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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
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MINISTERE DE MINISTRY OF
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR HIGHER EDUCATION
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UNIVERSITE DE DSCHANG UNIVERSITY OF DSCHANG

Examen de Licence : semestre 5


Spécialité : génie informatique Durée :2heures
Epreuve de droit de l’informatique et des télécommunications

I. Définition des concepts 4pts


La Cybersécurité est l’ensemble de mesures de prévention, de protection et de dissuasion
d’ordre technique, organisationnel, juridique, financier et humain, procédural et autres actions
permettant d’atteindre les objectifs de sécurité fixés à travers les réseaux de communications
électroniques, les systèmes d’information et pour la protection de la vie privée des personnes.
Les données personnelles sont vues comme étant celles qui sont liées à une personne par
référence à un numéro d'identification ou à un ou plusieurs éléments, propres à son identité
physique, physiologique, génétique, psychique, culturelle, sociale ou économique ».
Le hameçonnage est cette technique est utilisée par des fraudeurs pour obtenir des
renseignements personnels dans le but d’usurper une identité. Elle consiste à imiter un courrier
officiel, une page d’accueil d’une banque en ligne ou des clients croyants être connecté à leurs
agences tapent en toute confiance leurs identifiants et mots de passe, le pirate peut en suite s’en
servir pour contacter des crédits, effectuer des virements ou prendre des abonnements
téléphoniques.
La pédopornographie est la préférence sexuelle pour les enfants généralement en âge pré-
pubert.

II. Questions théoriques

1. Deux textes nationaux régissant le domaine de l’informatique au Cameroun


- Loi n° 2010/12/012 du 21 décembre 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité au
Cameroun ;
- Loi n° 78/17 du 06 janvier 1978, relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés
-Loi n°2010/021 du 21 décembre 2010 régissant le commerce électronique au Cameroun
- La loi n° 98/014 du 14 juillet 1998 régissant les télécommunications au Cameroun

2 Deux rôles joués par de l’ART 

-l’ART est chargée de la régulation, du contrôle et du suivi des activités du secteur des
télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication

-elle veille également au respect du principe d’égalité de traitement des usagers dans toutes les
entreprises de communications électroniques.

-elle délivre les certificats qualifiés

3. La cryptomonnaie est une monnaie virtuelle basée sur la technologie de blockchain qui
permet la capacité à transmettre en toute sécurité de la valeur sur Internet dans un environnement
totalement ouvert à un très grand nombre de participants qui ne se connaissent pas. Elle n’est pas
émise ou garantie par aucune institution monétaire et les transactions sont décentralisées et
validées par consensus.
Son adoption dans la CEMAC suscite l’inquiétude pour plusieurs raisons.
Sur le plan financier, elle fait concurrence au Franc CFA qui est la monnaie officielle des pays de
la CEMAC.
Sur le plan sécuritaire, elle est une menace pour la sécurité de plusieurs pays de la sous-région
avec la recrudescence des groupes rebelles et terroristes.
A notre avis, il faut la réglementer la cryptomonnaie parce qu’elle facilite le transfert
rapide d’argent en toute discrétion, surtout à l’international. Elle permet de contrôler les flux de
capitaux entre les Etats au niveau des plateformes de change.

4 . L’usage non autorisé d’une œuvre enregistrée constitue une contrefaçon.


Le législateur donne une énumération non exhaustive des actes constitutifs de
contrefaçon, à savoir : l’emploi des moyens faisant l’objet de l’invention, le recel, la vente ou
l’exposition en vente, l’introduction sur le territoire national de l’un des Etats membres d’un ou
plusieurs objets.
Selon l’article 327 du code pénal camerounais , est puni d’un emprisonnement de 3 mois
à 2 ans et d’une amende de 20 000 à 500 000F le contrefacteur pour agissement parasitaire.
III. Réponses au Cas pratique : 6pts
1.La liberté d’expression consiste pour n’importe qui à pouvoir faire connaître au plus
grand nombre n’importe qu’elle opinion. Toutefois, son contenu doit être licite. Le problème est
qu’avec la liberté d’expression, certaines infractions ne manqueront pas de fleurir sur la toile. La
vie privée désigne une sphère d'activités, au caractère intime, dont toute personne est libre de
refuser l'accès à autrui.
En l’espèce, une série de photographies privées représentant la dénommée Estelle
partiellement et complètement nue était diffusées sur un site. Dans son ordonnance, le TGI
(Tribunal de Grande Instance) de Douala constate qu’il a été porté atteinte aux droits d’Estelle
sur son image. Il a été précisé que cette atteinte est du fait du titulaire du site.
Ce dernier ne pourra pas évoquer la liberté d’expression pour se défendre.

2. D’après la doctrine, il existe plusieurs types d’infractions relatives à la


cybercriminalité:

-les infractions de cybercriminalité stricto sensu, c’est-à-dire spécifiques aux technologies du


cyberespace,
-les infractions inhérentes à la cybercriminalité, c’est-à-dire ayant un lien de cause à effet avec le
cyberespace et,
- enfin les infractions facilitées par le cyberespace.
En l’espèce, une série de photographies privées représentant la dénommée Estelle
partiellement et complètement nue était diffusées sur un site. Dans son ordonnance, le TGI
(Tribunal de Grande Instance) de Douala constate qu’il a été porté atteinte aux droits d’Estelle
sur son image.
Cette infraction est celle inhérente à la cybercriminalité.
3. Le droit au respect de la vie privée peut être entendu comme le « droit de l'individu à
une vie retirée et anonyme ». Juridiquement parlant, les hébergeurs des sites ont l’obligation de
contrôler a priori les pages qu’ils abritent, ces derniers sont soumis au devoir de prudence, de
vérification contenu ou du thème d’un site et faire bloquer les données constituants les
infractions.
En l’espèce, suite à une série de photographies privées représentant la dénommée Estelle
partiellement et complètement nue diffusées sur un site, le TGI (Tribunal de Grande Instance) de
Douala entend s’interroger sur la responsabilité de l’hébergeur. Valentin le gestionnaire du
service en tant que fournisseur d’accès et d’hébergement estime qu’il ne peut être tenu
responsable du contenu mis en cause.
Valentin n’a pas raison.

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