelles sur la surface sensible de
l'appareil. Les lois physiques ainsi que la conception des objectifs impliquent
des éléments très complexes qui mériteraient à eux seuls tout un ouvrage. Je
vais pour l’instant m'efforcer de simplifier ces notions.
Un objectif se caractérise par son ouverture relative et sa distance focale. Un

objectif peut, par exemple, être décrit comme suit : 80 mm f/2,8. Ces
indications donnent des informations sur l'objectif, loin d'être exhaustives,
elles sont largement suffisantes pour nos besoins immédiats.
D’après ce que nous avons vu sur l'ouverture, l'information f/2,8 me permet

de savoir que son ouverture maximale est de f/2,8. C’est ce que l’on appelle
communément sa vitesse. Un objectif rapide dispose d'une grande ouverture
et un objectif lent dispose d'une d'ouverture maximum plus réduite.
L'ouverture minimale, et autres informations pertinentes, peut être obtenue en
consultant les spécifications techniques fournies par le fabricant. Dans notre
exemple, 80 mm fait référence à la distance focale. La distance focale d'un
objectif est la mesure de sa puissance de convergence ou de divergence de
la lumière. Elle caractérise en quelque sorte le « grossissement » de cet
objectif.
Plus la distance focale en mm (millimètres) est réduite, plus l'angle de prise

de vue de l'objectif sera grand et plus nous pouvons voir loin. Plus cette
valeur est petite, plus le grossissement est faible, mais plus on voit « large ».
EFFETS DE LA TAILLE DU CAPTEUR

SUR LA DISTANCE FOCALE EFFECTIVE
Les appareils photos numériques compliquent légèrement les choses pour

les débutants. Tous les appareils photos de petit format ne sont pas
identiques. Les appareils actuels sont équipés de capteurs de deux tailles
différentes: l'APS (Système Photo Avancé de type-C) et le capteur plein
cadre de 35 mm. L’APS est la plus petite des deux, pour compliquer
davantage les choses, il existe différentes tailles selon la caméra et le
fabricant.
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La taille du capteur du Nikon DX est de 23,7 x 15,7 mm. Chaque fabricant

propose des variantes relativement proches de cette taille. Le capteur plein
cadre de 35 mm duplique la taille des films de 35 mm et sa taille est de
24 x 36 mm. Nous aborderons ce sujet plus en détails au cours de la
formation à la photographie professionnelle.
OBJECTIFS STANDARDS
Un objectif standard est un objectif grâce auquel les objets apparaissent à

une distance normale de l'appareil photo, une distance identique à celle que
nous percevons. Pour les plus curieux d'entre vous, un objectif normal est un
objectif dont la distance focale est égale à la diagonale de sa surface
sensible. Plus le capteur est grand, plus la distance focale de l'objectif sera
grande.
Ainsi, l'objectif normal pour un format de 35 mm devrait être d'environ 43 mm,

mais des diverses raisons, l'objectif standard commercialisé pour ce format
est généralement de 50 mm.
Pour connaitre l'objectif normal de votre appareil photo APS, vous devrez
utiliser un facteur indiqué par le fabricant de l'appareil vous permettant de
convertir la taille APS en taille de 35 mm. Ce facteur est d'environ 1,6 ; donc
pour déterminer l'équivalent d'un objectif de 50 mm pour un format de 35 mm
à un équivalent APS, vous devrez diviser 50 par 1,6 ce qui correspond à un
32 mm. L'objectif de 32 mm correspond à l'objectif normal pour le format d'un
capteur APS-C, présent sur la plupart des appareils photos amateurs.
Nikon a toujours fabriqué des appareils photos de haute qualité

professionnelle et a souvent, jusqu'à très récemment, fourni des caméras au
format APS-C. Mais depuis la sortie du D3, ils se sont alignés à Canon en
proposant des capteurs plein cadre d'une taille de 35 mm pour leurs produits
phares. La formation à la photographie professionnelle a été réalisée en
utilisant un capteur plein cadre de 35 mm comme standard de référence pour
les objectifs.
GRAND ANGLE
Un objectif grand angle est un objectif capable de capter un angle de vue

plus large qu'un objectif normal. Tout objectif ayant une distance focale plus
courte que 50 mm est considéré comme un objectif grand angle.
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Les objectifs grand angle sont particulièrement bien adaptés pour les photos
panoramiques, d'intérieur et la photographie d'architecture. Ces objectifs
déforment les images qui sont trop proches de l'objectif et donc ne doivent
pas être utilisés pour des photos en gros plan, sauf si vous êtes à la
recherche d'un effet de distorsion. Les objectifs grand angle disponibles sont
d'environ 15 mm à 35 mm pour les appareils photos plein cadre.
Figure 15 – Paysage urbain pris avec un grand angle

Image © Jamie Evans - iStockphoto
TÉLÉOBJECTIF
Tout objectif ayant une distance focale supérieure à 50 mm est considéré

comme un téléobjectif. Les téléobjectifs sont utiles dans un certaines
situations, car ils rapprochent le sujet et rendent l'arrière-plan un peu flou. Ils
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sont utilisés dans les photos de mode, les portraits, les photos culinaires, des
produits et une myriade d'autres applications. Les téléobjectifs standards vont
d'environ 80 mm à environ 300 mm.
SUPER TÉLÉOBJECTIF
Les super téléobjectifs disposent généralement de lentilles ayant une

distance focale supérieure à 300 mm. Il s'agit d'énormes objectifs
ressemblant à des petits télescopes. Ils sont utilisés dans les photos de
mode, sportives et animalières, entre autres situations. Leur focale peut
atteindre jusqu'à environ 1200 mm.
Figure 16 – Une photographie de la vie sauvage est toujours mieux rendue

grâce à un téléobjectif ou un super téléobjectif
Image © Dirk Freder - iStockphoto
Pour vous donner une meilleure idée, les prochaines pages comportent des
exemples de scènes à travers différentes focales, du grand angle au
téléobjectif.
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Figure 17 - Vue au travers d'un objectif de 15 mm
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ZOOM
Un zoom est un objectif à focable variable capable de modifier de manière

continue la distance focale et donc le grandissement, ce qui modifie l'angle
de champ couvert par l'objectif et la taille des éléments de l'image. Les zooms
évitent de devoir changer fréquemment d'objectifs. Beaucoup d'amateurs
préfèrent n’utiliser que des zooms plutôt que d'avoir à acheter plusieurs
objectifs au début de leur carrière. Mais il faut savoir que les zooms sont
toujours plus lents que les objectifs à focale fixe (objectifs de base).
De par leurs caractéristiques, les zooms n’ont pas une très bonne qualité
optique mais ils se sont beaucoup améliorés au cours de ces dernières
années. Les zooms sont disponibles en version grand angle et téléobjectif.
Un zoom peut être décrit comme un 24-105 mm f/4, indiquant sa plage de
distance focale et son ouverture maximale.
Ils disposent parfois d’une plage d'ouverture, notée comme suit 24-105
mm f/4-5.6, soit un objectif pas très onéreux dont l'ouverture maximale est la
plus grande à la focale la plus courte et plus longue à mesure que la focale
augmente.
MACRO
Un objectif macro (et non pas micro) est un objectif capable de prendre des
photos extrêmement rapprochées, capable de produire un rapport de
grandissement supérieur à 1:1. En d'autres termes, il peut photographier une
bille en verre de 10 mm de diamètre à sa taille réelle. Certains objectifs
macros ont la possibilité de photographier à une échelle de 5:1, ce qui permet
de prendre des photos révélant par exemple les détails des yeux d'une
mouche.
Les objectifs macros sont optimisés pour les gros plans tandis que les
objectifs standards sont mieux adaptés aux mises au point à l'infini. Les
objectifs macros sont déclinés sur plusieurs distances focales, mais selon
moi le téléobjectif macro de moyenne portée est le mieux adapté aux photos
de bijoux ou d'aliments en gros plan.
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Figure 25 – Macro d'un moustique à une échelle 3:1

Image © Christopher Badzioch - iStockphoto
Figure 26 – Image macro à une échelle 1:1

Image © Kadir Barcin – iStockphoto
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OBJECTIF À BASCULE & DECENTREMENT

(EN ANGLAIS : TILT-SHIFT)
Un objectif standard a son plan focal parallèle au capteur de l'appareil photo.

Les objectifs à bascule ont quant à eux une particularité technique qui permet
de modifier le plan focal pour modifier la mise au point, et faire que le plan
focal ne soit plus parallèle au capteur. L'objectif est en effet inclinable vers le
haut, le bas, ou encore vers la droit ou la gauche.
L'effet de cette spécificité varie en fonction de ce qui est photographié. Si un

mur de briques est photographié avec l'appareil parallèle à celui-ci mais avec
l'objectif incliné, alors la mise au point sera au milieu de la paroi, alors que le
haut et en bas ou à droite et à gauche du mur seront hors focus. Le degré de
mise au point est en fonction de l'inclinaison de l'objectif.
On peut voir cet effet sur l'image ci-dessous :
Figure 27 – Image © Matthew Evans
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Une autre utilisation de cet objectif est de l'utiliser pour donner une notion de
fuite, tout en conservant la netteté mais nous éviter d'utiliser la profondeur de
champ pour réaliser cet effet. Par exemple ici avec une clôture qui disparait à
l'horizon. On inclinera alors l'objectif de telle sorte à ce que la netteté soit
conservée.
Figure 28 – Image © Matthew Evans
Par ailleurs, avec la spécificité de décentrement il est possible de maintenir le

plan focal parallèle au capteur mais de décaler l'axe central de la lentille vers
la gauche ou la droite ou vers le haut ou le bas.
Encore une fois, si l'on positionne l'appareil parallèle au mur de briques et

que nous utilisons le décentrement vers le haut, nous pourrons alors voir plus
haut, comme si nous avions l'appareil pointé vers le haut mais sans l'effet de
distorsion. Les lignes parallèles resteront parallèles. La raison de cela est que
le plan focal et le capteur restent parallèles au mur.
Les objectifs à bascule et décentrement peuvent aussi être utilisés comme un

objectif standard si tous les réglages sont à zéro. Cependant, ce type
d'objectif est très encombrant, lourd et s'avère compliqué à utiliser sans
trépied.
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Figure 29 – Objectif grand angle (St Mary Magdalene, City of London)

Le mur du fond n'était pas perpendiculaire au murs situés sur les côtés, j'ai eu
donc besoin de corriger cela en éliminant toutes convergences, ce qui est
d'ailleurs la raison principale de l'utilisation des objectifs à décentrement en
architecture - Matthew Evans
Image © Matthew Evans
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Figure 30 – Pour ce plan que j'avais besoin de reproduire fidèlement tous les
éléments et sans aucune convergence du parc situé derrière la voiture (le
sujet étant une voiture comme un tour sur des montagnes russes - la voiture
ayant un moteur puissant V8 de 5,7 litres !!) - Matthew Evans
Image © Matthew Evans
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Ces lentilles sont disponibles dans une variété de focales fixes (pas de
zoom), du grand angle au téléobjectif. Au moment de la rédaction de ce
module, Canon dispose d'un 17 mm, 24 mm, 45 mm et 90 mm et 24 mm, et
Nikon d'un 45 mm et 85 mm. D'autres fabricants spécialisés produisent
également ces lentilles, mais elles sont très coûteuses !
Figures 31 & 32 – Exemples d'images avec un téléobjectif et un grand angle

d'objectif à bascule et décentrement
Le bébé alligator = Canon objectif tilt-de décalage de 90 mm à f/4
Winery, Pennsylvanie = Canon objectif tilt-de décalage de 45 mm à f/2.8
Images © Steven Vote
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Il existe aussi une version rigolote et bon marché des objectifs à bascule et
décentrement que l'on appelle "Lensbaby", qui rendent le même effet mais
dont la qualité est très médiocre.
UTILISATIONS DES OBJECTIFS
Le tableau suivant vous donnera une idée générale. Il propose différentes

utilisations d’objectifs à un capteur plein cadre de 35 mm. Si vous utilisez un
appareil photo APS, vous devrez utiliser le facteur de multiplication qui vous a
été donné par le fabricant.
DISTANCE DESCRIPTION UTILISATIONS

FOCALE
20 mm Ultra grand angle Paysages, intérieurs, architecture
24 mm Grand angle Paysages, intérieurs, architecture
35 mm Grand angle Des personnes, des produits,

architecture, etc.
50 mm Objectif normal Objectifs à usage général et non pas

de portraits
80 mm Téléobjectif court Portrait, mode, produits, aliments, etc.
100 mm Macro Téléobjectif court Gros plans de tout sujet supérieur ou

macro égal à 1:1
135 mm Téléobjectif Portrait, mode, aliments, produits

moyen
200 mm Téléobjectif Portrait, mode, aliments, produits,

moyen sport
300 mm Téléobjectif Mode, aliments, sport, faune
400 mm + Super téléobjectif Mode, sport, faune, surf
Tableau 4 – Utilisation des objectifs
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PROFONDEUR
DE CHAMP
Il serait plus logique de parler de profondeur de mise au point plutôt que de
profondeur de champ (PDC).
Figure 33 – Une faible profondeur de champ va sélectionner la petite portion

de l’image qui sera mise au point
Image © Tatiana Fuentes - iStockphoto
Si la mise au point se fait pour une distance donnée, la zone de netteté

acceptable a une certaine extension en deçà et au-delà de celle-ci.
Cet intervalle est appelé profondeur de champ. Le contrôle de la PDC se fait

exclusivement au niveau de l'appareil photo par le biais de l'ouverture. Plus
l'ouverture est large - plus la PDC est profonde. Pour augmenter la surface
de l'image mise au point, vous devrez sélectionner une petite ouverture, f/16
par exemple. Pour rendre l'arrière-plan plus flou, vous devrez sélectionner
une grande ouverture, f/2.8 ou plus.
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Figure 34 – Faible PDC
Figure 35 – Longue PDC

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JOUER SUR LA
PROFONDEUR DE CHAMP
 Avec une même ouverture, les objectifs de longue focale, comme les
téléobjectifs, ont une PDC plus faible que les objectifs à courte focale.
 Plus le sujet est proche, plus la profondeur de champ est faible.
 Et enfin, comme nous l'avons déjà vu, plus l'ouverture est grande, plus
faible sera la profondeur de champ.
ÉTAPES LOGIQUES DE LA
PRISE DE VUE
En raison de mon style de photographie, la profondeur de champ d'un plan

est souvent le premier élément que je prends en compte. Mais si vous aimez
prendre des photos plus « en mouvement », la vitesse d'obturation sera sans
doute plus importante. Comme nous l'avons indiqué précédemment, la PDC
est principalement contrôlée par l'ouverture de l'objectif. Voici la logique que
j'utilise avant de prendre chaque photo :
 J'évalue, dans un premier temps, le plan dans son ensemble pour voir
s'il sera bien cadré. Quelque chose m'a très certainement attiré l'œil.
 Je sélectionne ensuite l'objectif qui rendra au mieux le « style » que je

recherche.
 Une fois l’objectif choisi et l'image composée dans ma tête, je décide,

de l'aspect le plus important de l'image, donc entre vitesse d'obturation
et PDC.
 Je sélectionne alors le mode de prise de vue correspondant le mieux à

mon choix, soit le mode priorité à la vitesse d'obturation pour des
photos de scènes furtives, soit le mode de priorité à l'ouverture du
diaphragme pour des photos plutôt orientées PDC.
 Je détermine ensuite le degré de vitesse d'obturation ou de PDC et

j’effectue les réglages appropriés sur l'appareil. En mode automatique,
l'appareil photo évalue la scène et sélectionne le contrôle (ouverture
ou vitesse d'obturation).
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 Je vérifie dans le viseur les réglages de l'appareil et, selon ma propre

expérience, je conserve le réglage proposé ou je compense
légèrement l'exposition.
 J'évalue enfin l'image sur l'écran LCD de l'appareil afin de vérifier sa

composition et me donner une idée générale de l'exposition. En cas de
doute, j'agrandis l'image LCD pour contrôler la PDC et j’observe
l'histogramme pour bien confirmer. Toutes ces étapes seront détaillées
au cours de la formation à la photographie professionnelle.
Figure 36 – Image © George Seper
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MODÈLES &
CARACTÉRISTIQUES
DES APPAREILS
PHOTOGRAPHIQUES
APPAREILS PHOTOS AVEC AUTOFOCUS
Pour les besoins de cette formation, nous allons nous intéresser à deux types
d'appareils photos, les appareils photos compacts avec autofocus (dit point-
and-shoot ou PS) et les appareils photos reflex mono-objectif (SLR). Ces
deux types d'appareils photos sont des appareils de petit format en raison de
la taille relativement réduite de leur capteur numérique. De nos jours, les
appareils photos PS numériques sont de véritables merveilles de science et
d'ingénierie. L'époque du simple boîtier contenant une lentille, un cadre et
une pellicule de film est révolue. Aujourd'hui, les appareils photos PS sont
des instruments ultra sophistiqués qui contiennent toute une gamme de
fonctionnalités conçues pour vous aider à prendre toutes photos que vous
souhaitez quelle que soit la situation.
Figure 37 – Appareil photo compact avec autofocus (Point-and-shoot - PS)

Image © Chris Price - iStockphoto
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Parmi ces fonctionnalités, nous trouvons le zoom, la mise au point

automatique, un posemètre automatique, une correction de l'exposition, la
haute résolution, un flash intégré, un affichage direct LCD, la lecture des
images, des images animées, un GPS, une variable ISO, des cartes mémoire
interchangeables, un contrôle de la balance des blancs et de nombreuses
autres encore. Le mien est même étanche ! Certains appareils offrent
également plusieurs modes de prise de vue, notamment manuel. Toutes ces
incroyables fonctionnalités à l’intérieur d’une boîte plus petite qu'un paquet de
cigarettes !
Ces appareils sont loin d'être des jouets et prennent des photos de très
grande qualité, et ce, très facilement grâce aux nombreuses fonctions
automatisées.
APPAREILS PHOTOS REFLEX

MONO-OBJECTIF
Par rapport aux appareils PS, le principal avantage des reflex consiste à
pouvoir changer physiquement d’objectif plutôt que d'avoir un zoom. Cela
signifie que vous pouvez disposer d’une large gamme d'objectifs afin de
satisfaire à toutes les exigences photographiques possibles. Vous pouvez
également acheter des objectifs ultrarapides pour prendre des photos en
conditions de luminosité très faible ou sélectionner une PDC très réduite.
Figure 38 – Appareil reflex Canon 1Ds Mk III

Image © Oktay Ortakcioglu - iStockphoto
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Le reflex a aussi l'avantage d’afficher l'image telle qu’elle apparaît dans le

viseur. La plupart des appareils photos PS utilisent un affichage direct sur
écran LCD situé à l'arrière de l'appareil. Cette affichage montre l'image qui
sur le point d'être capturée. Mais comme il s'agit d'une image électronique, il
est parfois difficile de bien la voir sous certaines conditions d'éclairage. Le
viseur du reflex affiche l'image réelle telle qu’à travers la lentille de l'objectif.
C'est ce qu'on appelle le WYSIWYG, acronyme anglais pour « tel affichage,
tel résultat ». C'est la solution idéale pour la photographie de niveau avancé.
Curieusement, la plupart des appareils photo reflex pro n'offrent pas cette
option d’affichage en direct, toutefois certains fabricants l’ajoutent désormais
sur leurs appareils photos pro haut de gamme, fonction qui peut être activée
ou désactivée. Les reflex offrent la totalité des fonctionnalités des appareils
photos PS, sauf le flash intégré.
Les reflex disposent par contre de toutes les commandes manuelles dont
peut avoir besoin un photographe pro ou amateur-pro. Les amateurs
préfèrent les fonctions automatiques, mais la plupart des pros préfèrent avoir
plus de contrôle et favorisent un équilibre entre fonctions automatiques et
manuelles. Les reflex ont également de plus nombreuses fonctionnalités et
surtout une gamme de vitesses d'obturation beaucoup plus importante. La
plupart des reflex sont très faciles à personnaliser aux goûts et besoins de
chaque photographe.
AUTOFOCUS
La mise au point automatique est une merveilleuse invention désormais

immédiatement disponible sur la plupart des appareils, des appareils
compacts PS bon marché aux plus onéreux des appareils reflex. Au début,
les lentilles internes des objectifs à mise au point automatique étaient mues
par un petit moteur situé à l'intérieur de l'appareil. Avant l'invention de ces
systèmes automatiques, on devait manuellement faire la mise au point en
tournant la bague extérieure de l'objectif.
De nos jours, la plupart des fabricants installent directement à l’intérieur de

l'objectif des petits moteurs qui fonctionnent aux ultrasons pour faire la mise
au point. Ces moteurs peuvent faire une mise au point beaucoup plus rapide
que les moteurs installés dans les appareils photos. Ils sont en outre
beaucoup plus silencieux et ne créent pas de vibrations. Mes objectifs Canon
sont des USM, acronyme anglais de « moteur ultra sonique ». Bien qu’ils
soient relativement chers à fabriquer, ils sont aujourd'hui considérés, par les
professionnels ayant besoin d'une mise au point automatique rapide et
précise, comme la norme dans l'industrie.
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ANTI-TREMBLEMENTS &
STABILISATION DE L'IMAGE
Canon, Nikon et autres, ont intégré à certains de leurs objectifs un système

de compensation des tremblements de l’appareil. Ces systèmes détectent les
mouvements dans l'objectif et déplacent l'un des éléments de l'objectif de
telle manière que l'image soit légèrement décalée pour stabiliser la projection
de l'image sur le capteur. Il en résulte une image relativement nette tout en
conservant la même vitesse d'obturation.
Cette technologie est particulièrement utile en situation de faible luminosité,

avec un sujet immobile et un éclairage insuffisant empêchant une vitesse
d'obturation suffisamment élevée pour éviter les tremblements de l'appareil.
D’après mon expérience des objectifs Canon IS (Image stabilisée), ces

objectifs permettent de gagner deux crans supplémentaires avant d'avoir à
utiliser un trépied.
Pour offrir une alternative, certains fabricants, tel que Pentax, ont commencé
à installer des systèmes anti-tremblements sur les capteurs à l'intérieur des
appareils eux-mêmes, plutôt que dans les objectifs. Il s'agit là d'une
excellente option car ce système possède l’avantage de fonctionner avec
tous les objectifs et non pas uniquement sur des objectifs spéciaux.
Figure 39 – Objectif 200mm Canon avec stabilisateur pour permettre des

prises de vue à main levée avec des vitesses très lentes
Image © Canon Europe
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MÉGAPIXELS &
CAPTEURS
NUMÉRIQUES
Il existe énormément de confusion au sujet des mégapixels, je vais donc
tenter d’éclaircir cela. En résumé : PLUS C'EST GRAND, MIEUX C'EST !
Nous allons voir pourquoi... Un pixel est une unité de base, « l'élément d'une
image ». Mais, pour être honnête, cela n'explique pas grande chose. Si pour
moi cela ne signifie pas grande chose, j'imagine que pour vous cela reste
encore confus. Je vais donc tenter de vous expliquer ce qu'est un pixel.
Ici, un « méga » se rapporte à un million, un mégapixel signifie donc un

million de pixels. Un capteur numérique dispose de millions de mini-
récepteurs de lumière composés de silicium et disposés en forme de grille.
Ces récepteurs sont capables de ne percevoir qu'une intensité lumineuse,
non des couleurs. On place donc un filtre coloré sur chacun d’eux pour les
sensibiliser aux rouge, vert ou bleu, selon le filtre de couleur dont ils sont
recouverts.
Dès qu’ils sont exposés à la lumière, chacun de ces récepteurs émet un

signal sous forme de courant électrique. Ce signal va rejoindre les millions
d'autres signaux émis par les récepteurs voisins qui vont ensuite se diriger
vers ce que l'on appelle un « convertisseur analogique-numérique (A/N), qui
se trouve à l'intérieur de l'appareil. Ce convertisseur A/N reconstitue ces
signaux électriques pour reconstituer une image électronique sous forme de
millions de points minuscules. Chaque point représente le signal d'un
récepteur. Ce sont ces points que nous appelons des pixels. On peut donc en
conclure que le nombre de mégapixels d'un appareil photo correspond au
nombre de récepteurs se trouvant sur le capteur. Le capteur est donc
composé de plusieurs milliers de récepteurs horizontaux et verticaux.
Pour simplifier, plus le nombre de pixels est grand, plus l'image contient des
informations, et plus l'image est de meilleure qualité. En outre, un plus grand
nombre de pixels permet d'agrandir davantage une image. D'autres éléments
influencent la qualité de l'image : la« profondeur de bits » et « l'espace
couleur » toutefois il s'agit de concepts complexes qui seront abordés plus
tard, au cours de la formation à la photographie professionnelle.
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PRINCIPES
DE BASE DU FLASH
Un flash électronique est une véritable merveille ! Il est petit, portable et
utilise peu d'énergie, il dispose d'un rendement lumineux élevé et mieux
encore, il est très proche de la température de couleur de la lumière du jour.
Les flashs électroniques sont utilisés depuis plus de cinquante ans. Ils sont
équipés de piles au rendement extrêmement efficace qui font du flash
électronique un accessoire essentiel sur la majorité des appareils photos
numériques compacts en vente de nos jours.
Les contrôles automatiques des appareils photos PS font du flash intégré un

véritable jeu d'enfant. Ceci n'est pas tout à fait le cas pour les utilisateurs de
reflex qui ont souvent recours à des flashs externes. Voici quelques
réflexions et quelques faits concernant les flashs électroniques externes :
 La lumière d'un flash électronique est émise sous la forme d'une

explosion très rapide. Son intensité peut être mesurée et l'unité de
puissance en sortie est le joule. Deux cents joules représentent deux
fois plus de puissance que cent joules.
 La durée qu'il faut pour délivrer la puissance émisse par la décharge

d'énergie d'un flash est connue sous le nom de durée du flash. Plus la
puissance d'un flash est basse, plus vite il peut la décharger. Les
petites unités de flash, comme celles que l'on trouve sur les appareils
photos PS, ont une capacité de débit d'énergie très rapide allant
jusqu'à 1/20 000e de seconde et plus. Les gros flashs de studio
délivrent leur énergie très lentement, à environ 1/100e de seconde.
 Du fait qu'un flash délivre sa lumière en une explosion rapide, la

vitesse d'obturation de l'appareil n’a aucune incidence sur la capture
de la lumière émise par le flash. La vitesse d'obturation a tout de
même son importance dans la capture de la lumière ambiante de la
scène, tels que la lumière du jour ou l'éclairage d'une pièce.
 En raison de la conception des obturateurs, les appareils reflex ont

une vitesse d'obturation maximale telle qu’elle peut affecter l’utilisation
d’un flash. Si vous dépassez cette vitesse, la fermeture de l'obturateur
formera une barrière physique pour les rayons lumineux, et vous
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obtiendrez 1/2 image ou moins. Cette vitesse est connue sous le nom
de « vitesse de synchronisation du flash », on parle de synchro flash.
Vous pouvez utiliser des vitesses plus lentes, mais elle ne doit jamais
dépasser la vitesse de synchronisation.
 De nombreux appareils modernes peuvent aligner électroniquement

leurs systèmes d'exposition automatique à un flash externe dans le but
de contrôler l'exposition.
 Les flashs uniquement externes, comme un flash de studio, ne

disposent toujours pas de système de connexion aux appareils photos.
Un flashmètre à lumière incidence est donc nécessaire pour
déterminer le bon réglage de l'ouverture. Rappelez-vous que la vitesse
d'obturation n'agit que sur l'enregistrement de la lumière ambiante et
non sur la lumière du flash. Lorsque la lumière ambiante est faible ou
ne participe que très peu à l'image finale, il est préférable de régler la
vitesse d'obturation sur la vitesse de synchronisation de l'appareil.
 Vous pouvez mêler la lumière disponible à la lumière du flash en

réglant correctement la vitesse d'obturation. Cette technique, connue
sous le nom de «fill-in au flash» peut être utile si vous souhaitez
photographier des personnes en extérieur avec le soleil derrière elles.
 La vitesse de synchronisation peut varier de 1/60e seconde à 1/250e

seconde, ou plus, en fonction des types d'appareils photos. Il est très
important de consulter le manuel d'utilisation de votre appareil pour
connaître la vitesse de synchronisation de votre appareil photo.
Figure 40 – Vue avant et arrière du Speedlite

Image © Marina Bartel - iStockphoto
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DÉFAUTS &
CORRECTIONS
DES IMAGES
ERREURS DE MISE AU POINT
La plupart des appareils photos numériques modernes utilisent un système

de mise au point automatique. La grande majorité des problèmes de mise au
point est liée au système d’autofocus qui ne répond pas à notre besoin.
Souvent l’autofocus se fait sur objet situé au centre de l’image cadrée.
Si vous souhaitez faire la mise au point sur un autre objet du cadre, il est
possible de temporairement viser cet objet. Pour cela, il suffit de relâcher de
moitié le bouton de l'obturateur pour verrouiller la mise au point et ensuite de
recadrer l'image, tout en conservant votre doigt appuyé de manière à
maintenir la mise au point voulue, avant d'appuyer sur le bouton à fond pour
terminer l'exposition (voir le manuel de votre appareil). C'est plus rapide et
plus facile que ça en a l'air. Essayez et vous verrez.
Figures 41 & 42 – Erreur de mise au point automatique et Mise au point

automatique corrigée
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TREMBLEMENT DE L'APPAREIL
Le flou causé par les tremblements de l'appareil est souvent confondu avec
une « mauvaise mise au point », alors qu'en fait il est du à une vitesse
d'obturation trop lente pour pouvoir ignorer les tremblements de vos mains.
On peut remarquer cette différence par de légères stries de surbrillance sur
l’image.
La règle d'or consiste à ne jamais utiliser une vitesse d'obturation plus lente
que la réciproque de la distance focale de l'objectif. Par exemple, si vous
utilisez un objectif de 100 mm, vous ne devez jamais prendre une photo avec
une vitesse d'obturation inférieure à 1/100e de secondes, sauf si la caméra
est montée sur un trépied ou une plateforme stable.
Figure 43 – Tremblement de l'appareil

Image © Angelika Stern - iStockphoto
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FLOU LIE A UNE

MAUVAISE MISE AU POINT
Le flou lié à une mauvaise mise au point ressemble au flou causé par les
tremblements de l'appareil, à la différence qu’il est causé par l'incapacité de
la vitesse d'obturation à « capturer nettement » un objet en mouvement. Dans
ce cas un trépied ne vous sera d'aucune utilité et la seule solution consiste à
augmenter la vitesse d'obturation. Si la lumière est trop faible ou que l'objet
se déplace trop rapidement, vous devrez sans doute augmenter l'ISO afin de
pouvoir augmenter la vitesse d'obturation.
Figure 44 – Flou lié à une mauvaise mise au point

Image © Oliver Malms - iStockphoto
LUMIÈRE PARASITE
De manière générale, lorsque vous prenez une photo face à une forte source
lumineuse, vous allez créer un reflet. Les reflets peuvent prendre diverses
apparences mais en général ils forment une sorte de décoloration sur l'image
(réduction de la saturation de la couleur), d'étranges tâches de couleur vive,
ou des points blancs/auréoles.
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Vous pouvez résoudre ce problème en protégeant l'objectif de la lumière

directe avec une carte ou avec votre main, ou alors en modifiant l'angle de
prise de vue par rapport à la source lumineuse. La difficulté consiste à éviter
de faire apparaître votre main (ou la carte) sur la photo et cela demande un
petit peu de pratique en techniques d'ombrage de l'objectif.
Figure 45 – Lumière parasite

Image © FotoVoyager - iStockphoto
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MAUVAISE BALANCE
DES BLANCS
Les images contenant un excès de couleurs indésirables ont un problème de

balance des blancs. Le moyen le plus facile de repérer un excès de couleur
est d'observer les objets qui devraient avoir une couleur neutre, comme le
blanc ou le gris clair. Si vos blancs ne sont pas blancs ou gris clair, vous avez
sans doute un problème de balance des blancs. Dans ce cas, vous devez
consulter le manuel de votre appareil afin de déterminer la meilleure façon de
corriger cette erreur.
Comme nous l’avons expliqué précédemment, vous pouvez utiliser les

réglages par défaut de la balance des blancs sur votre appareil photo, sinon il
faudra soit effectuer une balance des blancs personnalisée, soit déterminer
vous-même la température de couleur en K.
Une mauvaise balance des blancs est parfois due à des photos prises trop
près d'un mur aux couleurs trop brillantes qui reflètent la lumière du soleil ou
à des photos prises sous un arbre ayant beaucoup de feuilles vertes. Dans
ce cas, le mieux c'est de si possible changer de position.
Figure 46 – Erreur de la balance des blancs (trop de bleu)

Image © Orix3 - iStockphoto
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MAUVAIS ISO
Si vous photographiez des scènes à d’extérieur lors d'une journée ensoleillée

et que vos photos paraissent décolorées, l'exposition est souvent le
problème. Si votre exposition est correcte, alors il est très probable que vous
ayez sélectionné un ISO trop élevé. Il suffit alors de sélectionner un ISO plus
approprié à des prises de vue en journée ensoleillée, un ISO de 100 par
exemple, pour régler le problème et de reprendre la photo.
PDC
La plupart des débutants ont du mal à déterminer la profondeur de champ

appropriée. Si vous avez bien lu tout ce dont on a parlé jusqu'ici, vous savez
contrôler la profondeur de champ, mais : comment déterminer la PDC qui
convient le mieux ?
Malheureusement, seule la pratique vous l’apprendra, mais voici une astuce

qui peut vous aider à acquérir cette expérience beaucoup plus rapidement.
Le secret est d’analyser de nombreuses photos. C'est aussi simple que ça.
Vous devriez commencer à remarquer des similitudes dans la structure des
images, en particulier en matière de PDC. Je déteste dicter des règles car j'ai
passé ma vie à les ignorer, mais voici quelques conseils élémentaires pour
ceux qui estiment en avoir besoin :
Longue PDC (profonde)
 Vues de paysage
 Photos avec objectif grand angle
 Portraits de groupe ou d'équipe
 Portraits avec un simple arrière-plan
 Architecture, églises et monuments
 Photos prises directement au-dessus
Courte (petite) PDC
 Portraits créatifs
 Photos culinaires
 Photos avec arrière-plan animé
 Photos animalières
 Photographie sportive
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Figure 47 – Photo de paysage avec une longue PDC

Image © David Dennings
Figure 48 – Intérieur avec une grande profondeur de champ

Image © ShutterWorx - iStockphoto
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Figure 49 – Photo d'architecture avec une longue PDC

Image © George Seper
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Figure 50 – Portrait avec faible PDC

Image © Imgorthand - iStockphoto
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Figure 51 – Photo culinaire avec une courte PDC

Images © George Seper
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FORMATS DES
IMAGES NUMÉRIQUES
JPEG
JPEG correspond à l'acronyme anglais de Joint Photographic Experts Group.

Il s'agit du format d'image natif de la plupart des appareils photos compacts
bas de gamme. C'est un format qui utilise la compression d'image pour
économiser de l'espace sur la carte mémoire de l'appareil, ou sur le disque
dur de l'ordinateur.
Il est connu pour son côté « avec pertes » car le processus de compression
dégrade la qualité de l'image. Il existe plusieurs niveaux de compression
d'image disponibles, ils sont généralement classés selon la qualité de l'image
finale, allant de faible à élevée, ou de 1 à 10.
La règle à retenir est que plus la compression est forte, plus la taille du fichier
sera réduite et plus la qualité de l'image sera mauvaise. Je vous suggère
d'éviter le format d'image JPEG, sauf lorsque vous envoyez des images par
courrier électronique à des amis, ou des esquisses rapides à des clients.
RAW
La plupart des appareils haut de gamme ont la capacité de faire des captures
d'images au format RAW. C'est le format que j'utilise et que je vous le
recommande. Le format de fichier RAW restitue les informations brutes
enregistrées par le capteur de l'appareil photo et dans la plupart des cas le
photographe est obligé d'effecteur des modifications en post-production à
l'aide du logiciel RAW de l'appareil photo ou d'un autre logiciel de retouche
d'image.
Le format de fichier RAW est « sans perte » dans la mesure où il conserve

toutes les informations de l'image capturées par l'appareil. Dans le cadre de
la formation à la photographie professionnelle, je vous expliquerai en détail le
fonctionnement et les avantages de ce fichier, mais en résumé, le principal
avantage est qu’il soit entièrement non destructif. Cela signifie que toutes les
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modifications apportées au fichier peuvent être annulées par la suite et ce

sans aucune perte d'information ou de qualité. Pour cette raison, il est pour
moi le format idéal.
Figure 52 – Si possible, il est préférable de toujours travailler avec des

fichiers RAW afin d'éviter toutes pertes d'informations de l'image
Image © Gene Chutka - iStockphoto
TIFF
TIFF est un acronyme anglais pour Tagged Image File Format. Le format
TIFF est également un processus « sans perte » à l’origine utilisé comme un
simple format de fichier multi plate-forme pour devenir au fil du temps un
format très puissant.
De nombreux programmes peuvent lire le format TIFF, celui-ci a la capacité

de conserver la plupart des modifications effectuées dans un logiciel de
retouche d'image. Bien qu'il soit sans perte, la plupart des modifications
apportées aux fichiers TIFF sont permanentes.
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CONNEXION ENTRE
L'APPAREIL PHOTO
& L'ORDINATEUR
MAC OU PC ?
Une discussion sur le choix d’utilisation entre un Mac ou un PC peut être à

l’origine d’une querelle encore plus enflammée qu'une discussion sur la
religion ou la politique. Si vous êtes satisfait avec votre système actuel, je
vous conseillerai simplement de le garder. Cela étant dit, et bien qu’ayant été
principalement un utilisateur de PC plutôt que de Mac, un Mac reste bien plus
performant qu'un PC dans le domaine des applications photographiques.
Mais je suis sûr que vous n’utilisez pas votre ordinateur que des applications
graphiques et vous seul pouvez décider du système d’exploitation qui
correspond le mieux à l’ensemble de vos besoins.
SYSTÈME DE
PÉRIPHÉRIQUES
Les reflex de haute qualité offrent une option de connexion directe à un

ordinateur par le biais d'un câble USB ou un FireWire. C’est à la fois très bien
mais contraignant.
D'un côté ce système convient parfaitement à mon activité, car il me permet

de visualiser une image de très grande qualité sur un grand écran au moment
de sa capture plutôt que d'avoir une petite image de mauvaise qualité sur
l'écran ACL de l'appareil.
Mais d’un autre côté, vous devez être connecté à un ordinateur, ce qui
empêche de se déplacer librement. Le système de périphériques attachés
n'est pas pour tout le monde, mais il peut être très utile aux professionnels
qui travaillent en studio et les photographes de paysages.
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Figure 53 – Equipement de studio Tether

Image © The Power of Forever Photography – iStockphoto
LECTEURS DE CARTES
De manière simplifiée, un lecteur de carte est un petit appareil qui permet

d'insérer la carte mémoire de l'appareil directement sur un ordinateur pour
télécharger ou lire son contenu.
La plupart des appareils photos sont livrés avec un câble de connexion

directe, mais le téléchargement reste très lent. Je vous recommande donc
d'acheter un lecteur de carte car ils ne sont pas très chers et sont beaucoup
plus rapides à lire.
LOGICIEL DE L'APPAREIL PHOTO
La plupart, voire même tous les appareils photo numériques, sont livrés avec
un disque contenant un logiciel qui permet à l'utilisateur d'éditer et de
retoucher des images prises avec leur appareil photo.
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Ce type de logiciel est un bon point de départ pour découvrir le monde de la

retouche numérique et le traitement des images. Je vous suggère vivement
de charger ce logiciel et d'explorer en détail ses fonctionnalités. Vous
pourriez être agréablement surpris.
FORMAT RAW
Aussi regrettable que cela puisse paraître, il n'existe toujours pas de format
RAW standard. Chaque fabricant dispose de son propre format propriétaire
RAW et les fichiers RAW ne sont pas tous lisibles par des logiciels tiers. Si
vous éprouvez des difficultés avec cela, vous serez sans doute obligé de
retoucher des images RAW en utilisant le logiciel fourni par le fabricant, puis
de convertir les fichiers au format TIFF pour pouvoir les retoucher
ultérieurement en utilisant un logiciel tiers.
ADOBE DNG
Dans le but de standardiser le format RAW, Adobe a publié le format DNG

ainsi qu'un convertisseur DNG gratuit. De nombreux formats RAW peuvent
être convertis au format DNG tout en conservant une copie intégrée du
format RAW d'origine.
J'espère que cet outil va devenir plus populaire car je dois avouer qu'au
niveau du RAW il n’existe pas grand-chose à l’heure actuelle !
Lien :
http://www.adobe.com/fr/products/photoshop/extend.displayTab2.html
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LOGICIELS
INFORMATIQUES
ADOBE PHOTOSHOP
Adobe propose son incroyable logiciel de retouche d'images

depuis 1991. Sa toute dernière version est appelée
Photoshop CC et c'est un logiciel multiplateforme, ce qui
signifie qu'il est disponible sur PC et sur Mac. Photoshop est
le standard de l'industrie et aucun autre logiciel ne le rivalise.
Si vous souhaitez sérieusement faire carrière dans la photographie, vous

devez avoir une version récente de Photoshop. Il reste cher mais
indispensable.
ADOBE PHOTOSHOP ELEMENTS
C’est la version la plus basique de Photoshop. De

nombreuse fonctions sont reprises et si votre budget est
limité c’est un bon outil pour s’entraîner avant de passer à la
CC. C'est un logiciel très puissant, surtout si l'on tient compte
de son coût six fois moins cher que la CC.
ADOBE LIGHTROOM
Adobe Lightroom est un logiciel au prix raisonnable qui

propose une gestion des fichiers multiplateformes et une
application de retouche d'image pour les photographes. Il offre
un flux de travail rapide, intuitif et structuré de manière à
effectuer vos traitements d'image d’un seul coup, ce qui est
idéal pour les photos de mariage ou de mode composées
d’images très similaires.
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Le principal avantage de Lightroom réside dans le fait que les changements

apportés aux images sont non destructifs et peuvent être facilement inversés.
Il garde en mémoire un historique des modifications et l'on peut très
facilement revenir en arrière. Bien qu'il ne soit pas aussi puissant que
Photoshop, il est idéal pour toute sorte de tâches simples.
APPLE APERTURE
Aperture est assez similaire à Adobe Lightroom et coûte

environ le même prix.
Aperture est uniquement destiné aux utilisateurs Mac et

fonctionne avec tous types de fichiers d'image, y compris
toutes les principales variations de RAW.
CAPTURE ONE
Capture One est le seul processeur RAW créé

par le fabricant de support numérique Phase
One. Il est universellement considéré comme étant le meilleur processeur
RAW et l’outil idéal pour le téléchargement d'images.
Il est puissant, facile à utiliser et peu coûteux si l'on tient compte que c’est un
logiciel pro.
GIMP
Gimp est un outil multiplateforme gratuit de retouche

d'images développé par les inventeurs des échanges de
musique MP3 sur le web, GNU. Si vous êtes nouveau dans
le traitement et la retouche d'images ou si votre budget est
vraiment réduit, je vous conseille de commencer par là.
Le mot clé ici est gratuit : http://www.gimp.org/
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TAILLE DE L'IMAGE
Une image est essentiellement constituée de pixels. Plutôt que d'avoir une
dimension physique, on parle plutôt de dimensions en pixels.
DIMENSIONS EN PIXEL
C'est le nombre de récepteurs sur le capteur de l'appareil photo qui détermine

les dimensions en pixels d'une image. Si votre capteur est fait de 2 000 par
3 000 pixels (il s'agit en réalité de récepteurs), une image aura une dimension
en pixels de 2 000 par 3 000 pixels.
Si nous multiplions les dimensions de l'image (2 000 x 3 000), nous obtenons

une image contenant six mégapixels. Tant qu'une image n'a pas été
imprimée, il est préférable de faire référence aux dimensions de cette image
en termes de pixels.
DPI
DPI est un acronyme anglais pour « Dots Per Inch » (en français PPP, points
par pouces). Il s'agit d'une mesure de diffusion, ce qui n'a d'intérêt qu'en
termes d'impression ou de résolution d'écran.
Les pixels natifs d'une image peuvent être compressés ou élargis grâce à un
logiciel de retouche d'images. Une fois imprimés, ou en sortie, ils sont
enregistrés avec une taille en pouces ou centimètres, à telle ou telle
résolution : 21 x 29,7 cm à 300 DPI.
Le DPI ici signifie que l'imprimante, ou le périphérique de diffusion, va aligner

un certain nombre de points par pouce, soit 300 dans cet exemple.
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RÉÉCHANTILLONNAGE
Le rééchantillonnage est le fait de modifier les dimensions en pixels d'une

image. Une réduction de l'échantillonnage implique une élimination de pixels
afin de réduire les dimensions en pixels d'une image et réduire la taille du
fichier correspondant.
Une fois la réduction de l'échantillonnage effectuée, ces pixels sont détruits à

jamais. Une augmentation de l'échantillonnage implique une création par le
logiciel de pixels inexistants pour obtenir une image ayant de plus grandes
dimensions en pixels et une taille de fichier relativement plus importante.
Ceci s'effectue à l'aide de formules mathématiques complexes (des

algorithmes) où les pixels existants sont interpolés pour former des nouveaux
pixels. Il existe de nombreux algorithmes et certains sont meilleurs que
d'autres dépendamment du contexte. L'augmentation de l'échantillonnage
peut se faire sans trop altérer la qualité de l'image.
REDIMENSIONNEMENT
Si l'on pense à un pixel en termes de points natifs en sortie, on peut alors

décrire une image en termes de résolution. Autrement dit, pour chaque
direction, une image possède un certain nombre de pixels, si on lui attribue
une résolution de tant de pixels (points) par pouce, l'on obtient alors la
dimension physique de l'image. Pour mieux illustrer notre exemple, prenons
le fichier précédent de six mégapixel (2 000 x 3 000 pixels).
Si l'on souhaite obtenir une résolution de 100 DPI, il nous faudra obtenir un
fichier tel que 20" x 30" à 100 DPI. Ce résultat est obtenu en appliquant de
simples règles mathématiques, soit en divisant 2 000 x 3 000 pixels par une
résolution de 100 DPI. Il est possible de changer la taille de l'image finale
sans modifier le nombre de pixels en modifiant la résolution.
Toujours d’après notre exemple de fichier de 20" x 30" à 100 DPI, ce dernier
contient le même nombre de pixels qu'une image de 10" x 15" à 200 DPI, ou
inversement 40" x 60" à 50 DPI. Dans ce cas, nous avons modifié les
dimensions de l'image finale sans modifier le nombre de pixels. Ce que nous
avons changé, c'est la résolution de sortie.
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Si vous souhaitez doubler la taille du fichier de 20" x 30" à 100 DPI, sans
baisser sa résolution de 100 DPI, il faudra augmenter l'échantillonnage et
créer de nouveaux pixels.
Les règles de calculs, sont assez simples. Essayez par vous-même et vous
vous apercevrez que c’est très simple.
ENVOYER DES IMAGES

PAR COURRIEL
Comme nous l’avons dit, la compression en JPEG est le meilleur moyen de

réduire la taille d'un fichier à envoyer par courriel. Il faut aussi savoir que la
plupart des écrans d'ordinateur ont une résolution d'environ 100 DPI. Tenez
en compte lorsque vous redimensionner une image que vous souhaitez
envoyer par courriel de manière à ce qu'elle puisse facilement s’afficher sur
l'écran de vos destinataires.
Envoyer une image de 20" x 30" par courrier électronique ne sert pas à grand
chose sauf si votre destinataire dispose d'un écran de cinéma. Il est plus
judicieux d'envoyer une image d’une taille deux fois plus petite, voir moins.
Effectuer un rééchantillonnage vous permettra également de réduire la taille
du fichier, ce qui est une très bonne chose.
SRVB ET ADOBE (1998) RVB
Certains appareils reflex vous permettent de prendre des photos en sRVB ou

en Adobe (1998) RVB. Le sRVB et Adobe (1998) RVB font tous deux
référence à ce qu'on appelle l'espace colorimétrique ou l'espace couleur.
C'est un sujet assez complexe que nous verrons plus en détails lors de la
formation à la photographie professionnelle. En quelques mots, un espace
colorimétrique ou espace de couleur associe des nombres aux couleurs
visibles.
En bref, le sRVB correspond à l'espace couleur des écrans d'ordinateur et à

internet, tandis que Adobe (1998) RVB correspond à l'espace colorimétrique
d'une image imprimée. Comme vous pourrez le voir ci-dessous, l'espace
colorimétrique d'Adobe (1998) RVB contient plus de couleurs, je vous
recommande donc de les utiliser selon les options disponibles sur votre
appareil.
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Figure 54 – Comparaison entre Adobe (1998) RVB et sRVB sur la courbe des
couleurs
Si vos images sont destinées à être uniquement visualisées sur un écran ou

sur internet sans jamais devoir être imprimées, alors vous pouvez utiliser
l'espace colorimétrique sRGB. L’image sera alors plus fidèle aux couleurs sur
les écrans d'ordinateur.
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CONCLUSION
Félicitations, vous venez d’assimiler les principes de base de la
photographie ! Vous disposez déjà d'une très bonne compréhension des
appareils photos, de la photographie en général et de l’univers de la
photographique numérique. Désormais, vous avez peut-être acquis de
meilleures bases que certains professionnels, surtout dans le domaine du
numérique, car certains professionnels restent un peu perdus dans ce
nouvel univers.
Je vous recommande de lire et de relire ce document jusqu'à le connaître par

cœur, vous serez alors prêt à commencer la formation à la photographie
professionnelle.
Vous venez déjà de franchir une étape difficile en vous construisant une
solide base de connaissances, cette formation vous permettra de les
approfondir et vous offrira également des conseils pratiques pour vous aider
à mettre en place et à gérer votre propre activité professionnelle. Elle vous
fera part de critiques constructives sur votre travail et sur la présentation de
votre portfolio.
Je vous remercie tous d’avance de votre participation.
George Seper
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GLOSSAIRE
Aberration : Défaut de l'objectif.
Aberration
Chromatique : Défaut de l'objectif où toutes les couleurs ne se focalisent
pas au même point. L'aberration chromatique est un
défaut qui arrive souvent avec les téléobjectifs.
Acuntance : Capacité d'un système à passer rapidement d'une valeur

tonale à une autre dans l'espace le plus court.
Adobe RVB
(1998) : Espace de couleurs préféré pour la photographie
destinée à être imprimée, doté d'une gamme de couleurs
proche de la gamme d'imprimante CMJN.
Aperçu de Profondeur
de Champ : Option disponible sur la plupart des appareils photos
reflex qui permet de limiter l'ouverture de l'objectif. Ceci
est utile pour évaluer la profondeur de champ avec un
arrêt/F donné.
Appareil Photo de
Visualisation : Un appareil photo grand format qui dispose
habituellement d'un film paramétrable et de standards
d'objectifs. Parfois appelé un appareil photo technique.
L'image apparaît généralement à l'envers sur un
panneau en verre dépoli sur le standard de la pellicule.
Bagues Macro : Bague d'extension qui s'installe entre l'objectif et

l'appareil pour faciliter les prises de vue rapprochées. Un
type d'accessoire rigide à longueur fixe. Elles sont
généralement livrées en un ensemble de tubes de
différentes longueurs.
Balance des
Blancs : Capacité à rendre des blancs sans introduire un
décalage des couleurs.
Blooming : Survient quand un élément du capteur reçoit trop de

lumière et que les électrons errants se déplacent vers les
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éléments adjacents du capteur. Cela se produit souvent

avec les capteurs CCD.
Brief : Ensemble d'instructions, le plus souvent visuelles,

utilisées en publicité pour transmettre des idées à
l'équipe artistique.
Bruit : Interférences indésirables et aléatoires. Le bruit se

produit souvent dans les zones de faible luminosité d'une
image numérique et est causé par une trop faible
projection électronique de l'arrière-plan dans le capteur
numérique.
Calotype : Ancien procédé photographique inventé par l'anglais

William Henry Fox Talbot en 1835 qui permit d'obtenir la
première image reproductible sur négatif papier.
Camera Obscura
(Chambre Noire) : Ancien instrument de la taille d'une chambre à coucher,
précurseur de l'appareil photo moderne.
Canal : Informations des couleurs correspondant à chacune des

couleurs primaires rouge, vert ou bleu (RVB) reçues par
le capteur numérique où sont stockées dans des
compartiments isolés que l'on appelle des canaux.
Capteur APS-C : C'est le capteur DSLR favoris des photographes

amateurs ou passionnés. Ce capteur est
proportionnellement plus petit que les capteurs Full
Frame (Voir "Capteur Full Frame") ce qui a pour effet de
générer une focale plus longue que celle de l'objectif
(voir "Crop Factor"). Les capteurs APS-C des appareils
Nikon sont 50% plus petits que les capteurs Full Frame
Canon et les capteurs APS-C des appareils Canon sont
60% plus petits que les capteurs Full Frame.
Capteur
Full Frame : Ce terme est utilisé pour décrire la taille du capteur de la
plupart des appareils DSLR. Ce capteur dispose de la
même taille que les pellicules 35 mm et rendent la même
longueur focale que celle indiquée sur les objectifs
CCD : Charged-Coupled Device - dispositif à couplage de

charge. Il s'agit d'un type de capteur utilisé en
photographie numérique. La matrice CCD utilise la
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matrice de Bayer. Le plus souvent utilisé pour les

moyens formats.
CDR : Disque compact enregistrable. Ils sont utilisés pour

enregistrer des informations numériques qui ne sont pas
modifiables.
Cercle de
Confusion : Cercle de lumière nébuleux sur la surface de la pellicule
qui a pour origine un seul point lumineux. Le plus grand
cercle qui apparaît à l'œil nu comme un point est appelé
le plus grand cercle de confusion.
CIE : Commission internationale de l'éclairage. Voir aussi

couleur LAB.
CMJN : Système de couleurs cyan, magenta, jaune et noir utilisé

principalement comme encres dans l'industrie de
l'impression - aussi connu comme les primaires
soustractives.
CMOS : Semi-conducteur d'oxyde métallique complémentaire. Il

s'agit d'un type de capteur utilisé en photographie
numérique. Il a une fonction similaire au capteur CCD et
utilise le même modèle que la matrice de Bayer. Capteur
le plus courant utilisé pour les petits formats.
Connection : Fait d'être connecté par un câble ; comme la connection

entre un appareil photo et un ordinateur.
Contraste : Correspond à l'écart de densité entre les teintes les plus

claires et les teintes les plus sombres d'une image.
Contre-jour : Situation lorsque la source de lumière est face au

photographe et éclaire le sujet par derrière.
Couleur LAB : Développée par la CIE (Commission internationale

l'éclairage). Espace de couleur qui caractérise chaque
couleur par sa luminance et sa position dans un axe de
couleur A (rouge/vert) et B (jaune/bleu).
Couleurs Primaires
Additives : Couleurs rouge, vert et bleu (RVB), qui lorsqu'elles sont
mélangées produisent la couleur blanche. Utilisées
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principalement avec des sources lumineuses et des

moniteurs de couleurs.
Couleurs Primaires
Soustractives : Correspond aux couleurs cyan, magenta et jaune qui
lorsqu'elles sont mélangées produisent la couleur noire.
Utilisé principalement comme encres dans l'impression
couleur. Le noir est généralement ajouté par la suite pour
donner au CMJN un noir plus prononcé.
Crop Factor : Aussi appelé coefficient multiplicateur de focale, facteur

de recadrage ou encore facteur de grossissement. Il
s'agit de la proportion de réduction des capteurs APS-C
calculée sur la base d'un capteur Full Frame. Les
appareils Nikon dotés de capteurs APS-C ont un crop
factor de 1.5. Alors que les appareils Canon dotés de
capteurs APS-C ont un crop factor de 1.6. Pour calculer
la focale d'un objectif utilisé sur un capteur APS-C, il faut
donc multiplier la longueur focale par le crop factor. Par
exemple, un 50 mm deviendra un 75 mm sur un Nikon
(50 x 1.5) et un 82 mm (50x1.6) sur un Canon.
CRT : Tube cathodique. Ancien type d'écrans d'ordinateur qui

utilise un canon à électrons et un écran phosphorescent
pour reproduire une image. Maintenant obsolète.
Daguerréotype : Ancien processus photographique développé en 1839

par le français Louis-Jacques-Mandé Daguerre pour
reproduire une image positive sur une plaque de métal
poli ; généralement faite de cuivre.
Déclencheur par
Câble : Accessoire permettant de déclencher l'obturateur à
distance. Ils varient en longueur, allant de quelques
centimètres à plusieurs mètres et peuvent même être
contrôlés à distance. Ils sont souvent utilisés pour éviter
les problèmes de flou de bougé lorsque l'on utilise des
vitesses d'obturation très lentes.
Défaut de
Réciprocité : Réaction non linéaire d'un film photo sous faible
éclairage dans laquelle une augmentation de l'exposition
diminue la densité du film.
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Densité du Film
Photographique : Teneur globale en argent sur la surface des pellicules.
Développement
Poussé : Se dit lorsque l'on augmente le temps durant lequel un
film reste plongé dans le révélateur augmentant ainsi la
densité du film.
Développement
Tiré : Se dit lorsque l'on réduit le temps durant lequel un film
reste plongé dans le révélateur réduisant ainsi la densité
du film.
Diaphragme : Ensemble de lamelles réglables situées à l'intérieur de

l'objectif qui actionnent l'ouverture de l'objectif. Le
réglage de l'ouverture ouvre ou ferme le diaphragme.
Diffraction : Défaut d'objectif causé par la dispersion de la lumière

dans l'objectif provoquant une réduction de la netteté ou
de la résolution.
Diminuer les
Stops : Fermeture de l'ouverture à une quantité moindre (un
nombre supérieur). Ce qui réduit la quantité de lumière
qui arrive sur le capteur.
Distance Focale : Mesure en millimètres de la distance entre le centre

optique de l'objectif, ou point nodal, au point de mise au
point. Les objectifs sont généralement identifiés par leur
distance focale.
Distance
Hyperfocale : Plus courte distance à laquelle un objectif donné peut
faire une mise au point et maintenir sa netteté à l'infini.
Distorsion en
Barillet : Défaut de l'objectif qui déforme en direction de l'extérieur
les bords parallèles du cadre de l'image. (La plupart du
temps défaut observé sur les grands angles).
Distorsion en
Coussinet : Défaut de l'objectif dans lequel les côtés parallèles de
l'image sont incurvés vers l'intérieur.
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DPI : Ou PPP, correspond à la mesure de la résolution d'une

imprimante ou à la finesse d'une image en demi ton.
DSLR : Digital Single-Lens Reflex, appareil photographique

reflex numérique professionnel.
Durée du Flash : Temps qu'il faut à un tube de flash pour s'activer.
DVD : Disque vidéo numérique utilisé pour stocker des images

ou des fichiers numériques.
Échelle de Gris : Échelle montrant la progression par 1 stop allant du noir

au blanc.
Échelle de Profondeur
de Champ : Échelle linéaire située sur l'objectif ou l'appareil photo
indiquant la profondeur de champ pour une ouverture
donnée avec un objectif donné.
Échelle Mired : Mired est l'acronyme pour micro réciproque degrés

(degrés réciproques). C'est une échelle qui permet de
surmonter certaines des difficultés liées au calcul de la
filtration de couleur.
Éclairage au
Flash : Brève source lumineuse de haute intensité utilisée pour
éclairer une scène photographique.
Éclairage au
Tungstène : Dispositif de lampes incandescentes utilisées comme
une source lumineuse constante et dont le filament est
composé d'éléments de tungstène.
Éclairage de
Modélisation: Eclairage au tungstène de puissance faible à modérée
qui est utilisé pour représenter la lumière générée par
l'éclairage d'un flash.
Épaule : Epaule de la courbe qui représente les valeurs à forte

lumination sur les courbes caractéristiques / courbe de
densité d'une émulsion.
Exposition : Combinaison entre la vitesse d'obturation et l'ouverture.

Elle correspond à la quantité de lumière captée par un
capteur ou un film photo.
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Expositions en
Séries : Action d'essayer différentes séries d'expositions, en
ayant le plus souvent une exposition supposée correcte
comme exposition moyenne.
F/Stops : Réglage de la vitesse d'obturation ou d'ouverture dans

lequel le niveau de lumière entrant dans l'appareil est
augmenté ou diminué par un facteur de deux, c'est à dire
doublé ou diminué de moitié. La plupart des réflex
numériques utilisent des 1/3 stops, ce qui signifie que
pour 1 stop il faut faire 3 crans sur la molette.
Facteur de
Filtrage : Facteur utilisé pour décrire la quantité de lumière
absorbée par un filtre. Un facteur de filtrage de 2 signifie
une perte d'un arrêt/f.
Fill-in : Technique photographique qui consiste à utiliser la

lumière d'un flash en appoint à la lumière naturelle
ambiante, pour éclaircir les parties d'une image qui
seraient autrement sous-exposées. Fill-in est un terme
anglais qui signifie « appoint ».
Film
Panchromatique : Film photo qui peut être soit en noir et blanc ou en
couleur et qui est sensible à toutes les couleurs du
spectre visible.
Film Transparent
(Transparences) : Pellicule couleur également appelée pellicule diapo, qui
était le principal type de pellicule utilisée par les
magazines et le secteur de l'imprimerie.
Filtre : Morceau de verre optique qui est souvent coloré et placé

en face ou de préférence derrière un objectif. Les filtres
peuvent avoir de nombreuses utilisations ; correction de
la couleur, agrandissement, polarisation et effets
spéciaux comme un starburst ou une mise au point
adoucie.
Filtre à Densité Neutre

(DN) : Filtre gris qui a un effet neutre sur la couleur d'une image
mais qui réduit également la luminosité de l'image
pénétrant l'objectif.
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Filtres Wratten : Nommés après Frédéric Wratten, inventeur anglais des

filtres photographiques de couleur vendus dans le
commerce. Chaque filtre selon sa couleur et densité se
voit attribué un numéro Wratten unique.
Flash Portable à
Cycle Rapide : Ce type de flash peut être porté à la main. Il s'attache sur
le porte accessoires de l'appareil ou ailleurs et peut être
déclenché à l'aide d'un flash externe ou d'un déclencheur
à infrarouge. Il est alimenté par pile et d'une puissance
relativement faible. Certains appareils photos disposent
d'un flash intégré qui correspond à ce type de flash.
Flash Studio
Portable : Fait référence à un matériel lourd et volumineux
composé de différentes têtes de flashs externes
équipées de lumières de modélisation. Ce matériel
nécessite tout un dispositif de câbles, de plateformes et
une alimentation secteur pour fonctionner. Il s'agit d'un
système encombrant et lent à mettre en place. Il est doté
d'une puissance d'éclairage très élevée et dispose d'un
système extrêmement versatile de répartition des tâches
entre les différentes têtes de flash ou lorsque l'on utilise
des softboxes et des ombrelles.
Format RAW : Format de capture numérique qui capture des

informations brutes provenant du capteur numérique
sans interpolation ni compression. Il est généralement le
format préféré professionnels.
Franges de
Couleur : Une coloration étrange qui apparaît souvent le long de la
bordure d'une image qui peut être causée soit par des
objectifs de mauvaise qualité, soit par un mauvais
enregistrement des systèmes à prises multiples et des
artefacts d'interpolation dans les systèmes à une prise.
Gain de Points
par Pouce : Mesure en pourcentage de la quantité d'encre
d'impression qui se répand sur le papier.
GAMMA : Lettre Grecque elle est utilisée pour décrire les capacités
d'un système informatique à traduire une gamme tonale
linéaire vers une gamme tonale humaine.
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Gamme
Dynamique : Gamme d'intensité lumineuse dans les arrêts qui peut
être enregistrée dans une pellicule, du papier ou un
capteur numérique.
Gamut : Gamme de couleurs contenues dans les limites d'un

espace de couleur.
Grand Format : Terme utilisé pour décrire un appareil qui utilise une
pellicule photo d'une taille supérieure à un rouleau de
film. Les appareils photos de grand format disposent
généralement d'au moins un réglage standard.
Histogramme : Représentation graphique des valeurs d'exposition. Peut-

être en noir et blanc ou en couleur. Très utile pour
évaluer l’exposition.
Image High Key : Photographie d'une scène qui manque de profondeur

d'ombre et contenant une majorité de demi-teintes et de
surbrillances.
Image Latente : Image exposée qui n'a pas encore été développée. Un
film photo qui a été exposé à la lumière et a subi un
changement photochimique est décrit comme ayant une
image latente.
ISO : « Organisation Internationale de Normalisation »,

correspond à la sensibilité lumineuse d'un film photo ou
d'un capteur numérique. Il a remplacé l'ancienne norme
ASA de « l'Institut National Américain de Normalisation »,
bien que les deux soient encore utilisés.
LCD : Affichage à cristaux liquides. La forme actuelle la plus

populaire pour des moniteurs d'ordinateur. Il est
également employé pour l'affichage numérique des
appareils photos modernes.
Linéaire : En ligne droite, réponse en ligne droite.
LPI : Lignes par pouce, correspond à la terminologie actuelle

pour déterminer la résolution d'un écran demi-teinte
utilisée lors de l'impression des images sur une presse
d'imprimerie.
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Lumière
Réfléchie : Lumière renvoyée par le sujet, la plupart du temps
blanche.
Macro : Fait référence à des objectifs ou à tout équipement

permettant de prendre des photos en gros plan.
Manque de Détail
dans les Ombres : Ombres très sombres.
Matrice de Bayer : Modèle de distribution des couleurs le plus

communément utilisé sur les capteurs numériques CCD
et CMOS. Cette matrice utilise deux fois plus de
récepteurs verts que de récepteurs rouges ou bleus.
Mégapixel : Unité de mesure de la résolution d'un capteur numérique.

Il mesure le nombre de capteurs en silicone verticaux
multiplié par le nombre de capteurs en silicone
horizontaux. Un mégapixel est égal à un million de
pixels.
Mesure TTL : Acronyme anglais. Système de mesure à travers

l'objectif. Un système que l'on trouve communément sur
les appareils reflex et les appareils télémétriques,
permettant de mesurer la lumière passant à travers un
objectif et d’obtenir une valeur d'exposition. Ce système
fournit une méthode de mesure par réflexion qui réagit
très rapidement aux changements de luminosité.
Microprismes : Type de verre de visée qui est partiellement composé de

minuscules petits prismes qui semblent « danser » quand
l'image est floue.
Mise au Point à
L'infini : Objet mis au point dont la distance par rapport à l'objectif
est tellement éloignée que les rayons de lumière
pénétrant l'objectif sont parallèles. L'infini est illustré par
le symbole ∞. Ce symbole apparaît sur le barillet de
l'objectif et est situé généralement en fin de course de la
bague de mise au point.
Mode Manuel : Mode par lequel l'utilisateur détermine manuellement

l'ouverture et la vitesse d'obturation de l'appareil.
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Mode
Programme : Mode de prise photo par lequel l'appareil sélectionne
l'ouverture et la vitesse d'obturation.
Moiré : Effet de contraste causé par la différence entre la forme

de l'image sujet et le type de configuration des éléments
du capteur.
Négatif : Type de film photographique qui capture le négatif d'une

image en noir et blanc ou en couleur négatif ou l'image
inversée d'un sujet. Les négatifs de film sont
généralement imprimés sur papier pour produire une
impression positive.
Niveaux de Gris : Pour les besoins de cette formation, il s'agit d'une échelle
en noir et blanc qui progresse par intervalles d'un arrêt
allant du noir au blanc.
Objectif à
Bascule : Objectif amovible, habituellement d'une focale moyenne
large, équipé de boutons de réglage qui décalent l'axe
des éléments de l'objectif. Ce système permet de
redresser des verticales convergentes, autrement dit de
prendre une photo devant un miroir sans montrer votre
propre réflexion. Ceci porte également le nom d'objectif
de contrôle de perspective.
Objectif à Bascule et Décentrement

(Tilt Shift) : Objectif possédant un élément frontal modulable à la fois
de la gauche vers la droite (bascule) et vers le haut et
vers le bas (décentrement). Lorsque la lentille est
décalée vers le haut ou vers le bas, il décentre le plan
focal de la caméra. Cela peut être utile lorsque vous
essayez de corriger la perspective des lignes parallèles
dans une scène, par exemple en essayant de prendre en
photo un grand bâtiment droit et en éliminant l'effet des
lignes plongeant vers l'intérieur (dite "convergentes").
Lorsque l'élément de l'objectif est incliné à gauche ou à
droite, le plan focal de la lentille est alors modifié. Cela
peut être utile pour corriger la distorsion causé par des
objets situés trop proches de l'objectif. Ces objets
peuvent paraître difformes et différents de ce qu'ils ne le
sont en réalité. La bascule de l'objectif vers la droite ou la
gauche peut alors permettre une plus grande zone de
netteté de la scène et reproduire les objets tels qu'ils sont
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vraiment. Ou au contraire, cela peut aussi produire l'effet

inverse en créant des points très précis de netteté et
mettre hors zone de netteté tout le reste. Ainsi, on obtient
alors seulement certaines parties des la scènes très
nettes alors que les autres sont plongées dans le flou.
Objectif
Achromatique : Objectif conçu pour corriger l'aberration chromatique
(frange de couleurs).
Objectif
Apochromatique : Objectif conçu pour corriger de manière plus précise
l'aberration chromatique en concentrant toutes les
longueurs d'onde de lumière dans le même plan de mise
au point.
Objectif Automatique
(Longue Focale) : Téléobjectif disposant d'un plan focal plus long qu'un
objectif normal. (Voir objectif normal).
Objectif de Longue
Portée : Téléobjectif disposant d'une focale plus longue qu'un
objectif normal.
Objectif Miroir : Objectif qui utilise des miroirs au lieu de lentilles pour la
mise au point d'une image, connu également sous le
nom d'objectif reflex.
Objectif Normal
(Standard) : Objectif standard dont le plan focal est à peu près égale
à la distance diagonale du capteur numérique.
Objectif Principal : Objectif à focale fixe. Les objectifs principaux ont des
qualités optiques supérieures aux objectifs de zoom.
Objectif Rapide : Objectif disposant d'une large ouverture maximale. Les

objectifs rapides sont plus chers que les objectifs lents et
laissent passer plus de lumière dans l'appareil photo. Ils
sont utilisés surtout pour travailler avec une faible lumière
ou pour obtenir une profondeur de champ courte.
Objectif Reflex : Objectif de longue focale.
Objectif Standard : Objectif normal. Habituellement de 50 mm pour les reflex

petits formats, de 75 mm sur moyen format, de 150 mm
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pour grand format de 9x12 cm et de 300 mm pour grand

format de 18x24 cm.
Objectifs Contrôlant la
Perspective : Objectif à décentrement permettant de déplacer l'axe de
l'objectif.
Obturateur : Dispositif qui permet d'exposer un film ou un capteur

numérique à la lumière durant un temps déterminé.
Obturateur
Copal : Mécanisme d'obturateur utilisé principalement avec des
caméras de grand format dans lequel les éléments avant
et arrière de l'objectif peuvent être enlevés par
l'opérateur afin d'exposer les lamelles du diaphragme.
Obturateur de Plan
Focal : Obturateur que l'on trouve souvent sur de nombreux
appareils photos reflex, qui se situe dans le plan focal,
juste en face de la pellicule ou du capteur.
Obturateur Intégré Dans

L’objectif : Obturateur directement intégré à l'objectif lui-même.
L'avantage d'un obturateur intégré est une réduction des
vibrations lors de l'activation et la possibilité de
synchroniser un flash sur n'importe quelle vitesse.
Ouverture : Ouverture d'un objectif qui contrôle la quantité de lumière

qui frappe la surface du capteur.
Pare-Soleil : Capuchon fixé à l'avant de l'objectif servant de protection

pour éviter que la lumière directe ne pénètre à l'intérieur
de l'objectif. L'utilisation d'un pare-soleil permet d'éviter
les lumières parasites.
Photographie de
Portrait : Une image artistique et précieusement composée d'une
personne qui pose (et non une photo prise à la volée). Le
focus de ces photographies est sur le visage du sujet,
l'expression, la personnalité et l'état d'esprit de la
personne. Le sujet doit regarder (pas toujours mais
souvent) droit dans l'objectif afin de créer une relation
directe avec l'observateur.
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Photojournalisme : Raconter une histoire, le plus souvent publiée dans des

journaux ou des magazines, grâce à l'utilisation de
photographies.
Photoshop : Logiciel de retouche d'image standard de l'industrie

développé par Adobe.
Pied : Pied de la courbe d'exposition. La courbe caractéristique

est la représentation graphique de l'émulsion traitée
tenant compte de différents facteurs. Ce graphique prend
en théorie l'aspect d'une droite inclinée à 45° vers la
droite mais en pratique elle forme une courbe en S.
L'épaule de cette courbe représente la zone de
surexposition (tous les détails photographiés ne seront
pas sur le négatif). Le point le plus haut de l'épaule est le
"noir maximum utile". Le noir le plus pur s'obtient en
utilisant l'épaule de la courbe. L'obtention du blanc le
plus pur nécessite l'utilisation de la partie de sous-
exposition, c'est-à-dire le pied de la courbe.
Pixel : Terme utilisé pour décrire l'élément d'une image dont la

forme physique correspond à un récepteur minuscule en
silicone sensible à la lumière situé sur le capteur
numérique. 1 million de pixels correspond à 1 megapixel.
Plan du Film : Terme utilisé pour décrire l'emplacement de la pellicule

dans l'appareil photo. Le plan du film est désormais
également utilisé pour décrire l'emplacement du capteur
numérique.
Plan Focal : Distance, en millimètres, entre le point nodal (centre

optique de la lentille) et le point de mise au point. Les
lentilles sont généralement décrites par leur plan focal.
Plus le plan focal est court, plus l'angle de vue est large.
Polarisant : Filtre qui laisse passer la lumière dans un seul plan. Il a

pour effet de réduire la lumière parasite et donc de
réduire les reflets.
Polaroid : Système de tirage instantané, disponible en noir et blanc

ou en couleur et qui dispose parfois d'un négatif de film
utilisable, développé et mis au point par la Société
Polaroid. J'utilise le terme polaroid tout au long de la
formation pour désigner tout système de tirage
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instantané même si techniquement cela puisse ne pas

être correct.
Portfolio : Collection d'images généralement imprimées et reliées,

parfois même encadrées, ou présenté en version
numérique sur un iPad, un ordinateur ou un site internet,
qui représente le travail du photographe.
Posemètre : Utilisé pour déterminer l'exposition. Ils peuvent être

portés à la main ou intégrés à l'appareil.
Posemètre à Lumière
Incidente : Type de posemètre, généralement tenu à la main, qui
mesure l'éclairage, ou l'incidence, d'un objet. Ces
instruments, bien qu'ils soient un peu lents à l'usage,
offrent des évaluations très précises permettant d'obtenir
une bonne exposition.
Posemètre à Lumière
Réfléchie : Posemètre identique aux posemètres intégrés dans les
appareils reflex qui mesure la quantité de lumière
réfléchie par le sujet. Il existe également des versions
portables.
Posemètre
Intégré : Posemètre qui mesure la lumière réfléchie et qui est
intégré à l'appareil photo.
PPI : Pixels par pouce, ils indiquent la résolution d'une image

numérique.
Prévisualisation : Processus de visualisation de l'impression finale avant

que le film ne soit exposé.
Priorité à L'ouverture du
Diaphragme : L'utilisateur sélectionne manuellement l'ouverture et
l'appareil photo, en conjonction avec le système de
mesure, sélectionne la vitesse d'obturation.
Priorité à la
Vitesse : L'utilisateur sélectionne manuellement la vitesse
d'obturation tandis que l'appareil photo, en conjonction
avec le système de mesure, sélectionne l'ouverture.
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Profondeur de
Bits : Représente la quantité d'informations tonales par canal
de couleur. 8 bits représente 2 à la puissance 8 ou 256
dégradés et 16 bits représente 2 à la puissance 16 ou 65
536 dégradés de tons par canal de couleur.
Profondeur de
Champ : Distance dans une photographie entre l'objet à l'image
nette le plus proche et l'objet à l'image nette le plus
éloigné. La profondeur de champ est contrôlée en réglant
l'ouverture.
Puce : Puce digitale.
Pyrex : Verre transparent et résistant à la chaleur utilisé pour

protéger les tubes des flashs électroniques.
Raccourcissement
de Plan : Fait de raccourcir visuellement un objet dans le but
d'améliorer une perspective.
RAM : De l'anglais Random Access Memory (mémoire à accès

direct) se réfère à une mémoire informatique rapide et
volatile.
RAW : Format de capture d'image sans interpolation contenant

les informations à l'état brut d'un capteur numérique.
Réflecteur : Il s'agit généralement d'un tableau blanc ou d'une

surface réfléchissante utilisée pour réfléchir la lumière
vers un sujet.
Reflet : Condition selon laquelle une lumière brillante entre

directement dans l'objectif provoquant une réduction du
contraste et un effet de flou.
Résolution : Permet de calculer de combien de millions de pixels nous

avons besoin pour afficher correctement une photo à une
taille donnée.
Rétroéclairage : Situation où la source lumineuse provient principalement

de derrière le sujet.
Rouleau de Film : Type de pellicule de différentes tailles enroulée autour

d'une bobine. Différent des feuilles de films.
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RVB : Rouge vert et bleu. Les couleurs utilisées pour

enregistrer numériquement et afficher des images en
couleur dans un appareil photo ou un écran. Certaines
imprimantes domestiques utilisent des encres RVB pour
l'impression, bien que l'industrie de l'impression et les
imprimantes haut de gamme utilisent plutôt le système
de couleurs CMJN. On les appelle également les
couleurs primaires additives.
Saturation : Intensité d'une couleur.
Scène Ombragée Avec Surbrillance

Atténuée : Fait référence à une scène n'étant pas éclairée par la
lumière directe du soleil. Attention ceci est différent d'un
éclairage fragmenté. Il s'agit une scène sombre pris à
l'ombre ou lors d'une journée nuageuse.
Scrim : Matériau transparent (toile, filtre) utilisé pour filtrer la

lumière du jour.
Soufflet : Tube rectangulaire souple et léger placé entre l'objectif et

l'appareil photo pour faciliter les photos de plans
rapprochés.
Sous-Exposition : Fait de prendre une photo n'ayant pas d'informations

dans les zones d'ombres. Se réfère également à une
photo qui parait trop sombre.
Spectre Visible : Décomposition de la lumière blanche en ses différentes

couleurs. Toutes les couleurs visibles.
Spotmètre : Type de posemètre à lumière réfléchie dont les

informations proviennent d'une petite zone de l'image.
Utile dans des situations d'éclairage à haut contraste
nécessitant des informations séparées sur la surbrillance
et la zone d'ombre. Peut être intégré à l'appareil photo ou
portable.
sRVB : Espace de couleurs développé en 1995 par HP et

Microsoft proche du gamut des couleurs des moniteurs
LCD, des scanners et d'Internet.
Standard : Méthode de fixation d'un objectif ou d'un film sur un

appareil photo. Sur les caméras grand format, les
standards avant et arrière peuvent être bougés dans
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toutes les directions, ce qui permet d'avoir un contrôle

précis de la perspective.
Sténopé : Forme la plus rudimentaire d'un appareil photo où l'on

utilise un trou minuscule à la place d'un objectif pour
former une image.
Stop : Unité de mesure de l’exposition (Voir f/stop).
Support de Balayage
Numérique : Périphérique de capture numérique qui rassemble des
informations numériques à travers le mouvement
physique d'une tête de balayage. Ceux-ci peuvent être
très lents mais offrent de hautes résolutions. Ils sont
communément attachés à l'arrière de caméras grand
format.
Sur le Vif : Fait référence à une pose naturelle et réaliste. Une photo
non posée, imprévue.
Surbrillance : Partie la plus brillante de la photographie, très souvent

similaire à un blanc pur.
Surbrillance
Spéculaire : Surbrillance, assez petite en général, qui est si brillante
que le capteur ne reçoit plus aucune information sur la
couleur. Elle apparaît de couleur blanc pur.
Surexposition : Prendre une photo sans informations dans les zones de

surbrillance. Se réfère également à une photo qui parait
trop lumineuse.
SWOP : Abréviation (Spécifications for Web Offset Publications)

qui fait référence à un ensemble spécial de normes
uniformes d'impression.
Télémètre : Type de système de mise au point utilisant une lentille

d'objectif en même temps qu'une lentille de mise au
point. Une image fantôme est superposée sur l'image
principale pour être ensuite mise au point en les alignant.
Température des
Couleurs : Couleur d'une source lumineuse exprimée en degrés
Kelvin (K).
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____________________________________________________________________
Thermocolori-
mètre : Appareil de mesure électronique qui affiche la
température de couleur d'une source lumineuse.
Trépied : Support à trois pieds pour un appareil de prise de vues,

utilisé pour stabiliser et élever l'appareil.
Verre de Visée : Elément en verre normal ou en verre optique dépoli qui

permet de voir une image dans l'appareil photo.
Verrouillage du
Miroir : Fonction disponible sur la plupart des appareils photos
reflex et qui permet de retirer le miroir du plan du film et
de le verrouiller en position haute. Il est utilisé
principalement pour réduire les tremblements de
l'appareil lors de longues expositions.
Vignettage : Phénomène par lequel le centre de l'image est plus

lumineux que les bords. Peut-être causé par un défaut
de fabrication de l'objectif ou plus communément, en
utilisant un assemblage de filtres ou des pare-soleil trop
long pour l'objectif. Se produit le plus souvent avec des
objectifs grand-angle en raison de leur courbure extrême.
Vitesse de
Synchronisation : Vitesse d'obturation maximale à laquelle le flash et
l'obturateur vont permettre l'exposition d'une image sans
créer d'écrêtage.
Zone D’ombre : Une zone d’ombre est une ombre assez large qui se
forme en extérieur. La lumière est assez uniforme en
intensité, elle tend vers le bleu lorsque le ciel est bleu.
Zone System : Système de développement, de prévisualisation et

d'exposition des films photographiques mis au point par
le photographe américain Ansel Adams.
Zoom : Objectif ayant une focale continue et variable sur une

grande plage de distances focales.
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Fonctions & Utilisation de Base d'un Appareil Photographique 4

Films & Capteurs - Leur Réaction à la Lumière 5

Modes D'exposition des Appareils Photos 17

Réglages de Base de L'appareil Photo 24

Températures des Couleurs 28

Modèles & Caractéristiques des Appareils Photographiques 52

Mégapixels & Capteurs Numériques 56

Principes de Base du Flash 57

Défauts & Corrections des Images 59

Formats des Images Numériques 69

Connexion Entre L'appareil Photo & L'ordinateur 71

La fonction d'un objectif est de focaliser une image sur un capteur. Le

Des appareils photographiques aussi basiques que cela n'existent quasiment

Les fabricants incluent bien d'autres fonctionnalités dans la conception de

FILMS & CAPTEURS -

Le film photographique réagit à la lumière par un procédé dit

La puce de silicium fonctionne quand à elle selon une réaction

Les films et les capteurs numériques réagissent à la lumière de manière

L'obturateur est un dispositif qui gère l'exposition en laissant entrer la lumière

c’est qu’ils réagissent linéairement au passage de la lumière. Cela signifie

Figure 1 – Obturateur d'appareil photographique

La vitesse d'obturation se mesure en seconde, ou plutôt en fractions de

Par exemple, un temps de pose qui passe de 1 seconde à 2 secondes est

En général, lors des prises vue en un éclairage naturel (lumière du jour), on

En photographie d’extérieur, les temps de pose types se situent entre ½ 000e

Les objectifs sont des système optiques généralement en verre et leur

Les objectifs existent en différentes tailles et servent à des fins différentes et

Une ouverture relative en photographie est tout simplement définit par le

Souvent en photographie, les concepts sont assez complexes, heureusement

Ce concept de F/STOP est assez difficile à comprendre par les photographes

Voici une échelle pour mieux vous aider à comprendre :

Figure 2 – Échelle d'ouverture

Malheureusement, vous allez devoir apprendre et mémoriser cette échelle,

Les appareils photos reflex numériques modernes bénéficient de modes

Le dernier composant de l'appareil photographique que nous étudierons est

Ces acronymes décrivent dans les grandes lignes le fonctionnement de ces

Le photographe n'a généralement aucun moyen d'interférer dans ce

photographiques. D'un autre côté, avec les appareils photographiques haut

Le posemètre se compose généralement d'une série de LED (diodes

Figure 3 – Vue interne d'un viseur standard

Il est très important de lire et de relire le manuel d'utilisation de votre appareil

manuels, ce n’est pas la peine de suivre cette formation, ou tout autre

Il est fascinant de pouvoir mesurer la lumière quand on y pense mais sans

Le posemètre utilise des matériaux sensibles à la lumière lesquelles

Cette hypothèse s'applique généralement sans problèmes mais si vous

L'INDICE IL, L'UNITÉ

Ce sont des unités de mesure de l'intensité lumineuse. Je ne fais que les

Il est préférable que vous commenciez à penser en termes d'arrêts et de

Quand une exposition est un peu trop sombre, on parle de « sous-

Figure 4 – Bonne exposition - Image © Conrado

Figures 5 & 6 – Sous-exposition et surexposition de la même image

Les posemètres intégrés aux appareils photographiques mesurent la lumière

Dans la grande catégorie des posemètres à mesure réfléchie, les appareils

Ci-après vous trouverez un rapide résumé de leurs différentes fonctions.

ÉVALUATIVE Le champ de mesure s’étend sur l’intégralité de la

SPOT La mesure de la lumière est faite sur une zone

MOYENNE À La mesure moyenne à prépondérance centrale

POINT D’AUTOFOCUS Certains appareils reflex haut de gamme sont

MATRICIELLE La mesure matricielle va tenir compte de

UTILISATIONS DES DIFFÉRENTS

En toute franchise, je pense qu'il est préférable de ne maîtriser qu'un seul

La plupart des décisions en la matière doivent être prises rapidement. Il n'y a

La plupart des appareils photographiques modernes ont la possibilité de