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Les fondations
Date de publication :
01 décembre 2012 superficielles

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l'enveloppe du bâtiment

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Les fondations superficielles

I – Présentation – Généralités .................................................................... TBA1260 - 2

II – Ouvrages visés ...................................................................................... — 2
III – Problématique des ouvrages de fondations et des ouvrages enterrés — 2
A. Données des problèmes ..................................................................... — 2
1. le milieu « sol » ................................................................................. — 2
2. La présence de l’eau tellurique (nappe phréatique) ...................... — 3
3. La situation de l’ouvrage.................................................................. — 4
4. Drainage ............................................................................................ — 4
5. Ouvrages enterrés ............................................................................ — 4
6. Environnement de l’ouvrage ........................................................... — 4
B. Fonctions à remplir et exigences ....................................................... — 4
1. Reprise des charges ......................................................................... — 4
2. Conditions de stabilité...................................................................... — 4
3. Nature des sollicitations................................................................... — 5
a) Sollicitations dues à la superstructure ........................................ — 5
b) Sollicitations dues au sol de fondation (infrastructures) .......... — 5
4. Résistance du sol de fondation ....................................................... — 5
IV – Classement des fondations................................................................. — 7
V – Matériaux utilisés ................................................................................. — 8
A. Fondations ........................................................................................... — 8
B. Cuvelages............................................................................................. — 8
C. Ouvrages de drainage......................................................................... — 8
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es ouvrages de fondations correspondent aux ouvrages proprement dits

L ou aux parties de la structure qui transmettent les charges et sollicitations
au « sol de fondation » ou ensemble des couches aptes à supporter sans défor-
mations (tassements) ni rupture (effondrement) ces sollicitations.
Les fondations superficielles sont caractérisées par leur faible profondeur
d’ancrage dans le sol ; elles présentent généralement une semelle réalisée en
béton armé. Cette caractéristique les différencie des fondations dites
« profondes » (qui ont donc une profondeur d’ancrage bien plus importante).
Ce type de fondation fait l’objet d’un article spécifique TBA1265Fondations
profondes auquel le lecteur pourra se reporter pour plus d’informations sur le
sujet.

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LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
I - PRÉSENTATION – GÉNÉRALITÉS
Les habitations individuelles ne comportent souvent que des
fondations superficielles avec un vide sanitaire (non accessible
généralement) ou un sous-sol à usage de garage, caves ou
locaux techniques (chaufferie, par exemple) ou encore un
dallage établi sur terre-plein.
Les constructions d’immeubles en zone urbaine nécessitent
souvent de nombreux sous-sols enterrés (3 et plus) pour per-
mettre le garage des véhicules et les dispositions d’accès
(rampes ou monte-voitures).
Les problèmes sont souvent complexes du fait :
– de bâtiments existants fondés moins profond ou différemment ;
– de la présence d’eau souterraine (nappe phréatique).
En ce qui concerne les locaux enterrés, et selon leurs exi-
gences d’utilisation, des problèmes spécifiques peuvent
intervenir :
– isolation thermique des parois et ventilation des locaux ;
– étanchéité des parois, etc.
Ne sont traités ici que :
– les ouvrages de bâtiment, à l’exclusion des ouvrages de
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génie civil ;
– les ouvrages neufs où la conception tenant compte des dif-
férentes exigences définies au programme de construction
peut intervenir au niveau du projet.
Les différents problèmes qui peuvent se poser pour chaque
cas de figure seront rappelés sommairement.
Les indications ne constituent que des dispositions-types per-
mettant de « dégrossir » les problèmes de construction et de
prédimensionner les ouvrages. Elles ne peuvent dispenser le
projeteur d’une étude spécialisée faisant appel :
– aux renseignements de base fournis par une « reconnais-
sance de sol » approfondie (sondage-essais) ;
– à une étude de structure fournissant les sollicitations à trans-
mettre au sol de fondation.
Toute improvisation ou exploitation « non concertée » des élé-
ments donnés par les fiches suivantes pourrait conduire à des
désordres ou sinistres graves et difficiles à traiter au niveau
des réparations.
Pour plus de renseignements sur les calculs de définitions et
de réalisations des fondations superficielles, nous conseil-
lons au lecteur de se reporter au site : http://www.techniques-
ingenieur.fr/ (Article C246).
II - OUVRAGES VISÉS
Catégories de fondations – Elles se divisent en deux caté-
gories principales :
– fondations superficielles ;
– fondations profondes.
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Une catégorie traitée séparément peut à la fois se rattacher
aux fondations superficielles et aux fondations profondes : les
radiers. Ceux-ci sont à traiter en cuvelage avec des règles
spécifiques s’ils sont placés dans une nappe phréatique où ils
subissent l’effet des sous-pressions et pressions extérieures.
Ouvrages enterrés – Ces ouvrages correspondent aux murs
ou voiles périmétriques extérieurs (en contact avec le sol) et
aux murs ou voiles de refends intérieurs ainsi qu’aux poteaux
ou piles de structure.
Le rôle de ces ouvrages consiste à transmettre les sollicita-
tions de la structure aux fondations.
Pour les ouvrages en contact avec l’extérieur, ils jouent le rôle
de soutènement des terres et doivent résister à la poussée
hydrostatique d’une nappe phréatique éventuelle.
Cuvelages – Ces ouvrages sont placés dans une nappe
phréatique. Ils comportent des ouvrages de fondation :
– radier fondé directement sur le sol ;
– radier fondé sur massifs et pieux,
ainsi que des ouvrages étanches à l’eau (nappe phréatique
extérieure).
Dallages – Il s’agit principalement des ouvrages plans hori-
zontaux posés directement sur le sol et destinés à constituer
des aires de circulation, travail, stockage, etc.
Ces ouvrages sont rattachés aux fondations et peuvent dans
certains cas (maisons individuelles) constituer les fondations
de certains types de constructions légères ou traditionnelles.
Ouvrages de drainage – Ces ouvrages sont des ouvrages
enterrés, disposés en périmétrie des murs ou voiles. Ils sont
destinés à canaliser les eaux d’infiltrations afin d’éviter qu’elles
s’accumulent contre les ouvrages enterrés et qu’elles risquent
de pénétrer à l’intérieur des locaux où d’interférer sur les pro-
priétés du sol de fondations.
III - PROBLÉMATIQUE DES OUVRAGES DE FONDATIONS
ET DES OUVRAGES ENTERRÉS
A. Données des problèmes
1. le milieu « sol »
Reconnaissance du sol et type de fondations – Il doit être
parfaitement défini dans la zone de construction pour l’établis-
sement du projet de fondation et le choix du mode de
fondation (superficiel ou profond). La reconnaissance du sol,
avec sondages, essais (laboratoire ou in situ) est indispen-
sable.
À partir de ces données, le géotechnicien déterminera la solu-
tion optimale pour le mode de fondations.
Le milieu « sol » qui reçoit les sollicitations d’une structure
(bâtiment, ouvrage, etc.) ne pourra jamais être défini ou
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LES FONDATIONS SUPERFICIELLES

reconnu complètement du fait de son hétérogénéité en plan Par contre, la structure pourra être déterminée avec le
et en profondeur, ceci malgré les investigations diverses de maximum de précision au niveau de sa conception et de sa
type général ou ponctuelles (cf. Fig. 1). réalisation ; elle transmettra au milieu « sol » des sollicitations
qui pourront être définies de manière très précise.

2. La présence de l’eau tellurique (nappe phréatique)

Nappe phréatique – Elle doit être décelée et déterminée en

ce qui concerne le niveau maximal.

Compte tenu des phénomènes de sécheresse intervenue lors

Ensemble des dernières années et qui ont fortement abaissé le niveau
connu
des nappes phréatiques, il y a lieu de se renseigner sur la
position de ces nappes dans les périodes antérieures.

L’eau joue un rôle essentiel dans le comportement des sols

qui peuvent subir des déformations (gonflement, retrait) donc
entraîner des tassements des constructions ou des change-
ments d’état (liquéfaction avec perte de portance).
Milieu ? Sol
La reconnaissance du sol dont les opérations sont schémati-
Fig. 1 : Schématisation du problème des constructions. sées ci-après est indispensable et fondamentale (cf. Fig. 2).

Problème posé

Reconnaissance de base – géologique

– géomorphologique
– topographie
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– cartes topographiques
– cartes géologiques
– observation directe
– organismes de documentation
Résultats généraux

Approfondissements
du problème pour confirmer Opérations mécaniques
les résultats et éclaircir les
points douteux – géophysiques
gravimétrie
électrique
sismiques
Reconnaissance approfondie Opérations mécaniques

– puits, tranchées, forages

à la tarière, forages rotatifs,
carottages

Essais in situ

Résultats détaillés
et
conclusions finales Essais en laboratoire

Fig. 2 : Schéma d’une reconnaissance de sol.

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LES FONDATIONS SUPERFICIELLES
3. La situation de l’ouvrage
On distingue :
– les constructions en site dégagé ;
– les constructions en site urbain, à proximité immédiate
(mitoyenne) d’autres ouvrages existants ;
– la présence d’anciennes carrières souterraines remblayées ;
– les constructions en zone sismique ;
– les constructions en bordure de mer (attaque, corrosion
béton, métaux, etc.).
4. Drainage
Sauf dans le cas des cuvelages spécialement conçus pour
tenir compte des poussées hydrostatiques de la nappe phréa-
tique, l’eau du sol ne doit pas s’accumuler contre les parois
extérieures d’un ouvrage enterré ou à proximité des
fondations.
Les ouvrages de drainage périmétriques sont à prévoir à
chaque fois que cela est nécessaire.
L’étude doit tenir compte de l’environnement de la construction
et de la configuration du sol et du sous-sol aux abords de la
construction.
5. Ouvrages enterrés
La présence de l’eau dans le sol sous forme d’une nappe
phréatique à niveau variable pose des problèmes de stabilité
(poussée hydrostatique) et d’étanchéité pour les locaux
enterrés. C’est surtout la présence de l’eau en permanence
(nappe phréatique) qui va nécessiter des ouvrages de concep-
tion spécifique pour tenir compte de la pression exercée sur
les parois (radiers-voiles) et adopter la solution « cuvelage ».
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Fig. 3 : Principe (simplifié) de la stabilité d’une fondation.
Stabilité : le terrain d’assise – Il ne doit pas tasser sous les
massifs de fondation. En fait, ces tassements existent sauf sur
les sols rocheux sur lesquels ils sont pratiquement nuls. L’exi-
gence essentielle est de limiter ces tassements à des valeurs
admissibles et prévisibles, compatibles avec l’ouvrage à
construire. Ces tassements doivent être sensiblement uni-
formes et ne doivent pas évoluer dans le temps. Il y a donc
lieu d’éviter les tassements différentiels d’un massif de fonda-
tion à un autre.
Stabilité et nappe phréatique – La présence d’eau dans le sol
sous forme d’une nappe phréatique risque d’amener des pous-
sées (soulèvements) pouvant compromettre la stabilité de
l’ouvrage. Ces risques sont accrus en cas de variation du
niveau de la nappe dans le temps. Les circulations d’eau dans
le sol sont susceptibles, par le déplacement des éléments fins,
de perturber la stabilité des fondations. Lorsque l’influence de
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L’environnement de la construction, selon que celle-ci est
isolée ou au contraire insérée entre des constructions exis-
tantes, déterminera le choix du système de cuvelage (par
l’extérieur ou par l’intérieur). Mais ce choix devra être fait au
moment de la conception et du calcul des ouvrages.
6. Environnement de l’ouvrage
Pour les bâtiments fondés superficiellement, il importe de se
préoccuper :
– de la végétation aux abords de l’ouvrage à construire. Le
système racinaire de certains arbres correspond à un déve-
loppement égal à la hauteur de l’arbre parvenu à son stade
adulte ;
– de l’apport des eaux de surface ou collecte des toitures.
B. Fonctions à remplir et exigences
1. Reprise des charges
Les ouvrages de fondation ont pour fonction essentielle de
reprendre les charges et plus généralement les sollicitations
amenées par la structure ou superstructure et à transmettre
ces sollicitations au sol (dit de fondation) dans les conditions
satisfaisantes pour assurer la stabilité de l’ouvrage.
2. Conditions de stabilité
Les conditions de stabilité d’un ouvrage reposant sur le sol de
fondation doivent conduire, avec des coefficients de sécurité
suffisants, à respecter le principe fondamental de l’égalité des
actions transmises par la structure (6P) avec les réactions
développées par le sol (6R) (cf. Fig. 3).
ΣP
ΣR > ΣP
la nappe phréatique est variable, elle est considérée dans le cas
le plus défavorable pour la stabilité. Il y a lieu d’en tenir compte
avec un coefficient de sécurité suffisant (cf. Fig. 4 et 5).
Stabilité et forces horizontales – L’effet des forces horizon-
tales sur une structure (effet du vent, poussée des terres) ne
doit pas entraîner de déplacement sous forme :
– de translations, soit de la structure soit des fondations par
rapport au sol ;
– de rotations (moment de renversement) (cf. Fig. 6 et 7).
Les forces horizontales correspondent :
– aux pressions du vent sur la façade amont ;
– à la poussée des terres sur paroi enterrée amont (diminuée
de la valeur de la poussée sur la paroi aval éventuellement).
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LES FONDATIONS SUPERFICIELLES

1 2 4 3

1 2 Couches de terrain perméables

3 Couche de terrain imperméable
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4 Nappe phréatique captive

Fig. 4 : Nappe phréatique « captive ».

3. Nature des sollicitations b) Sollicitations dues au sol de fondation (infrastructures)

Ce sont :
a) Sollicitations dues à la superstructure
– les forces verticales : ascendantes et descendantes dues au
Il s’agit : moment de renversement du vent. Réactions du sol de fonda-
tion ;
– des forces verticales descendantes (charges permanentes, – les forces verticales ascendantes : sous pressions sur un
charges de service ou d’exploitation, etc.) ; radier cuvelage ;
– des forces horizontales dues à l’effet (pression) du vent sur – les forces obliques (poussées, frottement des terres sur
la façade exposée. parois extérieures, etc.) ;
– les forces horizontales : poussées hydrostatiques exté-
Ces forces sont appliquées à mi-hauteur du bâtiment et créent rieures (nappe phréatique).
par rapport au niveau des fondations, un moment de
renversement.
4. Résistance du sol de fondation
M = a.P
L’élément essentiel à considérer est la stabilité du sol de fon-
avec : dation dans le temps. La mécanique des sols permet à partir
des éléments fournis par la reconnaissance du milieu « sol »
a = distance entre axes murs de façade ; de déterminer le projet de fondation et en particulier :

- p = effort de soulèvement sur façade amont exposée au vent – le niveau du sol d’assise (fondations superficielles ou pro-
et à la poussée des terres ; fondes) ;
– le niveau de la nappe phréatique éventuelle (cuvelage) ;
+ p = effort supplémentaire vertical chargeant la façade aval, – les circulations d’eau à l’intérieur du sol (risques d’affouille-
opposée au vent. ment) ;
– les caractéristiques du sol d’assise :
Éventuellement, pour des bâtiments de forme non rectangu- - force portante ;
laire (exemple bâtiment en forme de L), effets de torsion. - tassements prévisibles, etc.

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LES FONDATIONS SUPERFICIELLES

A - État initial

1 2 3 4

Présence d’eau (nappe)

B - État après construction

1 2 4A 4B 3
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Δp

1 2 Couches de terrain perméables

3 Couche de terrain imperméable
4 Ligne de courant
4A Accumulation d'eau en amont par effet « barrage »
4B Rabattement niveau à l’aval
Δp Différence de pression hydrostatique (perte de charge)

Fig. 5 : Construction d’un bâtiment dans un terrain parcouru par un courant.

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LES FONDATIONS SUPERFICIELLES

M Rv = Résultante efforts du vent

Rp = Résultante charges verticales
Rv RG = Résultante RV et RP
RT = Efforts dus à la poussée des terres
M = Moment de renversement dû au vent
M
± P = a = Effets du vent
a = Distance entre axe des façades

Rp

RT RT

-P RG +P

Fig. 6 : Combinaison des charges verticales et sollicitations horizontales.

Rv = Résultante efforts du vent

Rp = Résultante charges verticales
RG = Résultante RV et RP
Rv M = Moment de renversement dû au vent
M
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M ± P = a = Effets du vent
a = Distance entre axe des façades
TN = Terrain naturel
TN
RT = Poussée des terres amont
R’T = Poussée des terres aval ≠ 0
Rp R’T
RT

-P RG +P
a

Fig. 7 : Bâtiment construit sur une pente.

La mécanique des sols est une science expérimentale qui IV - CLASSEMENT DES FONDATIONS
permet :
– de classer les sols de fondation en définissant leurs carac- Classement des fondations d’après le DTU 13.11 – « Lorsque
téristiques mécaniques ; le rapport de la largeur B à la hauteur D d’une fondation est infé-
– de définir le taux de travail (ou contrainte) admissible sur un rieur à 1/6 et que la hauteur est supérieure à 3 mètres, il s’agit
sol déterminé à une profondeur choisie et de connaître les de fondations profondes relevant du DTU 13.2 ».
règles de répartition des pressions et contraintes à l’intérieur
d’un sol d’assise sous un ouvrage déterminé ; Dans tous les autres cas, il s’agit de fondations superficielles.
– d’apprécier la valeur des tassements prévisibles dont les
limites peuvent être déterminées. À noter
Cette nouvelle définition abandonne la notion précédente de
fondations semi-profondes (cf. Fig. 8).

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LES FONDATIONS SUPERFICIELLES

0 0,5 1 1,5 2 Bm (Largeur)

2
Fondations
superficielles

Fondations
profondes

Dm (Hauteur)
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Fig. 8 : Classement des fondations.

V - MATÉRIAUX UTILISÉS résistant à la pénétration d’eau sous pression relèvent de deux

techniques différentes :
– revêtements d’imperméabilisation intérieurs. Ils sont à base
A. Fondations de liants hydrauliques ou de résines polymérisables ;
– revêtements d’étanchéité extérieurs. Ils sont à base bitumi-
Les matériaux utilisés pour les fondations sont principalement : neuse ou à base synthétique (membranes).
• les maçonneries :
– béton coulé ou béton cyclopéen (comportant des gros blocs) C. Ouvrages de drainage
pour les puits de fondation ;
– béton armé par semelles ou radiers (cas général) ; Les matériaux mis en œuvre renvoient à deux techniques :
– béton armé ou précontraint pour les pieux préfabriqués
battus ou pour les pieux coulés sur place. Certains pieux • une technique courante ou traditionnelle :
peuvent être armés partiellement en tête ;
– granulats divers (sable-ballast) pour certains types de pieux – drain constitué de cailloux ou granulats de différentes gros-
(pieux de sable ou colonnes ballastées) ; seurs ;
– ou encore drain poterie ou éléments spéciaux ;
• l’acier pour :
• une technique moderne ou évoluée :
– pieux métalliques ;
– palplanches (palpieux) ; – élément filtrant comprenant gros éléments en cailloux et géo-
– armatures de béton armé ou précontraint, etc. textile enveloppant (non-tissé synthétique) ;
– plaques drainantes préfabriquées synthétiques, pouvant
• le bois pour les pieux en zone immergée (essences diverses).
assurer une protection mécanique des revêtements d’étan-
chéité appliqués sur maçonnerie ;
– drains spéciaux synthétiques (PVC, polyéthylène, etc.).
B. Cuvelages
Bibliographie : Détails de Construction – Fondations, Struc-
Ces ouvrages sont réalisés uniquement en béton armé. Les tures, Gros œuvre – Éditions Weka (Cet ouvrage n’est plus
ouvrages complémentaires permettant de réaliser un ouvrage commercialisé).

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