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ALGÉRIE TÉLÉCOM
EPE – SPA au capital social de 61.275.180.000 DA – RC n° 02 B 18083
Siège social : Route Nationale n° 5, Cinq Maisons, Mohammadia, 16200 – ALGER
NIF 000 216 001 808 337 ---------- NIS 000 216 290 656 936
+213 (021) 82 38 38 +213 (021) 82 38 39
www.algerietelecom.dz
JANVIER 2019
PROCÉDURE DE PASSATION DES MARCHÉS DE L’ENTREPRISE PUBLIQUE ÉCONOMIQUE « ALGÉRIE TÉLÉCOM » - SPA
SOMMAIRE
SOMMAIRE _______________________________________________________________ 2
PRÉAMBULE _____________________________________________________________ 4
TITRE I. DISPOSITIONS GÉNÉRALES DES MARCHÉS _________________ 7
Chapitre 1. Dispositions préliminaires________________________________________ 7
Section 1. Objet de la Procédure et principes fondamentaux _____________________________ 7
Section 2. Définitions et principes _____________________________________________________ 8
Chapitre 2. De l’expression des besoins, de leurs dévolutions, des seuils de
passation des marchés et des seuils de compétence des commissions
des marchés ___________________________________________________ 10
Section 1. Expression des besoins et leurs dévolutions ________________________________ 10
Section 2. Des seuils de passation des marchés et des seuils de compétence des
commissions des marchés ________________________________________________ 11
Chapitre 3. Dispositions générales relatives aux cahiers des charges _________ 13
Section 1. Définitions et mentions obligatoires des cahiers des charges __________________ 13
Section 2. Conditions de validité des cahiers des charges ______________________________ 15
Chapitre 4. De la typologie et de la forme des marchés _______________________ 15
Section 1. De l’objet et de la prépondérance des marchés ______________________________ 15
Section 2. De la forme et de la dévolution des marchés ________________________________ 17
Chapitre 5. Du partenaire cocontractant _____________________________________ 21
Section 1. Principe général _________________________________________________________ 21
Section 2. Des formes juridiques des partenaires cocontractants ________________________ 21
Section 3. Des qualifications, des capacités et des capacités mutualisées des partenaires
cocontractants ___________________________________________________________ 24
Section 4. Du fichier national des opérateurs économiques _____________________________ 25
Section 5. Des exclusions de la participation __________________________________________ 27
Chapitre 6. Des exigences particulières _____________________________________ 28
Section 1. De la promotion de la production nationale et de l’outil national de production ___ 28
PRÉAMBULE
Que ces contraintes soient liées à la difficile maîtrise du périmètre des achats,
à leur évolutivité ou au souhait d’un mode de fonctionnement souple et
maîtrisable.
Il est essentiel de comprendre, pour les achats métiers, que ce ne sont pas les
procédures qui façonnent le besoin, mais le besoin qui dicte le choix des
montages contractuels appropriés.
2.2. Ne sont pas soumis aux dispositions de la présente Procédure, les contrats
et marchés :
5.1. Principe
La nature et l’étendue des besoins doivent être exprimées avec précision, par
référence à des spécifications techniques détaillées, établies sur la base de
caractéristiques, de normes et/ou de performances, ou d’exigences
professionnelles.
6.1. Ces caractéristiques peuvent être exprimées également de manière
fonctionnelle à l’effet de répondre à des impératifs divers.
6.2. Ils sont préalablement déterminés avant le lancement de toute procédure
de passation de marché et doivent permettre d’arrêter les possibilités de
dévolution, de déterminer les seuils de compétence des commissions des
marchés et de susciter des réponses convenables aux attentes de l’Entreprise
« Algérie Télécom ».
6.3. Le montant des besoins est arrêté sur la base d’une estimation établie par
la structure métier.
6.4. Les spécifications techniques exprimées ne doivent pas être orientées vers
un produit ou un opérateur économique déterminé, ne doivent pas mentionner
de marque commerciale, de références au catalogue, d’appellation, de brevet,
de conception, de type ou d’origine, à moins qu'il n'y ait aucun autre moyen,
suffisamment précis et intelligible, pour décrire les caractéristiques requises des
prestations attendues.
6.5. Dans ce cas et s’il est nécessaire d’y avoir recours, pour compléter une
spécification qui, sans ces indications ne serait pas assez précise, il sera ajouté
la mention « ou équivalent ».
6.6. En tout état de cause, les spécifications doivent permettre que soient
acceptées des offres qui présentent des caractéristiques semblables et dont la
performance est au moins équivalente à celles spécifiées.
Article 7 : Allotissement
Le recours à l’allotissement est à effectuer à chaque fois que cela est possible
et/ou nécessaire, en fonction de la nature, de l’importance de l’opération, de la
spécialisation et des capacités des opérateurs économiques et en tenant
compte des avantages économiques, financiers, techniques et/ou
technologiques procurés par cette opération ainsi que des intérêts stratégiques
de l’Entreprise. Il relève de la compétence de la structure métier qui doit motiver
son choix dans un rapport d’opportunité.
Dans le cas d’un allotissement, les seuils de compétence des commissions des
marchés, pour l’examen du cahier des charges, sont déterminés par le montant
total des estimations financières de tous les lots. Dans ce cas, le mode de
Les cahiers des charges, précisent les conditions dans lesquelles les contrats
et marchés sont passés et exécutés.
Ils comprennent notamment :
1. Les cahiers des clauses administratives générales (CCAG)
applicables aux marchés de travaux, de fournitures, d’études et de
services ;
12.1. Les cahiers des charges doivent obligatoirement contenir les mentions ci-
après :
- L’expression et la description précise du besoin y compris les
spécifications techniques, les exigences de conformité, les normes et
les certifications ainsi que toutes autres exigences auxquelles doit
satisfaire le besoin exprimé ;
- Le mode de passation retenu ;
- Le ou les profil(s) juridique(s) (Personne physique / Personne morale)
et/ou organisationnel(s) des candidats attendus (Candidat seul /
Candidat en groupement) et les conditions afférentes à leurs éligibilités
à la participation à l’appel à la concurrence ;
- La forme, le contenu, la constitution et la présentation de l’offre ;
- Les droits et les obligations réciproques des parties ;
- La durée de préparation des offres ;
- La durée de validité des offres ;
- La méthodologie d’évaluation technique et financière des offres
assortie de critères pondérés de sélection et de choix représentatifs et
en adéquation avec la complexité effective du besoin ;
- Les garanties techniques et financières ;
- Les conditions de support aux produits (service après-vente,
maintenance et formation) ;
- Le jour, l’heure limite de dépôt des offres ainsi que le lieu et l’heure de
l’ouverture des plis ;
- L’adresse précise où doivent être déposées les soumissions ;
- La clause obligeant le titulaire du marché à communiquer à la structure
contractante tout renseignement ou document permettant de contrôler
les prix ou les montants, à caractère global et forfaitaire, proposés dans
le cadre de son offre, ainsi que les sanctions qu’il encoure en cas de
manquement à cette obligation.
D’autres critères complémentaires et additionnels, en adéquation avec la nature
et la complexité du besoin, peuvent être également utilisés.
Les cahiers des charges doivent prévoir que les documents d’appel à la
concurrence, concernant les appels d’offres internationaux, seront rédigés en
langues arabe et/ou étrangère.
Les cahiers des charges doivent prévoir que les documents relatifs aux offres,
rédigés en langue étrangère, doivent être accompagnés d’une traduction de
référence, en langue arabe et/ou française, valable et opposable aux parties
contractantes.
Les cahiers des charges doivent définir la langue du marché. Si la langue du
marché, en dehors de la langue arabe, est une langue étrangère autre que la
langue française, une traduction de référence valable et opposable aux parties
contractantes doit être annexée au marché.
13.1. Tout cahier des charges ou cahier des charges-type doit être examiné et
visé par la commission des marchés compétente préalablement au lancement
de toute forme d’appel à la concurrence.
13.2. Toute modification et/ou additif apportés à un cahier des charges ou à un
cahier des charges-type doit obéir aux mêmes formes et conditions prévues par
la présente Procédure.
13.3. Le cahier des charges, le cahier des charges-type et leurs modificatifs
éventuels doivent être accompagné d’un rapport de présentation au sens des
dispositions de l’article 67 de la présente Procédure.
3. La réalisation d’études.
4. La conception-réalisation.
5. La prestation de services.
14.1. Le marché de travaux
Article 15 : Principe
Lorsque le besoin peut être totalement défini à l’avance aussi bien du point de
vue quantitatif que du point de vue qualitatif, il sera procédé à la conclusion d’un
marché ordinaire dit « marché simple ».
Article 22 : Principe
Quel que soit le mode de passation retenu, un marché ne peut être attribué qu'à
un partenaire cocontractant jugé apte à l'exécuter.
L’Entreprise « Algérie Télécom » se doit de s’assurer, par tous moyens, des
capacités techniques, financières et commerciales de ses partenaires
cocontractants retenus.
Article 23 : Définition
Article 27 : Définition
10. Qui ont été inscrits au fichier national des fraudeurs, auteurs
d’infractions graves aux législations et réglementations fiscales,
douanières et commerciales ;
11. Qui ont fait l’objet d’une condamnation pour infraction grave à la
législation du travail et de la sécurité sociale.
12. Qui ont refusé la notification de leur marché.
Les modalités d’application des dispositions du présent article sont précisées
par Décision du Cadre Dirigeant Principal.
Une marge de préférence nationale, d’un taux de vingt-cinq (25%), est accordée
aux produits d’origine algérienne et/ou aux entreprises de droit algérien, dont le
capital est détenu majoritairement par des nationaux résidents, pour tous les
types de marchés visés à l’article 14 ci-dessus.
Le cahier des charges de l’appel à la concurrence indiquera la préférence
accordée et la méthodologie d’évaluation et de comparaison des offres qui lui
est applicable.
31.1. La marge de préférence nationale citée ci-dessus est accordée suivant les
modalités ci-après :
a. Pour les marchés de fournitures : La marge de préférence de 25% est
accordée aux produits d’origine algérienne, manufacturés localement, sur
présentation d’un certificat d’origine algérienne par les soumissionnaires
concernés. Le certificat d’origine algérienne est délivré, à la demande du
soumissionnaire, par la chambre de commerce et d’industrie concernée.
b. Pour les marchés de travaux, de services et d’études : La marge de
préférence de 25% est accordée aux entreprises ou bureaux d’études de
droit algérien, ainsi qu’aux groupements mixtes à concurrence de la part
que détient l’entreprise algérienne dans le groupement.
La marge de préférence citée à l’alinéa « b » ci-dessus est accordée
uniquement aux entreprises de droit algérien, personne physique ou personne
morale dont le capital social est détenu majoritairement par des nationaux
résidents, à concurrence de la part détenue par les nationaux résidents.
31.2. L’octroi de la marge de préférence citée ci-dessus intervient au stade de
l’évaluation des offres financières. Elle est appliquée aux offres financières des
soumissionnaires pré-qualifiées techniquement, conformément à la
méthodologie de choix fixés dans le cahier des charges.
31.3. Les prix des offres financières des soumissionnaires étrangers et des
opérateurs économiques de droit algérien, dont le capital social est détenu
majoritairement par des étrangers, tous droits et taxes compris, sont majorés
de 25% à concurrence de la part détenue par les étrangers.
31.4. Dans le cas d’un groupement mixte, le pourcentage de 25% cité ci-dessus
est minoré à concurrence de la part que détient l’entreprise algérienne dans le
groupement, dans la limite de la part détenue par les nationaux résidents dans
l’entreprise.
Article 34 : Principe
Les consultations, dans le cadre des procédures adaptées pour les besoins
ayant le caractère de « Commande », revêtent les deux formes suivantes :
- Soit la forme d’un « Avis de consultation » publié obligatoirement sur le
site WEB d’Algérie Télécom.
- Soit la forme d’une « Lettre de consultation » adressée à au moins trois
(03) candidats qualifiés inscrits sur le fichier national des opérateurs
économiques. Elle peut être étendue à d’autres candidats.
36.1. La formalisation de la procédure adaptée, pour les besoins ayant le
caractère de « Commande », par la voie d’un « Avis de consultation », concerne
les besoins basés sur un aspect technique nécessitant un descriptif technique
détaillé. Dans ce cas, ces besoins doivent être exprimés dans le cadre d’un
« Cahier des Charges Approprié ».
36.2. La formalisation de la procédure adaptée, pour les besoins ayant le
caractère de « Commande », par la voie d’une « Lettre de consultation »,
36.3. Sans que cela ne soit une obligation, il pourra être fait également
application de l’article 58 des « procédures particulières » ainsi que des
« procédures formalisées », dans le sens du TITRE V de la présente Procédure
et à l’exception du contrôle des commissions des marchés.
Les modalités de mise en œuvre des procédures adaptées pour les besoins
ayant le caractère de « Commande », par une « Lettre de consultation », sont
déclinées dans les mêmes conditions que celles fixées au CHAPITRE 3 du
présent TITRE.
Est entendu par « cahier des charges approprié » tout document consacrant
la consultation, déterminant, de manière précise, le besoin et énumérant les
instructions aux soumissionnaires, les documents et les stipulations
administratives et techniques exigées. Ces éléments doivent permettre
d’organiser valablement la concurrence et de départager valablement les
soumissionnaires.
39.1. En tout état de cause, la structure contractante veillera à choisir une offre
financièrement raisonnable et économiquement cohérente avec la nature de la
prestation.
Revêt le caractère d’« Achat », tout besoin dont le montant, en toutes taxes
comprises, est :
41.1. Au niveau Central
- Inférieur ou égal à deux millions de dinars (2.000.000 DA) pour les
travaux et les fournitures.
- Inférieur ou égal à un million cinq cent mille dinars (1.500.000 DA) pour
les prestations de service et les études.
41.2. Au niveau Local
- Inférieur ou égal à un million cinq cent mille dinars (1.500.000 DA) pour
les travaux et les fournitures.
Les consultations, dans le cadre des procédures adaptées pour les besoins
ayant le caractère d’« Achat », s’effectuent par le recours à une « Lettre de
consultation », qui constitue la règle générale, et, lorsque la nature du besoin le
requiert, selon les modalités prévues dans le cadre d’un « Avis de
consultation ».
42.1. La structure contractante est tenue d’organiser la plus large concurrence
possible.
42.2. La consultation d’un besoin au caractère d’« Achat », par voie d’un « Avis
de consultation », s’effectue dans le cadre des dispositions du CHAPITRE 2 du
présent TITRE.
La lettre de consultation doit contenir une liste des documents à fournir par les
opérateurs économiques établie par référence à l’objet de la consultation.
49.1. Les besoins, dans le cadre des procédures adaptées ayant le caractère
de « Commande » ou d’« Achat » et conclus suite à un « Avis de consultation »,
doivent faire l’objet d’un contrat stipulant les droits et les obligations des parties.
49.2. Les besoins, dans le cadre des procédures adaptées ayant le caractère
de « Commande » ou d’« Achat » et conclus suite à une « Lettre de
consultation », doivent faire l’objet d’un contrat ou, lorsque le besoin est de
nature standard, d’un bon de commande.
Article 51 : De l’infructuosité
Section 3. Du reporting
Article 61 : Principe
61.1. Tout besoin exprimé dans ce cadre est matérialisé dans le cadre d’un
contrat « Corporate » pour le compte du client demandeur.
Les procédures spécifiques pour les besoins ayant le caractère d’« Achat pour
le compte de clients » revêtent les formes suivantes :
- Soit par le recours aux dispositions du « Gré à Gré simple », prévues par
la présente Procédure, et notamment lorsque l’Entreprise agit dans une
démarche d’intégrateur pour le compte de clients et est liée par un contrat
« Corporate » exigeant une marque de produits ou de services
spécifiques.
- Soit par le recours aux dispositions des « Appels d’offres », prévues par
la présente Procédure, lesquelles dispositions ne constituent pas, dans
le cadre du présent TITRE IV, la règle générale de passation des
marchés.
Section 2. Du reporting
A l’exception du gré à gré simple, régi par un dispositif particulier qui lui est
dédié par la présente Procédure, un rapport de présentation, élaboré par la
structure contractante, sur la base des éléments d’opportunités fournis par la
structure métier, est soumis à l’appréciation de la commission des marchés
compétente. Il doit contenir les motivations objectives, fournies par la structure
métier, qui justifient le recours à chaque mode de passation et les avantages
qu’il peut procurer.
En ce contexte, la commission des marchés compétente émet un avis pouvant
aider à la prise de décision définitive quant au mode de passation à retenir.
L'appel d'offres peut être national et/ou international, il est formalisé par l'une
des formes suivantes :
- L’appel d'offres ouvert ;
- L’appel d'offres ouvert avec exigence de capacités minimales ;
- L’appel d'offres restreint ;
- Le concours.
L'appel d'offres ouvert est la procédure selon laquelle tout candidat qualifié peut
soumissionner.
L’appel d’offres est dit restreint lorsque seuls les candidats présélectionnés, au
préalable, sont autorisés à soumissionner. Il s’agit d’une procédure de
consultation sélective qui se décline en deux étapes :
- La première étape est consacrée à la présélection des candidatures sur
des critères objectifs prédéfinis, par la publication d’un avis de
présélection.
- La seconde étape ne concerne que les candidats présélectionnés
lesquelles sont invités à présenter une offre.
72.1. L’appel d’offres restreint ne peut être envisagé que dans le cadre
d’acquisition d’équipements, de réalisation d’ouvrages spécifiques ou de toutes
autres prestations spécifiques, d’opérations d’ingénierie complexes ou
d’importance particulière.
72.2. Ce mode de passation des marchés s’opère sur la base :
- De spécifications détaillées et/ou de niveaux de performances à
atteindre.
- Exceptionnellement, d’un programme fonctionnel et/ou séquentiel, si
l’Entreprise n’est pas en mesure de définir les moyens techniques pour
répondre à ses besoins.
La Structure Contractante a recours au gré à gré simple dans les cas suivants :
a. Quand il s’agit de conclure des marchés avec les filiales du Groupe
Télécom Algérie.
b. Quand il s’agit de conclure des marchés avec des administrations,
des établissements publics et/ou des entreprises dont le capital social
est en partie ou majoritairement public.
c. Quand, pour des considérations inhérentes aux intérêts ou liens
technologiques, les prestations ne peuvent être exécutées que par un
partenaire cocontractant unique qui détient soit une situation
monopolistique, soit à titre exclusif, le procédé technologique retenu
par l’Entreprise, en rapport notamment avec l’architecture du réseau
75.1. En tout état de cause, le recours au gré à gré simple ne peut être envisagé
qu’après une Décision du Comité d’Examen du Recours au Gré à Gré
(CERGG). Le Comité est saisi par le premier responsable de la structure métier
concernée (Directeur Général Adjoint, Chef de Division, Directeur), sur la base
d’une demande de recours au gré à gré simple et d’un rapport d’opportunité
circonstancié. Les conditions de création et de fonctionnement de ce comité
sont fixées à l’article 170 de la présente Procédure.
Le gré à gré après consultation est une procédure de passation des marchés
organisée par tous moyens écrits appropriés sans aucune formalité particulière
et englobant au moins deux (02) candidats.
76.1. La structure contractante a recours au gré à gré après consultation dans
les cas suivants :
1. Quand l’appel à la concurrence s’avère infructueux dans les conditions
prévues par l’article 97 de la présente Procédure ;
2. Pour les marchés déjà attribués, qui font l’objet d’une résiliation ou,
pour les marchés à commandes et les marchés à tranches
conditionnelles, respectivement d’une dénonciation de reconduction et
d’une dénonciation d’affermissement par le partenaire cocontractant et
dont la nature ne s’accommode pas avec les délais d’un nouvel appel
d’offres ;
3. Pour les prestations de conseil, de consultation et d’expertise, sur la
base d’une Short List constituée à partir d’un appel à manifestation
d’intérêt (AMI), du fichier national des opérateurs économiques ou
toute autre source pertinente.
4. Pour les marchés concernant des projets spécifiques dont la nature ne
nécessite pas le recours à l’appel d’offres.
La spécificité de ces marchés est fonction :
- De l’objet du marché et/ou ;
- De son faible degré de concurrence et/ou ;
- Du caractère particulier, secret, confidentiel des prestations et/ou ;
- D’une opportunité d’affaire avérée.
Cette consultation doit être organisée sur la base d’une Short List
constituée auprès de la structure contractante à partir d’un appel à
manifestation d’intérêt (AMI), du fichier national des opérateurs
économiques ou toute autre source pertinente.
En tout état de cause, le recours au gré à gré après consultation ne peut être
envisagé qu’après une Décision du Comité d’Examen du Recours au Gré à Gré
(CERGG) et suite à une saisine du premier responsable de la structure métier
concernée (Directeur Général Adjoint, Chef de Division, Directeur).
76.4. Le recours au gré à gré après consultation, directement (cf. article 76.1
alinéa 2, 3, 4 et 5), s’effectue par une lettre de consultation, sur la base d’un
cahier des charges soumis, préalablement au lancement de la procédure de
passation d’un marché, au visa de la commission des marchés compétente.
76.5. Dans le cadre du gré à gré après consultation, pour les offres qui
répondent aux besoins de la structure contractante, et qui sont jugées
conformes substantiellement aux exigences techniques et financières prévues
au cahier des charges, la commission d’ouverture des plis et d’évaluation des
offres, par l’intermédiaire de la structure contractante, peut demander, par écrit,
aux opérateurs consultés, des clarifications et des précisions sur leurs offres.
En ce contexte, elle peut également leur demander de compléter leurs offres.
Sont soumis obligatoirement aux formalités de publicité par voie de presse, sur
le site WEB d’Algérie Télécom et, en option, sur tout autre support spécialisé
jugé, par la structure contractante, le plus approprié, les modes suivants :
1. L’appel d'offres ouvert ;
2. L’appel d’offres ouvert avec exigence de capacités minimales ;
3. L’appel d'offres restreint ;
4. Le concours.
78.1. L’avis d’appel d’offres est publié en langue arabe et, au moins, dans une
langue étrangère. En plus de toutes les mentions obligatoires et
complémentaires que doit contenir l’avis de publication, la publication du dit avis
sur le site WEB officiel d’Algérie Télécom doit impérativement préciser la date
faisant foi de première parution.
services doivent satisfaire ainsi que, le cas échéant, les plans, dessins
et instructions nécessaires ;
2. Dans le cas où un groupement momentané d’entreprises est autorisé
à soumissionner, la nature de ce groupement (solidaire / conjoint) ;
3. Les conditions juridiques, économiques, financières et techniques et,
selon le cas, les garanties techniques et financières appropriées ;
4. Les renseignements ou pièces complémentaires exigées des
soumissionnaires ;
5. Les modalités de paiement et la monnaie convertible de l’offre, le cas
échéant, dans le respect des dispositions légales et réglementaires en
matière de change ;
6. Le délai de validité des offres ou des prix ;
7. Le délai accordé pour la préparation des offres ;
8. La date, l’heure limite de dépôt des offres et la formalité faisant foi à cet
effet, ainsi que l’heure de l’ouverture des plis ;
9. L’adresse précise à laquelle doivent être déposées les soumissions.
10. La ou les langue(s) dans laquelle (lesquelles) la soumission et les
documents d’accompagnement doivent être présentés.
11. Toutes autres modalités et conditions fixées par la structure
contractante d’Algérie Télécom auxquelles doit être soumis le candidat
à l’appel à la concurrence et le marché.
La durée de préparation des offres est fixée en fonction d’éléments tels que la
complexité de l’objet du marché et le temps normalement nécessaire pour la
préparation et l’acheminement des offres.
83.1. La durée de préparation des offres est fixée par la structure contractante
par référence à la date de sa première publication dans la presse et sur le site
WEB d’Algérie Télécom.
83.2. La structure contractante peut, quand les circonstances le justifient,
proroger la durée de préparation des offres. Dans ce cas, elle en informe les
candidats dans les mêmes formes ayant prévalu lors de l’appel à la
concurrence.
83.3. En tout état de cause, l’avis de prorogation de la durée de préparation des
offres est publié dans les mêmes formes que l’appel à la concurrence auquel il
se rattache.
Les offres doivent comporter un dossier administratif, une offre technique et une
offre financière.
85.1. Le dossier administratif contient :
- Une déclaration de probité.
- Tout document administratif attestant de la qualité du soumissionnaire
(immatriculation au registre de commerce, statut, pouvoirs, certificat
de qualification et de classification professionnelles, agrément,
exclusivité, convention de groupement momentané, etc.), de sa
86.3. Dans le cas des procédures alloties, la structure contractante ne doit pas
exiger des candidats et/ou soumissionnaires de présenter autant de pièces
identiques que de lots, sauf exception dûment justifiée.
86.4. Dans le cas de la procédure de concours, l’offre doit contenir, en plus du
dossier administratif, de l’offre technique et de l’offre financière, un pli des
prestations dont la forme et le contenu est précisé dans le cahier des charges
du concours.
La date et l’heure limite de dépôt des offres et la date et l’heure d’ouverture des
plis sont mentionnées dans le cahier des charges, avant sa remise aux
soumissionnaires.
87.1. La date et l’heure limite de dépôt des offres et la date et l’heure d’ouverture
des plis des offres techniques et financières correspondent au dernier jour de la
durée de préparation des offres. Si ce jour coïncide avec un jour férié ou un jour
de repos légal, la durée de préparation des offres est prorogée jusqu’au jour
ouvrable suivant.
87.2. Si pour des raisons de difficulté ou d’impossibilité de dépôt des offres,
dans les délais, devant provenir des candidats, une prorogation de délai est
dûment demandée par ces derniers avant les quatre (04) jours précédant le jour
de dépôt des offres et, si cela s’avère nécessaire pour l’Entreprise « Algérie
Télécom », cette prorogation peut être accordée pour un délai ne pouvant
excéder quatre (04) jours, après accord de la structure métier concernée. Dans
ce cas, les candidats doivent être informés, sur les mêmes supports ayant servi
aux appels à la concurrence, le site WEB d’Algérie Télécom et tout autre
support, le cas échéant, quarante-huit heures (48h) avant l’expiration de la
durée initiale de préparation des offres.
La commission d’ouverture des plis et d’évaluation des offres est tenue d’inviter,
par écrit et par le biais de la structure contractante, les candidats ou
soumissionnaires à compléter leurs offres, dans un délai maximum de cinq (05)
jours à compter de la date d’ouverture des plis, sous peine de leur rejet lors de
Quel que soit le mode de passation retenu, la commission d’ouverture des plis
et d’évaluation des offres peut demander, par écrit et par le biais de la structure
contractante, des clarifications ou des précisions sur les offres des
soumissionnaires.
91.1. Les clarifications et les précisions demandées ne doivent pas aboutir à
une modification de l’offre.
Article 97 : De l’infructuosité
Quel que soit le mode de passation retenu, la commission d’ouverture des plis
et d’évaluation des offres propose à la structure contractante de déclarer
l’infructuosité de l’opération :
- Par procès-verbal signé par ses membres, lorsqu’aucune offre n’est
réceptionnée, lors de l’ouverture des plis.
- Par procès-verbal signé par ses membres, lorsqu’après avoir évalué,
aucune offre n’est déclarée techniquement conforme à l’objet du marché
et au contenu du cahier des charges.
- Par procès-verbal signé par ses membres, lorsqu’après les travaux
d’évaluation des offres, la commission dégage des recommandations de
choix tout en constatant que le financement des besoins ne peut être
assuré.
97.1. Si la structure contractante juge que les recommandations de choix de la
commission portent sur une offre jugée économiquement avantageuse et
présentant une opportunité d’affaire avérée pour l’Entreprise « Algérie
Télécom », elle peut surseoir à la proposition d’infructuosité dans le cas où le
financement pourrait être assuré par un réajustement budgétaire. Dans ce cas,
un rapport circonstancié est requis.
97.2. Dans le cas contraire, la structure contractante déclare l’infructuosité de
l’opération.
Article 99 : Désistement
Lorsque le prix est révisable, la clause de révision des prix ne peut être mise en
œuvre :
1. Au titre de la période couverte par les délais de validité de l'offre,
augmentés d’un mois.
2. Au titre de la période couverte par une clause d'actualisation des prix,
le cas échéant.
3. Plus d'une fois tous les trois (03) mois.
104.1. La clause de révision des prix ne peut intervenir qu'au titre des seules
prestations effectivement exécutées aux conditions du marché.
104.2. Les marchés qui ne comportent pas de formules de révision des prix sont
les marchés conclus à prix fermes et non révisables.
104.3. Les besoins dont les montants sont inférieurs aux seuils de passation
des marchés, prévus à l’article 8 de la présente Procédure, et les besoins dont
les délais d’exécution sont inférieurs à trois (03) mois, ne peuvent faire l’objet
d’une révision des prix.
104.4. Les formules de révision des prix doivent tenir compte de l'importance
relative à la nature de chaque prestation dans le marché par l'application
d'indices de « matières », « salaires » et « matériel », en rapport avec la
prestation, et affectés de coefficients en rapport avec leurs étendues
respectives.
104.5. Dans les formules de révision des prix, les indices et les coefficients pris
en considération sont ceux :
1. Déterminés au préalable et contenus dans les documents d’appels à la
concurrence ;
2. Déterminés d'un commun accord par les parties et par référence à une
formule paramétrique représentative de la prestation, lorsqu'il s'agit
d'un marché conclu selon la procédure de gré à gré simple ;
104.6. Dans les formules de révision des prix, les indices pris en considération
sont ceux homologués et publiés au journal officiel de la République Algérienne
Démocratique et Populaire, ou dans toute autre publication habilitée à recevoir
les annonces légales et officielles.
104.7. Toutefois, pour les formules de révision des prix afférentes aux
prestations fournies par des entreprises étrangères et payables en devises, il
peut être utilisé des indices et/ou index officiels ou homologués par des
organismes habilités.
104.8. Il est fait application des clauses de révision des prix une fois tous les
trois (3) mois, sauf dans le cas où d'un commun accord, les parties prévoient
une période d'application plus longue.
104.9. Les indices de base à prendre en considération sont :
- Ceux du mois de la date de l'ordre de service de lancement des travaux,
lorsque l'ordre de service est donné postérieurement à la date de la
validité de l'offre ou des prix, augmentée d’un mois ;
- Ceux du mois de la fin de validité de l'offre lorsque l'ordre de service de
lancement des travaux est donné avant l'expiration de la période de
validité de l'offre ou des prix.
104.10. Lorsqu’une quote-part d’une avance sur approvisionnement est
remboursée sur un acompte ou un règlement pour solde, elle est déduite, après
avoir appliqué la révision des prix, du montant de l’acompte ou du règlement
pour solde.
104.11. Lorsqu’une quote-part d’une avance forfaitaire est remboursée sur un
acompte ou un règlement pour solde, elle est déduite, avant l’application de la
révision des prix, du montant de l’acompte ou du règlement pour solde.
Article 105 : Variation des prix dans le cas de retard dans l’exécution du
marché
111.1. La caution du partenaire cocontractant étranger doit être émise par une
banque de Droit Algérien, couverte par une contre garantie émise par une
banque étrangère de premier ordre. Cette caution est établie selon des termes
convenant à Algérie Télécom et à sa banque.
II peut être versé des acomptes à tout titulaire d'un marché lorsqu'il justifie de
l'accomplissement d'opérations intrinsèques d'exécution.
Pour ce faire, la structure chargée des Achats s’appuiera sur les attestations de
services faits, établies par les structures « métiers » lors des contrôles
(attachements contradictoires, validation des situations de travaux…) qu’elles
auront à effectuer lors du suivi de l’exécution des prestations.
116.1. Le versement des acomptes est mensuel.
116.2. Toutefois, le marché peut prévoir une période plus longue et/ou
compatible avec la nature des prestations. Ce versement et subordonné à la
présentation, selon le cas, des documents prévus par le cahier des charges de
l’appel à la concurrence et notamment :
1. Les procès-verbaux des réceptions partielles ou les relevés
contradictoires de prise d’attachements ;
2. Etat détaillé des fournitures, approuvé par la structure contractante
d’Algérie Télécom ;
Le règlement pour solde provisoire a pour objet, lorsqu’il est prévu dans le
marché, le versement au partenaire cocontractant, des sommes dues au titre
de l'exécution normale des prestations contractuelles, déduction faite :
1. De la retenue de garantie éventuelle ;
2. Des pénalités restant à la charge du partenaire, le cas échéant ;
3. Des versements à titre d'avances et acomptes de toutes natures non
encore récupérés par Algérie Télécom.
réception postal, lui faisant connaître les raisons qui lui sont imputables et qui
justifient le refus de mandatement, et, précisant les pièces à fournir ou à
compléter.
122.3. Cette lettre doit indiquer qu’elle a pour effet de suspendre le délai de
mandatement jusqu’à la remise par le partenaire cocontractant, au moyen d’une
lettre recommandée avec demande d’avis de réception postal, portant
bordereau des pièces transmises, de l’ensemble des justifications qui lui ont été
réclamées.
122.4. Le délai laissé à la structure contractante pour mandater, à compter de
la fin de la suspension, ne peut, en aucun cas, être supérieur à vingt (20) jours.
En cas de désaccord sur le montant d’un acompte ou du solde, le mandatement
est effectué sur la base provisoire des sommes admises par la structure
contractante.
Lorsqu’un délai de garantie est prévu dans le marché, où il a été prévu des
retenues de bonne exécution au lieu et place d’une caution de bonne exécution,
la provision constituée de l’ensemble des retenues de bonne exécution,
prélevées sur les situations de paiement ou sur les demandes d’acomptes, est
transformée, à la réception provisoire, en retenue de garantie.
132.1. La caution de garantie visée à l’article 130 ci-dessus fait l’objet d’une
main levée à la date de réception définitive.
132.2. La retenue de garantie visée à l'article 131 ci-dessus est totalement
restituée à la date de réception définitive.
Section 5. De l’avenant
134.1. L'avenant est un accord de volonté, signés des deux parties, ayant pour
objet de modifier les dispositions d’un contrat ou d’un marché en cours
d’exécution. Dans certaines circonstances particulières, l’avenant peut
intervenir même après la fin des délais contractuels du marché auquel il
s’applique.
138.2. Pour le cas des marchés à tranches, l’avenant est soumis à l’examen de
la commission des marchés compétente lorsque son objet porte sur le
réaménagement des séquences entre tranches, dans la limite de l’étendue de
l’ensemble des tranches, ferme et conditionnelle(s) comprises, ou la
modification, en augmentation et/ou en diminution, de l’étendue globale, dans
les conditions fixées au présent article. Dans ce cas, la structure métier et la
Section 6. De la sous-traitance
Section 7. De la réception
La réception est l’acte par lequel les prestations, objet du marché, sont
déclarées conformes à ses stipulations et sont acceptées.
140.1. La durée et les modalités de la réception des prestations, objet du
marché, sont fixées dans le cahier des charges et le marché.
140.2. Les conditions et les modalités de réception tiennent compte de la nature
de chaque prestation qu’il s’agisse des travaux, des fournitures, des prestations
de service et d’études.
Outre la résiliation visée à l'article 144 ci-avant, il peut être également procédé
à la résiliation d’un commun accord du marché dans les conditions
expressément prévues à cet effet.
145.1. Dans ce cas, le document de résiliation, signé des deux parties, doit
prévoir la reddition des comptes établis en fonction des prestations réalisées,
des prestations restant à effectuer, et de la mise en œuvre, d'une manière
générale, de l'ensemble des clauses du marché.
Les marchés conclus par l’Entreprise « Algérie Télécom », quels que soient
leurs types et leurs natures, sont soumis au contrôle interne a priori, par les
commissions de contrôle interne, et de contrôle interne a postériori, par les
structures compétentes de l’Entreprise.
147.1. Les modalités procédurales et pratiques de l’exercice du contrôle interne
a priori, contenues notamment dans les décisions de création et des règlements
intérieurs des organes de contrôle interne, doivent préciser le rôle et le contenu
de la mission de chaque organe de contrôle interne et les mesures nécessaires
à la cohérence, à la pertinence et à l’efficacité de ces opérations de contrôle.
147.2. Ces règlements intérieurs, actualisés périodiquement au niveau central,
sont élaborés et soumis à l’approbation du Cadre Dirigeant Principal. Ils sont
opposables aux différentes commissions quels que soient leurs niveaux et leurs
attributions.
148.3. Les commissions d’ouverture des plis et d’évaluation des offres sont « Ad
Hoc ». Elles sont pluridisciplinaire, mises en place pour chaque opération et
instituées auprès de la structure contractante.
148.4. Le secrétariat de la commission d’ouverture des plis et d’évaluation des
offres est désigné par son Président.
1. De statuer sur la phase relative aux compléments des documents par les
soumissionnaires dont les offres ont été déclarées incomplètes lors de
l’ouverture des plis.
2. De statuer sur les conditions d’éligibilité des soumissionnaires
lorsqu’elles sont requises par le cahier des charges de l’appel à la
concurrence.
3. De procéder à l’évaluation des offres restantes selon les deux étapes
suivantes :
- Une évaluation technique qui doit se faire lot par lot et selon la
méthodologie d’évaluation prévue par le cahier des charges.
A l’issue de l’évaluation technique et pour les offres déclarées pré-
qualifiées techniquement :
- Une évaluation financière qui doit se faire lot par lot selon la
méthodologie d’évaluation prévue par le cahier des charges.
4. Dégager une recommandation de choix au profit de l’offre
économiquement jugée la plus avantageuse qui correspond, selon les
conditions du cahier des charges, à l’offre :
a. La moins disante : Lorsque la méthodologie d’évaluation est
basée uniquement sur le critère « prix ».
b. La moins disante parmi les offres pré-qualifiées
techniquement : Lorsque la méthodologie d’évaluation est
basée sur une option à l’offre la moins disante parmi les offres
pré-qualifiée à l’issue de l’évaluation technique.
c. La mieux disante : Lorsque la méthodologie d’évaluation
privilégie l’aspect technique du besoin et se base sur une option
à l’offre qui obtient la note totale la plus élevée en ayant recours
à une pondération de plusieurs critères parmi lesquels figure le
critère « prix ».
152.1. Le dossier d'évaluation des offres doit comporter, notamment :
- Une copie du cahier des charges ;
- Une copie de l'avis d'appel d’offres ;
- Le procès-verbal d'ouverture des plis ;
- Les dossiers de soumissions et les compléments des pièces
manquantes à l’ouverture des plis, le cas échéant ;
- Une copie de la décision de création de la COPEO ;
- Tout autre document aidant à l'analyse des offres.
152.2. Les travaux d'évaluation des offres sont sanctionnés par un procès-
verbal et un rapport d'analyse qui doit indiquer le déroulement du processus et
les résultats de l’évaluation des offres, compte tenu des critères et des
paramètres de sélection ayant concouru au classement des offres.
152.3. Ces deux documents doivent comporter une recommandation de choix
de soumissionnaire(s) pour la réalisation du marché.
152.4. La commission d’ouverture des plis et d’évaluation des offres peut
proposer le rejet de l’offre retenue si l’offre financière de l’opérateur économique
concerné paraît anormalement basse ou anormalement excessive et ce dans
les conditions prévues aux articles 92 et 93 de la présente Procédure.
152.5. Dans le cas de la procédure de l’appel d’offres restreint, les offres
financières des soumissionnaires pré-qualifiés techniquement sont, dans une
deuxième phase, examinées pour retenir, conformément au cahier des charges,
l’offre économiquement jugée la plus avantageuse.
152.6. Dans le cas de la procédure de concours, la commission d’ouverture des
plis et d’évaluation des offres propose à la structure contractante la liste des
lauréats retenus. Leurs offres financières sont ensuite examinées pour retenir,
conformément au cahier des charges, l’offre économiquement la plus
avantageuse.
152.7. Les plis financiers des offres techniques éliminées, dans le cadre de
l’appel d’offres restreint et le concours, sont restitués à leurs titulaires, sans être
ouverts.
160.1. La structure
Quand il est jugé nécessaire, les commissions des marchés peuvent faire appel
à toute personne interne ou externe à l’Entreprise pouvant lui apporter
l’expertise nécessaire susceptible d’éclairer ses travaux. La personne en
question siège, dans ce cas, avec voix consultative.
Des indemnités sont attribuées aux membres des Commissions des Marchés,
au Responsable de la cellule d’appui procédural aux commissions des marchés,
chargé d’assurer le secrétariat de la commission centrale des marchés, aux
Responsables chargés d’assurer le secrétariat des commissions locales des
marchés ainsi qu’aux membres des commissions d’ouverture des plis et
d’évaluation des offres.
168.1. Les modalités d’application des dispositions du présent article sont fixées
par décision du Cadre Dirigeant Principal.
Pour examiner et statuer sur le recours au mode de passation des marchés par
voie de gré à gré, il est institué un Comité d’Examen du Recours au Gré à Gré
(CERGG).
170.1. Les membres de ce comité sont désignés et mis en place par décision
du Cadre Dirigeant Principal.
170.2. Ce comité est présidé par le Cadre Dirigeant Principal ou de son
représentant dûment désigné à cet effet.
170.3. Sa composante est constituée d’un Président, d’un Vice-président et de
membres permanents disposant de la qualité de Directeur Général adjoint, de
Conseiller, de Chef de Division ou de Directeur. Ce comité est assisté par un
secrétariat. En tout état de cause, sa composante doit être impaire.
170.4. Un secrétariat du comité est placé auprès de son Président.
170.5. Ce Comité a pour mission d’examiner, de statuer, par le vote, et de
formuler un avis sur les demandes de recours à la passation de marchés par
voie de gré à gré simple ainsi que pour les marchés conclus par voie de gré à
gré après consultation et relevant des alinéas 4 et 5 de l’article 76.1 de la
présente Procédure.
170.6. Un règlement intérieur fixera les modalités de fonctionnement de ce
comité.
170.7. Des indemnités sont attribuées aux membres du Comité d’examen du
recours au gré à gré et au responsable chargé du secrétariat, selon des
modalités fixées par décision du Cadre Dirigeant Principal.
Un comité de règlement amiable des litiges est institué par décision du Cadre
Dirigeant Principal.
171.1. Les membres du comité sont choisis en raison de leurs compétences
dans le domaine considéré.
Ce comité est doté d’un président et d’un ou plusieurs rapporteurs parmi ses
membres. En tout état de cause, sa composante doit être impaire.
Un secrétariat du comité est placé auprès de son Président.
Le comité peut faire appel à toute personne susceptible d’apporter une expertise
dans le domaine de litige considéré. Un rapport détaillé et motivé doit être versé
par cet expert.
171.2. Le comité peut être saisi par le partenaire cocontractant ou par la
structure contractante centrale ou locale.
réciproques. Dans ce cas, la transaction, entérinée par les deux parties, met fin
aux contestations à propos desquelles elle est intervenue.
171.10. Le comité statue également sur les exclusions et les réhabilitations des
entreprises, fournisseurs et prestataires de services du fichier national des
opérateurs économiques d’Algérie Télécom, ainsi que sur les durées
applicables selon les motifs d’exclusion, sur saisine motivée de la structure
métier.
171.11. Le comité est saisi à l’effet de se prononcer par avis sur la légitimité des
dispenses des pénalités de retard, lorsque ce retard n’est pas imputable au
partenaire cocontractant et auquel il n’a pas été notifié des ordres d’arrêt ou de
reprise de service entrainant un dépassement des délais d’exécution. Sur la
base de l’avis précité, le Cadre Dirigeant Principal ou le Directeur Opérationnel,
selon le cas, procédera à la formalisation de l’acte de dispense des pénalités
de retard.
171.12. Des indemnités sont attribuées aux membres du Comité de règlement
amiable des litiges et au responsable chargé du secrétariat, selon des modalités
fixées par décision du Cadre Dirigeant Principal.
Il est créé un comité « Ad Hoc » chargé de mener toute négociation prévue par
la présente procédure. Les membres de ce comité, choisis en raison de leurs
statuts professionnels, de leurs profils et de leurs compétences, sont désignés
par le Cadre Dirigeant Principal ou par le Directeur Opérationnel, selon le cas.
La présidence de ce comité est assurée par la structure métier initiatrice du
projet.
172.1. La traçabilité du déroulement de la négociation doit être consignée dans
le cadre d’un procès-verbal établi par la structure métier suscitée.