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LE CORBEAU ET LE RENARD

Jean-Baptiste Voinet

q = 70

COUPLET

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1. Un cor - beau, quel - que peu vo - leur, Te - nait en son bec un fro - ma - ge, Per -

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ché sur un arbre, en hau - teur, Il in - tri - guait le voi - si - na - ge. Un re - nard ru - sé, beau par - leur, Vint

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à pas - ser dans les pa - ra - ges, Sans doute at- ti - ré par l’o - deur, Il tint à peu près ce lan - ga - ge.

REFRAIN

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Que vous ê - tes beau, Mon - sieur Cor- beau ! J’ai - me vo - tre voix Au coin d’un bois.

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Que vous ê - tes beau, Mon - sieur Cor- beau ! J’ai - me vo - tre voix Au coin d’un bois.

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Que vous ê - tes beau, Mon - sieur Cor- beau ! J’ai - me vo - tre voix Au coin d’un bois.

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F m7

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Que vous ê - tes beau, Mon - sieur Cor- beau ! J’ai - me vo - tre voix Au coin d’un bois.
2
2. Je soupçonne que votre habit,
Votre robe, votre plumage,
Est certes du même acabit,
Que votre voix, votre ramage !

Voudriez-vous, mon bon marquis,


Nous montrer ces beaux avantages
Tous ces privilèges exquis
Et nous les offrir en partage ?

Que vous êtes beau,


Monsieur Corbeau !
J’aime votre voix
Au coin d’un bois.

Que vous êtes beau,


Monsieur Corbeau !
J’aime votre voix
Au coin d’un bois.

3. Oubliant son repas comtois


Un brin sensible à cet hommage,
Corbeau fait entendre sa voix
Sans plus attendre davantage.

C’est ainsi que le maladroit


Se délesta de son fromage.
On trouve des leçons parfois,
Dans les moindres enfantillages.

Je suis un flatteur,
Un flagorneur,
Vous m’avez donné
Votre diner.

Ah, que c’est dommage !


Votre fromage
Est pour mon museau,
Très bel oiseau.

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