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Convention Collective de SONELGAZ SPA DE DECEMBRE 1991 COMPLETEE ET MISE A JOUR EN 2005 PDF
Convention Collective de SONELGAZ SPA DE DECEMBRE 1991 COMPLETEE ET MISE A JOUR EN 2005 PDF
SONELGAZ SPA
CONVENTION COLLECTIVE
DE DECEMBRE 1991 COMPLETEE
ET MISE A JOUR EN 2005
EDITION 2005
MISE A JOUR A JUILLET 2005
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 1
SOMMAIRE
Pages
AVANT PROPOS 05
INTRODUCTION 08
Section 1. Du recrutement 13
Section 2. De la sélection 14
Section 3. Des conditions d’accès au poste de travail 14
Section 4. Des documents d’engagement 14
Section 5. De la période d’essai 15
Section 6. Du personnel à statut particulier 15
Section 7. Du contrat de travail 15
Section 8. De la modification du contrat de travail 16
Section 1. De l’affectation 16
Section 2. De la nomination des cadres supérieurs et supérieurs seniors 16
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Section 3. De la réintégration 17
Section 4. De la mutation 18
Section 5. De l’intérim 18
Section 6. De la promotion 18
Section 1. Du détachement 22
Section 1 bis. Du transfert 22
Section 2. De la mise en disponibilité 24
Section 3. Des congés sans soldes 24
Section 1. De l’astreinte 28
Section 2. Du régime dit de récupération 29
Section 3. De la permanence 29
Section 4. Du travail posté 29
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Section 1. De la classification 41
Section 2. Des outils de la classification 41
Section 3. Des organes de la classification 42
Section 4. Des liaisons classification/rémunération 42
CHAPITRE 2. DE LA REMUNERATION 42
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ANNEXES/
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AVANT PROPOS
La présente convention collective de SONELGAZ conclue le 29 DECEMBRE 1991 a été enregistrée par
l’Inspection du Travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 30.12.1991 sous le N°0021. Elle a
été déposée et enregistrée auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 31.12.1991 sous le N° 19.
• L’Avenant n°01 à la convention collective relatif aux montants et indemnités des frais de mission, frais de
déplacement à l’intérieur du territoire national, de la prime de panier, et de la nomenclature des postes de
travail, a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement
compétente le 14.08.1993 sous le N°056 ; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du
Tribunal d’Alger Section Sociale le 25.08.1993 sous le N° 60/93.
• L’Avenant n°02 à la convention collective relatif à l’indemnisation décès des travailleurs en activité a été
déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le
30.05.1994 sous le N°084 ; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger
Section Sociale le 01.06.1994 sous le N° 78.
• L’Avenant n°03 à la convention collective relatif aux amendements concernant le détachement, les
absences spéciales rémunérées et non rémunérées, la nomenclature des postes de travail, l’indemnité de
changement de résidence suite à une mutation d’office, l’indemnité de licenciement pour compression
d’effectifs, et le tableau d’honneur a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi
M’Hammed territorialement compétente le 03.12.1994 sous le N°111/94 ; il a fait l’objet de dépôt et
enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 05.12.1994 sous le N° 105.
• L’Avenant n°04 à la convention collective portant sur des dispositions particulières applicables aux
praticiens de médecine en Entreprise a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger
Sidi M’Hammed territorialement compétente le 12.11.1995 sous le N°4 ; il a fait l’objet de dépôt et
enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 12.11.1995 sous le N° 157.
• L’Avenant n°05 à la convention collective relatif aux amendements concernant la mise en disponibilité et la
prime anti fraude, a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed
territorialement compétente le 22.01.1996; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du
Tribunal d’Alger Section Sociale le 28.01.1996 sous le N° 162.
• L’Avenant n°06 à la convention collective modifiant et complétant les dispositions traitant de l’indemnité de
panier, de l’indemnité forfaitaire de transport, et de la prime de production pédagogique a été déposé et
enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le
11.02.1997 sous le N°214 ; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger
Section Sociale le 17.02.1997 sous le N°06/97.
• L’Avenant n°07 à la convention collective relatif à la retraite complémentaire a été déposé et enregistré
auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 11.03.1997 sous le
N°217 ; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le
15.03.1997 sous le N°09/97.
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• L’Avenant n°08 à la convention collective modifiant et complétant les dispositions des articles 266, et 267 de
la convention collective traitant des indemnités compensatrices des frais engagés par les travailleurs en
déplacement à l’intérieur du territoire national pour des durées inférieures et supérieures à un mois, a été
déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le
20.05.1997 sous le N°231 ; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger
Section Sociale le 24.05.1997 sous le N° 22.
• L’Avenant n°09 à la convention collective complétant et modifiant les dispositions de la convention collective
portant sur leurs adaptations à la législation en vigueur ainsi que celles relatives à la rémunération et au
régime indemnitaire, a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed
territorialement compétente le 09.06.1997 sous le N°243 ; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès
du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 11.06.1997 sous le N° 27.
• L’Avenant n°10 à la convention collective complétant et modifiant les dispositions relatives aux médailles de
travail et de mérite, aux conditions et à la prime de départ à la retraite, a été déposé et enregistré auprès de
l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 04.08.1997 sous le N°252 ; il a
fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 05.08.1997
sous le N° 45 .
.
• L’avenant n°11 à la Convention Collective complétant certaines dispositions de la convention collective
portant sur la rémunération et le régime indemnitaire a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du
travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 10.01.1998 sous le N°286 ; il a fait l’objet de
dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 14.01.1998 sous le N°
01/98.
• L’avenant n°12 du 03 mai 1999 à la Convention Collective modifiant et complétant les dispositions des
articles 229, 230 bis, 232 bis, 234, 251 bis, 263, 266, 267, 270 relatifs à la classification des postes de travail,
la grille des salaires, la prime TST, les avantages en nature, les remboursements des frais engagés par les
travailleurs en mission commandée ou en déplacement, l’indemnité dite de panier à titre de contribution de
l’Etablissement aux frais de restauration, l’indemnité forfaitaire de transport, a été déposé et enregistré
auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 18 Mai 1999 sous le
N° 349/99, il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Sidi M’Hammed le
26.05.1999 sous le N° 13/99.
• L’avenant n°13 du 18 Août 1999 à la Convention Collective modifiant et complétant les dispositions des
articles 251 et 256 relatifs au travail posté et la prime de responsabilité a été déposé et enregistré auprès de
l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 04.10.1999 sous le N°361; il a
fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Sidi M’Hammed le 27.10.1999
sous le N°26 .
• L’avenant n°14 du 17 Mars 2001 à la Convention Collective complétant les dispositions de la convention
collective portant sur la rémunération, la nomenclature des postes de travail et sur la retraite a été déposé et
enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 25.03.2001
sous le N°428; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Sidi
M’Hammed le 25.04.2001.
• L’avenant n°15 du 29 Juin 2002 à la Convention Collective modifiant et complétant les dispositions des
articles 188, 194, 194 bis, 194 ter, 194 quater, 194 quinquiès et 194 siexiès, de la convention collective
relatives à la retraite complémentaire a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi
M’Hammed territorialement compétente le 15.07.2002 sous le N°24/02; il a fait l’objet de dépôt et
enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Sidi M’Hammed le 14.08.2002 sous le N°28/02 .
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• L’avenant n°16 du 05.03.2003 à la Convention Collective modifiant et complétant les dispositions des
articles 266, 267, 269, et 270 de la convention collective relatif au remboursement des frais engagés par les
travailleurs en mission commandée ou en déplacement, l’indemnité de panier à titre de contribution de
l’entreprise aux frais de restauration, à l’indemnité forfaitaire de transport a été déposé et enregistré auprès
de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 17.03.2003 sous le N°49/03;
il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger le 27.05.2003sous le
N°14/2003.
• L’avenant n°17 du 12.07.2003 à la Convention Collective portant accord cadre sur les conditions de
transfert du personnel de SONELGAZ Spa auprès des filiales du Groupe, la bonification des enfants de
chouhada a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement
compétente le 27.07.2003 sous le N°065/03; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du
Tribunal d’Alger Section Sociale le 08.10.2003 sous le N° 39/2003.
• L’avenant n°18 du 06.01.2004 à la Convention Collective portant sur la revalorisation de la grille des
salaires et du régime indemnitaire a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi
M’Hammed territorialement compétente le 09.02.2004 sous le N°004/04; il a fait l’objet de dépôt et
enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 15.02.2004 sous le N°04/2004.
• L’avenant n°19 du 03.01.2005 à la Convention Collective modifiant et complétant les dispositions des
chapitres de la convention collective relatifs au déroulement de la relation de travail, la cessation de la
relation de travail, la classification des postes de travail, la répartition des groupes socioprofessionnels, la
création de nouveaux postes de travail, les postes ouvrant droit à la prime de responsabilité, le régime
indemnitaire, a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed
territorialement compétente le 26.01.2005 sous le N°001/05; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès
du Greffe du Tribunal d’Alger Sidi M’Hammed le 20.02.2005 sous le N°005/2005.
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INTRODUCTION
La présente CONVENTION COLLECTIVE dont les principes de base et les modalités de mise en oeuvre sont
définis par la législation en vigueur constitue le texte de base devant régir les relations de travail à l’intérieur de
l’Entreprise.
Cette législation qui abroge le Statut Général du Travailleur et le système de la Gestion Socialiste des
Entreprises, s’inscrit dans le cadre des réformes économiques et sociales qui mettent l’Entreprise autonome
face aux exigences de son développement et celui du pays, et visent à réhabiliter le travail en tant que source
de création de richesse.
Les fondements de cette législation trouvent leur source dans la Constitution et s’inspirent des conventions
internationales du travail ratifiées par l’Algérie.
ooooOOOOoooo
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 9
Article 1. La présente convention collective élaborée conformément à la législation en vigueur a pour objet de
régir les conditions d’emploi et de travail de l’ensemble des travailleurs permanents de l’Entreprise SONELGAZ.
Le travailleur permanent est défini comme étant celui qui est recruté sur la base d’un contrat de travail à durée
indéterminée.
Article 3. Les travailleurs exercent le droit syndical dans les conditions prévues par la législation et la
réglementation en vigueur.
Article 4. L’adhésion libre et volontaire des travailleurs à toute organisation syndicale légalement constituée, de
leur choix est reconnue.
Article 6. Les organisations syndicales bénéficient des droits prévus par la législation et la réglementation
relatives à l’exercice du droit syndical.
Article 7. Il ne peut être pratiqué une discrimination quelconque à l’encontre d’un travailleur lors de :
• l’embauchage,
• la conduite et la répartition du travail,
• l’avancement et la promotion dans la carrière,
• la détermination de la rémunération,
• ainsi qu’en matière de formation professionnelle et d’avantages sociaux,
en raison de ses activités syndicales.
Article 8. Il ne peut être exercé sur le travailleur des pressions ou menaces allant à l’encontre de l’organisation
syndicale et de ses activités.
Article 9. Lorsqu’un manquement est constaté dans l’exercice du droit syndical, la Direction de l’Entreprise et
l’organisation syndicale concernée s’emploient à reconnaître les faits et à apporter au cas litigieux une solution
à l’amiable avant toute action externe.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 10
Article 10. Dans l’exercice de leurs activités professionnelles, les délégués syndicaux sont soumis aux
dispositions de la législation et de la réglementation du travail.
Article 11. En cas de manquement par un délégué syndical à ses obligations professionnelles, une procédure
disciplinaire peut être engagée à son encontre par l’Entreprise, l’organisation syndicale dont il relève,
préalablement informée, les fautes de caractère strictement syndical sont de la compétence des organisations
syndicales.
Article 12. Aucun délégué syndical ne peut faire l’objet d’un licenciement, d’une mutation ou d’une sanction
disciplinaire de quelque nature que ce soit du fait de ses activités syndicales.
Article 13. Aucune mesure disciplinaire ne peut être prononcée par l’Entreprise à l’encontre d’un délégué
syndical en violation de la procédure décrite ci dessus.
Article 14. Tout licenciement d’un délégué syndical intervenu en violation des dispositions de l’article 13 ci-
dessus, est nul et de nul effet.
L’intéressé est réintégré dans son poste de travail et rétabli dans ses droits.
Article 15. Les dispositions des articles 11, 12, 13 et 14 restent applicables aux délégués syndicaux durant
l’année qui suit l’expiration de leur mandat.
Article 16. Les délégués syndicaux peuvent cumuler et répartir entre eux les crédits horaires mensuels qui leur
sont accordés, après accord de l’Entreprise ou de l’unité.
Article 17. Le temps passé par les délégués syndicaux aux réunions convoquées à l’initiative de l’Entreprise ou
de l’unité ou acceptées par celles ci, à leur demande, n’est pas pris en compte dans le calcul du crédit horaire
mensuel accordé.
Article 18. Ne sont pas également prises en compte les absences autorisées par l’Entreprise, pour permettre
aux délégués syndicaux de participer aux conférences et congrès des organisations syndicales et aux
séminaires de formation syndicale.
La demande d’absence doit être introduite auprès du Directeur de l’Entreprise ou de l’Unité au moins huit jours
avant la date fixée, sauf cas de force majeure. La décision est notifiée par écrit.
Article 19. L’Entreprise ou l’unité doit mettre à la disposition de l’organisation syndicale représentative et
réunissant plus de 30 adhérents, les moyens nécessaires pour la préparation et la tenue de ses réunions et des
tableaux d’affichage.
Lorsque l’organisation syndicale dispose de plus de 150 adhérents, l’unité doit mettre à sa disposition un local
approprié.
Section 4. De l’affichage.
Article 20. Des panneaux d’affichage distincts, vitrés et fermant à clés, sont réservés aux communications des
syndicats et des délégués du personnel.
Ces panneaux sont placés en des endroits appropriés, accessibles aux travailleurs et définis d’un commun
accord avec les parties concernées.
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• tout document affiché doit comporter le cachet de l’instance concernée ainsi que la qualité du
signataire du document,
• aucun document ne peut être affiché en dehors des panneaux réservés à cet effet, sauf cas
exceptionnel soumis au chef d’unité,
• les communications ne peuvent se rapporter qu’à des informations d’ordre professionnel ou syndical,
intéressant les travailleurs et préservant le principe du respect mutuel dans les rapports de travail.
• une copie de la communication affichée doit être envoyée à la Direction de l’Entreprise ou de l’Unité
préalablement à l’affichage. Cette disposition ne signifie pas accord préalable.
Article 21. La négociation collective est menée par une commission dite « Commission Paritaire de la
Négociation » composée d’un nombre égal de représentants de l’Entreprise et de représentants des syndicats
d’Entreprise dûment mandatés.
Article 22. Les modalités de fonctionnement de la commission paritaire de la négociation (secrétariat, réunions,
convocation et ordre du jour ...) sont convenues entre les parties dans le cadre du règlement intérieur de la
commission.
Article 23. Les parties contractantes s’interdisent sur le sujet qu’elles traitent de prendre en considération dans
leurs appréciations ou leurs décisions, les origines, le sexe, les opinions ou le fait d’appartenir ou non à une
organisation syndicale.
Article 24. (Avenant n°09). Il est institué une commission dite ‘’d’examen des textes d’application de la
convention collective ‘’C.E.T.A.C.C’’ composée de 9 à 11 membres représentant l’Etablissement et les
organisations syndicales représentatives.
La répartition des sièges, le fonctionnement de cette commission ainsi que son programme de travail sont fixés
d’un commun accord entre la Direction de l’Etablissement et les organisations syndicales représentatives’’.
Article 25. (Avenant n°09). La commission dite ‘’d’examen des textes d’application de la convention collective
‘’C.E.T.A.C.C.’’ est chargée de l’adaptation de la réglementation de l’Etablissement à la présente convention.
Article 26. (Avenant n°09). Dans le cadre de la participation, les travailleurs élisent des délégués du personnel
au niveau de leur lieu de travail.
Le nombre de ces délégués suivant les tranches d’effectifs est fixé conformément à la loi.
Le comité de participation est composé de délégués du personnel élus par les délégués des unités,
conformément au découpage arrêté par la commission électorale de l’Etablissement.
Article 27. Le comité de participation exerce, au niveau de l’Entreprise les attributions qui lui sont conférées par
la loi.
Article 28. Les délégués du personnel exercent au niveau de leurs unités et sous la responsabilité du comité de
participation une partie de ces prérogatives.
Article 29. Outre ces attributions, les délégués du personnel au niveau des unités sont consultés préalablement
à la prise de décision, en matière de gestion du personnel par le chef d’unité pour les actes suivants :
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 12
Ils doivent exprimer leur avis dans un délai fixé au maximum à huit (8) jours à compter de la date de saisine ;
passé ce délai, l’avis est réputé acquis.
Article 30. Pour exercer ces attributions, les délégués du personnel peuvent se constituer en commission du
personnel et de la formation.
Article 31. Sont exclus du champ de la consultation, les décisions individuelles du ressort du Directeur Général.
Article 32. Les délégués du personnel bénéficient des protections et facilités que leur confère la loi.
Article 33. Les travailleurs sont égaux en droits et en devoirs. Ils ont droit à une occupation effective sur un
poste de travail et à une protection contre toute discrimination pour occuper un poste autre que celle fondée sur
leur aptitude et leur mérite.
Article 34. L’exercice du droit syndical est reconnu à tous les travailleurs dans les conditions prévues par la
l‚législation en vigueur.
Article 35. Les travailleurs ont le droit d’être informé des activités de l’Entreprise qui doit réunir les conditions
nécessaires à leur information permanente, tout comme ils ont droit à l’information sur le contenu de la
convention, accords et avenants.
Article 36. L’Entreprise assure aux travailleurs les conditions d’hygiène et sécurité et de médecine du travail
définies par la présente convention et le règlement intérieur, conformément à la législation en vigueur.
Article 37. Les travailleurs bénéficient en outre des droits fondamentaux suivants :
• la négociation collective,
• la participation,
• le recours à la grève,
• le repos,
• la participation à la prévention et au règlement des conflits,
• la sécurité sociale et retraite,
• le respect de leur intégrité physique et morale et de leur dignité,
• la formation professionnelle,
• la promotion dans le travail et le développement de carrière,
• le versement régulier de la rémunération qui leur est due,
• tous les avantages découlant spécifiquement du contrat de travail,
• les oeuvres sociales.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 13
Article 38. Tout travailleur a droit à la protection contre les menaces, outrages, injures, diffamations ou attaques
de quelque nature que ce soit, dont il peut faire l’objet, du fait ou dans l’exercice de ses fonctions.
L’Entreprise procède ou fait procéder à la réparation du préjudice qui lui est éventuellement causé. Elle se
substitue de plein droit à ses intérêts.
Article 39. Tout travailleur est tenu de rejoindre le poste de travail auquel il est affecté, ou muté dans le respect
des dispositions de la présente convention.
Article 40. Le travailleur quel que soit son rang dans la hiérarchie doit accomplir au mieux de ses capacités, les
obligations liées à son poste de travail, en agissant avec diligence et assiduité, dans le cadre de l’organisation
du travail mise en place.
Il ne peut ni exécuter ni solliciter des instructions venant de personnes physiques ou morales autres que celles
explicitement désignées par sa hiérarchie professionnelle.
Article 41. Tout travailleur quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable des tâches qui lui sont
confiées.
Article 43. Il est interdit à tout travailleur de posséder par lui même, ou par personne interposée des intérêts
directs ou indirects dans une entreprise ou société concurrente, cliente ou sous traitante, sauf accord de
l’Entreprise et ne pas lui faire concurrence.
La déclaration d’une telle situation, doit être faite à l’Entreprise, pour lui permettre de prendre s’il y a lieu, les
mesures propres à sauvegarder ses intérêts.
Article 44. Le travailleur est tenu à une obligation d’engagement au service de l’Entreprise. Il doit :
• apporter avec efficacité et compétence, son concours et son adhésion aux actions entreprises,
• sauvegarder ses intérêts matériels et moraux,
• veiller à la protection et à la valorisation du patrimoine de l’Entreprise,
• contribuer aux efforts déployés en vue d’améliorer l’organisation et la productivité,
• avoir un comportement préservant l’image de marque de l’Entreprise.
Article 45. Le travailleur est tenu par l’obligation du secret professionnel. Sauf autorisation écrite de la
hiérarchie, sont formellement interdites la destruction, et la divulgation de documents de service, techniques ou
de gestion, d’informations d’ordre professionnel ainsi que leur communication à des personnes physiques ou
morales autres que celles prévues par la législation et la réglementation interne.
Article 46. Il est interdit au travailleur quel que soit son rang dans la hiérarchie d’utiliser à des fins
personnelles, ou extérieures à l’Entreprise, les locaux, les équipements et plus généralement les biens,
services et moyens de travail de l’Entreprise.
Section 1. Du recrutement.
Article 47. Le recrutement doit avoir pour objet de pourvoir à une vacance de poste ou à une création d’emploi.
Toute action de recrutement doit obligatoirement s’inscrire dans le cadre d’un programme prévisionnel annuel
ou pluri annuel de recrutement et de formation de l’Entreprise.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 14
Article 49. Les emplois vacants ou nouvellement crées sont pourvus, en priorité par les travailleurs confirmés et
remplissant les conditions requises pour l’occupation du poste.
Les postes de travail à pourvoir font l’objet d’une publication interne.
Article 50. Il est interdit toute discrimination quelconque entre travailleurs en matière de recrutement, fondée
sur l’âge, le sexe, la situation sociale ou matrimoniale, les liens familiaux, les convictions politiques, l’affiliation
ou non à un syndicat.
Article 51. Nonobstant les dispositions de l’article précédent, le travailleur ayant la qualité de moudjahid, ou
veuve de chahid, candidat à un emploi, bénéficie de la priorité au recrutement à compétences et qualifications
équivalentes, et ce, conformément à la législation en vigueur.
De même, à compétences et qualifications équivalentes, la priorité au recrutement est accordée :
• au travailleur licencié suite à une compression d’effectifs,
• à la veuve d’un travailleur de l’Entreprise,
• à l’orphelin d’un travailleur de l’Entreprise ou d’un fils de chahid lorsqu’il s’agit d’un premier emploi.
Section 2. De la sélection
Article 54. Les candidats au recrutement sur un poste de travail doivent répondre aux exigences d’accès au
poste de travail à pourvoir telles que fixées par la nomenclature des postes de l’Entreprise.
Article 55. Le classement d’un candidat au recrutement est déterminé par le niveau plancher de classification
du poste d’affectation. Cependant l’expérience du candidat, au recrutement, vérifiée par des tests
professionnels, peut être prise en compte pour déterminer le classement à attribuer.
Article 56. Tout recrutement donne lieu à l’établissement d’un contrat d’engagement ; ce document doit être
signé par les deux parties et remis au travailleur au plus tard, à la date d’effet du dit document.
Article 57. Le contenu du document d’engagement est précisé par la réglementation interne. Il doit prévoir
notamment :
• le poste d’affectation
• le grade
• le lieu de travail
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 15
Article 58. Les missions essentielles du poste d’affectation, sont portées à la connaissance du travailleur.
Article 59. Le candidat nouvellement recruté est soumis à une période d’essai fixée à :
• trois (03) mois pour le personnel d’exécution
• six (06) mois pour le personnel maîtrise
• six (06) mois pour le personnel cadre.
Article 60. Durant la période d’essai, le travailleur est soumis aux conditions de travail prévues par la présente
convention, et à ce titre, il bénéficie des mêmes droits que ceux des travailleurs confirmés. Il fait l’objet
d’appréciations trimestrielles par sa hiérarchie.
Article 61. A l’issue de la période d’essai, et lorsque les résultats sont jugés satisfaisants, le travailleur est
confirmé au poste de travail par une décision écrite, selon les modalités prévues par la réglementation interne.
Lorsque les résultats obtenus par le travailleur pendant la période d’essai n’ont pas été jugés satisfaisants, il
est :
• soit mis fin à sa relation de travail ; la décision du rejet de confirmation lui est notifiée au plus tard le
dernier jour ouvrable de la période d’essai ;
• soit mis de fait en période de renouvellement de l’essai pendant une durée égale à celle définie à
l’article 59 ci dessus.
A l’issue de cette nouvelle période d’essai, la décision de confirmation ou de rejet de confirmation est notifiée au
plus tard le dernier jour ouvrable de la dite période. Passé ce délai, la confirmation est réputée acquise.
Article 62. Le recrutement d’un travailleur étranger est soumis à des conditions et procédures particulières
fixées par la législation en vigueur et notamment l’autorisation ou le permis de travail délivré par les services de
l’emploi.
Article 63. Les travailleurs handicapés bénéficient des conditions particulières de recrutement définies par la
réglementation en vigueur.
Article 64. Le recrutement sur les postes spécifiques de ‘’chercheur’’ obéit à des conditions particulières,
notamment celles liées à la qualification, telles que définies par la réglementation en vigueur.
Article 65. Le contrat de travail peut être conclu pour une durée déterminée ou indéterminée, à temps plein, ou
à temps partiel.
Article 66. Le contrat est réputé conclu pour une durée indéterminée sauf s’il en est disposé autrement par
écrit. Lorsqu’il n’existe pas un contrat de travail écrit, la relation de travail est présumée établie pour une durée
indéterminée.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 16
Article 67 (Avenant n° 09). Le contrat de travail peut être conclu pour une durée déterminée, à temps plein ou, à
temps partiel, dans les cas expressément prévus ci-après :
• lorsque le travailleur est recruté pour l’exécution d’un travail lié à des contrats de travaux ou de
prestations non renouvelables,
• lorsqu’il s’agit de remplacer le titulaire d’un poste qui s’absente temporairement et au profit duquel
l’Etablissement est tenu de conserver le poste de travail,
• lorsqu’il s’agit pour l’Etablissement d’effectuer des travaux périodiques à caractère discontinu,
• lorsqu’un surcroît de travail ou lorsque des motifs saisonniers le justifient,
• lorsqu’il s’agit d’activités ou d’emplois à durée limitée ou qui sont par nature temporaires.
Dans l’ensemble de ces cas, le contrat de travail précisera la durée de la relation de travail ainsi que les motifs de
la durée arrêtée’’.
Article 68. Le contrat de travail peut être conclu également pour une durée indéterminée, mais pour un temps
partiel, c’est à dire pour un volume horaire moyen inférieur à la durée légale de travail, et ce, lorsque :
• le volume de travail disponible ne permet pas de recourir aux services à plein temps d’un travailleur,
• le travailleur en activité en fait la demande pour des raisons familiales ou convenances personnelles
et que l’Entreprise accepte.
En aucun cas, le temps partiel ne peut être inférieur à la moitié de la durée légale de travail.
Article 69. Le contrat de travail est modifié lorsque la loi, la réglementation, les conventions ou accords
collectifs énoncent des règles plus favorables aux travailleurs que celles qui y sont stipulées.
Sous réserves des dispositions législatives et réglementaires, le contrat de travail peut être modifié toutes les
fois que les parties en conviennent.
Article 70. Au cours de sa carrière professionnelle, le travailleur fait l’objet d’appréciations annuelles écrites.
Ces appréciations sont établies au plus tard le 31 mars de l’année qui suit. Elles sont communiquées au
travailleur.
Section 1. De l’affectation.
Article 71. L’affectation du travailleur consiste dans sa mise en place sur un poste déterminé avec attribution du
classement correspondant du poste et des tâches y afférentes.
L’affectation sur un poste peut intervenir dans différentes situations :
• au recrutement
• lors de la mutation
• à l’issue d’une formation
• à la réintégration (suite à la mise en disponibilité, détachement, longue maladie...).
Section 2. (Avenant n°19). De la nomination des cadres supérieurs seniors et des cadres supérieurs
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Article 72. (Avenant n° 19). Les postes de travail classés « cadres supérieurs seniors », cadres supérieurs »
ainsi que les postes de « Directeurs d’Unités », font l’objet de publications au moyen de l’appel à candidature.
Les candidatures sont soumises à un processus d’évaluation dont les règles et modalités de mise en œuvre
sont fixées par la réglementation interne.
Sous section 2. De la nomination des cadres supérieurs seniors et des cadres supérieurs.
Article 72 bis. (Avenant n° 19). Le travailleur cadre, appelé à occuper un poste de « cadres supérieurs
seniors » ou de « cadres supérieurs », fait l’objet d’une nomination par décision du Président Directeur Général
de la société holding, pour les postes de la maison mère et par le Président Directeur Général de la société
filiale, pour ceux des filiales.
Les décisions ainsi prises s’appuient sur les résultats des évaluations des candidats à l’issue du processus
d’évaluation énoncé à l’article 72 ci-dessus.
Le travailleur ainsi nommé, pour occuper un poste de « cadres supérieur senior », auprès d’une filiale, fait l’objet
d’une décision de détachement signée du Président Directeur Général de la société holding.
La relation de travail est maintenue et transférée sur le nouvel organisme employeur, avec maintien de tous les
droits acquis, et notamment le décompte de l’ancienneté acquise auprès de la société d’origine, dans le respect
de la continuité de la carrière et du bénéfice des avantages sociaux.
Article 72 ter. (Avenant n° 19). Le travailleur occupant un poste de cadre supérieur au niveau d’une filiale, est
désigné à occuper un poste de cadre supérieur senior, dans les mêmes formes et procédures décrites ci-
dessus. Il fait l’objet d’une décision de détachement auprès de la maison mère, établie par le Président
Directeur Général de la filiale, et d’une décision de détachement sur le poste de cadre supérieur senior, signée
du Président Directeur Général de la société mère.
Article 72 quater. (Avenant n° 19). A l’issue de son détachement pour occuper un poste de « cadre supérieur
senior » auprès d’une filiale, le travailleur fait l’objet d’une décision de fin de détachement et d’une réintégration
auprès de la maison mère, sur un emploi équivalent.
Le cas échéant, le travailleur est réaffecté, auprès de la filiale dont il relevait avant son détachement, sur un
poste équivalent ou faire l’objet d’un nouveau détachement.
Article 72 quinquès. (Avenant n° 19). Si des circonstances exceptionnelles l’exigent, le Président Directeur
Général de la société mère, peut déroger à la procédure de sélection décrite à la section 2 ci-dessus.
Article 72 sexiès. (Avenant n° 19). Si dans des circonstances exceptionnelles, dûment motivées, le Président
Directeur Général de la filiale estime que les résultats de la sélection sont incompatibles avec les attentes du
poste, il peut, après avoir informé, le Président Directeur Général de la maison mère, décider de faire annuler
l’appel à candidature et de procéder à une nomination directe.
Section 3. De la réintégration
Article 73. La réintégration est la réadmission du travailleur dans les effectifs de l’Entreprise, suite à une
suspension de la relation de travail.
Article 74. La réintégration du travailleur est de droit pour tous les cas de suspension de la relation de travail
prévus par la présente convention. La réintégration a lieu sur le poste d’origine du travailleur ou un poste
équivalent.
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Section 4. De la mutation.
Article 75. (Avenant n° 19). Il y a mutation, lorsqu’il y a déplacement d’un travailleur, consécutif à un
changement de poste, que ce déplacement ait lieu à l’intérieur d’une même unité d’une entreprise du groupe
SONELGAZ, qu’il s’agisse d’un déplacement inter unités d’une même entreprise du groupe SONELGAZ ou
entre deux entité juridiquement distinctes du groupe, entrant dans le champ d’application de la présente
convention collective.
Dans ce dernier cas, la relation de travail est maintenue et transférée, sur le nouvel organisme employeur, avec
maintien de tous les droits acquis, et notamment le décompte de l’ancienneté acquise auprès de la société
d’origine, dans le respect de la continuité de la carrière et du bénéfice des avantages sociaux.
Article 76. La mutation d’un travailleur sur un poste donné peut intervenir sans changement de grade, tout
comme elle peut se traduire par une promotion lorsque la mutation du travailleur a lieu sur un poste de
classement supérieur au classement du poste antérieur du travailleur.
La mutation peut intervenir sur un poste de classement inférieur :
Article 77. A l’exception des postes relevant de la compétence de la Direction Générale, la mutation ne peut
avoir lieu que dans le cadre de la publication des postes vacants, telle que définie par la réglementation interne.
La mutation peut également avoir lieu, hors publication, à l’initiative de l’Entreprise pour des nécessités de
service, ou à la demande du travailleur pour convenances personnelles ou des raisons familiales ou médicales
graves.
Article 78. Le travailleur qui fait l’objet d’une mutation d’office pour nécessités de service, en tout lieu d’activité
de l’Entreprise, sur un poste de travail correspondant à sa qualification, est tenu de l’accepter.
Article 79. Lorsque la mutation d’office impose un changement de résidence, des avantages particuliers sont
accordés au travailleur muté.
Les modalités d’application sont définies par la réglementation interne.
Section 5. De l’intérim
Article 80. L’Entreprise peut faire appel à tout travailleur confirmé, pour remplacer le titulaire d’un poste de
responsabilité qui ne peut rester vacant même temporairement. L’intérim fait l’objet d’une décision écrite.
Article 81. L’intérim peut intervenir sur un poste de classement supérieur au classement du poste du
remplaçant au maximum de deux catégories.
Article 82. La durée de l’intérim ne peut excéder six (06) mois. A titre exceptionnel, elle peut être prolongée de
trois (3) mois, période à l’issue de laquelle le travailleur est soit confirmé sur le poste d’intérim, soit réintégré à
son poste d’origine.
Article 83. L’intérim assuré pendant au moins un mois, de façon continue ou discontinue, sur un poste
supérieur au sien, donne droit au delà de ce délai et à chaque remplacement à une indemnité telle que définie
par la présente convention.
Section 6. De la promotion.
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Article 84. La promotion sanctionne le mérite, l’expérience, les qualifications professionnelles et/ou
connaissances acquises par le travailleur, titres et diplômes obtenus à l’issue d’une formation initiée ou
préalablement autorisée par l’Entreprise.
Article 85. La mutation/promotion est une mutation qui confère au travailleur un grade supérieur à celui qui était
le sien.
Le travailleur candidat à une mutation/promotion doit répondre aux conditions d’accès au poste telles que
définies par la réglementation interne.
Article 86. Le travailleur, appartenant au groupe maîtrise ou cadre ayant fait l’objet d’une mutation/promotion,
est soumis à une période d’observation d’une durée de six mois.
A l’issue de cette période, le travailleur est confirmé de droit à ce poste de travail, si les résultats sont
concluants. En cas de résultats non concluants signifiés par écrit, il est réaffecté‚ sur le poste d’origine ou sur un
poste équivalent à son grade dans l’unité prenante.
Article 87. La promotion annuelle a lieu sur proposition de la hiérarchie et intervient à l’intérieur d’un même
poste de travail. Elle est basée sur la valeur professionnelle du travailleur et doit être confirmée par les
appréciations annuelles.
Article 88. Les possibilités de promotion sont fixées annuellement par la Direction Générale.
Article 89. L’avancement intervient annuellement sur les classes, sur proposition de la hiérarchie.
L’avancement à la classe sanctionne le mérite.
Les modalités d’application de l’avancement sont fixées par la réglementation interne.
Article 90. (Avenant n°10). Il est attribué des médailles de travail et de mérite destinées à récompenser le
travailleur pour son dévouement et sa fidélité à l’Etablissement. Les récompenses sont attribuées selon les
critères liés à l’ancienneté et au mérite, tels que définis par la réglementation interne.
Les différentes médailles attribuées sont :
Le délai pour le diplôme d’honneur est réduit à trente deux (32) années en cas de départ immédiat à la retraite.
Article 91. Il est institué un tableau d’honneur au niveau de l’Entreprise sur lequel sont inscrits les travailleurs
méritants au cours de chaque exercice.
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Les modalités d’application du présent article sont définies par la réglementation interne.
Article 92. La formation professionnelle est un des investissements prioritaires de l’Entreprise. Elle constitue le
moyen privilégié de satisfaction de ses besoins en personnel qualifié, de valorisation et de développement de sa
ressource humaine pour élever son niveau de qualification et de compétence exigé par les évolutions
techniques, technologiques et de gestion.
Article 93. Les actions de formation développées dans l’Entreprise doivent concourir notamment :
• à la satisfaction des besoins en main d’œuvre qualifiée dans les métiers de l’Entreprise,
• à assurer l’élévation du niveau de connaissance de base des travailleurs,
• à perfectionner les travailleurs pour leur permettre d’acquérir les connaissances et les savoir-faire
nécessaires à la modernisation des techniques et de la technologie nécessaires au développement
de l’Entreprise.
• à développer les cultures scientifiques d’une part et économiques et sociales d’autres part, des
travailleurs pour leur permettre de participer efficacement à la réalisation des objectifs de
l’Entreprise.
• à faciliter et préparer la promotion interne des travailleurs.
Article 94. Les projets de plan de formation, de perfectionnement et d’apprentissage ainsi que les projets de
contrat de formation et d’apprentissage sont soumis au Comité de Participation conformément à la législation
en vigueur et aux dispositions de la présente convention.
Article 95. Les actions de formation organisées par l’Entreprise sont définies comme suit :
1. La formation professionnelle spécialisée (FPS) est une action qui vise l’acquisition par le travailleur ou le
futur travailleur (présalarié) d’une qualification professionnelle, pour occuper un poste de travail déterminé
ou une fonction dans l’Entreprise.
2. Le perfectionnement professionnel (PF) est une action qui vise l’adaptation permanente du travailleur à
son poste de travail y compris sur l’aspect langues (arabe, français, anglais...), pour améliorer ses
performances et lui permettre d’être toujours au fait des évolutions techniques, technologiques et de
gestion.
3. L’alphabétisation fonctionnelle est une action qui vise l’acquisition par le travailleur de l’aptitude à lire,
écrire et à effectuer les opérations de calcul élémentaire d’une part, et d’autre part, du vocabulaire et des
connaissances de base liées à son poste de travail et à son environnement professionnel. Cette action
concerne les travailleurs analphabètes de l’Entreprise.
4. L’adaptation professionnelle des nouvelles recrues consiste pour les travailleurs nouvellement recrutés à
suivre des actions d’enseignement et d’information dans le but de les préparer à occuper au mieux leur
poste de travail.
5. Les cours par correspondance (CPC) sont un moyen d’enseignement à distance mis à la disposition du
travailleur, en vue de lui permettre :
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6. L’apprentissage est une action menée en direction des jeunes pour leur permettre d’acquérir des
connaissances théoriques et pratiques indispensables à l’exercice d’un métier.
Article 96. Sauf cas de force majeure dûment justifiée, le travailleur est dans l’obligation de suivre les actions
de formation programmées. A défaut il s’expose aux sanctions prévues par le règlement intérieur.
Article 97. Les conditions d’accès aux actions de formation, la gestion du travailleur pendant la durée de la
formation ainsi que la sanction à l’issue de la formation sont définies dans le cadre de la réglementation interne.
Article 98. Le travailleur appelé à suivre une formation professionnelle spécialisée en Algérie, initiée par
l’Entreprise, perçoit pendant toute la durée de la formation la rémunération suivante :
Il bénéficie en outre de la prise en charge des frais de transport dans les conditions définies par la
réglementation interne.
Article 99. Le travailleur appelé à suivre une formation professionnelle à l’étranger initiée par l’Entreprise,
perçoit durant cette formation :
Il bénéficie en outre de la prise en charge des frais de transport aller et retour vers le pays d’accueil dans les
conditions définies par la réglementation interne.
Article 100. Tout travailleur de l’Entreprise ayant les qualifications requises peut être appelé à intervenir dans
les actions de formation organisées par l’Entreprise en tant que :
Article 101. Les conditions spécifiques de recrutement et de travail, du formateur tel que défini à l’article ci-
dessus sont précisées dans le cadre de la réglementation interne.
Article 102. Sous réserve de l’accord de l’Entreprise, le travailleur qui s’inscrit à des cours de formation ou de
perfectionnement, peut bénéficier d’une adaptation de son temps de travail ne pouvant excéder quatre (4)
heures par semaine, ou d’un congé spécial avec réservation de son poste de travail.
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Article 103. Le travailleur ayant bénéficié d’une formation professionnelle spécialisée en Algérie ou à l’étranger
supérieure à trois (03) mois, s’engage à servir l’Entreprise pendant une durée égale à deux fois la durée de la
formation sans toutefois que la durée de l’engagement soit inférieure à deux ans.
Article 105. Les travailleurs dont la relation de travail a été suspendue dans les conditions ci-dessus,
réintègrent de droit leur poste de travail ou un poste de niveau et de classement équivalent à l’expiration des
périodes ayant motivé la suspension de la relation de travail dans les conditions fixées par la réglementation
interne.
Section 1. Du détachement.
Article 106. Le détachement est la position du travailleur confirmé, appelé à exercer une fonction ou une
activité auprès d’une institution ou organisme autre que l’Entreprise.
Article 107. Le travailleur appelé à exercer une charge publique ‚élective est détaché sans solde pour la durée
du mandat.
Article 108. Le travailleur appelé pour l’accomplissement des obligations du service national et des périodes de
maintien ou d’entretien dans le cadre de la réserve est détaché sans solde pour toute la durée de l’obligation.
Il continue toutefois, à bénéficier de ses droits à l’ancienneté‚ dans son dernier grade, à l’avancement et à la
retraite.
Article 109. Dans le cadre d’un accord mutuel avec la Direction de l’Entreprise, le travailleur peut faire l’objet de
détachement sans solde :
• pour exercer des fonctions ou activités auprès d’organismes ou administration publics nationaux ou
étrangers,
• pour suivre un cycle de formation autorisée préalablement par l’Entreprise,
• pour exercer une activité permanente auprès d’une association politique ou une organisation
syndicale.
Article 109 bis. (Avenant n°17). En application des dispositions de la loi n° 02.01 du 5 février 2002 relative à
l’électricité et à la distribution du gaz par canalisation, et durant toute la phase de restructuration, les conditions
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de transfert du personnel de SONELGAZ Spa vers des filiales existantes ou à créer, dans le cadre du groupe
industriel, sont soumises aux conditions définies ci-après :
1. Le personnel exerçant dans des activités concernés par des décisions de réorganisation, est transféré pour
une durée indéterminée, auprès des filiales existantes ou à créer dans le cadre de la restructuration de
SONELGAZ Spa.
2. Les travailleurs concernés peuvent, dans le cadre des règles de mobilité en vigueur à l’intérieur du groupe
SONELGAZ, être appelés à occuper des fonctions, par voie de mutation, auprès de toute société du groupe
SONELGAZ spa, autre que celle dont ils relèvent.
3. le personnel transféré fait l’objet d’une décision globale établie par SONELGAZ spa. Le syndicat est tenu
informé suffisamment à temps pour lui permettre de prendre ses dispositions.
Les notifications individuelles sont établies par chacune des unités concernées.
4. Les avantages octroyés, au moment du transfert, sont maintenus, aux mêmes conditions que celles
applicables à l’ensemble du personnel relevant du groupe SONELGAZ spa et notamment :
5. Le personnel transféré :
• est géré par l’antenne d’administration CNAS et l’antenne d’entreprise CNR, respectivement en
matière de sécurité sociale et de retraite, où il est déjà affilié,
• bénéficie des avantages de la MUTEG, sous réserve de son adhésion et ses versements des
cotisations dues,
• bénéfice de la retraite complémentaire, sous réserve des versements des cotisations dues,
• bénéfice des avantages des œuvres sociales du Fonds des Oeuvres Sociales et Culturelles,
6. Le personnel transféré est soumis au règlement intérieur en vigueur dans chaque filiale.
7. Les reliquats de congés non pris ainsi que les droits de congé de l’exercice en cours sont maintenus au
personnel transféré.
8. Le personnel transféré s’acquittera auprès de son nouvel organisme employeur des remboursements des
prêts consentis par SONELGAZ spa, dans le cadre des règles de gestion en vigueur.
9. Le personnel transféré auprès des filiales peut bénéficier des actions de formation organisées dans les
structures de formation de SONELGAZ Spa.
10. Les filiales assurent, en leur qualité d’employeurs, et en vertu du droit commun, l’intégralité des
conséquences de leur responsabilité civile ainsi que celle découlant de l’activité du personnel transféré par
SONELGAZ, pour les dommages causés aux tiers.
Cette responsabilité ne peut en aucun cas être imputée à la SONELGAZ Spa.
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11. les travailleurs transférés restent soumis à la convention collective de SONELGAZ spa, en vigueur au
moment du transfert, jusqu’à l’élaboration par la filiale de sa propre convention collective, ce qui ne saurait
excéder une année à compter de la date du transfert du personnel.
Article 110. La mise en disponibilité d’un travailleur est une suspension de la relation de travail, entraînant la
suppression de la rémunération et la cessation du bénéfice des droits relatifs à l’ancienneté, à l’avancement et à
la retraite.
Le travailleur intéressé conserve, toutefois, les droits acquis dans son grade au jour où la mise en disponibilité
est accordée. La mise en disponibilité est incompatible avec toute fonction ou activité lucrative.
Article 111. (Avenant n° 05). Il peut être accordé une mise en disponibilité qui ne peut excéder une année
renouvelable et dans la limite de cinq ans au cours de la carrière à tout travailleur qui en fait la demande et se
trouvant dans l’une des situations suivantes :
Il peut être accordé une mise en disponibilité pour convenance personnelle après dix années d’ancienneté au
sein de l’Entreprise pour une durée maximale d’une année non renouvelable pour les motifs tels que :
• gérance à titre essentiellement provisoire et conservatoire d’un patrimoine familial en cas de décès
ou de maladie grave des ascendants ou collatéraux.
• déplacements pour des raisons de famille et nécessitant des délais importants.
De même qu’il peut être accordé une mise en disponibilité pour convenance personnelle après dix (10) années
d’ancienneté au sein de l’Entreprise pour une durée maximale d’une année renouvelable une fois pour les
travailleurs désirant créer une entreprise de sous traitance ou autre.
Les conditions d’applications de ces dispositions sont définies par la réglementation interne.
Article 112. A titre exceptionnel, il peut être accordé dans les cas de nécessité‚ absolue, pour une durée
inférieure ou égale à un mois dans l’année, un congé sans solde, aux travailleurs qui en font la demande pour
les motifs énumérés ci-après :
Article 113. Il peut être accordé, sur pièce justificative, des congés sans solde de courte durée à la demande
des travailleurs pour :
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Article 115. Hormis le cas de décès et de retraite, la cessation de la relation de travail est prononcée, en toute
circonstance, sur demande écrite du travailleur ou décision de l’Entreprise avec indication des motifs et des
dispositions légales et réglementaires sur lesquelles elle se fonde.
Article 116. Lorsque la relation de travail prend fin, l’Entreprise est tenue de délivrer au travailleur un certificat
de travail contenant obligatoirement les dates du recrutement et de cessation de la relation de travail, les postes
de travail successivement occupés et les périodes pendant lesquelles ces postes ont été tenus.
Article 117. Est nulle et de nul effet, toute relation de travail qui n’est pas conforme aux dispositions de la
législation en vigueur.
L’annulation de la relation de travail ne peut cependant, avoir pour effet, la perte de la rémunération due pour le
travail exécuté.
Article 118. Le travailleur qui manifeste sa volonté de rompre la relation de travail, devra faire une demande de
démission par écrit. Il est tenu de respecter sous peine de poursuites judiciaires, un délai de préavis sauf si
l’Entreprise l’en dispense pour des considérations particulières dûment justifiées. Ce délai de préavis est de :
Durant ce délai, le travailleur est tenu de s’acquitter normalement des tâches et obligations relevant de son
poste de travail.
Article 118 bis (Avenant n°10). Dans le cadre des mesures instituées par la législation sur le départ à la retraite
avant l’âge légal et la retraite proportionnelle, les travailleurs qui expriment leur volonté d’en faire valoir leurs
droits, doivent introduire leur demande par écrit, dans un délai minimum de trois (3) mois précédant la date de
départ effectif, et ce, afin de permettre aux services concernés de traiter leur dossier.
Ce délai peut être porté à six (6) mois pour les travailleurs occupant des postes de qualification particulière, de
responsabilité, ou en cas de concentration des départs en un même lieu.
Ces délais permettent à la hiérarchie de prendre les dispositions d’usage pour assurer la continuité de service.
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Tout délai supplémentaire est soumis à négociation entre la hiérarchie et le travailleur concerné.
Article 119. (Avenant n° 09). Le licenciement à caractère disciplinaire met fin à la relation de travail, dans les
cas et conditions prévus par la législation et la réglementation en vigueur.
Le travailleur ayant fait l’objet de licenciement pour faute disciplinaire ouvre droit à un délai congé (préavis) fixé à
six (6) jours ouvrables durant lequel le travailleur bénéficie d’une absence rémunérée et cumulable à raison de
deux (2) heures par jour.
L’Etablissement peut s’acquitter de l’obligation de donner le délai congé en versant au travailleur licencié une
somme égale à la rémunération totale qu’il aurait perçu pendant le même temps.
Article 120. (Avenant n° 19). Les travailleurs ayant fait l’objet d’un rejet de confirmation, d’un licenciement pour
faute disciplinaire ne peuvent être réintégrés ou recrutés de nouveau dans l’une des unités ou filiales du Groupe
SONELGAZ.
Les travailleurs ayant démissionné ne peuvent être recrutés de nouveau, que sur dérogation accordée par le
Président Directeur Général du Groupe SONELGAZ.
Article 121. Lorsque les raisons économiques le justifient, l’Entreprise peut procéder à une compression
d’effectifs dans le respect strict de la législation et de la réglementation en vigueur.
Les travailleurs qui font l’objet d’un licenciement pour compression d’effectifs perçoivent une indemnité de
licenciement telle que définie à l’article 261.
Les travailleurs qui font l’objet d’un licenciement pour compression d’effectif bénéficient d’une priorité de
réembauchage au sein de l’Entreprise.
Les modalités de compression d’effectifs sont arrêtées au cas par cas par négociation collective.
Article 122. (Avenant n°09). La durée hebdomadaire de travail est fixée à 40 heures conformément à la
législation en vigueur pour l’ensemble du personnel. Elle est répartie sur cinq (5) jours de travail effectif par
semaine.
Article 123. Les heures normales de travail sont effectuées en séance continue. Elles donnent lieu à une pause
de trois quarts d’heure dont une demi heure est considérée comme temps de travail.
L’amplitude journalière ne peut en aucun cas dépasser douze (12) heures.
Article 124. Les heures de travail et notamment les heures de prise et de sortie, sont arrêtées par la Direction
de l’Unité d’un commun accord avec les représentants syndicaux locaux, dans les limites des plages horaires
fixées par l’Entreprise à quatre vingt dix minutes qui se situent entre sept (7) heures et huit (8) heures trente le
matin et seize (16) heures et dix sept (17) heures trente l’après midi.
Article 125. Quel que soit le régime de travail appliqué dans les unités, celles ci doivent avoir en commun une
durée de travail au moins de six (6) heures.
Article 126. Les horaires de travail de Ramadhan ainsi que les horaires de travail d’été éventuels sont
déterminés d’un commun accord entre l’Entreprise et les syndicats d’Entreprise.
Article 127. Les régimes particuliers de travail - travaux ou entretien programmés - sont définis par la
réglementation interne.
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Article 128. Les heures normales de travail qu’effectuent les travailleurs appartenant à des services continus,
qu’elles interviennent le jour, la nuit ou le vendredi, ne peuvent faire l’objet de majoration.
Article 129. Le repos hebdomadaire est fixé au vendredi conformément à la législation en vigueur.
Pour les services continus, le repos hebdomadaire est fixé par roulement sur l’année entière. Le travailleur a
droit à une journée entière de repos par semaine, qui peut être différée ou prise un autre jour.
Article 130. Les jours fériés, chômés et payés sont fixés par la loi. Le travailleur appelé à travailler un jour de
repos hebdomadaire et/ou un jour férié doit, sauf incident et cas de force majeure être avisé au moins quarante
huit heures (48 h) à l’avance.
Placé dans ces conditions, le travailleur ne peut se soustraire à l’obligation d’assurer le service.
Article 131. (Avenant n°09). Les heures supplémentaires sont celles accomplies au delà de la durée légale de
travail.
Le recours aux heures supplémentaires doit conserver un caractère exceptionnel. Il n’est autorisé qu’en cas de
nécessité absolue, et dans la limite de 20% de la durée légale de travail soit huit (8) heures de travail par
semaine. Toutefois lorsqu’il s’agit des interventions effectuées en vue de:
• prévenir des incidents imminents sur les ouvrages et réseaux ou réparer les dommages résultants
d’accidents,
• achever des travaux dont l’interruption risque du fait de leur nature d’engendrer des dommages.
Le volume d’heures supplémentaires permis est porté au temps de la durée de l’intervention dans le respect de la
durée de l’amplitude journalière de travail.
Les heures supplémentaires de jour et de nuit font l’objet de paiement d’une majoration telle que définie dans la
présente convention sous réserve de l’application des dispositions prévues par la législation en vigueur.
Les heures supplémentaires sont considérées de nuit lorsqu’elles sont effectuées entre vingt et une heure et cinq
heures du matin.
Les délégués du personnel sont obligatoirement consultés et l’inspecteur du travail territorialement compétent
tenu informé.
Article 132. En plus de la majoration prévue à l’article ci dessus, les heures supplémentaires de jour et de nuit
effectuées un vendredi et/ou un jour férié, donnent droit à un repos compensateur d’égale durée.
Article 133. (Avenant n° 11) Ouvrent droit au paiement des heures supplémentaires les travailleurs classés
jusqu’à la catégorie 14.
Article 134. Nonobstant les dispositions prévues à l’article ci dessus, tout travailleur est astreint à effectuer les
heures supplémentaires qui lui sont demandées.
Article 135. Est considéré comme travail de nuit, tout travail effectué entre vingt et une heures et cinq heures
du matin.
Sont appelés à effectuer un travail de nuit, les travailleurs assurant :
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 28
• le service de quart
• les dépannages ou interventions en cas de nécessité
• l’astreinte en cas d’intervention.
En général tout travailleur requis pour effectuer un travail de nuit, est tenu de l’exécuter, à l’exception des
personnes visées par la loi.
Article 136. La durée hebdomadaire de travail est réduite pour les personnes occupées à des travaux
particulièrement pénibles, dangereux, ou impliquant des contraintes particulières sur les plans physique ou
nerveux. La réduction de la durée hebdomadaire de travail ne peut excéder six (6) heures, ni être inférieure à
quatre (4) heures.
Les postes concernés sont les suivants :
• manipulateur radio
• standards téléphoniques desservant plus de 100 postes.
Cette liste peut être actualisée en tant que de besoin par la réglementation interne.
Article 137. La durée hebdomadaire est augmentée pour certains postes de travail comportant des périodes
d’inactivité.
Article 138. (Avenant n°09) L’augmentation de la durée de travail ne peut excéder huit (8) heures, soit 48
heures par semaine payable pour 40 heures’’.
La liste des postes concernés est définie par la réglementation interne.
Section 1. De l’astreinte
Article 140. L’astreinte est une sujétion de service imposée à domicile, en dehors des heures normales de
travail, afin de procéder, en cas d’incidents, aux interventions nécessaires sur les installations et les ouvrages.
L’astreinte est dite de disponibilité lorsque le travailleur, indépendamment de son temps normal de travail, se
rend disponible pour être, en cas de besoin, alerté rapidement, et se présenter dans les meilleurs délais sur les
lieux où sa présence est nécessaire.
L’astreinte est dite d’intervention lorsque le travailleur, indépendamment de son temps normal de travail, est
tenu de rester d’une façon permanente à son domicile pour répondre à tout appel et intervenir immédiatement.
Article 141. En contrepartie de la contrainte imposée par l’astreinte, les travailleurs concernés bénéficient outre
de l’indemnité dite d’astreinte, des avantages matériels tels que définis par la réglementation interne.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 29
Article 142. Le régime dit de récupération est une organisation de travail qui consiste à travailler une période et
à récupérer à l’issue de cette dernière, dans le cadre d’un cycle de travail. Cette sujétion est imposée par des
nécessités liées aux contraintes de la production d’énergie dans les localités de Hassi Messaoud et Hassi
R’Mel.
Le cycle de travail est défini comme une alternance de travail ininterrompu pendant une durée déterminée et
d’une période de récupération égale à la différence entre la durée hebdomadaire de travail normale, et celle
imposée par la continuité de service.
Le cycle peut être fixé à huit semaines dont six semaines de travail effectif et deux semaines de récupération ou
à neuf semaines dont trois semaines de récupération.
Article 143. Les travailleurs appelés à rejoindre leur famille à la fin du cycle, bénéficient de la prise en charge
des frais de transport aller et retour.
Les modalités d’application du régime dit de récupération sont définies par la réglementation interne.
Section 3. De la permanence
Article 144. Le travailleur assurant la permanence doit rester à la disposition du service sur le lieu de travail
pour répondre aux nécessités de service. Il suit alors les consignes qui lui ont été données, lesquels peuvent
prévoir ou non un travail effectif.
Le temps consacré à la permanence peut être soit rémunéré soit compensé.
Les modalités d’application du présent article sont définies par la réglementation interne.
Article 145. Le travail posté implique la présence de personnel en service continu. Il a pour caractéristique
essentielle, de s’effectuer en roulement permanent, par équipe ou quart.
Dans les trois systèmes, il existe des postes de travail qui de par leur nature, comportent des périodes
d’inactivité appelées « périodes creuses », indemnisées différemment de ceux ne comportant pas de périodes
creuses.
Les postes de travail concernés par ce régime sont fixés par système et activité (production, distribution,
transport, gardiennage etc...) par la réglementation interne.
Article 147. Il est accordé chaque année aux travailleurs un congé annuel payé à raison de deux jours et demi
par mois de travail sans que la durée globale ne puisse excéder trente jours calendaires par année de travail.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 30
Article 148. La période de référence pour déterminer les droits au congé annuel, est celle qui s’étend du 1er
Juillet précédent le congé au 30 Juin de l’année du congé.
Article 149. Les congés peuvent être fractionnés si les nécessités du service le permettent. Le congé ne peut
être fractionné en plus de trois périodes. L’une d’elle doit être égale au moins à douze jours ouvrables.
Article 150. Le programme de départ en congé annuel et son fractionnement, sont fixés d’un commun accord
entre l’unité et les intéressés, après avis des délégués du personnel.
Article 151. Toute renonciation par le bénéficiaire à tout ou partie de son congé est nulle et de nul effet.
Article 152. En aucun cas, il ne peut être versé une indemnité compensatrice dite de congé non pris, sauf dans
les cas de cessation de la relation de travail.
Article 153. Le report d’une année sur l’autre de tout ou partie du congé est formellement interdit, sauf cas
exceptionnels tels que :
• nécessités de service
• pèlerinage
• raisons de famille digne d’intérêt
• stage de formation professionnelle, syndicale...
Dans ce cas, le report du congé ne peut se faire plus d’une fois. Le travailleur est mis dans l’obligation de
prendre son congé.
Article 154. Le travailleur en congé peut être rappelé pour nécessité impérieuse de service.
Article 155. Les travailleurs exerçants à temps partiels, bénéficient d’un congé à raison de deux jours et demi
par mois de travail avec paiement à temps partiel.
Article 156. Sont considérées comme périodes de travail pour la détermination de la durée du congé annuel :
• les périodes de travail accompli,
• les périodes de congé annuel et de congé supplémentaire,
• les périodes d’absences spéciales ou autorisées par l’Entreprise,
• les périodes de repos légal,
• les périodes d’absences pour maternité, maladies et accident du travail,
• les périodes de maintien ou de rappel sous les drapeaux.
Article 157. (Avenant n°09) Les travailleurs en fonction dans les wilayates du sud telles que définies par la
réglementation en vigueur, bénéficient d’un congé supplémentaire de vingt (20) jours calendaires continus s’ils
ont exercé d’une façon continue dans le sud pendant les 12 mois de référence du congé annuel, en tenant
compte des dispositions de l’article 156 ci-dessus.
Ce congé supplémentaire est de dix jours calendaires continus dans les mêmes conditions définies ci-dessus
pour les travailleurs exerçant dans les localités dites du pré - sud.
Les formateurs permanents exerçant dans les centres de formation, ainsi que le personnel éducatif des
institutions préscolaires de l’Etablissement, bénéficient d’un congé supplémentaire de dix (10) jours calendaires
non reportables et pris obligatoirement pendant les coupures pédagogiques.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 31
Dans le but de permettre une présence régulière sur les chantiers et une meilleure organisation du travail, les
travailleurs affectés en permanence sur des chantiers travaux de l’Engineering, bénéficient également d’un congé
supplémentaire dont la durée est fixée comme suit :
• quinze (15) jours calendaires, à prendre par tranche de cinq (5) jours par trimestre, pour les
travailleurs affectés dans les chantiers basés dans les régions du nord du pays,
• trente (30) jours calendaires incluant les 20 jours de congés supplémentaires sud, pour les
travailleurs affectés dans les chantiers basés dans le sud du pays, étant entendu que la répartition de
ces congés supplémentaires doit se faire dans le respect de l’organisation de travail du chantier.
Article 158. (Avenant n°09) Des congés spéciaux familiaux d’une durée de trois jours ouvrables sont accordés
dans les cas suivants :
• mariage du travailleur,
• mariage d’un enfant du travailleur,
• naissance d’un enfant du travailleur,
• circoncision d’un enfant du travailleur,
• décès d’ascendants, descendants et collatéral du 1er degré du travailleur ou de son conjoint,
• décès du conjoint du travailleur.
Des délais de route découlant éventuellement de ces circonstances s’ajoutent à ces congés dans la limité de 24
heures à 48 heures.’’
Article 159. Il est accordé à tout travailleur se rendant en pèlerinage aux lieux Saints de l’Islam, une absence
spéciale, cumulable éventuellement avec le congé annuel, rémunérée de 30 Jours consécutifs, une seule fois
dans sa carrière.
Article 160. Il est accordé aux travailleuses allaitant au sein leur enfant, des heures d’absence rémunérées dont
les conditions sont précisées par le règlement intérieur de l’Entreprise.
Article 161. Il est accordé une absence spéciale rémunérée au travailleur assurant l’encadrement des centres
de vacances de l’Entreprise durant leur congé de détente. Cette absence est d’une semaine calendaire, elle est
accordée pour une session par année et ne peut faire l’objet d’un report.
Article 162. Il est accordé aux manipulateurs radio affectés aux centres médicaux, une absence rémunérée de
vingt et un (21) jours pour une période de six mois de travail effectif et continu.
Article 163. Les travailleurs exerçant dans les locaux dits insalubres et déclarés en tant que tels par les
commissions d’hygiène et sécurité, bénéficient d’une absence spéciale rémunérée fixée à une demi journée par
mois non cumulable et prise obligatoirement.
Article 164. (Avenant n°03). Des absences spéciales rémunérées peuvent être accordées à tout travailleur,
sous réserve de justifications préalables et de notifications par l’unité en vue de :
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 32
Article 165. Des autorisations d’absences spéciales rémunérées pour convenances personnelles sont
accordées dans la limite de dix (10) demi journées par an, sauf nécessité absolue du service. Ces absences ne
peuvent faire l’objet de cumul de plus d’une journée ni de report d’une année sur l’autre.
Article 166. Sauf nécessité absolue de service, des absences pour convenances personnelles non rémunérées
peuvent être accordées dans la limite de dix (10) demi journées par an.
Article 167. Les absences pour enseignement assuré en dehors de l’Entreprise sont considérées comme
absences non rémunérées.
Peuvent en bénéficier les travailleurs autorisés par leur hiérarchie à donner des cours dans la limite des six (6)
heures par semaine.
Article 168. Des absences non rémunérées sont accordées aux travailleurs appelés à participer aux conseils
d’administration des entreprises publiques.
Article 169. Les travailleurs appelés temporairement à exercer une charge publique élective (APC, APW), sont
autorisés à s’absenter le temps nécessaire à l’exercice de leur mandat, conformément à la législation et la
réglementation en vigueur. Ces absences ne sont pas rémunérées.
Article 169 bis (Avenant n°03) Des autorisations d’absences non rémunérées sont accordées :
• aux travailleurs appelés à siéger comme membre de bureau de conciliation, et ce sur présentation
des justifications d’usage.,
• aux travailleurs athlètes d’élite ou de performance et ceux exerçant à temps partiel des fonctions de
direction ou des tâches d’organisation, de gestion d’entraînement, d’animation et d’assistance
médico sportive appelés à participer ou encadrer dans le cadre de compétitions sportives nationales
ou internationales.
Article 170. (Avenant n°09). Les congés spéciaux, de même que les absences rémunérées ou non, font l’objet
d’une demande écrite formulée sur imprimé normalisé. Cette demande est déposée, sauf cas de force majeure,
au moins dans les 48 heures avant la date de l’absence.
Toutefois, dans les cas de naissance ou de décès, la justification de l’absence intervient ultérieurement.
Article 171. Sauf cas de force majeure à justifier, le travailleur n’est pas autorisé à quitter son poste de travail
avant l’accord de la hiérarchie, sous peine d’être considéré en absence irrégulière.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 33
Article 172. Conformément à la législation en vigueur, l’Entreprise doit prendre les mesures nécessaires pour
garantir aux travailleurs les conditions d’hygiène, de sécurité et de protection contre les risques professionnels.
Article 173. L’Entreprise doit tenir les locaux où s’effectue le travail dans un état constant de propreté,
d’hygiène et de salubrité nécessaire à la santé du travailleur.
Article 174. L’Entreprise doit mettre à la disposition des travailleurs les moyens d’assurer leur hygiène
individuelle sur les lieux de travail (vestiaire, lavabo, douche, eau potable ...).
Article 175. L’Entreprise doit veiller à ce que ses locaux soient conçus et aménagés de manière à garantir la
sécurité des travailleurs.
Article 176. L’Entreprise a l’obligation d’intégrer la sécurité des travailleurs dans le choix des techniques et des
technologies et dans l’organisation du travail.
Article 177. L’Entreprise doit développer la sensibilisation des travailleurs dans le domaine de l’hygiène, la
sécurité et les risques professionnels par tous les moyens, de même qu’elle doit mettre en oeuvre l’organisation
de la fonction sécurité la plus adéquate.
Article 178. Le règlement intérieur de l’Entreprise fixe conformément à la loi les règles détaillées relatives à
l’hygiène et la sécurité.
Article 179. Les travailleurs doivent bénéficier des vêtements de travail et de vêtements spéciaux, équipements
et dispositifs individuels et collectifs de protection nécessaires à l’exercice de leur fonction.
Article 180. Les travailleurs sont tenus de respecter et d’observer les consignes de sécurité, d’hygiène et de
porter et entretenir les moyens de protection mis à leur disposition.
Article 181. En application de la législation en vigueur, la préservation de la santé du travailleur par la médecine
du travail est une obligation pour l’Entreprise.
Article 181 bis. (Avenant n° 04). Le praticien est un travailleur permanent de l’Entreprise. Il est recruté sur la
base d’un contrat de travail à durée indéterminée. L’exercice de la médecine du travail obéit à la loi.
Le praticien est soumis aux dispositions réglementaires applicables aux travailleurs de l’Entreprise (convention
collective et règlement intérieur), et à des dispositions spécifiques se rapportant à l’exercice de la médecine.
Article 181 ter. (Avenant n° 04). Au sein de l’Entreprise, la médecine est exercée dans le cadre de la
médecine de soins par :
• le médecin généraliste
• le chirurgien-dentiste
• le pharmacien
• le médecin chef de la structure centrale de médecine de soins
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 34
Article 181 quater. (Avenant n° 04). L’activité de médecine du travail est essentiellement préventive et
accessoirement curative. Celle de la médecine de soins consiste en la pratique des actes médicaux au profit
des travailleurs de l’Entreprise et de leurs ayant droits, dans le cadre des prestations prises en charge par les
oeuvres sociales et culturelles de l’Entreprise.
Article 182.bis. (Avenant n° 04). Les praticiens sont soumis aux droits et obligations définis par la convention
collective. Dans l’exercice de leur activité médicale, ils sont soumis, en outre aux dispositions du code de
déontologie médicale, et notamment aux règles particulières liées à l’exercice salarié de la médecine.
A ce titre :
• ils sont tenus à leurs obligations professionnelles et en particulier à celles concernant le secret
professionnel et l’indépendance de leurs décisions,
• ils ne peuvent accepter des normes de production ou de rendement qui auraient pour conséquence
une limitation ou un abandon de leur indépendance professionnelle,
• les médecins du travail doivent consacrer à la surveillance du milieu de travail au sein de
l’Entreprise un temps de travail suffisant pour couvrir toutes les unités rattachées au centre de
médecine du travail dont ils sont responsables.
Article 182.ter. (Avenant n° 04). Les praticiens permanents sont recrutés sur la base de contrat de travail
(lettre d’engagement) à durée indéterminée selon les formes et procédures en vigueur dans l’Entreprise.
La lettre d’engagement est complétée par une annexe définissant les obligations professionnelles d’ordre
médical du praticien.
Article 182.quater. (Avenant n° 04). Les médecins du travail sont recrutés sur proposition de la structure
centrale de médecine du travail, parmi les titulaires d’un diplôme de:
Les praticiens de la médecine de soins sont recrutés par l’administration des oeuvres sociales et culturelles, sur
proposition de la structure centrale de médecine de soins, parmi les titulaires de diplôme de :
• médecine générale
• chirurgie dentaire
• pharmacie.
Article 182.quinquiès. (Avenant n° 04). Le praticien recruté en qualité de médecin du travail par la structure
de médecine du travail est considéré :
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 35
• médecin généraliste ‘’habilité’’ (sans qualification) après une années d’exercice de l’activité
médecine du travail,
• médecin généraliste ‘’qualifié’’ en médecine du travail après une période de quatre années ou plus
d’exercice de l’activité médecine du travail et une formation qualifiante initiée par l’Entreprise.
Article 182.sexiès. (Avenant n° 04). Le médecin spécialiste en médecine du travail est recruté ès qualité. Il
est confirmé après une année d’activité soit au niveau d’un centre de médecine du travail soit en qualité de
médecin chargé d’études au niveau de la structure centrale de médecine du travail.
Article 182.septiès. (Avenant n° 04). Dans le cadre du déroulement de carrière des médecins au sein de
l’Entreprise, il est institué des niveaux multiples (postes multiniveaux pour chacun des postes).
Pour la médecine du travail, il est établi les qualifications suivantes :
1. médecin généraliste
2. médecin généraliste ‘’habilité’’ pour la médecine du travail
3. médecin généraliste ‘’qualifié’’ en médecine du travail
4. médecin du travail ‘’spécialiste’’.
Article 182.octiès. (Avenant n° 04). Pour l’exercice de la médecine du travail, le médecin généraliste est
habilité en application de la réglementation en vigueur, et ce après une période d’une année au sein d’une
structure de médecine du travail.
Article 182.noniès. (Avenant n° 04). Le déroulement de carrière des praticiens se fait conformément aux
règles et procédures régissant les promotions et avancements dans l’Entreprise.
Pour les critères d’appréciation, il est tenu compte de la réalisation du plan de charge annuel de travail et des
qualifications professionnelles acquises (stages et séminaires spécialisés, communication...)
Article 184. Les travailleurs sont tenus de se présenter aux visites médicales périodiques dans le cadre du suivi
médical de leur état de santé.
Article 185. Les examens et visites prévus à l’article 182 ci dessus, sont à la charge de l’Entreprise. En outre, le
temps nécessité par les dits examens ou visites est rémunéré comme temps normal de travail.
Article 186. Ces visites donnent lieu à une décision d’aptitude ou d’inaptitude. En cas d’inaptitude, le service
de médecine du travail examine avec l’unité les possibilités de :
Article 187. En cas de réaffectation d’un travailleur, suite à une décision médicale d’accident de travail ou de
maladie professionnelle, l’Entreprise s’efforcera de l’affecter sur un poste de travail de classement équivalent à
son ancien poste. Dans l’impossibilité, elle peut l’affecter sur un poste de travail qui ne peut être inférieur de
plus d’une catégorie.
Pour les cas de maladie, la réaffectation peut se faire sur un poste qui ne peut être inférieur de deux catégories.
Section 3. De la mutuelle
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 36
Article 188. (Avenant N° 15). Les travailleurs de l’Etablissement SONELGAZ sont affiliés à la Mutuelle des
Electriciens et Gaziers, à leur demande.
Cette institution assure le service des prestations complémentaires à la sécurité sociale ainsi que les prestations
à caractère social au bénéfice de ses adhérents.
Article 189. L’Entreprise assure le précompte des cotisations. La perte de la qualité de travailleur SONELGAZ
entraîne cessation de ce précompte.
Article 190. Les travailleurs sont obligatoirement affiliés au régime de sécurité sociale conformément à la
législation en vigueur.
Article 191. En matière d’accidents de travail et de maladies professionnelles, les travailleurs font l’objet de
protections et bénéficient des droits à réparation conformément à la législation en vigueur.
Article 192. Une indemnité de départ à la retraite est attribuée aux travailleurs au moment de leur mise en
inactivité.
Article 192 bis. (Avenant n° 10). Les travailleurs qui expriment leur volonté de faire valoir leur droit de départ à la
retraite, doivent introduire leur demande par écrit, dans un délai minimum de trois (3) mois précédant la date de
départ effectif, et ce, afin de permettre au service concerné de traiter leur dossier.
Ce délai peut être porté à six (6) mois pour les travailleurs occupant des postes de qualification particulière, de
responsabilité, ou lorsque ces départs sont concentrés en même lieu.
Le maintien en activité au-delà de la date de départ annoncée est soumis à négociation entre la hiérarchie et le
travailleur concerné.
Article 193. (Avenant n°10). Une prime de départ à la retraite est attribuée aux travailleurs au moment de leur
mise en inactivité conformément à l’article 279.
Article 194. (Avenant n°15). Il est institué un régime de retraite complémentaire ayant pour but d’allouer aux
travailleurs de l’Etablissement admis à la retraite, une pension de retraite complémentaire.
Les conditions et modalités pratiques sont définies par la réglementation interne.
Article 194 bis. (Avenant n° 15). La retraite complémentaire est régie par les mêmes dispositions légales et
règlementaires traitant de la retraite au plan de la cotisation, de l’assiette de calcul, des annuités de service à
prendre en compte, et du paiement, à l’exclusion de celles relatives à la revalorisation des pensions de retraite
principale décidées par la caisse nationale de retraite
Article 194 ter. (Avenant n° 15). Les bénéficiaires de la retraite complémentaire sont les travailleurs titulaires de
pensions de retraite, de pension de réversion ou d’ayants droits.
Article 194 quater. (Avenant n° 15). Le financement de la retraite complémentaire se fait au moyen :
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 37
Article 194 quinquiès. (Avenant n° 15). Le montant maximum de la pension de retraite complémentaire est fixé
à 20% du salaire servant à la détermination de la pension de retraite pour une période de travail de 32 ans.
Dans ces conditions, le taux d’annuités est fixé à 0,625% par année ayant donné lieu à cotisation ou rachat au
titre du régime complémentaire.
Ce taux est toutefois bonifié pour les titulaires de pension dont les montants sont inférieurs à 10 000 DA/mois.
Toutefois les montants cumulés des pensions de retraite et de retraite complémentaire ne doivent pas être
supérieurs au salaire moyen d’activité ayant servi à la détermination de la pension principale de retraite.
Par ailleurs le montant minimum de la pension de retraite complémentaire ne peut être inférieur à 1 000 DA.
Article 194 sexiès. (Avenant n° 15). La gestion de la retraite complémentaire est assurée par l’établissement.
Article 195. La gestion et la politique des oeuvres sociales qui sont confiées au comité de participation,
constituent un complément de la politique de la ressource humaine.
Article 196. Les oeuvres sociales de l’Entreprise sont développées notamment dans les domaines suivants :
• assistance sociale,
• prestations en matière de santé
• crèches et jardins d’enfants,
• sport de masse,
• activités de loisirs et de culture,
• coopératives de consommation,
• actions de promotion immobilière...
Article 197. La contribution de l’Entreprise au fonds des oeuvres sociales et culturelles est définie par la loi. Elle
est due en tout état de cause et ne saurait être frappée de forclusion, ni tomber en exercice clos.
Le fonds des oeuvres sociales ne peut être détourné de son affectation.
Article 198. Sont bénéficiaires des oeuvres sociales de l’Entreprise, les travailleurs en activité, les retraités,
leurs familles ainsi que les ayant droit des travailleurs ou des retraités décédés.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 38
Article 199. Le règlement intérieur est un document qui fixe les règles relatives à l’organisation technique du
travail, à l’hygiène et la sécurité et à la discipline.
Article 200. Le règlement intérieur est soumis pour avis au Comité de Participation. Un exemplaire doit être
remis à l’Inspecteur du Travail territorialement compétent pour approbation de conformité. Il prend effet dés son
dépôt auprès du greffe du tribunal.
Article 201. Les clauses du règlement intérieur qui supprimeraient ou limiteraient les droits des travailleurs tels
qu’ils résultent de la présente convention ou accords collectifs en vigueur, sont nulles et de nul effet.
Article 202. Dans le cadre de la prévention des conflits collectifs de travail, il est institué obligatoirement des
réunions bimestrielles regroupant le Directeur de l’Entreprise ou de l’Unité assisté‚ de ses collaborateurs, et les
représentants syndicaux des travailleurs à l’effet d’analyser et d’examiner les problèmes socioprofessionnels.
En cas de nécessité, des réunions extraordinaires peuvent être envisagées à la demande de l’une ou l’autre des
parties.
L’ordre du jour doit être arrêté d’un commun accord entre les parties en présence. Chaque réunion doit être
sanctionnée par un procès verbal.
Article 203. Le collectif concerné correspond à celui de l’unité économique telle que découlant de l’organisation
de l’Entreprise.
Article 204. En cas de différend sur toute ou partie des questions soulevées, la Direction de l’Entreprise ou de
l’Unité et les représentants syndicaux des travailleurs, s’engagent à respecter la procédure interne de
conciliation prévue aux articles ci-après.
Article 205. Tout différend collectif qui apparaît au sein de l’Entreprise, doit obligatoirement être examiné entre
la ligne hiérarchique et les niveaux syndicaux correspondants. Le collectif concerné est tenu informé des
résultats de la conciliation à chaque étape.
Article 206. Aucun différend collectif de travail ne doit être porté à l’Inspection du travail territorialement
compétente, avant d’avoir épuisé les procédures de conciliation interne, le délai de celle-ci n’excédant pas deux
(2) mois. Ce délai court à partir de la date où le différend est porté par écrit, à la connaissance de la Direction de
l’unité ou de l’Entreprise selon le cas.
Article 207. En cas d’échec de la procédure de conciliation interne, l’inspecteur du travail territorialement
compétent, est saisi du conflit par l’une ou l’autre des parties.
L’Inspecteur du travail procède, conformément à la loi, à la tentative de conciliation obligatoire. Au terme de
cette conciliation, qui ne peut excéder quinze (15) jours, et en cas d’échec, les parties au conflit peuvent recourir
à la médiation, ou à l’arbitrage.
Le recours à l’arbitrage met fin au préavis de grève. Il suspend la grève si celle ci est déclenchée.
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Article 208. Le recours à la grève n’intervient qu’après avoir épuisé les procédures de conciliation et
éventuellement la médiation ou l’arbitrage.
Le recours à la grève est approuvé en assemblée générale convoquée à cet effet, par les représentants
syndicaux après information du chef d’unité - ou d’Entreprise. Le collectif entend à leur demande le chef d’unité
ou son représentant.
Les assemblées générales ont lieu en dehors des heures de travail et sur les lieux de travail.
Article 209. Le recours à la grève est approuvé par vote à bulletin secret à la majorité des travailleurs réunis en
assemblée générale constituée d’au moins la moitié des travailleurs composant le collectif concerné.
Article 211. La grève déclenchée ne rompt pas la relation de travail, elle en suspend les effets.
Pendant la durée de la grève, l’Entreprise n’est pas tenue d’assurer le transport du personnel ni sa restauration
lorsque la grève est totale au niveau de l’unité.
Article 212. Constitue une entrave à la liberté du travail, tout acte de nature à empêcher, par menaces,
manoeuvres frauduleuses, violences ou voies de fait, un travailleur, le chef d’unité ou son représentant
d’accéder à leur lieu habituel de travail, de reprendre ou de poursuivre l’exercice de leur activité professionnelle.
Article 213. L’occupation par des travailleurs en grève de locaux professionnels de l’unité ou de l’Entreprise est
interdite quand elle a pour objet de constituer une entrave à la liberté du travail.
Dans ce cas, l’évacuation des locaux peut être prononcée par ordonnance judiciaire sur demande de l’unité ou
de l’Entreprise.
Article 214. L’entrave à la liberté du travail ainsi que le refus d’obtempérer à l’exécution d’une ordonnance
judiciaire d’évacuation des locaux professionnels constituent une faute professionnelle grave, sans préjudice
des sanctions pénales.
Article 215. Les chefs d’unités et délégués syndicaux définissent au plus tard au moment du préavis de grève,
les zones de circulation des travailleurs grévistes et non grévistes, assurant la sécurité de tous et le libre accès
des personnes et des véhicules.
Article 216. Le service minimum est obligatoirement assuré dans les unités chargées des activités dites de
service public indispensable aux secteurs de l’activité économique vitale du pays, et à la population.
Le service minimum obligatoire est assuré dans les activités de :
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• l’exploitation informatique,
• la sécurité et la communication,
• les centres de formation.
Article 217. La liste des postes de travail soumis au service minimum est définie par voie réglementaire interne.
Article 218. Avant le déclenchement d’une grève, la liste nominative des travailleurs occupant les postes
soumis au service minimum est diffusée et portée à la connaissance des intéressés et des représentants
syndicaux.
Article 219. Pendant le déroulement de la grève, le personnel non gréviste, astreint au service minimum et/ou
requis, continue d’être placé sous l’autorité normale de la hiérarchie.
Le temps de travail pendant l’exercice du service minimum ou en cas de réquisition est considéré comme temps
normal de travail.
Article 220. Le refus par le travailleur concerné d’exécuter les tâches inhérentes aux postes de travail soumis
au service minimum, constitue une faute professionnelle grave.
Dans ce cas l’unité peut faire recours à la réquisition.
Article 221. Sauf dans le cas de réquisition ordonnée par les autorités administratives ou du refus des
travailleurs d’exécuter les obligations du service minimum, l’Entreprise s’interdit l’affectation de tous travailleurs
par voie de recrutement ou autrement destinée à remplacer les travailleurs en grève.
Article 222. Aucune sanction ne peut être prononcée contre les travailleurs ayant participé à une grève
régulièrement déclenchée dans le respect de la loi.
Article 223. La Direction de l’unité ou de l’Entreprise et les représentants syndicaux des travailleurs, parties au
conflit s’engagent à poursuivre durant le préavis et pendant le déclenchement de la grève, les négociations en
vue d’aboutir à un règlement du conflit.
• entre le chef d’unité et les représentants syndicaux locaux concernés, lorsque le conflit porte sur des
problèmes socio professionnels propres à l’unité et n’ayant aucune incidence au plan national,
• entre le Directeur Général ou son représentant, et le ou les syndicats d’Entreprise concernés,
lorsque le conflit porte sur des problèmes du niveau décisionnel Entreprise et notamment lorsqu’ils
sont relatifs à la rémunération.
Article 225. Est considéré‚ comme conflit individuel, tout différend de travail opposant un travailleur et
l’Entreprise sur l’exécution d’une disposition du contrat de travail liant les deux parties non résolu dans le cadre
des procédures de règlement internes.
Dans le cadre de la procédure interne de prévention des conflits individuels de travail, le travailleur peut se faire
assister par un délégué du personnel ou un délégué syndical de son choix.
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Section 1. De la classification
Article 226. La classification des postes de travail constitue pour l’Entreprise, l’instrument privilégié de sa
politique des salaires.
Cette classification traduit la hiérarchisation des postes de travail de l’Entreprise.
Article 227. L’ensemble des postes de travail de l’Entreprise, à l’exclusion des fonctions de cadres dirigeants,
sont analysés, homologués et classés dans une grille de classification.
Celle-ci établit des correspondances simples et logiques entre les fonctions exercées par les différentes
catégories professionnelles qui sont ordonnées dans une échelle unique et continue de coefficients.
Article 228. La définition des contenus des emplois est du ressort exclusif de l’Entreprise.
Article 229. (Avenant n°19). Chaque poste de travail est identifié dans la nomenclature par :
• son intitulé,
• son indice de codification,
• l’indice de la classification qui lui est affecté.
Article 229 bis. (Avenant n°19). La liste des postes de travail contenus dans la nomenclature des postes de
travail de l’Entreprise est complétée par les postes de travail et donnée en annexe 1 de la présente convention.
Article 230. (Avenant n° 19). La grille de classification, constituée de 22 catégories, est composée de quatre
groupes socioprofessionnels répartis comme suit :
Article 230.bis. (Avenant N°12) Sont classés cadres supérieurs, les postes de chef de service niveau 2 et plus.
Article 230.ter. (Avenant n° 04). Les postes de travail des praticiens sont analysés, homologués et classés
dans la nomenclature des postes de travail en vigueur dans l’Entreprise.
Article 230.quater. (Avenant n° 04). La classification des postes de travail des praticiens est annexée à la
présente convention. Elle est établie suivant la méthode de classification définie par la présente convention.
Article 231. Les outils de classification en vigueur dans l’Entreprise et tels que définis à l’article ci-après sont
reconduits.
Article 232. L’évaluation des postes de travail de l’Entreprise est subordonnée à un processus de description,
d’analyse et de cotation qui s’appuie principalement sur :
• le guide d’élaboration des fiches de fonction,
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La configuration actuelle de la nomenclature étant basée sur les résultats de l’application de la méthode
nationale, cette dernière demeure un instrument d’arbitrage pour toute assimilation opérée suite à la création ou
à la modification d’un poste de travail.
Article 233. (Avenant n°09). Les travaux d’analyse et de première cotation des postes de travail sont réalisés
par les unités ou par l’Etablissement.
La commission paritaire de négociation (CPN) est chargée au niveau de l’Etablissement de coter et de classer de
façon définitive tous les postes de travail.’’
Article 234. (Avenant n°20). La classification catégorielle des emplois détermine le salaire de base minimum
pour chacun des postes de travail contenu dans la nomenclature des postes de travail.
La grille des salaires est donnée en annexe 2 à la présente convention.
CHAPITRE 2. DE LA REMUNERATION
Article 235. En contrepartie du travail fourni, le travailleur a droit à une rémunération au titre de laquelle, il
perçoit un salaire.
Article 237. Les frais occasionnés par des sujétions professionnelles imposées au travailleur sont remboursés
et éventuellement avancés par l’Entreprise.
Article 238. Le salaire du travailleur doit être exprimé et payé sous une forme exclusivement monétaire.
Article 239. L’intégralité des éléments du salaire, à l’exclusion des remboursements des frais engagés, qui sont
versés au travailleur, doivent figurer dans la fiche de paie mensuelle établie par l’Entreprise et remise à celui-ci.
Article 240. L’Entreprise est tenue de verser mensuellement à chaque travailleur, et à terme échu, le salaire qui
lui est dû.
Article 241. La rémunération contenue dans les sommes dues par l’Entreprise, ne peuvent être frappées
d’opposition, de saisie ni être retenues pour quelque motif que ce soit, au préjudice des travailleurs auxquels
elles sont dues.
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Article 242. Les changements de classement ainsi que les modifications de salaires pouvant intervenir en cours
de mois dans la situation individuelle du travailleur, prennent obligatoirement effet à la date de changement.
Chaque changement de situation, (classification, avancement, modification d’un élément de salaire), doit être
notifié par écrit à l’intéressé.
Article 243. Le salaire et les éléments qui le composent sont calculés au prorata du temps de présence. Ils
peuvent cependant, être maintenus pour certaines absences dans les conditions fixées par la réglementation en
vigueur.
Article 244. Le salaire de base correspond à un travail répondant aux normes du poste de travail occupé.
L’éventail des salaires de base constitue la grille des salaires de l’Entreprise.
La grille catégorielle est annexée à la présente convention.
Article 245. (Avenant n° 18). Il est institué un système de classe lié au mérite. Il comprend dix (10) classes
dont une dite chevron.
Chaque classe est équivalente à la moitié de la valeur d’une catégorie ; la classe chevron est équivalente à la
valeur d’une catégorie.
Les modalités d’application du présent article sont précisées par la réglementation interne.
Article 245 bis. (Avenant n°04). La rémunération des praticiens est faite par référence à la classification des
postes de travail contenus dans la nomenclature de l’Entreprise et de la grille des salaires en vigueur.
Pour la valorisation de cette indemnité, l'Etablissement utilise un système d'échelon qui se compose de 32
échelons attribués à raison d'un échelon chaque année.
L'avancement sur chacun des 32 échelons s'effectue à terme échu d'une période travaillée de 12 mois.
Chaque échelon correspond à un taux de 1,6% du salaire de base.
Pour les années accomplies en dehors de l'Etablissement, elles sont validées sur la base de :
• 1,6% du salaire de base par année accomplie dans le secteur des industries et de l’énergie
• 0,8% du salaire de base par année accomplie en dehors de ce secteur.
Article 247. (Avenant n°18). L’indemnité de nuisance. Une indemnité de nuisance est versée au travailleur
lorsque le poste de travail qu’il occupe comporte des tâches et des conditions de travail présentant des
inconvénients de pénibilité, de salissure, d’insalubrité et de danger.
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Cette indemnité peut être modifiée ou supprimée en fonction de la réduction ou de la disparition de la nuisance.
La liste des postes de travail ouvrant droit à l’indemnité de nuisance est établie par l’Etablissement, après avis de
la commission d’hygiène et de sécurité.
Les montants de l’indemnité de nuisance sont donnés en annexe 5 de la présente convention.
Article 248. (Avenant n°18). L'indemnité d'astreinte: Les travailleurs soumis à des sujétions de service
qui leur imposent de se tenir, en dehors des heures normales de travail, à la disposition de L'Entreprise,
perçoivent une indemnité d'astreinte.
La rémunération de l'astreinte est déterminée sur la base de la semaine effectivement accomplie. Elle
n'est pas versée en cas d'absence.
Les montants journaliers de l’indemnité d'astreinte sont donnés en annexe 6 à la présente convention.
L'indemnité d'astreinte est exclusive de l'indemnité de travail posté.
Article 248. Bis (Avenant n°18). Les travailleurs occupant des postes de cadres supérieurs seniors,
bénéficient du remboursement des frais (téléphone et électricité et gaz) attachés suivant le cas, à
l’astreinte d’intervention avec ou sans commandement.
Les dispositions de présent feront l’objet de modification par voie réglementaire
Article 249 (Avenant n°18). L’indemnité de disponibilité des conducteurs véhicules. Il est institué
une indemnité dite de disponibilité attribuée aux conducteurs de véhicule destinée à couvrir la
rémunération des heures effectuées en sus de la durée légale de travail.
Les montants journaliers de cette indemnité sont fixés comme suit :
Catégorie Montants en
DA/jour
<=5 60,00
6 65,00
7 70,00
8 81,00
9 90,00
10 95,00
L’enveloppe horaire couverte par cette indemnité est de 20 heures par mois déterminée sur une base
annuelle soit 220 Heures/an.
Le dépassement de cette enveloppe horaire annuelle fixée ci-dessus est comptabilisé en fin d’année ; il
donne lieu à un repos compensateur d’égale durée.
Article 250. L’indemnité pour heures supplémentaires : les travailleurs astreints à des sujétions
exceptionnelles d’horaires de travail imposées par les nécessités de service dans une limite de 20% de la durée
légale de travail, ouvrent droit à une indemnité‚ pour heures supplémentaires.
Cette indemnité est rémunérée sur la base du salaire horaire de travailleur concerné aux taux de majoration
suivants :
HORAIRES TAUX
• Jours ouvrables
Heures supplémentaires de jour 50%
Heures supplémentaires de nuit 100%
de 21 H à 5 H
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 45
Article 250 bis (Avenant n°19). Il est créé une indemnité mensuelle, appelée indemnité d’intervention, destinée
à compenser la perte de l’indemnité pour heures supplémentaires, induite par le passage du groupe « maîtrise »
à celui de « cadre », allouée aux travailleurs de l’exploitation et de la maintenance.
Le montant de cette indemnité est calculé sur la base du salaire horaire en vigueur.
Les modalités d’attribution de cette indemnité, sont déterminées par la réglementation interne.
Article 251. (Avenant n°18). L'indemnité de travail posté: Les travailleurs soumis aux contraintes
inhérentes au régime de quart, qui sont :
• recouvrement d'horaire pour la passation des consignes
• travail durant le jour de repos hebdomadaire
• travail durant un jour férié chômé et payé
• travail de nuit
L'indemnité de travail posté est payée au prorata du nombre de quarts effectués dans le mois.
Lorsque le travailleur n'est pas relevé à l'issue du quart, il est rémunéré en heures supplémentaires
effectuées aux taux en vigueur.
Les travailleurs astreints à travailler un jour férié chômé et payé ont droit à une compensation, soit par le
paiement de 8 Heures au taux normal, soit à un repos compensateur d'égale durée qui peut être cumulé
en cours d'année. Cette compensation vient en sus des quarts effectués qui sont pris en compte dans le
calcul du nombre de quarts réels.
Les montants de l'indemnité de travail posté sont liés au type d'organisation du quart, ils sont donnés en
annexe 7 à la présente convention collective.
La liste des postes de travail ouvrant droit à l'indemnité de travail posté ainsi que le type de quart
correspondant, sont fixés par la réglementation interne.
Article 251. bis (Avenant n° 18). Prime de travaux sous tension moyenne tension ‘’TST/MT’’. Il est institué
une prime mensuelle dite de travaux sous tension, attribuée aux travailleurs affectés aux activités de travaux
sous tension (MT, THT et HT). Cette prime a pour objet de compenser les risques encourus par les travailleurs
affectés à l’activité travaux TST et aux gains d’énergie résultant des non coupures.
Par ailleurs, il est institué une partie variable destinée à rémunérer les interventions réellement effectuées. Les
montants de cette prime variable sont fixés comme suit :
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 46
Article 252. (Avenant n°20) : L’article 252, relatif à la prime de rendement collectif (PRC), est supprimé.
Article 253. La prime de rendement individuel (PRI) : Une prime ou pénalité de rendement individuel est
attribuée à chaque travailleur pour sa participation à la réalisation des objectifs ou programme de travail qui lui
sont assignés au sein de son collectif.
Pour bénéficier de la prime de rendement individuel, il doit y avoir présence effective à l’exception des cas
d’absence fixés par la réglementation interne.
Ce taux est alloué à l’ensemble des travailleurs ayant fourni un effort normal durant la période considérée. Il
peut être modulé pour récompenser ou pénaliser, selon le cas, l’agent qui aura fait preuve d’un effort
exceptionnel, ou au contraire d’un effort insuffisant.
Les sanctions disciplinaires sont susceptibles d’avoir des incidences sur l’attribution de la PRI.
Article 254. (Avenant n°20). : Le taux maximal de la prime de rendement individuel est fixé à 10 % du
salaire de base.
L’évaluation du rendement individuel peut être trimestrielle. Son paiement ou sa pénalité sont versés
mensuellement au cours du trimestre qui suit l’évaluation.
Article 255. (Avenant n°20). : La prime d’encouragement : elle sanctionne les résultats économiques de
l’entreprise dans tout ce qu’ils revêtent comme signification de surplus ou de gain de productivité et
d’amélioration de la gestion.
L’appréciation des résultats se fait annuellement à travers des paramètres physiques et économiques.
80% du montant de cette prime sont attribués d’une manière conformément à la réglementation en vigueur,
les 20% restants sont indexés, pour une période transitoire, sur la moyenne annuelle de la prime de
rendement individuelle de chaque agent, selon les modalités fixées par la réglementation interne.
Article 256. (Avenant n°19) La prime de responsabilité : Il est attribué une prime de responsabilité aux
travailleurs occupant des postes de responsabilité dont les montants mensuels sont fixés ci après:
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Il est institué une partie variable de la prime de responsabilité pour tenir compte de l’exercice de la responsabilité
et des résultats d’activité des bénéficiaires par rapport à leur contrat de performance.
Cette partie variable de 0 à 6 fois le montant mensuel de la prime, sera servie annuellement sur la base d’un
système spécifique d’évaluation de la performance dont les modalités seront fixées par la réglementation interne.
Article 257. L’indemnité‚ d’intérim : Il est attribué au travailleur ayant assuré un intérim, une indemnité dite
d’intérim égale à la différence entre son salaire de base et celui correspondant au poste occupé.
Il bénéficie en outre des primes et indemnités liées au poste dans le cas où il ne les perçoit pas au titre de ses
propres attributions.
Article 258. (Avenant n°18). L'indemnité d'enseignement: Il est attribué aux travailleurs assurant des
fonctions de formateur à plein temps dans les centres de formation de l'Entreprise, une indemnité
d'enseignement dont le montant est fixé à 1300 DA par mois.
Article 258 bis. (Avenant n°18) Les praticiens bénéficient de toutes les primes et indemnités attachées à
leur poste de travail, ainsi que l’ensemble des avantages socioprofessionnels prévus par la présente
convention.
Ils bénéficient en outre d’une indemnité spécifique mensuelle dite ‘’indemnité globale médecin’’ qui
rémunère les contraintes liées à l’activité médicale (nuisance, disponibilité, risques...) et dont les montants
sont fixés respectivement à :
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Article 259. (Avenant n°18). L'indemnité de zone: Il est alloué une indemnité dite de zone aux
travailleurs exerçant dans des zones géographiques déterminées et/ou dans des conditions d'isolement
particulières.
Il est institué douze (12) zones géographiques.
La liste des zones concernées et les montants journaliers correspondant sont donnés en annexe 3 à la
présente convention.
L'indemnité de zone est attribuée pour les journées effectivement travaillées.
Les travailleurs exerçant dans les chantiers dont la durée est supérieure à six (6) mois, perçoivent:
• les frais de déplacement aux montants en vigueur,
• et le montant journalier de l'indemnité de zone correspondant à la localité du chantier.
Lorsque le chantier dure plus d'un mois et moins de six (6) mois, ils perçoivent:
• les frais de déplacement
• et la moitié (50%) du montant journalier de l'indemnité de zone.
Article 259 bis (Avenant n°03). L’indemnité de changement de résidence. Lorsque la mutation d’office
impose pour le travailleur un changement de résidence distant de 70 kms et plus du domicile et/ou du lieu
habituel de travail, il lui est attribué les avantages ci-après :
a) le paiement d’une indemnité dite de changement de résidence dont le montant est fixé à trois (3)
fois le salaire de base correspondant au classement personnel du travailleur marié et deux (2) fois
le même salaire si le travailleur est célibataire.
b) les frais engagés par le travailleur muté d’office lui sont remboursés suivant les conditions et
modalités définies par la réglementation interne.
Article 260. L’indemnité de congé annuel : Une indemnité de congé annuel est attribuée à l’ensemble des
travailleurs de l’Entreprise se trouvant en situation de congé annuel.
L’indemnité de congé annuel est égale au douzième de la rémunération totale perçue au cours de la période de
référence qui s’étend du 1er Juillet de l’année précédente au 30 Juin de l’année de l’exercice.
Nonobstant les dispositions de l’article 151 ci-dessus, en cas de rupture ou de cessation de la relation de travail
sans que le travailleur ait pu bénéficier en totalité de ses droits à congé, il lui est accordé, pour la totalité ou la
fraction du congé non pris, une indemnité compensatrice dite de congé non pris.
Dans le cas de suspension de la relation de travail à la demande du travailleur, celui ci doit bénéficier de ses
droits à congé avant son départ.
Article 261. (Avenant n°03). L’indemnité de licenciement : En cas de licenciement individuel ou collectif
pour compression d’effectifs, le travailleur ouvre droit à une indemnité de licenciement déterminée
conformément à la législation et la réglementation en vigueur.
Article 262. (Avenant n°03). La gratification : Des gratifications sont attribuées aux travailleurs bénéficiaires
de médailles de travail et de mérite, ainsi que ceux inscrits au tableau d’honneur.
Les montants de ces gratifications sont fixés comme suit :
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 49
• médaille de bronze: une (1) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans l’Entreprise,
• médaille d’argent : deux (2) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans l’Entreprise,
• médaille d’or : trois (3) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans l’Entreprise,
• médaille vermeille : quatre (4) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans l’Entreprise,
• diplôme d’honneur : cinq (5) fois le salaire minimum d’activité en vigueur dans l’Entreprise.
• Inscription au Tableau d’Honneur de l’Entreprise : six (6) fois le salaire minimum d’activité en vigueur
dans l’Entreprise.
Article 263. (Avenant n° 12). Les avantages en nature : Le travailleur en activité, confirmé dont le contrat de
travail est à durée indéterminée propriétaire ou locataire, à titre principal d’un logement et titulaire d’un contrat
d’abonnement d’électricité et/ou du gaz bénéficie d’une tarification préférentielle pour ses consommations.
L’usage de ces avantages est exclusivement réservé aux besoins personnels de l’agent et de sa famille.
Bénéficient par ailleurs de cette tarification, les retraités et pensionnés de l’Etablissement, ainsi que les
travailleurs ayant quitté l’Entreprise après avoir accompli au moins vingt (20) années de service effectif.
Les modalités d’application du présent article seront fixées par la réglementation interne.
Article 264. Les points gratuits : Le travailleur en activité ne pouvant bénéficier de la tarification préférentielle,
perçoit une indemnité compensatrice correspondant à une tranche forfaitaire de consommation gratuite
d’énergie.
Les modalités d’attribution des points gratuits sont définies par la réglementation interne.
b. La bonification enfants de Chouhada : il est attribué, une fois dans la carrière aux travailleurs ayant la
qualité d’enfants de Chouhada, en activité à avril 1999, une bonification.
Cette bonification correspond à un montant mensuel fixe, équivalent à la différence entre le salaire du
classement personnel de l’agent et celui obtenu par le rajout de deux catégories pleines, immédiatement
supérieures, à classe identiques, auquel s’ajoute le montant de l’indemnité d’expérience professionnelle
(IEP) de l’agent.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 50
Ces dispositions, s’appliquent par référence à la grille des salaires en vigueur à avril 1999.
Les modalités d’application du présent alinéa seront précisées par la réglementation interne.
Article 265 bis (Avenant n°18). La prime anti fraude. Il est institué une prime anti fraude à attribuer à tout
travailleur qui décèle effectivement une fraude en matière d’électricité ou de gaz.
Par fraude, il est entendu toute soustraction ou consommation frauduleuse d’électricité ou de gaz enregistrée ou
non au compteur de nature à fausser la comptabilité normale de l’énergie livrée à la consommation.
La fraude doit être vérifiée et confirmée techniquement par un travailleur habilité de l’Etablissement qui en
dresse un procès verbal dûment affirmé par un huissier ou tout autre officier de police judiciaire.
Le montant de la prime anti fraude est fixé à 650 DA pour chaque fraude décelée et confirmée.
Il est attribué en plus, une bonification annuelle aux travailleurs habilités à détecter les fraudes de par le poste
occupé et ayant détecté le plus de fraude dans l’année. La liste des postes concernés est déterminée par la
réglementation interne.
Le montant de cette bonification varie de 0 à 5% du salaire de base annuel du travailleur concerné.
Le taux à attribuer est déterminé par le Directeur Central, sur proposition de la hiérarchie et sur la base de la
fréquence et de l’importance des fraudes décelées dans l’année.
Article 266. (Avenant n° 16). Les indemnités compensatrices des frais engagés par le travailleur en
mission commandée à l’intérieur du territoire national.
Le travailleur qui engage personnellement et de façon exceptionnelle des dépenses de restauration et /ou
d’hébergement dans le cadre de son travail à l’occasion d’un déplacement, perçoit une indemnité dite de frais de
mission.
Est entendu par mission, tout déplacement exceptionnel d’une durée inférieure à un mois ou 22 jours ouvrables
et dans un rayon égal ou supérieur à 50 km.
Le déplacement commence à l’heure de départ du lieu de travail ou de la résidence habituelle du travailleur, et
prend fin à l’heure de retour à l’un ou l’autre lieu.
Lorsque le retour s’effectue après 21 heures, il donne lieu au paiement du repas du soir.
Les frais d’hébergement peuvent être pris en charge et remboursés jusqu'à concurrence de 1100,00 DA / jour sur
présentation de factures.
En cas de prise en charge totale par l’Entreprise, une indemnité forfaitaire compensatrice de 140 DA par journée
entière est consentie.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 51
Article 267 (Avenant n° 16). Les indemnités compensatrices des frais engagés par le travailleur en
déplacement à l’intérieur du territoire national.
Le travailleur appelé à se déplacer pour les besoins du service, perçoit une indemnité dite de frais de
déplacement.
Est entendu par déplacement, toute mission supérieure à un mois calendaire ou 22 jours ouvrables, ou effectuée
dans un rayon supérieur à 25 kms et inférieur à 50 kms, obligeant le travailleur à se restaurer et/ou à s’héberger
sur place.
Le déplacement dans un rayon inférieur à 25 kms ouvrent droit à l’indemnité de panier.
Les activités travaux chantiers ouvrent droit aux frais de déplacement.
Les montants des frais de déplacement sont fixés comme suit :
Article 268. Les frais de mission à l’étranger : Le travailleur appelé à se rendre en mission temporaire à
l’étranger ouvre droit aux indemnités de frais de mission conformément à la réglementation en vigueur.
Article 269. (Avenant n° 16). L’indemnité de panier ou contribution de l’établissement aux frais de
restauration : Lorsqu’il est appliqué la séance de travail continue, il est alloué au travailleur à titre de contribution
de l’Entreprise aux frais de restauration une indemnité dite de panier dont les montants sont fixés comme suit :
En dehors des cantines et lieux de restauration rattachés aux centrales de production pour lesquels les
dispositions actuelles continuent d’être en vigueur, la contribution de l’Etablissement à la restauration de ses
travailleurs ne saurait excéder le montant de l’indemnité de panier.
Article 270. (Avenant n° 16). L’indemnité forfaitaire de transport. Il est alloué au travailleur qui habite à plus
d’un kilomètre du lieu de son travail, une indemnité forfaitaire de transport dont le montant est déterminé, selon
les tranches décrites ci-dessous.
Cette indemnité n’est pas servie lorsque le travailleur est transporté par les moyens de l’Entreprise.
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Article 271. (Avenant n° 18). L'indemnité de plan véhicule : Il est alloué aux travailleurs, une indemnité
forfaitaire mensuelle dite indemnité de plan véhicule dont les montants sont fixés à :
• 1560 DA/mois pour les travailleurs dont le véhicule personnel est conventionné,
• 2340 DA/mois pour les responsable de structure à partir de chef de service ainsi que les
cadres supérieurs (jusqu'à chef de département compris),
• 2 860 DA/mois pour les cadres supérieurs seniors.
Lorsque le travailleur utilise son véhicule personnel pour les besoins du service, il perçoit une indemnité
kilométrique compensatrice des frais engagés dont le montant est fixé à 3,00 DA le kilomètre.
Lorsque cette utilisation est exceptionnelle, il perçoit une indemnité d’utilisation temporaire de véhicule
personnel (I.U.T.V.) dont le montant journalier est fixé à 80 DA et l’indemnité kilométrique de 3,00 DA/km.
Les modalités d'attribution de ces indemnités sont fixées par la réglementation interne.
Article 272. Les honoraires d’enseignement : Les honoraires d’enseignement sont alloués au travailleur
formateur à titre accessoire suivant les niveaux de qualifications et de formation dispensées.
Les montants de ces honoraires d’enseignement et les modalités d’application sont déterminés par la
réglementation interne.
Article 273. L’indemnité de correction : Le formateur à temps plein, à temps partiel, ou vacataire, perçoit des
indemnités de correction des épreuves d’examens, de concours et de cours par correspondance, dont les
montants sont fixés par la réglementation interne.
Article 274. (Avenant n° 06). La prime de production pédagogique. Il est alloué une prime de production
pédagogique au travailleur, formateur à titre vacataire ou accessoire, qui réalise une production pédagogique ou
tout document de nature pédagogique.
Cette prime est attribuée sur proposition d’une commission nationale d’évaluation pédagogique dont les
attributions et le fonctionnement sont déterminés par la réglementation interne.
Elle n’est accordée qu’aux productions pédagogiques ayant fait l’objet d’un cahier des charges.
Le montant de la prime de production pédagogique est obtenu par application de la formule suivante :
P = A x (Tpi) x H x Vh
P = montant de la prime
A = coefficient correspondant au temps de préparation qui diffère suivant le groupe socioprofessionnel
(exécution - maîtrise - haute maîtrise - cadre) auquel le produit est destiné.
Tpi = taux de pondération de la qualité du produit
H = le volume horaire d’enseignement
Vh = la valeur du taux horaire du SNMG.
La prime finale est bonifiée de 1 à 20 % si le produit est apprécié par la commission d’évaluation comme
remarquable.
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Article 275. La prime de documentation : Il est alloué au travailleur en formation professionnelle spécialisée
telle que prévue à l’article 98 ci-dessus, une prime de documentation dont le montant et les modalités sont fixés
par la réglementation interne.
Article 276. L’indemnité de stage : Il est alloué une indemnité mensuelle de stage au travailleur en formation
professionnelle spécialisée.
Les montants de cette indemnité sont définis par la réglementation interne.
Article 277. L’indemnité de parrainage : il est institué une indemnité dite de parrainage destinée à rémunérer
les parrains tels que définis à l’article 92 ci dessus.
Les modalités, ainsi que les montants, sont définis par la réglementation interne.
Article 278. Les prestations sociales (indemnités à caractère familial et indemnités journalières pour maladie)
sont attribuées aux travailleurs conformément à la législation en vigueur.
Ces prestations sont servies par l’Entreprise pour le compte de la caisse de sécurité sociale.
Article 279. (Avenant n°10). La prime de départ à la retraite. Il est attribué une prime de départ à la retraite au
moment de la mise à la retraite effective.
Le montant de cette prime est déterminé sur la base des années de service effectif passées au sein de
l’Etablissement, décomptées par tranches de trois (3) années avec un maximum de 10 mois de salaire pour 30
ans et plus de service effectif.
Article 279 bis. (Avenant N° 09). L’indemnisation décès : Il est institué une indemnisation décès attribuée aux
ayants droit d'un travailleur décédé en activité de service, tels que définis par la réglementation interne.
A défaut d'ayant droit, l'indemnisation décès est versée, à parts égales aux descendants et/ou ascendants en
ligne directe au premier degré, non à charge.
Article 279 ter (Avenant N° 02). Le montant de l’indemnisation décès est fixé à dix huit (18) mois de salaire. Par
salaire, il est entendu le salaire servant de base au calcul de l’allocation décès octroyée par la sécurité sociale
(salaire de poste).
Ce montant est porté à trente six (36) mois de salaire lorsque le décès est consécutif à un accident du travail ou
une maladie professionnelle constatée et prouvée conformément à la réglementation en vigueur.
Article 279 quater (Avenant N° 02). Les ayant droit bénéficient en outre de la prime de départ à la retraite telle
que définie à l’article 279 ci-dessus.
Lorsque le travailleur décédé en activité a une ancienneté inférieure à vingt (20) ans dans l’Entreprise, la prime
de départ à la retraite est calculée sur la base de quatre (4) tranches.
Article 280. La prime pour acte exceptionnel. Il est institué une prime pour acte exceptionnel, attribuée sur
proposition de la hiérarchie, par le Directeur Général, dont les modalités et montants relèvent de son pouvoir
discrétionnaire.
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Article 281. (Avenant n°09). En cas de litige persistant, la commission paritaire de négociation (CPN) est
chargée de l’interprétation de toutes dispositions de la convention collective.’’
Article 282. La présente convention est conclue pour une durée indéterminée. Elle peut être dénoncée en
partie ou en totalité par les parties signataires. La dénonciation ne peut toutefois intervenir dans les douze mois
qui suivent son enregistrement.
Article 283. La dénonciation se fait par écrit à travers une lettre d’intention qui précise les principaux points à
négocier et motivant autant que possible la demande.
La dénonciation emporte obligation pour les parties d’avoir à engager les négociations dans les 30 jours pour la
conclusion d’une nouvelle convention, d’un avenant ou d’un accord.
Article 284. La présente convention peut être complétée et/ou modifiée en tant que de besoin par des avenants
négociés dans les mêmes formes que la présente convention. En tout état de cause, la convention dénoncée
continue à produire ses effets tant qu’une nouvelle convention n’a pas été adoptée.
Article 285. La présente convention est signée et paraphée par la Direction de l’Entreprise et par au moins un
représentant d’une des organisations syndicales, partie à la négociation.
Article 286. La réglementation interne en vigueur de l’Entreprise, reste applicable, sauf dans ses dispositions
contraires à la présente convention, et tant qu’elle n’a pas fait l’objet de modification.
Article 287. La présente convention est réputée applicable à l’ensemble du personnel et opposable à toutes les
organisations syndicales représentatives.
Article 288. La présente convention, est déposée aux fins d’enregistrement, auprès des services du Greffe du
Tribunal et de l’Inspection du Travail d’Alger Centre.
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EXPLOITATION OUVRAGES - 01
D10 BARRAGISTE 05/06/07
A09 AIDE MONTEUR LIGNES HT 05/06/07
A04 AIDE ELECTRICIEN POSTE HT 05/06/07
W24 OUVRIER SPECIALISE 07/08/09/10
A03 AIDE OUVRIER (E/G) CHAUF PL 07/08/09/10
D12 BARRAGISTE HAUTE CHUTE 07/08/09/10
D87 RONDIER TV TG 08/09/10
C05 MONTEUR EQUIPT ESSAI ELEC 08/09/10
D29 ELECTRICIEN CHAUFFEUR PL 08/09/10
D92 LABORANTIN CHIMISTE 08/09/10
B12 OPERATEUR TABLEAU 08/09/10
H84 RONDIER TV 08/09/10
C12 OPERATEUR STATION GPL 08/09/10
A74 EMPL EXPLOITATION RESEAUX GAZ 08/09/10
C11 ELECTRICIEN POSTE HT 08/09/10
C13 MONTEUR EQUIPT ESSAI CENTRALE 08/09/10
C25 MONTEUR LIGNES HT 08/09/10
AK1 MAITRE OUVRIER ELECTRICIEN POSTE HT 11 (1)
AP8 MAITRE OUVRIER RONDIER TV 11 (1)
AH4 MAITRE OUVRIER OPERATEUR TABLEAU 11 (1)
AF7 EMPL PAL EXPL RESEAUX GAZ 11 (1)
AP4 MAITRE OUVRIER RONDIER TV TG 11 (1)
AK2 MAITRE OUVRIER OPERATEUR STATION GPL 11 (1)
AH8 MAITRE OUVRIER MONTEUR EQUIP.ESSAI ELEC 11 (1)
AA1 AIDE OUVRIER E/G CHAUFEUR PL PAL 11 (1)
AP1 MAITRE OUVRIER ELECTRICIEN CHAUFFEUR 11 (1)
F04 TECH CHIMISTE 11/12/13
F48 TECH CONTROLE EXPLOITATION ELEC GAZ 11/12/13
F06 TECH CONTROLE EXPLOITATION 11/12/13
B04 CHEF QUART CENTRALE HE OU DIESEL 11/12/13
D80 CHEF BLOC TV/TG 11/12/13
F14 TECH EXPLOITATION POSTE HT 11/12/13
F42 TECH CONDUITE AUXILIAIRES 11/12/13
V67 TECH CONTROLEUR REPART EQUIPT TST/MT 11/12/13
F10 TECH ESSAIS MATERIEL DE CENTRALE 11/12/13
B23 MANOEUVRIER 11/12/13
A57 DISPATCHER 11/12/13
A29 CHEF BLOC TV HC 13
W30 CHEF CENTRALE HE 13/14
F68 TECH PAL CONTROLE EXPLOITATION 13/14
W63 CHEF CENTRALE TG 13/14
W50 CHEF LABO CHIMIE CTV 13/14
B32 CHEF S SECT STATION GPL 13/14
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 58
MAINTENANCE OUVRAGES - 02
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 60
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 61
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MAINTENANCE APPAREILLAGES – 03
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REALISATION / INSPECTION – 04
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ENGINEERING – 05
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TELECOMMUNICATION – 06
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PARC AUTOMOBILE – 07
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SECURITE – 08
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COMMERCIAL – 09
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APPROVISIONNEMENT – 10
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FINANCES / COMPTABILITE – 11
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INFORMATIQUE – 12
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PERSONNEL/FORMATION – 13
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SOCIO-CULTUREL – 14
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JURIDIQUE / ASSURANCE – 15
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RELATIONS/DOC/IMPRIMERIE – 16
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IMMOBILIER – 17
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PLANIFICATION / ORGANISATION – 18
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PRESTATIONS COMMUNES – 19
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POSTES GENERIQUES – 20
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POSTES SUPERIEURS PS
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Niveaux
de
Salaire Classes
Rémuné
base 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ration
5 11 450 11 910 12 385 12 880 13 395 13 930 14 490 15 070 15 670 16 300 17 630
6 12 385 12 880 13 395 13 930 14 490 15 070 15 670 16 300 16 950 17 630 19 065
7 13 395 13 930 14 490 15 070 15 670 16 300 16 950 17 630 18 335 19 065 20 625
8 14 490 15 070 15 670 16 300 16 950 17 630 18 335 19 065 19 830 20 625 22 305
9 15 670 16 300 16 950 17 630 18 335 19 065 19 830 20 625 21 450 22 305 24 125
10 16 950 17 630 18 335 19 065 19 830 20 625 21 450 22 305 23 200 24 125 26 095
11 18 335 19 065 19 830 20 625 21 450 22 305 23 200 24 125 25 090 26 095 28 225
12 19 830 20 625 21 450 22 305 23 200 24 125 25 090 26 095 27 140 28 225 30 530
13 21 450 22 305 23 200 24 125 25 090 26 095 27 140 28 225 29 355 30 530 33 020
14 23 200 24 125 25 090 26 095 27 140 28 225 29 355 30 530 31 750 33 020 35 715
15 25 090 26 095 27 140 28 225 29 355 30 530 31 750 33 020 34 340 35 715 38 630
16 28 225 29 355 30 530 31 750 33 020 34 340 35 715 37 140 38 630 40 175 43 450
17 30 530 31 750 33 020 34 340 35 715 37 140 38 630 40 175 41 780 43 450 47 000
18 33 020 34 340 35 715 37 140 38 630 40 175 41 780 43 450 45 190 47 000 50 835
19 35 715 37 140 38 630 40 175 41 780 43 450 45 190 47 000 48 880 50 835 54 980
20 38 630 40 175 41 780 43 450 45 190 47 000 48 880 50 835 52 865 54 980 59 470
21 41 780 43 450 45 190 47 000 48 880 50 835 52 865 54 980 57 180 59 470 64 320
22 45 190 47 000 48 880 50 835 52 865 54 980 57 180 59 470 61 845 64 320 69 570
U1 48 880 50 835 52 865 54 980 57 180 59 470 61 845 64 320 66 895 69 570 75 245
U2 52 865 54 980 57 180 59 470 61 845 64 320 66 895 69 570 72 350 75 245 81 385
U3 57 180 59 470 61 845 64 320 66 895 69 570 72 350 75 245 78 255 81 385 88 030
U4 61 845 64 320 66 895 69 570 72 350 75 245 78 255 81 385 84 640 88 030 95 210
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 106
LOCALITE
LOCALITE TZ LOCALITE TZ
LOCALITE TZ LOCALITE TZ
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 107
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 108
LOCALITE TZ
CLE BORDJ B. MOKHTAR C4
CLE M'GUIDEN C4
CLE DEBDEB C4
CLE BORDJ OMAR DRISS C4
CLE BORDJ EL HAOUES C4
CLE IN GUEZZAM C4
CLE IDLESS C4
CLE DS TINZAOUATINE C4
GRTE R HM SECRETARIAT D1
GRTE R HM SCE TR H/R'MEL D1
GRTG R EST BR H-MESSAOU D1
Z OUARG CT LAGH/ H R'ME D1
Z OUARG CTR OUARG/H-MES D1
GPM H-R'MEL SEC D1
GPM H-R'MEL RH D1
GPM H-R'MEL NORD D1
CLE TILGHEMT D1
GPM H-MESSAOUD SEC D1
GPM HM RH D1
GPM HM NORD D1
CLE HM SUD D1
CLE HAOUD EL HAMRA D1
CLE TG H-MESSAOUD D1
S/GPM HASSI R'MEL GHARDAIA D1
S/GPM TILGHEMT D1
SPE SCE DIESEL SUD EST D1
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS MIS A JOUR A 2005 109
TYPES DE ZONES
Catégorie A1 A2 A3 A4 B1 B2 C1 C2 C3 C4 D1 D3 D2
< 05 12,00 20,00 26,00 12,00 44,00 56,00 75,00 94,00 142,00 183,00 285,00 302,00 330,00
6 13,00 22,00 29,00 13,00 47,00 60,00 79,00 100,00 151,00 189,00 293,00 309,00 341,00
7 14,00 23,00 30,00 14,00 49,00 62,00 86,00 107,00 163,00 196,00 304,00 321,00 352,00
8 16,00 25,00 31,00 16,00 55,00 65,00 92,00 114,00 174,00 211,00 326,00 345,00 378,00
9 17,00 26,00 34,00 17,00 60,00 72,00 100,00 122,00 187,00 220,00 341,00 360,00 395,00
10 18,00 27,00 38,00 18,00 62,00 75,00 104,00 130,00 198,00 241,00 373,00 394,00 433,00
11 20,00 29,00 40,00 20,00 68,00 83,00 111,00 138,00 209,00 254,00 393,00 415,00 455,00
12 22,00 30,00 43,00 22,00 72,00 91,00 117,00 146,00 224,00 273,00 424,00 449,00 491,00
13 23,00 31,00 46,00 23,00 77,00 95,00 125,00 153,00 239,00 286,00 443,00 469,00 514,00
14 25,00 34,00 48,00 25,00 83,00 107,00 134,00 166,00 257,00 312,00 484,00 511,00 560,00
15 26,00 38,00 53,00 26,00 87,00 116,00 148,00 185,00 278,00 328,00 508,00 537,00 589,00
16 27,00 42,00 57,00 27,00 94,00 122,00 161,00 195,00 299,00 348,00 540,00 571,00 627,00
17 29,00 46,00 61,00 29,00 101,00 127,00 173,00 218,00 328,00 367,00 568,00 601,00 659,00
18 30,00 51,00 66,00 30,00 109,00 134,00 187,00 231,00 352,00 403,00 625,00 662,00 725,00
> 19 31,00 55,00 72,00 31,00 122,00 140,00 203,00 247,00 387,00 403,00 625,00 662,00 725,00
LLEELE
INDEMNITE DE NUISANCE
LLEELE
INDEMNITE D’INSALUBRITE
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS MIS A JOUR A 2005 110
ASTREINTE D’INTERVENTION
Catégorie DA/jour
<=5 208,00
6 222,00
7 238,00
8 255,00
9 272,00
10 291,00
11 312,00
12 333,00
13 356,00
14 381,00
15 408,00
16 437,00
17 467,00
18 501,00
19 536,00
> = 20 572,00
ASTREINTE DE DISPONIBILITE
Catégorie DA/jour
<=5 104,00
6 112,00
7 120,00
8 127,00
9 137,00
10 146,00
11 156,00
12 166,00
13 178,00
14 191,00
15 204,00
16 218,00
17 234,00
18 251,00
19 268,00
> = 20 286,00
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 111
Catégorie DA/quart
<=5 111,00
6 118,00
7 126,00
8 135,00
9 144,00
10 155,00
11 165,00
12 177,00
13 190,00
14 203,00
15 217,00
16 233,00
17 250,00
18 267,00
19 285,00
> = 20 304,00
Catégorie DA/quart
<=5 52,00
6 56,00
7 60,00
8 64,00
9 68,00
10 73,00
11 78,00
12 83,00
13 88,00
14 95,00
15 101,00
16 108,00
17 116,00
18 124,00
19 133,00
> = 20 142,00
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 112
SONELGAZ
ACCORDS COLLECTIFS
EDITION 2005
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 113
• L’Accord intérimaire a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger
Section Sociale le 24.09.1990 sous le N° 02.
• L’Accord collectif N°01 relatif au transfert du personnel SONELGAZ chargé des activités de transport
lourd et exceptionnel, et de la maintenance auprès de la Filiale TRANSMEX SPA, a fait l’objet de
dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 05.03.1994 sous le N°
124.
• L’Accord collectif N°03 fixant les conditions et modalités de validation des annuités au titre de la retraite
des travailleurs ayant atteint l’âge légal de la retraite et dont le nombre d’années validées, a été déposé
et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente
le14.11.1994 sous le N°109/94 ; il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du
Tribunal d’Alger Section Sociale le 16.11.1994 sous le N° 101.
• L’Accord collectif N°04 portant sur le relèvement des salaires en application des mesures salariales
arrêtées lors de la rencontre tripartite du 28 Octobre 1994 regroupant le Gouvernement, l’UGTA et les
Organisations syndicales et professionnelles d’employeurs a été déposé et enregistré auprès de
l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 17.01.199 5 sous le N°119
il a fait l’objet de dépôt et enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 05.02.1995
sous le N° 110.
• L’Accord collectif N°05 relatif au transfert du personnel auprès du Fonds des Oeuvres Sociales et
Culturelles (F.O.S.C) , a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed
territorialement compétente le 20.05.1997 sous le N°232 ; il a fait l’objet de dépôt e enregistrement
auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 24.05.1997 sous le N° 23.
• L’Accord collectif N°06 relatif au transfert du personnel transfert du personnel affecté aux activités gardiennage
- maintenance et prestations véhicules - réparation des transformateurs MT/BT - Atelier de maintenance et
services de M’Sila et l’imprimerie respectivement auprès des filiales: SOCIETE DE PREVENTIONET D’ACTIONS
EN SECURITE’’ (SPAS) - IMPRIMERIE - MAINTENANCE ET PRESTATIONS VEHICULES: ALGER,
CONSTANTINE ORAN, et OUARGLA - REPARATION TRANSFORMATEURS MT/BT REGIONS CENTRE,
OUEST,EST.- MAINTENANCE ET SERVICES M’SILA a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du
travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 10.01.1998 sous le N°285 ; il a fait l’objet de
dépôt e enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 14.01.1998 sous le N°
02/98.
L’Accord collectif n°07 relatif au transfert du personnel SONELGAZ charge des activités transport lourd et
exceptionnel et de maintenance auprès de la filiale société de transport et manutention exceptionnels des
équipements industriels et électriques ’’Transmex spa) a été déposé et enregistré auprès de l’Inspection du
travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 03.04.1999 sous le N°348 ; il a fait l’objet de
dépôt e enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale le 14.04.1999 sous le n°10.
L’Accord collectif n° 08 relatif au transfert du personnel SONELGAZ charge des activités de maintenance
et de prestations véhicules, auprès des filiales : Maintenance et prestations véhicules d’Alger maintenance
et prestations véhicules d’Oran maintenance et prestations véhicules ‘Est’’ a été déposé et enregistré
auprès de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 04.10.1999 sous le
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 114
N°362; il a fait l’objet de dépôt e enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section
Sociale le 27.10.1999 sous le n°26.
L’Accord collectif n° 09 du 18 Août 1999 relatif au transfert du personnel SONELGAZ charge des activités
de maintenance et de prestations véhicules auprès de la filiale : MPVO a été déposé et enregistré auprès
de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 31.07.2001 sous le
N°457; il a fait l’objet de dépôt e enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section
Sociale.
L’Accord cadre interimaire du groupe industriel Sonelgaz du 7 février 2004, a été déposé et enregistré auprès
de l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hammed territorialement compétente le 07.02.2004 sous le N°010/04 ;
il a fait l’objet de dépôt e enregistrement auprès du Greffe du Tribunal d’Alger Section Sociale.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 115
SONELGAZ
ACCORD INTERIMAIRE.
JUILLET 1990
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 116
ACCORD
ENTRE
La Direction Générale d’Entreprise SONELGAZ, représentée par son Directeur Général Monsieur BENABDOUN
Abdelbaki
ET
Le Syndicat de l’Entreprise, représenté par le Secrétaire Général du Bureau Syndical, Monsieur MOULAY Mohamed.
• Conscients que la loi 90.11 du 21 Avril 1990 portant relations de travail, en abrogeant les textes relatifs à la
Gestion Socialiste des Entreprises, en distinguant l’activité syndicale et ce qui en relève de la participation des
travailleurs à la gestion de leur Entreprise ou de leur unité, introduit une vision différente des rapports
Syndicat/Entreprise et Travailleurs/Entreprise.
• Persuadés que cette vision nouvelle mettra quelque temps à se mettre en place et reste soumise à la parution des
textes d’application de la loi 90.11.
• Soucieux de ne pas créer de vide réglementaire qui serait préjudiciable à la bonne marche de l’Entreprise et de
ses Unités.
• Prenant acte des dispositions de la loi 90.14 du 2 Juillet 1990 relative à l’exercice du droit syndical et notamment
son article 42.
Article 1. Dans toutes les Unités ayant procédé au renouvellement de leur syndicat, conformément aux décisions de
la Conférence des Présidents d’ATU et membres d’ATE des 20 et 21 Novembre 1989, la participation des travailleurs
à la gestion de leur unité et de leur Entreprise se fera par référence aux dispositions relatives à la Gestion Socialiste
des Entreprises, à travers le Conseil de Direction de l’Unité, les Commissions de Discipline, Hygiène et Sécurité,
Personnel et Formation, et les Commissions Economiques, et Activités Sociales et Culturelles.
La périodicité des réunions des Commissions pourra, cependant, être revue notamment par le Conseil de Direction
d’Unité et passer à un cycle bimensuel.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 117
Article 2. En matière de Gestion de Ressources Humaines et en attendant que soient réunies les conditions
d’élaboration d’une convention collective et d’un règlement intérieur, les règles édictées par les notes et circulaires de
la Direction du Personnel continuent d’être en vigueur.
Les modifications et compléments éventuels au système réglementaire peuvent se faire dans les formes et modalités
en vigueur prévues à l’article 1.
Article 3. Pour les Unités n’ayant pas procédé à leur renouvellement syndical, les réunions de coordination de la
Commission d’Hygiène et Sécurité, de la Commission des Marchés, de la Commission de Discipline se tiendront entre
les responsables et leurs seuls collaborateurs.
Dans le domaine disciplinaire, les Chefs d’Unité veilleront à ce que leurs agents incriminés soient toujours assistés
d’une personne de leur choix et qu’il leur est rappelé d’avoir à faire appel (lorsque la réglementation le permet) à la
Commission de Discipline de l’Entreprise, afin que leur faute puisse être appréciée dans le cadre participatif défini à
l’article 1 et 2 ci-dessus.
Article 4. Le présent accord sera déposé auprès du Greffe du Tribunal d’Alger - Centre.
Un exemplaire sera envoyé à l’Inspecteur du travail de la Wilaya d’Alger.
Article 5. Le présent accord est conclu pour un an sauf signature préalable de la Convention Collective.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 118
SONELGAZ
FEVRIER 1994
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 119
Article 1. Le présent accord collectif est conclu dans le cadre de la création pour raisons économiques d’une filiale de
SONELGAZ dénommée TRANSMEX SPA, a qui est transférée la prise en charge des activités de transport lourds, de
transport exceptionnel et de maintenance assurées précédemment par les Directions de l’Administration Générale et
de l’Engineering.
Article 2. Cet accord a pour objet de définir les conditions de transfert du personnel affecté aux activités décrites à
l’article 1 ci-dessus.
Ces conditions sont celles définies dans la convention SONELGAZ - TRANSMEX SPA et annexée au présent accord
dont elle fait partie intégrante.
Cadres 02
Maîtrise 30
Exécution 20
S/Total 52
Cadres 04
Maîtrise 62
Exécution 40
S/Total 106
Contractuels 13
S/total KD 119
Total 171
Article 4. La convention collective et le règlement intérieur de l’Entreprise SONELGAZ sont applicables au personnel
transféré jusqu'à l’élaboration par TRANSMEX SPA se sa convention collective et son règlement intérieur, et ce dans
un délai qui ne saurait excéder une année.
Article 5. Les dispositions du présent accord et celles contenues dans la convention SONELGAZ - TRANSMEX SPA
seront portées à la connaissance du personnel par toutes voies utiles.
Article 6. Le présent accord est réputé applicable au personnel cité à l’article 3 ci-dessus et opposable à toutes
organisations syndicales représentatives.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 120
Article 7. Le présent accord est soumis pour contrôle de conformité à l’Inspection du travail d’Alger territorialement
compétente, et déposé auprès du Greffe du Tribunal d’Alger pour enregistrement.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 121
ALGER
C O N V E N T I O N
DE DETACHEMENT DE PERSONNEL
AUPRES DE LA SOCIETE
TRANSMEX/SPA
NOVEMBRE 93
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 122
SOMMAIRE
ARTICLE 1. OBJET
ARTICLE 2. DETACHEMENT DE PERSONNELS
ARTICLE 3. MODALITES DE DETACHEMENT
ARTICLE 4. CAS DE REINTEGRATION
ARTICLE 5. FIN DU DETACHEMENT
ARTICLE 6. RECONDUCTION DE LA DUREE DE DETACHEMENT
ARTICLE 7. GESTION DU PERSONNEL
ARTICLE 8. DEROULEMENT DE CARRIERE
ARTICLE 9. FORMATION
ARTICLE 10. REMUNERATION ET AVANTAGES DU PERSONNEL DETACHE
ARTICLE 11. COTISATIONS
ARTICLE 12. MISSIONS
ARTICLE 13. FACTURATION DU DETACHEMENT
ARTICLE 14. REGLE DE TRAVAIL - DISCIPLINE
ARTICLE 15. CONGES
ARTICLE 16. REINTEGRATION
ARTICLE 17. DEMISSION
ARTICLE 18. MISE EN DISPONIBILITE
ARTICLE 19. ASSURANCE
ARTICLE 20. RESPONSABILITE
ARTICLE 21. REGLEMENT DES LITIGES
ARTICLE 22. MODIFICATIONS
ARTICLE 23. NOTIFICATIONS
ARTICLE 24. ENTREE EN VIGUEUR
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 123
ENTRE
L’Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial EPIC ‘’SONELGAZ’’, dont le siège social est sis
Boulevard Colonel KRIM BELKACEM N° 2 - Alger, représenté par son Directeur Général, Monsieur BENABDOUN
Abdelbaki, ayant tous pouvoirs à l’effet de la présente Convention.
d’une part,
et
d’autre part.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 124
ARTICLE 1. OBJET
La présente Convention a pour objet de définir les conditions générales de détachement du personnel SONELGAZ
auprès de la Société TRANSMEX/SPA et ce, conformément aux Statuts de création de TRANSMEX/SPA et
notamment son article 6.
Les Personnels exerçant dans les structures faisant l’objet de transfert à la Société TRANSMEX/SPA à sa constitution,
sont détachés d’office pour une période de (05) cinq années;
SONELGAZ collecte et transmet une copie du dossier personnel concernant ces travailleurs à TRANSMEX/SPA.
Sur cette base, SONELGAZ recueille les candidatures pour les travailleurs intéressés et les transmet à
TRANSMEX/SPA.
Par ailleurs et indépendamment de cette procédure, les travailleurs de SONELGAZ peuvent formuler directement des
demandes qui sont alors transmises par SONELGAZ à TRANSMEX/SPA pour examen.
3.1 - Pour les cas de détachement d’office, les travailleurs concernés font l’objet d’une information préalable, par
SONELGAZ,
3.2 - Pour les cas de détachement volontaire, les travailleurs concernés font l’objet d’une demande préalable de
TRANSMEX/SPA à SONELGAZ,
3.3 – Les travailleurs détachés font l’objet de décisions individuelles établies par SONELGAZ selon les procédures en
vigueur.
4.1 - Les travailleurs détachés d’office lors de la création de TRANSMEX/SPA, sont tenus de respecter la condition
de durée de détachement de cinq (05) années à compter de la date de prise de fonction. Ils ne peuvent faire
l’objet d’une demande de réintégration individuelle pendant cette première période de cinq ans.
4.2 - Les travailleurs ayant fait l’objet d’un détachement peuvent être réintégrés d’office à SONELGAZ après accord
mutuel de SONELGAZ et de TRANSMEX/SPA.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 125
5.1 - A l’issue de la première période de détachement de cinq années, le travailleur est en droit de réintégrer
SONELGAZ, s’il en exprime le souhait.
Il est tenu d’informer TRANSMEX/SPA et SONELGAZ de son intention de ne pas renouveler son détachement
trois mois avant la date d’expiration.
5.2 - La fin du détachement peut également intervenir dans le cas où les travailleurs expriment délibérément leur
volonté d’intégrer TRANSMEX/SPA et après accord e celle-ci.
La durée du détachement peut être reconduite à la demande de TRANSMEX/SPA et de, après accord de SONELGAZ
et de l’agent. Dans ce cas, la demande de reconduction du détachement est transmise par TRANSMEX/SPA à
SONELGAZ au plus tard trois (03) mois avant la fin de la période de détachement des travailleurs concernés.
La durée de détachement peut être aussi reconduite à la demande des travailleurs et ce, après accord préalable de
SONELGAZ et de TRANSMEX/SPA. Dans ce cas, les demandes doivent être transmises par TRANSMEX/SPA et à
SONELGAZ toise (03) mois avant la fin de la période de détachement.
Les travailleurs détachés auprès de TRANSMEX/SPA sont gérés par SONELGAZ pour le compte de la filiale. Cette
gestion couvre entre autres :
Les modalités d’application du présent article seront mises en oeuvre en tant que de besoin d’un commun accord.
8.1 - Durant leur détachement, les travailleurs continuent à bénéficier des avantages suivants :
8.2 - Les années passées par les travailleurs à TRANSMEX/SPA sont prises en compte dans le déroulement de
carrière pour les aspects de :
ARTICLE 9. FORMATION
9.1 - SONELGAZ ouvre son plan de formation ainsi que ses structures de formation à la participation des travailleurs
détachés auprès de TRANSMEX/SPA.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 126
9.2 - TRANSMEX/SPA doit également faire bénéficier les travailleurs détachés d’actions de formation dans le cadre de
son plan de formation.
10.1- principe
Les travailleurs sont détachés auprès de TRANSMEX/SPA sans solde. Toutefois leurs rémunérations et
annexes sont assurées par SONELGAZ pendant la période où celle-ci assure la gestion du personnel pour
compte de TRANSMEX/SPA.
10.2-Rémunération
La rémunération comprend l’ensemble des éléments fixes et variables composant le salaire. Ces éléments sont
communiqués régulièrement par la filiale à SONELGAZ, y compris les indemnités spécifiques éventuelles.
10.3-Avantages
Les travailleurs détachés continuent à bénéficier des avantages ci-après :
Pour l’ouverture du droit, les périodes de travail effectuées dans les deux organismes employeurs se cumulent.
11.1-Les versements des cotisations auprès des casses (Sécurité Sociale et Mutuelle éventuellement) se font par
SONELGAZ pendant la période où celle-ci assure la gestion du personnel pour le compte de TRANSMEX/SPA.
- continuent à être gérés par l’Antenne d’Entreprise CNAS en matière de Sécurité Sociale et Retraite
- peuvent s’affilier à leur demande à la Mutuelle SONELGAZ,
- bénéficient des avantages des oeuvres sociales de SONELGAZ (colonies de vacances, loisirs, santé) contre
paiement de 3% de la masse salariale à titre de contribution de la filiale aux oeuvres sociales de SONELGAZ.
- bénéficient de la promotion immobilière initiée par SONELGAZ.
Les travailleurs détachés bénéficient lors de leurs déplacements des frais de missions aux taux fixés par
TRANSMEX/SPA. Ces frais de missions peuvent réglés éventuellement par SONELGAZ à la demande de
TRANSMEX/SPA.
ARTICLE 13. FACTURATION DU DETACHEMENT
TRANSMEX/SPA prend en charge la facturation de l’ensemble des frais supportés par SONELGAZ.
- les rémunérations,
- les charges sociales et fiscales, y compris les contributions aux oeuvres sociales,
- les impôts, droits et taxes,
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 127
Les frais de gestion s’élèvent à 3 % du total des éléments fixés ci-dessus, à l’exception des loyers et charges
locatives.
14.1 - Durant leur période de détachement, les travailleurs sont soumis aux règles de travail, de discipline générale et
de sécurité en vigueur à TRANSMEX/SPA.
14.2 - en cas d’infraction, les travailleurs détachés se voient appliquer le règlement intérieur de TRANSMEX/SPA qui
peut prononcer à cet effet des sanctions disciplinaires du 1er, 2ème et 3ème degré à leur encontre.
SONELGAZ est informé des décisions prises et des motifs ayant entraîné ces sanctions.
Les travailleurs détachés bénéficient des droits aux congés annuels et spéciaux conformément à la réglementation en
vigueur et aux règles de TRANSMEX/SPA en la matière;
A l’issue de la durée de leur détachement auprès de TRANSMEX/SPA les travailleurs sont réintégrés en priorité à leur
poste d’origine ou à un poste équivalent.
En outre, et dans la mesure du possible, SONELGAZ tient compte au moment de la réintégration de la nouvelle
expérience des travailleurs, des appréciations obtenues et de leur manière de servir en général, pendant leur période
de détachement auprès de TRANSMEX/SPA.
17.1 - Les travailleurs détachés qui souhaitent démissionner de SONELGAZ, adressent leur demande à
TRANSMEX/SPA. Celle-ci la traite et en cas d’accord, informe SONELGAZ de la démission du travailleur.
17.2 - TRANSMEX/SPA ne peut procéder à aucun détachement de travailleurs détachés auprès d’un autre organisme.
17.3 - Lorsque les travailleurs optent pour intégrer la filiale et en cas d’avis favorable de celle-ci, ils devront
préalablement démissionner de SONELGAZ, percevoir leur solde de compte, et recevoir leur certificat de
travail.
18.1 - Les travailleurs détachés d’office qui désirent partir en mise en disponibilité transmettent leur demande à
TRANSMEX/SPA pour traitement.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 128
18.2 - Pour les travailleurs détachés volontaires, toute demande de mise en disponibilité supérieure à six mois,
implique une réintégration préalable à SONELGAZ conforme à l’article 4.
Les travailleurs de SONELGAZ détachés bénéficient de toutes assurances particulières souscrites par
TRANSMEX/SPA pour son personnel.
20.1 - TRANSMEX/SPA assure, en vertu du droit commun, l’intégralité des conséquences de sa responsabilité civile
ainsi que celle découlant de l’activité des travailleurs détachés par SONELGAZ pour les dommages causés
aux tiers.
20.2 - SONELGAZ est entièrement dégagée de toute responsabilité découlant de l’activité professionnelle des
travailleurs détachés.
Tout litige doit faire l’objet d’un règlement à l’amiable par les deux parties. A défaut de règlement à l’amiable, les
différends éventuels nés de l’application de la présente Convention, sont soumis à une commission d’arbitrage
composée de deux (02) membres désignés par TRANSMEX/SPA et deux (02) membres désignés par SONELGAZ.
Les recommandations de cette commission seront soumises au plus haut niveau hiérarchique de SONELGAZ pour
décision finale.
Toute modification de la présente Convention s’effectue dans les mêmes formes que celles ayant présidé à son
élaboration.
Toute notification devant intervenir dans le cadre de la présente Convention doit être effectuée aux adresses
suivantes:
POUR SONELGAZ
SONELGAZ
POUR TRANSMEX/SPA
BP N°
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 129
La présente Convention entre en vigueur à compter de la date de sa signature par les deux parties.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 130
SONELGAZ
ACCORD COLLECTIF N° 02
RELATIF A L'INSTITUTION
DE L'INDEMNITE COMPLEMENTAIRE DE REVENU
PREVUE DANS LE CADRE DE L'ACCORD
GOUVERNEMENT - UGTA DU
17 JANVIER 1994
MAI 1994
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 131
ARTICLE 1. Le présent accord collectif a pour objet d'instituer une indemnité complémentaire de revenu telle que
prévue dans le procès verbal d'accord Gouvernement - UGTA du 17 Janvier 1994.
ARTICLE 2. Le montant de cette indemnité dite "ICR" qui est ajout‚ au salaire brut est fixé à 500 DA/ mois pour
uniformément à l'ensemble du personnel.
ARTICLE 3. L'indemnité complémentaire de revenu est également attribuée aux travailleurs détachés pour formation
ainsi que ceux détachés avec solde.
ARTICLE 4. L'indemnité complémentaire de revenu est soumise à cotisation sociale et fiscale conformément à la
législation et la réglementation en vigueur.
ARTICLE 5. Les dispositions du présent accord prennent effet à compter du 1er Janvier 1994.
ARTICLE 6. Le présent accord est signé et paraphé par la Direction de l'Entreprise et par au moins un représentant de
l'organisation syndicale, partie à la négociation.
Il est réputé applicable à l'ensemble du personnel et opposable à toute organisation syndicale représentative.
ARTICLE 7. Le présent accord est soumis aux fins d'enregistrement à l'Inspection du Travail d'Alger Centre
territorialement compétente et de dépôt au Greffe du Tribunal d'Alger.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 132
SONELGAZ
ACCORD COLLECTIF N° 03
FIXANT LES CONDOTIONS ET MODALITES DE VALIDATION
DES ANNUITES AU TITRE DE LA RETRAITE DES
TRAVAILLEURS AYANT ATTEINT L’AGE LEGAL DE LA
RETRAITE ET DONT LE NOMBRE D’ANNEES VALIDEES PAR
LE REGIME DE RETRAITE EST INFERIEUR A 32 ANNEES.
NOVEMBRE 1994
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 133
d’une part,
d’autre part,
Article 1. En application des dispositions des articles 29 à 32 du décret législatif n° 94.09 du 26 Mai 1994 portant sur
la préservation de l’emploi et la protection des salariés susceptibles de perdre d‘une façon involontaire leur emploi, le
présent accord collectif a pour objet de fixer les conditions et modalités de validation au titre de la retraite.
Article 2. Les travailleurs remplissant les conditions d’âge et d’ancienneté pou être admis à la retraite, mais n’ayant
pas atteint un taux maximum de pension, bénéficient d’une validation à la charge de l’Entreprise des annuités de
service manquantes.
Article 3. Les années validées sont fixées à concurrence de cinq (5) années supplémentaires au profit des travailleurs
dont le nombre d’années validées par le régime de retraite est inférieur à 32 années.
Article 4. Les conditions particulières de validation pour les travailleurs ayant dépassé l’âge légal de la retraite sont
fixées conformément à la loi comme suit :
• lorsque le travailleur atteint l’âge de 60 ans révolu, ou lorsqu’il a atteint un âge supérieur à 60 ans et
inférieur à 61 ans, il bénéficie d ‘une validation de 5 ans maximum.
• lorsque le travailleur atteint un âge égal ou supérieur à 61 ans et inférieur à 62 ans, il bénéficie d ‘une
validation de 4 ans maximum.
• lorsque le travailleur atteint l’âge de 63 ans révolu, et moins de 65 ans, il bénéficie d ‘une validation de 2
ans maximum.
Article 5. Les années validées donnent lieu au paiement par l’Entreprise à la Caisse Nationale de Retraite, d’une
contribution de validation égale à un mois et demi de salaire soumis à cotisation de sécurité sociale de la catégorie du
travailleur, par année supplémentaire validée, et ce dans la limite du taux maximum défini par la loi.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 134
Article 6. Les dispositions du présent accord collectif sont valables à titre transitoire pour les demandes de pension
introduites avant le 31 Décembre 1996.
Article 7. Nonobstant les dispositions prévues à l’article 2 alinéa 3 de la convention collective de Décembre 1991, le
présent accord collectif s’applique aux travailleurs contractuels nationaux en fonction à SONELGAZ, et remplissant les
conditions de départ à la retraite et ce, conformément à la législation en vigueur.
Article 8. Le présent accord est signé et paraphé par la Direction de l’Entreprise et par au moins un représentant de
l’organisation syndicale, partie à la négociation.
Il prend effet à compter du 1er Juillet 1994, il est réputé applicable à l’ensemble du personnel et opposable à toute
organisation syndicale représentative.
Article 9. Le présent accord est soumis aux fins d’enregistrement à l’Inspection du travail d’Alger Centre,
territorialement compétente et de dépôt au Greffe du Tribunal d’Alger .
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 135
SONELGAZ
ACCORD COLLECTIF N° 04
PORTANT SUR LE RELEVEMENT DES SALAIRES EN
APPLICATION DES MESURES SALARIALES ARRETEES
LORS DE LA RENCONTRE TRIPARTITE DU 28 OCTOBRE
1994 REGROUPANT LE GOUVERNEMENT, L’UGTA ET LES
ORGANISATIONS SYNDICALES ET PROFESSIONNELLES
D’EMPLOYEURS.
DECEMBRE 1994
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 136
d’une part,
d’autre part,
Article 1. En application des dispositions contenues dans l’accord conclu entre le Gouvernement et les partenaires
sociaux ayant regroupés l’UGTA et les Organisations syndicales et professionnelles lors de la réunion de la tripartite
du 28 Octobre 1994, le présent accord collectif a pour objet de fixer le calendrier et les modalités de mise en œuvre
des mesures de revalorisation des salaires.
Article 2. Les salaires de base de l’ensemble des travailleurs sont revalorisés de 20% applicables en deux tranches :
Article 3. Les primes et indemnités indexées sur le salaire de base, sont recalculées sur les nouveaux salaires de
base suivant les revalorisations et le calendrier définis à l’article 2 ci-dessus.
Celles exprimées en en montants journaliers ou mensuels ne sont pas concernées par ces mesures de revalorisation.
Article 4. Les grilles données dans les annexes ci-jointes au présent accord remplacent celles annexées à la
convention collective de Décembre 1991.
Article 5. Le présent accord est signé et paraphé par la Direction de l’Entreprise et par au moins un représentant de
l’organisation syndicale, partie à la négociation.
Il est réputé applicable à l’ensemble du personnel et opposable à toute organisation syndicale représentative.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 137
Article 6. Le présent accord est soumis aux fins d’enregistrement à l’Inspection du travail d’Alger Centre,
territorialement compétente et de dépôt au Greffe du Tribunal d’Alger .
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 138
SONELGAZ
MAI 1997
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 139
L’Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial SONELGAZ représenté par son Directeur Général,
d’une part,
d’autre part,
Article 1. Le présent accord collectif a pour objet de définir les conditions de transfert du personnel auprès du Fonds
des Oeuvres Sociales et Culturelles ‘’FOSC’’.
Article 2. Les conditions de transfert sont celles définies dans l’annexe au présent accord dont elle est partie
intégrante.
Article 3. Les effectifs statutaires en place au 31.12.1996 concernés par le transfert sont :
Personnel Personnel
statutaire statutaire Total
en activité en inactivité
Cadres 88 3 91
Maîtrise 253 12 265
Exécution 153 11 164
Article 4. La convention collective de SONELGAZ est applicable au personnel transféré auprès du Fonds des
Oeuvres Sociales et Culturelles (FOSC), sous réserve de l’application des conditions générales de transfert définies à
l’annexe du présent accord.
Le règlement intérieur de l’Etablissement SONELGAZ est applicable au personnel transféré jusqu'à l’élaboration du
règlement intérieur du FOSC qui leur sera appliqué de plein droit.
Article 5. Les dispositions du présent accord sont portées à la connaissance du personnel des oeuvres sociales par
toute voie utile.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 140
Article 6. Le présent accord est réputé applicable au personnel cité à l’article 3 ci-dessus et opposable à toute
organisation syndicale représentative.
Article 7. Le présent accord est déposé aux fins d’enregistrement auprès de l’Inspection du travail de Sidi M’Hammed
Alger, territorialement compétente du Greffe du Tribunal d’Alger .
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 141
Article 1. La présente annexe a pour objet de définir les conditions générales de transfert du personnel SONELGAZ
auprès du Fonds des Oeuvres Sociales et Culturelles, et ce conformément aux statuts du Fonds notamment son
article 20.
Article 2. Les personnels exerçant dans les structures de la Sous Direction des Oeuvres Sociales et Culturelles sont
transférés d’office auprès du Fonds des Oeuvres Sociales et Culturelles à sa constitution, et ce pour une durée
indéterminée. Les travailleurs transférés font l’objet d’une décision globale établie par SONELGAZ.
Article 3. Les travailleurs transférés lors de la création du Fonds des Oeuvres Sociales et Culturelles, ne peuvent faire
l’objet d’une réintégration que dans le cadre de la procédure de mutation sur un poste vacant et publié à SONELGAZ,
étant entendu que le FOSC est régulièrement destinataire des bulletins de publication des postes vacants au même
titre que les unités de l’Etablissement.
En cas d’accord de l’unité prenante et du Fonds des Oeuvres Sociales et Culturelles, le travailleur est réintégré par
voie de mutation.
Article 4. La rémunération des travailleurs transférés auprès du Fonds des Oeuvres Sociales et Culturelles, est prise
en charge par ce dernier, dans le cadre du budget qui lui est alloué.
Article 5. SONELGAZ ouvre son plan de formation ainsi que ses structures de formation à la participation des
travailleurs transférés auprès du Fonds des Oeuvres Sociales et Culturelles.
Le Fonds des Oeuvres Sociales et Culturelles, doit également faire bénéficier les travailleurs transférés d’actions de
formation dans le cadre de son plan de formation.
Article 6. Le personnel transféré continue à bénéficier des dispositions de la convention collective de l’Etablissement
SONELGAZ, et notamment :
• les tarifs particuliers ou points gratuits octroyés par SONELGAZ,
• les logements affectés par SONELGAZ,
• les médailles de travail et de mérite, celles-ci sont octroyées par l’employeur (SONELGAZ ou fonds des
activités sociales selon le cas), au moment où les travailleurs y ouvrent droit.
Pour l’ouverture de droit, les périodes de travail effectuées dans les deux organismes se cumulent.
Article 8. Les travailleurs transférés sont soumis aux règles de travail, de discipline générale et de sécurité en vigueur
au Fonds des Oeuvres Sociales et Culturelles, dès que celui-ci aura élaboré son propre règlement intérieur.
Article 9. Les travailleurs transférés bénéficient des droits aux congés annuels et spéciaux conformément à la
réglementation en vigueur et en tenant compte de l’organisation de travail du Fonds des Oeuvres Sociales et
Culturelles, en la matière.
Article 10. Toute modification de la présente annexe s’effectue dans les mêmes formes que celles ayant présidé à
son élaboration.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 142
SONELGAZ
ACCORD COLLECTIF N° 06
‘’IMPRIMERIE’’
DECEMBRE 1997
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 143
L’Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial SONELGAZ représenté par son Directeur Général,
d’une part,
d’autre part,
ARTICLE 1. Le présent accord collectif a pour objet de définir, conformément à l’article 109 bis de l’avenant n° 09 à
la convention collective, les conditions de transfert d’office du personnel affecté aux activités gardiennage -
maintenance et prestations véhicules - réparation des transformateurs MT/BT - Atelier de maintenance et services de
M’Sila et l’imprimerie respectivement auprès des filiales :
ARTICLE 2. Les travailleurs exerçant dans les activités définies ci-dessus, sont transférés d’office pour une durée
indéterminée, auprès des filiales désignées à l’article 1 du présent accord.
Ils ne peuvent faire l’objet d’une réintégration que dans le cadre de la procédure de mutation sur un poste vacant et
publié à SONELGAZ, étant entendu que les filiales sont régulièrement destinataires des bulletins de publication des
postes vacants au même titre que les unités de l’Etablissement.
En cas d’accord de l’unité prenante et de la filiale concernée, le travailleur est réintégré par voie de mutation.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 144
Article 3. Les effectifs concernés par les transferts sont arrêtés par filiale comme suit :
I. IMPRIMERIE
D.A.G. 03 31 25 59 - 01 01 02 61
D.A.G. - 25 31 56 - - - - 56
Z. Alger - 08 11 19 - 02 03 05 24
S/Total - 33 42 75 - 02 03 05 80
Z. Oran - 21 23 44 - - - - 44
Z. Const. 01 18 15 34 - - - - 34
Z.Ouargla - 22 17 39 - - - - 39
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 145
Z. Alger 01 03 11 15 - - - - 15
Z. Blida 02 05 06 13 - - - - 13
Z.Ouargla 01 03 05 09 - - - - 09
S/Total 04 11 22 37 - - - - 37
Z. Oran 01 09 06 16 - - - - 16
Z. Béchar 01 03 05 09 - - - - 09
Z. Chlef 01 02 09 12 - - - - 12
S/Total 03 14 20 37 - - - - 37
Z. Const. 02 07 05 14 - - - - 14
Z.Annaba 01 05 06 12 - - 01 01 13
Z. Sétif 01 05 06 12 - - - - 12
S/Total 04 17 17 38 - - 01 01 39
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 146
NB. En formation.
T.I.M.: 17 Techniciens Intervention mécanique.
T.I.E.: 20 Techniciens Intervention électrique (au Centre de Formation de A. M’Lila)
Z. Annaba - 01 27 28 - - - - 28
Z. Const. - - 32 32 - - - - 32
Z. Sétif - 01 38 39 - - - - 39
Z. Blida - - 33 33 - 01 - 01 34
Z. Alger - 01 37 38 - - 01 01 39
Z. Chlef - 01 27 28 - - 01 01 29
Z. Oran - 01 45 46 - - 01 01 47
Z. Ouargla - 01 12 13 - - - - 13
Z. Béchar - 02 27 29 - - - - 29
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 147
XP.A.Port - - 03 03 - - - - 03
XP.Oran - - 03 03 - - - - 03
XP.Annab - - 04 04 - - - - 04
XP.Skikda - - 05 05 - - - - 05
XP.Marsat - - 18 18 - - - - 18
XP.Djinet - - 16 16 - - - - 16
XP.M’Sila - - 11 11 - - - - 11
XP.Jijel - - 10 10 - - 01 01 11
XP.G.TH - - 04 04 - - - - 04
XP.TG/C. - - 02 02 - - - - 02
XP.H.Mes. - - 07 07 - - - - 07
XP.H.Rml. - - 03 03 - - - - 03
XP.TG.SO - - 09 09 - - - - 09
XP.R.Or. - - 08 08 - - 01 01 09
XP.R.Ann. - - 02 02 - - - - 02
XP.R.Sétif - - 05 05 - - - - 05
XP.Siège - - 02 02 - - - - 02
XG - - 18 18 - - - - 18
KD - - 19 19 - - - - 19
DRH (CF) - - 14 14 - - - - 14
D.A.G. - - 07 07 - - 01 01 08
TOTAL
GENERAL 66 369 716 1151 02 05 14 20 17 58 1209
Article 4. Les travailleurs transférés font l’objet d’une décision globale établie par SONELGAZ. Des notifications
individuelles sont établies par chacune des directions concernées.
Article 5. En attendant l’élaboration par les filiales de leur propre convention collectives, qui ne saurait dépasser une
année, la convention collective de SONELGAZ demeure applicable au personnel transféré, sauf pour les dispositions
qui leurs sont défavorables.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 148
• les médailles de travail et de mérite, qui sont attribuées par l’employeur (SONELGAZ ou les filiales selon
le cas), au moment où les travailleurs y ouvrent droit, étant entendu que les périodes de travail effectuées
dans les deux organismes se cumulent pour l’ouverture du droit en matière de médaille.
Article 7. Les travailleurs transférés sont soumis au règlement intérieur en vigueur dans chaque filiale.
Article 8. Les reliquats de congés non pris ainsi que les droits de congé de l’exercice en cours sont maintenus aux
travailleurs transférés.
Les travailleurs transférés s’acquitteront auprès de leur nouvel organisme employeur des remboursements des prêts
consentis par SONELGAZ.
Article 9. Les travailleurs transférés auprès des filiales peuvent bénéficier des actions de formation organisées dans
les structures de formation de SONELGAZ dans le cadre des conventions négociées avec les Centres de formation
SONELGAZ.
Article 10. Les filiales assurent, en leur qualité d’employeurs, et en vertu du droit commun, l’intégralité des
conséquences de leur responsabilité civile ainsi que celle découlant de l’activité des travailleurs transférés par
SONELGAZ pour les dommages causés aux tiers.
Cette responsabilité ne peut en aucun cas être imputée à la SONELGAZ.
Article 11. Les dispositions du présent accord sont portées à la connaissance du personnel concerné par toutes voies
utiles.
Article 12. Le présent accord qui prend effet à compter du 1er Janvier 1998 est réputé applicable au personnel cité à
l’article 3 ci-dessus et opposable à toute organisation syndicale représentative.
Article 13. Le présent accord est soumis aux fins d’enregistrement à l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hamed
territorialement compétente et dépôt auprès du Greffe du Tribunal d’Alger.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 149
ACCORD COLLECTIF N° 07
MARS 1999
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 150
L’Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial SONELGAZ représenté par son Directeur Général,
d’une part,
d’autre part,
ARTICLE 1. Le présent accord collectif a pour objet de définir, conformément à l’article 109 bis de la convention
collective, les conditions de transfert d’office du personnel affecté aux activités transport lourd et exceptionnel et de
maintenance auprès de la filiale ’’ SOCIETE DE TRANSPORT ET MANUTENTION EXCEPTIONNELS DES
EQUIPEMENTS INDUSTRIELS ET ELECTRIQUES’’ (TRANSMEX SPA).
ARTICLE 2. Les travailleurs exerçant dans les activités définies ci-dessus, sont transférés d’office pour une durée
indéterminée, auprès de la filiale désignée à l’article 1 du présent accord.
Ils ne peuvent faire l’objet d’une réintégration que dans le cadre de la procédure de mutation sur un poste vacant et
publié à SONELGAZ, étant entendu que la filiale est régulièrement destinataire des bulletins de publication des postes
vacants au même titre que les unités de l’Etablissement.
En cas d’accord de l’unité prenante et de la filiale, le travailleur est réintégré par voie de mutation.
Article 3. Les effectifs concernés par les transferts sont arrêtés comme suit :
D.A.G. - 18 13 31 - - - - 31
K.D. 1 35 27 62 - 3 - 3 65
Total 1 53 40 93 - 3 - 3 96
Article 4. Les travailleurs transférés font l’objet d’une décision globale établie par SONELGAZ.
Article 5. Les travailleurs transférés à la filiale TRANSMEX SPA sont régis par la convention collective de
TRANSMEX SPA. Les avantages octroyés au moment du transfert leur sont maintenus et notamment :
• les avantages en nature octroyés par SONELGAZ,
• les logements affectés par SONELGAZ, tant qu’ils demeurent en fonction à TRANSMEX SPA
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 151
• les médailles de travail et de mérite, qui sont attribuées par l’employeur (SONELGAZ ou la filiale selon le
cas), au moment où les travailleurs y ouvrent droit, étant entendu que les périodes de travail effectuées
dans les deux organismes se cumulent pour l’ouverture du droit en matière de médaille.
Article 7. Les travailleurs transférés sont soumis au règlement intérieur de la filiale TRANSMEX SPA.
Article 8. Les travailleurs transférés s’acquitteront auprès de leur nouvel organisme employeur des remboursements
des prêts consentis par SONELGAZ.
Article 9. Les travailleurs transférés auprès de la filiale TRANSMEX SPA peuvent bénéficier des actions de formation
organisées dans les structures de formation de SONELGAZ dans le cadre des conventions négociées entre la filiale et
les Centres de formation SONELGAZ.
Article 10. TRANSMEX SPA assure, en sa qualité d’employeur, et en vertu du droit commun, l’intégralité des
conséquences de leur responsabilité civile ainsi que celle découlant de l’activité des travailleurs transférés par
SONELGAZ pour les dommages causés aux tiers.
Cette responsabilité ne peut en aucun cas être imputée à la SONELGAZ.
Article 11. Les dispositions du présent accord sont portées à la connaissance du personnel concerné par toutes voies
utiles.
Article 12. Le présent accord qui prend effet à compter du 23r Février 1999 est réputé applicable au personnel cité à
l’article 3 ci-dessus et opposable à toute organisation syndicale représentative. Toutes les dispositions antérieures
contraires au présent accord et notamment celles contenues dans l’accord n°01 du 20.02.1994 et son annexe sont
abrogées.
Article 13. Le présent accord est soumis aux fins d’enregistrement à l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hamed
territorialement compétente et dépôt auprès du Greffe du Tribunal d’Alger.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 152
SONELGAZ
ACCORD COLLECTIF N° 08
MPVA
MPVO
MPVE
Août 1999
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 153
L’Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial SONELGAZ représenté par son Directeur Général,
d’une part,
d’autre part,
ARTICLE 1. Le présent accord collectif a pour objet de définir, conformément à l’article 109 bis de l’avenant n° 09 à
la convention collective, les conditions de transfert d’office du personnel affecté aux activités de maintenance et de
prestations véhicules - respectivement auprès des filiales :
ARTICLE 2. Les travailleurs exerçant dans les activités définies ci-dessus, sont transférés d’office pour une durée
indéterminée, auprès des filiales désignées à l’article 1 du présent accord.
Ils ne peuvent faire l’objet d’une réintégration que dans le cadre de la procédure de mutation sur un poste vacant et
publié à SONELGAZ, étant entendu que les filiales sont régulièrement destinataires des bulletins de publication des
postes vacants au même titre que les unités de l’Etablissement.
En cas d’accord de l’unité prenante et de la filiale concernée, le travailleur est réintégré par voie de mutation.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 154
Article 3. Les effectifs concernés par les transferts sont arrêtés par filiale comme suit :
S/Total 2 16 7 25 - - - - 25
S/Total 1 9 9 19 - - - - 19
S/Total 2 26 29 57 2 1 3 60
Article 4. Les travailleurs transférés font l’objet d’une décision globale établie par SONELGAZ. Des notifications
individuelles seront établies par chacune des directions concernées.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES - SOUS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RELATIONS SOCIALES
CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 155
• bénéficient des avantages des œuvres sociales du Fonds des Œuvres Sociales et Culturelles contre
versement par la filiale de sa contribution aux œuvres sociales conformément à la réglementation en
vigueur.
Article 7. Les travailleurs transférés sont soumis au règlement intérieur en vigueur dans chaque filiale.
Article 8. Les reliquats de congés non pris ainsi que les droits de congé de l’exercice en cours sont maintenus aux
travailleurs transférés.
Les travailleurs transférés s’acquitteront auprès de leur nouvel organisme employeur des remboursements des prêts
consentis par SONELGAZ.
Article 9. Les travailleurs transférés auprès des filiales peuvent bénéficier des actions de formation organisées dans
les structures de formation de SONELGAZ dans le cadre des conventions négociées avec les Centres de formation
SONELGAZ.
Article 10. Les filiales assurent, en leur qualité d’employeurs, et en vertu du droit commun, l’intégralité des
conséquences de leur responsabilité civile ainsi que celle découlant de l’activité des travailleurs transférés par
SONELGAZ pour les dommages causés aux tiers.
Cette responsabilité ne peut en aucun cas être imputée à la SONELGAZ.
Article 11. Les dispositions du présent accord seront portées à la connaissance du personnel concerné par toutes
voies utiles.
Article 12. Le présent accord qui prend effet à compter du 1er janvier 2000, est réputé applicable au personnel cité à
l’article 3 ci-dessus et opposable à toute organisation syndicale représentative.
Article 13. Le présent accord est soumis aux fins d’enregistrement à l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hamed
territorialement compétente et de dépôt auprès du Greffe du Tribunal d’Alger.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 156
SONELGAZ
ACCORD COLLECTIF N° 09
MPVO
AVRIL 2001
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 157
L’Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial SONELGAZ représenté par son Directeur Général,
d’une part,
d’autre part,
ARTICLE 1. Le présent accord collectif a pour objet de définir, conformément à l’article 109 bis de l’avenant n° 09 à
la convention collective, les conditions de transfert d’office du personnel affecté aux activités de maintenance et de
prestations véhicules de la Zone de Béchar auprès de la filiale :
" MAINTENANCE ET PRESTATIONS VEHICULES D’ORAN "
ARTICLE 2. Les travailleurs exerçant dans les activités définies ci-dessus, sont transférés d’office pour une durée
indéterminée, auprès de la filiale désignée à l’article 1 du présent accord.
Ils ne peuvent faire l’objet d’une réintégration que dans le cadre de la procédure de mutation sur un poste vacant et
publié à SONELGAZ, étant entendu que la filiale sera régulièrement destinataire des bulletins de publication des
postes vacants au même titre que les unités de l’Etablissement.
En cas d’accord de l’unité prenante et de la filiale concernée, le travailleur est réintégré par voie de mutation.
Article 3. Les effectifs concernés par ce transfert sont arrêtés comme suit :
Article 4. Les travailleurs transférés font l’objet d’une décision globale établie par SONELGAZ. Des notifications
individuelles seront établies par la direction concernée.
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 158
Article 7. Les travailleurs transférés sont soumis au règlement intérieur en vigueur de la filiale.
Article 8. Les reliquats de congés non pris ainsi que les droits de congé de l’exercice en cours sont maintenus aux
travailleurs transférés.
Les travailleurs transférés s’acquitteront auprès de leur nouvel organisme employeur des remboursements des prêts
consentis par SONELGAZ.
Article 9. Les travailleurs transférés auprès de la filiale peuvent bénéficier des actions de formation organisées dans
les structures de formation de SONELGAZ dans le cadre des conventions négociées avec les Centres de formation
SONELGAZ.
Article 10. La filiale assure, en sa qualité d’employeur, et en vertu du droit commun, l’intégralité des conséquences de
sa responsabilité civile ainsi que celle découlant de l’activité des travailleurs transférés par SONELGAZ pour les
dommages causés aux tiers.
Cette responsabilité ne peut en aucun cas être imputée à la SONELGAZ.
Article 11. Les dispositions du présent accord seront portées à la connaissance du personnel concerné par toutes
voies utiles.
Article 12. Le présent accord qui prend effet à compter du 1er Mai 2001, est réputé applicable au personnel cité à
l’article 3 ci-dessus et opposable à toute organisation syndicale représentative.
Article 13. Le présent accord est soumis aux fins d’enregistrement à l’Inspection du travail d’Alger Sidi M’Hamed
territorialement compétente et de dépôt auprès du Greffe du Tribunal d’Alger.
A.A.BENGHANEM A.TELLI
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 159
ACCORD INTERIMAIRE
DU GROUPE SONELGAZ
février 2004
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 160
Au plan organisationnel, le schéma consacré aujourd’hui, traduit un redéploiement de l’organisation, par branches
d’activités spécialisées érigées sous la forme de sociétés par actions, dans le cadre d’un Groupe industriel.
Les implications d’un tel redéploiement de l’organisation, sur les relations de travail, collectives et individuelles,
nécessitent la mise en place de conventions collectives et de règlements intérieurs au niveau de chaque filiale,
découlant d’un cadre normatif commun au Groupe, reflet d’une appartenance à un même ensemble socio-
économique.
En attendant la mise en place, par les filiales, “Gestionnaire Réseau Transport de l’Electricité (GRTE), Gestionnaire
Réseau Transport Gaz (GRTG) et SONELGAZ- Production de l’Electricité (SPE), des instances syndicales
représentatives ainsi que des Comités de Participation, conformément aux dispositions légales, et durant la phase de
transition, afin d’éviter une situation de vide juridique et réglementaire, il a été convenu, entre la Direction Générale de
la Holding SONELGAZ Spa, les Directions Générales des filiales concernées, le Comité de Participation et le Syndicat
d’Entreprise UGTA, la mise en place d’un accord cadre intérimaire à l’effet d’étendre à ces sociétés, à titre transitoire,
l’application de la Convention Collective en vigueur de la Holding SONELGAZ Spa, y compris de ses avenants, ainsi
que de son règlement intérieur.
Entre,
La Société Algérienne de l’Electricité et du Gaz (SONELGAZ Spa), représentée par son Président Directeur Général,
Monsieur Noureddine BOUTARFA,
le Gestionnaire Réseau Transport de l’Electricité (GRTE Spa), représenté par son Président Directeur Général,
Monsieur Abdelaali BADACHE,
le Gestionnaire Réseau Transport Gaz (GRTG Spa), représenté par son Président Directeur Général, Monsieur
Rachid EL ANDALOUSSI,
SONELGAZ- Production Electricité (SPE Spa), représenté par son Président Directeur Général, Monsieur Ahmed
BOUZOUALEGH,
d’une part,
le Syndicat de Groupe UGTA, représenté par son Secrétaire Général, Monsieur Achour TELLI, agissant également au
nom et pour le compte du Comité de Participation, en qualité de Président.
d’autre part,
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CONVENTION COLLECTIVE – ACCORDS COLLECTIFS - MISE A JOUR A 2005 161
Article 1er : Le présent ACCORD CADRE INTERIMAIRE du Groupe SONELGAZ est élaboré conformément à la
législation en vigueur et a pour objet d’étendre, à compter de sa date d’entrée en vigueur et jusqu’à la
mise en place par chaque filiale, de sa propre convention collective, l’application de la Convention
Collective, en vigueur, de la Holding SONELGAZ Spa, y compris de ses avenants, et de l’ensemble des
textes d’application édictés par les circulaires et notes de service, à l’ensemble des agents des sociétés
filiales du Groupe SONELGAZ, signataires du présent accord.
Article 2 : Les parties signataires conviennent également, jusqu’à la mise en place par chaque filiale, de son
propre règlement intérieur, d’étendre les dispositions du règlement intérieur de la Holding SONELGAZ
Spa et de l’ensemble des textes d’application édictés par les circulaires et notes de service, à
l’ensemble des agents des sociétés filiales du Groupe SONELGAZ, signataires du présent accord.
Article 3 : En application des dispositions de l’article 2 ci-dessus, les parties signataires conviennent également,
pour la même durée, d’étendre les dispositions réglementaires de SONELGAZ Spa, relatives à la
participation des travailleurs au fonctionnement des différentes commissions paritaires, aux filiales
concernées par le présent accord cadre intérimaire.
Article 4 : Sont donc provisoirement étendues aux filiales signataires, les dispositions en vigueur régissant la
procédure disciplinaire et celles relatives à l’hygiène et la sécurité.
Les prérogatives de la Commission de discipline de l’Entreprise (CDE) et celles de la Commission
d’Hygiène et de Sécurité de l’Entreprise (CHS/E) de la Holding SONELGAZ Spa, restent en vigueur et
applicables aux filiales concernées, à l’exception de la procédure relative à l’établissement, à la
signature et à la notification de la décision de sanction qui relève de la compétence exclusive du
Président Directeur Général de chaque filiale.
Article 5 : Durant cette période transitoire, les filiales du Groupe SONELGAZ, signataires du présent accord,
s’engagent à mettre en place les conditions de préparation, d’organisation des élections et d’installation
des délégués du personnel et des Comités de Participation, conformément aux dispositions légales et
réglementaires en vigueur.
Article 6 : Le présent ACCORD CADRE INTERIMAIRE est réputé applicable à l'ensemble du personnel des
filiales signataires et opposable à toute organisation syndicale représentative.
Il prend effet à compter du 1er février 2004.
Article 7 : Le présent avenant est déposé aux fins d'enregistrement, auprès de l'Inspection du Travail d'Alger
Centre, territorialement compétente et pour dépôt auprès des services du Greffe du Tribunal d’Alger.
Fait à Alger, le
Pour GRTE Spa, Groupe Pour SPE Spa, Groupe Pour GRTG Spa, Groupe SONELGAZ
SONELGAZ SONELGAZ
Le Président Directeur Général
Le Président Directeur Général Le Président Directeur Général
R. EL ANDALOUSSI
A. BADACHE A. BOUZOUALEGH
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