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« Programme de travail »
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Sommaire
1 Contrôles généraux 4
2 Revue analytique détaillée du compte de résultat 6
3 Revue analytique du bilan 8
4 Ventes et Clients 10
5 Achats, fournisseurs et charges externes (hors
groupe) 17
6 Investissements – immobilisations incorporelles,
corporelles et financières 22
7 Stocks 29
8 Gestion des ressources humaines 34
9 Impôts et taxes 39
10 Fonds propres 42
11 Emprunts 44
12 Trésorerie : disponibilités et valeurs de placement 46
13 Provisions pour risques et charges 50
14 Autres catégories de transactions non traitées par
ailleurs 52
15 Groupe et associés 54
workpapers).
Se reporter au document d’analyse du risque (RAD) de la mission avant
d'entreprendre tout travail d'audit.
1 Contrôles généraux
1.1 Objectifs
1. Les états financiers ont été préparés à partir de la balance générale définitive.
2. Les états financiers ont été préparés en respectant les principes comptables
généralement admis en France (commissariat aux comptes).
3. Les états financiers ont été préparés en respectant les règles comptables du
groupe (mission référée).
4. Les logiciels informatiques de tri de l'information sont fiables et adaptés aux
exigences de reporting.
Pour une nouvelle mission, suivre les règles du cabinet (BT 10-2).
Effectuer une revue analytique globale préalable sur les comptes prévisionnels ou
intérimaires, pour identifier les postes présentant une variation inattendue, qui
doivent faire l'objet d'une attention toute particulière.
Comparer les postes avec ceux des exercices précédents, le budget, les analyses
internes et les états comptables des entreprises du secteur.
Calculer les ratios les plus importants et comparer avec les exercices précédents, le
budget et les ratios des entreprises du secteur.
Parcourir le grand livre pour identifier des postes atypiques et exceptionnels.
Analyser la préparation des budgets détaillés (achats, ventes, production,
immobilisations corporelles, etc.).
Indiquer l'impact des remarques de la revue analytique préalable sur le programme
de travail.
Remplir, le cas échéant, le questionnaire fiscal.
Préparer un programme de travail afin de planifier les travaux d’audit exécutés à
chaque phase de l’audit.
Le contrôle interne est constitué par l'ensemble des mesures de contrôle, comptable
ou autre, que la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin
d'assurer la protection du patrimoine de l'entreprise et la fiabilité des enregistrements
comptables et des comptes annuels qui en découlent.
S’assurer :
1. que la Direction a identifié les risques opérationnels de l’entreprise et mis en
place les contrôles internes appropriés ;
2. qu’elle dispose d’un reporting mensuel ou trimestriel fiable et qu’elle analyse
régulièrement les résultats obtenus ;
3. qu’il existe, le cas échéant, un service d’audit interne structuré et efficace sur la
période ;
4. qu’il existe, le cas échéant, un service de contrôle de gestion.
2.1 Objectifs
3.1 Objectifs
Porter un jugement sur les postes du bilan afin de détecter toute incohérence
significative en terme d'évolution des postes par rapport à l'activité.
ATTENTION :
Les contrôles substantifs à réaliser sur les postes du bilan ne doivent pas porter
sur tous ces postes et sont à intégrer dans les travaux effectués sur les
processus et sous-processus clefs.
Immobilisations
Revoir les tableaux des mouvements de l'exercice pour les valeurs brutes, les
amortissements et les provisions.
Stocks
Identifier les ratios significatifs (il est préférable d’obtenir ceux déterminés par le
client) et examiner leur évolution.
Comparer les stocks en valeur, quantités, durée, rotation, taux de marge avec les
périodes antérieures, le budget, l'inventaire permanent.
Analyser l’évolution de la provision pour dépréciation de stocks par I& O
Comparer avec la période antérieure le poids relatif des différents éléments du coût
de revient (voir aussi maîtrise des coûts).
Fournisseurs
Identifier les ratios significatifs (nous suggérons d’utiliser ceux déterminés par le
client car très souvent pertinents) et examiner leur évolution.
Comparer les comptes fournisseurs en valeur et durée de crédit avec les périodes
antérieures et le budget.
Examiner la balance échéancée. Rechercher les causes des éventuels
dépassements d'échéance.
Clients
Identifier les ratios significatifs (nous suggérons d’utiliser ceux déterminés par le
client car très souvent pertinents) et examiner leur évolution.
Apprécier l'évolution des ratios « clients douteux / clients » et « provisions / clients
douteux » et leur cohérence avec la balance âgée.
Comparer les comptes clients en valeur et durée de crédit avec les périodes
antérieures et le budget.
Personnel
Identifier les ratios significatifs (il est préférable d’obtenir ceux déterminés par le
client) et examiner leur évolution.
Comparer les comptes relatifs aux salaires et aux charges sociales avec la période
antérieure et juger du caractère raisonnable de leur niveau à la clôture.
Impôts et taxes
Comparer le niveau des comptes de tiers avec les charges de l'exercice et les
règles en matière de règlement vis-à-vis du Trésor.
Juger le niveau de la TVA récupérable à la clôture et la recouvrabilité des crédits
de TVA.
Trésorerie
Identifier les ratios significatifs et examiner leur évolution.
Comparer les comptes de disponibilités et de crédits à court terme avec les
périodes antérieures, et les prévisions de trésorerie en tenant compte de la
saisonnalité.
Divers
Vérifier que les comptes d’attente sont bien soldés.
Analyser l’évolution du BFR, FR et trésorerie.
Engagements hors bilan
Interroger la direction sur les engagements connus ou prévisibles et s’assurer qu’ils
sont correctement appréhendés.
Comparer les engagements avec ceux de l’exercice précédent et juger leur
évolution en tenant compte des éventuels changements de méthodes comptables.
S’assurer que les engagements d’achats ou de ventes sont correctement repris
(utiliser les travaux sur le compte de résultat et sur les flux d’achats et de ventes).
S’assurer que les engagements reçus, réciproques ou donnés (avals,
cautionnements, conventions de ducroire, garanties de ducroire, nantissements,
hypothèques, garanties d’endossement, crédit-bail, effets escomptés non échus)
sont correctement repris. Vérifier, le cas échéant, le calcul des engagements en
matière de retraite.
4 Ventes et Clients
4.1 Objectifs
4.2.1.1 Commande
4.2.1.2 Livraison
non livrées est édité de manière régulière et est analysé, ou bien un chrono des
bons de commande en attente de livraison existe.
Il existe une gestion des livraisons partielles : par exemple, la commande initiale est
soldée et une commande pour la partie non livrée est créée avec un numéro
identique de séquence différente, la commande apparaît sur le listing des
commandes en cours tant qu'elle n'est pas entièrement livrée.
Toutes les expéditions (et commandes) sont connues des services intéressés.
Toutes les expéditions correspondent à des marchandises commandées, et sont
conformes aux commandes quant aux quantités, à la qualité, à la date de livraison,
et au lieu de livraison.
La société conserve par jour de livraison, les bordereaux signés des clients.
4.2.1.3 Facturation
4.2.1.5 Encaissements
Des procédures de relance clientèle pour les retards de paiement sont définies et
respectées.
Des procédures de suivi des litiges commerciaux sont définies et suivies.
Les relances effectuées sont listées et documentées dans un dossier.
Le risque client est couvert par une assurance globale.
Un listing des créances "âgées" est édité régulièrement et sert de base à la
provision pour dépréciation des créances douteuses. Tout écart avec la provision
comptabilisée est expliqué. S’assurer que les procédures de dépréciation de
créances définies par le groupe sont respectées.
La comptabilité a connaissance des retours ou litiges pour lesquels les avoirs ne
sont pas encore établis.
Les litiges non résolus donnent lieu, le cas échéant, à des provisions pour risques et
charges.
La société possède, pour les créances passées en pertes, un justificatif
d'irrécouvrabilité.
La personne qui enregistre une commande est différente de celle qui prépare la
sortie de stocks, de celle qui comptabilise la facture, et de celle qui reçoit le
paiement.
Il existe une revue des contrats signés et une évaluation des engagements qu’ils
comportent pour la société.
Le risque financier attaché est évalué régulièrement et un état des engagements est
tenu à jour.
Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction relatifs soit aux
conditions générales de vente, soit à des contrats particuliers, soit à des analyses
de l’activité.
Vérifier les principes comptables, s'assurer de la permanence des méthodes et de
l'adéquation avec les normes comptables applicables dans le cadre de notre audit.
S'assurer de la concordance (en capitaux et en soldes) entre le grand livre clients,
la balance des comptes individuels (comptabilité auxiliaire), le compte collectif et le
bilan.
Rapprocher le total de la balance âgée de la balance générale.
Faire une revue des encaissements autour de la clôture pour identifier les montants
importants et/ou inhabituels et vérifier qu'ils sont comptabilisés sur la bonne période.
Mettre en place des tests de cut-off pour les "autres produits".
Rapprocher les bases de la balance âgée (montant, date d'échéance, date de
facture, etc...) des pièces justificatives pour une sélection d'éléments. Vérifier
l'exactitude arithmétique des totaux.
Examiner et apprécier à partir de la balance âgée, les créances dont la durée de
recouvrement excède la durée moyenne appliquée par l'entreprise.
Expliquer les retards constatés, notamment en interrogeant la direction, et vérifier
s'il y a lieu ou non de constater une provision pour dépréciation de créances.
Vérifier que les effets à recevoir sont régulièrement payés sans report d'échéance.
Apprécier les risques encourus à provisionner.
Analyser l'historique des créances douteuses et examiner le cas échéant le
recouvrement de créances précédemment passées par perte.
Rechercher les créances douteuses, notamment en examinant au début de
l'exercice suivant les impayés, les annulations de créances par OD.
Vérifier les pièces justificatives pour les créances passées en perte.
Vérifier que la TVA sur les créances irrécouvrables a été récupérée selon les
conditions exigées par l'administration (art 272 CGI).
Apprécier le bien fondé des provisions constituées sur les créances douteuses ou
litigieuses. S'assurer de leur correcte comptabilisation et de leur caractère suffisant.
Rechercher les éventuelles provisions complémentaires à constituer. Rapprocher
avec les réponses des tiers (avocats...).
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de
causalité avec des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause
la valorisation des comptes clients et rattachés.
Rechercher d'éventuels travaux fait par l'entreprise pour elle-même.
Vérifier que les taux de change utilisés pour les créances en devises sont corrects.
Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
5.1 Objectifs
5.2.1.1 Commandes
Les commandes fournisseurs sont émises après autorisation par des personnes
habilitées.
Les commandes sont passées par le service achat (indépendant du service
initiateur du besoin).
Des appels d'offres sont faits régulièrement afin de négocier les meilleures
conditions d'achat quant aux produits, aux prix et aux conditions de règlements avec
les fournisseurs.
Les commandes sont classées dans un chrono séquentiel et sont régulièrement
suivies.
5.2.1.2 Réception
5.2.1.3 Retours
5.2.1.4 Factures
5.2.1.5 Avoirs
5.2.1.6 Règlement
Les factures sont transmises pour approbation aux services émetteurs avant leur
règlement. L'accord des services est matérialisé par une signature et un bon à
payer.
Avant le règlement des factures la comptabilité fournisseurs s'assure que les
acomptes et les avoirs obtenus sont déduits des paiements.
Le règlement d'une facture est fait d'après l'ensemble vérifié Bon de commande -
bon de réception - facture. La mention "réglé le" est apposée sur la facture.
La validation peut être automatisée ainsi que l’édition de lettres-chèques ou bons à
payer. Dans ce cas, la griffe de la RAF est conservée dans un coffre.
Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et vérifiés par des
responsables.
Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette
liste est mise à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux
banques. Des doubles signatures sont obligatoires au-delà de certains seuils.
La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les
marchandises, de celle qui comptabilise l' achat et de celle qui émet le chèque (ou
accepte la traite).
Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules
les personnes autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.
Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui émet les
chèques, dans une armoire ignifugée et sous clé.
5.2.1.8 Engagements
La société tient à jour régulièrement un état des engagements lies aux contrats
signés (achats, credit-bail, nantissement).
S'assurer que les derniers bons de réception de l'exercice ont donné lieu à
enregistrement d'une facture ou d'une provision.
S'assurer que les dernières factures enregistrées correspondent à des opérations
de l'exercice.
S'assurer que les premières réceptions de l'exercice suivant n'ont fait l'objet
d'aucune comptabilisation de facture ou de provision sur l'exercice contrôlé.
S'assurer que les premières factures enregistrées sur l'exercice suivant ne
correspondent pas à des mouvements de stocks de l'exercice.
Appliquer la même démarche pour les retours de marchandises et les avoirs.
Analyser les écarts entre l'inventaire permanent et l'inventaire physique.
Sur la base des relevés de banque ou des journaux de banque des premiers mois
de l'exercice suivant, faire une recherche des opérations concernant l'exercice et
vérifier si elles sont provisionnées.
Sur la base des relevés de banque ou des journaux de banque des derniers mois
de l'exercice, faire une recherche des opérations concernant l'exercice suivant et
vérifier si elles sont activées.
Sur la base des journaux d'achats des premiers mois de l'exercice suivant, faire une
recherche des opérations concernant l'exercice et vérifier si elles sont
provisionnées.
Sur la base des journaux d'achats des derniers mois de l'exercice, faire une
recherche des opérations concernant l'exercice suivant et vérifier si elles sont
activées (charges constatées d’avance).
En liaison avec le contrôle de la séparation des exercices, analyser le compte de
"fournisseurs factures non parvenues".
Examiner les premiers mois de l'exercice suivant pour détecter les ristournes
acquises et non provisionnées.
Faire une revue des avoirs à recevoir, reçus ou comptabilisés après la clôture.
Demander à la direction s'il y a eu des achats significatifs autour de la clôture.
Faire une revue des principaux contrats avec les fournisseurs, et s'assurer qu'il n'y a
pas d'engagements pouvant générer des pertes pour la société.
Analyser les principes de comptabilisation en ce qui concerne les échanges non
monétaires (troc, réclamation aux fournisseurs).
Vérifier que les taux de change utilisés pour les dettes en devises sont corrects.
Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
6.1 Objectifs
Il existe un budget annuel d'investissement qui est approuvé par la Direction et suivi
tout au long de l'année.
Toute commande d'immobilisation est approuvée préalablement par une personne
habilitée et est conforme aux instructions de la direction quant au respect du budget,
de la procédure de choix des fournisseurs et d'acceptation des prix, et des conditions
de règlement.
Un bon de commande prénuméroté est établi et est classé séquentiellement par
l'entreprise.
Tous les mouvements (acquisitions, transferts, cessions, mises au rebut) sont suivis
régulièrement par l'entreprise.
A chaque réception d'immobilisation un bon de réception prénuméroté est émis par
l'entreprise.
Les factures réceptionnées sont rapprochées des bons de commandes, des bons de
livraison du fournisseur et des bons de réception (prix, description, partie, quantité).
Les factures fournisseurs sont contrôlées arithmétiquement.
Les factures sont comptabilisées rapidement.
Une liste des immobilisations réceptionnées et non encore facturées est régulièrement
tenue à jour par l'entreprise et sert de base à la provision pour factures
d'immobilisations à recevoir à la date de clôture de l'exercice.
Les comptes fournisseurs d'immobilisations sont régulièrement analysés.
Le service comptable est avisé des gages et hypothèques consentis par des tiers sur
les immobilisations de l'entreprise.
Le service comptable est au courant de tous les contrats de crédit-bail conclus par
l'entreprise.
L'accès aux locaux est contrôlé, et n'est permis qu'aux personnes autorisées.
6.2.1.7 Participations
Il existe un contrôle régulier du respect des échéanciers. Les prêts sont pris en compte
systématiquement lors de la rédaction du solde de tout compte.
S'assurer par sondage que les pièces justificatives relatives à ces à nouveaux figurent
au dossier permanent (DP).
Noter les clauses de garantie au bénéfice de l’acquéreur (par ex. maintien de CA) et
valider leur application.
Apprécier la nécessité de pratiquer un amortissement (pas obligatoire en normes
françaises).
S'assurer qu'aucun événement n'est susceptible d'altérer la valeur comptable des
fonds de commerce.
6.2.3.5 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité
avec des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur
comptable des immobilisations incorporelles.
Balayer la liste valorisée des immobilisations pour s'assurer qu'il n' y a pas d'anomalies
(utiliser si possible les outils de révision assistée par ordinateur).
Etablir une ventilation par nature des immobilisations corporelles.
Circulariser la conservation des hypothèques, le cadastre et les tiers détenteurs
d'actifs.
Se procurer un état des mouvements de l'exercice et le recouper avec le bilan.
Rapprocher les mouvements comptables des pièces justificatives. Vérifier les dates,
quantités, prix, parties, désignations, imputations comptables, l'existence physique et
l'utilisation faite par l'entreprise de ces immobilisations. Recalculer les plus ou moins-
values. Vérifier la détermination de la valeur comptable et/ou la reprise des provisions.
S'assurer de l'encaissement du prix de vente. Vérifier le cas échéant le reversement de
la TVA.
S'assurer que le coût d'acquisition des immobilisations inscrites à l'actif n'inclut pas
certains frais non représentatifs d'une valeur vénale (droits de mutation, honoraires ou
commissions).
Sur la base d'un sondage, vérifier l'existence, l'état et l'utilisation des immobilisations.
Sensibiliser le client à l’intérêt de sortir régulièrement les immobilisations hors service
(optimisation base taxe professionnelle).
Sur la base d'un sondage, vérifier que les immobilisations présentes physiquement
apparaissent dans la comptabilité.
Vérifier les titres de propriété pour les immobilisations significatives.
Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ;
rapprocher avec les pièces justificatives (bons de livraison, bons de réception, bons de
commande, factures...).
Faire une revue de certains comptes de charges (réparations, etc...) et s'assurer qu'il
n'y a pas lieu d'immobiliser certains frais.
Contrôler les immobilisations en-cours avec les pièces justificatives.
S'assurer que les comptes d'immobilisations en cours ne contiennent pas d'actifs déjà
en service.
Demander éventuellement confirmation au fournisseur des acomptes sur commandes.
Dans le cas de production d'immobilisations par l'entreprise, s'assurer que les coûts
imputés sont justifiés et que le formalisme exigé par les livraisons à soi-même est
respecté.
S'assurer que l'entreprise établit des plans d'amortissements.
Les vérifier par sondage (bases, taux, calculs, conformité avec les comptes).
S’assurer que les risques liés aux participations sont limités à la valeur comptable des
titres. Dans le cas contraire, vérifier que des provisions pour risques ont bien été
enregistrées.
Contrôler les comptes de produits financiers liés aux titres de créances rattachées.
Vérifier leur traitement fiscal.
Suivre les clauses de garantie d’actif et passif.
Rechercher les éventuelles provisions qui n'auraient pas été constituées.
Analyser les prévisions de recouvrement des créances et rechercher celles dont la
date de recouvrement prévue est dépassée.
Contrôler les comptes de charges et de produits liés aux immobilisations financières,
(exhaustivité, coupure des enregistrements, réalité...). Vérifier leur traitement fiscal.
Prêts au personnel : apprécier leur caractère de recouvrabilité.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité
avec des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur
comptable des immobilisations financières.
Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en
monnaie étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.
7 Stocks
7.1 Objectifs
Une réconciliation mensuelle est faite entre le chiffre d'affaire facturé ramené au coût
d'achat et les achats de marchandises en tenant compte de mouvements d'entrée et
de sortie des stocks (bouclage des flux).
Des réconciliations sont faites régulièrement entre l'inventaire physique et l'inventaire
permanent. Les écarts, peu nombreux, sont mis en évidence et expliqués.
Les mouvements d'entrée et de sortie de stock sont enregistrés de façon journalière.
Seules les personnes autorisées ont accès au fichier de l'inventaire permanent.
La direction contrôle efficacement le planning de production et s'assure de sa validité.
Le service achat réalise les achats à partir du planning de production et de l'inventaire
permanent et analyse toutes les anomalies (par exemple : articles non commandés
alors qu'il n'y en a plus en stock).
Toute entrée de marchandise est contrôlée par rapport au bon de commande initial et
tout écart est mentionné et remis aux services compétents pour investigation.
Tous les mouvements de stocks à l'intérieur de l'entreprise sont suivis à l'aide d'une
fiche de fabrication tenue manuellement ou informatiquement : du magasin vers les
ateliers de fabrication, d'un atelier de fabrication à un autre.
Tous les mouvements de stock particuliers (mises au rebut, destruction, vente de
stocks obsolètes) sont autorisés par des personnes compétentes.
Chaque responsable de magasin suit les consommations de matières par rapport aux
mouvements de l'inventaire.
Toute sortie de stock est contrôlée par rapport au bon de commande du client et le
contrôle est matérialisé.
Il existe une procédure d'inventaire physique et elle est suivie par l'ensemble des
participants.
Les personnes procédant aux comptages sont des personnes indépendantes de
l'entrepôt (service comptable, service commercial, etc...).
Les produits apparaissent bien rangés.
Des doubles comptages sont organisés sur la base de tests.
Tous les articles comptés sont identifiés (par une pastille par exemple).
Les éléments appartenant à des tiers sont identifiés pour ne pas être comptés.
Les articles obsolètes ou inutilisables sont relevés de façon séparée.
Les zones d'expédition et de livraison sont vides (ou clairement identifiées).
Il existe un contrôle de la saisie des prises d'inventaire (étiquettes, fiches…) permettant
de s'assurer qu'elles sont toutes reprises et qu'il n'existe pas d'erreur de saisie.
7.2.1.3 Valorisation
Les enregistrements sur le listing d'inventaire permanent sont faits par des personnes
indépendantes des services achats, réception, et envoi des marchandises.
Tester la conformité des modalités d'évaluation entre les marchandises, les matières
premières, les produits semi-ouvrés ou finis.
Examiner la valorisation des stocks acquis auprès de tiers apparentés.
Examiner la valorisation des stocks acquis par des opérations non monétaires (troc,
etc...).
Se faire communiquer les modalités de calcul des provisions et le détail de celles-ci.
S'assurer que les provisions constatées sont justifiées, en portant un jugement sur la
méthode utilisée et en vérifiant les calculs (à l'aide des outils de RAO lorsque c'est
possible).
Rechercher les éventuelles provisions non constituées : stocks à rotation lente (la
rotation peut être calculée sur les ventes passées et/ou sur les prévisions de ventes
futures), stocks obsolètes ou endommagés (faire le lien avec l'inventaire physique),
stocks dont le coût de revient est supérieur à la valeur nette de réalisation. Ces travaux
gagnent à être réalisés à l'aide des outils de révision assistée par ordinateur.
Sélectionner un échantillon de factures de vente, appliquer une décote à partir du taux
de marge et comparer avec la valeur d'inventaire.
Analyser le carnet de commandes pour étayer notre opinion tant sur l'écoulement de
certains produits à problèmes que sur le niveau général prévisible de l'activité.
Examiner les engagements d'achats et évaluer le cas échéant les pertes à
provisionner.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité
avec des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur
comptable des stocks.
Apprécier le traitement fiscal des provisions pour dépréciation.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés
en monnaie étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.
8.1 Objectifs
8.2.1.5 Paiements
Une demande écrite signée du salarié est nécessaire pour obtenir une avance ou un
acompte.
Un rapprochement est effectué entre le montant payé et le total des bulletins de paie,
ainsi qu'entre le nombre de virements et le nombre de bulletins de paie.
Les éléments servant à la préparation de la paie sont approuvés par une personne
compétente.
Celle-ci est indépendante de la personne qui prépare la paie.
Elles sont indépendantes de la personne qui remet les bulletins de salaire.
Le paiement est effectué par une personne indépendante de celle qui prépare la paie.
La comptabilisation de la paie est effectuée par une personne indépendante de celle
qui effectue les rapprochements entre la comptabilité et les autres éléments.
8.2.1.7 Engagements
Comparer les comptes de tiers avec les exercices précédents, les bilans prévisionnels
et la durée normale d'apurement.
Comparer les comptes de charges avec les exercices précédents, le budget, l'évolution
de l'effectif et l'évolution du niveau d'activité de la société (C.A., production, etc.), mois
par mois.
Comparer les heures ouvrées, payées, produites, facturées mois par mois.
Comparer les pourcentages moyens de charges sociales et fiscales (par rapport aux
salaires bruts) avec les exercices précédents, le budget et les taux dans le secteur.
Apprécier les salaires et les frais liés par rapport aux effectifs, intérimaires, embauches
et sorties, et heures supplémentaires.
Analyser l'évolution des ratios moyens de charges sociales et fiscales (par rapport aux
salaires bruts) mois par mois.
Apprécier le montant des comptes bilan par rapport aux charges de l'exercice et aux
exercices précédents.
Apprécier les commissions par rapport au C.A.
Apprécier les frais liés aux montants des salaires par rapport aux salaires bruts.
Obtenir le bilan social.
En liaison avec les postes ou les données concernés (capitaux propres, valeur ajoutée,
résultat fiscal, personnel, conventions, ...) vérifier le calcul de la participation et son
traitement comptable.
Vérifier la méthode de comptabilisation des plans de distribution d'actions, des
engagements de rachats d'actions, etc...
9 Impôts et taxes
9.1 Objectifs
1 Tous les impôts et taxes dus par la société sont comptabilisés dans les comptes
appropriés.
2 Les impôts payés, provisionnés et chiffrés sont correctement calculés.
3 Les impôts et taxes complémentaires, les intérêts de retard et autres pénalités
prévisibles sont provisionnés.
Contrôler les soldes des comptes de tiers et des comptes de charges correspondants
avec les bordereaux avis (IS de l'exercice, acomptes versés, utilisation des crédits
d’impôts, du carry-back…).
S'assurer du traitement correct de l'impôt forfaitaire annuel (déclaration et paiement,
prise en charge éventuelle).
S'assurer de la cohérence annuelle en base et taux entre le total des comptes de
produits et le chiffre d'affaires inscrit sur les déclarations de TVA, en tenant compte des
décalages habituels : TVA exigible lors de la facturation : décalages dus aux provisions
de fin d'année (factures et avoirs à établir), TVA exigible sur les encaissements :
décalages dus aux ventes non encaissées (comptes clients, effets escomptés, ...),
rechercher la justification des écarts résiduels.
Contrôler les comptes de tiers (ancienneté et dénouement) : TVA collectée (solde nul
si la TVA est exigible lors de la facturation, égal à la TVA sur ventes non encaissées si
la TVA est exigible sur les encaissements), TVA à payer, TVA à récupérer, TVA à
régulariser. Rapprocher avec les déclarations, suivre le dénouement sur l'exercice
suivant et rapprocher avec les comptes de régularisation d'autres rubriques (clients,
fournisseurs, ...).
Faire un contrôle global de la TVA à récupérer.
Pour la TVA déductible vérifier par sondage le caractère déductible en se rapportant
aux factures et aux documents douaniers.
Vérifier le respect des règles relatives à la naissance du droit à déduction, débits ou
décaissements.
Pour la TVA collectée vérifier l'exactitude des taux d'imposition retenus selon la nature
des ventes.
Pour la TVA collectée vérifier le caractère non imposable des ventes non soumises à la
TVA, notamment celles exonérées ou destinées à l'exportation.
Pour la TVA collectée vérifier le respect des règles relatives au fait générateur.
Pour la TVA déductible, vérifier, s'il y a lieu, le respect des règles relatives au prorata
de déduction, aux livraisons à soi-même, à la régularisation de la TVA en cas de
cessions d'immobilisations.
Vérifier pour l'ensemble des autres impôts et taxes l'exactitude des bases déclarées et
des sommes dues ou provisionnées à la clôture de l'exercice, le caractère libératoire
des sommes déduites, l'exactitude et la justification des montants figurant en comptes
de tiers et en comptes de charges, le respect des délais de paiement.
Contrôler la détermination des impôts différés.
Faire une revue des mouvements sur les comptes d'IS et d'impôts différés.
Interroger la direction sur l'éventualité d'un contrôle fiscal ou du service des douanes.
Faire le suivi des redressements notifiés, évaluer l'impact sur l'audit et le cas échéant
sur la participation des salariés.
Revoir la liasse fiscale.
Pour les plus-values en sursis d’imposition, vérifier la déclaration et la tenue du registre
(art. 54 septies II du CGI).
Faire effectuer une revue par un spécialiste fiscal, et obtenir son rapport avant
d'émettre notre opinion.
10 Fonds propres
10.1 Objectifs
11 Emprunts
11.1 Objectifs
1 Tous les emprunts et dettes assimilées, y compris les intérêts, sont comptabilisés
et correctement calculés.
2 Les emprunts et dettes comptabilisés correspondent à la réalité des engagements
de la société.
3 Les principes comptables utilisés correspondent aux normes en vigueur.
12.1 Objectifs
12.2.1.1 Disponibilités
Un plan de trésorerie est mis en place et est journellement revu. Les écarts significatifs
entre le réel et le plan sont investigués.
Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et supervisés par la direction
qui matérialise son contrôle.
12.2.1.2 Dépenses
Toutes les dépenses sont supportées par des pièces justificatives préalablement
acceptées par les services/personnes habilitées.
Toutes les dépenses font l'objet d'une fiche de dépense qui est classée de façon
séquentielle dans un chrono de trésorerie.
Sur chaque fiche de dépense est indiqué le numéro de pièce correspondant à la
dépense (numéro de facture fournisseur par exemple).
Il existe une vérification des saisies (montant de la dépense, imputation).
Le système analyse l'imputation, ce qui évite un double règlement.
La comptabilisation des décaissements est rapide.
Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste
est mise à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques.
Lorsque la personne habilitée signe le titre de paiement, elle vise la pièce justificative
afin d'éviter un double règlement.
12.2.1.3 Recettes
La réception du paiement est réalisée par la comptabilité générale qui crée une fiche
de recette comportant le nom du client, la facture payée et le montant (ou liste éditée
après saisie dans le système). Seule cette pièce (ou liste) est transmise au service
Client.
La comptabilisation des encaissements est rapide.
Les traites sont conservées sous clés dans une armoire ignifugée.
La personne qui enregistre une commande est différente de celle qui prépare la sortie
de stocks, qui comptabilise la facture, et de celle qui reçoit le paiement.
La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les
marchandises, qui comptabilise l'achat, qui émet le chèque (ou accepte la traite).
Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui émet les
chèques dans une armoire ignifugée et sous clé.
Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules les
personnes autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.
Les achats et cessions de VMP sont soumis à l'autorisation d'une personne habilitée.
Les VMP sont réévaluées de façon régulière et les écarts sont comptabilisés.
Vérifier aussi les montants des engagements donnés et reçus (cautions bancaires,
nantissements, hypothèques, effets escomptés…).
Vérifier les rapprochements bancaires établis par l'entreprise (contrôle arithmétique,
ancienneté des suspens, dénouement, rapprochement avec les soldes du grand livre,
des journaux de trésorerie, des relevés bancaires).
Vérifier la justification des montants en rapprochement.
Rapprocher le montant du solde sur l' "extrait de compte" avec la réponse à la
circularisation.
Effectuer un sondage sur les mouvements de banque en pointant les pièces
justificatives avec les journaux.
Contrôler que les écritures passées par l'entreprise et non par la banque ont été
comptabilisées dans la période appropriée.
Vérifier que les écritures passées par la banque et non par l'entreprise ont fait l'objet
d'écritures complémentaires. Dans le cas contraire, obtenir les explications
nécessaires.
S'assurer de l'apurement régulier des comptes de virements internes.
Effectuer l'inventaire des espèces en caisse au moment du contrôle et obtenir un état
détaillé des soldes en caisse à la date d'arrêté.
Effectuer un sondage sur les mouvements de caisse en pointant les pièces
justificatives avec les journaux.
Faire une vérification globale de l'inexistence d'un solde créditeur ou anormalement
élevé de caisse.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés
en monnaie étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.
Contrôler par sondage les charges financières de l'exercice (pièces justificatives).
Faire un rapprochement avec le relevé des agios du dernier trimestre.
Faire une revue des comptes bancaires non commerciaux. Obtenir de la direction une
explication sur la nature et l'objet de ces comptes. Analyser les opérations inhabituelles
sur ces comptes.
Faire une revue des virements inter-comptes et inter-compagnie. Pointer les virements
significatifs dans tous les comptes concernés.
S'assurer que tous les comptes bancaires apparaissent bien dans la comptabilité.
Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.
Vérifier l'inventaire des valeurs mobilières de placement en procédant par confirmation
directe auprès des émetteurs ou auprès des intermédiaires financiers gérant le compte
de titres de l'entreprise.
S'assurer de la correcte présentation des comptes de valeurs mobilières de placement
au bilan.
Rapprocher par sondage les notes de débit de la société de bourse ou de la banque,
les paiements et les écritures comptables correspondantes.
13.1 Objectifs
1 Les risques et charges provisionnés ont été correctement estimés et/ou calculés.
2 Les risques et charges provisionnés concernent l'entreprise.
3 Tous les risques et charges connus ont été provisionnés dans le respect des
normes comptables en vigueur.
indemnités de retraite ou autres obligations à terme, les provisions pour garantie après
vente, les contrôles sociaux, fiscaux ou des douanes, les grosses réparations, etc...
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité
avec des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause le montant
des provisions.
Si notre jugement repose en partie sur les affirmations de la Direction, ne pas oublier
de mentionner ces points dans une lettre d'affirmation.
14.1 Objectifs
Contrôler les comptes de charges et produits liés aux débiteurs et créditeurs divers et
vérifier leur traitement fiscal.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité
avec des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur
comptable des débiteurs et créditeurs divers.
Vérifier les calculs arithmétiques et rapprocher les soldes avec la balance générale.
Vérifier les à nouveaux avec les papiers de travail de l'année précédente.
Vérifier le paiement des éléments qui se sont apurés au cours de l'exercice.
Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en
monnaies étrangères.
15 Groupe et associés
15.1 Objectifs
Les dettes et créances vis-à-vis des parties liées sont correctement appréhendées,
calculées, évaluées et comptabilisées.
Comparer les charges et les produits de l'exercice avec le budget et les exercices
précédents.
Tenir compte des changements de taux d'intérêt et l'évolution du solde moyen.