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Plan du cours
Introduction et initiation
des concepts clés et I
fondamentaux de l’Audit
Principes
II fondamentaux
de l’audit
Typologies et
champs III
d’application
de l’audit
Méthodologie
IV et démarche
d’audit
I - Introduction et initiation des
concepts clés et fondamentaux de
l’Audit
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Qu'Est ce que l’AUDIT ?
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Qu'Est ce que l’AUDIT ?
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• La norme ISO 19011:2018
Définit un audit comme un "processus systématique, indépendant et documenté visant
à obtenir des éléments probants [enregistrements, déclarations de faits ou autres
informations pertinentes et vérifiables] et à les évaluer objectivement afin de
déterminer dans quelle mesure les critères d'audit [un ensemble de politiques, de
procédures ou d'exigences] sont remplis".
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Un audit se définit en effet comme un examen technique rigoureux et constructif
effectué par un professionnel compétent et indépendant en vue d'exprimer une
opinion motivée sur *** la qualité et la fiabilité des informations comptables et
financières *** présentées par une entreprise au regard de son obligation de
donner une image fidèle de son patrimoine, de sa situation financière et de ses
résultats, conformément aux principes juridiques et comptables applicables.
(Germond et Bonnault, 1987).
Analyse
Fiscalité financière
COMPTABILTE Comptabilité
analytique Audit
Contrôle
Gestion
de financière
gestion
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Récap: Utilité de la comptabilité
La comptabilité est une discipline indispensable dans le monde des
affaires et nécessaire au bon fonctionnement général des entreprises
car elle leur permet:
• D'avoir une idée claire et transparente sur les comptes,
• de disposer d'une perspective panoramique de l'état général de leur
fonctionnement,
• de fournir à toutes les fonctions de l'entreprise une matière première
et un champ d'informations exploitables pour la mise en œuvre des
processus,
• et enfin de disposer d'une bonne base pour la prise de décision.
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Lien: L’audit et comptabilité
L’audit comptable et financier viens alors pour exercer un examen exhaustif
et indépendant sur:
• la transparence des comptes,
• la véracité des écritures comptables (transparence, précision, justification
et conformité)
• La concordance des états (Rapprochement Bilan, Comptes des Produits et
des Charges, Trésorerie, Immobilisations, ….),
• le respect des principes comptables ( les 7 principes),
• Les stocks (l’enregistrement et saisie des mouvements, l’appartenance des
stocks au patrimoine de l’entreprise, évaluation et valorisation des stocks,
concordance entre stock réel et stock enregistré),
• Les déclarations fiscales (régularité, transparence des informations fournis
au Fisc, respect des conditions de forme et de fonds…)
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Récap: Les 7 principes comptables au Maroc
Principe de continuité d’exploitation: l’entreprise doit établir ses états de synthèse dans
la perspective d’une poursuite normale de ses activités sans l’intention ni l’obligation de se mettre en
liquidation ou de réduire sensiblement l’étendue de ses activités.
Principe de permanence des méthodes: l'entreprise est tenue d'établir ses états de
synthèse en appliquant les mêmes règles d'évaluation et de présentation d'une année sur l'autre.
Principe du coût historique: la valeur d'entrée d'un élément (par exemple, des
immobilisations, des marchandises, etc.) du patrimoine est enregistrée pour son montant en dirhams à
la date d'entrée. Cette valeur est maintenue inchangée quelle que soit l'évolution ultérieure du
pouvoir d'achat de la monnaie. Elle reste également intangible dans le cas où la valeur actuelle de
l'élément augmente.
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Principe de spécialisation des exercices: exige que les charges et les produits relatifs à une
période comptable, et uniquement à cette période, soient effectivement liés à celle-ci.
le Principe de prudence: les incertitudes présentes sont susceptibles d’entraîner :Premièrement, un
accroissement des charges, ou deuxièmement, une diminution des produits de l’exercice l'ensembles de ce
éléments doivent être prises en considération dans le calcul du résultat de cet exercice.
*En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s’ils sont certains et définitivement
acquis à l’entreprise. Cependant, les charges sont à prendre en compte dès lors qu’elles sont probables.
Principe de clarté: l’entreprise doit organiser sa comptabilité, enregistrer ses opérations, préparer et
présenter ses états de synthèse conformément aux prescriptions du CGNC.
Principe d’importance significative: les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont
l’importance peut affecter les évaluations et les décisions.
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Structure du Bilan
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Compte des Produits et des charges
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Flux des Produits et des charges
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Tableau de formation des résultats
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Enregistrement comptable acquisition
d’immobilisation
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Enregistrement comptable encaissement:
Client
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Enregistrement comptable des Charges
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Enregistrement comptable de la Paie
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Enregistrement comptable des stocks
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L'audit est l'activité qui consiste à appliquer de manière indépendante des
procédures cohérentes et des normes d'examen pour évaluer
l'adéquation vécue, la pertinence, la sécurité et le fonctionnement de
tout ou partie des actions menées dans une organisation par référence à
des normes.
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Comment l'audit est-il appliqué ?
Un audit peut s'appliquer à l'ensemble d'une organisation ou être
spécifique à une fonction, un processus ou une étape d’exploitation.
Certains audits ont des objectifs administratifs particuliers, comme
l'audit de documents, de risques ou de performances, ou le suivi
d'actions correctives achevées.
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Fonctionnement de la mission d’audit
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Récap: Définition
Un audit est un examen, mené par un professionnel indépendant, en
vue de donner une opinion sur la conformité de l'objet examiné avec le
cadre applicable.
Input
Output
Examen
Résultat Réalisé
Normes / Professionnel/
Référentiel indépendant
Respect
Finalité
Conformité
Opinion
de l’objet
But 25
Histoire et évolution de l’audit
La fonction d'auditeur a connu une évolution
progressive, passant de la détection spécifique
de falsifications dans les documents comptables
à une évaluation globale de l'exactitude des
rapports émis par une organisation économique
ainsi qu'à une évaluation critique de la fiabilité
de ses procédures et de ses structures.
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Histoire et évolution de l’audit
Le tableau ci-dessous résume les étapes essentielles de cette évolution :
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Qualités d’un auditeur/rice:
La compétence*
L’indépendance*
La curiosité intellectuelle
La diplomatie et La pédagogie
L’autonomie
Compétences rédactionnelles
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L'objectif ultime d'un audit
• Quelle que soit l'approche de l'audit préconisé par une tierce partie,
externe ou non, l'audit apporte une impulsion positive pour un
nouvel élan.
• Il constitue un moment privilégié comparable à une photo : c'est un
arrêt sur image, on voit les bonnes choses, mais aussi les moins
bonnes.
• Pour simplifier, l'audit est un moment privilégié, plus ou moins
solennel, pour faire progresser les audités, le commanditaire et les
auditeurs et ainsi accroître la confiance mutuelle avec les parties
prenantes.
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Quiz 1 A- Devons-nous investir ou
3 mins La direction
non ?
Comment
Les fournisseurs l'audit sert- E- Suis-je dans une situation
d'emploi précaire ou solide
il les parties
prenantes ?
F- Puis-je traiter ? serai-je
Les clients
servi durablement ?
G- Résultats, situation
financière : pouvons-nous
L‘Etat
faire mieux ?
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Réponse C- Qu'est-ce qui a été fait ?
Quiz 1 1-La direction Objectifs atteints? peut-on
faire mieux ?
2-Les actionnaires G- Résultats, situation
actuels financière : pouvons-nous
faire mieux ?
3-Les actionnaires
A- Devons-nous investir ou
potentiels
non ?
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Les 7 principes de l’audit
L'audit repose sur une multitude de principes et
constitue donc au final un instrument pertinent
contribuant à l'amélioration des performances des
organisations ainsi qu'à la garantie de la satisfaction des
clients.
1 - Déontologie
2 - l'obligation de rendre compte de manière sincère et précise.
Il convient que les constatations, conclusions et rapports reflètent de
manière sincère et précise les activités d'audit. Ainsi que la
2 - Restitution impartiale communication soit sincère, précise, objective, opportune, claire et
complète.
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III – Les Typologies et champs
d’application de l’audit
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Comment définir les typologies de l’audit?
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1/ Classement selon le statut de l’auditeur :
Audit légal et Audit contractuel :
AUDIT
AUDIT LEGAL CONTRACTUEL
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1.1 Audit légal ou commissariat aux comptes :
L’audit légal, qui est le commissariat aux comptes, est rendu obligatoire au
Maroc par le dahir du 11 août 1922.
Le Commissaire aux Comptes est un professionnel diligent et indépendant
qui effectue pour son client une mission d’intérêt général.
En effet, la mission du commissaire aux comptes est :
• D’abord, d’effectuer un audit légal afin de certifier les comptes de son
client ;
• Ensuite, d’exécuter des missions connexes à l’audit (certification de
compte courant, commissariat aux apports, commissariat à la
transformation…)
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Le rôle d’un Commissaire aux Comptes:
Les missions d’un commissaire aux comptes peuvent se résumer comme suit :
• Certification proprement dite : les commissaires aux comptes certifient que les
comptes annuels sont réguliers, et donnent une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que la situation financière et du patrimoine
de la société à la fin de cet exercice ;
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Obligation de nommer un Commissaire aux
Comptes:
• Pour les SARL le Commissaire aux comptes est Obligatoire lorsque le
chiffre d’affaires est supérieur à 50 Millions de dirhams (5 millions
d’euros) ;
• Pour les SA et les Sociétés en commandite par action, nommer un
commissaire aux comptes est obligatoire. Ils sont chargés d’une
mission de contrôle et de suivi des comptes sociaux.
• Pour les SA, La loi 17-95 a mis en place un cadre général
réglementaire afin de garantir la fiabilité des informations
financières. En effet, le commissaire aux comptes au Maroc a une
mission d’audit légal des comptes. Il doit certifier que les états de
synthèse reflètent une image fidèle de la situation financière et du
patrimoine de l’entreprise.
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Le commissaire aux comptes est le garant de l’égalité entre les actionnaires. En effet, il doit s’assurer
que les intérêts des minoritaires sont protégés. Il doit, en outre, alerter les autorités dans des cas
d’urgence (continuité d’exploitation, par exemple).
Le commissaire aux comptes est désigné parmi les membres du tableau de l’Ordre des experts
comptables. Il doit obéir à des conditions d’indépendance et de compétence.
Nul ne peut exercer la mission de commissaire aux comptes, s’il n’est pas inscrit à l’Ordre Général
des experts.
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1.2 Audit contractuel :
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2/ Classement selon la nature de l’audit : Audit
interne et Audit externe:
AUDIT AUDIT
INTERNE EXTERNE
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2.1 Audit interne:
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• Selon « The institute of internal auditors (IIA) », l'audit interne « est une activité
indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de
maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer
de la valeur ajoutée ».
• L'audit interne est une fonction qui s'assure de la conformité des traitements
opérationnels avec les textes légaux et les règles internes propres à l'entité. Les auditeurs
internes évaluent également la qualité des dispositifs de maîtrise des risques déployés au
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Objectif de l’Audit Interne
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Sa mission consiste plus particulièrement à s’assurer :
• de la conformité des activités de l’entreprise avec les lois et les
règlements ;
• du respect des objectifs déterminés par le management de
l’entreprise ;
• du bon déroulement des processus internes de la société, et tout
particulièrement de ceux destinés à assurer la sauvegarde de ses
actifs ;
• de la fiabilité des informations financières (reporting) remontant vers
le sommet de l'entreprise.
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2.2 Audit externe:
L’audit externe est une activité de contrôle et de conseil menée par une
personne extérieure à une organisation.
L'audit externe peut porter sur :
• l’organisation du travail ;
• la répartition des tâches et des responsabilités ;
• le respect des procédures au sein d’une entité (audit organisationnel) ;
• la validité des états financiers émis par une organisation (audit financier).
L’audit externe peut être imposé par un partenaire financier ou par la loi qui
impose à certaines organisations l’audition et la validation périodique de
leurs comptes.
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Objectifs de l’audit externe
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Dans le cadre d'un audit financier externe, l'objectif est plus particulièrement
de mesurer l'organisation comptable de l'entité afin d'identifier les
insuffisances, de les améliorer et de prévenir les fraudes et les
détournements.
• Une opinion sans réserve si aucune anomalie significative n'a été identifiée
;
• Une opinion avec réserve si des problèmes de gestion ont été identifiés
• Une opinion défavorable si des déficiences graves ont été constatées.
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Mission de l’Auditeur externe
Selon l’IAASB (International Audition and Assurance Standard Board),
les responsabilités de l’auditeur externe sont les suivantes :
• identifier et évaluer les risques d'anomalies significatives, que
celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs ;
• définir et mettre en œuvre des procédures d'audit répondant aux
risques évalués ;
• recueillir des éléments probants suffisants et appropriés pour fournir
une base raisonnable à l’opinion exprimée ;
• prendre connaissance des résultats du contrôle interne afin de
définir des procédures d'audit (…) et non d'exprimer une opinion sur
l'efficacité de contrôle « maison ».
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Collaboration et synergie entre audit interne et
audit externe
Quelle que soit la taille de l’entité, les spécialistes estiment que la
collaboration des auditeurs internes et externes est positive pour
l’organisation auditée.
• Les objectifs de l’audit interne sont destinés à « donner une assurance
que la direction générale remplit ses obligations en matière de
gouvernement d'entreprise, de management des risques ».
• L’audit externe cherche à « donner une assurance aux actionnaires ou
à des parties prenantes équivalentes sur les états financiers annuels et
sur d'autres rapports, tel que requis par la réglementation locale ».
Les deux approches se complètent.
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3/ Classement par objectifs : Audit de
conformité, Audit d’efficacité, Audit de
management et Audit stratégique:
AUDIT de AUDIT
CONFORMITE STRATEGIQUE
AUDIT AUDIT de
d’EFFICACITE MANAGEMENT
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3.1 Audit de conformité (ou de régularité) :
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3.2 Audit d’efficacité :
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3.3 Audit De Management :
Il consiste à observer les choix et les décisions arrêtées par le top
management afin de les comparer et d’en évaluer la pertinence eu
égard aux moyens et objectifs fixés ainsi que d’attirer l’attention sur les
risques ou les incohérences.
Il peut s’agir de la vérification de:
• la conformité de la politique de chaque fonction par rapport à la
stratégie de l’organisation ou aux politiques qui en découlent;
• la façon dont les politiques sont conçues, transmises et exécutées
tout au long de la chaîne hiérarchique;
• l’élaboration de la stratégie de l’organisation. Il peut être utilise dans
les services déconcentrés pour s’assurer du respect du processus
stratégique édicté par le central.
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3.4 Audit Stratégique:
Il comprend une analyse des éléments stratégiques, opérationnels,
techniques et budgétaires existants et valide si ceux-ci sont bien en
ligne avec les stratégies et objectifs de l’organisation.
Il identifie les points faibles de l’organisation et propose des
recommandations, tel que les suivantes:
• Une meilleure définition des objectifs stratégiques pour qu’ils soient
clairs, mesurables et réalisables;
• L’élaboration d’un modèle de gouvernance adéquat;
• La révision de la structure organisationnelle, des processus et
méthodes de travail afin qu’ils supportent mieux la mission et les
capacités de l’organisation
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4/ Classement par domaine d’application : Audit
comptable et/ou financier, Audit de
performances
AUDIT AUDIT DE
COMPTABLE PERFORMANCE
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4.1 Audit comptable et/ou financier:
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Généralement, l’examen d’audit comptable et financier porte sur 3 principales conditions:
4.1.1. Exhaustivité, réalité et coupure des enregistrements
En matière d’enregistrement comptable:
• l’auditeur doit s’assurer que toutes les opérations rattachées à l’exercice audité ont été enregistrées,
• que ses opérations traduisent un événement réelle ( transfert de propriété ou service rendu matérialisés ou
non par une pièce),
• et représentées correctement au niveau comptable ( imputation et évaluation correcte, respect des
principes comptables).
Ex: facture sans livraison, livraison sans facture, service rendu sans facture, etc.
4.1.2. Existence et évaluation des soldes
• En matière d’existence des soldes, l’auditeur doit s’assurer qu’au solde d’un élément du bilan correspond
effectivement l’élément concerné ( ex : le stock final est vérifié par un contrôle d’existence, un actif
également, le résultat par le PV de l’AGO),
• L’évaluation du solde doit être correcte ( évaluation effectuée par l’entreprise CMUP ou FIFO, évaluation
encadrée par des textes réglementaires),
4.1.3. Présentation et informations complémentaires relatives aux documents financiers
• Même si les deux conditions précédentes sont vérifiées, les états financiers peuvent ne pas représenter la
réalité : comptes mal classés, compensés, absence d’ informations complémentaires ( méthodes
d’évaluation des stocks, changements de méthodes de comptabilisation, les contrats, les événements après
bilan) ,etc.
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L’ampleur des travaux à mettre en œuvre
Il faut rappeler que l’auditeur ne certifie que la régularité et la sincérité des comptes, il ne donne pas
de ce fait une garantie mais se contente d’exprimer une opinion.
Compréhension Preuve
Compréhension Preuve
Compréhension Preuve
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Exemple
1. la société « AfriqCons » fabrique et commercialise des matériaux de construction, dans une usine dont elle est
propriétaire et dont les équipements ont une durée de vie de 10 à 20 ans. Certains équipements récents sont
acquis en crédit bail. Il n’existe pas, dans la société, des fichiers des immobilisations. Le dernier inventaire physique
des immobilisations remonte à 16 ans. L’auditeur en déduit que les services comptables sont dans l’incapacité
d’exécuter les contrôles de bases suivants :
Le contrôle interne est donc déficient, les immobilisations sont une zone de risque puisque l’entreprise
n’est pas en mesure de s’assurer régulièrement que les immobilisations enregistrées dans les comptes sont justifiées
et qu’elles existent bien physiquement. Objectifs concernée : évaluation et existence.
2. Pour les comptes bancaires, l’auditeur demande une confirmation des soldes par exemple au 31/12 par une
attestation des soldes à la dite date, délivrée par les établissements de crédits concernés. Il peut également
demander des informations sur les lignes de crédit ouverts( compte banque soldes créditeurs, facilités de caisses),
les conditions bancaires, les délégations de signature, les cautions, les dépôts, etc. Objectif concerné : réalité des
soldes du compte banque.
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4.2 Audit de performance:
Il s’agit d’une notion relativement neuve, née de la volonté de dépasser les
objectifs étroits des audits comptables et opérationnels.
L’audit de performance analyse toutes les actions de l’entreprise et évalue
la façon dont les objectifs sont atteints. Plus encore, l’auditeur opérationnel
s’attachera à obtenir la vision réelle du fonctionnement d’une entreprise,
plutôt que d’estimer l’image de cette entreprise par sa comptabilité.
(efficience)
Pour H. Morse : « l’audit de performances est celui de l’économie, de
l’efficacité et de l’efficience d’une fonction ou d’une organisation. Il propose
de partir de critères de performances existants et définis par l’entreprise elle
même d’en juger la pertinence et si nécessaire des critères plus opératoires
». Rappelons que l’audit de performances dépasse l’audit comptable et
l’audit opérationnel. Il les intègre tous en évaluant les performances globales
de l’entreprise. 77
À mémoriser!
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